Pour les théâtres, les lycées et les médiathèques Durée : 1h Propos de la pièce Lettres et carnets du front 1914-1918 Des mots écrits dans la boue qui ont la force d’une vie. Une vie intense qui tutoyait l’abîme, dévisageait la mort… à longueur de secondes. Pour ces hommes, les mots… le fil qui leur permettait de ne pas s’égarer totalement, de ne pas se noyer, de ne pas s’anéantir sous le poids de l’indicible peur. Faire entendre les cris, les chants, les corps de ces hommes… pour ne pas oublier. Photo Jean-Pierre Dupuy Sur le front, pour faire face à l’horreur, une indéfectible fraternité se révèle entre les hommes. Mais l’attente, l’interminable attente, des jours sans fin font surgir cette pensée même d’être abandonné… Intention de mise en scène Le piano et la vidéo soutiennent les ambiances inquiétantes, contrastées, les références au passé, le trouble des personnages et ajoute à la pièce une atmosphère poétique tout en invitant à la réflexion. L’espace scénique par sa nudité, devient à la fois les lieux des tranchées de première ligne mais aussi ceux de l’arrière et permet aux personnages de jouer plusieurs rôles et dans des lieux et situations différentes. L’éclairage par facettes offre au regard des centres d’intérêts diversifiés. La palette de jeu est large et souvent en rupture. La voix hésite ou se tait, puis perce à nouveau le mur du silence, s’élève, se remplit, jusqu’au cri, jusqu’au chant. Metteur en scène : Karine REVELANT Comédienne et metteur en scène depuis 1992. Formée à ses débuts au Conservatoire d’Art Dramatique de Lyon. Elle travaille également avec la Compagnie de La Fronde à Paris et le Théâtre du Solitaire à Genève. Elle a mis en scène La rue (écriture collective, danse et chant), Cio’è (scènes d’auteurs italiens, danse et chant), Ricordi (écriture collective, danse et chant) à partir des témoignages d’immigrés italiens… Comédiens : Bruno MIARA et Michel LAFOREST Comédien depuis 1984, formé au Conservatoire d’Art Dramatique de Lyon. Il joue sous la direction de Philippe CLEMENT, Georges LAVAUDANT, Moshé LEISER , Patrice CAURIER, Didier CARRIER… sur des textes de MARIVAUX, BRECHT, TCHEKHOV, COUTUREAU… Il pratique d’autres formes théâtrales « tout terrain » (théâtre de rue, en appartements et performances). En parallèle, il met en scène des auteurs classiques et contemporains et crée des évènements artistiques divers. Comédien et metteur en scène depuis 1989. Il a travaillé avec André TARDY, Valérie VERICEL, Philippe CLEMENT, Gilles CHAVASSIEUX, Marcos MALAVIA, Michel TALARON, Christian NADIN, Didier CARRIER… sur des textes de FASSBINDER, TCHEKOV, ROHMER, SHAKESPEARE, MAUPASSANT… Il a mis en scène Le journal d'une femme de chambre d'Octave MIRBEAU, Femme de parloir de Duszka MAKSIMOWICZ… Musicien : Didier KLEIN Pianiste accompagnateur tous styles. 31 ans d’expérience. Sa passion pour le jazz nait en déchiffrant Bach, Poulenc et Chostakovitch. A 21 ans, il obtient son CAP de réparateur-accordeur de piano et entreprend un cursus jazz au CNCM de Nancy et CNSM de Strasbourg. Compagnies de théâtre, écoles de musique et de danse le sollicitent. Dernier coup de cœur, la musique argentine, où toutes ses compétences sont mises à contribution. Bosse Compagnie 20 rue Roux-Soignat 69003 Lyon Tél : 07 81 23 91 50 Site internet : http://bosse-cie.fr Licences n° 2-1044935 et 3-1045282 / SIRET : 424 244 465 00029 / APE : 9001Z Les ambitions : notre spécificité, nos buts Le Théâtre dans tous les lieux, sur tous les tons, sous toutes ses formes. Pour cela, nous travaillons autant dans les salles que dans les entreprises, usines, appartements et rues, afin de développer l'accès au théâtre, diversifier le public pour multiplier nos expériences et remettre systématiquement en cause nos savoirs. Toucher un public populaire, sans perdre le merveilleux et le spectaculaire infini que véhicule cet art qui se fonde sur l'imaginaire du spectateur et le jeu du comédien, plus que sur les moyens techniques. Enfin, redonner au théâtre sa caractéristique de tisseur de liens sociaux, que ce soit dans le contenu des spectacles, leurs formes, que dans ce qui les entoure (débats, rencontres…). Pour que la représentation théâtrale soit un lieu où l'on se rencontre et où l'on parle. Principales créations : La mastication des morts de Patrick Kermann, Le journal d'une femme de chambre d’Octave Mirbeau, Femme de parloir de Duzka Maksymowicz, Ces gens d'en bas de Dario Fo, Vian, prénom Boris de Boris Vian, Old Saybrook de Woody Allen, Comédie sur un quai de gare de Samuel Benchetrit, Un petit garçon de Michel Laforest… Liens pédagogiques : Eveil, transmission et partage Notre activité de création va de pair avec une activité pédagogique auprès d’un large éventail de publics : milieu scolaire, formation professionnelle, vie associative… Sensibiliser à la pratique du théâtre ou à l’écriture, c’est proposer un regard différent sur soi-même et sur les autres. C’est aussi accompagner vers une meilleure réception d’un spectacle. Eveiller le goût, transmettre des codes et partager du plaisir. Ainsi, un certain nombre d’actions de sensibilisation peuvent avoir lieu en amont ou en aval de nos spectacles, en direction de publics spécifiques (enfants, adolescents, adultes). Pistes pédagogiques envisagées en classe à partir du spectacle: Certains des thèmes abordés dans le spectacle ont une forte résonnance par rapport aux programmes. Ils pourront servir de guide à la rencontre des artistes et des élèves en classe, et à la préparation en amont ou en aval. Programmes d’Histoire, de Français et Education civique. - Le temps comme fil conducteur : les saisons et leurs attributs ont des effets sur la condition de vie des poilus. - Une guerre « moderne ! » : la guerre de mouvement disparait au profit d’une guerre de position (tranchées, obus,...), mais les soldats ne sont pas équipés de la même manière que leurs adversaires allemands (bottes, casques) de plus, ils vivent dans des conditions catastrophiques. - La différence entre l’image de cette guerre médiatisée et la réalité. - La lettre, comme nouveau témoignage instantané de cette guerre (atelier écriture de lettres en cours de Français, raconter un épisode de sa vie douloureux ou marquant). - Comment garder un lien avec le monde extérieur ? Intellectuels comme ouvriers trouvent réconfort grâce à ces correspondances. - La situation des familles (absence d’hommes), elles vivent dans l’attente et dans la peur. - Élargir à la perception et au ressenti du côté allemand à travers les peintures d’Otto Dix. - Travail en interaction avec les élèves à partir de l’affiche du spectacle. Termes spécifiques: Les poilus, les embusqués, les fraternisations, une partie de manille, les zouaves, une escouade, un charnier, le boyau, une tranchée, l’arrière… Bibliographie Parole de poilus – Jean Pierre Guénot et Yves Laplume La peur –Gabriel Chevallier Les croix de bois – Roland Dorgelès Extrait de la pièce « Nous luttons contre le froid comme nous pouvons. La bise nous larde, nous taillade de ses tranchants d’acier. Notre calot nous protège les oreilles et le front, un cache-nez nous entoure le bas du visage, nous ne découvrons que nos yeux, dont la cornée se glace, qui enregistrent des images floues, comme si nous les tenions sous l’eau. Sur cet édifice de chiffons est juché notre casque, comme un toit de tôle branlant, et par dessus encore, parfois, la couverture qui retombe sur nos épaules, formant guérite ». La Peur de Gabriel Chevallier Calendrier « Les saisons de l’âme » Paroles de poilus Spectacle 2014 24 octobre 2014 représentation en Ardèche pour la Communauté de communes du Vinobre et du Val de Ligne à Laurac en Vivarais. (07) er 26 novembre au 1 décembre : Théâtre des Marronniers à Lyon (tout public et séances scolaires) 12 décembre 2014 représentation à Jonage (69) 2015 13 au 18 octobre : Espace 44 à Lyon (tout public et séances scolaires) Vendredi 13 novembre : Espace George Sand à Saint-Quentin-Fallavier (38) (Tout public à 20h30 et séance scolaire à 14h30) 2016 Festival d’Avignon Espace Roseau tous les jours à 17h30 Teaser : http://youtu.be/Wa9WVwC1sYY Lecture : 2014 7 Novembre à Estrablin Moidieu (38) 15 novembre à Montrevel en Bresse (01) 18 novembre à Bron (69) 22 novembre à Saint Martin Valmeroux (15) 4 décembre à Jonage (69) Avec : Bruno MIARA, Michel LAFOREST, Karine REVELANT Pianiste : Didier KLEIN Mise en scène / Adaptation de Karine REVELANT Création lumière : Juliette BESANçON Vidéo/Dessin : Laurine et Fabio DUSSOLLIET Costumes : Catherine RAY Visuel : Marie-Claude LAURENT artiste peintre Chargée de diffusion : Ophélie JAFFEUX 06 98 45 70 27 / [email protected] Photo Jean-Pierre Dupuy Article La Tribune du 30 octobre 2014 (écrit par Jean Sauvy) Première représentation à Laurac en Vivarais le vendredi 24 octobre 2014 Article Le Progrès du 14 décembre 2014 (écrit par Agostino Alfano) Représentation à Jonage le vendredi 12 décembre 2014 Article Le Dauphiné : 19/11/2015 Article Lecture le jeudi 4 décembre 2014 à la médiathèque de Jonage Dans le cadre d’un projet pédagogique Article La Montagne du 29 novembre 2014 Lecture à Saint-Martin-Valmeroux le samedi 22 novembre 2014 Article Le Progrès du 17 novembre 2014 Lecture à Montrevel-en-Bresse le samedi 15 novembre 2014 Lecture de lettres et carnets de front par la Bosse Compagnie. Photo Jacques Saveret La médiathèque de la communauté de communes organise jusqu’au 18 novembre, une exposition sur la Grande Guerre. Quatre panneaux réalisés par les saisonniers présents l’été dernier retracent les moments forts de la Première Guerre mondiale : les prémisses de la guerre, portraits d’hommes et de femmes, le bilan du conflit. Des livres et articles de revues et une projection en continue de films documentaires agrémentent également l’exposition et des objets d’époque ainsi qu’un costume de soldat, permettent de remonter le temps et de vivre ce grand moment de l’Histoire. Ce projet sur la Grande Guerre était l’occasion, samedi, pour la médiathèque d’inviter la Bosse Compagnie. Les interprètes accompagnés d’un pianiste ont su avec des mots terribles, angoissés, retracer le quotidien des soldats de cette guerre 19141918. Le public, a ressenti de vives émotions lors de ces lectures de lettres et carnets du front. Article De Roger Ragot Dauphiné Libéré du 9 novembre 2014 Lecture à Estrablin-Moidieu-Détourbe le vendredi 7 Novembre 2014