programme - IFDD - Organisation internationale de la Francophonie

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la
FRANCOPHONIE
en
ACTION
PROGRAMME DES ACTIVITÉS
22e CONFÉRENCE
DES PARTIES sur les
CHANGEMENTS CLIMATIQUES
7-18 novembre 2016
Équipe de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD)
chargée du programme des activités à la CdP22
Jean-Pierre Ndoutoum, Directeur
Bernard Dubois, Directeur adjoint
Programme Négociations internationales sur l’environnement
et le développement durable
Arona soumare, Spécialiste de programme
Issa Bado, Attaché de programme
Bibiane Kukosama, Assistante de programme
Service communication et information
Louis-Noël Jail, Chargé de communication
Marilyne Laurendeau, Assistante de communication
Avec la collaboration de
Place to be
Winnie Kitio Tekobo
Conception graphique
Marquis Interscript
Crédits photos couverture
La promotion de la saliculture sans feu en Guinée crédit, Trophées Initiatives Climat
Morocco Solar Energy Noor, Fadel Senna/Stringer
Vous pouvez télécharger cette brochure en consultant notre site web :
www.ifdd.francophonie.org
© Institut de la Francophonie pour le développement durable
56, rue Saint-Pierre, 3e étage
Québec (Québec) G1K 4A1 Canada
Téléphone : (1-418) 692-5727
Télécopieur : (1-418) 692-5644
www.ifdd.francophonie.org
Novembre 2016
MOT du
DIRECTEUR
Jean-Pierre Ndoutoum, directeur de l’IFDD
La 22e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies
sur les changements climatiques (CdP22) qui se tient à Marrakech au Maroc du 7 au
18 novembre 2016 offre l’opportunité à toutes les parties prenantes d’identifier des
actions concrètes à mettre en œuvre, en vue d’une riposte ciblée et appropriée contre
le réchauffement de la planète.
Il s’agit, pour la communauté internationale, de renforcer l’action concrète pour combler
le fossé entre les engagements actuels et l’objectif de l’Accord de Paris.
Dès l’adoption de l’Accord de Paris, la Secrétaire générale de la Francophonie avait
déclaré que « La CdP22 qui se tiendra à Marrakech, au Maroc, un autre pays de l’espace
francophone, sera un rendez-vous important pour la mise en œuvre des mesures
adoptées, le suivi et l’évaluation des engagements pris à Paris. L’OIF restera fortement
mobilisée, à travers l’IFDD, pour maintenir l’esprit de Paris et accompagner ses États et
gouvernements membres afin de remplir pleinement leurs obligations en vue d’impulser
des trajectoires de développement résilient et sobre en carbone ».
C’est pourquoi, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à travers son
organe subsidiaire, l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD),
a souhaité contribuer, toute l’année 2016, à faire de la CdP22 la conférence de l’action,
notamment à travers des ateliers de renforcement de capacités sur la finance climat,
la réalisation de bilans carbone, des concertations francophones lors des négociations
de Bonn, mais aussi en soutenant des projets concrets et exemplaires « de terrain » à
des fins de démonstration (projets « Genre et Climat » et « Trophées Initiatives Climat »)
et en appuyant la mise en œuvre de grands projets d’efficacité énergétique en Afrique
de l’Ouest.
Par ailleurs, pour la deuxième année consécutive, l’OIF/IFDD anime un Pavillon dans
la « zone bleue » de la CdP, avec un programme très riche et diversifié de plus de
40 événements parallèles. Ce programme reflète la capacité de mobilisation des institutions de la Francophonie et de toutes les catégories d’acteurs du développement de
l’espace francophone, dont de nombreux partenaires de l’OIF/IFDD, pour des enjeux
importants. Nous les remercions tous très chaleureusement.
En effet, toutes les parties prenantes aux négociations climat, y compris les acteurs
non étatiques, ont un rôle essentiel à jouer lors de cette CdP22 pour la mise en œuvre
d’actions concrètes en vue de freiner les changements climatiques.
Nous invitons tous les participants à la CdP22, États, gouvernements, institutions internationales et acteurs non-étatiques de la Francophonie, à venir nombreux visiter notre
Pavillon, à participer à nos activités et à nous suivre sur nos réseaux sociaux.
Bonne conférence à toutes et à tous !
1
PROGRAMME DES ACTIVITÉS
22e CONFÉRENCE
DES PARTIES
sur les CHANGEMENTS
CLIMATIQUES
CALENDRIER DES ACTIVITÉS AU CENTRE DE LA BROCHURE
Activités de l’OIF/IFDD Journées États et gouvernements membres de l’OIF Autres activités
Samedi 5 novembre 2016
Atelier préparatoire des négociateurs et des membres la société civile ......................................................................................... 6
Lundi 7 novembre 2016
L’indispensable prise en compte des déplacés climatiques et environnementaux .......................................................................... 6
Lundi 7 novembre 2016
Changements climatiques et sécurité alimentaire : contribution du projet de promotion de l’entreprenariat agricole (PPEA)
pour la transformation socioéconomique des zones rurales au Bénin ........................................................................................... 7
Lundi 7 novembre 2016
Lac Tchad : Vies humaines et écosystèmes menacés ...................................................................................................................... 7
Mardi 8 novembre 2016
Plantations forestières et agroforestières : perspective de développement d’une économie verte en République du Congo ......... 8
Mardi 8 novembre 2016
L’état d’avancement du processus REDD+ : les efforts déjà accomplis – République du Congo ..................................................... 8
Mardi 8 novembre 2016
Atelier de renforcement des capacités des jeunes sur les mécanismes de financement existants .................................................. 9
Mardi 8 novembre 2016
Initiative de la Francophonie pour les villes durables ..................................................................................................................... 9
Mardi 8 novembre 2016
Le Fonds d’Adaptation et l’Accord de Paris – Feuille de route et perspectives ............................................................................ 10
Mercredi 9 novembre 2016
Perspectives de la société civile francophone : la justice climatique au cœur de la mise en œuvre de l’Accord de Paris ............. 10
Mercredi 9 novembre 2016
Repenser le carbone comme un outil de développement et de solidarité : innovation, éthique et mécanismes pour soutenir
la transition énergétique africaine et améliorer la résilience du continent .................................................................................. 11
3
Mercredi 9 novembre 2016
La Déclaration universelle des droits de l’Humanité ................................................................................................................... 11
Mercredi 9 novembre 2016
Processus d’élaboration, soumission au secrétariat de la convention et mise en œuvre du Plan national d’adaptation (PNA)
au changement climatique du Burkina Faso ............................................................................................................................... 12
Jeudi 10 novembre 2016
Améliorer l’efficience des services et leur résilience en milieu urbain dans les pays francophones, pour une mise en œuvre
efficace des Accords de Paris et des CDN .................................................................................................................................... 12
Jeudi 10 novembre 2016
Mise en œuvre des CPDN ; enjeux et opportunités ..................................................................................................................... 13
Jeudi 10 novembre 2016
Le renforcement des capacités pour la recherche et le transfert de connaissances pour une mise en œuvre efficace
des politiques pour une croissance partagée et inclusive et un développement résilient ............................................................ 13
Jeudi 10 novembre 2016
Enjeux climatiques liés au nexus Eau-Énergie-Alimentation en Afrique de l’Ouest ..................................................................... 14
Jeudi 10 novembre 2016
Innover et mobiliser pour améliorer la résilience des populations dans les PMA – La question de l’alimentation
et de l’accès à l’énergie au cœur des priorités ............................................................................................................................ 14
Jeudi 10 novembre 2016
Projet d’assistance agrométéorologique opérationnelle au profit du monde rural pour une production résiliente
à la variabilité et au changement climatique .............................................................................................................................. 15
Vendredi 11 novembre 2016
Expérience du Mali dans le cadre des énergies renouvelables ; projet d’électrification villageoise par systèmes
d’énergie solaire de 2000 villages 2015-2019 ............................................................................................................................ 15
Vendredi 11 Novembre 2016
Réalisations du CILSS dans le domaine du changement climatique ............................................................................................ 16
Vendredi 11 novembre 2016
Efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment au Sénégal : exemple du PNEEB/TYPHA ...................................................... 16
Vendredi 11 novembre 2016
Renforcer les ambitions de l’Accord de Paris (AP) ....................................................................................................................... 17
Vendredi 11 novembre 2016
Smart City : un développement urbain durable et inclusif ........................................................................................................... 17
Samedi 12 novembre 2016
Surmonter les défis climatiques et les défis de sécurité alimentaire et nutrition : cas du Niger, du Sénégal et du Tchad ............. 18
Samedi 12 novembre 2016
Événement de l’Union des conseils économique et sociaux et institutions similaires francophones (UCESIF) ............................ 18
Samedi 12 novembre 2016
Initiative régionale pour le renforcement de la résilience côtière en Afrique de l’Ouest .............................................................. 23
Samedi 12 novembre 2016
La déclaration de Cotonou sur les villes et territoires d’Afrique, acteurs incontournables de la mise en œuvre
de l’agenda international du climat ............................................................................................................................................ 23
Samedi 12 novembre 2016
Programme national de sauvegarde du fleuve Niger/ l’ABFN ...................................................................................................... 24
Samedi 12 novembre 2016
Table ronde sur les actions des jeunes sur le terrain ................................................................................................................... 24
Samedi 12 novembre 2016
Concertation parlementaire francophone à l’occasion de la CdP22 sur le climat ........................................................................ 24
Lundi 14 novembre 2016
Les actions d’atténuation à Madagascar pour contribuer à l’objectif global de l’Accord de Paris ............................................... 25
4
22e CONFÉRENCE DES PARTIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Lundi 14 novembre 2016
Les actions climatiques en Afrique francophone – Madagascar .................................................................................................. 25
Lundi 14 novembre 2016
Gestion régionale concertée pour la conservation des dernières forêts intactes dans le plateau des Guyanes ........................... 26
Lundi 14 novembre 2016
La gestion des impacts humanitaires des changements climatiques en Afrique par les communautés ....................................... 26
Lundi 14 novembre 2016
Quantifier les impacts sectoriels et nationaux des CPDN et le rôle des politiques de prix du carbone ........................................ 27
Lundi 14 novembre 2016
Pour un autre monde .................................................................................................................................................................. 27
Mardi 15 novembre 2016
Coopération climatique dans l’espace francophone – Québec .................................................................................................... 28
Mardi 15 novembre 2016
Élaboration du cadre NAMA et les actions d’atténuation au Burkina Faso pour contribuer à l’objectif global
de l’Accord de Paris ..................................................................................................................................................................... 28
Mardi 15 novembre 2016
Gestion des risques : l’innovation comme outil d’apprentissage et de dialogue .......................................................................... 29
Mardi 15 novembre 2016
Électrification de la commune de Niomoune en Casamance (Sénégal) : le partenariat ONG / start-up / collectivité locale,
un schéma viable pour un changement d’échelle ....................................................................................................................... 29
Mardi 15 novembre 2016
Réunion élargie du comité de suivi du projet de mécanisme de financement de la création d’emplois verts ............................. 30
Mardi 15 novembre 2016
Ecovillages en Égypte ................................................................................................................................................................. 30
Mercredi 16 novembre 2016
Initiatives Climat, un projet pour valoriser les actions liées au climat en Afrique francophone ................................................... 31
Mercredi 16 novembre 2016
Concertation francophone de haut niveau .................................................................................................................................. 31
Mercredi 16 novembre 2016
Agir en faveur du climat en Afrique : l’engagement des collectivités locales ............................................................................... 32
Jeudi 17 novembre 2016
Efficacité énergétique : la route directe vers l’énergie soutenable ............................................................................................... 32
Jeudi 17 novembre 2016
Mise en œuvre des contributions déterminées nationales (CDN) par les actions d’adaptation et d’atténuation
(énergie, agriculture, déchets, utilisation et changement d’affectation des terres, foresterie, gestion des risques
et de catastrophes, zones côtières, sécurité alimentaire) ............................................................................................................. 33
Jeudi 17 novembre 2016
Approche intégrée de résilience aux changements climatiques par la valorisation de la filière des plantes
à valeur ajoutée au Congo : renforcement des capacités, développement des compétences et autonomisation ......................... 33
Jeudi 17 novembre 2016
Rôle des parlementaires dans la gestion des conflits et la gouvernance ..................................................................................... 34
Jeudi 17 novembre 2016
L’économie bleue ........................................................................................................................................................................ 34
Jeudi 17 novembre 2016
Expérience du Mali dans le cadre du partenariat public privé ..................................................................................................... 35
Jeudi 17 novembre 2016
Cérémonie de remise des Trophées INITIATIVES CLIMAT ............................................................................................................ 35
5
● SAMEDI 5 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 15 h
Hôtel Mansour
Atelier préparatoire des négociateurs et des membres la société civile
Objectif
L’objectif de l’atelier préparatoire est de faire une lecture collective
de l’ordre du jour et des enjeux de la Conférence. Le « Guide des
négociations », document exposant les enjeux de la CdP-22 et de
la CdP-RdP-12, y sera notamment présenté. L’atelier permettra aussi
aux délégués, y compris ceux des ONG, du secteur privé, des collectivités territoriales et ainsi qu’aux groupes régionaux, de faire
entendre leurs points de vue et de restituer les résultats des concertations à ce niveau.
Public cible
•Négociateurs et points focaux de la Convention sur les changements climatiques, experts, OINGs, Secteurs privés, Collectivités
territoriales, Organisations internationales et régionales.
•Concertation ministérielle (haut niveau).
Intervenants
Stéphane Pouffary, expert ; Pierre Radanne, expert ; El Hadji Mbaye Diagne,
expert ; un représentant de la société civile.
LUNDI 7 NOVEMBRE 2016, 7 H
OUVERTURE DU PAVILLON DE LA FRANCOPHONIE
● LUNDI 7 NOVEMBRE 2016, de 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
L’indispensable prise en compte des déplacés climatiques et environnementaux
Présentation
La CdP21 et l’accord de Paris ont officiellement pris en considération
le problème posé par les réfugiés victimes du dérèglement climatique au regard des droits de l’homme. Le paragraphe 50 de la
Décision vise « les déplacements de populations » et le préambule
de l’accord de Paris mentionne « les obligations concernant les droits
de l’homme ».
L’objectif de l’événement est de faire le point du droit international
en la matière en constatant les insuffisances de la Convention de
Genève sur les réfugiés et en proposant un statut juridique nouveau
respectant les droits fondamentaux des réfugiés. On présentera à
cette occasion le projet de Convention élaboré par le CIDCE et le
CRIDEAU de l’Université de Limoges (dont il est fait état sur le site
de la Convention le 15 avril 2016 https ://unfccc.int/9508).
6
Le résultat attendu est la prise de conscience du vide juridique actuel
en matière de réfugiés climatiques et de victimes de catastrophes
écologiques et la réflexion collective sur les possibilités ouvertes à
la CdP22 pour faire en sorte que la commission spéciale pertes et
dommages prenne en considération la perspective d’élaboration
d’un instrument juridique adapté à l’urgence de la situation.
Intervenants
Michel Prieur, professeur de droit de l’environnement, président du centre
international de droit comparé de l’environnement ; Ali Mékouar, professeur
émérite à l’université de Casablanca, ancien fonctionnaire de la FAO ;
Houria Tazi Sadeq, professeur à l’université de Casablanca ; Christel Cournil,
maître de conférences à l’Université de Paris 13 Sorbonne.
PROGRAMME
● LUNDI 7 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Changements climatiques et sécurité alimentaire : contribution du projet
de promotion de l’entreprenariat agricole (PPEA) pour la transformation
socioéconomique des zones rurales au Bénin
Présentation
Dans le cadre de la mise en œuvre de son CPAP 2009-2013, le
PNUD s’est engagé à appuyer les activités susceptibles d’augmenter
les revenus des pauvres et de créer des emplois décents pour les
jeunes et les femmes. Ceci passera notamment par le renforcement
des capacités des centres formation pour accompagner l’émergence
d’un entrepreneuriat agricole. Or, le Bénin abrite une expérience,
celle du Centre Songhaï de promotion de l’entrepreneuriat agricole,
vieille de plus de 20 ans. Cette expérience constitue aujourd’hui un
label régional avec l’accompagnement du Système des Nations
Unies dans le cadre du Projet régional de Promotion de l’Entrepreneuriat agricole pour stimuler l’économie rurale en Afrique.
Objectifs spécifiques
•Faire connaitre le PPEA ;
•Animer un exposé sur la contribution du PPEA à la lutte contre
des effets néfastes des changements climatiques au Bénin.
Résultats attendus
•Les réalisations du PPEA sont connues à l’aide des supports
visuels ;
•Un exposé a été présenté sur la contribution du PPEA à la lutte
contre les effets néfastes des changements climatiques au Bénin.
Intervenant
Dr Pascal G. Tchiwanou, directeur du Centre de Partenariat et d’Expertise
pour le développement durable (CePED) et Direction national du PPEA.
● LUNDI 7 NOVEMBRE 2016, de 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Lac Tchad : Vies humaines et écosystèmes menacés
Présentation
Face à cette situation, quelles sont les actions entreprises et les
actions à entreprendre pour renforcer la résilience face au changement climatiques des communautés et aux écosystèmes riverains du
bassin du Lac Tchad ? Quelles actions pour atténuer les tensions
sécuritaires autour du Lac ?
Depuis près de quatre décennies, les sécheresses récurrentes et la
variabilité accrue des précipitations, l’exploitation anarchique des
­ressources en eau, ainsi qu’une forte pression démographique, ont
radicalement modifié l’environnement du bassin du Lac Tchad, alors
qu’il représente un important centre de développement socio-­ Objectifs
économique et culturel sous régional.
L’objectif de l’événement est d’informer et de partager avec la
Le contexte de raréfaction des ressources en eau (une étude du ­communauté internationale les menaces des vies humaines et des
PNUE (2011) a montré que la réduction de la superficie du Lac Tchad ­écosystèmes issues des changements climatiques au Lac-Tchad.
est imputable à 50 % aux variations et aux changements climaIntervenants
tiques) suscite de nombreuses tensions sécuritaires d’où les conflits.
Koularambaye
Koundja, directeur général de l’Environnement ; Nadji Tellro
Préserver l’oasis géante aux portes du désert est une condition indis­
Wai, Point focal National de la CCNUCC ; Collette Benoudji, coordonnatrice
pensable pour la paix, la sécurité et le développement. Par ailleurs,
Lead Tchad ; Mbaitoubam Elie, directeur général de la Météorologie
l’analyse diagnostique révèle des enjeux environnementaux, écono- Nationale.
miques et sociaux majeurs qui méritent une attention particulière
de la survie des communautés riveraines du Lac.
7
● MARDI 8 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Plantations forestières et agroforestières : perspective de développement
d’une économie verte en République du Congo
Présentation
Objectifs
La République du Congo s’est engagée sur la voie de l’émergence
à l’horizon 2025 en se basant sur la diversification de son économie.
La réalisation d’un million d’hectares de plantations forestières
multi­-usages en dix ans dans le cadre du Programme national
­d’Afforestation et de Reboisement (PRONAR) lancé en 2011 correspond de cette volonté de diversification, par la création des revenus
verts, des emplois, la lutte contre la pauvreté, notamment en milieu
rural et l’amélioration de la production agricole à travers des a­ ctivités
agroforestières. Ce programme s’adosse sur le triptyque « développement socio-économique-conservation de la biodiversité-lutte
contre le réchauffement climatique ». Dans le cadre de ce programme, les plantations industrielles à mettre en place visent la
production de la pâte à papier ; des panneaux MDF et ­contreplaqués ;
les sciages des feuillus, des résineux et du teck ; bois énergie, etc.
Le PRONAR s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’économie
verte, un véritable véhicule pour accéder au développement durable.
Rechercher des partenariats pour la coopération en matière de boisement et de reboisement en vue du développement des filières
­industrielles et économiques.
Résultats attendus
Des engagements des partenaires à investir dans le reboisement au
Congo sont obtenus.
Intervenant
Lambert Imbalo, coordonnateur du Programme national d’Afforestation et
de Reboisement ; Lyne Mikangou, superviseur de la Cellule Communication
et Coopération ; François Mankessi, superviseur de la Cellule des Opérations
techniques.
● MARDI 8 NOVEMBRE 2016, de 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
L’état d’avancement du processus REDD+ : les efforts déjà accomplis –
République du Congo
Présentation
De façon spécifique
La République du Congo a mis en place des outils stratégiques et
techniques achevant ainsi la phase de préparation à la REDD+. Cette
année, la Stratégie nationale REDD+ de la République du Congo a
été validée, son Niveau des émissions de référence des forêts (NERF)
a été approuvé et reconnu par la Convention Cadre des NationsUnies pour les Changements climatiques (CCNUCC). Idem pour
son Système national de Mesure, Notification et Vérification
­(SYNA-MNV) qui a bénéficié de la même acceptation de la part des
partenaires financiers et techniques tels que la FAO. Le R-Package
qui permet à la République du Congo de passer à la Phase 2 du
processus REDD+ a également été validé. Par ailleurs, le Document
du Programme de réduction des émissions dans les départements
de la Sangha et de la Likouala sera bientôt validé par les parties
prenantes avant d’être soumis à l’approbation du Fonds Carbone.
Permettre aux participants à la COP 22 de Marrakech, au Maroc, de
comprendre les enjeux des outils validés tels que, entre autres, la
Stratégie nationale REDD+, le Niveau des émissions de Référence
des Forêts (NERF) et le Système national MNV, ainsi que l’ER-PD
Sangha et Likouala pour réduire les émissions des gaz à effet de
serre issus des forêts.
Intervenants
Georges Boundzanga, coordonnateur National du projet REDD+ ; Hugues
Koudimbidila, chef de la Cellule IEC de REDD+ ; Lynah Kimangou, assistante
Cellule IEC ; Jocelyne Kengue, assistante Cellule IEC.
Objectifs
Présenter aux partenaires internationaux présents à la COP 22 de
Marrakech, au Maroc, les avancées significatives du processus
REDD+ en République du Congo, à travers la mise en place des
outils stratégiques et techniques.
8
PROGRAMME
● MARDI 8 NOVEMBRE 2016, de 14 h à 16 h
Pavillon de la Suisse
Atelier de renforcement des capacités des jeunes sur les mécanismes
de financement existants
Présentation
•Présentation des mécanismes de financement existants et des
conditions d’accréditation,
•Opportunités de financement pour les projets portés par les
jeunes et conditions de financement,
•Techniques de montage de projet bancables,
Intervenants
Arona Soumaré ; Patrice Gauthier ; M. Driss.
● MARDI 8 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Initiative de la Francophonie pour les villes durables
Présentation
L’Afrique connait un phénomène d’urbanisation sans précèdent. En
2030, les africains vivront dans les villes, surtout dans de grandes
métropoles, dans une proportion de un habitant sur deux. Cette
urbanisation s’accompagne d’effets adverses sur les ressources, la
santé humaine, et l’environnement. Les villes sont en effet responsables de la production de 80 % des déchets, de la consommation
de 75 % des ressources énergétiques modernes, et jusqu’à 60 %
des émissions de gaz à effet de serre.
L’événement parallèle serait une opportunité d’information, de
réseautage et de mobilisation de partenariat autour de l’Initiative
de la Francophonie pour des villes durables (IFVD). L’événement
serait articulé en trois composantes, comprenant des allocutions des
autorités, trois présentations, et une session d’échanges avec les
participants.
En ligne avec le nouvel agenda urbain affirmé à Quito, Équateur,
l’Initiative de la Francophonie pour des villes durables vise à accompagner les pays membres de la Francophonie dans l’élaboration, la
mise en œuvre et le suivi de stratégies de villes durables. L’IFVD
prévoit des outils de diagnostic, un cadre francophone de référence,
une plateforme de partage de bonnes pratiques, et l’accès à une
académie virtuelle des collectivités locales.
9
● MARDI 8 NOVEMBRE 2016, de 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Le Fonds d’Adaptation et l’Accord de Paris – Feuille de route et perspectives
Présentation
Cet événement offrira l’opportunité au Fonds d’Adaptation (représenté par son secrétariat et éventuellement un membre du conseil
du Fonds) de revenir sur les enjeux de la participation du Fonds à la
mise en œuvre de l’Accord de Paris. Cela se fera par une démonstration de la valeur ajoutée du Fonds, à travers son efficacité, son
modèle innovant d’accès direct des pays aux ressources du Fonds,
et sa réponse adéquate aux défis d’adaptation des pays vulnérables,
à travers le financement accru de projets concrets dans plus de
45 pays autour du globe.
Les intervenants seront les représentants du Fonds, des entités de
mise en œuvre, des pays bénéficiaires et de la société civile.
Intervenants
Ndiaye Daouda, chargé de programme senior Changements climatique, secrétariat du Conseil du Fonds d’Adaptation ; un représentant
de la Présidence marocaine de la CdP22 ; un(e) représentant(e) d’un
pays bénéficiaire du Fonds (Niger) – À confirmer ; une représentante de la Banque ouest-africaine de Développement ; un représentant de la société civile (GermanWatch).
Les perspectives futures seront également discutées, y compris les
liens potentiels avec le Fonds Vert pour le Climat, ou le mécanisme
pour le développement durable établi par l’article 6 de l’Accord.
● MERCREDI 9 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Perspectives de la société civile francophone : la justice climatique
au cœur de la mise en œuvre de l’Accord de Paris
Présentation
•Les financements climatiques, pierre d’achoppement de l’action
Des négociations à l’action : ce qu’il reste à faire pour construire un
régime climatique juste.
climatique
•Respecter et promouvoir les droits fondamentaux : genre et droits
humains
Quel rôle pour la société civile après l’adoption et l’entrée en vigueur
de l’Accord de Paris ?
•Le rôle clé de l’adaptation : quels enjeux et quelles bonnes pratiques sur le continent africain ?
•Le potentiel de développement des énergies renouvelables et
l’initiative africaine pour les énergies renouvelables
10
Intervenants
Abdoul Moutari, Ali Bonguéeé, Is Deen Akambi, Mouhamadou Maïga,
Zénabou Segda et Hindou Oumarou Ibrahim (à confirmer).
PROGRAMME
● MERCREDI 9 NOVEMBRE 2016, de 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Repenser le carbone comme un outil de développement et de solidarité :
innovation, éthique et mécanismes pour soutenir la transition énergétique africaine
et améliorer la résilience du continent
Les enjeux de la mesure du carbone sont au cœur de l’accord de
Paris. La valorisation des réductions d’émissions reste également
centrale, car il s’agit d’être en capacité de transformer la performance
climatique en performance économique et en mécanismes de soutien
pour accompagner le développement bas carbone des pays en développement. Ceci étant dit la « mesure » du carbone ne prend pas en
compte les enjeux de l’adaptation pourtant au cœur des priorités et
des réalités nationales des pays en développement.
Le carbone comme un outil de développement doit permettre de
financer des projets concrets ayant des co-bénéfices aussi bien en
matière d’adaptation que d’atténuation, sobres en carbone et à forte
valeur environnementale, sociale et éthique.
Intervenants
IFDD/OIF, ÉNERGIES 2050, Saber-Abrec, Secrétariat de la CCNUCC, Aera
Group, Niger, ENDA, Sénégal.
Cet événement sera l’occasion de présenter les enjeux, les dynamiques en cours et la nécessaire innovation à mettre en place. Il sera
l’occasion également de présenter l’initiative ethiCarbon Afrique®
qui est un outil innovant de « solidarité carbone » au service de
l’Afrique. Conscient de la nécessité d’aller au-delà des mécanismes
carbones existants, l’initiative a pour objectif de permettre à chacun,
professionnel ou particulier, quel que soit son pays de résidence et
son secteur d’activités, de calculer ses émissions de gaz à effet de
serre et de les équilibrer sur la base d’un « prix éthique et solidaire »
du carbone.
● MERCREDI 9 NOVEMBRE 2016, de 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
La Déclaration universelle des droits de l’Humanité
Présentation
À la clôture de la CdP21 à Paris le président François Hollande a
annoncé une déclaration universelle des droits de l’Humanité. Celle-ci
a été préparée en 2015. Le CIDCE a participé à cette rédaction. Elle
a été remise à Ban Ki Moon le 28 avril 2016 et sera diffusée à
Marrakech à la CdP22. Elle a été présentée à Rabat le 25 juillet 2016
par le professeur Michel Prieur à l’ouverture du 2e colloque international sur le droit de l’environnement en Afrique organisé par l’OIF,
l’IFDD et l’UICN.
Le CIDCE et ses membres qui ont participé à la rédaction de ce texte
seront présents à Marrakech. Il convient donc d’en profiter pour
bénéficier d’une présentation exceptionnelle avec les auteurs de
la déclaration.
L’atelier permettra aux gouvernements, à tous les Grands groupes
et à toutes les parties prenantes, de prendre connaissance de cette
initiative du président François Hollande, d’en saisir la portée afin
d’envisager les suites à lui donner à la CdP22 ainsi qu’au sein de
l’OIF et de l’ONU.
Intervenants
Ali Mekouar, professeur émérite à l’Université de Casablanca ; Michel Prieur,
président du CIDCE, professeur émérite à l’Université de Limoges ;
Hubert Delzangles, professeur de droit à l’Institut d’études politiques de
Bordeaux ; Catherine Le Bris-Hervé, chercheuse CNRS, Centre des sciences
juridiques et philosophiques de la Sorbonne, Université de Paris 1 ;­
Pierre-François Mercure, professeur titulaire, Faculté de droit de l’Université
de Sherbrooke.
Le programme de développement durable 2030 se présentant
comme « une charte pour l’humanité » et l’accord de Paris visant
dans son préambule « un sujet de préoccupation pour l’humanité
toute entière », il est important de clarifier les droits de l’humanité
et d’en discuter. Ce programme représente une nouvelle approche
des droits de l’homme qui sont, depuis l’Accord de Paris, au cœur
de la Convention sur les changements climatiques.
11
● MERCREDI 9 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Processus d’élaboration, soumission au secrétariat de la convention
et mise en œuvre du Plan national d’adaptation (PNA)
au changement climatique du Burkina Faso
Présentation
Pour mettre en œuvre efficacement ses politiques et stratégies
d’adaptation au changement climatique à moyen et long terme, le
Burkina Faso a très vite entrepris l’élaboration de son Plan National
d’Adaptation au changement climatique et est actuellement le seul
PMA (Pays Moins Avancés) à avoir déposé son PNA au secrétariat
de la convention sur les changements climatiques. L’élaboration du
PNA visait à :
•réduire la vulnérabilité aux impacts des changements climatiques
en développant des capacités d’adaptation et de la résilience,
•faciliter l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques, d’une manière cohérente, dans des politiques, des programmes ou des activités, nouveaux ou déjà existants, dans des
processus particuliers de planification du développement et des
stratégies au sein de secteurs pertinents et à différents niveaux.
Pour ce faire, une équipe d’experts constituée de manière plurisectorielle et tenant compte du genre, a été mise en place au
niveau national pour formuler ce document. Ces experts relèvent
des secteurs et domaines suivants : agriculture, productions animales, environnement et ressources naturelles, météorologie,
énergie, santé, infrastructures et habitat, a­ ssociations féminines,
et organisations de la société civile.
Le PNA a fait l’objet d’une préparation rigoureuse aux plans institutionnel, technique et financier et il est constitué des plans d’adaptation par secteur de développement et d’un plan d’adaptation
global pour l’ensemble du pays.
Le Burkina Faso en tant que précurseur dans ce processus a eu
l’occasion de partager ses expériences sur plusieurs tribunes et souhaite développer le partenariat afin d’obtenir le financement pour
son opérationnalisation.
Intervenants
Batio Bassiere, ministre de l’Environnement de l’Économie Verte et du changement climatique (MEEVCC) ou son réprésentan ; Idrissa Zeba, directeur
exécutif, ONG Naturama ; Moustapha Congo, sécrétaire permanent de la
GIRE, Ministère de l’Eau et de l’Assainissement ; Do Etienne Traoré,
MEEVCC ; Joël Korahiré, MEEVCC ; Hortense Yelemou, MEEVCC ; Lamine
Ouedraogo, MEEVCC ; Blaise Bobobdo Savadogo, MEEVCC ; Paul
Ouedraogo, Secrétariat Convention de RAMSAR sur les Zones humides ;
Kouka Ouedraogo, Ministère du transport, de la mobilité urbaine et de la
sécurité routière.
● JEUDI 10 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Améliorer l’efficience des services et leur résilience en milieu urbain dans les pays
francophones, pour une mise en œuvre efficace des Accords de Paris et des CDN
Présentation
Intervenants
Dans la nécessité de soutenir et d’informer les pays dans l’appli­
cation de l’Accord de Paris, l’objectif de ce groupe d’experts et la
discussion suivante sera d’explorer des idées et des leçons qui
mènent ou pourraient mener à une meilleure planification dans les
zones urbaines ou dans les zones rurales liées à la croissance rapide
des villes dans le but d’améliorer la résilience au changement clima­
tique, réduire la vulnérabilité socio-économique, et supporter le
développement de services durables pour les pauvres, et de réduire
les émissions via l’utilisation de la production et la distribution plus
efficace de l’énergie, de la nourriture et de l’eau.
Cheikh Mbow, Executive Director, START – Moderator ; Fatima Denton, ACPC
Director, ACPC, UNECA ; Anthony Nyong, Director of Energy, African
Development Bank ; Nafissatou Balde Sou, Project Manager, CRES ;
Abdoulaye Diarra, Associate Professor, 2iE ; Martin Hiller, Director, REEEP ;
Myriam LeBlanc, Development Director, ECONOLER.
12
PROGRAMME
● JEUDI 10 NOVEMBRE 2016, de 11 h 30 à 13 h
Salle 6
Mise en œuvre des CPDN ; enjeux et opportunités
Présentation
L’Accord adopté à Paris en décembre 2015 mentionne que des
efforts de réduction des émissions beaucoup plus importants que
ceux associés aux Contributions déterminées au niveau national
(CDN) soumises seront nécessaires pour contenir l’élévation de la
température de la planète en dessous de 2 °C par rapport aux
niveaux préindustriels en ramenant les émissions à 40 gigatonnes
ou en dessous de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
négociations concernant les CDN, y compris la place que l’adaptation y occupe. Un point essentiel à aborder sera la transformation
des contributions en mesures et programmes nationaux précis, ainsi
que leur financement.
Au cours de cet événement, les organisations régionales interviendront sur l’appui à apporter aux pays pour les accompagner dans
cet élan vers la transformation des CDN en mesures nationales et
programmes nationaux.
L’événement parallèle de l’IFDD en partenariat avec le CILSS et la
CEDEAO sera l’occasion pour les acteurs régionaux et les délégués
nationaux de se prononcer sur le cadre général des CDN, les moyens
de rehausser le niveau d’ambition des CDN, les moyens en déploiement pour les mettre en œuvre, les défis et les opportunités. Il permettra également d’évoquer les discussions en cours dans les
● JEUDI 10 NOVEMBRE 2016, de 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Le renforcement des capacités pour la recherche et le transfert de connaissances
pour une mise en œuvre efficace des politiques pour une croissance partagée
et inclusive et un développement résilient
Le CRDI a commencé avec l’Organisation de la Francophonie (OIF)
et l’Institut de la Francophonie pour le développement durable
(IFDD) une discussion informelle sur la possibilité de nouveaux
efforts conjoints avec les institutions africaines pour renforcer les
capacités et la leadership des chercheurs et des « climate knowledge
brokers » dans les pays francophones, avec un accent particulier sur
les pays les plus vulnérables.
Le CRDI veut bâtir sur un vaste réseau d’experts, des institutions de
recherche, des groupes de réflexion et des initiatives de renforcement des capacités de haut niveau, y compris par exemple le Climate
Knowledge Brokers Forum, le African Climate Change Fellowship
Program, la Think Tanks Initiative, le travail sur le transfert de connaissances dans le domaine de la recherché appliqué à la santé publique.
L’IFDD et le CRDI accueilleront une table ronde de réflexion sur :
« Le renforcement des capacités pour la recherche et le transfert de
connaissances pour une mise en œuvre efficace des politiques pour
une croissance partagée et inclusive et le développement résilient ».
Michele Leone (modérateur), spécialiste de programme sénior, IDRC ; Robert
Hofstede, directeur associé, Changement climatique, IDRC ; Arona Soumare,
spécialiste de programme, IFDD ; Jean-Pierre Ndoutoum, directeur, IFDD ;
Fatima Denton, directeur ACPC, ACPC, UNECA ; Cheikh Mbow, directeur
exécutif, START Secretariat ; Fatima Arib, University Cadi Ayyad, Marrakech
coordinateur du comité scientifique UCA, CdP22 ; Nafissatou Balde Sou,
Project Manager, CRES ; Madaka Tumbo Mugila, directeur adjoint, Institute
of Resource Assessment University of Dar es Salaam.
Ceci pour une meilleure mise en œuvre de l’Accord de Paris et pour
travailler à la réalisation des objectifs clés d’adaptation dans le cadre
des nouveaux objectifs de développement durable.
Intervenants
13
● JEUDI 10 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Enjeux climatiques liés au nexus Eau-Énergie-Alimentation en Afrique de l’Ouest
Présentation
Les interfaces entre l’énergie, les ressources en eau et en alimentation sont de plus en plus étroitement liées aux préoccupations
­climatiques et socio-environnementales, du fait de la demande croissante de chacune de ces ressources. Celles-ci sont menacées par les
pratiques non intégrées et des barrières sociales, technologiques,
environnementales, économiques et politiques. Toute modification
dans un secteur donné entraîne une série d’effets notables sur les
deux autres secteurs, avec des implications sur la gestion durable
des ressources naturelles et des transformations sociales modulées
par une forte variabilité climatique en Afrique de l’Ouest.
L’objectif de cette session est de mieux comprendre les liens entre
l’eau, l’énergie et l’alimentation, et pourquoi ces liens sont au cœur
des objectifs climatiques et des ODDs en termes de gestion durable
des ressources et de la promotion des énergies propres. Pour
l’Afrique de l’Ouest ou la plupart des pays qui sont dans la zone
semi-aride avec des ressources en eau limitées, la question de la
production agricole est au sommet des priorités de développement.
Pour rendre l’eau disponible sans dépendre de la saison pluvieuse
incertaine, il faut de l’énergie durable. La session examinera comment les synergies et les compromis entre l’eau, l’énergie et les
systèmes de production a­ limentaire en Afrique de l’Ouest peuvent
être mieux planifiés et gérés pour répondre aux besoins de déve­
loppement tout en contribuant aux objectifs climatiques. Il sera par
conséquent essentiel de discuter et d’illustrer par des exemples, le
rôle central des liens holistiques qui mènent vers des actions stratégiques et opérationnelles et comment ces articulations peuvent
supporter dans la pratique les Accords de Paris au travers un dialogue entre la science et la prise de décision.
Intervenants
Dr Madiodio Niasse, modérateur ; Cheikh Mbow, START, rapporteur ;
Mr Tamsir Ndiaye, directeur, SOGED ; Dr Abdoulaye Diarra, 2iE ;
Dr Michele Leone, CRDI
● JEUDI 10 NOVEMBRE 2016, de 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Innover et mobiliser pour améliorer la résilience des populations
dans les PMA – La question de l’alimentation et de l’accès à l’énergie
au cœur des priorités
Présentation
L’objectif de cet événement et de rappeler les conséquences des
changements climatiques dans les PMA sur les populations vulnérables. L’Afrique en général et le Sahel en particulier, figurent parmi
les zones les plus exposées aux effets du changement climatique.
Les inondations, la sécheresse, la multiplication des événements
extrêmes, la déforestation ou encore les difficultés d’accès à la ressource en eau ou à une production agricole en qualité et volumes
suffisants ne constituent que quelques exemples d’impacts des
changements climatiques qui affectent les vies de millions de personnes et freinent les capacités de développement des pays.
Au niveau national, les défis de la mise en œuvre et de la mobilisation des moyens nécessaires sont aussi des enjeux considérables
sachant que les conséquences des changements climatiques ne font
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qu’exacerber et s’additionner aux innombrables défis quotidiens
auxquels ces pays sont déjà confrontés qu’il s’agisse du dévelop­
pement social et économique, de la pression démographique, de
­l’accès aux ressources, de l’urbanisation ou encore de la nécessité
d’agir également au niveau régional dans un paysage complexe.
Dès lors, inscrire le pays dans une trajectoire de développement
durable, bas carbone, résiliente et porteuse d’un développement
partagé et solidaire respectueux des ressources naturels et porteur
de prospérité économique est un impératif et une priorité nationale.
L’événement s’appuiera sur l’exemple d’initiatives misent en œuvre
au Niger, en Mauritanie et au Sénégal. Il s’agit également de témoigner d’exemples de réponses africaines.
Intervenants
IFDD/OIF, ÉNERGIES 2050, Niger, Mauritanie, Sénégal, PACJA, ENDA.
PROGRAMME
● JEUDI 10 NOVEMBRE 2016, de 19 h à 21 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Projet d’assistance agrométéorologique opérationnelle au profit du monde rural
pour une production résiliente à la variabilité et au changement climatique
Présentation
L’économie béninoise repose sur l’agriculture ; cette dernière étant
tributaire des conditions météorologiques il est important que des
mesures soient prises dans le but d’une assistance agrométéorologique au monde rural qui vise à améliorer la résilience agricole face
à la variabilité et aux changements climatiques. Ce projet sera
­renforcé par une mise en place des Groupes Locaux d’Assistance
météorologiques (GLAM) et leur coordination avec le Groupe de
Travail pluridisciplinaire (GTP) afin que les informations puissent
vraiment atteindre les populations à la base et être mieux exploitées
par celles-ci pour l’accroissement de leur production.
Objectifs
•Promouvoir la résilience des secteurs d’activités les plus vul­
nérables aux changements climatiques (agriculture, élevage,
­foresterie, santé et pêche) par l’amélioration de la qualité des
informations et des produits agroclimatiques.
•Mettre en place un outil de couplage d’un modèle de culture et
de télédétection pour le suivi agro météorologique des cultures
et la prévision des rendements agricoles en fonction des conditions agro météorologiques, en vue de leur intégration dans le
système d’alerte précoce à la sécurité alimentaire.
Intervenant
Marcellin Nakpon K. , directeur général Météo Bénin.
● VENDREDI 11 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Expérience du Mali dans le cadre des énergies renouvelables ;
projet d’électrification villageoise par systèmes d’énergie solaire
de 2000 villages 2015-2019
Présentation
Durant les dernières décennies, diverses actions d’envergures locale et
nationale, participant de la politique générale de lutte contre la pauvreté, ont été mises en œuvre en faveur des populations villageoises
et périurbaines, à travers des projets et des programmes d’Énergie
Renouvelable (ENR), appuyés par des partenaires au développement.
L’approche développée par le Gouvernement du Mali dans le
domaine énergétique tend à mettre un accent particulier sur l’utilisation des systèmes ENR pour l’équipement des points d’eau, la
réfrigération, la cuisine et le transport ainsi que pour l’électrification
du monde rural afin de combler ses besoins essentiels.
Objectifs
•Assurer une meilleure adéquation entre l’offre et la demande
énergétiques, améliorer le taux de couverture énergétique et
réduire les distorsions entre les zones couvertes ;
•Contribuer à satisfaire les besoins énergétiques essentiels des
populations en milieu rural sur l’ensemble du territoire à partir
des systèmes solaires ;
•Mobiliser les partenaires.
Résultats attendus
•Installation de 50 000 Kits de 50 w.c. pour l’éclairage dans
2000 villages à raison de 25 par village ;
•Installation de 100 000 systèmes de lampe portable de 10Wc
pour la micro électrification rurale à raison de 50 par village ;
•Installation de 10 000 systèmes pour l’électrification des
infrastructures communautaires 100 w.c. dans 2000 villages à
raison de 5 par village ;
•Installation de 2000 systèmes de réfrigération de 200 w.c. pour
la conservation des médicaments au niveau des centres de santé
­communautaires dans 2000 villages à raison de un par village ;
•Installation de 2000 systèmes de pompe solaire de 1800 w.c.
pour une adduction d’eau sommaire dans 2000 villages à raison
de un par village.
Intervenant
Dr Souleymane Berthe, directeur général de l’Agence des Énergies
Renouvelables du Mali.
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● VENDREDI 11 NOVEMBRE 2016, de 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Réalisations du CILSS dans le domaine du changement climatique
Présentation
Le changement climatique est au cœur du mandat du CILSS. C’est
ainsi qu’au cours de la décennie, le CILSS avec l’appui de ses partenaires a exécuté plus d’une dizaine de projets dans le domaine du
changement climatique. Cela a permis à l’Institution d’engranger de
nombreux acquis dans différents domaines en lien avec le changement climatique. Le CILSS a également joué un rôle actif dans l’appui
aux pays d’Afrique de l’Ouest et du Tchad dans l’élaboration de leur
INDC. Après la CdP21, des actions ont également été entreprises
pour appuyer les pays de la sous-région pour l’opérationnalisation
de ces INDC.
La CdP22 est une opportunité pour le CILSS d’améliorer sa visibilité
sur l’échiquier international et de nouer des partenariats. En plus de
l’événement parallèle conjoint (CILSS, CEDEAO et OIF), la journée
du CILSS constitue également un des temps forts de notre participation à la CdP22.
Cette journée sera marquée par les activités suivantes :
•Projection de films sur les principales réalisations du CILSS ;
•Présentation d’affiches sur des actions phares du CILSS dans le
domaine des changements climatiques ;
•Présentation des nouveaux programmes du CILSS sur le changement climatique ;
•Une exposition des produits du CILSS sur le changement
climatique.
Intervenants
Dr Hamadoun Mahalmoudou, coordonnateur du Programme Sécurité
­alimentaire, lutte contre la désertification, Population et Dévelop­pe­
ment ; Dr Edwige Botoni, expert en Gestion des Ressources naturelles ;
Dr Maguette Kairé, expert forestier ; Dr Issaka Lona, expert en chan­
gement climatique ; Dr Jean Sibiri Ouedraogo, expert en Gestion des
Ressources naturelles.
● VENDREDI 11 NOVEMBRE 2016, de 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment au Sénégal :
exemple du PNEEB/TYPHA
Présentation
Présentation de la démarche du Sénégal en matière de promotion
de l’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment en termes
­d’approches, d’enjeux et de freins, les actions mises en œuvre, les
résultats obtenus à ce jour.
Les objectifs
•Appréhender les enjeux de l’éco construction au Sénégal ;
•S’informer sur les dernières initiatives engagées dans le développement de l’éco construction au Sénégal ;
•Les résultats obtenus sur le développement de la réglementation
thermique au Sénégal et les matériaux de construction à base de
matière locale comme le Typha.
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Les résultats attendus
•L’expérience du Sénégal dans la lutte contre le changement climatique est partagée avec les pays notamment francophones ;
•Des pays partageant la même langue que le Sénégal s’engagent
dans la mise en œuvre de telles initiatives ;
•Les défis et les freins pour la mise en œuvre de telles initiatives
sont partagés avec les autres pays.
Intervenants
Ernest Dione, coordonnateur national du Programme national de réduction
des émissions de gaz à effet de serre à travers l’efficacité énergétique dans
le secteur du batiment au Sénégal/DEEC/MEDD ; Hélène Sabathié Akonor,
chargé de mission à la Direction de l’Action internationale de l’ADEME/
FRANCE.
PROGRAMME
● VENDREDI 11 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Renforcer les ambitions de l’Accord de Paris (AP)
Présentation
Intervenants
Cet événement présentera les principales recommandations des
35 contributeurs à l’ouvrage « Vers une politique du Climat réaliste
et efficace » ECONOMICA (pp. 452) (Carlo Carraro, Scott Barrett,
Jaime de Melo eds.) mettant l’accent sur l’architecture et la gouvernance nécessaire pour un succès de l’Accord de Paris. Le débat se
concentrera sur les mesures à prendre pour une répartition efficace
et équitable des efforts d’atténuation et d’adaptation entre pays
avancés et Pays Moins Avancés. Cet événement sera animé par un
panel d’experts et de praticiens des négociations provenant à la fois
des pays développés et des pays en développement. Le résultat
attendu est de proposer des solutions concrètes et applicables en
termes de politiques visant à l’application de l’Accord de Paris.
Modérateur : Arona Soumare, spécialiste de programme, Négociations internationales environnement et développement durable, IFDD.
Panélistes : Seyni Nafo, président du groupe africain à la Convention climat
de l’ONU ; Dr Stéphane Hallegate, économiste sénior, Groupe Changement
climatique, Banque Mondiale ; Pr Jaime de Melo, directeur scientifique, Ferdi.
● VENDREDI 11 NOVEMBRE 2016, de 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Smart City : un développement urbain durable et inclusif
15 h – Agro-urbanisme biodiversité urbaine et espaces
verts : Quels enjeux et quelles perspectives pour atténuer le changement climatique
Présentation
Parmi les défis majeurs auxquels vont être confrontées les villes de
demain et parmi lesquels s’impose la nécessité urgente de solutions,
se trouve les questions vitales de la sécurité et de l’approvisionnement alimentaire des villes.
16 h – Économie circulaire : une nouvelle approche des
territoires, ville zéro déchet ; recyclage et valorisation ;
du secteur informel à un modèle de gestion pérenne ;
retour d’expérience
Présentation
La discussion portera un éclairage sur l’importance du système informel dans la gestion et la valorisation des déchets dans les pays en
développement, permettra de comprendre l’ampleur et la réalité du
Alors que le monde industrialisé a pris le virage et que des dizaines secteur informel. Mise en place de solutions économiquement accepde villes dans le monde sont orientées vers de nouvelles éco-­ tables, techniquement viables, environnementalement durables.
urbanités en créant des ceintures agro-urbaines, les villes du Sud, Intervenants
sans doute encore plus vulnérables et les plus concernées, restent Gerard Prenant, président de la AMCN ; le gouverneur de Tarfaya ;
encore marquées par des schémas d’aménagements expansifs et André Johnson, ministre d’Environnement des Ressources Forestières
du Togo.
sans prise en compte de leur sécurité alimentaire.
Intervenants
Hassan Aslafy, ONG l’orange bleue ; Lamine Ouédraogo, directeur général
de l’Économie Verte et du Changement Climatique du Burkina Faso ;
Dominique Linossier, expert international en développement intégré ;
Cyril Barbier, Biotope.
17
● SAMEDI 12 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Surmonter les défis climatiques et les défis de sécurité alimentaire et nutrition :
cas du Niger, du Sénégal et du Tchad
Présentation
Intervenants
SOS SAHEL tiendra une conférence sur le thème « Surmonter les
défis climatiques et les défis de sécurité alimentaire et nutrition :
cas du Niger, du Sénégal et du Tchad ». Le principal objectif de cette
conférence est de mettre en évidence le potentiel des zones arides
sahéliennes en tandem avec les initiatives nationales et régionales
pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique, notamment avec un accent particulier sur le développement de l’agroforesterie et les systèmes de gestion des
ressources naturelles.
Abdoulaye Dia, secrétaire général de l’Agence PanAfricane de la Grande
Muraille Verte.
● SAMEDI 12 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 15 h
Lieu à confirmer
Événement de l’Union des conseils économique et sociaux
et institutions similaires francophones (UCESIF)
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PROGRAMME
CALENDRIER DES ACTIVITÉS
22e CONFÉRENCE
DES PARTIES
sur les CHANGEMENTS
CLIMATIQUES
Activités de l’OIF/IFDD Journées États et gouvernements membres de l’OIF Autres activités
SAMEDI 5 NOVEMBRE 2016
De 9 h à 15 h
Hôtel Mansour
Atelier préparatoire des négociateurs et des membres la société civile
LUNDI 7 NOVEMBRE 2016 – OUVERTURE DU PAVILLON DE LA FRANCOPHONIE (9 H À 13 H)
De 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
L’indispensable prise en compte des déplacés climatiques et environnementaux
De 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Changements climatiques et sécurité alimentaire : contribution du projet de promotion
de l’entreprenariat agricole (PPEA) pour la transformation socioéconomique
des zones rurales au Bénin
De 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Lac Tchad : Vies humaines et écosystèmes menacés
MARDI 8 NOVEMBRE 2016
De 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Plantations forestières et agroforestières : perspective de développement d’une économie verte en
République du Congo
De 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
L’état d’avancement du processus REDD+ : les efforts déjà accomplis – République du Congo
De 14 h à 16 h
Pavillon de la Suisse
Atelier de renforcement des capacités des jeunes sur les mécanismes de financement existants
De 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Initiative de la Francophonie pour les villes durables
19
De 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Le Fonds d’Adaptation et l’Accord de Paris – Feuille de route et perspectives
MERCREDI 9 NOVEMBRE 2016
De 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Perspectives de la société civile francophone : la justice climatique au cœur de la mise en œuvre
de l’Accord de Paris
De 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Repenser le carbone comme un outil de développement et de solidarité : innovation, éthique et
mécanismes pour soutenir la transition énergétique africaine et améliorer la résilience
du continent
De 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
La Déclaration universelle des droits de l’Humanité
De 15 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Processus d’élaboration, soumission au secrétariat de la convention et mise en œuvre
du Plan national d’adaptation (PNA) au changement climatique du Burkina Faso
JEUDI 10 NOVEMBRE 2016
De 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Améliorer l’efficience des services et leur résilience en milieu urbain dans les pays francophones,
pour une mise en œuvre efficace des Accords de Paris et des CDN
De 11 h 30 à 13 h
Salle 6
Mise en œuvre des CPDN ; enjeux et opportunités
De 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Le renforcement des capacités pour la recherche et le transfert de connaissances
pour une mise en œuvre efficace des politiques pour une croissance partagée et inclusive
et un développement résilient
De 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Enjeux climatiques liés au nexus Eau-Énergie-Alimentation en Afrique de l’Ouest
De 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Innover et mobiliser pour améliorer la résilience des populations dans les PMA –
La question de l’alimentation et de l’accès à l’énergie au cœur des priorités
De 19 h à 21 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Projet d’assistance agrométéorologique opérationnelle au profit du monde rural pour une
production résiliente à la variabilité et au changement climatique
VENDREDI 11 NOVEMBRE 2016
De 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Expérience du Mali dans le cadre des énergies renouvelables ; projet d’électrification villageoise
par systèmes d’énergie solaire de 2000 villages 2015-2019
De 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Réalisations du CILSS dans le domaine du changement climatique
De 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment au Sénégal : exemple du PNEEB/TYPHA
20
CALENDRIER
De 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Renforcer les ambitions de l’Accord de Paris (AP)
De 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Smart City : un développement urbain durable et inclusif
SAMEDI 12 NOVEMBRE 2016
De 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Surmonter les défis climatiques et les défis de sécurité alimentaire et nutrition :
cas du Niger, du Sénégal et du Tchad
De 9 h à 15 h
Lieu à confirmer
Événement de l’Union des conseils économique et sociaux et institutions similaires francophones
(UCESIF)
De 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Initiative régionale pour le renforcement de la résilience côtière en Afrique de l’Ouest
De 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
La déclaration de Cotonou sur les villes et territoires d’Afrique, acteurs incontournables
de la mise en œuvre de l’agenda international du climat
De 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Programme national de sauvegarde du fleuve Niger/ l’ABFN
16 h 30
Pavillon de la Suisse
Table ronde sur les actions des jeunes sur le terrain
De 14 h à 16 h 30
Hotel la Palmeraie Ressort à Marrakech
Concertation parlementaire francophone à l’occasion de la CdP22 sur le climat
LUNDI 14 NOVEMBRE 2016
De 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Les actions d’atténuation à Madagascar pour contribuer à l’objectif global de l’Accord de Paris
De 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Les actions climatiques en Afrique francophone – Madagascar
De 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Gestion régionale concertée pour la conservation des dernières forêts intactes
dans le plateau des Guyanes
De 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
La gestion des impacts humanitaires des changements climatiques en Afrique par les communautés
De 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Quantifier les impacts sectoriels et nationaux des CPDN et le rôle des politiques de prix
du carbone
De 19 h à 21 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Pour un autre monde
MARDI 15 NOVEMBRE 2016
De 8 h 30 à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Coopération climatique dans l’espace francophone – Québec
21
De 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Élaboration du cadre NAMA et les actions d’atténuation au Burkina Faso
pour contribuer à l’objectif global de l’Accord de Paris
De 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Gestion des risques : l’innovation comme outil d’apprentissage et de dialogue
De 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Électrification de la commune de Niomoune en Casamance (Sénégal) : le partenariat
ONG / start-up / collectivité locale, un schéma viable pour un changement d’échelle
De 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Réunion élargie du comité de suivi du projet de mécanisme de financement de la création
d’emplois verts
De 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Ecovillages en Égypte
MERCREDI 16 NOVEMBRE 2016
De 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Initiatives Climat, un projet pour valoriser les actions liées au climat en Afrique francophone
De 12 h à 14 h
Site de la CdP22
Concertation francophone de haut niveau
De 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Agir en faveur du climat en Afrique : l’engagement des collectivités locales
JEUDI 17 NOVEMBRE 2016
De 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Efficacité énergétique : la route directe vers l’énergie soutenable
De 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Mise en œuvre des contributions déterminées nationales (CDN) par les actions d’adaptation et
d’atténuation (énergie, agriculture, déchets, utilisation et changement d’affectation des terres,
foresterie, gestion des risques et de catastrophes, zones côtières, sécurité alimentaire)
De 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Approche intégrée de résilience aux changements climatiques par la valorisation de la filière des
plantes à valeur ajoutée au Congo : renforcement des capacités, développement
des compétences et autonomisation
De 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Rôle des parlementaires dans la gestion des conflits et la gouvernance
De 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
L’économie bleue
De 19 h à 21 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Expérience du Mali dans le cadre du partenariat public privé
De 20 h 30 à 23 h 30
Hôtel de Marrakech
Cérémonie de remise des Trophées INITIATIVES CLIMAT
22
CALENDRIER
● SAMEDI 12 NOVEMBRE 2016, de 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Initiative régionale pour le renforcement de la résilience côtière
en Afrique de l’Ouest
Présentation
La zone côtière ouest-africaine contient des ressources et habitats
naturels qui jouent un rôle vital dans la protection contre l’érosion,
la pollution, l’élévation du niveau de la mer, les tempêtes, et les
phénomènes météorologiques. Les écosystèmes côtiers, en parti­culier
les écosystèmes de mangroves, fournissent également des services
écosystémiques indispensables pour le secteur de la pêche, en tant
que zones de frayage et de reproduction pour les poissons, et pour
les moyens de subsistance des communautés locales. Cependant, la
zone côtière de l’Afrique de l’Ouest est l’une des zones au monde
les plus vulnérables aux impacts du changement climatique.
L’événement portera sur la présentation d’une initiative régionale
visant le renforcement de la résilience côtière en Afrique de l’Ouest.
L’objectif global de cette initiative est défini comme suit : « La résilience sociale, économique et environnementale en Afrique de
l’Ouest est renforcée par une protection et une gestion durable
efficace des mangroves et des autres écosystèmes côtiers ».
Intervenants
Ministre de l’Environnement de l’un des pays concernés par cette initiative
– À confirmer ; directeur du PRCM – Confirmé ; deux points focaux de
la CCNUCC de deux des pays concernés.
● SAMEDI 12 NOVEMBRE 2016, de 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
La déclaration de Cotonou sur les villes et territoires d’Afrique, acteurs
incontournables de la mise en œuvre de l’agenda international du climat
Présentation
La déclaration de Cotonou, adopté le 10 septembre 2016 sur les
villes et territoires d’Afrique, acteurs incontournables de la mise en
œuvre de l’agenda international du climat se veut être un engagement sans équivoque des Maires, Présidents de région, élus locaux
pour contribuer efficacement à la mise en œuvre de l’Accord de Paris
et de ses instruments juridiques subséquents (décisions de la
Conférence des Parties). En tant qu’Entités non étatiques, donc non
Parties directement à l’Accord de Paris, elles veulent amplifier les
efforts des acteurs étatiques et à appuyer des mesures destinées
à réduire les émissions et/ou renforcer la résilience et diminuer la
vulnérabilité aux effets néfastes des changements climatiques et à
faire état de ces efforts par le biais du portail des acteurs non étatiques pour l’action climatique.
Objectifs
•Mettre en exergue la contribution des collectivités territoriales
d’Afrique et leurs associations représentatives au niveau national,
régional et international dans les négociations internationales sur
le nouveau régime du climat ;
•Peser positivement sur les positions des États sur les différents
points des agendas de la CdP22, de la CMP12 et de la CMA1.
Intervenants
Barnabé Dassigle, Décentralisation et Gouvernance locale ; José Didié
Tonato, Cadre de Vie et du Développement durable ; Luc Atropo, ­président
de l’Association Nationale des Communes du Bénin.
23
● SAMEDI 12 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Programme national de sauvegarde du fleuve Niger/ l’ABFN
Présentation
Le Programme national de sauvegarde du fleuve Niger (PNS-FN)
vise à la réalisation et à la capitalisation des actions concourant à
maintenir le fleuve Niger dans ses fonctions économiques, sociales,
environnementales et de mobilité, à travers l’amélioration de sa
navigabilité, l’aménagement de ses bassins versants, la protection
de ses berges contre les dégradations, la dépollution des lits de ses
affluents et de son cours d’eau principal et l’aménagement de ses
berges au niveau des grandes agglomérations. Le résultat attendu
est d’obtenir le financement nécessaire pour la mise en œuvre effective du programme de sauvegarde du fleuve Niger.
Objectifs
•Mobiliser les partenaires techniques et financiers autour du
programme ;
•Trouver un accompagnement de la part des TPF ;
•Réussir la mise en œuvre du programme.
Intervenants
Abdourahamane Oumarou Touré, directeur national de l’Agence du Bassin
du Fleuve Niger ; Moussa Diamoye.
● SAMEDI 12 NOVEMBRE 2016, 16 h 30
Pavillon de la Suisse
Table ronde sur les actions des jeunes sur le terrain
Présentation
Intervenants
Table ronde sur les actions des jeunes sur le terrain :
•Retour sur le FIJEV.
•Présentation des meilleurs projets en rapport avec la lutte contre
les changements climatiques (5 lauréats du FIJEV).
•Présentation des expériences de jeunes venus de pays
­francophones (adaptation, atténuation, recyclage, énergies
renouvelables…).
Jeunes lauréats ; Moustapha Kamal Gueye, BIT ; Ken Lohento, CTA ;
Professeur Michel Ricard
● SAMEDI 12 NOVEMBRE 2016, heure à confirmer
Lieu à confirmer
Concertation parlementaire francophone à l’occasion
de la CdP22 sur le climat
Présentation
L’objectif du séminaire est, d’une part, de former et sensibiliser les
parle­mentaires francophones afin qu’ils puissent accélérer la ratification de l’Accord de Paris et sa transposition dans la législation
nationale ; et d’autre part, de renforcer le contrôle du respect des
engagements nationaux et internationaux et améliorer la transparence et l’obligation de rendre des comptes en matière d’action
climatique.
24
Ce séminaire est organisé par l’Assemblée parlementaire de la
Francophonie (APF) et l’Institut Francophone du Développement
Durable (IFDD) et s’inscrit dans la dynamique de contribuer à l’infor­
mation et à la sensibilisation des parlementaires francophones pour
leur permettre de jouer efficacement leur rôle de décideurs politiques
et avoir une position commune de l’APF.
PROGRAMME
● LUNDI 14 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Les actions d’atténuation à Madagascar pour contribuer
à l’objectif global de l’Accord de Paris
Présentation
En termes d’atténuation, la contribution de la République de
Madagascar est la somme des résultats d’évaluation des mesures
d’atténuation pour tous les secteurs. En effet, la République de
Madagascar vise une réduction de l’ordre de 30 Mt CO2éq. de ses
émissions de gaz à effet de serre, soit 14 % par rapport au niveau
Business as Usual (BaU) à l’horizon 2030.
Donc, pendant cet événement, Madagascar évoquera des actions
en matière d’atténuation entreprises dans divers domaines porteurs,
à savoir :
•Mise en œuvre du mécanisme REDD ;
•Restauration forestière ;
•Optimisation de l’offre et de la demande pour une efficacité
énergétique.
Madagascar va également démontrer que le pays rejoint les besoins
internationaux sur son apport pour contribuer à l’atteinte de l’objectif ultime de la Convention sur la stabilisation du niveau des GES
dans l’atmosphère, et compte recevoir le support de la communauté
internationale pour atteindre ces objectifs par le développement
de partenariat dans le domaine de la lutte contre le changement
climatique.
Intervenants
Jacquis Randriamahazomanana, directeur général de l’Énergie, ministère ;
Njara Mialisoa Jean Luc Randriamampianina, coordinateur en suivi évaluation et gestion des connaissances, GIZ – À confirmer ; Léonie Ranarison,
secrétaire, Groupe de réflexion sur l’Énergie – À confirmer ; Tovondriaka
Rakotobe, directeur exécutif, TanyMeva – À confirmer ; Hantavololona
Rakotoniaina, chargé de programme, TanyMeva – À confirmer.
● LUNDI 14 NOVEMBRE 2016, de 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Les actions climatiques en Afrique francophone – Madagascar
Présentation
Des menaces majeures pèsent actuellement sur les régions côtières
en Afrique, dues aux impacts des changements climatiques. La fréquence des phénomènes extrêmes dont l’érosion et les inondations,
augmentent ainsi la vulnérabilité de ces régions. Cependant, environ
51 % de la population vit le long du littoral pour l’Afrique de l’Ouest ;
et à Madagascar, 71 % de la population vit en-dessous du seuil de
la pauvreté, avec un taux très élevé dans les zones côtières.
Le renforcement de la résilience des zones côtières aux risques climatiques s’avèrent ainsi indispensable. Dans son « Business Plan
pour le Climat en Afrique », la Banque Mondiale vise à mener un
programme de renforcement de la résilience aux risques climatiques
en Afrique ; grâce à la combinaison d’assistance technique et
­d’investissements destinés à réhabiliter les ressources naturelles
pour les moyens de subsistance.
Dans ce contexte, et étant à la présidence de la Francophonie à la
CdP22, Madagascar va organiser un événement de haut niveau, avec
tous les pays francophones en Afrique et la Banque Mondiale, pour
•échanger davantage des éventuels programmes d’adaptation en
cours ou en gestation en Afrique et
•discuter de la mise en œuvre de ces initiatives pour réduire la
vulnérabilité des pays et promouvoir leurs développements
durables.
Intervenants
Ministre de l’Environnement, Écologie et Forêts, Madagascar – À confirmer ; Nivohary Ramaroson, directeur, Bureau National de Coordination
des Changements Climatiques ; Représentant de la Banque Mondiale
– À confirmer ; Pays francophones en Afrique – À confirmer.
25
● LUNDI 14 NOVEMBRE 2016, de 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Gestion régionale concertée pour la conservation des dernières forêts
intactes dans le plateau des Guyanes
Présentation
Présentation de l’Alliance pour la conservation du plateau de Guyane
et du Nord Est de l’Amazonie qui couvre 10 millions d’hectares, soit
la plus vaste zone de forêt tropicale humide encore intacte au monde.
Cette Alliance, lancée lors de la CdP21 jette les bases d’une coopération entre États et ONG pour assurer la gestion concertée des aires
protégées de cette zone exceptionnelle. Ce sera l’occasion de faire
un premier bilan des avancées réalisées localement.
La région française de la Guyane abrite la seule forêt amazonienne
européenne, ce qui confère à la France une responsabilité parti­
culière. Avec ses voisins au Surinam et au Brésil, le parc amazonien
de Guyane, créé en février 2007, forme le plus vaste ensemble de
forêt tropicale en bon état au monde. Cette nouvelle Alliance, qui
rassemble dans un premier temps la France, le Brésil, le Surinam et
les ONG WWF et Conservation International, va établir des coopérations entre ces aires protégées pour d’abord harmoniser leur
­gestion puis réaliser des actions communes. Celles-ci permettront
d’assurer la gestion cohérente des zones de frontières et d’obtenir
des financements internationaux pour développer l’écotourisme,
favoriser les conditions de vie des peuples indigènes qui dépendent
de ces forêts et valoriser les immenses services fournis par ces forêts,
en particulier en matière d’alimentation en eau douce ou en séques­
tration de carbone. Les financements proviendront du mécanisme
de Nations Unies pour réduire la déforestation et la dégradation
des sols (REDD+) et du Fonds Vert, mis en place dans le cadre de la
Convention des Nations Unies sur le changement climatique.
● LUNDI 14 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
La gestion des impacts humanitaires des changements climatiques
en Afrique par les communautés
Présentation
•Faire le lien entre les sciences du climat et l’action d’adaptation
En Afrique sub-saharienne environ 95 % des terres cultivées sont
uniquement irriguées grâce aux chutes de pluie. Les systèmes d’irri­
gation y sont peu développés. La variabilité climatique ainsi que les
cycles El Niño – La Niña jouent un rôle déterminant pour les
récoltes et la transhumance pastorale. Des catastrophes d’envergure comme la sécheresse en Afrique Australe de 2015-2016, les
inondations au Nigeria en 2012, et les affrontements communautaires répétés pour l’accès aux ressources en eau ou pastorales sont
des exemples édifiants.
et de réduction des risques au niveau communautaire ;
•Faire le plaidoyer pour des partenariats pour une action locale de
résilience communautaire face aux risques climatiques.
D’importants progrès en science du climat comme l’hydrologie et la
météorologie permettent désormais de mieux anticiper ces risques.
Objectifs
•Montrer des exemples concrets de gestion des risques par
anticipation ;
•Présenter des systèmes fonctionnels d’alerte précoce et de
réponse rapide ;
26
Résultats attendus
•Les volontaires de la croix rouge et du croissant rouge partagent
leurs expériences avec l’assistance ;
•Le dialogue politique pour la mise en œuvre, au niveau local, des
politiques d’adaptation au changement climatique et de réduction
des risques est engagé ;
•Les acteurs locaux et l’initiative multipartenaire – one billion coalition for Résilience – sont promus et les partenaires intéressés
par ce projet sont identifiés.
Intervenants
Croissant Rouge Marocain ; Afoutou Komla Rémy, secrétaire général,
­Croix-Rouge Togo ; Dr Fatoumata Nafo-Traore, directrice, FICR, Région
Afrique ; Dr Maarten van Aalst, director, Red Cross Red Crescent Climate
Centre ; Jean Pierre Elong Mbassi, représentant de UCLG Afrique, UNHCR.
PROGRAMME
● LUNDI 14 NOVEMBRE 2016, de 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Quantifier les impacts sectoriels et nationaux des CPDN
et le rôle des politiques de prix du carbone
Présentation
Évaluer l’ambition des contributions nationales (NDCs) sur les trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre (GES) nécessite une meilleure quantification de la répartition des efforts au niveau national
et sectoriel. Cette table ronde traitera la question de comment mieux
­comprendre les implications des NDCs sur les réductions d’émissions
et les coûts d’abattement, et comment les politiques de tarification
du carbone pourraient aider à une décarbonisation efficace.
Objectif
La table ronde examinera les principaux critères pour guider les
décideurs politiques vers des choix plus efficaces et pertinents dans
les politiques climatiques et énergétiques, particulièrement sur les
politiques de tarification du carbone, pour engager et soutenir la
transition vers une économie sobre en carbone et afin d’atteindre
les objectifs d’atténuation. Cet événement vise particulièrement
les pays émergents et en développement qui sont intéressés dans
l’application de politiques de marché pour poursuivre des modèles
de croissance sobre en carbone.
Intervenants
Modérateur : Dr Cyril Cassisa, chef de projet, Département de prospective
énergétique, Enerdata.
Yasmine Arsalane, chef de projet, Département de prospective énergétique,
Enerdata ; Benoit Leguet, directeur général, Institute for Climate Economics
ou Emilie Alberola (directrice du programme « Industrie, Énergie et Climat »,
I4CE ; Thomas Roulleau, chef de projet Énergie, Agence française de
Développement (AFD) ; 1 à 2 décideurs politiques d’un gouvernement de
pays en voie de développement ou émergent.
● LUNDI 14 NOVEMBRE 2016, de 19 h à 21 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Pour un autre monde
19 h – Observatoire international des impacts environnementaux sur l’économie
20 h – Le numérique au service de l’environnement et
du changement climatique : retour expériences
Présentation
Présentation
On peut schématiquement identifier trois types d’évolutions :
•De nouvelles activités vont se créer autour de nouveaux métiers
spécifiquement consacrés à l’environnement ;
•Des activités vont se développer en se transformant, en se
« ­verdissant » (construction et rénovation des bâtiments…) ;
•Des activités vont se développer, sans modification majeure de
leur contenu (transports collectifs, traitement des déchets,
dépollution…)
Préserver les ressources naturelles est un autre grand défi auquel
le numérique doit contribuer à répondre. Optimiser les ressources
naturelles, de plus en plus rares mais dont les besoins sont de plus
en plus importants. Passer à l’agriculture numérique ou encore préserver l’environnement en étudiant la pollution, les séismes, le climat,
sont autant de challenges dans lequel le numérique a toute sa place.
Intervenants
Les jeunes lauréats ; Olivier Bourguignon, Head technologie.
Intervenants
Stéphanie Gay, Pollutec ; Moncef Ziani, FIDIC ; Anne Sophie Perrissin, HQE ;
Idriss Aberkane, Biomimetisme.
27
● MARDI 15 NOVEMBRE 2016, de 8 h 30 à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Coopération climatique dans l’espace francophone – Québec
Présentation
Activité du Gouvernement du Québec sur la coopération climatique
dans l’espace francophone, en présence du premier ministre du
Québec, M. Philippe Couillard.
● MARDI 15 NOVEMBRE 2016, de 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Élaboration du cadre NAMA et les actions d’atténuation au Burkina Faso
pour contribuer à l’objectif global de l’Accord de Paris
Présentation
En termes d’atténuation, le Burkina Faso dispose d’un potentiel de
réduction de gaz à effet de serre et d’un cadre d’élaboration des
projets NAMA. Le cadre NAMA contribuera à raison de 41 % à la
cible nationale de réduction des émissions de gaz à effets de
serre (GES), soit 3 677 903 tonnes de CO2 équivalent sur 6 ans
(2016-2021). Au Burkina Faso, les actions d’atténuation dans le
secteur de l’énergie sont les plus importantes et le pays dispose
d’un programme dans ce sens. Son objectif est de faire du secteur
de l’énergie de la biomasse un secteur économiquement viable et
renouvelable qui soutient un développement à faible émission de
gaz à effets de serre. Le secteur de l’énergie soutiendra le NAMA
Cadre (programme national) du Burkina Faso qui vise une réduction
de la pression sur la forêt de 50 % dans les secteurs de l’agriculture,
de l’élevage, des mines et de l’énergie de biomasse.
•La foresterie ;
•L’optimisation de l’offre et de la demande pour une efficacité
énergétique.
Le Burkina Faso va ainsi démontrer qu’il travaille dans la même
vision que celle de la Convention à savoir stabiliser le niveau des
GES dans l’atmosphère, et compte recevoir le soutien de la com­
munauté internationale pour atteindre ses objectifs par le déve­­
loppement du partenariat dans le domaine de la lutte contre le
changement climatique.
Intervenants
Mathurin Sanon, Ministère de l’Environnement de l’Economie Verte et du
Changement Climatique (MEEVCC) ; Ibrahim Lankoandé, MEEVCC ;
Ministère de l’Énergie et des Mines ; Fidèle Yameogo, MEEVCC.
Donc, pendant cet événement, le Burkina Faso exposera sa stratégie
de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans bien d’autres
domaines porteurs, à savoir :
•Le transport ;
•Les déchets ;
28
PROGRAMME
● MARDI 15 NOVEMBRE 2016, de 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Gestion des risques : l’innovation comme outil d’apprentissage et de dialogue
Présentation
Comment pouvons-nous accélérer l’apprentissage et l’échange sur
la gestion des risques liés aux changements climatiques ?
Joignez-vous à cette session interactive pour découvrir de nouvelles
façons de communiquer et de mobiliser la communauté internationale. En dépit des progrès remarquables accomplis dans la modé­
lisation des risques liés aux aléas naturels, nous répertorions encore
trop d’inaction ou de mauvaises actions dans le domaine de la gestion
des risques de catastrophe.
La combinaison d’activités participatives, de courtes présentations,
une discussion en plénière, et le travail créatif réalisé en petits
groupes, permettront ainsi à cette session de familiariser les participants aux approches de jeux compatibles à l’apprentissage et au
dialogue sur la gestion des risques climatiques.
Intervenants
Pablo Suarez, Red Cross Red Crescent Climate Centre ; Youcef Ait
Chellouche, IFRC ; Ce jeu nouveau est ouvert aux personnes qui le
souhaitent dans la limite des places disponibles.
● MARDI 15 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Électrification de la commune de Niomoune en Casamance (Sénégal) :
le partenariat ONG / start-up / collectivité locale, un schéma viable
pour un changement d’échelle
Présentation
•Demande économique : la mauvaise conservation des produits
Le cas du village de Niomoune sera présenté : comment l’électricité
par énergies renouvelables peut-elle répondre aux demandes
domestiques, sociales et économiques, d’une population rurale isolée en Afrique subsaharienne ? Quel déploiement à plus grande
échelle est possible ? La Fondem (ONG) et la start-up française
(jeunes entreprises innovantes) Sunna Design proposent un partenariat innovant pour une exploitation durable des systèmes énergétiques renouvelables. Cet événement parallèle sera aussi l’occasion
de présenter les critères de viabilité des programmes d’accès à
l’électricité en milieu rural.
•Demande domestique : 138 foyers ont aujourd’hui accès à des
services énergétiques grâce à des nanogrids alimentés par des
­lampadaires solaires, démontrant la faisabilité technique et
­organisationnelle de l’innovation.
halieutiques réduit les revenus issus de la pêche. Un système de
réfrigération utilisant l’énergie solaire est une solution pour développer le tissu économique local.
•Demande sociocommunautaire : les infrastructures publiques
(mairie, centre de santé, etc.) sont équipées de petits systèmes
solaires, afin de fournir un service de qualité qui nécessite d’être
redéployé.
Intervenants
Vincent Jacques le Seigneur, président de la Fondation Énergies pour le
Monde ; Thomas Samuel, directeur fondateur de Sunna Design ; représentant
de l’Agence sénégalaise d’Électrification rurale ; Dominique Campana,
­directrice de l’Action internationale de l’ADEME – À confirmer.
29
● MARDI 15 NOVEMBRE 2016, de 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Réunion élargie du comité de suivi du projet de mécanisme
de financement de la création d’emplois verts
Présentation
Réunion élargie du comité de suivi du projet de mécanisme de financement de la création d’emplois verts :
•Réalisation d’une étude de faisabilité relative à la mise en place
d’un mécanisme francophone de financement de la création
d’emplois verts ;
•Réunion du comité de réflexion au Pavillon de l’OIF – zone bleue
à Marrakech.
● MARDI 15 NOVEMBRE 2016, de 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Ecovillages en Égypte
Présentation
Notre objectif est de créer une Afrique du Nord, un Moyen-Orient
plus vert et une meilleure qualité de vie pour tous les pays d’Afrique
du Nord. Nous voulons devenir le premier écovillage intégré d’entreprise dans cette région, et tracer la route à un mouvement
­organisé d’écovillage.
Le concept de base est de développer des systèmes de développement novateurs axés sur le marché agricole durable pour améliorer
la sécurité alimentaire, lutter contre la pauvreté et la malnutrition
dans certaines des régions les plus arides avec une agriculture
pauvre en ressources au Moyen-Orient et en Afrique du Nord . Cet
objectif est réalisable par l’organisation des petits producteurs
­marginalisés dans le concept d’écovillage. Ce concept vise à permettre aux groupes de petits exploitants de générer des produits
30
alimentaires respectueux de l’environnement en introduisant des
technologies agricoles innovantes, durables et conformes aux
normes de protection de l’environnement, tout en les rendant lucratives à long terme. Ce projet contribuera de manière significative à
l’augmentation de la production malgré des ressources agricoles
limitées dans les zones cibles, à l’amélioration de la sécurité alimentaire, à la création d’opportunités économiques durables, tout en
garantissant un impact positif sur l’environnement et en limitant la
tendance des populations de ces zones à émigrer vers les grandes
villes et/ou à d’autres pays européens et du Conseil de coopération
du Golfe.
Intervenant
Rawya Mansour, Chairperson of RAmsco for Sustainable Development.
PROGRAMME
● MERCREDI 16 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Initiatives Climat, un projet pour valoriser les actions liées
au climat en Afrique francophone
Présentation
Intervenants
L’objectif de ce projet est de contribuer, de façon positive, à la prise
de conscience sur les enjeux des changements climatiques et leurs
impacts sur le développement humain. Il s’agit de faire connaître et
de valoriser des projets en matière de lutte contre les effets des
changements climatiques en vue d’une transférabilité dans d’autres
pays. L’événement permettra de présenter les différents volets du
projet : l’édition d’un recueil d’initiatives sur le web, l’organisation de
Trophées, la réalisation de reportages vidéo et la programmation
d’événements publics.
Meriem Houzir, consultante en développement durable, fondatrice/directrice
du cabinet-conseil franco-marocain ALLIADEV ; Benoît Theau, réalisateur et
consultant en développement durable, créateur de l’agence IGAPURA ;
un représentant de l’IFDD ; un représentant de la Coopération Suisse ; un
représentant du GEF/PNUD ; un représentant du Ministère responsable de
­l’Environnement (Maroc) ; un représentant d’ONU Femmes ; des porteurs
d’initiatives climat d’Afrique francophone.
● MERCREDI 16 NOVEMBRE 2016, de 12 h à 14 h
Site de la CdP22
Concertation francophone de haut niveau
Objectif
Public cible
L’objectif de la Concertation francophone de haut niveau est d’ouvrir
un débat entre les ministres/chefs des délégations francophones, les
représentants des catégories d’acteurs et les partenaires au développement sur leur vision pour la mobilisation des financements
pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, en identifiant les
mesures à prendre, les acteurs et les défis à relever.
Hautes autorités, Ministres, chefs de délégations, négociateurs/
points focaux de la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques, élus, représentants du secteur privé, OING
et organisations régionales et internationales.
Elle est placée sur le thème : Une vision francophone partagée
pour lever les obstacles de la finance climat pour la mise
en œuvre de l’Accord de Paris ?
31
● MERCREDI 16 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Agir en faveur du climat en Afrique : l’engagement
des collectivités locales
Présentation
Les collectivités locales africaines sont de plus en plus confrontées
au changement climatique, dont les conséquences impactent la vie
quotidienne des habitants, des entreprises, des activités économiques, sociales et les collectivités en vivent les effets au regard des
missions qu’elles ont à conduire.
Toutefois, les collectivités sont directement investies dans l’adoption
de politiques de prévention ou d’adaptation non seulement parce
qu’elles sentent une incitation de la part des habitants, mais aussi
parce que ces politiques interrogent directement les compétences
­traditionnelles des collectivités territoriales à savoir l’habitat, l’urbanisme et les transports. Autant de sujets qui sont en phase avec
l’intégration de plus en plus forte des questions environnementales
dans les politiques des collectivités locales.
Ainsi, le changement climatique, à travers ses implications énergétiques, permet aux collectivités d’afficher leurs engagements, aussi
bien sur le plan d’adaptation que d’atténuation.
Cet événement montrera, à travers des solutions originales développées par des collectivités locales, qu’il est possible de faire, même
avec des moyens très limités, et mettra en évidence quelques facteurs essentiels dans ce vaste défi.
Intervenants
Un représentant de l’IFDD ; un représentant de CGLUA ; Maître Mohamed
Wajdi Aidi, maire adjoint de la Ville de Sfax, Tunisie ; Moussa Slimani,
président de la commune de Fezna, Maroc ; représentants d’autres
collectivités et de réseaux – À confirmer ; Meriem Houzir, consultante
stratégies territoriales de développement durable, Fondatrice/Directrice du
cabinet-conseil franco-marocain ALLIADEV.
● JEUDI 17 NOVEMBRE 2016, de 9 h à 11 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Efficacité énergétique : la route directe vers l’énergie soutenable
Présentation
L’efficacité énergétique est placée au cœur des priorités des politiques
énergétiques et environnementales. Cet événement parallèle présentera pour la première fois le rapport du WEC/CME « Energy Efficiency :
the Pathway for Sustanability ». Ce rapport analyse les principales
tendances de l’efficacité énergétique par secteur dans le monde et
met en avant les politiques et mesures (P&Ms) les plus courantes et
les plus innovantes, tout en discutant de leur applicabilité et de leur
transférabilité à d’autres pays/régions du monde. La table ronde aura
donc pour objectif de commenter les principales recommandations
émises pour guider les décideurs publics dans leur choix de politiques
en matière d’efficacité énergétique. Cet événement s’adresse en particulier aux pays émergents et mettra l’accent sur les évolutions et
politiques mises en œuvre dans certains pays francophones émergents en particulier d’Afrique du Nord et centrale.
Depuis plus de 25 ans, le Conseil Mondial de l’Énergie (CME) et
l’ADEME coordonnent tous les trois ans une enquête au niveau
­mondial sur les P&Ms nationales d’efficacité énergétique et en tirent
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les principaux enseignements. Ce projet est réalisé sous le patronage
du Comité des Programmes du Conseil Mondial de l’Énergie et bénéficie de la participation d’une soixantaine de comités nationaux du
CME. Enerdata, société de conseil, apporte un soutien technique à
ce projet, en particulier dans l’élaboration d’indicateurs homogènes,
et dans la mise en place puis l’analyse de l’enquête sur les P&Ms.
Intervenants
Modérateur : François Moisan, directeur exécutif Stratégie, Recherche et
International, Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie
(ADEME), France.
Dr Didier Bosseboeuf, expert senior, Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Energie (ADEME) ; Dr Carine Sebi, chef de projet, Département
efficacité énergétique et demande, Enerdata ; Secou Saar, directeur,
­Enda-Energie-Environnement-Développement ; Benoît Lebot, directeur
­exécutif, International Partnership for Energy Efficiency Cooperation (IPEEC) ;
Pierre El Khoury, directeur, Lebanese Center for Energy Conservation (LCEC).
PROGRAMME
● JEUDI 17 NOVEMBRE 2016, de 11 h à 13 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Mise en œuvre des contributions déterminées nationales (CDN)
par les actions d’adaptation et d’atténuation (énergie, agriculture, déchets,
utilisation et changement d’affectation des terres, foresterie, gestion des risques
et de catastrophes, zones côtières, sécurité alimentaire)
Présentation
Intervenants
Pour contribuer à l’atteinte de l’objectif global de l’Accord de Paris,
Madagascar a défini dans son Contributions Déterminées Nationales
de diminuer de 14 % l’émission des GES et d’augmenter la capacité
d’absorption de 32 % d’ici 2030. Le pays contribuera avec ses
­ressources nationales à hauteur de 4 % des coûts indiqués. À cet
effet, Madagascar va démontrer ses actions par :
•la mise à l’échelle des techniques Climate Smart Agriculture ; la
sécurisation nutritionnelle et alimentaire, le développement de
système de valorisation de déchets solides et liquides, la mise en
œuvre du mécanisme de paiement des services écosystémiques,
l’intégration des communautés dans la conservation des éco­
systèmes, le reboisement et la gestion durable des forêts, l’adaptation au changement climatique et Gestion des Risques de
Catastrophe, la promotion des énergies renouvelables et la réduction de la vulnérabilité des communautés côtières, l’utilisation des
informations climatiques.
Johanita Ndahimananjara, ministre, Ministère de l’Environnement, de l’Écologie et des Forêts
(MEEF) ; Nivohary Ramaroson, directeur (MEEF) ; Michel Omer Laivao, Point Focal National
(MEEF) ; VoaharisoaSitrakantenaina Ny Andrianandrasana, chargé de recherche et de développement, chargé de communication/partenariat, Service Autonome de Maintenance de
la Ville d’Antananarivo (SAMVA) – À confirmer ; Damy Jean baptiste Ratolonjanahary,
directeur (SAMVA) – À confirmer ; Lalaonirina Hantamalala Rakotozafy, ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé – À confirmer ; Tovondriaka Rakotobe,
directeur exécutif, Tany Meva ; Hantavololona Rakotoniaina, chargé de programme, Tany
Meva ; Thierry Venty, secrétaire exécutif, Bureau National de Gestion des Risques et des
Catastrophes (BNGRC) ; Njara Mialisoa Jean Luc Randriamampianina, coordinateur en suivi
évaluation et gestion des connaissances, Deutsche Gesellschaft fuer Internationale
Zusammenarbeit GIZ (Projet Promotion de l’Électrification Rurale par les Énergies
Renouvelables) – À confirmer ; Léonie Ranarison, secrétaire, Groupe de Réflexion sur
l’Énergie – À confirmer ; Ambinintsoa Raveloharison, coordonnateur, Office National de
Nutrition – À confirmer ; Jules Rafalimanantsoa, responsable de la Recherche et
Développement, Office National de Nutrition – À confirmer ; Diamondra
Razaivaovololoniaiana, directeur général de l’Élevage, Ministère auprès de la Présidence en
charge de l’Agriculture et de l’Élevage (MPAE) – À confirmer ; Sabine Michelle
Andriamahazo, chef de Service de l’Environnement et du Changement Climatique (MPAE)
– À confirmer ; Mino Nandrianina Rakotonandrasana, chargée d’Études auprès du Service
de l’Environnement et du Changement Climatique (MPAE) – À confirmer ;
Marie Clémentine Vonononavoko, coordonnateur du projet PLAE (MPAE) – À confirmer ;
Mina Tsiriarijao Randrianarisoa, chargée d’Études auprès de la Direction des Études
Économiques (MPAE) – À confirmer ; Jacob Ralantonarivo Razafinoro, conseillère technique
auprès du Cabinet du Ministre (MPAE) – À confirmer.
Madagascar partage ses initiatives et souhaite développer des partenariats afin de promouvoir le renforcement de capacités et le
transfert de technologie.
● JEUDI 17 NOVEMBRE 2016, de 13 h à 15 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Approche intégrée de résilience aux changements climatiques
par la valorisation de la filière des plantes à valeur ajoutée au Congo :
renforcement des capacités, développement des compétences et autonomisation
Présentation
Cet événement présentera la vision et les impacts de la filière des
PVA (Plantes à valeur ajoutée pour les marchés nutraceutiques, cosmétiques et biopharmaceutiques mondiaux) sur les changements
climatiques, sur la base de l’expérience en cours de réalisation en
République démocratique du Congo. Les écopreneurs en formation,
une fois certifiés, sont invités à démarrer leurs activités sur un terrain
de 10 000 ­hectares mis à leur disposition par l’État RD Congo. Ce
faisant, il est possible de quantifier l’impact carbone tout en impliquant les écopreneurs et leurs employés comme acteurs de changements dans leurs communautés et de développer une grappe
sectorielle à fort rendement environnemental, le tout reconnu par la
signature et la vision du LABEL BDA, qui sera bientôt lancé, en tant
que premier ÉCOLABEL destiné à valoriser spécifiquement les impacts
environnementaux positifs des PVA (Plantes à valeur ajoutée)
La présentation présentera spécifiquement les impacts climatiques et,
surtout, suscitera une discussion ouverte sur les enjeux que présentent
les nouvelles filières à haut rendement environnemental, de façon à
sensibiliser les différents acteurs : gouvernements, institutions, acheteurs, bailleurs, universités, société civile, le tout dans une perspective
de Développement Durable, d’Approvisionnement Responsable.
Intervenants
Raymond Lubuenamo, directeur national, BDA en RD Congo ;
4 experts congolais : Hans Andre Lohayo Djamba, coordonnateur national
du fonds Vert et autorité nationale désignée RD Congo ; un expert du ministère de la Recherche scientifique ; un expert du ministère de l’Industrie ; un
expert de la direction de reboisement et horticulture ;
Hugues Tsibemba, directeur général, LABEL BDA ; Carole Robert, présidente,
BDA ; Vika di Panzu, directeur général, Katanga Energy, filiale de AEE Power ;
S.E. Robert Bopolo Mbongeza, ministre de l’Environnement, Conservation
de la Nature et Développement durable – À confirmer.
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● JEUDI 17 NOVEMBRE 2016, de 15 h à 17 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Rôle des parlementaires dans la gestion des conflits et la gouvernance
Présentation
La gouvernance, la paix et la stabilité sociale sont des questions
interdépendantes et indissociables dans la mise en œuvre de
­l’Accord de Paris. L’objectif est de renforcer l’intervention des parlementaires dans la gestion des conflits et la gouvernance. Dans les
situations de crises et de conflits, le rôle central et potentiel de
transformation que peuvent jouer les parlementaires dans le processus de dialogue et de réconciliation va contribuer à l’émergence
d’un environnement propice à la sécurité communautaire.
Les parlements des pays du Bassin du Lac Tchad doivent offrir une
plateforme où les préoccupations de divers groupes sociaux sont
exprimées et intégrées dans le processus de dialogue, de reconstruction et de résolution des conflits.
Les résultats attendus portent sur le défi que doivent relever les
parlementaires en assurant une bonne gestion des conflits et en
veillant au respect de la gouvernance.
Les principaux défis des parlementaires sont souvent liés au manque
d’infrastructures et au renforcement des capacités dans les domaines
de gestion de conflits et à la gouvernance. À cela s’ajoute la déconnexion ou la méfiance des citoyens vis-à-vis des représentants élus.
Intervenants
Honorable Issa Mardo Djabir, député à l’Assemblée Nationale du Tchad ;
Honorable Kamsouloum Abba Kabir, député à l’Assemblée Nationale du
Cameroun ; Dr Abdoul-Kader Naino, Commission du Bassin du Lac Tchad.
● JEUDI 17 NOVEMBRE 2016, de 17 h à 19 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
L’économie bleue
17 h – Gestion environnementales du littoral et des
ports : Défi d’une gestion efficace de l’ensemble des
parties prenantes du territoire
Présentation
Les ports et le littoral ont un rôle important dans le développement
durable des régions. Ils sont des lieux où s’exercent des enjeux économiques et environnementaux importants. Ils représentent un atout
économique et touristique pour les régions et offrent des opportunités d’activités et d’emplois. Les ports doivent s’inscrire dans une
gestion intégrée et concertée de la mer et du littoral, prenant en
compte l’ensemble des activités humaines, la préservation du milieu
marin et la valorisation des ressources dans une perspective de
développement durable.
Intervenants
Moncef Ziani Fidic, représentant de ANP Maroc ; Ndoli Kouadio André, directeur des Infrastructures du Port Autonome d’Abidjan ; Sidi Ahmed Ould
Brahim, directeur général des Infrastructures de Transport ; Halim Rachid,
intervenant pour la Direction de la Pêche Maritime.
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18 h – Comment gérer la transition environnementale
dans les territoires, accrue par le changement climatique ? Quelles solutions ? Quelles compétences ? Quelles
coopérations Nord/Sud – Sud/Sud ? »
Présentation
Les tensions observées aujourd’hui sur l’environnement (surexploitation et raréfaction croissante des ressources, dégradation des
milieux, changement climatique…) sont d’autant plus manifestes
que le Maroc comme tous les pays à l’échelle international subit
depuis plusieurs années des transformations économiques. Le constat
opéré par les récentes stratégies nationales ou les sommets internationaux (Rio+20) débouche sur l’idée que les réponses à ces différentes transitions doivent être traitées conjointement. Les niveaux
national, européen et international convergent pour affirmer clairement la nécessité d’une réorientation du modèle économique vers
une économie définie comme « verte », pour une croissance durable.
Intervenants
Clément Aganayi, expert ONU Afrique ; Nestor Batio Bassiére, ministre de
l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement Climatique Burkina
Faso ; André Johnson, ministre d’Environnement des Ressources Forestières
du Togo.
PROGRAMME
● JEUDI 17 NOVEMBRE 2016, de 19 h à 21 h
Pavillon de l’OIF – zone bleue
Expérience du Mali dans le cadre du partenariat public privé
Présentation
Suite à une détérioration massive des forêts par la pression humaine
et pastorale, les pouvoirs ont privilégié la piste du partenariat publicprivé pour une meilleure gestion des ressources naturelles à travers
la signature d’un contrat d’amodiation en 2009.
Nommé « Complexe Bougouni-Yanfolila », ce projet porte sur une
superficie de 200 000 ha de forêts dans les cercles de Bougouni et
Yanfolila en 3e région, permettant d’exploiter les ressources naturelles en protégeant l’écosystème et la biodiversité.
Objectifs
•Assurer la protection de la forêt et de la faune ;
•Conserver le potentiel floristique et faunique ;
•Promouvoir l’Éco tourisme ;
•Mobiliser les partenaires.
Résultat attendu
•Développer le potentiel agricole et donner de la valeur ajoutée
aux produits agricoles ;
•Développer l’agro business comme un moyen de protection de
l’environnement ;
•Diversifier les moyens de lutte contre la pauvreté.
Intervenants
Biramou Sissoko, directeur national des Eaux et Forêts ; Ibrahim Togola,
président de l’ONG Mali-Folkecenter Nyètaa.
● JEUDI 17 NOVEMBRE 2016, de 20 h 30 à 23 h 30
Hôtel de Marrakech
Cérémonie de remise des Trophées INITIATIVES CLIMAT
Présentation
Le projet Initiatives Climat a débuté en avril 2016 ; sa première
phase verra son aboutissement lors de la CdP 22, avec la remise des
prix pour les Trophées Initiatives Climat. Ce projet a été conçu par
Meriem HOUZIR et Benoît THEAU, consultants en développement
durable. Il a obtenu l’appui d’une dizaine de partenaires, dont
­l’Institut de la Francophonie (IFDD).
Le projet se déroule sur un espace géographique spécifique :
l’Afrique francophone.
Concrètement il s’agit de :
•faire connaître des projets en matière de lutte contre les effets
des changements climatiques en vue d’une transférabilité dans
d’autres pays ;
•valoriser les actions les plus exemplaires en relation avec la question du climat ;
•favoriser une meilleure connaissance des porteurs de projets
entre eux.
L’objectif général de ce projet est de contribuer, de façon positive, à
la prise de conscience sur les enjeux des changements climatiques
et leurs impacts sur le développement humain. Cela, en vue de
renforcer les échanges entre les différents acteurs : organisations de
la société civile, entrepreneurs verts, collectivités locales.
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22e conférence des parties sur les changements climatiques
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution
fondée sur le partage d’une langue, le français, et de valeurs communes.
Elle mène des actions politiques et de coopération pour donner corps
à une solidarité active au bénéfice des populations de ses États et
gouvernements. L’OIF intervient en synergie avec l’APF, l’AUF, TV5MONDE,
l’Université Senghor d’Alexandrie, l’AIMF, la Confémen et la Conféjes.
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NOTES
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22e CONFÉRENCE DES PARTIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
NOTES
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NOTES
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22e CONFÉRENCE DES PARTIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
INSTITUT DE LA FRANCOPHONIE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE (IFDD)
56, RUE SAINT-PIERRE, 3e ÉTAGE, QUÉBEC (QUÉBEC) G1K 4A1 CANADA
L’IFDD est un organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie.
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