Dossier de presse - format : PDF

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Dossier Presse
ARLoD® est une association à but non lucratif
régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901
• dirigée par des bénévoles spécialistes de la médecine d'urgence, de
l'internet et des nouvelles technologies.
• totalement indépendante des industriels et constructeurs des
défibrillateurs automatisés externes (DAE).
Février 2011
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SOMMAIRE
• Les quatre étapes :
recenser, géolocaliser, diffuser et contribuer à une meilleure maintenance
• Les Régions pilotes
• Le défibrillateur
• ARLoD®
• Clef de lecture
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FICHE I
LES TROIS ETAPES
RECENCER – GEOLOCALISER - DIFFUSER et CONTRIBUER
à une meilleure maintenance
Le recensement et la géolocalisation des défibrillateurs ainsi que la vérification des données
(emplacement, conditions d'accessibilité, bonne maintenance des appareils et des électrodes)
sont en cours de réalisation sur des régions pilotes :
- Alsace
- Bourgogne
- Centre
- Nord – Pas-de-Calais
- Pays-de-Loire
- PROCESSUS de validation des données
Toutes les déclarations sont vérifiées et validées par ARLoD afin d'assurer la fiabilité des
informations collectées. La base de données est gérée en temps réel grâce à des procédures
d'alertes automatisées.
- DIFFUSER :
- La priorité absolue est de diffuser des informations auprès des professionnels de santé
(SAMU-Centre15, Sapeurs-pompiers, Sécurité civile, …).
- Contribuer à la maintenance des appareils
ARLoD adresse des alertes aux responsables des collectivités, communes, conseils généraux,
immeubles quant aux opérations de maintenance à effectuer afin d'optimiser la gestion de leur
parc de défibrillateurs. Les alertes concernent principalement les électrodes et les batteries
dont la durée de vie est limitée. D'autres opérations de maintenance pourront être identifiées
en fonction de l'appareil ou du site d'implantation.
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- FICHE II
LES RÉGIONS PILOTES
Le recensement des défibrillateurs et la vérification des données (emplacement, conditions
d'accessibilité, bonne maintenance des appareils et des électrodes) sont en cours de réalisation
sur toutes les villes et communes des régions suivantes :
- Alsace
- Bourgogne
- Centre
- Nord – Pas-de-Calais
- Pays-de-Loire
EXEMPLE DE LOCALISATION
Localisation des défibrillateurs sur une carte dans le site de la municipalité
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Recherche en urgence : Délais et trajet
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Fiche III
Le défibrillateur
Près d'un arrêt cardiaque de l'adulte sur deux est dû à un dérèglement particulier et brutal de
l'automatisme cardiaque appelé fibrillation ventriculaire. Son traitement le plus adapté, le
choc électrique, doit être administré le plus vite possible pour être le plus efficace possible.
C'est la raison pour laquelle ont été conçus les défibrillateurs.
L'activité électrique cardiaque peut être détectée et analysée par des appareils électroniques,
externes, reliés à des électrodes appliquées sur la peau comme l'électrocardiographe ou le
défibrillateur. Le premier imprime des électrocardiogrammes que les médecins utilisent pour
analyser le fonctionnement du cœur. Le deuxième est un appareil dont le rôle est de délivrer,
en cas de besoin, un choc électrique.
L'arrêt cardio-respiratoire
L'arrêt cardio-respiratoire (ACR) est une urgence vitale (taux de survie à un mois < 1 %).
Seule la mise en place d'une réanimation précoce peut permettre d'éviter le décès.
Il faut agir dans les minutes qui suivent l'ACR. Malheureusement, les services d'urgence
arrivent très souvent trop tard.
Les trois réflexes essentiels pour augmenter les chances de survie :
1 - Prévenir les secours : Appeler le 15 (SAMU)
2 - Masser : Commencer immédiatement le massage cardiaque.
Le sang ne circule plus dans le cerveau qui n'est plus alimenté en oxygène. Au-delà de
5 minutes d'arrêt du cœur, les lésions cérébrales sont irréversibles. Le massage
cardiaque permet d’entretenir la circulation sanguine et donc d'oxygéner les cellules.
1 minute gagnée = 10 % de chance de survie en plus.
3 – Défibriller : Le défibrillateur automatisé externe (DAE) est d'utilisation
simple : il explique vocalement à l'utilisateur ce qu'il doit faire étape par étape et
garantit une utilisation sans risque.
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Les différents types de défibrillateurs
Le défibrillateur manuel :
C'est celui que l'on voit le plus souvent être utilisé dans les films ou les séries télévisées. Le
sauveteur saisit deux palettes (électrodes métalliques munies d'une poignée isolante) reliées
au défibrillateur, les applique sur la poitrine de la victime (parfois même sans la
déshabiller…) puis appuie sur un bouton, ce qui provoque un soubresaut de la victime, c’est
le signe qu'une décharge électrique a bien été délivrée. Bien que cette vision soit souvent
impressionnante (et c'est l'effet recherché par le réalisateur du film ou de la série télévisée),
elle n'en est pas moins éloignée de la réalité.
Lorsque les palettes, préalablement enduites d'un gel conducteur, sont posées sur la poitrine
nue de la victime, il faut un certain temps au médecin pour analyser le tracé électrique qui
s'affiche sur un moniteur. Il doit ensuite faire le diagnostic de fibrillation ventriculaire,
sélectionner la puissance électrique à délivrer, appuyer sur un bouton pour charger l'appareil,
vérifier que toutes les conditions de sécurité sont respectées puis enfin appuyer à nouveau sur
le bouton pour délivrer le choc électrique. Enfin, la défibrillation ne sera efficace qu'en cas
d'arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire. Pour toutes les autres causes, le choc électrique
externe sera quasiment toujours inefficace, voire délétère !
Les Défibrillateurs Automatisés Externes (D.A.E.) :
Ces appareils de dernière génération sont compacts, autonomes et grandement simplifiés.
Leurs réglages sont verrouillés, les seules actions possibles étant la mise en marche ou
l'extinction et la délivrance d'un choc si l'appareil l'estime nécessaire après analyse. De plus,
ils ont été conçus pour un usage simple et rapide par tout le monde, y compris sans formation
particulière. La plupart des secouristes organisés (équipes de secours des sapeurs-pompiers,
de la Croix Rouge, de la sécurité civile, etc.) en sont aujourd'hui dotés. De plus en plus
d'organismes publics (stades, aéroports, gares ferroviaires, collectivités locales, etc.) s'en
équipent également, certains proposant l'accès direct au public (public access).
Deux types de D.A.E. sont disponibles actuellement en France :
• Le défibrillateur semi-automatique (D.S.A.) qui détecte, analyse, se charge puis
propose au sauveteur d'appuyer sur un bouton pour délivrer le choc électrique (semiautomatique). Le sauveteur peut et doit s'assurer que personne ne touche la victime
avant de délivrer le choc électrique.
• Le défibrillateur entièrement automatique (D.E.A.) : L'appareil détecte, analyse, se
charge puis délivre le choc, avec pour sécurité des messages vocaux ordonnant de ne
pas toucher la victime avant la délivrance du choc électrique. Malgré le danger que
cela pourrait sembler présenter pour le sauveteur ou l'entourage de la victime,
notamment lors d'interventions dans des ambiances sonores (le choc électrique est
déclenché automatiquement), aucune étude n'a trouvé plus d'accidents avec l'un ou
l'autre des appareils. L'appareil automatique permet même de délivrer un choc plus
rapidement dans des conditions de sécurité suffisantes.
Quel que soit le type d'appareil, l'analyse de l'activité électrique cardiaque et le diagnostic
sont automatiques, ce qui les différencie des défibrillateurs manuels. La décision de la charge
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puis de la délivrance du choc électrique est dans les deux cas prise par l'appareil, l'un dispose
d'un bouton de sécurité, l'autre non. Si le sauveteur appuie sur le bouton de délivrance de choc
alors que l'appareil ne le propose pas, aucun choc accidentel ne pourra être délivré. Par
ailleurs, la sécurité de l'appareil est telle que si le dérèglement de l'automatisme du cœur n'est
pas défibrillable, il ne proposera pas de choc électrique.
Il reste au sauveteur à vérifier quelques règles de bases pour utiliser l'appareil en toute
sécurité : pendant l'analyse et avant de délivrer le choc, vérifier que personne ne touche la
victime, qu'elle ne se trouve pas sur une surface conductrice (eau, plaque métallique, etc.) et
qu'il n'y ait pas de substance explosive à proximité (vapeurs d'essence, gaz, etc.) car des
micro-étincelles peuvent se produire entre les électrodes et la peau.
Le schéma ci-dessous illustre l'action et l'intérêt d'un défibrillateur automatisé externe en cas
de fibrillation ventriculaire.
Les Défibrillateurs Automatiques Implantables (D.A.I.) :
Certaines maladies cardiaques provoquent des dérèglements de l'activité électrique cardiaque
qui peuvent se reproduire de manière aléatoire ou dans des circonstances particulières et
entraîner un arrêt cardiaque. De plus en plus de patients souffrant de ce type de maladies
peuvent aujourd'hui bénéficier d'un D.A.I. qui est inséré sous la peau au cours d'une courte
intervention chirurgicale. Ils surveillent et analysent en permanence l'activité électrique
cardiaque du porteur. Si cela s'avère nécessaire et comme les D.E.A., ils détectent, analysent,
se chargent puis délivrent un ou plusieurs chocs sans aucune intervention extérieure et
permettent aux patients de poursuivre une vie quasiment normale.
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Fiche IV
ARLoD®
ARLoD® est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.
Elle a été crée fin 2008.
Elle est indépendante. Elle n’a aucun lien financier avec les fabricants et/ou
distributeurs de défibrillateurs automatisés externes (DAE).
L'association ARLoD® a été créée par un groupe composé de médecins urgentistes,
pharmaciens et spécialistes des Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication (NTIC) sur la base d'un constat simple. Depuis le décret du 4 mai 2007, tout
citoyen peut utiliser un défibrillateur, ce qui a conduit entreprises, collectivités, immeubles, à
acquérir et à mettre en place des DAE. Malheureusement, aucun recensement systématique
n'a été fait. Les services d'urgence (SAMU-Centre 15, Sapeurs-Pompiers, …) sont la plupart
du temps dans l'impossibilité de localiser le défibrillateur disponible le plus proche de l'arrêt
cardiaque qui leur est signalé.
L'association ARLoD® a pour objectif le partage de l’information au profit d'une
meilleure prise en charge des patients. Ceci nécessite de recenser et localiser les
défibrillateurs et de mettre les informations à la disposition des services d'urgence
médicale. Ainsi la localisation et la disponibilité du défibrillateur le plus proche
permettront d'optimiser les délais et de sauver des vies.
ARLoD® est officiellement missionnée par le Ministère du travail, de l’emploi et de la santé.
Son financement a contribué à la mise en place de la base de données et des outils associés :
site de déclaration des DAE (www.défib-arlod.fr), outil de recherche et de localisation des
DAE les plus proches, interface avec les logiciels de régulation des SAMU.
Elle a le soutien de la Société Française de Médecine d'Urgence (SFMU) et de SAMU
Urgences de France.
Les 12 membres du Conseil d'administration d'ARLoD®
1 - Nordine BENAMEUR 59 Lille
2 - Julien DAGHER 75 Paris
3 - Valérie DEBIERRE 44 Nantes
4 - Sybille GODDET 92 Garches
5 – Gilbert LECLERCQ 93 Bobigny
6 – Marcel MAZEAS 78 Carrières sur
Seine
7 – Daniel MEYRAN 13 Marseille
8 – Jean Pierre RIFLER 21 Montbard
9 – Tomislav PETROVIC 77 Rebais
10 – Bruno RIGOLOT 94 Choisy le Roi
11 – Louis SOULAT 36 Châteauroux
12 – Bruno THOMAS-LAMOTTE
75 Paris
Pour tout savoir sur ARLoD® : statuts, membres du conseil d‘administration, bureau :
www.arlod.fr.
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FICHE V
Clef de lecture
Les chiffres
• 50 000 décès par an en France dûs aux arrêts cardio-respiratoires inopinés.
• Taux de survie observé à 1 mois : < 1 %.
• Manœuvres simples de réanimation (massage cardiaque externe en particulier), défibrillation
cardiaque précoce : possibilité d’un taux de survie > 30 %.
La loi
Le décret n° 2007- 705 du 4 mai 2007 a autorisé l'utilisation des défibrillateurs automatisés
externes (DAE) par des non médecins, même sans connaissances spécifiques préalables.
Depuis cette date, des collectivités, centres commerciaux, entreprises, immeubles se sont
équipés.
Références :
1 – VACHERON A, GUIZE L et coll. Rapport au nom d’un Groupe de travail de la
Commission IV (Maladies cardiovasculaires). Recommandations de L’Académie Nationale
de Médecine concernant la prise en charge extrahospitalière de l’arrêt cardiorespiratoire. 30
janvier 2007.
2 – International liaison Committee on Resuscitation. International concensus on
cardiopulmonary resuscitation and emergency cardiovascular care science with treatment.
Recommandations 2010. Circulation 2010 ; 19 : S354.
3 – Décret n°2007-705 du 4 mai 2007 relatif à l’utilisation des défibrillateurs automatisés
externes par des pesronnes non-médecins et modifiant le code de la santé publique. Journal
Officiel de la République Française diu 4 mai 2007.
4 – ERC Guidelines for Resuscitation 2010, section 2. Adult basic life support and use of
automated external defibrillators. Resuscitation 2010 ; 81 : 1277-92.
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