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Dieu envoie des
plaies sur l’Égypte
miracles qu’il faisait criaient cette vérité. Les Israélites ne se sont pas repentis parce
que «Dieu les a aveuglés, il les a rendus insensibles an que leurs yeux ne voient
pas» (Je 12.37-40). Ils auraient pu se contenter de rejeter Christ en l’ignorant, mais
ils ont choisi de le tuer. De même, Pharaon aurait pu montrer assez de sagesse pour
laisser partir Israël. Le bon sens aurait voulu qu’il accède à la requête de Moïse pour
éviter d’ajouter aux sourances de l’Égypte et sauver ce qui en restait. Mais Dieu
voulait le jugement de ce peuple (Ex 7.4) pour révéler sa puissance illimitée, pour
que son nom soit connu sur toute la terre (Ex 9.16), et pour montrer son engage-
ment envers le peuple d’Israël (Ex 8.22). Dieu choisit, dans sa souveraineté, de ne
pas permettre à Pharaon de se repentir. Au contraire, il endurcit son cœur – déjà
bien dur – an qu’il puisse se glorier, lui.
La première fois que Moïse rencontra Pharaon, aucun signe ne fut manifesté. La sec-
onde fois, Pharaon lui demanda un signe qui prouverait son autorité pour demand-
er la libération d’Israël. Aaron jeta son bâton qui devint serpent. Mais les magiciens
de Pharaon «accomplirent le même miracle par leurs sortilèges» (Ex 7.11). Leurs
bâtons devinrent serpents, mais le Seigneur n’était pas en reste et le bâton d’Aaron
avala les leurs (7.12). Tout comme le Seigneur l’avait annoncé, le cœur de Pharaon
s’endurcit encore (7.13). La suprématie du Dieu de Moïse était évidente, mais Pha-
raon refusait de s’y soumettre. Les plaies qui suivirent montrèrent la domination de
Dieu sur la création et l’insigniance des dieux égyptiens.
1e L’eau se change en sang (Ex 7.14-25)
Dans la première plaie, l’eau – que ce soit celle des rivières, des torrents, des citernes
ou celle des baquets et des pichets – se changea en sang. Les poissons moururent
dans les rivières et une odeur épouvantable se répandit; l’eau devint imbuvable.
La situation dura sept jours. La seule eau potable se trouvait dans les trous creusés
sur les berges des rivières. Cela dut terriblement frapper l’esprit des Égyptiens. En
eet, le euve du Nil était indissociable de beaucoup de divinités égyptiennes et
les poissons étaient censés être sous leurs protections. Montrant la dureté de son
cœur, Pharaon demanda aux magiciens d’accomplir le même exploit. Tout ce qu’ils
pouvaient faire, c’était singer l’œuvre de Dieu mais ils ne purent rien faire pour
annuler cette plaie.
2e Les grenouilles (Ex 8.1-11)
La plaie des grenouilles visait aussi directement le cœur du système religieux égyp-
tien. La grenouille était un animal sacré, symbole de la bénédiction accordée par
le Nil, et voilà que la «bénédiction» se changeait en malédiction. Les grenouilles
envahirent les chambres et les cuisines, les lits et les fourneaux, chez les petites
gens comme chez leurs chefs. Dans leur folie, les magiciens de Pharaon ajoutèrent
encore plus de grenouilles au déferlement initial. Pharaon voulut bien laisser par-
tir Israël pour qu’il aille sacrier comme Moïse l’avait demandé, à condition qu’il
demande à Dieu d’enlever les grenouilles. Mais dès que Moïse eut prié le Seigneur
en ce qui concerne les grenouilles, le cœur de Pharaon s’endurcit et il refusa de
laisser partir Israël.
3e Les moustiques (Ex 8.12-15)
Dans la troisième plaie, Dieu transforma toute la poussière des champs en «mous-
tiques». Les magiciens tout occupés à démontrer leur pouvoir, et sans se soucier
de savoir s’ils n’augmenteraient pas la misère du peuple, essayèrent de faire de ces
petits insectes. Mais ils ne le purent pas. Les magiciens admirent devant Pharaon
que c’était le «doigt de Dieu» qui avait fait cela. Mais, parce que Dieu avait endurci
le cœur de Pharaon, il ne se repentit pas. Il persista dans son entêtement bien que
son peuple en sourit les conséquences.
4e Les mouches (Ex 8.16-28)
La plaie suivante fut pire. Les maisons et le sol se couvrirent de mouches (peut-
être des taons ou des ichneumons qui déposent leurs œufs dans toutes les chairs