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occupent ou qui leur sont proposés. Ascencio s’attache à 
réaliser les travaux de réparation ou de rénovation néces-
saires afin de limiter le chômage locatif et de valoriser au 
mieux ses actifs. Un ingénieur architecte accompagne la 
gestion des projets de construction et de rénovation et 
veille à s’assurer de la bonne fin des chantiers confiés 
à des entreprises externes qualifiées. Une équipe de 
property management s’attèle au quotidien à la conser-
vation du patrimoine dans son ensemble et répond aux 
demandes ponctuelles des locataires. La localisation des 
immeubles constitue également un élément essentiel de 
l’attractivité. Ascencio est donc particulièrement attentive 
à la situation géographique de ses investissements.
La commercialisation des cellules vides est au centre 
des préoccupations d’Ascencio qui s’entoure de profes-
sionnels pour l’aider dans ses démarches. La proximité 
avec les enseignes qu’Ascencio entend privilégier permet 
également une prise de contact rapide en cas de vide 
locatif. Vu la large répartition de ses actifs à travers la 
Belgique et la France, Ascencio recourt régulièrement 
dans le cadre de sa politique de commercialisation au 
mécanisme du mandat ouvert, incitant de cette façon les 
agents immobiliers régionaux à présenter des surfaces 
libres à leurs propres clients en plus des contacts que les 
agents nationaux entretiennent avec des chaînes natio-
nales ou internationales.
Ascencio n’accorde que de manière très exceptionnelle 
des gratuités de loyer et celles-ci n’ont pas dépassé 
100 000EUR lors du dernier exercice (soit moins de 0,5% 
des revenus locatifs).
Au 30septembre 2013, le taux d’occupation est de 97,7% 
contre 96,9% au 30septembre 2012. Les efforts de com-
mercialisation des cellules vides couplés à la politique 
d’arbitrage et aux acquisitions dont les surfaces sont 
à 100% louées ont permis d’afficher une nouvelle fois 
une amélioration de ce taux d’occupation1, tendance 
déjà constatée au cours de l’exercice précédent. Le 
montant des loyers potentiels pour les surfaces vides 
s’élevait à 643 000EUR au 30septembre 2013 (comparé 
à 815 000EUR au 30septembre 2012). Les charges sup-
plémentaires supportées par Ascencio du fait de ce vide 
locatif peuvent être estimées entre 10 et 15% du montant 
des loyers non perçus (ce montant intègre le coût du pré-
compte immobilier, des charges non refacturées et de 
l’entretien et du chauffage des immeubles vides). Enfin, 
les honoraires de commercialisation dus aux agents 
immobiliers sont en moyenne de 15% (+TVA) des loyers 
pour les nouveaux baux conclus à leur intervention.
Ascencio porte enfin une attention particulière à sa poli-
tique d’arbitrage et d’acquisition. En effet, l’un des cri-
tères d’arbitrage d’un bien immobilier est notamment 
son taux d’occupation qui reflète la qualité et l’intérêt 
des enseignes porté à cet actif. Dans le cadre de ses 
acquisitions immobilières, Ascencio privilégie les actifs 
entièrement loués.
2.3  Risques liés au développement et à l’acquisition de projets
Ascencio pourrait réaliser des investissements inadé-
quats qui entraîneraient une diminution des revenus 
1  Sur base de la valeur locative estimée (VLE), le taux d’occupation exprime 
le pourcentage des loyers des immeubles occupés par rapport à la somme 
des loyers des immeubles occupés et de la VLE des immeubles inoccupés.
potentiels attendus et se traduirait aussi par une dimi-
nution de la juste valeur des biens acquis.
Afin de minimiser ce risque, Ascencio investit dans des 
sites commerciaux déjà établis, ce qui permet de mieux 
appréhender les interactions commerciales du site. 
L’évolution des chiffres d’affaires des enseignes, lorsque 
ceux-ci doivent être communiqués par les locataires, 
permet par ailleurs de suivre la santé financière des 
commerces présents sur le site.
Dans le cadre de ses acquisitions, Ascencio effectue une 
due diligence rigoureuse, souvent avec l’assistance de 
conseillers externes, pour bien comprendre et anticiper 
les problèmes qui pourraient faire surface sur les plans 
technique, juridique, administratif, comptable et fiscal.
Ascencio investit également dans des sites en cours de 
construction. Ces projets sont achetés après que les 
permis de construire aient été obtenus et que les sur-
faces aient été largement commercialisées. Des garan-
ties visant à s’assurer de la bonne fin du chantier et de la 
livraison aux enseignes sont imposées au vendeur.
2.4  Risque de gros travaux
Ascencio établit chaque année un planning d’entretien 
identifiant les grosses réparations envisagées sur les dif-
férents sites et prévoyant leur réalisation en fonction d’un 
calendrier intégrant les contraintes des locataires. Un 
budget annuel conséquent est consacré à ces dépenses 
et intégré dans les prévisions de cash-flow de la société. 
Ces travaux sont effectués par des prestataires spé-
cialisés sélectionnés par la sicafi. Les chantiers et les 
budgets sont suivis par le service immobilier d’Ascencio.
2.5  Risque de destruction des immeubles
Si les immeubles venaient à être détruits, les activités 
des locataires seraient interrompues et le paiement des 
loyers cesserait à titre temporaire (ou définitif dans l’hy-
pothèse où le locataire retrouverait ailleurs un nouveau 
local pour exercer ses activités commerciales). Afin 
d’atténuer les risques financiers de la destruction des 
bâtiments par la survenance d’un sinistre majeur, les 
immeubles sont couverts par différentes polices d’assu-
rances (couvrant notamment, les risques d’incendie, de 
tempête, de dégâts des eaux, de dégâts dus à des vols, 
de chômage locatif dû à un incendie, etc.).
Les polices sont souscrites soit par Ascencio, soit par 
l’association des copropriétaires, soit par les preneurs 
eux-mêmes pour le compte du bailleur.
Par comparaison à la juste valeur du portefeuille de 
374millionsEUR (terrain, bâtiment et infrastructure), 
les biens sont couverts sous le principe de la valeur 
de reconstruction à neuf des bâtiments, à hauteur de 
222millionsEUR, montant auquel il faut ajouter la valeur 
des magasins Grand Frais (France)2 pour lesquels les 
contrats ne mentionnent pas de capital, seulement la 
superficie. Le pourcentage de la juste valeur couvert par 
les assurances est de l’ordre de 71%. En cas de sinistre 
la valeur des magasins Grand Frais est déterminée sur 
base d’une valeur de reconstruction à neuf à l’identique 
2  44millions d’euros