au gène transféré. Il y un grand avantage à cette technique : croissance plus forte et plus rapide.
Mais l’utilisation d’OGM a des conséquences sur la vie de l’Homme : il peut y avoir des allergies
accrues. De plus, il faut parvenir à contrôler ces individus OGM, car ce gène peut être transmis à son
tour à d’autres espèces de la nature, hors de tout contrôle.
BILAN
Dans un agrosystème, l’Homme intervient pour obtenir des rendements de production plus
élevés grâce à plusieurs éléments.
Tout d’abord, grâce aux pratiques culturales mises en œuvres :
- Apports en engrais : source d’ions minéraux, compensent les exportations de la biomasse
liées aux récoltes et maintien la fertilité des sols
- Recours à l’irrigation : garantit une croissance optimale de la plante en répondant à ses
besoins en eau et en palliant le déficit éventuel des précipitations
- Utilisation de produits phytosanitaires : vise à limiter les pertes de récoltes liées à la présence
d’autres êtres vivants (plantes adventices, ravageurs, parasites,…)
Mais aussi grâce à l’amélioration des races animales élevées et des variétés végétales cultivées
afin de les rendre plus productives (sélection génétique, création d’hybrides ou d’organisme
génétiquement modifiés,…).
IV – Impact des pratiques agricoles sur l’environnement et sur la santé
L’utilisation excessive d’engrais provoque la pollution des eaux superficielles (rivières, lacs,…)
et des nappes phréatiques. Dans les eaux superficielles, les nitrates et les phosphates en excès
provoquent la prolifération des végétaux aquatiques. Leur décomposition consomme le dioxygène
présent et l’écosystème se dégrade : c’est le phénomène d’eutrophisation.
L’excès de nitrate dans les eaux de boissons est dangereux pour la santé : à faible dose, ils
ont des effets cancérigènes ; à forte dose, ils empêchent le transport du dioxygène et provoque
parfois une asphyxie mortelle.
Les pesticides représentent un risque important pour l’environnement lorsqu’il s’agit de
produits pas ou peu biodégradables. On les retrouve alors dans tous les milieux (atmosphère, eau,
sols,…).
Ces polluants se transmettent au sein des réseaux trophiques et subissent une
bioaccumulation : 1 kg de consommateur contient tous les résidus de pesticides présents dans 10 kg
de sa nourriture. Les molécules actives des pesticides sont très toxiques pour les organismes vivants.
Chapitre 2 : Qualité et innocuité des aliments
Introduction
D’innombrables organismes microscopiques, nocifs ou non, sont présents dans notre
environnement. Certains d’entre eux se trouvent naturellement présents dans nos aliments ou
peuvent les coloniser. La connaissance des microorganismes permet de différencier les
microorganismes nocifs et non nocifs. Cette connaissance permet également de mettre au point des
procédés de conservation des aliments afin d’assurer la sécurité alimentaire. Certains de ces