MON VIEUX ET MOI

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dossier de presse
MON VIEUX ET MOI
d’après Mon vieux et moi de Pierre Gagnon
mise en scène Rachid Akbal, Julien Bouffier
28 > 31 janvier 2015
Presse
David Sultan
01 40 31 20 58 - 06 30 99 38 56
[email protected]
Le TARMAC
159 avenue Gambetta - 75020 Paris
réservation 01 43 64 80 80
www.letarmac.fr
GÉNÉRIQUE
durée du spectacle 1h10
d’après Mon vieux et moi de Pierre Gagnon
texte et mise en scène Rachid Akbal, Julien Bouffier
avec Rachid Akbal, Pierre Carrive
création sonore Clément Roussillat
lumières Hervé Bontemps
décors Jean-Pierre Benzekri
production Cie Théâtrale Le Temps de Vivre
avec le soutien de la DRAC Île-de-France, Ministère de la culture et de la
communication dans le cadre de l’aide à la production dramatique
spectacle créé en résidence au Centre culturel Max Juclier de Villeneuve-laGarenne, à la Salle Jacques Brel de Champs-sur-Marne et aux Bancs Publics
- lieu d’expérimentation culturelle à Marseille
remerciements Théâtre de Lenche (Marseille)
La Compagnie Théâtrale Le Temps de Vivre est conventionnée par la Région
Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle, par la Ville
de Colombes et subventionnée par le Conseil Général des Hauts-de-Seine.
DATES
du 3 au 7 février 2015
mardi 10h & 14h30
mercredi 10h & 20h
jeudi 14h30
vendredi 10h & 20h
samedi 16h
puis,
Vendredi 13 février, salle Jacques Brel à Champs-sur-Marne (77)
Vendredi 13 mars à 20h & samedi 14 mars à 16h, Centre culturel Max
Juclier à Villeneuve-la-Garenne (92)
Vendredi 24 avril, salle Larreko à saint-Pée-sur-Nivelle (64)
PRESSE
David Sultan 01 40 31 20 58 - 06 30 99 38 56 - [email protected]
Le TARMAC - La scène internationale francophone
159 avenue Gambetta - 75020 Paris / www.letarmac.fr
réservation 01 43 64 80 80
RÉSUMÉ
« Je viens d’adopter. Il s’appelle Léo, il a quatre-vingt-dix-neuf
ans. Je l’ai connu au centre d’hébergement où je visitais ma
tante, les dimanches gris »… Léo va donc quitter le foyer et s’en
venir vivre chez celui qu’il appellera… « Mon Vieux ». Étrange
duo ainsi constitué entre cet homme retraité au « bonheur
paisible » et Léo qu’il a choisi d’adopter comme un défi à luimême, aux usages et aux habitudes.
Les deux hommes vont entamer un dialogue et nous faire
partager cette intimité faite de gestes quotidiens, de rires
complices et de beaucoup de silences, jusqu’à ce que le temps
(« cela s’appelle vieillir ») les rattrape et que, peu à peu, le
trouble s’installe…
L’écrivain québécois Pierre Gagnon avait imaginé cette
trame pour son roman Mon vieux et moi. Rachid Akbal s’en
empare pour sa pièce. C’est bouleversant de tendresse et de
lucidité parfois glacée. Le texte est grave sans être triste. Il
est émouvant et drôle, cru sans être vulgaire. Sans tabou ni
tromperie, on saisit l’instant fragile, la parcelle d’humanité qui
ne cache pas le « naufrage ».
Bernard Magnier
ESPACE ET TEMPS : de la rétractation des possibles à la reverdie
Nous construisons un espace dépouillé, un appartement
délimité par un tracé extérieur au sol. Au départ le spectacle
s’ouvre sur la pénombre, puis lentement une lumière s’allume
derrière un fauteuil, et le jeu commence, là, autour du fauteuil.
Le temps s’allonge, on en use, on prend le temps qu’il faut pour
faire les choses. On commence par la retraite et tout ce temps
que nous offre cette petite mort, la fin de la vie active, pour ne
pas simplement le dire mais le vivre.
Plus tard, les deux personnages, le narrateur et son ami
(celui qui installe des rampes et sécurise l’espace pour celui
que tout le monde attend, Léo, le vieux de 99 ans,) collent des
bandes au sol pour confiner l’espace, le centrer autour du
fauteuil. Ce dessin au sol symbolise à la fois un lieu qui enferme
et un lieu qui sécurise. C’est le temps de la métamorphose de
l’espace, pour créer le terrain favorable à l’apparition attendue
du personnage de Léo, et enfin pour donner une ampleur aux
complicités qui se nouent.
©Didier Noghero
Rapidement l’espace s’ouvre par le jeu des lumières (tout au
long de l’histoire, des lampes apparaissent et, au final, elles
composeront un bouquet de lumières, jusqu’à l’explosion
lumineuse). On découvre tout l’espace scénique et les objets
du quotidien (la cage du hamster, le grille-pain, la cafetière,
le réfrigérateur). Puis, le désordre s’empare de l’espace, on
le salit, on le souille, et, dans ce chaos, surgit l’éclaircie. La
réalité s’efface. On s’achemine vers la fin de l’histoire, l’espace
devient irréel. Au temps du combat succède le temps pour
souffler, le temps pour s’en aller, quitter ce monde. On bascule
dans le monde intérieur de Léo, apparaît un grizzli, symbole du
grand-père, de la sagesse aussi. Le réfrigérateur s’ouvre en
grand, on entre dans l’onirisme.
Rachid Akbal
ENTRETIEN avec Rachid Akbal
Bernard Magnier : Afin de faire connaissance, pouvez-vous nous dire
comment êtes-vous venu à la scène ?
Rachid Akbal : Je suis venu au théâtre alors que j’étais jeune
adolescent. Ce jour-là, j’assistais à une répétition d’une pièce sur la
guerre d’Espagne dans une maison pour tous à Aulnay-sous-Bois.
Mon grand frère participait à l’atelier théâtre. Le metteur en scène,
à un moment donné, s’est tourné vers moi et m’a demandé de venir
sur scène, pour que je sonne une cloche. Cette cloche prévenait les
Républicains de l’arrivée des troupes de Franco. J’ai sonné la cloche
sur ses indications mais à chaque fois il n’était pas content de moi. Il a
fini par me dire « ce n’est pas une cloche, c’est la vie que tu sonnes. »
J’avais douze ans, c’était ma première leçon de théâtre, ma première
leçon de vie.
Quelle a été votre « première fois » de spectateur dans un théâtre ?
Où et pour quel spectacle ?
Ma première fois, en dehors de la maison pour tous, s’est produite à
la Comédie Française, c’était un classique, un Molière je crois.
Quelle a été votre « première fois » sur la scène ? C’était où ? C’était
quand ? Quel souvenir en gardez-vous ?
C’était au collège, en 3 ème, j’ai joué Le Cid de Corneille, le rôle de
Rodrigue, je me rappelle du passage des stances. J’ai ressenti pour
la première fois cette douce et forte sensation, un trouble agréable
qui s’est déposé en moi.
Parmi les spectacles auxquels vous avez participé, on trouve
essentiellement des textes qui évoquent l’Algérie et l’immigration…
L’immigration est le thème que j’ai le plus abordé parce que j’ai jugé
que j’avais la responsabilité d’en parler, de prendre parole à la place
de ceux qui vivent dans le silence.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans le texte de Pierre Gagnon ?
L’idée toute simple d’adopter un très vieux monsieur de 99 ans
Comment est née l’idée d’adapter ce texte et de le porter à la scène ?
L’idée de l’adapter est venue rapidement. C’est un texte très court avec
beaucoup de trous et qui n’est pas terminé à mon sens. Donc un texte
qui offre beaucoup de possibilités dans l’adaptation.
Quels ont été vos partis pris, vos choix, vos orientations dans
l’adaptation de ce texte ?
L’idée principale, le choix le plus important, a été de ne pas incarner
le personnage de Léo, âgé de 99 ans. Puis de trouver comment le faire
apparaître sur scène par accident et d’imposer cela au public.
Ensuite nous avons choisi de nous imposer un espace intimiste qui
correspond à la petite salle du TARMAC. Nous avons aussi privilégié
la complicité des deux comédiens. Des comédiens qui disent au public :
« voilà on fait du théâtre, on joue, tout cela on le fabrique devant vous. »
Cette complicité devenant ensuite celle des personnages. Et enfin,
on ajoute de la spiritualité au roman, en ajoutant une scène finale
onirique. Je vous dis cela alors que nous sommes en pleine répétition.
Ce texte écrit par un Québécois est ancré dans un univers culturel
canadien. Allez-vous garder cet environnement ? Transporter
ailleurs les personnages ?
La culture québécoise et plus justement nord-américaine, sera
là en permanence, en filigrane avec la musique, la chanson,
l’évocation du climat et des paysages ou l’apparition du grizzli,
personnage mythique de la culture amérindienne. Mais elle ne sera
pas présente dans la langue ce qui est déjà le cas du roman de Pierre
Gagnon.
Pierre Gagnon a souvent dit que l’écriture de ce livre avait été
douloureuse. Qu’en a t-il été pour vous lors du travail sur ce texte ?
Le « travail » n’est pas douloureux, il est excitant avant tout par la
difficulté de traiter certains thèmes du texte : le vieillissement, la
maladie, la mort, etc... Alors oui, certains jours, un sentiment de
tristesse peut ressortir de notre jeu. Mais nous, les artisans, on
travaille dans le plaisir et la bonne humeur.
Si vous deviez expliquer le geste du narrateur / de l’adoptant, que
pourriez-vous nous dire ?
C’est très personnel comme réponse, elle n’engage que moi et pas
mes camarades. Je trouve que le narrateur cherche un père pour
mieux appréhender sa propre vieillesse. Pour moi c’est un texte sur
la transmission.
propos recueillis en novembre 2014
RACHID AKBAL metteur en scène et comédien
On reconnaît Rachid Akbal de loin à sa grande silhouette, les pieds
bien ancrés dans la terre et le sourire large. Nourri par le théâtre de
Shakespeare et de Tchekov, hanté de références cinématographiques,
il forge son jeu dans le sillage du théâtre de Grotowski.
Sa parole, dénuée d’artifices, précise et sincère, dessine parfaitement
les contours de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus lumineux
comme dans ses zones d’ombre. Remarquable témoin de son époque,
il n’a eu de cesse d’écrire et de raconter, des personnages hauts
en couleur tout droit sortis de sa Kabylie ancestrale aux histoires
vécues par ses compatriotes algériens pendant la Guerre d’Algérie,
les années noires ou les récentes révolutions arabes.
Capable d’une rare mobilisation physique, littéralement habité par
ses personnages, il occupe la scène dans un véritable don de soi.
Humaniste avant tout, son parcours dresse le portrait d’un homme
libre et engagé, comme une promesse que la parole reste vive.
JULIEN BOUFFIER, metteur en scène
Comédien et metteur en scène, il a été formé par Jean-Michel Winling,
Philippe Girard, Redjep Mitrovitsa et Yves Steinmetz. Depuis 1991, avec
sa compagnie Adesso e Sempre, il a monté Durringer, J.P. Milovanoff,
B. Pingaud, J. Danan, J.M. Lanteri, P. Rambert, F. Melquiot, P. Claudel...
Entouré d’un collectif d’artistes soudé autour des expressions
contemporaines, il a créé Les Vivants et les morts de Gérard Mordillat
(2007) puis Hiroschima mon amour (2009). En 2008/09, il crée le festival
HybrideS regroupant des lieux artistiques montpelliérains (théâtres,
galeries d’art contemporain, salles de concert) autour des nouvelles
écritures numériques pour la scène.
En janvier 2011, il crée Costa Le Rouge, d’après le texte de Sylvain
Levey dans cinq théâtres du Val-de-Marne. En mars 2011 il crée
MANIFESTEment à Montpellier (dans le cadre du festival Hybrides 3)
le premier épisode d’une pièce en trois volets Les Témoins.
©Didier Noghero
©Didier Noghero
PIERRE CARIVE comédien
Il a débuté au théâtre aux côtés de Didier Flamand tout en suivant les
ateliers de Blanche Salant et de l’école du cirque Etaix et Fratellini.
Sa formation pluridisciplinaire présageait de son parcours éclectique
: spectacles de rue avec la Cie Royal de Luxe ou Gilles Defacques,
cinéma et télévision avec Luc Besson, Raoul Ruiz et plus récemment
avec Maud Alpi ou Sylvain Pioutaz (entre autres), théâtre aux côtés
de Jean-Luc Terrade, Carlo Boso, André Engel, Jacques Hadjage,
Yamina Hachemi, Henri Bornstein, Claire Danscoine, pour n’en citer
que quelques uns.
Un éclectisme qui n’empêche en rien les fidélités : aux auteurs
contemporains en premier lieu (Daniel Danis, Serge Valetti, Wajdi
Mouawad, Jon Fosse, Stéphanie Marchais...), aux compagnies et
metteurs en scène ensuite puisqu’il fut compagnon de route de
François Cervantès pendant dix ans, a collaboré régulièrement avec
la Cie L’acte Théâtral (théâtre de rue).
Il est aujourd’hui associé au TamTam théâtre à Pau.
COMPAGNIE LE TEMPS DE VIVRE
Fondée en 1992 par Rachid Akbal, comédien, conteur et auteur,
la compagnie Le Temps de Vivre développe des spectacles où la
narration occupe une place centrale.
C’est ainsi qu’a été créée La Trilogie Algérienne, une oeuvre
sur l’immigration, composée des spectacles Ma mère l’Algérie,
Baba le France et Alger Terminal 2. Optant généralement pour un
théâtre qui offre beaucoup de place au jeu de l’acteur, la dernière
création, Samedi, la révolution, sur les révolutions arabes, confirme
l’orientation vers un théâtre contemporain et engagé.
Implantée à Colombes depuis 15 ans, la compagnie a renforcé son
implication auprès des publics autour de trois objectifs : sensibiliser,
former, faire circuler.
En 2000, la compagnie a aussi créé Rumeurs Urbaines, festival des
arts de la parole, devenu une véritable fabrique des arts de la parole
rayonnant sur la boucle Nord de la Seine, de Nanterre à Villeneuvela-Garenne.
PIERRE CARIVE comédien
Né au Québec en 1957, Pierre Gagnon est un homme de musique.
Tout d’abord musicien dans un groupe de rock, il poursuit l’aventure
musicale en composant des indicatifs, des « jingles » et des musiques
publicitaires. Victime d’un cancer et ayant surmonté la maladie, il écrit
5-FU en 2005 et C’est la faute à Bono en 2007 puis Je veux cette guitare.
5-FU, L’instant même, 2005
Un titre à la fois obscur explicite (le 5-FU étant un médicament utilisé
en chimiothérapie) pour le récit d’un combat contre le cancer…
C’est la faute à Bono, Hurtubise, 2007
Poursuivant sa rémission, le narrateur (son double, il se nomme
Daniel Lebrun dans le livre) réintègre peu à peu la vie « normale »
et se retrouve en porte-à-faux avec la superficialité du quotidien. Il
décide d’emprunter et de s’inventer des chemins de traverse, qui lui
permettent de croiser, d’autres compagnons de fortune et d’infortune
dont une petite fille atteinte elle aussi d’un cancer qui rêve de voir un
concert de U2, ce qui explique le titre donné au roman.
Je veux cette guitare, Hurtubise, 2008
Un recueil de 25 nouvelles
Mon vieux, Hurtubise, 2009 ; réédition sous le titre Mon vieux et moi,
Autrement, 2010 /J’ai lu, 2011
J’ai vendu ma bagnole à un Polonais, Autrement, 2011
SAISON 14 / 15
du 14 au 18 octobre 2014
du 11 au 14 mars 2015
conception et chorégraphie Salia Sanou
conception, mise en scène, interprétation
Sawsan Bou Khaled
CLAMEUR DES ARÈNES
du 13 novembre au 5 décembre 2014
EN QUOI FAISONS-NOUS COMPAGNIE
AVEC LE MENHIR DANS LES LANDES ?
texte et mise en scène Marielle Pinsard
12 et 13 décembre 2014
ALICE
du 11 au 28 mars 2015
TRUTH BOX
conception, texte, direction des acteurs
Meriam Bousselmi
MIGRANTS
du 18 au 21 mars 2015
du 14 au 17 janvier 2015
conception, chorégraphie Aicha M’Barek,
Hafiz Dhaou
conception et chorégraphie Serge Aimé Coulibaly
du 25 au 28 mars 2015
texte et mise en scène Sonia Ristic
NUIT BLANCHE À OUAGADOUGOU
du 21 au 24 janvier 2015
DEZAFI
d’après Les Affres d’un défi de Frankétienne
direction et mise en scène Guy Régis Jr
du 28 au 31 janvier 2015
ÉCLIPSE TOTALE
texte et mise en scène Céline Delbecq
du 3 au 7 février 2015
MON VIEUX ET MOI
d’après Mon vieux et moi de Pierre Gagnon
mise en scène Rachid Akbal, Julien Bouffier
du 11 au 14 février 2015
SONY CONGO OU LA CHOUETTE PETITE VIE BIEN
OSÉE DE SONY LABOU TANSI
texte Bernard Magnier
mise en scène Hassane Kassi Kouyaté
du 11 au 14 mars 2015
SACRÉ PRINTEMPS !
ZAWAYA. TÉMOIGNAGES DE
LA RÉVOLUTION
un spectacle de Hassan El Geretly
écrit par Shadi Atef
du 8 au 11 avril 2015
AKALIKA 7
chorégraphie Olé Khamchanla
du 14 au 18 avril 2015
DANS L’ATELIER & BISTOURI
conception, mise en scène, scénographie
et marionnettes Alain Moreau
du 19 au 23 mai 2015
AVENUE ZÉRO
une création du Théâtre des Alberts
du 28 au 29 mai 2015
LA RUE PRINCESSE
chorégraphie, scénographie Massidi Adiatou,
Jenny Mezile
ON THE IMPORTANCE OF BEING AN ARAB
mise en scène, interprétation Ahmed El Attar
presse David Sultan - 01 40 31 20 58 / 06 30 99 38 56 - [email protected]
159 avenue Gambetta 75020 - M° St Fargeau - renseignements / réservations 01 43 64 80 80 - www.letarmac.fr
342 479 821 R.C.S. Paris - Licence d’entrepreneur de spectacles 1052228 - 1052085 - 1052086 – 1053875
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