Edito 3 Qui sommes nous ? 4 Actualité thérapeutique

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Edito3
Qui sommes nous ? 4
Actualité thérapeutique
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Activités scientifiques 10
Autour du patient 18
Formation24
Accréditation26
Infrastructures
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Le Beau Vallon c’est aussi 30
Revue de presse32
Annexes33
Edito
L’activité au Beau Vallon
Alors que le centenaire de l’hôpital s’achève, nous
vous présentons dans la suite ce qui s’est passé au
Beau Vallon en 2014.
En effet, le conseil d’administration désire par ce
premier rapport d’activités, faire connaître les différents aspects importants de l’institution ainsi que de
nombreux chiffres dignes d’intérêt pour le lecteur.
Nous espérons que cette brochure vous plaira et
qu’elle sera suivie par d’autres dans les prochaines
années.
Encore un tout grand merci à toutes les personnes qui ont œuvré pour la collecte des informations, la réalisation et la mise en page de ce rapport.
Jean-Claude Frogneux
Directeur général
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Qui sommes nous ?
L
a structure de l’Hôpital Psychiatrique du
Beau Vallon jouit d’une capacité de 423 lits et
90 lits en Maisons de Soins Psychiatriques et
accueille toutes les pathologies. Elle comprend huit
services d’hospitalisation (à temps complet ou partiel, de court et de long séjours), les Maisons de Soins
Psychiatriques, les Initiatives d’Habitations Protégées
et l’hôpital de jour « Le Tisserin ». 600 patients sont
pris en charge quotidiennement par environ 600 travailleurs. Les services sont dotés d’équipes pluridisciplinaires qui travaillent en étroite collaboration.
offre en soins psychiatriques et d’ouvrir de nouvelles
perspectives en matière de recherche clinique. Cette
association permet notamment d’élargir les possibilités de prise en charge du patient après son hospitalisation aigüe aux Cliniques Universitaires Saint-Luc.
Aujourd’hui, l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon
rentre dans une nouvelle phase de son histoire.
Conscient que l’amélioration continue de la qualité est un enjeu central des structures hospitalières,
notamment psychiatriques, notre hôpital s’est lancé
dans un processus d’accréditation. Cette démarche
Avec l’Hôpital Saint- Martin de Dave, l’hôpital est engendre un ensemble de questionnements sur nos
copromoteur d’un réseau de soins sur Namur dans le pratiques, nos processus, etc. Nous travaillons au
cadre des soins dans la communauté (soins à domi- quotidien à la construction de l’hôpital de demain.
cile). Ce « projet 107 » fait suite à la réforme de 2010
et plus particulièrement à la transformation institutionnelle de lits psychiatriques de long séjour (T) en
modalités d’interventions thérapeutiques ambulatoires dans la cité et si nécessaire au domicile même
de l’usager du réseau de soins.
Le « Projet 107 » représente une intensification et
une systématisation du travail en réseau au sein de
la communauté de l’arrondissement de Namur (+/300.000 habitants) et s’inscrit dans le courant international de la psychiatrie communautaire.
Depuis le 3 mai 2007, l’Hôpital Psychiatrique du Beau
Vallon et les Cliniques Universitaires Saint-Luc (UCL,
Bruxelles) ont décidé de s’associer afin d’étendre leur
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473 équivalents
temps plein payés
FBI : Fonds bugétaire interdépartemental
CPE : Contrat premier emploi
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Actualité thérapeutique
Engagement
Deux nouveaux médecins ont été engagés en 2014:
Le Dr Aït Oussaïd, pédopsychiatre, a été engagée
comme « médecin consultant ». Elle est présente
le mercredi toute la journée aux consultations de la
Clinique du Parc et le vendredi au Tisserin dans le
cadre du projet Psygogne.
Techniques d’anxiolyse non
médicamenteuses
Le directeur médical, le Dr X. De Longueville, a initié un recensement, auprès du personnel soignant
de l’hôpital, des personnes utilisant des techniques
d’anxiolyse non médicamenteuses. Un objectif
futur serait de former les personnes intéressées à
des techniques spécifiques (par exemple : la méditation pleine conscience).
les faisant sortir des établissements pénitentiaires,
avec la volonté d’intégration sociale optimale dans
le cadre d’un service de réhabilitation psycho-sociale. Le territoire couvert concerne la cour d’appel
de Liège et le public cible concerne les patientes
présentant une problématique de santé mentale
avec un comportement « low-care ».
Profamille
En octobre 2014, suite à une collaboration entre
l’Hôpital du Beau Vallon et l’ASBL Similes, des
modules ProFamille ont démarré au sein de l’Hôpital. Organisés à l’attention des proches de personnes atteintes de schizophrénie, ces derniers
constituent un programme de formation qui repose
sur la combinaison de deux principes : une information sur la maladie et sa prise en charge ainsi
qu’un apprentissage de techniques pour mieux y
faire face. Ce programme a débuté en septembre et
s’étend sur 14 séances de 4h.
Huntington
Des subsides supplémentaires ont été dégagés afin
d’élargir le projet à une MSP (maison de soins psychiatrique), s’ajoutant donc aux trois de départ. Il
y a une convention complémentaire permettant
d’augmenter la prise en charge de cinq patients ;
½ équivalent temps plein est financé au bénéfice
du domicile. Il y a actuellement 40 à 50 patients
Huntington en ambulatoire. La zone géographique
du projet se situe sur les provinces de Namur,
Brabant Wallon et le Hainaut.
«Internés»
En 2014, le Projet « internés » a vu le jour au sein
du service Réhabilitation. Il s’agit de cinq lits de
défense sociale pour un projet de convention relative à l’élaboration et l’organisation d’un réseau de
partenaires dans le cadre de la construction d’un
trajet de soins pour les internées. L’objectif de ce
projet est de donner des soins adéquats aux internés souffrant de maladies mentales, notamment en
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La création d’un centre de réadaptation fonctionnelle : la Charnière
Toujours dans la mouvance de la nouvelle réforme
des soins en santé mentale, deux promoteurs
(l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon et l’Hôpital Neuropsychiatrique St Martin) ont établi un
partenariat avec la formation et l’emploi (via le
FOREM), Les IHP - initiatives d’habitations protégées - (Psynergies et IHP l’Espoir), la mission
régionale pour l’emploi de Namur (Mirena) et les
associations d’usagers et de proches. L’objectif est
de proposer à une certaine catégorie de personnes,
souffrant d’une pathologie psychiatrique stabilisée,
un programme ambulatoire de rééducation fonctionnelle, en vue d’une réinsertion professionnelle.
Une équipe pluridisciplinaire a été constituée (psychologues, intervenants psycho sociaux, job coach
et psychiatre).
Hôpital sans tabac
Tous les services ont initié la réflexion, notamment
sur la gestion des fumoirs, et ont pris des initiatives
en vue de limiter le tabagisme chez les patients et les
membres du personnel. Des projets à l’adresse des
patients sont en cours d’élaboration.
Comme chaque année, le mois de mai est celui de
la campagne contre le tabagisme. Des brochures,
mises à disposition par le FARES asbl (fonds des
affections respiratoires asbl) ont été distribuées aux
patients mais aussi aux membres du personnel, en
particulier celles portant sur la prise en charge du
tabagisme en psychiatrie.
Une politique tabac à l’égard du personnel a été
mise en place en concertation avec les représentants
des travailleurs. Tout ce qui est fait en la matière
témoigne de la volonté d’atteindre l’objectif «
Hôpital sans Tabac ».
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SéLINA
Dans le contexte de l’évolution du monde psychiatrique, le 13 janvier 2014, l’Hôpital Psychiatrique
du Beau Vallon a intégré l’Asbl SéLINa-SSM. En
effet, dans la suite de la réforme des soins de santé,
le rapprochement entre le monde hospitalier et les
services ambulatoires, tels que les SSM, devient de
plus en plus évident.
●● 23/05/2014 : « Critères d’hospitalisation et
signes évocateurs d’une anorexie mentale » par
le Dr Delugeaux de la Clinique La Ramée
●● 23/09/2014 : « Alimentation et troubles psychiques, quel impact ? » par Mme Torres, psychologue à la Clinique Sans Souci.
Lors de la semaine des diététiciens (du 24 au 29
mars 2014), Mme Aurélie Fraikin a organisé dans
chaque service, des séances d’informations destinées aux patients sur le thème des collations.
Réforme psychiatrque
Dans le cadre de la réforme de la Psychiatrie (article
107), le Réseau Santé Namur a participé à l’évaluation fédérale de cette réforme. Notre Hôpital y a
joué une part active puisque la coordinatrice du
CRPS, Mme Tempels, a été désignée comme « référente recherche » pour le Réseau Santé Namur, en
vue d’un relais en cas de difficultés et d’une articulation concrète entre le terrain et les équipes de
recherche par rapport aux questionnaires de l’évaluation fédérale.
Séminaires Enerpsy
L’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon a intégré
les séminaires Enerpsy qui se déroulent plusieurs
fois par an et regroupent différents praticiens sur
des sujets de santé mentale.
GDP
Depuis 2012, à l’initiative de Mme D. Nosbusch,
diététicienne à la Clinique Sans Souci (Bruxelles) et
Aurélie Fraikin, diététicienne de notre hôpital, un
groupe de travail pour les diététiciennes en milieu
psychiatrique réunit une dizaine de diététiciens
issus d’institutions psychiatriques. .
Le GDP a organisé quatre conférences en 2014 :
●● 21/02/2014 : « Quels outils concrets aideraient les patients sous psychotropes à gérer
leur diabète ? » par Madame Mavroudis, diététicienne, suivie de « Le syndrome métabolique » par Monsieur Minne, délégué de la
firme Métagénics
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CLAN
En décembre 2014 est créé le Comité de Liaison
Alimentation et Nutrition (CLAN) au sein de
notre institution. Selon la définition du SPF Santé
Publique, il s’agit d’une structure pluridisciplinaire,
d’un comité qui réunit et coordonne tous les professionnels de l’Hôpital concernés par l’alimentation et la nutrition. En pratique, au sein de notre
hôpital, une réunion est prévue chaque trimestre,
. L’objectif du CLAN est de définir et couvrir une
politique nutritionnelle globale de l’institution.
InterCLAN’s
En décembre 2014 également, l’InterCLAN’s belge
a été inauguré. Il s’agit d’un comité qui rassemble
les responsables de CLAN (Comité de Liaison
Alimentation et Nutrition) de différents hôpitaux
belges. Mme Aurélie Fraikin, diététicienne au Beau
Vallon y représente notre institution.
Psygogne
Début 2014, après plusieurs années de réflexion
et préparation, le projet Psygogne voit le jour au
Beau Vallon. Il s’agit d’un Centre d’accompagnement des liens familiaux en périnatalité dans le
namurois. Une équipe pluridisciplinaire constituée
d’une psychiatre, d’une psychologue, d’une ergothérapeute et d’une assistante sociale a intégré le
Tisserin, hôpital de Jour du Beau Vallon.
PsyGogne collabore avec le réseau de soins (les
équipes ambulatoires, les médecins généralistes, les
psychiatres, l’ONE, les obstétriciens et pédiatres
des différentes maternités namuroises, …).
Elle est aussi garant clinique pour les différentes
équipes de l’Hôpital en matière de périnatalité.
Elle propose des cours et formation continue pour
professionnels en santé mentale autour de la paternalité, maternalité et périnatalité et organise des
cycles de conférences.
Psygogne s’adresse aux femmes présentant une
fragilité psychologique et/ou un trouble psychiatrique ayant un désir d’enfant ou déjà enceinte ou
accompagnées de leur bébé âgé de 0 à 18 mois,
afin de leur offrir un accompagnement spécifique
autour du lien entre la mère et son bébé.
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Activités scientifiques
Conférences au Beau Vallon
●● Vermeer E., Guettat L. & Ferauge M. L’euthanasie dans tous ses états. Espace de réflexion éthique
organisé par le Comité d’Ethique Hospitalier à l’attention du personnel du Beau Vallon. Hôpital
Psychiatrique du Beau Vallon, les 4 et 11 février 2014.
●● Guettat L. Médicaments dangereux. Dans le cadre de l’audit interne «Politique de gestion des médicaments à haut risque». Hôpital Psychiatrique du Beauvallon, le 4/02/2014.
●● De Longueville X., Lorant V., Feys J.L., & Schepens P. 100 ans de Psychiatrie à l’Hôpital Psychiatrique
du Beau Vallon…et demain ? Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, le 15/03/2014.
●● Hammouda H., Guettat L., & Warzée J.M. Troubles du comportement sexuel et démences. Dans
le cadre des réunions « démences et troubles cognitifs », Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, le
18/03/2014.
●● De Witte P., & De Longueville X. Un modèle de dépendance comportementale : du sport à l’addiction.
Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, le 13/05/2014.
●● De Longueville X., Depuydt C., Gillain B., Millet C., De Riemacker D., Deschietere G. & Psytoyens.
Sous la contrainte : le soin « ? ». Dans le cadre des séminaires du service de psychiatrie de l’UCL.
Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, le 17/06/2014.
●● Mormont E. Guettat L. & De Gregorio F. Maladie d’Alzheimer : Quels facteurs de risque ? Dans
le cadre des réunions « démences et troubles cognitifs », Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, le
30/09/2014.
●● Ferauge M. Les traitements médicamenteux. Dans le cadre du programme Profamille. Similes. Hôpital
Psychiatrique du Beau Vallon, le 04/12/2014.
●● Nicolas E., Marci D., Campion Nain F, Mercier Baumaire de la Sept-Paris E., Sferrazza R., Graulus P.
& Jean M., Psychodrame : sujet, groupe et collectif, journée de l’Association Belge de Psychodrame.
Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, le 18/10/2014.
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Conférences extra muros
●● De Longueville X. Sports et dépendances : du modèle particulier aux considérations générales. Séminaire
Enerpsy, CHU de Mont-Godinne, le 13/03/ 2014.
●● Guettat L. Maladie d’Alzheimer, traitements disponibles et perspectives d’avenir. Ligue Alzheimer, le
2/04/2014.
●● Delatte B. La santé mentale racontée aux acteurs de l’insertion socio-professionnelle. Comité Subregional
de l’emploi et de la formation, PFNDSM, RSN. Namur, le 19 juin 2014.
●● Delatte B. Une introduction à la Réhabilitation. Conférence et matinée d’échange. Bruxelles, le
17/06/2014.
●● Pirard J.L. Le Marechalat du Roi-Dieu. GLEM PSYNAM, le 7/10/2014.
●● Delatte B. Elling, ou la vie en dehors. Vidéo - débat dans le cadre de la semaine de la santé mentale.
Namur, le 8/10/2014.
●● Delatte B. Santé mentale et monde contemporain : vivre de nouvelles solidarités. XVII Colloque de l’Association Québecoise pour la Réadaptation Psychosociale, Montréal (Québec), le 10/11/2014.
●● Le 10 et 11 octobre 2014, l’Hôpital du Beau Vallon a organisé à Namur la 41ème édition du Colloque
international des Hôpitaux de jours. Le sujet choisi comme pierre angulaire des débats fut le symptôme,
comme porte d’entrée aux soins psychiatriques, mais aussi comme barrière aux projets thérapeutiques.
●● De Longueville X. Au-delà du symptôme... la porte du soin en hôpital de jour. Conférence introductive
au colloque francophone des hôpitaux de jour, Namur, le 11/10/ 2014.
●● de Beauffort C. La grossesse, rencontre intime parfois déstabilisante avec soi- même. Quelle place pour
l’hôpital de jour. Colloque francophone des Hôpitaux de jour, Namur, les 10 et 11/10/ 2014.
●● De Longueville X. Psychanalyse et institutions psychiatriques. CFCP, UCL, Louvain-en-Woluwe, le
14/11/2014.
●● Guettat L. Maladie d’Alzheimer et Maladies apparentées : symptômes et traitements. Clinique Sainte
Elisabeth, le 16/12/2014.
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Enseignements et cours
●● Tempels B. Les démences : pathogénie, fréquence, types, symptômes. Centre d’Accueil de Bouge, les
11/03/14, 18/03/14, 25/03/14 et 01/04/14.
●● Delatte B. Mise à Jour en psychopharmacologie. professeur invité. Henalux, Namur, le 27/01/2014 et
le 13/03/2014.
●● Delatte B. Formation à l’entretien motivationnel. Film. Mai-juin 2014.
●● Guettat L. Démence à corps de Lewy. Hôpital Psychiatrique du Beauvallon, le 18/03/2014
●● Guettat L. Démence de la maladie de Parkinson. Hôpital Psychiatrique du Beauvallon, le 25/03/2014.
●● Guettat L. Paralysie supranucléaire Progressive. Hôpital Psychiatrique du Beauvallon, le 1er/04/2014
●● Delatte B. Pratique en santé mentale et psychiatrie professeur invité. Henalux, Namur, le 8/09/2014.
●● Delatte B. La réinsertion du patient psychiatrique dans la vie de tous les jours. Société Scientifique de
Médecin Générale, Jodoigne, le 20/09/2014.
●● Tempels B. Evaluation de la douleur chez le patient non communiquant. Association des Soins Palliatifs
de la Province de Namur, CHR de Namur, le 13/11/2014.
●● De Longueville X. Réseaux de soins en psychiatrie. Certificat en gestion hospitalière, UCL, Louvain-LaNeuve, le 26/11/2014.
●● Guettat L. Maladie de Huntington. Convention Huntington, La Hulpe, le 5/12/2014
●● Guettat L. Troubles cognitifs et démences. FORS, Namur Formation Psy4, le 9/12/2014
●● de Beauffort C. Situations de soins particuliers: la périnatalité. Formation continue (deux fois par an),
Henalux, Namur, 2014.
●● de Beauffort C. Cours de psychiatrie materno- infantile. Haute école pour sages femmes, Namur, 15h
et 2014.
Publications
●● De Longueville X., Delatte B. & Roussaux J.P. Le Beau-Vallon sort de ses murs, in « Des murs et des
femmes, Cent ans de psychiatrie et d’espoir au Beau-Vallon. », ouvrage collectif sous la direction d’Anne
Roeckens, PUN, 2014, p.157-181.
●● Cornet S., Spoto E. & De Longueville X. Ma maladie, mes enfants et moi, in La revue des Hôpitaux de
jour, N°16, octobre 2014.
●● Fraikin A. & al (membres du GDP). Monographie de fonction du diététicien en psychiatrie, in Actu
Diéta, 3-2014.
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Recherches
« Investigation de l’impact des symptômes négatifs sur la mobilisation des
concepts liés à la théorie de l’esprit dans les syndromes schizophréniques »
Cette recherche a été effectuée au sein des services Clinique du Parc et Réhabilitation, avec la
collaboration du Dr M. Ferauge, par une mémorante en Psychologie (UCL), Mme Schmets et
sous la promotion du Pr E. Constant. La théorie de l’esprit reprend les connaissances que
nous avons sur le fonctionnement de l’esprit et
notre capacité à prendre en compte la perspective de l’autre . Cette étude avait pour but d’étudier l’impact de la maladie sur la manière dont
les personnes souffrant de schizophrénie perçoivent leur environnement.
Annexe p. 34
« Exploration des processus exécutifs et émotionnels dans l’alcoolo-dépendance et le syndrome de Korsakoff: Révision de l’hypothèse du continum»
Étude réalisée dans le cadre d’une thèse de doctorat, par une chercheuse, Mme M. Brion (UCL).
Cette étude a été réalisée au sein des services
Neuropsychiatrie A et Réhabilitation, avec la
collaboration des Dr Colinet, M. Ferauge, Dr
Guettat et la neuropsychologue, Mme Kindt.
Ce projet a pour objectif central de renouveler
les connaissances actuelles concernant la transition entre alcoolo-dépendance et syndrome
de Korsakoff, et ce en testant l’hypothèse de
continuité dans le cadre théorique offert par les
modèles «dual-process». Trois axes expérimentaux sont poursuivis, évaluant respectivement : (1) le système émotionnel-limbique (déficit
émotionnel général versus alcool-spécifique)
(2) le système exécutif-préfrontal (déficit cognitif général versus différentiel entre sous-
composantes exécutives)
(3) le déséquilibre entre ces systèmes (interactions émotion-cognition). Cette recherche propose une perspective combinant les approches comportementales et de
neurosciences (exploration des corrélats cérébraux du déséquilibre via l’électrophysiologie)
et une dimension évolutive (exploration de
l’évolution du déséquilibre à différents stades
de la pathologie).
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« Exploration de la généralisation et de la spécificité du trouble de décodage
émotionnel dans la schizophrénie »
L’étude a été réalisée dans le cadre d’un mémoire
en psychologie (UCL). Mme Mangelinckx, sous la
supervision des Prs Constant et Maurage (UCL).
Cette étude a eu lieu au sein des services les
Lilas et les Bleuets. L’objectif de cette recherche
était l’exploration des déficits émotionnels présents dans la schizophrénie, au niveau unimodal
(visuel ou auditif), et cross-modal (audiovisuel),
dans une condition de congruence et de noncongruence (le visuel et l’auditif se contredisent), et détermination de l’impact de ceux-ci
dans la cognition sociale.
«Quels sont les bénéfices et les limites d´une collaboration entre l´ergothérapeute et le/la neuropsychologue pour la prise en charge cognitive des
patients atteints du Syndrome de Korsakoff?»
Participation à une enquête pour un TFE d’ergothérapie «Quels sont les bénéfices et les limites
d´une collaboration entre l´ergothérapeute et
le/la neuropsychologue pour la prise en charge
cognitive des patients atteints du Syndrome de
Korsakoff ?». Cette enquête s’est déroulée au
sein du service Neuro A, avec la collaboration
de M. Leclere, par Mlle Birchen, étudiante en 3e
année de bachelier en Ergothérapie au ParnasseISEI, Bruxelles.
Collaborations scientifiques
Projet MORPHEUS
Depuis un peu plus de deux ans, la mise sur pied
de la réforme de la psychiatrie « Vers de meilleurs soins en santé mentale » se poursuit. Les
objectifs centraux de cette réforme sont le développement du travail de collaboration en réseau,
la continuité des soins et l’intégration sociale.
Cette réflexion a pointé la nécessité de se pencher sur la réalité du réseau de support social
telle que vécue par les usagers. Ce constat, partagé par trois projets « Psy 107 » (Bruxelles Est,
Namur – via la Cellule de Recherche de l’Hôpital du Beau Vallon- et la Région du Centre)
et l’Institut de Recherche Santé et Société de
l’Université Catholique de Louvain, a mené à
la mise sur pied de l’étude « Morpheus » pour
MObilisation du REseau par les USagers. Cette
étude se plonge dans les réseaux de services en
santé mentale mais du point de vue des usagers
14
et non suivant l’angle de vue des professionnels,
comme réalisé habituellement.
Une première phase de l’étude (2012-2013) a
permis de nous assurer de la faisabilité du dispositif d’enquête qui nous permet de construire,
avec l’usager, une image de son réseau de support social, ainsi que de développer des hypothèses que nous souhaitons mettre à l’épreuve
dans une seconde phase, à plus grand échelle.
En 2014, s’est déroulée la seconde phase. En
tout, plus de 300 usagers en santé mentale
ainsi que 300 professionnels ont été interrogés, au sein des Réseaux de Manage, Bruxelles
et Namur. Pour Namur, Mme Tempels (CRPS –
HBV) a coordonné l’étude Morpheus. Au sein
même du réseau Santé Namur, ce sont 120 usagers et 120 professionnels qui ont été interrogés. Les résultats seront largement présentés
durant l’année 2015.
Une première publication scientifique, sur la
méthodologie développée dans le cadre de
l’étude Morpheus a été soumise. Une deuxième
publication est actuellement en cours.
L’étude Morpheus a également été présentée
en 2014 lors d’un congrès EUPHA (du 19 au
22 novembre 2014) à Glasgow (Ecosse) sous
le titre : « Using social network to understand
care coordination for psychiatric users. The
Morpheus project”.
Annexe p. 33
Projet pilote TDI
Depuis 2011, l’Hôpital Psychiatrique du Beau
Vallon participe à un projet pilote nommé :
le Treatment Demand Indicator (TDI). Le
TDI est un indicateur clef de l’EMCDDA
(European Monitoring Centre for Drugs and
Drugs Addiction) repris dans le plan d’action
drogue de l’Union européenne (2009-2012)
avec comme objectif de « renforcer l’efficacité
des traitements et de la réadaptation en améliorant la disponibilité, l’accessibilité et la qualité
des services ». Le SPF Santé Publique a désigné
l’ISP (Institut Scientifique de Santé Publique)
pour coordonner le projet et transmettre les
données à l’Europe.
Mme Tempels reste « Responsable d’accès entreprise » pour l’Hôpital Psychiatrique du Beau
Vallon et est chargée de coordonner le projet, d’encoder les données et être personne de
contact pour l’ISP.
Au total, le nombre de patients « potentiellement
» TDI pour 2014, qui ont pu être recensés par
la coordinatrice TDI à l’Hôpital Psychiatrique
du Beau Vallon, est de 120. Au final, 76 patients
ont pu être enregistrés de manière effective.
Comparé à l’année 2013, il est à noter qu’une
augmentation effective peut s’observer dans les
périodes : « mars-avril » ainsi que « août-septembre ».
Les personnes « non encodées» sont essentiellement des personnes restant trop peu à l’Hôpital (moins d’une semaine) pour être informées
assez rapidement qu’elles sont incluses dans
l’étude afin de prendre rendez-vous avec elles
pour obtenir un consentement. Le nombre de
refus pour un consentement est quant à lui très
faible.
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Évaluation fédérale
La réforme de la psychiatrie « article 107 » est en
cours depuis plus de trois ans et notre Hôpital
y est pleinement investi. Les autorités fédérales, via les équipes scientifiques de recherches,
souhaitent évaluer ce que peut apporter cette
réforme (cfr également http://www.psy107.be).
Notre Hôpital a participé à deux volets de
cette évaluation fédérale : un volet plus qualitatif : l’étude ROPI (coordonnée par une équipe
scientifique de la KUL) et un volet quantitatif
(organisé par une équipe de l’UCL).
Concernant ce dernier, deux parties le constituaient : un questionnaire « service » (qui a été
rempli une seule fois, au nom de tous les services de l’Hôpital du Beau Vallon via la coordinatrice CRPS et les Infirmiers Chefs de Service),
et un questionnaire « usagers » (la coordinatrice
CRPS a interrogé dix usagers et dix intervenants
de l’Hôpital du Beau Vallon).
Une autre partie de l’évaluation fédérale consistait en l’organisation d’un « ROPI ». Cette partie
s’adressait à un service résidentiel avec des personnes ayant des problèmes psychiatriques en
long séjour. Le ROPI ayant déjà été organisé au
sein du service Réhabilitation de notre Hôpital
en 2013 (pour l’étude de faisabilité), le ROPI
2014 s’est à nouveau réalisé en Réhabilitation,
avec la collaboration du Dr. M. Ferauge et M.
A. Tyssaen.
Le ROPI, (‘Recovery Oriented Practices
Index’), essentiellement conçu comme un processus de mesure, est un instrument qui permet
de cartographier dans quelle mesure une équipe
utilise le rétablissement comme principe dirigé.
Le ROPI ne mesure pas des résultats au niveau
du patient mais après plusieurs séances répétées
au sein d’un même service, permet d’observer
si les pratiques du service sont tournées vers la
réhabilitation du patient.
Le ROPI prend une journée entière durant
laquelle se déroulent différentes observations et
mesures :
●● Une interview en groupe (1h) avec 3-4 personnes (personnel) du service, qui fournissent des traitements, et si possible avec
des fonctions différents (par exemple : psychiatre, psychologue, infirmiers, assistant
social,..);
●● Présence de l’équipe universitaire à un
groupe parole;
●● Une interview (1h) avec l’IEC et un responsable du département de soin;
●● Une interview de groupe avec quelques
patients du service (2h).
COFI
« Comparing policy framework, structure, effectiveness and cost-effectiveness of Functional
and Integrated systems of mental health care
(COFI) » Ce nom est celui d’une recherche qui a
démarré à l’automne 2014. Financée par l’Union
européenne, elle concerne 5 pays proposant des
systèmes de soins de santé différents : l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et… la
Belgique. Pour la Belgique, c’est une équipe de
l’Institut de Recherche Santé et Société (IRSS)
de l’UCL qui est chargée de collecter les données dans plusieurs hôpitaux. Et notamment au
Beau-Vallon.
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A savoir qu’au total : c’est plus de 6000 patients
européens qui seront interrogés (dont 1200
issus des hôpitaux belges).
L’étude se penchera sur la continuité des soins
psychiatriques entre l’hôpital et le domicile. En
clair, elle s’intéressera à la manière dont le patient
passe d’un système hospitalier à un suivi ambulatoire. En la matière, deux approches existent :
l’approche intégrée et l’approche fonctionnelle.
Le but est de comparer chacune de ces deux
approches, de mettre en évidence leurs forces
et leurs faiblesses.
Pourquoi une telle recherche ?
Les patients psychiatriques chroniques et complexes ont des besoins multiples (santé mentale, santé physique, emploi, logement,…). Un
certain nombre d’entre eux ont des épisodes
de soins qui les amènent à des séjours à l’hôpital. Toutefois, ces séjours peuvent entraîner
une rupture au niveau de la continuité des soins
dans la transition entre l’hôpital et le retour au
suivi ambulatoire. Soit des équipes différentes
et spécifiques prennent en charge le patient à
et en dehors de l’Hôpital –approche fonctionnelle-, soit une même équipe (au moins un
même clinicien) assure la continuité de soin
après l’hospitalisation – approche intégrée-. Ces
deux approches ont des avantages et des inconvénients potentiels. Certains pays ont favorisé
l’une des deux approches, tout en connaissant
des tentatives de favoriser l’autre approche.
Ainsi, il existe 5 pays où ces deux approches
coexistent (dont la Belgique). De ce fait, une
analyse comparée peut être faite tant sur le plan
national que sur le plan international. En effet,
à l’heure actuelle, il n’existe pas d’évaluation disponible sur l’efficacité clinique ou organisationnelle de ces deux approches.
Concrètement, deux services du Beau Vallon y
participent : la Clinique du Parc et Régina Pacis.
La Cellule de Recherches (CRPS) de l’Hôpital
s’occupe de sélectionner les patients ayant le
profil demandé pour cette recherche et de coordonner la récolte de données. Un consentement
éclairé est demandé au patient. Ensuite, avec
l’aide des assistants psychiatres et des servies
concernés, la Cellule de Recherches complètera
un questionnaire papier pour chaque patient.
17
Autour du patient*
1127 admissions
282 1res admissions
La moyenne varie de 25 jours à plus de 6
mois selon le type d’hospitalisation
71% des nouveaux patients
viennent de la province de Namur
96,5% de
femmes
En moyenne 68 jours d’hospitalisation
Moyenne d’âge : 57 ans
Admissions par service
* Ces chiffres proviennent du RPM (résumé psychiatrique minimum). Ils concernent les patients admis et
sortis en 2014. Les MSP et IHP sont exclus.
18
Admissions
Pour l’année 2014, on peut comptabiliser 1127 admissions, ce qui est en hausse par rapport à 2013.
1 admission
Réadmission
Total admissions
re
2014
Fréquence
%
282
25,02
845
74,98
1127
2013
Fréquence
323
753
1076
%
30
70
Index de service de traitement à l’admission
L’index de service de traitement se rapporte au statut administratif sous lequel le patient est traité.
A (court séjour)
A1 (hospi. de jour)
T (long séjour)
T1 (hospi. de jour)
Total admissions
Fréquence
784
37
95
211
%
69,6
3,3
8,4
18,7
1127
Par rapport à 2013, le service de traitement en index :
●● A a augmenté de 1.8%
●● A1 a augmenté de 1.7%
●● T a diminué de 0.20%
●● T1 a diminué de 3.3%
Répartition entre 1re admission et réadmission par service
19
Le mode d’admission
Le mode d’admission se rapporte à l’admission médicale si celle-ci s’effectue sous l’application
d’une mesure légale au moment de l’admission.
Volontaire
MEO
Internement
Maintien
Autre condition juridique
Assistance à personne en danger
Autre -non spécifié
Manquant
Total des admissions
Fréquence
878
150
3
4
4
61
1
26
1127
%
77,9
13,3
0,3
0,4
0,4
5,4
0,1
2,3
●● Ces données sont restées équivalentes à 2013.
●● MEO/Maintien : admission tombant sous la loi de la protection de la personne du malade
mental (26/06/1990)
●● Internement : admission tombant sous les lois de la défense sociale.
●● Probation : admission assortie d’une mesure légale de probation. Il s’agit d’une décision
juridique par laquelle quelqu’un qui est condamné pour des faits punissables, se fait soigner
dans une institution sous contrôle d’un comité de probation. La peine est remise tant que
le patient se tient aux conditions.
●● Autre condition : admission assortie d’une mesure légale (ex : en attendant la suite de la
procédure juridique)
●● Assistance à personne en danger : étant donné son état, que ce soit d’origine psychique
ou somatique, le patient n’a pas pu exprimer son acceptation concernant la décision d’admission (ex : le cas d’une confusion, démence avérée…)
Type du dernier enseignement réussi
Aucun enseignement suivi
Autre non spécifié
Normal
Spécial
Donnée Manquante
Total des admissions
20
Fréquence
10
4
1016
63
34
1127
%
0,9
0,4
90,2
5,6
3
Statut professionnel au moment de l’admission
Profession principale
Intervenants
Il est à noter que dans 62.8% des cas, l’initiative première de l’hospitalisation vient du
patient lui-même. Initiative personnelle du patient
Ambulance
Initiative de la famille/ proches
Consultation privée psychiatrique de la même institution
Manquant
Instance juridique
Service psychiatrique en hôpital général
Ordre public (police, gendarmerie,…)
Même institution ou même hôpital général
Consultation privée de médecin généraliste et de médecin spécialiste non
psychiatrique
Privée psychiatrique non attaché à l'institution
Hôpital général
Habitation protégée
Autre institution
Autres personnes professionnelles sans objectifs thérapeutiques
Autres personnes professionnelles avec objectifs thérapeutiques
Maison de repos/MRS/Service V
Aucun intervenant
Maison de soins psychiatriques
initiative d'autres non professionnels
Total des admissions
Fréquence
708
135
81
48
34
30
17
15
14
10
%
62,8
12
7,2
4,3
3
2,7
1,5
1,3
1,2
0,9
7
5
4
4
3
3
3
3
2
1
0,6
0,4
0,4
0,4
0,3
0,3
0,3
0,3
0,2
0,1
1127
21
Diagnostic
Cette donnée identifie le diagnostic définitif du patient à sa sortie en fonction des axes du DSMIV, la quatrième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux publié par
l’Association Américaine de Psychiatrie.
101
102
103
104
105
106
107
108
110
112
Tr. Enfance et adolescence
Démence et autres troubles cognitifs
Tr. Adaptation
Tr dus aux substances
Schizophrénie et autres tr. Psychotiques
Tr. De l'humeur
Tr. Anxieux
Tr. Somatoformes
Tr. Dissociatifs
Tr. Alimentaires
114
Tr. Controle impulsions
115
Autre situation
117
Retard mental
118
Tr. Pers.cl A
119
Tr. Pers cl B
120
Tr. Pers cl C
130
Diag princ Axe 3
Données manquantes
Total des sorties
Mode de sortie
22
Fréquence
1
82
178
125
200
148
4
11
2
3
%
0,1
9,1
19,8
13,9
22,2
16,4
0,4
1,2
0,2
0,3
3
15
1
65
18
4
41
0,3
1,7
0,1
7,2
2
0,4
4,6
901
Médiation
En 2002, la Belgique s’est dotée d’une loi relative aux droits du patient. Elle regroupe en un seul texte les
droits fondamentaux des patients et prévoit la mise à disposition de services de médiation. Le but de la
médiation est de résoudre le différend en collaboration avec le patient et le praticien. Dans notre hôpital, la
médiation des plaintes est assurée par Marion Commerce.
En 2014, le Service médiation a traité 192 dossiers :
●● 86,5% concernaient les droits du patient.
●● 74,7% réclamaient une intervention de médiation.
●● Dans 20% des dossiers, la demande du patient est simplement l’écoute de son problème.
●● 38,5% des dossiers portaient sur la qualité des soins, 15,6% sur le droit au consentement ; 9,4% sur l’information ; 7,3% sur le libre choix du praticien et 6,8% sur la vie privée.
●● 8,5% des dossiers introduits concernaient des professionnels extérieurs (dentistes, juges,…).
23
Formation
Stage
L’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon a accueilli, pour l’année 2014, 465 stagiaires dont 336 stages infirmiers et 129 d’autres catégories professionnelles : professions soignantes, sociales, administratives, esthétiques, du secteur de l’entretien, etc.
Quatre assistants-psychiatres ont également été accueillis en octobre 2014 : S. Rozencweig, C. Gigot, H.
Hamouda et M. De Craye.
Formation du personnel soignant
Le bilan de formation fait état de 9278 heures consacrées à la formation (tout type confondu), ce qui correspond à 4,69 ETP en permanence en formation, ce qui fait 553 heures supplémentaires par rapport à 2013.
Une formation au Dossier Patient Informatisé a été donnée à 112 membres du personnel, toutes fonctions confondues, pour un total de 285,1 heures.
De plus, Mmes J. Dendal (kinésithérapeute en Neuro A ) et B. Gallez (ergothérapeute en MSP) ont organisé,
13 sessions de 7h30 de formation « Lombalgie ». 116 personnes y ont participé.
Enfin, concernant les formations qualificatives des infirmiers :
- 2 suivent la formation « éducation en diabétologie »
- 3 font la passerelle pour obtenir un bacalauréat
- 8 suivent la formation « qualification infirmière en psychiatrie »
- 8 suivent la formation « titre infirmier en psychiatrie »
24
Toutes les formations prévues n’ont pas été données. Toutes n’ont pas été encodées. 2014 était l’année
du centenaire. L’année a donc été jalonnée d’événements exceptionnels qui ont longuement occupé les
gestionnaires.
Il y a une bonne répartition des formations sur l’année. 62% du personnel a reçu au moins une formation.
C’est moins que l’objectif : 80%.
Ce graphique illustre le nombre d’heures de formations réalisées par rapport aux heures de formations budgétisées. 70% du plan de formation a été réalisé. On observe un redressement important par rapport aux
années 2012 et 2013. Ceci est notamment dû à la mise en œuvre d’un plan plus réaliste.
25
Accréditation
L
’accréditation des établissements de santé est une méthode d’évaluation externe faite par des professionnels indépendants. Le but de l’accréditation est le soutien et la consolidation du processus d’amélioration continue.
Elle fait référence à une démarche professionnelle par laquelle un établissement de soins apporte la preuve
qu’il satisfait, dans son fonctionnement et ses pratiques, à un ensemble d’exigences formalisées et présentées
sous forme de manuel, « le référentiel » préconisé par un organisme d’accréditation.
En 100 ans, notre hôpital a évolué en même temps que la psychiatrie progressait. Les exigences de qualité
des soins et de sécurité du patient ne cessent de croître. L’évolution des soins et la perception de la santé
par la société nous pousse à viser l’excellence. S’engager dans le processus d’accréditation nous y aidera.
Aujourd’hui, la majorité des pays européens appliquent un programme d’accréditation des hôpitaux.
La qualité pour tous par tous
L’accréditation,
c’est...
Une belle
opportunité de
montrer à la
population et aux
autorités la qualité
de notre travail.
La définition avec les personnels
concernés des procédures qui assurent
cette qualité.
Un moyen d’assurer l’amélioration continue de
la qualité et de la sécurité des prestations de
tous les secteurs de l’hôpital, au bénéfice des
patients.
Une évaluation périodique des actions et des procédures mises en place qui peut conduire à une adaptation de celles-ci.
Des questions ?
Contactez le chef de projet, Jacques Hansenne au 152 ou Jacques.
[email protected]
En 2014, le conseil d’administration de l’hôpital a signé une convention avec Accréditation Canada
International (ACI) afin d’engager formellement l’hôpital dans le processus d’accréditation. Cet acte est
important puisqu’il inaugure le processus d’accréditation mais aussi symbolise l’engagement fort du Conseil
d’administration dans cette voie.
26
En novembre, l’organisme accréditeur a visité notre structure afin de mesurer l’écart entre notre manière
de travailler et son référenciel des meilleures pratiques. Tous les membres du personnel étaient invités à
entendre leur premières constatation. Le rapport de cette visite est à la disposition de tout le personnel de
notre institution.
L’hôpital a parallèlement lancé une campagne d’information à destination du personnel sous forme d’affiche,
de flyers et de séances d’information. 83% des cadres et médecins et 68% du personnel y ont participé.
.
27
Infrastructures
S
i l’Hôpital du Beau Vallon reste à la pointe
des techniques de soins et s’actualise en continu en investissant dans de nouveaux projets
thérapeutiques, c’est également l’infrastructure qui
doit suivre…
environnement de 1800m² pour passer à un espace
de 3200m²), de confort (chaque chambre disposant
d’un cabinet de toilette avec douche); ainsi que la
création d’un espace sécurisé pouvant accueillir
des patients de défense sociale « low risk ».
C’est ainsi qu’au sein du service Tisserin, des
locaux (bureaux, salle d’attente, salle d’ergothérapie,…) ont été aménagés afin d’accueillir le projet
Psygogne (voir « actualités thérapeutiques »).
L’Hôpital du Beau Vallon a signé en 2014 une
Convention avec la Centrale de marchés l’asbl
MercurHosp.
Notre hôpital fait ainsi partie des onze partenaires
hospitaliers de l’asbl MercurHosp qui propose la
négociation d’achats groupés de produits et/ou
services nécessaires ou utiles à l’organisation des
soins hospitaliers.
En outre, fin octobre, le service Réhabilitation a
déménagé dans le dernier service construit à l’Hôpital. Trois mois avant le déménagement, des réunions fréquentes ont permis de préparer avec ordre
et efficacité ce déménagement de taille. En effet, le
service a été complètement déplacé en 24h. Suivant
le concept de réhabilitation psycho sociale, l’équipe
soignante a impliqué les patientes aux activités
inhérentes à cet événement.
Ces nouveaux bâtiments se devaient de répondre
aux exigences de sécurité, d’espace (venant d’un
28
Informatique
Le réseau WiFi a été déployé à 100%. On peut
actuellement dénombrer 680 points d’accès dans
l’ensemble de l’hôpital.
Une nouvelle téléphonie a été déployée à 90%, c’està-dire partout sauf dans les chambres des patientes
au sein du service Clinique du Parc ainsi que les
postes des téléphonistes.
Un nouveau système de gestion des alertes incendies et des appels infirmiers a été déployé à 100%.
Au niveau du programme OAZIS (logiciel de gestion des admissions et tarification), différentes nouveautés peuvent être soulignées :
●● une amélioration de l’intégration avec le DPI.
●● une gestion informatisée et automatique des
consommations « lessives ».
●● une migration depuis l’ancienne plateforme
Carenet (communications avec les mutuelles)
vers la nouvelle plateforme myCarenet.
●● une fusion des patients en doublon provenant
de l’époque pre-Oazis (un même patient pouvait exister plusieurs fois selon qu’il était HBV,
MSP, etc.).
Au niveau du DPI (Dossier Patient Informatisé),
l’on peut noter une mise en conformité de la prescription médicamenteuse informatisée avec la plateforme eHealth et plus particulièrement le module
dit du « Time Stamping » ainsi que de manière plus
globale une amélioration du contenu.
Un système d’archivage numérique légalisé : intégration des factures sortantes « nouveau format »
(OAZIS).
Au niveau de l’infrastructure informatique, en janvier 2014 a débuté l’étude d’une nouvelle infrastructure informatique permettant de répondre aux
nouveaux défis en termes de performances et de
souplesse. Cette étude se poursuit depuis et l’objectif est le lancement des travaux « pratiques mais
encore invisibles » d’ici juillet ou août 2015 pour un
effet et une visibilité « côté utilisateur » d’ici la fin
2015 ou le début 2016.
29
Le Beau Vallon c’est aussi
E
n 2014, l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon achevait en fanfare la célébration du centenaire de
l’institution. Plusieurs événements tournés vers le grand public ont été mis en place : une exposition,
un spectacle et un livre.
Pendant deux ans, Anne Roekens, docteure en histoire et chargée de cours en histoire contemporaine a travaillé a l’aboutissement d’un ouvrage collectif portant sur l’histoire de notre institution.
Des murs et des femmes essaie de traiter l’histoire de la psychiatrie dans toute sa complexité. Ni complaisant,
ni polémiste, ce récit se veut polyphonique et vise à dépasser une vision manichéenne de la psychiatrie. Il
tend à déceler, au terme de ces cent années, aussi bien les permanences – comme la subsistance de logiques
sécuritaires, la médicalisation de problèmes sociaux ou la survivance d’un idéal-type de l’infirmière psychiatrique – que les ruptures – comme la création de pavillons ouverts, l’intégration plus prononcée dans « la
cité », la professionnalisation des soignants, l’apparition de nouvelles thérapies ou la volonté croissante de
déstigmatisation.
Du 9 avril au 9 juin, une exposition s’est tenue au sein de l’hôpital. Elle a
été coordonnée par un collectif artistique namurois, Isolat. Elle consistait
en la mise en scène d’un lieu, les anciens Lilas, où ont vécu, jusque mars
2013 quelque 60 patientes. Elle se présentait sous la forme d’une exposition d’art contemporain reprenant des œuvres et installations dont le but
est de susciter une approche esthétique et émotionnelle.
Dans ce pavillon chargé d’histoire(s), Asiles, des ombres à la lumière a réuni
près d’une soixantaine de démarches artistiques et historiques réparties
sur 34 espaces thématiques.
L’objectif de cette exposition était de proposer à un large public d’appréhender et déstigmatiser la maladie mentale et la réalité d’un hôpital
psychiatrique. Pari réussi pisqu’un peu plus de 5000 personnes ont isité
l’exposition.
Dans la droite ligne de cette démarche, les différents intervenants ont
décliné leur travail en des œuvres très personnelles et des approches collectives réalisées avec les hommes et les femmes qui vivent et travaillent
ici. L’exposition a été mise en sons et en musiques par divers artistes namurois et un parcours audioguidé fait
de témoignages et d’interventions artistiques (chansons, poèmes, …) était proposé aux visiteurs.
30
UN S ÈCLE
BE UV LLONES UE
À l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon
Les 23, 24 et 25 mai
À 15h
Spectacle
itinérant
Depuis plus de dix ans, thérapeutes et animateurs s’investissent dans des
ateliers d’expressions artistiques (écriture, musique, théâtre, peinture, contes,
clowns,… Le centenaire était une magnifique occasion de réunir ces disciplines et les patients dans un projet théâtral commun : Un siècle Beauvallonesque.
Il y a eu trois représentations (le 23, 24 et 25 mai).
Ce travail ne pouvait se faire sans la collaboration de professionnels. Nous
avons donc fait appel au « Magic Land Théâtre » afin de traiter avec humour,
distance, imagination créatrice et poésie l’histoire de l’Hôpital, de la pose de
la première pierre (1913) à nos jours. Pour les aspects musicaux, nous avons
fait appel à Étienne Rappe.
Le but de cette création collective n’était pas seulement de raconter
l’histoire du Beau Vallon mais aussi promouvoir une démarche plus large de
déstigmatisation de la psychiatrie. Faire tomber les barrières entre l’hôpital
et le monde passe par ce type d’évènement, symbole de l’ouverture sur
l’extérieur.
Le spectacle est non seulement une réussite sur le plan de l’affluence (792
personnes en trois représentations) mais aussi des échos reçus. Plusieurs
personnes ont téléphoné, envoyé courriel ou lettre pour faire part de leur
satisfaction. Le public extérieur a pu profiter de ces après-midi ensoleillés
pour franchir, parfois avec appréhension, la grille de l’Hôpital Psychiatrique
du Beau Vallon. Nous avons réussi à accueillir toutes ces personnes dans de
bonnes conditions tout en respectant notre projet de départ : un spectacle
itinérant sur le site de l’hôpital.
Magic Land Théâtre
Kikadifu
5 €/pers.
à partir de 12 ans
Réservations
081/72 11 58 ou 081/72 14 79
En association avec
31
Revue de presse
●● Wachter Monica, L’hôpital psychiatrique du Beau Vallon à Namur s’ouvre sur le monde, in RTBF.BE,
6 février 2014.
●● Debatty Lauranne, Asiles, des ombres à la lumière, in Le Confluent, n°478, 4 avril 2014.
●● Morlau Aurélie, Beau Vallon : 100 ans qu’elles ont posé leurs valises, in L’Avenir, 10 avril 2014.
●● Duplat Guy, Heureux les fêlés, in La Libre Belgique, 23 avril 2014.
●● Degand Nathalie, Par-delà les murs, in Le Journal du médecin, mai 2014.
●● Wiame Pierre, Le siècle beau vallonesque a épaté, in L’Avenir, 11 juin 2014.
●● Pascale Genard, Innover en matière de santé mentale : appel à projet, 13 décembre 2014.
●● FL, Cent ans de psychiatrie, cent ans d’espoir, 25 septembre 2014.
●● Fraikin A. Les spécificités alimentaires des patients atteints de la maladie d’Huntington. Emission O
Positif , RTBF, le 24/05/2014.
●● De Longueville X. Foi et souffrance, in « Enquête de sens - il était une Foi », RTBF, le 15 juin 2014.
Interview réalisée par Sophie Timmermans.
●● De Longueville X. Sports Addicts quand le besoin dépasse l’envie, in « vivre en Sambre », Télésambre, le
3 juin 2014. Interview réalisée par Christophe Baneton.
32
Annexes
Institute of Health & Society (IRSS) - Université catholique de Louvain
ARE CONTINUITY OF CARE &
COMMUNITY INTEGRATION
COMPATIBLE GOALS?
M rpheus
p
r
o
j
e
c
t
F. Wyngaerden (1), M. Tempels (3), A. Punga (4), J-L. Feys (4), V. Dubois (1), V. Lorant (2).
(1) Institute of Health and Society (IRSS) & Saint-Luc University Clinics, Université catholique de Louvain, Belgium ;
(2) Institute of Health and Society (IRSS), Université catholique de Louvain, Belgium ;
(3) Psychiatric Hospital of Beau-Vallon, Namur, Belgium; (4) Psychiatric Center Saint-Bernard, Manage, Belgium
BACKGROUND
METHODS
Efforts to reorganize mental health services strive
to improve both continuity of care and patients’
integration in the community.
We conducted face-to-face interviews with
90 patients with Severe Mental Illness (SMI).
We mapped patients’ social networks using a
participant-aided sociogram technique (see
pictures), and conducted Social Network Analysis.
However, these two goals may prove incompatible.
Continuity of care requires better coordination
between health care providers and standardization of
practices. Integration in the community, on the other
hand, requires flexible delivery of services and the
development of patients’ self-care skills.
In this exploratory study, we examined the social
networks of patients with Severe Mental Illness (SMI)
and their influence on users’ perceptions of continuity
of care.
1.
USER PLACES THE MEMBERS OF HIS/HER NETWORK ON THE BOARD
Care professionals
Me
Others
We evaluated participants’ social integration on
the basis of the number of members within their
social network, the proportion of professional
caregivers and the constraint (See Box) exerted
on users by network structures.
We measured participants’ perception of
continuity of care using the Alberta Continuity
of Services Scale For Mental Health.
People who are less
important people to me
People who are most
important to me
Network constraint
according to Ronald Burt:
CONTINUITY
OF CARE
Standardization
Coordination
?
INTEGRATION IN
THE COMMUNITY
Flexibility
Self-care
Network constraint on a person is high if he or
she has few contacts, the contacts are closely
connected with another or they share information
indirectly viaa central contact.
2.
USER CONNECTS PEOPLE WHO SHARE INFORMATION ABOUT
HIS/HER CARE BETWEEN THEMSELVES
Care professionals
Others
USERS’ PERCEPTION OF CONTINUITY
Alberta Continuity of Services Scale
&
USERS’ SOCIAL NETWORK
Participant-aided sociograms
Those who talk about my
care between themselves
RESULTS
CONCLUSIONS
Our results (See Table) indicate that better continuity of care was associated with:
FEWER PROFESSIONALS IN A SOCIAL
NETWORK AND LESS COALITION ACROSS
PROFESSIONALS SEEM TO BE BETTER
FOR CONTINUITY OF CARE!
• A higher number of members of the social support network,
• A lower proportion of professional caregivers,
• A lower level of network constraint (See Box).
TABLE: CORRELATION BETWEEN CONTINUITY OF CARE AND VARIOUS STRUCTURAL
CHARACTERISTICS OF USERS’ SOCIAL NETWORK (PEARSON COEFFICIENTS)
Characteristics of
users’ network
Alberta Continuity of Services
Scale for Mental Health (ACSS-MH)
Number of members within users network
0.38 ***
Proportion of professionnels caregivers
-0.25 **
Level of network constraint
-0.23 **
* p < 0.10 ; ** p < 0.05 ; *** p < 0.01
It could be that users themselves ensure continuity
rather than professionals.
Therefore, continuity of care and integration in the
community might not be contradictory goals whenever
care coordination is controlled by users themselves.
CONTACT
Institute of Health & Society (IRSS) ) - Université catholique de Louvain
Clos Chapelle-Aux-Champs, B1.30.15 - B·1200 Brussels (Belgium)
Tel: +32 (2) 764 34 64 - E-mail: [email protected]
33
Les schizophrènes incapables de considérer le point de vue d’autrui ? Pas
si sûr !
Investigation de l’impact des symptômes psychotiques sur la prise de perspective (PDP)
dans les syndromes schizophréniques
Audrey Schmets, Dana Samson & Eric Constant.
Université Catholique de Louvain (UCL) – Belgium
Contact : [email protected]
1. Introduction
La schizophrénie = trouble fortement hétérogène possédant différentes sous-composantes (symptômes positifs, négatifs, désorganisation & troubles
cognitifs) + comorbidités associées (troubles dépressifs-anxieux, addictions).
Couture (2006) rapporte des compétences déficitaires dans les relations sociales (parmi les plus invalidantes de la maladie ) mais les facteurs agissant
sont encore mal cernés.
PDP = important prédicteur du fonctionnement social (Brüne, 2005).
2. Hypothèse
3. Méthode
Participants : Patients (N=15) + Contrôles (N=15)
Procédure :
Patients recrutés dans les institutions partenaires (durant leur hospitalisation) / Contrôles contactés via le pôle de participants IPSY ou via le
réseau de connaissances.
Outils : Mesures auto-rapportées de dépression (BECK-II, Beck, 1961), d’anxiété-trait et état (STAI-Y, Spielberger, 1983) et de fonctionnement social (IRI,
Davis, 1980) & Tâches vidéo de fausses croyances (FC) (Biervoye & Samson, 2012). Pour le groupe PS : mesures des symptômes psychotiques
par le psychiatre référent via la PANSS (Kay, 1987).
Fausses
Croyances
Fausses
Croyances
Réalité
nonconnue
Réalité
connue
4. Résultats
Analyses intergroupes : Déficit cognitif généralisé (RNC : F=10,962*, RC : F=5,790*)
Analyses interindividuelles dans le groupe clinique (schizophrènes) :
Analyses comparatives entre Profil 4 et Profils 2-3-5 :
5. Discussion
Les déficits en théorie de l’esprit ne se retrouvent pas chez tous les patients atteints de schizophrénie ! Cette étude souligne l’importance de réaliser des
analyses de cas individuelles et d’adapter la prise en charge de chaque patient en fonction de ses caractéristiques individuelles plutôt qu’en référence à
une entité nosographique.
Recherches à poursuivre : Recensement plus précis des antécédents d’addictions, corrélations potentielles entre un biais de sur-raisonnement et la maladie
psychotique.
6. Bibliographie
- Beck, A.T. et al. (1961). An inventory for measuring depression. Archives of general psychiatry, 4, 561-571.
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