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Maximizer, et BBE fournit à Aiwa des circuits intégrés pour certains modèles de
Walkm... pardon, baladeurs !
Autre spécialiste des enhancers : SPL, qui les appelle des “Vitalizer”, en leur ajoutant
une fonction de spatialisation jouant sur les phases. Là aussi, toute une gamme existe,
allant du modèle dépouillé de home studio au modèle grand luxe avec tubes en
façade...
On a également récemment vu apparaître des circuits d’enhancement sur les
préamplis micro Joemeek VC-1 et VC-3, rejoints récemment par un enhancer
autonome. Comme on retrouve exactement les mêmes commandes que sur un Aphex
de première génération, on peut en déduire que le principe de fabrication des
harmoniques est le même, ce que confirme d’ailleurs Ted Fletcher, leur concepteur
(voir encadré). Chez le même importateur français, on trouve le Bellari RP562, qui est
un Stereo Tube Sonic Exciter. Nous avons également découvert au SIEL un nouveau
venu sur ce marché, l’autrichien Höf, avec son Höfex. Quant au dbx 296, Spectral
Enhancer, nous avons étudié son cas plus haut.
On trouve souvent le mot “enhancer” ou “exciter” dans les bibliothèques de
programmes de nombreux multieffets, ce sont plus des “égalisations physiologiques”
que des véritables correcteurs psychoacoustiques, à l’exception, comme nous l’avons
vu un peu plus haut, de Yamaha, qui a acheté la licence à Aphex.
QUI LES UTILISE ?
Aux USA, les exciters, dans les studios d’enregistrement, font partie du décor. En
Allemagne, on les utilise également beaucoup. «En France, la démarche cartésienne
fait que pour de nombreux ingénieurs du son, pour améliorer la qualité de leur travail,
préfèrent investir dans un autre micro, un meilleur préampli ou un compresseur de
choc, et travailler le son dès leurs prises, plutôt que d’acheter une boîboîte magique
dont ils jugent l’action “après coup” pas toujours esthétique», affirme Jean-Luc Mancel.
«Voilà pourquoi un appareil comme le SPL Vitalizer, difficile à commercialiser ici, se
vend comme des petits pains en Allemagne». Cette version semble corroborée par les
faits : la plupart des ingénieurs du son français “musique” que nous avons croisés
récemment, Yves Jaget, Dominique Blanc-Francard, Thierry Rogen, Claude Sahakian,
Hervé Marignac, Franck Seguin, Christophe Dupouy, Jean Hébrail... n’en possèdent
pas dans leurs racks personnels, et ne travaillent pas avec des exciters - ils affirment
tous qu’un travail sérieux à l’égaliseur leur permet d’obtenir un résultat comparable. A
Radio France, quelques essais sont en cours avec un SPL Vitalizer. Les radios privées,
dans leurs racks d’antenne, en possèdent certainement, mais gardent jalousement leur
secret. À un niveau plus personnel, en plus de dix ans d’activité dans le milieu de la
vidéo et du doublage, un seul client (responsable son dans une agence de pub) m’a fait
traiter mes mixages avec un enhancer (Aphex), qu’il apportait à chaque séance.
Tempérons ce pessimisme : le monde des studios professionnels et celui du home
studio sont très différents ! Les contraintes budgétaires ne sont pas les mêmes, le
facteur “temps” n’a pas la même importance, et l’ingénieur du son à domicile est aussi
souvent simultanément le musicien qui enregistre ! Bref, compte tenu de son prix
somme toute modéré (2000 à 3000 F), un enhancer peut se révéler un achat valable,