Dossier Pédagogique
Babayaga
Cie TPO (Italie)
www.polejeunepublic.com
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Présentation
Dans le conte de Babayaga la petite Michetta est obligée de quitter sa famille pour aller dans la maison de la terrible sorcière, mais dans son
voyage elle sera aidée par des animaux afin de faire face aux dangers. L’intuition, le courage et sa capacité de se faire aimer par ces
personnages sont les ressources pour gagner ce défi.
L’histoire est représentée sans parole, comme un voyage à travers les paysages émotionnels dans lesquels le jeune protagoniste se trouve
impliqué.
Sur scène, deux danseuses, légères comme deux papillons, guident le public dans les différents milieux de l’histoire, conçues comme des jeux
visuels et musicaux qui permettent aux enfants de comprendre comme, en restant tous unis, la peur et la malice peuvent être vaincues. Le
public, invité à saisir le point de vue de Michetta, peut participer activement, «appelés» par une amulette magique que, en tant que petit ami
invisible, va lui suggérer quoi faire.
Le spectacle est un hommage à l’œuvre de Rébecca Dautremer, une des illustrateurs contemporains les plus populaires pour les enfants.
Lien vidéo :
http://www.tpo.it/htm/works/babayaga/babayaga.htm
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Note d’intention
Le rouge, les papillons ... (où la scène se colore grâce à deux éléments visuels récurrents dans l’univers de Rébecca Dautremer)
Le voyage (ou l’on traverse des milieux naturels mystérieux et fascinants)
La rencontre avec un crapaud (où nous apprenons qu’aller au-delà des apparences peut nous aider à trouver des amis)
La maison de Babayaga (où nous traversons des pièces mystérieuses et dangereuses)
Le chat (où nous apprenons comment apprivoiser un chat hargneux et mauvais)
Babayaga (où les deux danseuses dansent dans la chambre de Babayaga)
La fuite de la maison de Babayaga (où nous traversons un portail fermé et des frondes menaçantes)
La bataille des sons (où les enfants doivent affronter Babayaga dans une forêt magique, ils la piègent «en jouant» tous ensemble)
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Le conte
Le personnage de l’actuelle Babayaga, présent dans de nombreux contes de fées russes, est un archétype de la sorcière, symbole de l’adulte
peureux, avec lequelle les garçons et les filles (en particulier) doivent, malgré eux, se confronter. La version de l’histoire choisie par le TPO est
celle illustrée par Rébecca Dautremer; c’est une version particulièrement intéressante parce qu’elle conserve l’essence de l’ancienne histoire,
mais elle parvient à restituer l’histoire dans un contexte culturel contemporain. Dans l’univers féerique de la trame, nous rencontrons plusieurs
éléments importants: les personnages antagonistes, de la méchanceté et de l’innocence, représentés par l’ogresse et par la petite fille, les
animaux qui les protègent contre les dangers, les épreuves à surmonter et les stratégies pour vaincre une lutte apparemment supérieure à nos
forces. Le conte est représenté comme un voyage à travers plusieurs milieux naturels qui dans ce spectacle deviennent des paysages
« sensibles », dans lesquels agissent trois danseuses et le public.
Les images de Rébecca Dautremer aident à s’immerger dans le milieu visuel de l’histoire, en capturant de nombreuses nuances, couleurs,
paysages et surtout un point de vue qui s’inspire à un plan subjectif, dans lequel les enfants peuvent suivre le conte en ayant le point de vue de
Michetta, le petit protagoniste de l’histoire.
Stefania Zampiga (auteure)
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TPO et le théâtre interactif
Les performances du TPO, créées par une équipe d’auteurs capables d’utiliser plusieurs langages (théâtre, danse, arts visuels) sont
principalement caractérisés par l’utilisation de projections d’images en grand format et par des paysages scénographiques qui font usage de
technologies interactives. La scène est conçue comme un environnement dynamique et réactif qui engage le public dans des actions
individuelles ou de groupe et est équipée de capteurs (caméras, lumières infrarouges et micros) qui permettent soit aux interprètes soit au
public de moduler des sons ou d’interagir avec les images à travers le mouvement ou la voix.
Grâce à ces technologies, il est possible de créer des environnements théâtraux «sensibles» les enfants peuvent explorer la scène et
découvrir ainsi qu’elle répond à leurs actions.
Le résultat est donc une relation active entre eux et l’environnement, un dialogue avec l’espace, les formes et les sons. Ces interactions
deviennent alors une expérience artistique dynamique et immersive. Le rôle des interprètes dans les spectacles du TPO a une valeur
particulière, les danseuses peignent ou jouent de la musique en utilisant le corps ou le mouvement grâce aux effets interactifs, mais surtout
elles invitent les enfants à entrer en contact avec l’espace et les aident à l’explorer théâtralement à travers l’utilisation du corps et des yeux.
Francesco Gandi, Davide Venturini (direction artistique)
Elsa Mersi (conception visuelle) Spartaco Cortesi (son)
Rossano Monti (engineering)
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