activités humaines sont croissantes dans les zones à risque ; zones qui devraient s'agrandir
avec le dérèglement climatique)[4]. Sans dispositifs d'adaptation, les coûts générés par des
évènements extrêmes attendus (plus intenses et plus fréquents) devraient régulièrement
augmenter et aggraver certaines inégalités. Selon Jacqueline McGlade, directrice de l'AEE[5],
et réduire leurs émissions.
En Europe, la décennie 2002-2011 a été la plus chaude depuis que l'on dispose de données
météo (températures moy du sol dépassant de 1,3°C la moyenne "préindustrielle" et qui
pourraient après 2050 dépasser de 2,5 à 4°C la moyenne des années 1961 - 1990.
Des dizaines de milliers de morts sont attribués aux vagues de chaleur (plus fréquentes, plus
longues)[4]. Le nombre de morts de froid en Europe devrait par contre diminuer[4]. Les
inondations devraient augmenter au nord et les sécheresses au sud. L'Arctique se réchauffe
plus vite que les autres régions européennes, entrainant un doublement de la fonte de la
calotte groenlandaise de 1990 à 2010 (250 milliards de tonnes de glace perdues/an de 2005 à
2009). La mer a monté en Europe d'environ 1,7 mm/an au cours du XXe siècle, avec une
accélération (3mm/an) au cours des dernières décennies, avec des variations isostatiques
locale[4]. Des impacts sont attendus sur la flore (floraison plus précoce et/ou tardive, maladies
des arbres..., mais aussi sur la faune (zoonoses, changement d'aire de répartition) et les
maladies (tiques, certains moustiques et phlébotomes remontent plus au nord et en altitude).
La saison pollinique est en 2012 plus longue d'environ 10 jours qu'en 1960)[4]. Le plancton se
modifie et - hors milieux marins - la vitesse de migration/adaptation de beaucoup espèces est
insuffisante par rapport à la rapidité des dérèglements biogéoclimatiques, ce qui aggrave les
risques de disparition. Les rendement agricoles devraient diminuer au sud et peut-être
augmenter au nord[4]. Le chauffage hivernal est moins nécessaire, mais climatisation estivale
compense ces économies ; à la saison où les réacteurs nucléaires sont le plus à l'arrêt ou
commencent parfois déjà à manquer d'eau pour leur refroidissement. Une nouvelle stratégie
d'adaptation européenne est en préparation pour mars 2013 [6]. Un site web (Climate-ADAPT
offre de l'information et des des conseils sur l'adaptation au changement climatique.
Évolution des températures[modifier]
Les mesures terrestres de température réalisées au cours du XXe siècle montrent une élévation
de la température moyenne. Ce réchauffement se serait déroulé en deux phases, la première de
1910 à 1945, la seconde de 1976 à aujourd'hui[7]. Ces deux phases sont séparées par une
période de léger refroidissement. Ce réchauffement planétaire semble de plus corrélé avec une
forte augmentation dans l'atmosphère de la concentration de plusieurs gaz à effet de serre,
dont le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote[8].
Les 10 années les plus chaudes entre 1880 et 2011[9]
Écarts par rapport
à la moyenne de
19611990