4. Quelle est la place de la femme dans la société athénienne (doc. 3 et 4) ?
La femme occupe une place très précise dans la société athénienne. En effet, elle est soumise tout au long de
sa vie à l’autorité d’un homme, d’abord son père (« Elle n’avait que quinze ans quand elle rentra chez moi. Elle
avait vécu jusqu’à cet âge, soumise à une extrême surveillance ») puis son mari (« je la surveillais dans la
mesure du possible, et, comme de juste, j’avais l’œil sur elle ») que ses parents auront choisi (« Après avoir
réfléchi, moi pour moi, et tes parents pour toi, aux moyens de s’assortir le mieux possible pour fonder une
maison et une famille, je t’ai choisie, toi, et tes parents m’ont choisi, moi »). Elle prend en charge les affaires
ménagères (« une femme qui sut tisser, filer la laine pour en faire un manteau, qui eût appris à distribuer leurs
tâches aux fileuses servantes », « ma femme allait ainsi à chaque instant se coucher près du petit pour lui
donner le sein et l’empêcher de crier »)
5. Quelle est la place des esclaves dans la société athénienne (doc. 5 et 6) ?
Les esclaves occupent une place particulière dans la société athénienne. Ils sont tout d’abord considérés
comme des objets vivants (« L’esclave est un instrument vivant ») qui travaillent pour « les chefs de famille ».
Ce statut inférieur est perçu comme naturel (« Il y a des hommes inférieurs, autant que l’âme est supérieure au
corps, ils sont esclaves par nature. Utile aux esclaves mêmes, l’esclavage est juste »). Les esclaves sont même
torturés à la place des citoyens (« Prends cet esclave, mets-le à la question, si tu acquiers la preuve que je suis
coupable, fais-moi périr », « tu peux le lier sur le chevalet, le pendre, le déchirer de coups, l’égorger, lui tordre
les membres, lui verser du vinaigre dans le nez, le charger de briques, tout ce que tu voudras »). Cependant, les
Athéniens les considèrent aussi comme des membres de leur famille (« La famille, pour être complète, doit se
composer d’esclaves et d’individus libres. »).
6. Quelle est la place des métèques dans la société athénienne (doc. 7) ?
Les métèques ne sont pas des citoyens mais disposent de « la même franchise de parole » ou « la liberté de
parole » que les citoyens. Ce statut particulier vient du fait que « l’Etat a besoin des métèques pour une foule de
métiers et pour sa marine ».
7. Au crayon à papier, à partir du dialogue, remplir le tableau du document 9.