Les circuits neuroniques du réflexe myotatique

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MemoPage.com SA © / Avril 2003 / ISSN : 1762 – 5920 / Auteur : Géraldine Bridon
Les circuits
neuroniques du réflexe
myotatique
Dans chaque posture (debout, assis, accroupi…) notre corps
est soumis à la pesanteur. Le maintien dans une position
donnée est due à la coordination de différents muscles sous le
contrôle du système nerveux.
Problématique : Comment le système nerveux intervient-il
dans le maintien de la posture et quelles sont les structures
impliquées ?
I. Le maintien de la posture
Le maintien de la posture met en jeu des muscles
antagonistes, muscles qui provoquent des mouvements
contraires. Pour maintenir cette position, une légère contraction
musculaire est nécessaire ce qui constitue le tonus
musculaire.
Des réflexes permettent le tonus musculaire et correspondent à
la contraction des muscles suite à leur propre étirement ; ce
sont des réflexes myotatiques.
II. Les supports du réflexe myotatique
Le réflexe myotatique fait intervenir :
• des récepteurs sensoriels, les fuseaux neuromusculaires ;
• des neurones sensitifs ou afférents dont le corps cellulaire
se trouve dans le ganglion spinal des racines dorsales de la
moelle épinière ;
• un centre nerveux, la moelle épinière ;
L’innervation réciproque
Le réflexe myotatique est un ajustement automatique et
permanent du tonus musculaire des muscles extenseurs et
fléchisseurs. Il repose sur la mise en jeu de neurones organisés
en circuit.
Le réflexe myotatique est dit monosynaptique car il ne fait
intervenir successivement que deux neurones et donc une
seule synapse.
Pour que le mouvement soit possible, il faut que le muscle
antagoniste à celui contracté soit en relâchement. Il existe alors
une innervation réciproque c’est à dire qu’un message afférent
provoque à la fois :
• une stimulation des motoneurones du muscle à contracter ;
• une inhibition des motoneurones du muscle antagoniste par
l’intermédiaire d’un interneurone.
III. Les voies neuroniques du réflexe
myotatique
• des neurones moteurs ou efférents, les motoneurones,
dont leur corps cellulaire se trouve dans la substance grise de
la moelle épinière ;
• un muscle effecteur.
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