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Véronique Simon
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Communiqué
DE PRESSE
SUR LA FONDATION ARC POUR
LA RECHERCHE SUR LE CANCER
Grâce à son expertise scientifique et à
sa capacité à mobiliser les plus grands
experts français et internationaux, la
Fondation ARC joue un rôle essentiel
dans la recherche sur le cancer pour
contribuer à l’objectif de la guérison
de 2 cancers sur 3 en 2025. En
France et au niveau international, la
Fondation ARC identifie, sélectionne
et met en œuvre des programmes
concernant l’ensemble des champs de la
cancérologie : recherche fondamentale,
translationnelle et clinique,
épidémiologie, sciences humaines et
sociales. La Fondation ARC se veut
un catalyseur pour fédérer les acteurs
et aiguiller la recherche jusqu’au
développement d’applications efficaces
au bénéfice des patients et au service de
l’intérêt général.
Sur les 10 dernières années, de 2007 à
2016, la Fondation ARC a sélectionné
en région Auvergne-Rhône-Alpes, 487
projets de recherche sur les cancers
pour un montant de plus de 34,4
millions d’euros.
En 2016, la Fondation ARC a
sélectionné, en région en région
Auvergne-Rhône-Alpes, 37 projets
de recherche sur les cancers pour un
montant de plus de 4,7 millions d’euros.
La Fondation ARC est agréée
par le Comité de la Charte du
don en confiance.
Villejuif, le 23 mars 2017
Mieux détecter un cancer meurtrier qui progresse silencieusement
La Fondation ARC remet une subvention de 50 000 € à la chercheuse
Ana Hennino pour ses travaux sur l’adénocarcinome pancréatique.
La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer a remis aujourd’hui
une subvention de 50 000 euros à la chercheuse Ana Hennino pour ses
travaux sur l’adénocarcinome pancréatique menés au sein de l’équipe
« Signalisation Métabolisme et cancer » du
Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon.
L’adénocarcinome pancréatique est la forme la
plus courante de cancer du pancréas1 dont on
recense, en France, plus de 11 000 nouveaux
cas chaque année2.
Les travaux d’Ana Hennino visent à évaluer
l’utilisation du dosage d’une protéine (la protéine
βig-h3) comme marqueur de l’apparition et de la
progression de l’adénocarcinome pancréatique
et de son agressivité.
En effet, lorsque cette tumeur se développe, elle est très vite entourée
par des tissus de soutien, des vaisseaux sanguins et des protéines, dont
la protéine βig-h3. Ces tissus forment une sorte de rempart qui place la
tumeur hors d’atteinte des traitements et d’une réaction immunitaire
efcace. «Nous avons montré précédemment que la surexpression de cette
protéine apparaît dès les premiers stades de la maladie et nous pensons
qu’elle pourrait jouer un rôle dans l’agressivité du cancer, sa résistance au
système immunitaire, explique la chercheuse lyonnaise. Grâce à cette étude
menée en collaboration avec des médecins, nous pourrons déterminer
précisément la relation entre le dosage de la protéine βig-h3 et le stade
de la maladie. À partir de nos résultats, nous espérons pouvoir proposer
ce dosage dans le cadre du diagnostic précoce de l’adénocarcinome
pancréatique et de ses rechutes, voire, à terme, proposer des traitements
ciblant cette protéine pour stimuler la réaction immunitaire des patients ».
L’enjeu de la découverte d’un biomarqueur est important, car si le pronostic
du cancer du pancréas demeure aujourd’hui aussi sombre, avec une survie
nette de 5 % à 10 ans, c’est parce qu’il évolue à bas bruit, ce qui rend
son traitement particulièrement difcile. L’adénocarcinome du pancréas
représente, à l’heure actuelle, la quatrième cause de décès par cancer.
© DR
1. L’adénocarcinome pancréatique représente 90 % des tumeurs du pancréas selon le rapport Survie des
personnes atteintes de cancer en France métropolitaine 1989-2013.
2. 11 328 cas en 2015, d’après une projection publiée dans le rapport technique « Projection de l’incidence
et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2015 ».