d’une alliance avec la Russie, et donne à Jérôme Bonaparte le royaume
de Westphalie et le grand-duché de Varsovie.
En novembre 1806, il instaure le blocus continental dans l’espoir de
conduire l’Angleterre à la faillite commerciale. En Espagne, il fait
abdiquer en sa faveur Charles IV et place son frère Joseph sur le trône.
Madrid se soulève, la guérilla espagnole se prolonge, entretenue par les
Britanniques. En 1809, Napoléon bat à nouveau les Autrichiens à
Wagram (6 juillet) et occupe Vienne, où il signe une nouvelle paix, le
14 octobre.
VI. LA CHUTE DE L’AIGLE
VI. LA CHUTE DE L’AIGLE VI. LA CHUTE DE L’AIGLE
VI. LA CHUTE DE L’AIGLE
6.1 L’abdication
Le 14 septembre, il pénètre à Moscou, mais avec l’hiver qui commence,
il lui est impossible de poursuivre l’armée du tsar. La retraite de Russie
est une longue marche de retour, désastreuse. Napoléon est battu à
Leipzig en octobre et se replie en France. L’Allemagne est abandonnée,
la Hollande s’insurge, et Joseph, défait à Vitoria en juin. La France est
envahie. Et la campagne de France se solde par la chute de Paris le 31
mars 1814.
Les Alliés lui concèdent alors, comme seul royaume, l’île d’Elbe en
Méditerranée. Marie-louise et son fils, l’Aiglon, sont confiés à la garde
de l’empereur d’Autriche.
6.2 Les Cent-Jours
Napoléon s’échappe de l’île d’Elbe et débarque à Golfe-Juan. Il marche
alors sur Paris, gagnant à sa cause les troupes envoyées. Pour éviter que
les armées coalisées ne se rejoignent en Belgique, l’Empereur prend
l’initiative de l’attaque et bat les Prussiens à Ligny le 16 juin. Mais à
Waterloo, le 18 juin 1815, il est vaincu par les armées de Wellington.
Napoléon, poussé par les députés, abdique une nouvelle fois, le 22 Juin.