Untitled

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Spectacle concert
Paroles, musique, chant, guitare
Marie Coutant
Contrebasse et choeurs
Jean-Charles Bavouzet
Percussions et choeurs
Romain Lévêque
Régie son et régie générale
Paul-Edouard Blanchard
Régie lumières
Jérémy Riou
Création lumières
Vincent Lemoine
Décor
Emmanuel Bailly
Mise en scène
Grégoire Couette-Jourdain
Photos
Alexandra Péala
Graphisme
Damien Gauthier
Les racines
« le silence est une prise de parole dans l’univers du bruit »
Issue d’un milieu rural populaire et d’une très grande famille dans le
Poitou, qui avait pourtant des ancêtres nomades espagnols, je découvre
le chant lors de grandes réunions ou de grands moments de partage.
On chantait le répertoire d’avant guerre, Ferrat, Brassens, Brel.
La branche saltimbanque espagnole de mes ancêtres a du fortement
marquer de ses gênes car avec mes parents avant mes neuf ans, nous
avons déménagé sept fois pour s’installer finalement au calme dans le
Berry près de Châteauroux. C’est à peu près à cet âge-là que j’ai la
révélation : au centre de loisirs on me demande de remplacer au pied
levé ma camarade pour chanter a capella !
Vers l’âge de 11 ans je pose quelques accords sur ma première guitare
et j’annonce que je serais chanteuse, bien avant les premiers symptômes
d’une crise d’adolescence qui va durer longtemps… longtemps…
Au collège, les résultats ne sont pas brillants mais je fais partie d’un
groupe, plutôt rock ou je hurle plus que je ne chante du Georges
Chelon, Maxime le Forestier, Casthelemis. Et au lycée, je découvre
Baudelaire, Hugo, Rimbaud, Eluard. Leurs poèmes charnels et
amoureux, leurs désespoirs, leur quête humaine, leurs révoltes
m’interrogent et me font voyager.
A la radio, seul média qui envoie de la musique dans notre maison, je
découvre Balavoine, Fugain, Higelin, Barbara, Cabrel, Renaud, Lavilliers,
Souchon…
La violence de la vie m’incite à réfléchir. J’écris mes premiers émois, mes
chagrins d’amour, mon désespoir face à l’inhumanité régnante, puis
s’imposent la mélodie, la musique. Je goûte à cette liberté d’expression
et me laisse guider par mon intuition.
Le tronc de l’arbre
La chanson est un art populaire par excellence,
un moyen de toucher le plus grand nombre.
C’est un film court, une histoire de 3 à 5
minutes qui véhicule des idées, des images,
des sensations, des émotions. Sa force est une
alchimie entre le ton et le son, le texte, la
musique, les arrangements et l’interprètation.
Dans un monde dévasté par la démesure et la
rapidité des choses, en perte d’humanité, il
m’est intolérable que l’amour ne soit pas au
cœur de nos vies et insupportable les regards
qui enferment dans des pseudo-vérités. Je n’ai
pas la prétention de vouloir changer ce monde
mais il est légitime d’en rêver un autre, plus
beau, plus vrai et de prendre la parole pour
partager cela avec un large public.
Les feuilles
Depuis vingt ans j’écris sur des feuilles qui s’envolent au
vent et sur lesquelles il y a des mots, des mélodies. Elles
s’inspirent du sauvage et de la nature, elles sont
acoustiques légères et authentiques. Elles transmettent
de l'énergie, de la chaleur humaine. J'y raconte des
histoires de bohémiens, de vagabonds, de moins que
rien... J'y parle de révoltes, Guernica, Garcia Lorca, du
Sud, de l’Espagne, des indignés. J'y chante la violence et
la douceur. La femme qui vient de se faire plaquer par
son amant, ou celle qui se voyant vieillir dans son miroir
aborde sa solitude. Elles disent la peur, la différence, la
mort, la joie d’être vivant, l’amour, la confiance, la
naissance, la tendresse et le droit à la paresse.
Le spectacle
La phase de création est terminée. Aujourd'hui
l’arbre a atteint sa maturité et il va vous montrer de
quel bois je me chauffe. Ses branches denses sont
devenues plus légères, apaisées, épurées,
poétiques. Elle sont en lien et ce depuis longtemps
avec l'environnement, le silence, la campagne qui
l'entoure. Elles sont plus naturelles en somme !
Mes nouvelles chansons se sont nimbées de la
chaleur de ce bois, elles sont devenues de fait,
plus acoustiques. Les arrangements de mes
anciens morceaux explorent cette veine.
La formation
musicale actuelle
est exclusivement
composée
d'instruments en
bois et de cordes
Bois des
percussions cordes
vocales
de guitare
de contrebasse
Dans cette
atmosphère la
douceur et la
fraîcheur
s'emparent des
mots et rythment
les rimes avec
énergie et
simplicité.
….et tout ça...
sans langue de bois !
Marie Coutant
A travers les chansons de Marie Coutant j’ai voulu créer un spectacle à la fois
évident et émouvant. Nous avons construit une dramaturgie évoquant le regard
d’une femme sur la société urbaine, les accidents, les ruptures et les craschs
émotionnels liés à une vie artificielle. Puis ses voyages intérieurs qui permettent
à la fois de retrouver les racines, les rêves et les espoirs pour arriver enfin à la
sérénité d’une femme mûre et épanouie. L’univers esthétique est épuré, sobre,
entièrement composé de matériaux bruts (bois, métal...) une transcription
allégorique, d’un retour aux sources, à l’essentiel.
Les thèmes des chansons abordent la vie qui
reprend ses droits après le passage de l’homme.
J'ai voulu, à travers ce spectacle, que les éléments
texte, musique, images, scénographie entrent en
résonance dans la plus grande simplicité pour
parler de nos fragilités, des déchirures de la vie et
de notre capacité à se réparer et à s’apaiser...
... car quand les fêlures se cicatrisent, elles deviennent forces de vie !
Grégoire Couette-Jourdain
Marie Coutant
Poétesse musicale, chant, guitare
« Le prix que nous lui décernons n’est pas une consécration, il marque plutôt ce qui
s’annonce comme le début d’une grande carrière d’auteur compositeur interprète »
Alain Fantapié, Président de l'Académie Charles Cros
Autodidacte, Marie Coutant fait sa
première
apparition
publique
professionnelle à Châteauroux à la fin
des années 80 et rencontre Patrice
Kuster alors directeur de MLC BelleIsle et Jean-Claude Marchet, actuel
directeur du théâtre des bains douches
à Lignières (18). En 1986, elle partage
un moment scénique à Nantes avec Tri
Yann qui l’accompagne sur deux
morceaux de sa composition. Elle
produit
son
premier
album
«Marchands de sable» en 1993 , créée
sa structure Histoires à écrire avec
Nathalie Manguy puis elle entre au
studio des Variétés à Paris.
Elle remporte en 1996 le 1er prix du
concours de l’Oracle à ClermontFerrand, catégorie ACI. Elle joue un
concert
inédit
à
la
centrale
pénitentiaire de St Maur dans le cadre
du festival DARC de Châteauroux en
première partie de Fabienne Thibault.
Elle part ensuite en Pologne.
Elle rencontre Cyrille Peltier, bassiste
et Arnaud Méthivier, accordéoniste. Ils
enregistrent ensemble en 1999 son
2ème album « à vivre » produit par
Jean-Claude Barens, directeur du
FestiVal de Marne. Elle crée et produit
en parallèle et grâce à de nombreux
partenaires l’album jeune public «Lili,
la sorcière blanche » qui connaît
encore aujourd'hui un vif succès.
A partir de 2000, elle part en tournée
en première partie d’Higelin, Liane
Foly, Lynda Lemay, Renaud, Thomas
Fersen, La Tordue, Lhasa de Sela,
Zacchary Richard sur des scènes à
Paris, Lille, Bayonne, St Lô, Poitiers et
aussi en Europe, en Allemagne, en
Pologne et aux frontières, en Turquie.
En 2004 elle remporte à La
Maroquinerie à Paris le prix du jury du
concours « Spectaculaires » présidé
par Alain Fantapié de l'Académie
Charles Cros pour sa chanson « Sud ».
« de la belle œuvre, une belle écriture,
de la qualité et des chansons fortes qui
se dégagent»
Claude Lemesle, auteur
En 2005, elle collabore sur deux de
ses compositions avec Debout sur le
zinc et Kent. Elle sort en 2007 son
troisième album « à l’air libre » aidé
par l’ADAMI, avec Pierre Chérèze aux
guitares. A partir de 2008 elle fait
une série de concerts à Paris au
théâtre de l’Essaïon et dans le cadre
de la tournée Chant'appart en Pays
de la Loire.
Puis elle part à Montreuil (93) au
CIFAP pour se former à la
production et à la diffusion musicale,
Elle écrit en 2011 un album « j'aime
bien » tiré à peu d'exemplaires. Elle
crée alors en 2012 son nouveau
spectacle « au naturel »...
Jean-Charles Bavouzet
Contrebasse et choeurs
Photo : Eric Barralon – 4 mai 2013
Bassiste professionnel depuis 1989, le parcours de Jean-Charles est
nourri de rock, pop, funk et chansons avec WEASTCOAST, GROOV'IN
QUATTRO, TNTN et déjà MARIE COUTANT pour son premier album en
1993. Il étudiera le jazz pendant un an avec Thierry Valliot, à Jazz à Tours.
De ce travail naissent de nombreuses rencontres et collaboration:
François Sauzet quartet, RBH avec Jerome Rateau, Larry Tomko,
Cosmocooler et bien d'autres... Jean-Charles a rejoint Am ketenes en
2005 et depuis il ne cesse de sillonner les routes en région centre, à
Paris, en Europe, à New York...
Romain Lévêque
Percussions et choeurs
Tout juste sorti du conservatoire de Châteauroux, il travaille
déjà pour plusieurs formations locales et se professionnalise
très vite. Son approche fine et énergique des percussions lui
permettent une vraie polyvalence dans tous les registres
musicaux. Il approche notamment le Trad avec le Bal des
Champs, la variété avec Anthony-B et les Compagnons du
Musette, Le rock (Polish Airtune) ou encore le classique avec
l'orchestre symphonique de Châteauroux à la Scène Nationale
d'Equinoxe. Sa rencontre avec Marie Coutant se fait à
l'occasion d'un buff. Le hasard fait qu'ils demeurent dans le
même village.
Photo : Jacky Villain – 24 mai 2013
Grégoire Couette-Jourdain
Metteur en scène
Après une solide formation universitaire
en histoire de l’art du spectacle à
l’Université de Paris VIII), ainsi que
quelques assistanats au théâtre du
Lucernaire avec Israël Horovitz et Virgil
Tanase,
Grégoire
Couette
nous
propose un répertoire personnel axé
sur la découverte de l’âme humaine à
travers le théâtre.
A partir de 1999, il fonde la
compagnie du « Théâtre de l’Ours » en
Région Centre et réalise un triptyque
sur l’enfermement : « De Profundis »
d’Oscar Wilde, « l’Envol de Boris B »
de Gérald Castéras sur la guerre
d’Algérie et « La Femme Cachée » de
J. Sera Montès, abordant les tortures
sous Pinochet.
En 2001, il donnera « Le songe d’une
nuit d’été » de William Shakespeare
puis abordera la guerre de Bosnie en
2002, en mettant en scène la pièce de
Matéi Visniec « Du sexe de la femme
comme champ de bataille » pour le
Festival Off d’Avignon au Théâtre de
l’Alizé.
A partir de 2003, pour approfondir
son travail sur l’émotion et la
différence, il rejoindra la Compagnie
professionnelle « de l’Autre part » en
Franche Comté composée de onze
acteurs permanents dont huit sont
déficients intellectuels. Il mettra ainsi
en scène la pièce sur le totalitarisme
d’Elie Briceno « Rictus, Manifeste
pour un état clownocratique », « ReCo-Naître » de Charly Quintre, au
Théâtre Bernard Blier de Pontarlier et
« Mémoire(s) Vive(s) » au Théâtre de
la Voirie à Pully (Suisse).
Enfin il met en scène pour le Festival
Off d’Avignon en 2008 la pièce de,
et avec Benjamin Lefebvre « La
Naissance de Marguerite » puis
reprend le « De Profundis » d'Oscar
Wilde au Théâtre du Lucernaire.
Dans le même temps il prépare un
spectacle
sur
les
« monstres
Shakespeariens ».
PAUL-EDOUARD
BLANCHARD
Régisseur général
Diplômé des métiers de l'art en régie de spectacle dès 2008,
il enchaîne de nombreuses prestations dans le cadre de
concerts et de théâtre. Régisseur de tournée en son et
lumière en Europe, au Maghreb, en France, en Suisse, au
festival Off d'Avignon, à l'Interceltique, à la cité des congrès
de Nantes, au théâtre de l'Essaïon à Paris pour de la chanson
(Etienne Luneau, Marie Coutant, Joseph Robinne...) ou du
théâtre (psy causes, Le mauvais passant, Cyrano...). En
recherche permanente il se spécialise dans la formation
acoustique au CNAM à Paris en 2010.
PRODUCTION HISTOIRES A ECRIRE
association pour la promotion de la chanson vivante
N° SIRET : 390 754 570 00062
Code APE : 9002Z
Licence entrepreneur de spectacle : 2-1054973
délivrée le 28/03/2012
Siège social
Mairie – le bourg – 36700 Clion sur Indre
Adresse de correspondance
Chez Stéphane Mercier
Fond malot
36700 Clion sur Indre
Tél : 02 54 38 09 74
Mobile : 06 84 08 34 52
courriel : [email protected]
www.marie-coutant.com
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