N° 20 « spécial innovation »- Mai 2013
….Sa différenciation est qu'il
permet d'exploiter 10 fois plus
d'échange grâce à un débit
d'eau filtrée en continu et
ainsi il réduit considérable-
ment le temps de décongéla-
tion. Le Lez Process a égale-
ment développé un séparateur
d’écailles intégré sur ses dé-
congélateurs de sardines et
anchois. Le « Polystream » fait
l'objet d'un projet de collabo-
ration qui associe un conser-
veur breton, l'ADRIA et Le
Lez Process. Ce projet porte
sur l'industrialisation du nou-
veau procédé avec intégration
d'un recyclage filtré des eaux
qui permet de réduire considé-
rablement la consommation et
les rejets. Ce nouveau projet
fera l'objet d'un dossier pour
V A L O R I A L . h t t p : / /
www.lelez-process.com/
epuis 3 ans, Gérémy
BOYER, gérant de BGS,
entretient une collaboration
étroite avec l’Université de
Bretagne Sud (UBS). L’UBS
l’a contacté pour réaliser une
thèse sur la fiabilisation des
batteries au plomb. En 2011, a
lieu la première concrétisation
de ce partenariat avec des tests
en situation réelle à bord d’un
AIRBUS A300. Suite à ce vol,
les informations recueillies
sont traitées par le doctorant
qui émet plusieurs postulats.
En 2013, l’Ecole Nationale
Supérieure de Chimie de Ren-
nes (ENSCR) est contactée
afin d’entamer une phase d’é-
tudes plus approfondie sur
certains processus chimiques
liés aux batteries. L’objectif de
ce partenariat à trois combi-
nant l’expertise terrain de
Gérémy BOYER, les connais-
sances pointues des matériaux
pour l’UBS et de la chimie
pour l’ENSCR est la réduc-
tion de l’usure prématurée des
batteries. www.batteries-
global-services.com
D
l’écoute de l’oeuf. Le
métier d’ECAT s’articu-
le autour de l’oeuf fertile, jus-
qu’au poussin d’un jour. Il
part du développement de
l’embryon sous forme d’un
amas de cellules gros comme
une tête d’épingle (appelé Blas-
tocyste), jusqu’à la forme fina-
le d’un oiseau gros comme un
pouce et entouré de plusieurs
poches annexes de liquide de
composition différentes. Cha-
cune des annexes a un usage
spécifique pour le développe-
ment de l’embryon, jusqu’à la
naissance de ce sympathique
poussin, souvent tout jaune,
que nous connaissons tous.
Parmi les outils que développe
ECAT, plusieurs allient la
connaissance biologique de
l’oeuf aux technologies physi-
ques voir chimiques, permet-
tant de suivre et d’assister en
temps réel le développement
de l’embryon. Certains outils
ont pour but de vacciner l’em-
bryon avant sa naissance, d’au-
tres ont pour but d’identifier
et de retirer les oeufs à em-
bryon morts, afin d’optimiser
la qualité des oeufs à embryon
vivants. D’autres vont être
utilisés pour inoculer dans
l’oeuf des virus qui pourront
être récoltés afin de produire
du vaccin humain…le plus
célèbre est celui de la grippe
humaine. Ainsi l’un des fleu-
rons d’ECAT est une machine
à mirer les oeufs, communé-
ment connue sous le nom
de WISECARE ou OVO-
CHECK, de plus en plus pri-
sée par les grands laboratoires
pharmaceuti-
ques. Son but
initial était
d’abord d’i-
dentifier avec
précision l’état
de vie ou de mort de l’em-
bryon, dès le très jeune âge.
Plus récemment, ECAT a
élargi le champ d’activité de la
WISECARE, en utilisant la
capacité de diverses longueurs
d’ondes (donc de diverses cou-
leurs visibles ou invisibles) à
être absorbés et réémises diffé-
remment par tel ou tel organe
de l’embryon et de l’oeuf en
général. Elle est devenue un
puissant outil de vision indus-
trielle, capable de suivre pré-
cisément l’évolution structu-
relle de l’embryon dans l’oeuf
avec le contour et le volume
des diverses annexes de l’oeuf.
Il en résulte une machine capa-
ble de lire le contenu d’un
oeuf protégé par sa coquille
opaque…et par ricochet, lors-
que le signal lumineux est
complété ou remplacé par un
signal sonore, l’écoute de
l’oeuf vient compléter sa lectu-
re, pour renforcer un peu plus
les perspectives de performan-
ce de la WISECARE.
www.ecat-com.fr
A
ADESS travaille à la
création d’un écosystè-
me favorable à l’innovation
sociale. Dans une société qui
fait face à de nouveaux enjeux
sociaux, environnementaux et
économiques, de nouvelles
réponses sont à inventer par
les entreprises mais aussi par
les organismes publics, para-
publics ou privés non lucra-
tifs : miser sur l’inventivité et
l’expertise de la société civile
et des entrepreneurs locaux
pour répondre aux enjeux et
besoins du territoire, c’est le
pari de l’innovation sociale.
Suite à une étude réalisée par
Anaïs Bourgouin et à travail
collectif avec les acteurs du
territoire, les principaux critè-
res de qualification de l’inno-
vation sociale du Pays de Mor-
laix sont : (1) viser une trans-
formation sociale, un mieux-
vivre ensemble, (2) inviter à de
nouveaux partenariats, à des
collaborations inédites et
transversales entre entreprises,
associations, chercheurs, usa-
gers, (3) des projets ancrés sur
le territoire, (4) essaimage de
ces projets innovants. Sur le
Pays de Landivisiau, on peut
c i t e r
q u e l -
q u e s
projets
d’inno-
va t i on
sociale.
L a
S C O P
Papi er
R e l i é
porte un projet de création
d’un réseau de compétences
qui permettra de valoriser les
métiers et les valeurs véhiculés
par l’artisanat d’art. L’associa-
tion Pluri’ailes propose des
activités créatives autour des
thèmes du recyclage, du déve-
loppement durable et de la
couture ; la ligne directrice de
ce projet est la création de lien
social par la pratique artisti-
que. Ce travail collectif sur
l’innovation sociale a fait l’ob-
jet d’un atelier durant l’As-
semblée Générale de l’ADESS
le mercredi 29 Mai, à 17h30 à
la Coopérative Bretagne Sani-
therm (CBS) de Landivisiau.
Contact :
a.bourgoin@adessdupaysdemo
rlaix.org
L’