“enhancer” suscite votre perplexité. Com

publicité
LES ENHANCERS
Comment exciter vos oreilles
A en croire votre courrier, le seul mot “enhancer” suscite votre perplexité.
Comment ça marche, comment s’en servir, pour quoi faire, à quelle dose ? Il était
grand temps que Home Studio fasse le point sur ce sujet brûlant...
Que de temps passé depuis le début des enhancers, en 1975, avec l’Aphex Aural
Exciter® ! Cet appareil révolutionnaire était le fruit des cogitations de Marvin Caesar, le
PDG d’Aphex Systems et de son ingénieur en chef. L’appareil était loué à l’époque 30
$ la minute de produit fini (soit 120 $, environ 2500 F actuels, pour une chanson). La
plus-value sonore des mixages traités avec l’appareil assura vite à Aphex une rente de
situation, et des modèles destinés à la vente furent bientôt développés, ce qui suscita
concurrents et imitateurs... Mais avant d’aller plus loin, que fait exactement un
exciter/enhancer ?
POURQUOI FAIRE ?
“Enhance” signifie, en anglais, améliorer. Mettons tout de suite les choses au point :
tous les exciters/enhancers font appel à des propriétés psycho-acoustiques de l’oreille,
en ce sens qu’ils tiennent compte de ses non-linéarités, de ses défauts. Leurs bienfaits
ne sont donc pas forcément mesurables, à l’opposé d’un compresseur par exemple,
dont l’efficacité “électrique” se mesure instantanément sur les VU-mètres ! Les
applications de ces appareils sont variées : tel constructeur mettra en avant les
problèmes d’intelligibilité, un autre la compensation des défauts “naturels” de tout hautparleur... Quoi qu’il en soit, le maître mot lorsqu’on parle d’enhancers est : “ajouter des
harmoniques”.
Pourquoi faire ? Marvin Caesar aime prendre l’exemple, fort répandu en 1976, d’une
bande analogique 24 pistes arrivant au mixage après quelques centaines de passages
devant les têtes. «L’usure de la couche magnétique se traduit par un son un peu
“éteint” : le premier réflexe consiste à l’égaliser dans les aigus, de façon à lui redonner
une brillance», résume-t-il. «Ce faisant, les souffles divers seront amplifiés en même
temps que le signal “utile” : on redonnera de l’extrême aigu au son, mais au prix d’une
remontée du souffle très gênante. Il serait plus intéressant de “réinventer” des
fréquences aiguës, des harmoniques à ce signal qui en est cruellement dépourvu, et de
les ajouter au signal d’origine, l’oreille les reliant d’elle-même au reste du spectre. C’est
ce que nous avons fait avec l’Aural Exciter®».
Autre exemple : la prise de son de proximité, telle qu’elle se pratique en studio
multipiste. «Le timbre des instruments est alors différent de celui qu’on obtient
lorsqu’on enregistre ces instruments à une certaine distance», assure Jean-Luc
Mancel, directeur technique chez SCV et grand connaisseur ès enhancers. «Comme
on enregistre les pistes séparément, aucun phénomène de masque (voir encadré) ne
se produit à l’écoute. Ce n’est qu’au mixage qu’on se rend parfois compte que tous ces
instruments se mélangent parfois assez mal, leurs fréquences empiétant les unes sur
les autres. De plus, des déséquilibres spectraux peuvent apparaître, avec
prédominance “subjective” de graves et de médiums. Un moyen subtil de faire
remonter les aigus est alors le bienvenu».
COMMENT CA MARCHE ?
Que fait donc un enhancer qu’un correcteur de tonalité ne puisse faire ? Sous une
même appellation, ces appareils peuvent faire intervenir des technologies fort
différentes. Il semble exister deux écoles : la plus répandue crée de nouveaux
harmoniques destinés à épauler la partie aigüe du signal. Deux possibilités : saturation
électronique d’un circuit (exactement comme une guitare “saturée”) puis filtrage
“musical”, ou tout simplement, multiplication des fréquences existantes. Ce signal
fabriqué par l’appareil est ensuite rajouté, à dose assez faible, au signal original en
fonction du niveau général. C’est l’option choisie par Aphex, Fletcher, Behringer, etc.
On semble toucher au secret défense dès qu’on demande plus de précisions
techniques : Georges Blumenfeld, du studio Marcadet, qui fut le premier importateur
Aphex en France, nous rappelait que les circuits de l’Aural Exciter première formule
étaient noyés dans de la résine, afin d’éviter tout espionnage industriel ! Ou comment
créer un mythe... Marvin Caesar nous confie, sybillin, que dans ses exciters, le signal
“se module lui-même dans un VCA”... Ted Fletcher, concepteur des Joemeek, est plus
bavard :«J’utilise beaucoup la distorsion par harmoniques pairs, plus “musicaux”. En
fait, j’utilise un filtre coupe-bas pour ne conserver que les aigus du signal d’origine, que
je passe dans un circuit spécialement conçu pour les faire tordre, les saturer, les
comprimer, bref leur faire subir de très mauvais traitements... C’est ce son que je
réintroduis à faible niveau, après filtration, dans le signal original. Il me donne un son
plus brillant, plus “agressif”. J’utilise également un filtre à bande étroite pour enlever le
bruit dans les très hautes fréquences, et ne conserver que les “bonnes” parties du
signal, en ôtant ce qui ne convient pas en-dessous et au-dessus de la partie “utile”. Je
me suis rendu compte après coup que mon appareil avait un certain nombre de points
communs avec l’Aural Exciter première version de chez Aphex, mais aucune crainte à
avoir, leur brevet ne court plus en ce qui me concerne !!!».
L’autre école, illustrée notamment par le dbx 296 Spectral Enhancer ou les SPL
Vitalizer, consiste à corriger “dynamiquement”, sans générer quoi que ce soit. Un filtre
passe-haut permet de quantifier le niveau des aigus : en-deçà d’un certain seuil, on
rajoute au signal d’origine sa partie “haute”, amplifiée, et filtrée selon une largeur de
bande variable selon le niveau de façon à ne pas récupérer trop de souffle. Aucun
secret ici, nous avons longuement examiné le schéma du dbx 296 avec Jean-Luc
Mancel : c’est un correcteur d’aigus “positif” et dynamique.
Le mot revient dans les deux cas de figure : “dynamique”, autrement dit fonction d’un
niveau. C’est un des secrets de l’enhancer, comparé à un égaliseur, statique, qui une
fois réglé exerce toujours la même action, ce qui entraîne une accoutumance de
l’oreille. Naturellement, celle-ci “sentira” l’accentuation, s’y adaptera, et le masquage
éventuel subsistera. Le premier brevet déposé par Aphex mentionnait d’ailleurs
“amplitude dependant harmonic generation”. Voilà qui semble naturel : après tout, si on
frappe quelque chose plus fort, on génère plus d’harmoniques, le son est plus aigu...
Voici quelques années, un autre brevet amélioré fut déposé, mentionnant cette fois
“transient discriminant harmonic generation”. Autrement dit, les harmoniques
supplémentaires sont générés à bas niveau, avec des transitoires faibles, mais les forts
transitoires sont “ignorés”. Au passage, les Aural Exciters perdirent donc le
potentiomètre de “Drive”, dosant l’influence de l’amplitude du signal dans la fabrication
d’harmoniques. Celui-là même qu’on retrouve sur les Joemeek...
DANS QUELLES CONDITIONS ?
A l’époque où l’Aphex se louait à la minute enregistrée, il était possible de savoir qui
l’utilisait, sur quoi et comment. Dès que le produit est passé sur le marché de la vente,
ce contrôle n’était plus possible. «Aux studios Barclay, l’Aphex était utilisé en”final” :
ses entrées et ses sorties étaient d’ailleurs repérées gauche-droite», se souvient JeanLuc Mancel. «Certains l’ont pourtant vite détourné de cette exploitation, un peu comme
les compresseurs, conçus à l’origine comme un moyen “global” de “protéger” ses VUmètres, mais qu’on a vite insérés dans des tranches, sur des modulations séparées,
puisque les résultats obtenus étaient intéressants. Le même principe s’applique avec
les exciters : on l’a payé, on en fait ce qu’on veut, du moment que le résultat plaît !».
Les brochures commerciales d’Aphex et consorts mentionnent d’ailleurs bien qu’on
peut utiliser les enhancers au niveau des pistes séparées, du mixage, ou cumuler les
deux : le seul juge est l’oreille !
QUI EN FABRIQUE ?
Nous l’avons dit, le pionnier est Aphex avec son Aural Exciter®. Le terme “exciter” est
pour sa part libre de droits.Aphex a accordé des licenses d’utilisation à plusieurs
constructeurs audio : Yamaha (qui en exploite une version numérique dans plusieurs
multieffets), Bogan (amplis de public address), Gentner (assistance à l’écoute,
dispositifs de casques FM sans fils pour cinéma, conférences, etc.), MacKenzie
(applications téléphoniques, bandwidth limited transmission). Dans ces derniers cas,
l’utilisation d’exciters n’a rien d’esthétique, mais revêt un caractère utilitaire. On s’est en
effet aperçu expérimentalement que l’intelligibilité des phonèmes est accrue par
l’emploi de l’Aural Exciter, même si un téléphone coupe vers 3 kHz. Rien d’étonnant à
cela : ce sont les consonnes qui importent pour la compréhension, et elles sont riches
en transitoires, donc en harmoniques !
Aphex a depuis décliné toute une gamme autour de son Aural Exciter, disponible en
version home studio, professionnelle, combinée avec un compresseur/limiteur
Compellor®...
Un outsider sérieux est Behringer. Le constructeur allemand bien connu des home
studistes a repris, pour son Ultrafex, des principes voisins de ceux mis en œuvre par
Aphex… si voisins qu’ils ont récemment valu à la marque une condamnation pour
contrefaçon. La gamme comprend plusieurs modèles, dont l’Ultrafex II EX3100,
l’EX4000, et un Tube Ultrafex, dont le rapport qualité-prix est assez attractif.
Autre marque qui s’est fait une spécialité des enhancers : BBE, qui en décline de
multiples versions sous l’appellation maison “Sonic Maximizer”, destinées au home
studiste, aux discothèques (avec un filtre pour subwoofer intégré), et même à
l’utilisation en voiture... Il existe aussi un boîtier de direct qui incorpore un Sonic
Maximizer, et BBE fournit à Aiwa des circuits intégrés pour certains modèles de
Walkm... pardon, baladeurs !
Autre spécialiste des enhancers : SPL, qui les appelle des “Vitalizer”, en leur ajoutant
une fonction de spatialisation jouant sur les phases. Là aussi, toute une gamme existe,
allant du modèle dépouillé de home studio au modèle grand luxe avec tubes en
façade...
On a également récemment vu apparaître des circuits d’enhancement sur les
préamplis micro Joemeek VC-1 et VC-3, rejoints récemment par un enhancer
autonome. Comme on retrouve exactement les mêmes commandes que sur un Aphex
de première génération, on peut en déduire que le principe de fabrication des
harmoniques est le même, ce que confirme d’ailleurs Ted Fletcher, leur concepteur
(voir encadré). Chez le même importateur français, on trouve le Bellari RP562, qui est
un Stereo Tube Sonic Exciter. Nous avons également découvert au SIEL un nouveau
venu sur ce marché, l’autrichien Höf, avec son Höfex. Quant au dbx 296, Spectral
Enhancer,
nous
avons
étudié
son
cas
plus
haut.
On trouve souvent le mot “enhancer” ou “exciter” dans les bibliothèques de
programmes de nombreux multieffets, ce sont plus des “égalisations physiologiques”
que des véritables correcteurs psychoacoustiques, à l’exception, comme nous l’avons
vu un peu plus haut, de Yamaha, qui a acheté la licence à Aphex.
QUI LES UTILISE ?
Aux USA, les exciters, dans les studios d’enregistrement, font partie du décor. En
Allemagne, on les utilise également beaucoup. «En France, la démarche cartésienne
fait que pour de nombreux ingénieurs du son, pour améliorer la qualité de leur travail,
préfèrent investir dans un autre micro, un meilleur préampli ou un compresseur de
choc, et travailler le son dès leurs prises, plutôt que d’acheter une boîboîte magique
dont ils jugent l’action “après coup” pas toujours esthétique», affirme Jean-Luc Mancel.
«Voilà pourquoi un appareil comme le SPL Vitalizer, difficile à commercialiser ici, se
vend comme des petits pains en Allemagne». Cette version semble corroborée par les
faits : la plupart des ingénieurs du son français “musique” que nous avons croisés
récemment, Yves Jaget, Dominique Blanc-Francard, Thierry Rogen, Claude Sahakian,
Hervé Marignac, Franck Seguin, Christophe Dupouy, Jean Hébrail... n’en possèdent
pas dans leurs racks personnels, et ne travaillent pas avec des exciters - ils affirment
tous qu’un travail sérieux à l’égaliseur leur permet d’obtenir un résultat comparable. A
Radio France, quelques essais sont en cours avec un SPL Vitalizer. Les radios privées,
dans leurs racks d’antenne, en possèdent certainement, mais gardent jalousement leur
secret. À un niveau plus personnel, en plus de dix ans d’activité dans le milieu de la
vidéo et du doublage, un seul client (responsable son dans une agence de pub) m’a fait
traiter mes mixages avec un enhancer (Aphex), qu’il apportait à chaque séance.
Tempérons ce pessimisme : le monde des studios professionnels et celui du home
studio sont très différents ! Les contraintes budgétaires ne sont pas les mêmes, le
facteur “temps” n’a pas la même importance, et l’ingénieur du son à domicile est aussi
souvent simultanément le musicien qui enregistre ! Bref, compte tenu de son prix
somme toute modéré (2000 à 3000 F), un enhancer peut se révéler un achat valable,
en ce sens qu’il pourra redonner, sans trop se fouler et sans trop devoir investir, une
brillance et un punch indéniables à vos mixages et à vos prises. Il ne transformera pas
votre micro à 1000 F en Neumann ou votre mixette en API, certes, mais l’illusion
sonore qu’il procure est souvent convaincante. “Less is more”, comme disent les
Anglais : l’enhancer n’est pas un effet, il ne faut pas en abuser sous peine de se lasser
très vite - nous frémissons encore de traitements entendus sur certains stands au SIEL
! Utilisé correctement, l’enhancer est un effet très subtil, qu’on ne doit pas percevoir
comme tel. Il ne doit pas provoquer de changements importants dans le spectre du
signal. «Les hommes de marketing qui s’occupent des enhancers sont un peu
décontenancés par rapport à l’action réelle de ce genre d’engin : elle est à la fois très
simple dans son principe et très compliquée à expliquer», conclut Jean-Luc Mancel.
«De toute façon, ces appareils ne sont pas magiques : un mixage pourri le restera ! Au
mieux, ils ajoutent un petit “plus”, au niveau de l’aération, des détails, de la clarté
générale : une petite aide à un mix déjà correct». Marvin Caesar résume ainsi l’action
de son Aural Exciter : “Ca sonne mieux avec que sans !». A une époque où on
recherche volontiers les grands changements, où toute amélioration doit être
spectaculaire, ce discours peut paraître un peu dépassé : c’est pourtant un résumé
honnête et une approche très respectable de ce type d’appareil.
Quelques avis d’utilisateurs :
Bob Ludwig (Gateway Studios, Maine)
J’utilise toujours aujourd’hui l’Aural Exciter dans les cas, assez rares il faut bien
l’avouer, où je reçois un mixage mal réalisé, sans définition. Ce type d’appareil est
alors irremplaçable, il peut agir comme aucun égaliseur, ausi sophistiqué soit-il, ne
saura le faire. En quelque sorte, il ajoute une légère distorsion “musicale” au signal. Le
principal problème de l’utilisation des enhancers est de savoir où s’arrêter... Mieux vaut
ne pas en abuser : un son ou un mixage trop “enhancé” sonne terriblement mal, et une
fois enregistré, ce traitement est irréversible. Petit conseil donc si vous vous apprêtez à
utiliser ce type d’appareil : vérifiez son action à bas niveau, elle est alors beaucoup plus
perceptible
!
J’utilise parfois un Sonic Maximizer, mais pas dans son application d’origine. Je le
pousse à fond sur certains chœurs ou sur des claviers, de façon à obtenir un son tout à
fait artificiel, pas métallique mais “cristallin” peut-on dire. L’effet cumulatif est très
intéressant. Je m’en sers très rarement comme enhancer - pour “nettoyer” un son pas
très net, enregistré sur cassette audio par exemple. Ken, studio Eleven Shadows, USA
De manière générale, je HAIS ce genre d’appareil. Cela dit, je possède un Hof, made in
Autriche, qui est le premier exciter qui m’ait vraiment plu. Il agit en douceur, et a un
effet très positif sur les graves et l’image stéréo. J’ai aussi un Ultrafex II - qui me sert à
ajouter du mordant à une grosse caisse, par exemple. Ces appareils sont parfois très
utiles, mais il ne faut pas en abuser, ce ne sont pas les sauveurs de l’univers audio...
Anthony B. Kitson, ingénieur du son, Autriche
Les appareils Aphex sont une partie indispensable de mon son. L’Aural Exciter me
permet de refaire vivre des pistes enregistrées, sans coloration parasite ou égalisation.
Rob Chiarelli, mixeur, USA
L’Aural Exciter semble faire scintiller les aigus, comme par magie, même s’ils sont
assez neutres au départ, c’est assez remarquable ! Alex Baker, producteur, USA
LE FUTUR
Steinberg, avec son plug-in Spectralizer, a développé une émulation sophistiquée d’un
système générateur d’harmoniques. En numérique, on réalise des filtres plus précis et
des circuits moins “approximatifs” qu’avec de “vrais” composants. Savoir si le résultat
est meilleur dans ce domaine qu’en analogique est une question qui reste ouverte !
Aphex, murmure-t-on, ne serait pas insensible à ce mouvement d’intérêt vers les plugins... Affaire à suivre !
Tableau récapitulatif
ENCADRE : Quelques rappels
Rappelons que les harmoniques sont les fréquences multiples de la fréquence
fondamentale d’un son, et que leur répartition détermine le timbre de l’instrument qui l’a
produit. L’idée qui se cache derrière tout enhancer est de recréer des harmoniques, de
les filtrer “musicalement” d’une manière ou d’une autre (sinon, cette recréation
s’appelle... distorsion par harmoniques !), puis de les rajouter au signal original.
L’oreille étant moins sensible d’origine aux aigus, ce renfort ne peut être que bénéfique.
Quant à l’effet de masque, il désigne la façon dont deux fréquences voisines peuvent
se gêner dans un mixage : une grosse caisse trop résonante peut rendre
incompréhensible une ligne de basse, ou un synthé trop médium faire perdre de la
compréhension sur la voix. Quelques corrections, quelques harmoniques en plus sur la
voix, et celle-ci se “détachera” beaucoup plus facilement, sans devoir pousser son
niveau !
Cet article est paru dans HOME STUDIO
Téléchargement