LABOR FÜR KLINISCHE DIAGNOSTIK GMBH & CO.KG Info 01/2008 Seite 3
Steubenstraße 4 • 97688 Bad Kissingen • Telefon: 0971/ 7202 0 • Fax: 0971 /68 546 • www. laboklin.com
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nez, de la bouche et de la trachée. Les
symptômes cliniques sont l’écoulement
nasal et oculaire, une régurgitation, l’anore-
xie et une léthargie. Les constats typiques
sont : la langue et la cavité buccale chargé-
es. Comme routine, une détermination de
l’infection de l’herpes doit être faite avant
de placer un nouvel animal dans l’élevage.
Le diagnostic est fait par le PCR. Comme
échantillon, le frottis d’un écouvillon humide
de la langue distale (zone de la larynx) est
approprié. Il faut l’envoyer dans un tube sté-
rile.
Chez l’animal mort, on peut voir des inclusi-
ons intranucléaires histologiques dans l’épi-
thélium de la langue dans le neuroépithéli-
um olfactive et dans les hépatocytes. A l’ai-
de d’un écouvillon humide (prudemment
déroulé sur une lame (porte-objet)), on peut
aussi les prouver cytologiquement.
Paramyxo virus chez les
serpents
Le paramyxovirus se présente surtout chez
les serpents et rarement chez les sauriens
et les tortues. Les vipères, les élapidés, les
couleuvres, les boas et les pythons sont
particulièrement atteints de ce virus. Les
symptômes de la maladie sont : l’écoule-
ment nasal, la respiration buccal, les
muqueuses buccales chargées et des
bruits respiratoires. En plus, des pneumo-
nies incurables reapparaîssent. Acoté des
symptômes respiratoires, les animaux mon-
trent également des symptômes SNC,
comme par exemple tonus musculaire affai-
blie, les mouvements obsessionelles, les
tremblements de la tête et l’opisthotonus.
L
’évolution de la maladie se présente nor-
malement chroniquement, mais on remar-
que aussi des évolutions hyperaiguës.La
transmission de l’animal en animal aurait
lieu horizontalement sur le mode respiratoi-
re oubien par les fèces. Les écouvillons
buccales oubien des écouvillons de cloa-
que sont les meilleurs prélèvements chez
l’animal vivant pour la mise en évidence du
virus. Chez l’animal mort, on choisi plustôt
des organes, comme les poumons, les inte-
stins, le foie, et les reins. Une prolifération
des pneumocytes du type II se présent
histologiquement dans les poumons. Dans
certain cas, on trouve aussi une pancreo-
mégalie, une hyperplasie de ces canaux
dérivatives, une nécrose du foie ou des
changements neuronaux. Ces change-
ments se présentent par la manière d’une
gliose, d’une inflammation périvasculaire et
non-purulente dans le cerveau et par une
dégénération dans le tronc cérébral.
IBD (inclusion body disease of
boid snakes)
L’IBD est une maladie qui est provoquée
par des rétrovirus. On les retrouve surtout
chez les boas et les pythons. Des symptô-
mes cliniques typiques sont le tremblement,
l’opisthotonus et la perte du réflexe de se
retourner. La maladie chez les jeunes bêtes
est souvent aiguë. Il y a quasi 100% de
mortalité. L’évolution de l’infection chez les
adultes est souvent chronique et retardée.
Au début, les symptômes sont : un tremble-
ment faible de la tête, l’apathie et le mouve-
ment de la langue réduit.
L’évolution de la maladie est souvent plus
progressive chez les pythons que chez les
boas. Couramment, le premier symptôme
chez les boas est la régurgitation. Au con-
traire, on remarque chez les pythons une
stomatite et une pneumonie progressive
une infection avec le herpes virus. Les ani-
maux montrent des symptômes d’une con-
jonctivite avec un écoulement oculaire et
une rhinite. La rhinite se présente au début
avec l’écoulement nasal séreux et il devient
muqueux et purulent par la suite. Les glan-
des mandibulaires suppurent en cours
d’évolution de la maladie. On trouve une
accumulation des lymphocytes et des
histiocytes dans la muqueuse de l’appareil
respiratoire proximal. L’épithélium de la
muqueuse est partiellement dysplastique et
elle montre une hyperplasie ainsi que des
ulcérations focales. Dans les cas chroni-
ques, des changements dans les poumons
peuvent être présents.
La preuve d’une infection avec des myco-
plasmes peut être réalisée par le PCR.
Comme échantillon nous avons besoin d’un
rinçage nasal avec 0.9% de sérum physio-
logique envoyée dans les tubes stériles.
Une stomatite diphtérique – nécrotique
(Tortue d’Hermann)
Des inclusions intranucléaires dans l’épi-
thélium de la langue (Tortue d’Hermann)
L’éoulement nasale séreux et une con-
jonctivite (T
ortue d’Hermann)
Une sécrétion hématique – purulente dans
la cavité buccale d’un Boa constrictor
avec des symptômes de SNC, qui résulte à
la mort. Depuis ces dernières années, on
retrouve cette maladie plus souvent chez
les boas que chez les pythons.
Il y a peu de connaissance concernant la
transmission chez les reptiles. L’infection
par des aérosols contaminés, par les
excréments et par la transmission des adul-
tes aux jeunes bêtes est prouvée. Ainsi des
acariens du serpent peuvent être en cause.
La maladie peut être mise en évidence par
cytologie. On trouve des inclusions cyto-
plasmiques typiques. Les matériaux appro-
priés sont, des frottis de la couche leucocy-
taire du sang en combinaison avec des frot-
tis tous frais de la cavité buccale oubien de
l’
œ
sophage.
Pour les examens histologiques, les orga-
nes appropriés sont, le pancréas, le foie,
les reins et la muqueuse du système dige-
stif et, chez les pythons, le cerveau. Les
lésions du SNC chez les boas sont peu
prononcées.
Des biopsies du foie et des reins chez l’ani-
mal vivant sont le matériel préférentiel. La
mise en évidence par PCR n’existe pas
encore.
Un Boa constrictor avec des symptômes du
SNC et d’une tenue non physiologique
Des inlusions cytoplasmiques dans l’épithé-
lium du pancréas exocrine (Boa constrictor)
Mycoplasmes
Les mycoplasmes (M. agassizii) provoquent
souvent des maladies de l’appareil respira-
toire proximal chez les tortues terrestre.
Une telle infection peut démontrer différents
diagnostics importants comme par exemple