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R É S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E 2 0 1 3
P A Y S D E L A L O I R E
ESPACES VERTS
Rosier
Réseau d’observations
6 sites : 2 en Loire-Atlantique (LA REMAUDIERE - milieu rural
et HERIC - milieu urbain), 2 en Mayenne (LAVAL - milieu ur-
bain et roseraie), 1 en Sarthe (DISSAY SOUS COURCILLON -
centre bourg) et 1 en Vendée (LA ROCHE/YON - milieu ur-
bain).
Date des observations et bioagresseurs observés
Les observations de ce bulletin correspondent à celles ef-
fectuées depuis début mai jusqu’à maintenant, chaque se-
maine. Elles se sont concentrées sur le comptage de puce-
rons. À cette occasion, divers bioagresseurs, à des niveaux
de nuisibilité différents, ont pu être observés : maladies des
taches noires, aphrophore écumeuse, charançons verts.
Stade végétatif
Les rosiers sont au stade : de « boutons floraux » à
« premières fleurs », pour les variétés précoces et/ou rosiers
en situations protégées.
Synthèse des observations
Les sites présentent des populations de larves et d’adultes
de pucerons très faibles : 2 à 20 % des feuilles sont infes-
tées, avec une classe 1 d’observation (= 1 à 2 individus par
feuille) en moyenne pour tous les départements. En Sarthe,
la classe et le nombre de feuilles n’ont pu être comptés car
les pucerons étaient tous situés sur boutons floraux, ce qui
ne permet pas d’appliquer le protocole. Quelques auxiliaires
ont été observés sur une parcelle en Mayenne (coccinelles à
20 et 7 points).
En Mayenne, suite à l’observation et au suivi de la maladie
des taches noires, il a été constaté une impression de ré-
gression du développement de cette maladie : sur les pieds
observés, de nouvelles pousses n’expriment pas encore de
symptômes et recouvrent les plus anciennes situées près
du sol, qui alors ne sont plus visibles. Cette maladie n’a pas
connu, sur la parcelle observée, le développement attendu
(par rapport aux conditions climatiques). Cela peut s’expli-
quer : compte tenu des températures fraîches, inférieures à
13°C (entre 13 et 35°C = conditions de températures
idéales pour ce champignon, l’optimum est de 26°C ), la
durée d’incubation du champignon est plus longue et les
sorties de taches seront visibles plus tardivement. Dès lors
qu’un inoculum primaire existe sur les rosiers (feuilles
âgées tachées), un risque de sporulation existe lors des
périodes pluvieuses. On peut donc évaluer le risque de con-
tamination à un niveau moyen, voire élevé, même en l’ab-
sence de symptômes sur jeunes feuilles. La vigilance est de
mise sur variétés sensibles (cf. Analyse de risque).
Stations SBT PdL, réseau
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