analyse de liaison génétique

publicité
Les documents présentés dans ce cours sont issus :
• soit de travaux personnels
• soit de travaux présentés sur le web
Leur utilisation ne doit donner lieu à aucune exploitation commerciale
D. LOCKER
Professeur des Universités
Spécialité: Génétique
Université d’Orléans
UFR/Faculté des Sciences
Introduction à la génétique humaine
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
http://www.team3-u491.net
15
ARBRES GÉNÉALOGIQUES
Homme
Femme
Mariage
Séparation
Enfants
adoptés
Grossesse
Femme atteinte
Divorce
Avortement
Homme atteint
Relation/liaison
Fausse
couche
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
Mort-né
Décédé
Enfants dans
l’ordre des naissances
(le plus âgé à gauche)
Jumeaux
Mariage
consanguin
16
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE DOMINANTE
√
Les gènes impliqués dans les maladies transmises sur le mode
autosomique dominant (AD) sont localisés sur les autosomes.
√
L'allèle muté responsable de la maladie est dominant sur l'allèle
"sauvage" : la maladie s'exprime chez l'hétérozygote.
√
En pathologie humaine, les situations où l'on observent des
homozygotes pour les allèles mutés responsables de pathologies
dominantes sont rares; cette situation peut conduire à un phénotype
identique ou plus sévère.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
17
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE DOMINANTE
Les deux sexes sont atteints avec
la même fréquence.
On observe
père-fils.
des
transmissions
Tout porteur d’un allèle morbide
AD a un risque de 50% de le
transmettre à ses enfants.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
18
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE DOMINANTE
Particularité de l’hérédité AD : Pénétrance incomplète
√ Un individu muté peut ne présenter aucun signe de l'affection. Le
gène morbide est dit alors avoir une pénétrance incomplète. Un sujet
apparemment
sain
peut
donc
être
porteur
du
gène
muté
et
transmettre la maladie à sa descendance donnant lieu ainsi à un "saut
de génération".
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
19
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE DOMINANTE
Particularité de l’hérédité AD : Pénétrance incomplète
√ La pénétrance d'un allèle morbide est définie par le rapport suivant :
nombre hétérozygotes malades / nombre total hétérozygotes
En pratique, une pénétrance de 80% signifie qu'un sujet porteur de la
mutation a 80% de risque d'être malade. Ce phénomène est expliqué
par l'interaction de l'allèle morbide avec des gènes modificateurs ou des
facteurs de l'environnement.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
20
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE DOMINANTE
Particularité de l’hérédité AD : Pénétrance incomplète
√
La pénétrance d'un gène morbide peut aussi varier en fonction
d'autres paramètres dont l'âge ou le sexe (la pénétrance de la mutation
responsable de la chorée de Huntington est de 0 à la naissance, de 50%
vers 40 ans et de 100% vers 70 ans).
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
21
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE DOMINANTE
Particularité de l’hérédité AD : Expressivité variable
√ Un allèle morbide peut s'exprimer par des signes cliniques différents
d'un individu à l'autre. C'est le cas, par exemple, de la neurofibromatose
de type I dont les signes peuvent varier en nature et en gravité chez les
membres d'une même famille.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
22
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE DOMINANTE
Particularité de l’hérédité AD : Mutations récentes
√
Il arrive qu'un sujet malade naisse de deux parents sains et non
porteurs de la mutation. Ce phénomène est expliqué par l'apparition de
l'allèle muté dans l'un des gamètes parentaux; il s'agit d'une mutation
de novo ou néomutation.
Dans la descendance du sujet porteur de cette nouvelle mutation on
retrouve les caractéristiques de transmission de l'hérédité AD.
Pour certaines maladies, la proportion de néomutations est très élevée;
c'est le cas, par exemple, pour l'achondroplasie (80%), pour NF1 (50%)
et pour la maladie de Marfan (50%).
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
23
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE DOMINANTE
Particularité de l’hérédité AD : Mosaïques germinales
√ Le mosaïcisme germinal est défini par la présence d'une double
population de cellules germinales, certaines étant porteuses d'une
mutation, d'autres étant sauvages.
√
Par définition, le parent porteur d'une mutation germinale en
mosaïque peut la transmettre à sa descendance. Si cette mutation est
absente des cellules somatiques, la maladie ne s'exprimera pas chez le
parent porteur mais pourra être transmise à sa descendance.
√
Ce concept est d'une grande importance en conseil génétique
puisqu'il signifie que des parents indemnes peuvent avoir plus d'un
enfant porteur d'une apparente néo-mutation.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
24
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE RECESSIVE
√
Les gènes responsables des maladies transmises sur le mode
autosomique récessif (AR) sont localisés sur les autosomes.
√
L'allèle muté responsable de la maladie est récessif sur l'allèle
sauvage; les hétérozygotes sont sains et la maladie ne s'exprime que
chez l'homozygote.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
25
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE RECESSIVE
Les deux sexes sont atteints
avec la même fréquence.
Les parents sont généralement
sains mais sont obligatoirement
hétérozygotes.
Un couple d’hétérozygotes a un
risque de 25% d’avoir un
enfant
atteint
à
chaque
nouvelle conception.
On observe un excès d’unions
consanguines chez les parents
des sujets atteints.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
26
HÉRÉDITÉ AUTOSOMIQUE RECESSIVE
Particularité de l’hérédité AR : Consanguinité
√ Le terme d'union consanguine est incorrect : on doit parler d'union
entre sujets apparentés, c'est à dire entre deux individus ayant au
moins un ancêtre commun.
√ Dans cette situation, l'homme et la femme ont un risque plus grand
d'avoir reçu de leur ancêtre commun, à un locus donné, un allèle
identique et d'avoir des enfants homozygotes.
√ Le coefficient de consanguinité définit la probabilité que les enfants
de cette union reçoivent effectivement deux fois le même allèle.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
27
HÉRÉDITÉ RÉCESSIVE LIÉE AU CHROMOSOME X
Dans ce mode d'hérédité, l'allèle morbide se comporte comme un
caractère récessif. Les femmes hétérozygotes ne sont pas atteintes
mais peuvent transmettre la maladie; elles sont dites conductrices de
la maladie.
La maladie ne se manifeste que chez les sujets de sexe masculin (XY)
ne possédant qu'une seule copie du gène (sujets hémizygotes).
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
28
HÉRÉDITÉ RÉCESSIVE LIÉE AU CHROMOSOME X
Caractéristique de l'hérédité RLX
√
√
Seuls les garçons sont atteints.
Dans les formes familiales, les sujets mâles atteints se retrouvent
uniquement dans la lignée maternelle.
√ Il n'y a aucun sujet atteint dans la lignée paternelle et l'on n'observe
jamais de transmission père-fils.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
29
HÉRÉDITÉ RÉCESSIVE LIÉE AU CHROMOSOME X
Caractéristique de l'hérédité RLX
Les risques pour une femme conductrice sont les suivants :
√ un garçon sur deux est atteint.
√ une fille sur deux est conductrice.
√ si un homme atteint se reproduit, aucun de ses enfants n'est malade
mais toutes ses filles sont conductrices.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
30
HÉRÉDITÉ RÉCESSIVE LIÉE AU CHROMOSOME X
Caractéristique hérédité RLX : Inactivation du chromosome X
Dans chacune des cellules somatiques des femmes, les allèles d'un seul
chromosome X sont fonctionnels; ceux portés par l'autre chromosome X
sont pratiquement tous inactivés.
L'inactivation d'un des chromosomes X se fait au hasard, à un stade
précoce de l'embryogenèse.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
31
HÉRÉDITÉ RÉCESSIVE LIÉE AU CHROMOSOME X
Caractéristique hérédité RLX : Inactivation du chromosome X
Chez une femme hétérozygote pour une maladie RLX, l'inactivation peut
toucher soit le chromosome porteur de l'allèle muté soit celui porteur de
l'allèle sain.
La répartition aléatoire des X actifs dans tous les tissus explique la
variabilité d'expression de l'allèle muté qui peut entraîner des anomalies
biologiques (voire cliniques) chez les conductrices.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
32
HÉRÉDITÉ DOMINANTE LIÉE AU CHROMOSOME X
Dans la transmission DLX, l'allèle morbide se comporte comme un
caractère dominant et se manifeste aussi bien chez les garçons
hémizygotes que chez les filles hétérozygotes (souvent à un degré de
gravité moindre).
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
33
HÉRÉDITÉ DOMINANTE LIÉE AU CHROMOSOME X
Caractéristique hérédité DLX
√ Les deux sexes peuvent être touchés par la maladie
√ En général, les filles hétérozygotes sont moins sévèrement malades
que les garçons
√ Les femmes atteintes peuvent transmettre leur maladie aux enfants
des deux sexes avec un risque de 1/2
√ Dans la descendance d'un homme atteint toutes les filles reçoivent le
gène muté; en revanche, il n'y a jamais de garçon atteint (pas de
transmission père-fils)
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
34
HÉRÉDITÉ MITOCHONDRIALE
√ Les maladies mitochondriales résultent de défauts au niveau des
mitochondries (présentes dans toutes les cellules du corps à l’exception
des globules rouges).
√
Les cellules les plus affectées sont celles du cerveau, du cœur, du
foie, des muscles, du rein et du système respiratoire (les tissus ayant le
plus grand besoin énergétique).
√ En fonction des cellules qui sont affectées, les symptômes peuvent
être très différents.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
35
HÉRÉDITÉ MITOCHONDRIALE
√ Les mitochondries sont exclusivement d‘origine maternelle. Si
l’ensemble des mitochdondries d’une cellule sont anormales, on parle
d’homoplasmie. Si seules quelques mitochondries sont anormales dans
une cellule, on parlera d’hétéroplasmie.
√ L’âge de déclenchement de la pathologie, sa sévérité et les
symptômes observés dépendent du pourcentage de mitochondries
anormales dans un tissu donné.
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
36
A
B
D
C
F
G
E
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
37
AD
AR
DLX
RLX
Mito
Mito
LY
Introduction d’après le cours de Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
Cartographie et études de liaison chez
l’homme
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
http://www.team3-u491.net
30
Les familles du CEPH
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
32
ANALYSE DE LIAISON GÉNÉTIQUE
LOD (Logarithm of the odds) SCORE (Z)
C’est une valeur déterminée dans le cadre d’une
ANALYSE DE LIAISON GENETIQUE
!
Il s'agit d'une mesure statistique. C'est le logarithme du
rapport des probabilités entre l'hypothèse proposée (liaison
génétique) et l'hypothèse contraire (pas de liaison).
Z = log10 LR
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
LR = liaison / non liaison
ANALYSE DE LIAISON GÉNÉTIQUE
Si le lod score est supérieur à 3 (c'est-à-dire que la liaison
est mille fois plus probable que la non-liaison) on tranche,
en général, dans le cas des maladies monogéniques
autosomiques, en faveur de la liaison génétique.
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
33
34
ANALYSE DE LIAISON GÉNÉTIQUE
Une valeur de lod score égale ou supérieure à 2 est
acceptée comme étant significative pour le chromosome X.
Les valeurs inférieures à -2 (100 chances pour 1 contre la
liaison génétique) excluent une la liaison génétique.
Z
-2
Non liaison
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
0
Ajouter des familles…
+3
Liaison
ANALYSE DE LIAISON GÉNÉTIQUE
I
A1/A2
A3/A4
La maladie migre avec l’allèle A3
II
A1/A3
A5/A6
Les malades ont tous A3
sauf celui qui est A1/A6
qui va correspondre à une
recombinaison
III
A3/A6
A3/A6 A1/A6
A3/A5 A1/A5 A3/A5
A1/A6
Recombinant
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
ANALYSE DE LIAISON GÉNÉTIQUE
1- Il faut fixer une fraction de recombinaison θ
Si on suppose que le gène responsable et le marqueur sont
au même endroit, elle sera égale à 0.
Sinon, on fixe une fraction de recombinaison : par exemple
5%
Cette valeur s’appelle θ (théta).
θ varie entre 0 (identité de position) et 0,5 (non liaison).
θ = 5% signifie que le gène responsable et le marqueur
considéré resteront liés dans 95 % des méioses observées.
Une recombinaison sera observée dans 5% des méioses.
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
36
ANALYSE DE LIAISON GÉNÉTIQUE
2- Calcul de la probabilité de liaison
Probabilité de liaison (non recombinaison) entre gène et
marqueur = parentaux
Si θ = 0.05 = fréquence des parentaux = 0,95
Si indépendance fréquence des parentaux = 0,5
Rapport des probabilités (LR) avec les deux hypothèses
= 0.95/0.5 = 1,9
donc un lod score
Z = log10(LR) = 0,279
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
37
ANALYSE DE LIAISON GÉNÉTIQUE
3- Calcul de la probabilité de non liaison
Probabilité des recombinés
Fréquence des recombinés =0,05
Fréquence des recombinés si indépendance = 0,5
Rapport des probabilités (LR) avec les deux hypothèses =
0.05/0.5 = 0,1
donc un lod score
Z = log10 (LR) = -1
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
38
ANALYSE DE LIAISON GÉNÉTIQUE
I
A1/A2
A3/A4
La maladie migre avec l’allèle A3
II
A1/A3
A5/A6
Les malades ont tous A3
sauf celui qui est A1/A6
qui va correspondre donc
à une recombinaison
III
A3/A6
A3/A6 A1/A6
A3/A5 A1/A5 A3/A5
A1/A6
Recombinant
Dans cette famille avec 7 enfants (7 meioses) dont 1 recombinant :
(6 x 0.279) + (1 x (-1)) = Z = 0.674 pour
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
θ = 0,05 au marqueur A3
40
ANALYSE DE LIAISON GÉNÉTIQUE
En combinant plusieurs familles il devient possible d'établir
une éventuelle liaison entre le marqueur testé (connu, ici A) et
le gène non connu (responsable de la pathologie) mais qui
sera ainsi localisé si Z > 3.
Les
individus
recombinants
font
chuter
le
lod
score
=
beaucoup de gamètes recombinants indique que le gène et le
marqueur ont peu de chance d’être liés génétiquement…
(- l’infini à
θ = 0)
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
Résumé de l’analyse par Lod score
L(θ< 0.5)
„ Lod score (θ) = log10 ------------„
L(θ = 0.5)
Lod > 3: evidence de la liaison
Lod < -2: exclusion de la liaison
D’après Laurent VILLARD
Inserm Unité 491
Faculté de Médecine de La Timone
Calcul de lod score
Exemple d’un test cross chez la souris qui a donné 28 descendants recombinants et
64 descendants non recombinants.
Principe du calcul du LOD score
On compare deux hypothèses: H1les gènes sont liés et HO les gènes sont
indépendants.
Soit θ la fréquence de recombinaison qui varie de 0 à 0.5. le LOD score = Zθ1 =
LOG10 LH1/LHO (avec L = vraisemblance). Zθ1 est calculé pour toutes les valeurs
de θ entre 0 et 0.5.
soit dans l’exemple :
Zθ = LOG10 θr * (1-θ)nr
0.5nr+r
Ce qui donne ce type de résultat :
=LOG10(((0,15^28)*(0,85^64))/(0,5^92))
=LOG10(((0,25^28)*(0,75^64))/(0,5^92))
=LOG10(((0,30^28)*(0,70^64))/(0,5^92))
=LOG10(((0,35^28)*(0,65^64))/(0,5^92))
= 0,11
= 2,84
= 3,14
= 2, 95
4
3
LOD score
2
1
0
0
0,1
0,2
0,3
0,4
-1
-2
-3
-4
fréquence de recom binaison
0,5
La plus forte estimée de Zθ permet d’avoir deux informations :
liaison ou pas et si liaison estimation de la fréquence de
recombinaison.
LOD score >3 H1 est 1000 fois plus probable que HO.
Autre manière plus classique procéder avec ce type de résultat :
faire un test du χ2
HO indépendance recombinants 92/2 et non recombinants 92/2
χ2 = (28-46)2/46 + (64–46)2/46 = 14
χ2 > 3,8 avec 1 ddl au risque 5% on rejette HO on prend H1 soit
hypothèse de liaison
Calcul de θ = 28/92 = 0.30
Téléchargement