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«Aqmi pourrait profiter de la situation en Libye»
l UNIVERSITÉS
NI REMANIEMENT,
NI OUVERTURE
DE LA TÉLÉVISION
Bouteflika fait
machine arrière
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Les étudiants ne
décolèrent pas
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POUR AGRESSION
SEXUELLE
CONTRE UNE
RESSORTISSANTE
ALGÉRIENNE
Photo : Samir Sid
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
DANIEL FRANKLIN, COORDONNATEUR AMÉRICAIN POUR L’ANTITERRORISME :
Cinq ans de
prison ferme
pour l’ex-agent
de la CIA à Alger
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FOOTBALL
COUPE D’ALGÉRIE
L’élite a sué
«Le changement
ne viendra pas
des salons»
KARIM TABBOU AU MEETING DU FFS :
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Photo : Samir Sid
Photos : NewPress
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VEND. 4 - SAM. 5 MARS 2011 - 29 RABIE AL-AWAL 1432 - N° 6197 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
H
UMEUR
Passé imparfait
et futur
conditionnel
Par Tarik Aït-Menguellet
Nous sommes en
2084, un futur pas si lointain. Je marche dans les
ruelles d’Alger la grisée ;
en plusieurs décennies,
peu de choses ont vraiment changé.
Ailleurs, l’Égypte, la
Libye et la Tunisie sont
allées des mains de dictateurs
aux
mains
d’autres dictateurs et au
Maroc, Mohamed VIII a
succédé à Hassan IV.
En Algérie, c’est toujours Bouteflika qui gouverne le pays. Oui, Bouteflika. Peut-être qu’on
l’a cryogénisé ou transformé en robot ; on ne le
voit plus que sur des
affiches géantes, placardées sur tous les murs,
dans toutes les villes,
avec une légende en dessous : «Bouteflika vous
regarde !»
Comme à l’époque
aussi, l’audiovisuel est
sourd-muet,
fermé,
imperméable, sans intérêt et sans aucune ouverture ni couverture médiatique. Les langues
maternelles ont presque
disparu, remplacées par
une langue tarabiscotée.
Le passé, personne ne le
connaît ni ne s’en souvient
vraiment,
puisqu’«ils» le modifient
sans cesse, jusqu’aux
livres d’Histoire qu’«ils»
ont falsifiés pour y figurer en héros d’une quelconque révolution. Comme je le disais, rien n’a
vraiment changé. Mais,
voilà qu’arrivé dans une
grande place d’Alger,
j’entends une grande clameur monter des rues ;
le peuple se soulève-t-il
enfin ? Prenant mon courage à deux mains, je le
jette dans une poubelle
et je me cache quelque
part pour voir ce qui se
passe. Des centaines de
gens, portant pancartes
et banderoles défilent et
défient
quelques
dizaines de milliers de
policiers venus les encadrer avec force persuasion…
Ah, j’avais oublié, on
est samedi, c’est la
CNCD qui fait encore une
marche…
T. A.-H.
P ERISCOOP
La 2 mi-temps d’Ouyahia
L
[email protected]
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - Page 2
e
ors de la dernière réunion du gouvernement, mercredi dernier, dans l’après-midi, Ahmed Ouyahia avait surpris tous
ses ministres. Et pour cause : le Premier ministre, après avoir
levé la séance, et alors que tous les ministres commençaient à sortir,
les rappela tous pour les inviter à reprendre les travaux ! Ouyahia avait, en fait, ajouté un autre point à examiner et qui
n’était pas à l’ordre du jour.
À ma guise
OC Touat est un organe
conjoint entre Sonatrach et CMPCI compagnie pétrolière chinoise
qui, pour le compte de ses
bureaux et champs pétrolifères,
recherche une entreprise de
sécurité et de gardiennage.
L’avis d’appel d’offres mérite
le détour. Après avoir détaillé son
offre, OC Touat dit ceci :
«OC Touat se réserve le droit
d’accepter ou rejeter, entièrement ou partiellement, aucune ou toute l’offre et de
sélectionner l’offre de son
choix sans présenter aucune raison. OC Touat ne
devra pas nécessairement
retenir la proposition la
moins-offrante, ou n’importe
quelle offre.»
Visiblement, la transparence n’est pas encore à
l’ordre du jour
dans le secteur.
Marché perdu
Finalement, l’appel d’offres
relatif à l’habillement du personnel de Tassili Airlines est
tombé à l’eau. Il a été jugé
infructueux. L’ex-P-dg de
Sonatrach, Feghouli, actuellement en détention, avait visiblement des fournisseurs attitrés auxquels devait revenir le
marché.
L’actuel P-dg a
certainement voulu
prendre ses distances avec certaines pratiques
courantes
du
temps où Chakib
Khelil faisait la pluie
et le beau temps
dans cette compagnie.
Un syndicat
pour les imams
La montée au créneau de
certains imams, exigeant une
revalorisation
de
leurs
salaires, lors de la récente visite de Ghoulamallah dans la
wilaya de Blida, ne serait pas
tout à fait fortuite. En effet, à
en croire des sources crédibles, les démarches, en vue
de la création d’un syndicat
des imams et muezzins,
seraient très avancées même
si elles rencontrent,
d’ores et déjà,
une hostilité de la
part de la tutelle
et des services
du ministère de
l’Intérieur.
Mise au point du ministère du Travail
Suite au Periscoop paru dans votre édition du 3 mars 2011 intitulé «Une réunion de dernière minute
?», le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale dément formellement les allégations
faisant état d’une organisation précipitée de la rencontre nationale avec les opérateurs économiques
visant la promotion de l’emploi qui s’est tenue sous la présidence de Monsieur Tayeb Louh le 28
février dernier. Il est à préciser que les invitations, notamment celles adressées aux SGP, ont été expédiées le mercredi 23 février 2011, soit six jours au préalable, les accusés de réception faisant foi.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que le projet de l’autoroute Est-Ouest sera effectivement achevé
au courant de l’année 2011 ?
OUI
NON
sans opinion
Résultats d’hier
Pensez-vous que la communauté
internationale doit intervenir
militairement en Libye.
OUI : 43,39%
NON : 59,29%
SANS OPINION : 2,33%
Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie
www.lesoirdalgerie.com
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
Bouteflika fait machine arrière
Abdelaziz Bouteflika «rétropédale» contre toute attente
et annule de nombreuses décisions qu’il allait annoncer la
semaine dernière. Notamment, un remaniement gouvernemental pourtant finalisé dans ses moindres détails.
Kamel Amarni - Alger
(Le Soir) - «En tout cas, le remaniement n’est plus à l’ordre du
jour», nous confie une source
proche de la présidence. Ce revirement, notre source l’attribue à
des considérations «d’ordre tactique». «Les dernières mesures
prises en conseil des ministres
d’abord avec la levée de l’état
d’urgence, les décisions liées à
l’emploi, au logement, à l’enseignement supérieur, puis la mesu-
re de dispense du service national au profit des plus de 30 ans
sont finalement suffisamment
lourdes pour faire baisser la tension sociale de ces dernières
semaines.»
Le pouvoir estime donc avoir
fait assez de concessions pour le
moment. «Il y a certes des tensions sociales mais pas de pression politique d’envergure qui
nécessiterait un changement de
gouvernement.» Manifestement,
OUYAHIA À SES MINISTRES :
«Occupez le terrain et les médias»
La communication gouvernementale a fait l’objet d’un long débat lors
de la réunion de l’exécutif, mercredi dernier, nous a confié une source
fiable. Ahmed Ouyahia reprochait ainsi à ses ministres «leur mollesse en
matière de communication et d’occupation du terrain». Selon notre source, presque tous les ministres se sont exprimés sur la question et nombreux d’entre eux se sont plaints de ne pas faire l’objet de couverture suffisante par l’ENTV depuis quelques semaines. Autrement dit, depuis que
Nacer Mehal en personne est chargé de «superviser» le journal télévisé.
Ce reproche, Ouyahia ne semblait nullement en tenir compte puis, reprenant la parole, il a sommé ses ministres à faire montre de plus de présence sur le terrain et dans les médias.
K. A.
Bouteflika ne compte plus abattre
toutes ses cartes, d’un seul coup.
«Tout se fera et se décidera en
fonction de l’évolution de la situation», explique encore notre source. D’ailleurs, ce n’est pas qu’au
sujet du gouvernement que
Bouteflika semble «temporiser».
C’est le cas également de
l’ouverture de la télévision. Inscrit
comme priorité absolue, le 3
février dernier lorsque Bouteflika
réunissait le premier «Conseil
des ministres d’urgence», ce
point avait accaparé l’essentiel
des travaux d’une réunion marathon de deux jours du gouvernement Ouyahia. Un avant-projet de
loi sur la télévision avait été
ébauché par le ministre de la
Communication et qui devait être
finalisé avant l’ouverture de la
session
de
printemps
du
Parlement. Or, depuis, cet avantprojet ne figure plus, curieusement, à l’ordre du jouir des différentes réunions du gouvernement. Y compris la prochaine qui
aura lieu mercredi 9 mars. Ce
spectaculaire revirement trouve
également son explication par la
conjoncture internationale.
Les pressions, américaines
notamment qui étaient assez
fortes il y a un mois, se sont net-
Photo : Samir Sid
NI REMANIEMENT, NI OUVERTURE DE LA TÉLÉVISION
3
Le président Bouteflika.
tement estompées, s’agissant du
«cas Algérie». Obama, qui avait
«félicité» Bouteflika pour les dernières mesures annoncées en
Conseil des ministres, semble
opter pour la prudence, concernant un pays frontalier de la Libye
où la situation ne cesse de se
dégrader avec tous les risques,
non négligeables, que fait peser
Al Qaïda sur l’ensemble des pays
du Sahel. Ce n’est d’ailleurs pas
un hasard si plusieurs visites de
responsables américains, chargés de la sécurité, se sont multipliées à Alger, ces derniers jours.
la veille d’une nouvelle période,
nous devons attendre pour voir
ce qui va advenir. Nous devons
faire preuve de vigilance. Les
groupes terroristes ont toujours
essayé d’exploiter les événements qui se déroulent dans la
région. La situation dans le
Sahel continue de nous préoccuper.»
Pour ce qui est de la crise en
Libye, Daniel Franklin a insisté
sur le fait que les Etats-Unis
n’ont aucune intention d’intervenir militairement. «Nos forces
sont actuellement en stand-by
mais elles sont destinées à des
opérations humanitaires et rien
d’autre.» Et c’est du bout des
lèvres qu’il a reconnu avoir évoqué la question d’une intervention militaire avec les responsables algériens : «Nous
n’avons pas discuté de ce sujet,
en tout cas pas de façon importante. Vous connaissez la position de l’Algérien en matière de
non-intervention. De toute
façon, notre réunion portait sur
la lutte anti-terroriste et non pas
sur une éventuelle intervention
en Libye.» Daniel Franklin reste
néanmoins
persuadé
que
Mouammar Kadhafi a «perdu
toute légitimité».
T. H.
«AQMI pourrait profiter de la situation en Libye»
K. A.
Le coordonnateur de la lutte contre le terrorisme au
département d’Etat américain estime qu’Al Qaïda Maghreb
pourrait profiter des troubles qui secouent actuellement la
Libye pour se renforcer. Daniel Franklin, qui a présidé à
Alger les travaux de la première réunion bilatérale sur la
lutte anti-terroriste, a appelé les pays du Sahel à faire preuve de vigilance.
Tarek
Hafid
Alger
(Le Soir) Les
Etats-Unis
d’Amérique semblent particulièrement préoccupés par les
conséquences que pourraient
avoir les troubles en Libye sur la
situation sécuritaire dans la
sous-région du Sahel.
Daniel Franklin, coordonnateur de la lutte contre le terrorisme au département d’Etat américain, a précisé, hier, que cette
question a été évoquée avec les
responsables algériens lors de
la première réunion du groupe
de contact bilatéral de coopération algéro-américain de la lutte
contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes, qui
s’est tenue jeudi et vendredi à
Alger.
«Nous sommes préoccupés
par les événements dans la
région car cela pourrait ouvrir la
voie aux terroristes. Cette question a été soulevée avec nos
partenaires et nous travaillons
avec eux pour que les terroristes
ne puissent pas profiter de ces
changements. Nous avons évoqué avec nos partenaires algériens la question des armes. Il
se pourrait que les terroristes
s’accaparent des armes (en circulation). Il ne faut pas s’attendre à ce que les terroristes
restent les bras croisés. Ils profiteront de toutes occasions», a
déclaré Daniel Franklin lors
d’une conférence de presse
aimée, hier, à l’ambassade des
Etats-Unis à Alger. Le responsable de la lutte anti-terroriste
au département d’Etat a indiqué
qu’il n’y a, pour l’heure, aucun
changement notable des activités d’Al Qaïda Maghreb.
«Nous n’avons constaté
aucun changement notable
dans les activités terroristes
dans la région. Nous sommes à
Daniel Franklin.
Photo : DR
DANIEL FRANKLIN, COORDONNATEUR AMÉRICAIN DE LA LUTTE ANTITERRORISTE :
Marcher pour ne pas se résigner
Les Algériens sont appelés aujourd’hui à participer, à partir de 11h, aux
trois marches organisées par la
Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), malgré leur interdiction par les autorités.
Ces rassemblements se dérouleront,
contrairement aux fois précédentes, dans
trois endroits différents de la capitale : au
boulevard des Martyrs (à proximité du siège
de l’ENTV), à El-Madania ainsi qu’à AïnBenian.
Les mots d’ordre de la Coordination restent les mêmes, résumés par un slogan
«faire tomber le système». La CNCD persiste, donc, dans sa volonté de déchoir pacifiquement le pouvoir actuel, à travers ce nouvel appel.
Ces marches appelleront également,
comme celles qui se sont déroulées précédemment, à un changement profond du
mode de gouvernance, qui ne répondrait
plus, selon les organisateurs, aux aspirations économiques politiques et sociales
nationales.
CNCD
En effet, malgré la scission qu’a connue
la Coordination récemment, ainsi que l’absence de mobilisation populaire significative,
les instigateurs de ce mouvement continuent
à espérer et à croire en cette initiative des
différentes organisations syndicales et politiques, ainsi que des personnalités de la
société civile.
La levée de l’état d’urgence annoncée
récemment par le gouvernement n’a pas
émoussé la volonté des dirigeants de la
Coordination, qui réclament toujours un
changement «politique radical» et des
réformes visant à démocratiser le fonctionnement de nos institutions.»
M. Belabès, député du RCD, a déclaré
que «la détermination» de ceux qui ont décidé au sein de la CNCD de continuer à se
mobiliser «était intacte» et qu’ils «ne se résigneraient jamais à abandonner», ce qu’ils
considèrent être un combat «juste, légitime
et nécessaire» qui a pour objectif l’obtention
d’une transformation claire des «mœurs»
politiques nationales, et par conséquent
l’avènement d’une vraie démocratie dans
notre pays.
Le député a également balayé d’un revers
de la main l’argument invoqué par les opposants au mouvement, qui consiste à affirmer
que le peuple algérien n’adhérait pas aux
revendications de la Coordination, rappelant
que le gouvernement a «interdit» le déroulement des différentes marches organisées
précédemment, et reprochant aux autorités
de vouloir «étouffer» ces rassemblements,
en «empêchant» les potentiels manifestants
d’y participer, et que le système «ne faisait
que retarder l’échéance imminente de sa
déchéance».
Il y a lieu de rappeler que les précédentes
marches ont été accompagnées par la mise
en place d’impressionnants dispositifs de
sécurité, qui ont «quadrillé» la capitale, et
qui ont, selon le député RCD, empêché la
massification populaire des rassemblements, arguant que le désir sous-jacent du
gouvernement était purement et simplement
la décrédibilisation de ce mouvement, qui
remettrait en cause, toujours selon le député, les intérêts de «l’oligarchie» régnant dans
notre pays depuis près de quatre décennies.
Samir Hamma
Le Soir
d’Algérie
Actualité
4
«Le changement ne viendra pas
des salons»
KARIM TABBOU AU MEETING DU FFS :
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
GUELMA
Mechtas
Medaouda
et Bordj El-Gaïd :
le ras-le-bol des
habitants
Le chemin de wilaya 123,
reliant la commune de Aïn
Larbi à la ville de Guelma, a
été bloqué cette semaine par
les citoyens des mechtas
Medaouda et Bordj El-Gaïd,
distantes de 31 km du cheflieu de wilaya.
Les protestataires déplorent l’isolement et l’enclavement de leurs zones d’habitation qui, selon eux, perdurent
depuis des années. Ils se plaignent des conditions précaires de transport pour leurs
déplacements
quotidiens,
notamment pour les enfants
scolarisés.
«Nous vivons un véritable
calvaire, surtout en hiver où
les pistes rurales se transforment en bourbiers impraticables», nous diront les
citoyens. Ces derniers interpellent les autorités locales
afin de soulager leurs souffrances.
N. Guergour
pour faire tomber les murs de la
citadelle et cueillir le pouvoir,
ses milliards, ses milices, son
armée et ses services de sécurité».
Le mal est profond, dit-il, car
«nous n’avons peut-être jamais
au long de notre histoire connu
une telle dislocation du lien de
proximité, du lien social en
général. Nous considérons
comme prioritaire la reconstruction du lien entre les
Algériens». Face aux changements qui secouent le monde,
le secrétaire général du FFS
considère que l’Algérie ne peut
se positionner comme spectatrice.
«Le monde nouveau qui est
en train de naître peut se faire
avec nous mais il peut aussi se
faire sans nous et contre
nous», dit-il, avant d’ajouter
qu’«il ne suffit pas de capter le
changement, il faut le construire. A tout point de vue, nous
vivons un moment historique et
face à l’Histoire, la question de
la responsabilité se pose à
Karim Tabbou, secrétaire général du FFS.
tous». Comment y arriver ? Le
FFS a son idée. Il propose de
«sortir de l’exclusion et de
l’émeute» avec comme préalable, «la levée de tous les obstacles à la libre organisation et
à la libre expression des
Algériens, la levée du dispositif
répressif
des
libertés
publiques, associatives, syndi-
cales non seulement au travers
des dispositions légales et
administratives mais aussi par
un signal politique fort capable
de restaurer la confiance perdue» car le FFS veut «une
insurrection
intelligente.
L’insurrection que nous voulons,
c’est
celle
des
consciences, celle des volon-
tés». C’est sur cette note que le
FFS a terminé hier son meeting
au cours duquel des responsables de partis maghrébins
avaient pris la parole, estimant
que l’année 2011 sera celle des
peuples qui doivent impérativement prendre leur destin en
main.
N. I.
Les étudiants ne décolèrent pas
UNIVERSITÉS
Les étudiants des différentes universités et
des grandes écoles ne décolèrent toujours
pas. Ils continuent de tenir des rassemblements de protestation devant le ministère de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique. Leur grève illimitée, affirment-ils,
se poursuivra jusqu'à satisfaction de l’ensemble de leurs revendications.
Salima Akkouche Alger (Le Soir) - Les
étudiants continuent de
se mobiliser pour faire
aboutir leur plate-forme
de
revendications.
Même si chaque université ou école a ses
propres revendications,
cela n’a pas empêché
les étudiants de s’unir
autour d’actions de
protestation
communes.
Un énième rassemblement de protestation
a été tenu, jeudi,
devant le ministère de
l’Enseignement supérieur
et
de
la
Recherche scientifique.
Selon Athmane, étudiant
à
l’USTHB
(Alger), les étudiants
«ne reculeront pas».
«Nous demandons
d’être associés avec
nos enseignants aux
conférences nationales
et régionales sur l’élaboration de nouveaux
textes après que le
décret présidentiel du
13 décembre 2010 portant classification des
diplômes universitaires
eut été abrogé. Un
texte qui a consacré,
entre autres, l'équivalence entre le diplôme
d'ingénieur d'Etat, délivré après 5 ans
d'études, et celui de
master 1 que l'on
obtient, dans le cadre
du système LMD, après
4 ans d'études», a indiqué cet étudiant.
Selon ce dernier, les
étudiants demandent
une participation effective et ne comptent pas
servir de «figurants».
Et de poursuivre :
«Même si l’on participe
aux premières étapes
de l’élaboration des
textes, nous sommes
exclus des phases
décisives.»
Athmane fera remarquer que les examens
sont boycottés alors
que les vacances scolaires sont prévues
dans une quinzaine de
jours.
Ghilès, étudiant à
l’Ecole
préparatoire
des sciences et techniques, dira que «les
étudiants exigent des
solutions radicales et
non
momentanées.
Nous sommes contre
les solutions de bricolage».
Yahia, délégué de
l’Université
de
La tension monte.
Boumerdès, a, pour sa
part,
rappelé
que
dimanche dernier, des
délégués d’une vingtaine d’universités et
d’écoles supérieures
se sont réunis et ont
voté à l’unanimité le
maintien de la grève et
des sit-in. «La grève se
poursuivra
jusqu'à
satisfaction totale de
nos revendications», at-il affirmé. Ces étudiants ont décidé d’envoyer une lettre au président de la République
Photo : Samir Sid
Nawal Imès - Alger (Le
Soir) - Les militants du FFS ont
dû patienter plus d’une heure
avant de voir Karim Tabbou
prendre la parole pour dire que
son parti intervenait pour «donner du sens» et qu’il refusait
d’aller «sur le terrain de la violence, là où le pouvoir excelle»
lui préférant «l’éthique» là où
d’autres «se suffisent de l’agitation».
La salle archicomble, chauffée à blanc, répondait au discours de Tabbou par des slogans chers au FFS. Les «pouvoir assassin» succédaient aux
«FFS, yella yella» pendant que
le numéro deux du parti exposait sa vision de ce que serait
un changement pacifique de
régime en Algérie.
Face à une salle acquise, il
dira que «les choses bougent
autour de nous et même chez
nous. Si en haut, dans le pouvoir, les choses paraissent
encore figées, en bas dans la
société, les sentiments s’entremêlent entre bonnes volontés
et incertitudes» au moment,
poursuit-il, où certains «croient
qu’il suffit d’une chiquenaude
Photo : Samir Sid
Le FFS a tenu hier son meeting dans une salle Atlas qui
s’est avérée exiguë. Son secrétaire général a tenu à recadrer le débat : le changement ne viendra, dit-il, certainement pas des «réunions de salon».
au cours de cette
semaine pour lui exposer leurs préoccupations et demander à ce
que les auteurs des
violences contre les
étudiants soient punis.
Les délégués des
étudiants se réuniront,
demain, pour décider
des actions à venir.
Une grève de la faim
ainsi qu’un sit-in devant
la présidence de la
République ne sont pas
à écarter.
S. A.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Moment de liesse au port d’Alger
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
1 310 PERSONNES RAPATRIÉES DE LIBYE
Abder Bettache Alger (Le Soir) - Ils étaient
1 310 personnes à bord,
dont 800 Sahraouis, 500
Algériens, des Tunisiens,
Égyptiens
et
des
Marocains ainsi que des
Américains. L’émotion était
forte lorsque le bateau
algérien a accosté au port
d’Alger. C’était un moment
de liesse que le port
d’Alger a vécu ce jeudi en
début de soirée. A son arrivée, deux drapeaux ont été
déployés par des passagers, l'un aux couleurs de
l'Algérie et l'autre à celles
de la République sahraouie.
D'autres
voyageurs
criaient «One Two Three
Viva l'Algérie» depuis le
navire. C’était un moment
de forte émotion.
Parmi les personnes
débarquées, de nombreuses
femmes
et
enfants, beaucoup
de
jeunes «ravis de regagner
un pays tranquille».
A bord du Tassili II, une
équipe de médecins et
psychologues
devaient
prendre soin des personnes évacuées. «Tout
s'est bien passé», a-t-on
indiqué.
Le débarquement se
fait sous l’œil vigilant des
éléments de la police aux
frontières de la Sûreté
nationale et des agents
des douanes, venus en la
circonstance très nombreux.
De
nombreuses
femmes et enfants, les
traits tirés mais souriants
sont descendus de l'énorme navire blanc. Ils ont
passé les formalités sans
difficultés tandis qu'à la
sortie des douanes, des
pancartes aux noms des
villes algériennes attendaient de récupérer ceux
qui voulaient rentrer dans
leurs wilayas d'origine.
Certains traînaient de
grosses valises, des baluchons avec de nombreux
jeunes «ravis de regagner
un pays tranquille», selon
le
témoignage
d'un
Sahraoui
venu de
Benghazi.
Parmi les étrangers
débarqués à Alger, figurent
Le Tassili II enfin à Alger.
également des Tunisiens
et
des
Égyptiens. Le
secrétaire d'Etat chargé de
la Communauté algérienne
à
l'étranger
Halim
Benatallah, lors d'un point
de presse improvisé au
port d'Alger, a informé que
3 800 ressortissants algériens ont été rapatriés de
Libye à ce jour.
Selon la même source,
POUR AGRESSION SEXUELLE CONTRE
UNE RESSORTISSANTE ALGÉRIENNE
Cinq ans de prison ferme
pour l’ex-agent de la CIA à Alger
pu révéler au cours de l’instruction pour les porter sur
l’acte d’accusation : «Il a
également plaidé coupable
d’avoir, le 26 avril 2010,
consommé de la cocaïne
tout en tenant entre ses
mains un pistolet semiautomatique calibre 9 de
marque Glock». Et il devra
purger une peine de cinq
ans et cinq mois de prison
et rester dix autres années
en liberté sous condition.
L’affaire avait éclaté en janvier 2009, lorsque les
médias américains avaient
annoncé l’ouverture d’une
enquête judiciaire sur les
agissements de Warren.
L’ambassade américaine à Alger avait confirmé
peu après que le fonctionnaire avait été prié de quitter ses fonctions et était
rentré aux Etats-Unis.
Lui avait toujours nié les
Andrew Warren.
accusations portées contre
lui avant l’ouverture du procès, arguant des rapports
sexuels consentants avec
ses deux victimes.
A relire le mémoire introduit auprès du tribunal du
district de Columbia (EtatsUnis) par l’agent Scott
Banker du «Diplomatic
Security Service (DSS)» à
l’appui d’un mandat de perquisition dans la chambre
d’hôtel où Warren a séjourné à son retour d’Alger à
Photo : DR
Andrew Warren, l’ex-chef de station de la CIA à
Alger, accusé par deux femmes algériennes de les
avoir droguées avant d’abuser sexuellement d’elles,
a plutôt avoué les faits devant le tribunal à l’ouverture de son procès, rapporte un communiqué du secrétariat d’Etat à la justice étasunien, relayé par l’AFP. Il
a été condamné à «65 mois de prison ferme» assortis
de dix autres années de «liberté sous condition» une
fois sa peine purgée.
Lyas Hallas - Alger (Le
Soir) - Andrew Warren a
donc plaidé coupable.
Même s’il n’a reconnu
l’agression que d’une seule
femme, selon le communiqué. La dépêche ne précise pas laquelle d’entre
elles. «Il a plaidé coupable
d’avoir agressé sexuellement une femme en février
2008 après l’avoir rendue
inconsciente en la droguant
alors qu’il se trouvait à
l’ambassade des EtatsUnis à Alger», indique-t-on.
Un revirement qui infirme la thèse de l’opération
de recrutement pour des
besoins d’espionnage et
confirme bel et bien le
crime d’un déséquilibré ou
d’un drogué dont la
«conscience» s’est éveillée
brusquement pour qu’il aille
jusqu’à avouer des faits
que les enquêteurs n’ont
partir du 9 octobre 2008 —
au Hilton Washington Hôtel
(lire le Soir d’Algérie du 1er
août 2010), document sur
lequel ont été consignés
les témoignages sous serment des deux ressortissantes algériennes affirmant avoir été droguées
puis violées par l’agent de
la CIA, on peut néanmoins
deviner qu’il a avoué le viol
de celle résidant en
Espagne.
L. H.
depuis le 24 février, un
total de 6 000 personnes a
été évacué vers l'Algérie,
dont 2 200 étrangers de 27
nationalités, par air, mer et
terre.
Il est à signaler que
c'est sur instruction du président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, que
le bateau a été envoyé en
urgence pour rapatrier les
ressortissants algériens
établis en Libye. Tassili II
avait quitté samedi Alger à
destination de Benghazi.
Une délégation du ministère des Affaires étrangères,
une mission médicale, des
éléments de la Sûreté
nationale et des journalistes étaient également du
voyage.
Enfin, il est à préciser
que les ressortissants
algériens et étrangers ont
bénéficié d'aide et assistance de la part de l'équipe
composée de cadres des
ministères des Affaires
étrangères, de l'Intérieur et
des Collectivités locales,
de la Santé, la Population
et la Réforme hospitalière
et de la Solidarité et la
famille.
A. B.
Photo : Samir Sid
C’est à 18h45 exactement que le car-ferry
Tassili II a accosté au port d’Alger, sous les
applaudissements de centaines de personnes.
En provenance du port de Tripoli en Libye, le
car-ferry appartenant à l’ENTMV avait à son
bord plus d’un millier de personnes, dont une
grande partie d’entre eux sont des étrangers.
5
TERRORISME
La veuve de l’ancien «émir»
Sadaoui, fondateur
de la katibat El Ansars,
s’est rendue
La veuve de l’ancien chef terroriste, Samir
Sadaoui, alias Abou Haytem, fondateur et chef de la
katibat El Ansars, G. Rabia, âgée de 30 ans, s’est
rendue aux services de sécurité. Native de la même
région que l’«émir» Abou Haytem, le village d’Aïn El
Hamra, au nord de la ville de Bordj-Ménaïel
(Boumerdès), elle a épousé son chef qui a été, rappelons-le, abattu après une filature par les services
spéciaux de l’ANP en 2007 dans la wilaya de TiziOuzou. Selon nos informations, le père de G. Rabia a
rejoint le GSPC qui ralliera par la suite l’Aqmi. Le père
de G. Rabia était l’«émir» d’un petit groupe de terroristes. Quant à elle, la cour criminelle l’a condamnée,
en 2008, à la prison à vie pour activités criminelles
liées au terrorisme.
Pour rappel, Samir Sadaoui était un élément-clé
au sein du GSPC avant son élimination. Il est le fondateur de la plus redoutable katibat du GSPC. La katibat El Ansars écumait toute la région de la BasseKabylie et le nord de Tizi-Ouzou.
Au sommet de sa sinistre gloire, à la fin des
années 1990 et au début des années 2000, la katibat
El Ansars était la phalange la plus efficace de la zone
2 du GSPC (centre du pays).
Abou Haytem faisait également partie de ceux qui
avec Hassan Hattab ont créé le groupe salafiste pour
la prédication et le combat, le GSPC.
Considérant qu’il commençait au sein de sa phalange à lui faire de l’ombre, le successeur de Hassan
Hattab le rappela auprès de lui pour le désigner à la
direction du mouvement armé. La veuve de Sadaoui
rappelait aux terroristes de la région le souvenir et
l’héritage de leur ancien chef.
Cette défection pourrait donc être prise comme
indicateur sur le moral déliquescent de quelques
groupuscules qui restent en activité dans la partie de
la Basse-Kabylie et le nord de Tizi-Ouzou.
Abachi L.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 4- Sam. 5 mars 2011 - PAGE
6
«C’est à l’Algérie de faire la promotion
de son potentiel»
COOPÉRATION ALGÉRO-ALLEMANDE
Lyas Hallas - Alger (Le
Soir) - Il a d’abord précisé
que le groupe d’amitié est
ouvert à toutes les sensibilités politiques allemandes
et donc, ne porte aucune
couleur
politique.
M.
Günter Gloser a souligné
qu’à l’issue de ses entretiens avec les officiels algériens, les ministres de
l’Energie et de l’industrie
notamment, outre ses parlementaires, il a eu plutôt
de «bonnes impressions»
quant à la «volonté de ces
derniers à aller de l’avant
en matière de coopération
économique entre les deux
pays». Ainsi, et inévitablement, le projet «Desertec
Algérie» refait surface, les
énergies
renouvelables
étant le potentiel qui motive le plus les Allemands.
Selon M. Gloser, il reste
encore des détails techniques à affiner, comme le
transport de l’énergie et le
prix de celle-ci.
Même s’il a avoué, du
bout des lèvres, qu’il existe
d’autres blocages à un cer-
tain niveau de la décision
politique. «C’est un projet
conçu par des entrepreneurs privés qui se sont
associés avec un privé
algérien.
Ils pensaient que c’est
comme en Allemagne et ne
savaient pas que l’économie est organisée de
manière différente en
Algérie.
Le gouvernement algérien a néanmoins donné
son accord de principe et
je pense que les responsables algériens aborderont le dossier avec beaucoup de doigté et de perspicacité», a-t-il estimé.
Et d’ajouter : «L’Algérie
a eu d’autres expériences
avec les étrangers comme
les Chinois qui viennent
avec leur main-d’œuvre. Et
nous sommes conscients
que la coopération entre
nos deux pays ne pourrait
être fructueuse si la population n’en profite pas.»
A propos de la formation justement, M. Gloser a
indiqué que son pays pour-
rait être d’un grand
secours et il est possible
d’augmenter le nombre de
bourses au profit des étudiants
algériens.
«Comparativement à des
pays comme la France ou
l’Italie ou encore la Chine,
j’estime que nous avons
beaucoup de retard à rattraper
en
termes
d’échanges commerciaux
avec l’Algérie même s’il y a
beaucoup d’entreprises
allemandes qui se sont installées en Algérie, bien
avant la signature de l’accord d’association avec
Günter Gloser.
l’UE. Mais, il ne s’agit pas
de vendre seulement des
marchandises, il faut créer
des emplois et former des
travailleurs algériens.
Ce sont les deux critères que les entreprises
doivent
allemandes
prendre en considération
s’ils veulent profiter des
potentialités d’investissement en Algérie», recommande-t-il.
Comme il a considéré
que «c’est à l’Algérie de
faire la promotion de son
potentiel développement et
le créneau économique-
ment
porteur
pour
convaincre les entrepreneurs allemands d’investir
en Algérie», et ce n’est pas
l’affaire de l’ambassade
d’Allemagne à Alger seulement.
M. Gloser continuera
son périple au Maghreb où
il marquera deux haltes
encore, au Maroc et en
Mauritanie, avant de rentrer en Allemagne. Avant
de venir à Alger, il est
passé par Tunis où il a
effectué sa 17e visite, la
première depuis la «révolution». Au sujet du vent de
Photos : DR
A la fin de sa visite, avant-hier, le président du
groupe d’amitié interparlementaire germanomaghrébin, M. Günter Gloser, ancien ministre
délégué aux affaires étrangères, chargé des
affaires européennes a tenu une conférence de
presse à l’hôtel Sofitel d’Alger. Il a surtout
conclu à ce que l’Algérie doive faire un effort de
promotion de son potentiel développement pour
convaincre les entrepreneurs allemands à venir
investir sur son territoire.
changement qui souffle sur
le monde arabe et le
Maghreb, il a jugé que le
plus dur reste à faire en
Tunisie, car, explique-t-il, il
ne sert à rien de renverser
un régime pour en installer
son clone.
En ce qui concerne le
cas de l’Algérie, il a plutôt
affiché un signe de satisfaction : «En Algérie, c’est
différent par rapport à la
Tunisie.
A lire les journaux, il y a
quand même des articles
critiques.»
L. H.
La filiale de Capital investissement
de la BEA en phase de création
GESTION DES FONDS D’INVESTISSEMENT DE WILAYA
Baptisée Ras El Mel Investissement Algérie, la
filiale de Capital investissement de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) est en phase de création, en
partenariat avec le groupe bancaire portugais Banco
Espirito Santo (BES) et un fonds d’investissement
français. Cette filiale devra, selon le directeur général
adjoint commercial à la BEA, gérer les fonds d’investissements de l’Etat en soutien aux petites et
moyennes entreprises créées par les jeunes entrepreneurs.
Rym Nasri - Alger (Le dans la maîtrise des techSoir) - «Une filiale de niques de prise de parts
Capital Investissement, en dans les sociétés».
Gérés par la BEA, les
partenariat avec le groupe
bancaire portugais Banco fonds d’investissements
Espirito Santo (BES) et un des wilayas de Tizi-Ouzou,
fonds
d’investissement Djelfa, M’sila, Bordj-Boufrançais, sera prochaine- Arréridj, Saïda, Tissemsilt,
ment mise en place. Elle Chlef, El-Oued, Ghardaïa
assurera la gestion des et Laghouat «seront opérafonds d’investissement de tionnels début avril prowilaya», a affirmé Saïd chain», a annoncé le resKessasra, directeur géné- ponsable.
Pour ce faire, la BEA
ral adjoint commercial à la
BEA, ce jeudi à Alger. prévoit une campagne de
S’agissant du choix des vulgarisation de ce disposipartenaires, il estime que tif dès le 8 mars prochain.
«l’expérience étrangère est «Des rencontres locales
très importante et aidera avec l’ensemble des opé-
La BEA prévoit une campagne de vulgarisation de ce dispositif.
rateurs PME-PMI et promoteurs sont prévues dans
les dix wilayas.
Il sera question de vulgariser le dispositif à
l’adresse des jeunes entre-
preneurs concernés et par
la même de détecter tous
les projets potentiels pouvant être financés par ce
fonds», explique-t-il.
A raison d'un milliard de
dinars par wilaya, assurés
par le Trésor, ces fonds
sont chargés de participer
au capital des PME,
notamment celles créées
par les jeunes entrepre-
neurs. Ils interviennent
également dans le développement et l’extension
des entreprises déjà en
activité.
«La
banque
accompagnera et assistera
les promoteurs dans le
montage et le financement
de leurs projets.
Elle contribuera à hauteur de 49%, niveau maximum, dans le capital social
de la société», précise le
banquier.
Le taux de financement
par la banque est, lui aussi,
fixé à un seuil maximum de
5% de l’enveloppe allouée
à chaque wilaya, soit 50
millions de dinars par
entreprise, «sauf dérogation de la part du ministère
des Finances», précise-t-il
encore. Toutefois, poursuitil, «cette formule n’exclut
pas le recours du promoteur à un crédit bancaire
classique».
R. N.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
Cojaal doit respecter
ses engagements
LIVRAISON DU LOT EST DE L’AUTOROUTE EST-OUEST
7
ment des délais contractuels, au regard des difficultés géologiques du terrain»,
concède
M.
Ghoul.
Cependant, l’ANA a constaté, relève le ministre de
tutelle, que «les moyens,
humains et matériels, mis
en œuvre (par Cojaal) ne
sont pas conformes aux
engagements pris».
En ce sens, le maître
d’ouvrage a adressé à
Cojaal «une dernière mise
en demeure, un avertissement, pour respecter ses
engagements. Sinon, c’est
la résiliation du contrat»,
affirme M. Ghoul.
En précisant qu’il reste
125 km à réaliser et qui doivent être livrables d’ici le
mois de juin, et que les
normes et prix convenus
doivent être respectés. Se
disant
soucieux
de
défendre l’intérêt national,
Amar Ghoul invite le groupement à respecter ses
engagements contractuels,
l’échéancier convenu et «à
faire l’effort nécessaire».
Néanmoins, il n’est pas
question de leurres, selon
le ministre des TP qui précise que «l’ANA traite avec le
groupement japonais» et
«n’a pas à assumer ses
problèmes internes ou
toute autre considération
C. B.
extra algérienne».
Le ministère des Travaux publics compte se doter
d’une nouvelle organisation dynamique concernant
l’encadrement du secteur, la formation et le suivi des
projets.
Selon le ministre des
Travaux publics, l’ANA et
l’AGA sont des agences
d’exécution du programme
et de la politique sectoriels.
Quant aux nouvelles DG,
elles sont chargées de définir cette politique, le contrôle et suivi de la mise en
œuvre par ces agences.
Voire, elles seront des
interfaces avec les 51 entreprises publiques sous tutelle, contribuant au traite-
ment de leurs difficultés
potentielles. Concernant la
formation
managériale,
techniciste et qualifiante,
l’on prévoit la création de
l’Ecole supérieure de gestion et management des travaux publics, dont la réalisation est confiée au groupement chinois CITICCRCC, pour un coût de 10
millions de dollars, à Sidi
Abdallah (Zéralda), ainsi
que la création prochaine
de l’Ecole nationale des
métiers des travaux publics,
à Sétif. De même qu’est
envisagée la création du
Centre national de contrôle
de la qualité à Aïn-Defla et
dont la réalisation est
confiée contractuellement
au consortium japonais
Cojaal pour 10 millions
d’euros. Dans le cadre de la
mise en œuvre des dispositifs de soutien à l’emploi au
niveau local, le secteur
compte faire appel, outre
les ingénieurs et techniciens, davantage aux diplômés de la formation professionnelle et des universités
dont les juristes et comptables. En rappelant que le
secteur compte actuellement près de 51 000
employés dont 20 000 au
niveau local. Entre 2005 et
2009, le secteur a vu la
création de 561 000 postes
d’emplois.
C. B.
Amar Ghoul menace Cojaal.
Photo : Samir Sid.
Le groupement japonais Cojaal, en charge du lot
Est de l’autoroute Est-Ouest, doit respecter ses engagements, selon le ministre des Travaux publics qui
dément tout litige financier entre cet opérateur et
l’Agence nationale des autoroutes (ANA).
Chérif Bennaceur - le ministre a précisé que
Alger (Le Soir) - Jeudi der- «les factures sont payées
nier, en marge d’une au prorata de l’avancement
réunion sectorielle, Amar du projet» et que «l’ANA est
Ghoul a affirmé qu’il n’y comptable de chaque
avait aucun problème de dinar». Or, ce groupement
paiement de factures entre a bénéficié, d’«énormes
le groupement japonais facilités» de la partie algéCojaal, en charge de la réa- rienne. «L’Algérie a donné
lisation du lot Est de l’auto- toutes les garanties de
route
Est-Ouest,
et sérieux et de bonne intenl’Agence nationale des tion», dira M. Ghoul, ajouautoroutes (ANA), maître tant que cet opérateur a
d’ouvrage. Selon le ministre reçu auparavant «des
des Travaux publics, les avances forfaitaires de 80
réclamations médiatisées milliards de dinars dont il
de Cojaal n’ont aucun fon- n’a pas encore remboursé
dement. «Toute facture 45 milliards de dinars».
déposée, contrôlée et
Pour autant, «nous
visée, est payée par l’ANA» avons été compréhensifs,
dira M. Ghoul. Néanmoins, en permettant le prolonge-
Les travaux publics se dotent
d’une nouvelle organisation
ENCADREMENT DU SECTEUR, FORMATION ET SUIVI DES PROJETS
Programme
sectoriel
2010 -2014 :
- Lancement de 9 000
actions de formation.
- Création de 700 000
postes d’emplois.
- Réalisation de 3 000
km d’autoroutes, 19 000
km de routes, 2 000
ouvrages d’art.
- Réalisation de 50
opérations maritimes et
30 aéroportuaires.
sous tutelle. A ce propos,
Amar Ghoul a précisé que
les prérogatives de ces DG
et des agences sous tutelle
(Agence nationale des autoroutes ANA et l’Algérienne
de gestion des autoroutes
AGA) sont claires et distinctes.
TIPASA
Abdellah Khanafou pour la facilitation
des procédures d'accès aux métiers de la pêche
C'est jeudi dernier que
Abdallah Khanafou, ministre de
la Pêche, s'est rendu en visite de
travail et d'inspection dans les
différentes structures rattachées à son département ministériel.
C'est à Bou-Ismaïl que le ministre
s'est attardé au niveau du centre
conchylicole, un site vivier destiné à
effectuer des essais et développement des nouvelles techniques
d'élevage en mer dans le domaine
de la conchyliculture (huîtres et
moules). Ce centre est aussi destiné
à la réalisation des projets de
recherche dans le domaine spécifique à la culture des huîtres et des
moules.
Ce centre qui dispose d'une
superficie en mer de 5 hectares et
de 2 000 mètres carrés en terre se
consacre au système d'élevage en
filière sub-surface. Les espèces
ciblées étant les mollusques
bivalves, leur production annuelle
Le développement de l’aquaculture, nouvelle stratégie de Khanafou.
est de 50 tonnes. Le ministre a attiré
l'attention des cadres présents qu'il
a été informé sur les problèmes liés
à l'environnement dans cette région,
constituant des facteurs de risque de
pollution pour la production de
moules dans le secteur de Bou-
de pollution dans cette région. Le
ministre visitera ensuite l'Ecole de
formation technique des pêcheurs
de Cherchell, où un immense
ensemble de formation est réalisé
pour un montant de 158 millions de
dinars.
Cette structure, qui s'étend sur
près de 5 000 mètres carrés, constitue l'une des plus importantes
écoles de formation de pêcheurs et
patrons pêcheurs du Centre algérien.
Le ministre de la Pêche s'est
ensuite rendu au port de pêche de
Cherchell qui a, quant à lui, bénéficié
d'une importante enveloppe financière pour son réaménagement. M.
Khanafou avait, lors de sa visite et à
l'occasion d'une rencontre avec les
pêcheurs de Bou-Ismaïl, exhorté les
responsables concernés du secteur
de faciliter aux jeunes l'accès aux
métiers de la pêche et de délivrer
toutes les autorisations nécessaires
pour l'exercice de ce métier.
Larbi Houari
Photo : DR
En cours de validation
gouvernementale,
une
démarche a été impulsée,
selon Amar Ghoul, pour
réorganiser le secteur,
développer la formation, la
maîtrise technologique, renforcer l’interaction entre le
ministère et ses agences
avec les entreprises de réalisation et bureaux d’études,
et assurer le suivi des projets lancés à l’horizon 2014.
Dans le cadre du réaménagement de l’administration centrale, il est prévu la
création de la Direction
générale des routes, en
charge de la politique de
développement, gestion de
la maîtrise d’ouvrages et la
maintenance du réseau routier, ainsi que de la Direction
générale des études et
moyens de réalisation, en
charge du suivi de l’action
des entreprises publiques
Ismaïl. Le responsable du projet de
Bou-Ismaïl, tout en confirmant cet
aspect, mettra à contribution le responsable local de l'environnement à
qui
affirmera
qu'un
Tipasa,
ensemble de dispositions est envisagé en vue d'éradiquer le problème
L’armée, une «muette»
Le Soir
d’Algérie
Contributien
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
8
A un moment donné, tout le monde présentait l’armée comme l’acteur
principal du pouvoir tout en la rendant responsable de tous les maux
vécus par les pays du «tiers-monde». Ainsi, les organes de presse, quand
ils évoquent l’Algérie par exemple, ne cessent de parler du rôle extraordinairement envahissant de l’armée dans le fonctionnement de la société
sans interroger la nature et les spécificités de cette entité particulière.
Les analyses traditionnelles, surtout
européennes et américaines quand il s’agit
des armées du «tiers-monde», évacuent
toute possibilité d’élan patriotique dans le
groupe militaire saisi souvent comme bloc
monolithique, l’embastillant dans une fonction de violence radicale qui est l’élément
nodal de toute armée.
Le corps militaire est saisi à travers un
prisme mythique déformant, n’obéissant
aucunement à une logique d’ensemble et à
une dynamique historique incluant les transformations sociales et les réalités socio-historiques. Souvent, on cite comme cas extrême de violence le Chili et d’autres pays latino-américains en méconnaissant l’histoire
de ces pays.
Au Chili, en 1973, des milliers de militaires s’étaient opposés au putsch qui avait
également pour metteur en scène un civil, le
patron de la droite chilienne, Eduardo Freï,
qui avait perdu les élections contre Allende.
Les généraux Schneider et Prats comme
d’ailleurs des milliers d’officiers et de soldats
ont été liquidés par la junte au pouvoir soutenue par la droite.
Au Portugal, des officiers mirent fin au
régime fasciste et permirent à des pays
comme l’Angola, le Mozambique et la
Guinée-Bissau d’acquérir leur indépendance. Le MFA (Mouvement des forces armées)
fut à l’origine de la démocratisation récente
de la société portugaise. Que dire du colonel
Orabi, cet Égyptien qui, en 1881-1882, dirigea une révolte pour imposer l’établissement d’une chambre législative et le contrôle des finances et du budget par cette nouvelle Assemblée ?
Le regard traditionnel «occidental» porté
sur la dynamique militaire n’est nullement
opératoire d’autant que des armées issues
de mouvements de libération, souvent marquées par des années de lutte et de formation politique, ne pouvaient, une fois l’indépendance acquise, se délester de ce double
statut de militaire et de militant. C’est le cas
du Viêt-Nam, du FLN-ALN, du PAIGC, du
Frelimo, du MPLA… Les combattants
avaient ainsi assumé une double formation.
C’est pour cela qu’il serait illusoire de parler
dans ces pays d’une sorte de séparation
entre le militaire et le politique. Chaque
situation nationale a un caractère spécifique.
C’est ce qu’explique d’ailleurs le penseur
égyptien Anouar Abdelmalek : «Si l’on
accepte d’analyser l’institution militaire au
même titre que toutes les autres institutions
sociales, sans exception aucune, en
quelque pays et à quelque époque que ce
soit, à partir de cette mise en œuvre du
concept de spécificité, on comprendra, pourquoi, entre autres, les armées d’Égypte et
d’Algérie, de Chine et du Portugal, du Pérou
et du Mozambique, de Syrie et de Guinée,
du Mexique et d’Irak, sont aujourd’hui au
cœur même des grandes luttes de libération
et de révolution, selon des modes et à des
niveaux différents, certes, eux-mêmes
conditionnés par les rapports entre forces
sociales (…), c’est-à-dire de la spécificité
même de la dialectique sociale dans chaque
cas. Et l’on comprendra aussi le cadre franchement réactionnaire, et le plus profondément ambigu, de l’armée en maints autres
pays.»
Cette frontière n’a jamais été admise par
les militaires algériens issus de la guerre de
libération. Même quelqu’un comme Abane
Ramdane qui, lors du Congrès de la
Soummam, avait privilégié la primauté du
pendance propulsés à des postes de responsabilité importants. De nombreux combattants n’avaient pas une sérieuse formation militaire et politique. Les nécessités et
les urgences du moment marquaient le quotidien. Des soldats et des officiers algériens
de l’armée française, à l’instar des universitaires, des artistes et des sportifs, rejoignirent le maquis et apportèrent leur savoirfaire à l’ALN qui en avait tant besoin, mais
cela n’allait pas sans anicroche, leur expérience des armes leur permettait facilement
de gravir les échelons de la responsabilité.
D’ailleurs, jusqu’à présent, les luttes entre
anciens officiers de l’armée française et des
officiers formés par l’ALN restent encore
actuelles. Le conflit opposant Ali Kafi à
Khaled Nezzar est tout à fait l’expression de
cette inimitié héritée des journées de feu.
C’est l’expression de deux logiques militaires, de deux visions de la discipline et de
l’organisation.
Les conflits latents caractérisaient cette
rencontre et allaient se révéler une fois l’indépendance acquise. C’est Boumediene qui
profita le plus de l’expérience de ces officiers dont nombreux moururent au maquis
pour constituer l’Armée des frontières, bien
entraînée et formée, qui entra à Alger en
1962, dans le but de prendre le pouvoir. Ce
fut cette armée-là, professionnellement préparée qui, ainsi, accéda à la tête du trône et
allait définir les contours de l’institution militaire. Ben Bella n’était qu’un simple épouvantail qui a précipité sa chute en voulant
constituer
des
milices
alors
que
Boumediene et son équipe considéraient
toute force autonome comme un véritable
danger. C’est pour cette raison d’ailleurs
que Boumediene et Chadli n’ont jamais
voulu d’un grand parti FLN qui pourrait ainsi
concurrencer ou prendre le dessus sur l’appareil militaire. Même du temps de Chérif
Belkacem et de Kaid Ahmed, anciens responsables du FLN, quelque peu puissants à
l’époque, le parti était indésirable.
D’ailleurs, Boumediene avait un malin
plaisir de le bloquer en lui adjoignant souvent un espace de neutralisation comme les
comités du volontariat universitaire par
Par Ahmed Cheniki
politique sur le militaire ne chercha nullement à dissocier ces deux instances en
conservant la double casquette : responsable politico-militaire. On parlait à l’époque
de commissaire politico-militaire.
D’ailleurs, cette clause a disparu, parce
que mal interprétée par les colonels, lors de
la fameuse réunion du CNRA de 1957 qui
installèrent cinq colonels sur les neuf
membres du CCE qui voyait ainsi Dahlab et
Ben Khedda éjectés du second concile.
A l’origine, les neuf militants, réfractaires
au discours du MTLD, assumaient ainsi
deux casquettes qui ne furent quelque peu
dissociés qu’après l’arrivée des «politiques»
qui, souvent, s’étaient opposés à l’action
militaire et qui s’installèrent à l’étranger.
C’est pour, peut-être régler ce problème de
représentativité politique que Boudiaf proposa à Abdelhamid Mehri et à Larbi
Demaghlatrous de prendre la direction du
FLN, mais ces deux anciens responsables
du MTLD refusèrent son offre, croyant que
le déclenchement de la lutte armée était,
semble-t-il, une erreur et ne purent rejoindre
le FLN qu’après leur arrestation. Cette situation qui propulsait à la tête de la Révolution
des militants sans grande expérience politique allait engendrer cette ambivalence qui
marqua le FLN-ALN jusqu’à l’indépendance.
Ainsi, le congrès de la Soummam allait vivre
des moments difficiles à propos de cette
question qui hantait de nombreux responsables de l’époque.
Les colonels n’admirent pas cette dissociation qui serait, selon eux, non opératoire,
d’autant plus que le politique est aussi
concerné par les actions militaires. Il se trouve également que les «politiques» étaient
installés essentiellement à Tunis et au Caire
où se jouait finalement le sort de la
Révolution. L’intérieur, divisé en six wilayas,
vivait une situation déplorable, sans armes
et vivant de très sérieux problèmes logistiques, dénonçait constamment ces dirigeants de l’extérieur qui semblaient les
oublier.
Des dizaines de milliers de fellahs, sans
formation politique, avaient pris le maquis et
allaient se retrouver au lendemain de l’indé-
Photo : DR
Ces derniers temps, surtout après les changements intervenus en
Égypte et en Tunisie, tout le monde parle de l’appareil militaire présenté
dans ces deux contrées comme un protecteur de ces «sursauts révolutionnaires». Dans les deux cas, l’institution militaire se construit une
image «positive» et d’«allié naturel» des populations. Au Caire et à Tunis,
elle semble courtisée.
exemple. L’armée ne devait pas avoir de
concurrent. C’est ainsi qu’il met fin au règne
de Ben Bella en imposant un Conseil de la
révolution dominé par les militaires. Tout doit
passer par ce conseil constitué d’«intouchables» qu’il ne désire nullement déranger
dans la mesure où ils étaient les soutiens
réels du pouvoir. Boumediene tenait à avoir
une équipe soudée autour de lui.
L’épisode Zbiri en 1967 le surprit et lui
servit de leçon. La prise de pouvoir de
Boumediene qui met un terme aux prétentions civiles inaugurait la mainmise totale
sur l’appareil étatique et toutes les institutions publiques. Il place à la tête de nombreux espaces du pouvoir d’anciens officiers
qui gardent des relations étroites avec l’institution militaire.
L’armée devient sérieusement le centre
du pouvoir. Même au sein du Conseil de la
révolution, c’étaient les militaires qui détenaient les leviers réels du pouvoir, les civils
n’avaient pas un grand poids. D’ailleurs, les
ministres civils cherchaient souvent un soutien à leurs projets de hauts responsables
militaires qui avaient une sorte de «légitimité» et une certaine puissance. C’est Belaïd
Abdesselam, ancien ministre de l’Industrie
et de l’Energie, qui l’affirmait dans son
ouvrage-entretiens.
Le hasard et l’histoire. Quand il décida
d’élargir sa base de soutien en tentant de
reconstituer le parti FLN, Boumediene fit
appel à un militaire, Mohamed Salah
Yahiaoui, ancien directeur de l’Ecole interarmes de Cherchell.
En 1979, ce conseil choisit un militaire
aux dépens d’un civil, Bouteflika, pour succéder à Boumediene qui ne pouvait avoir les
faveurs de militaires solidaires quand il
s’agit de choses aussi sérieuses que la présidence . En 1978, racontait Ahmed
Bencherif, il aurait proposé en plaisantant le
nom d’un civil en Conseil de la révolution
ressuscité pour la circonstance, Saâd
Dahlab, pour la succession de Boumediene,
tout le groupe s’était mis à rire. Il était
impensable que le pouvoir soit entre les
mains d’un civil.
qui parle
Le Soir
d’Algérie
Contribution
D’ailleurs, durant le début du règne de
Boumediene avant que Draia ne s’en
offusque, des jeunes s’enrôlaient dans
l’armée pour matraquer des policiers.
Même la police était un corps qui ne pesait
pas lourd. Cette tradition ne peut rapidement
disparaître. Au
temps
de
Boumediene et de Chadli, de nombreux
militaires avaient occupé des postes civils
: Sélim Saadi, Ahmed Benchérif,
Abderrezak Bouhara, Rachid Benyellès,
Kasdi Merbah, Abdelghani… L’office Riad
el Feth qui cristallisait les relations privilégiées entre une partie de l’armée et la
bourgeoisie des affaires était dirigé par un
militaire, le colonel Senouci. Des centaines d’officiers portent le costume civil et
occupent les postes-clés des secteurs
économique et diplomatique. Les grandes
infrastructures du régime étaient dirigées
par l’armée comme le barrage vert par
exemple. C’était une force d’encadrement
et d’embrigadement de la société.
L’armée est donc le centre du pouvoir.
C’est elle qui a souvent décidé des
grandes options idéologiques. Avant
chaque réunion du comité central et du
congrès du FLN, le président se réunissait
avec les officiers supérieurs de l’armée
avant le retrait apparent du FLN, mais tout
le monde savait que de nombreux cadres
de l’armée, sortis à la vie civile, étaient
toujours au comité central. Le FLN, même
sous Messaadia, n’était qu’une simple
vitrine. D’ailleurs, en 1988, quand l’appareil du FLN devenait trop remuant, on
avait vite trouvé une solution de rechange,
Abdelhamid Mehri, un fidèle de Chadli.
Ce n’est qu’après 1988, avec des
changements au niveau de la haute hiérarchie, suite à des démissions et des
mises à la retraite anticipée, que les
choses commencèrent à s’ouvrir, sous la
pression des événements politiques qui
avaient secoué le pays. En 1989, le FLN,
dans ses différents congrès régionaux
refusait toute ouverture politique plurielle,
il a fallu Chadli et l’armée pour imposer le
multipartisme. Mais il n’est pas facile pour
quelque armée que ce soit de changer en
un court laps de temps, surtout quand on
sait que, pour reprendre le grand sociologue égyptien, Anouar Abdelmalek, c’est
seulement depuis un siècle que l’institution militaire s’est vue remplacée par les
partis politiques et que les Etats nationaux
de l’Occident moderne ont été façonnés
autour de l’armée : de Cromwell à
Wellington, en Angleterre, des Capétiens
à Napoléon et de Gaulle en France ;
Charles XII en Suède ; Pierre le Grand en
Russie ; Garibaldi en Italie ; Bismarck en
Allemagne ; Washington, Lincoln et
Jefferson aux Etats-Unis. L’armée a toujours été le détenteur réel du pouvoir. Aux
Etats-Unis, le sénateur McCarthy, président de la commission des activités antiaméricaines, a terrorisé dans la fin des
années quarante-début cinquante tous les
acteurs de la vie américaine, mais une fois
qu’il allait toucher à l’armée, il fut tout simplement voué aux gémonies et à la disparition.
Ainsi, l’armée algérienne qui donne
l’impression de ne pas s’ingérer de manière ouverte dans les affaires courantes du
gouvernement a toujours défini les grands
contours idéologiques, même si en son
sein, il n’existe pas un discours idéologique cohérent. Jusqu’à présent, son
poids est important. L’état d’urgence lui
permet d’avoir un extraordinaire pouvoir.
D’ailleurs, c’est grâce à l’armée que fut
interrompu le «processus électoral» de
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
1992. Belaïd Abdesselam explique ainsi
cette situation dans ses entretiens avec El
Kenz et Bennoune (Le hasard et l’histoire)
: «Sur le plan des textes, des options proclamées, l’armée des frontières a soutenu
le programme de Tripoli, la Charte d’Alger,
la Charte nationale, les nationalisations, la
révolution agraire (…). Ce corps a marché
de 1965 jusqu’à 1978 dans un sens déterminé, parce qu’il y avait un homme à sa
tête et j’imagine aussi que cet homme
n’était pas seul, qu’il avait avec lui la majorité du corps des officiers. (…) Certes, ils
conservent un peu, un certain souvenir de
ce qu’ont été les thèmes discutés, quand
ils étaient dans le parti. Mais malheureusement sur le plan politique, ils n’ont pas
beaucoup progressé, à part les choses
qu’ils ont apprises dans la pratique quotidienne des responsabilités. (…) Parmi
ceux qui ont assumé des responsabilités
élevées au sein du CCE ou du GPRA, certains, par l’expérience et la confrontation
des idées et des conceptions avec les dirigeants d’autres pays, ont réussi à acquérir des connaissances non négligeables…».
Ce n’est pas du tout une surprise
qu’une fois Boumediene disparu, son successeur, Chadli Bendjedid change de cap.
C’est le cas, d’ailleurs, de l’Égypte qui a vu
Sadate prôner l’infitah et tenter d’effacer
de la mémoire égyptienne le nom de
Nasser. La longue période de parti unique
et de dirigisme militaire a privé le pays
d’une véritable classe politique et d’une
culture politique dont les conséquences
traversent le territoire. Un «Etat moderne»
sans personnel politique digne de ce nom.
Les affaires ont davantage brouillé l’image
d’une armée qui reste encore marquée
par sa participation aux émeutes de 1988.
On se souvient également du procès de
Mostefa Beloucif.
Malgré les changements effectués ces
dernières années dans la société, l’armée
reste encore un acteur central ou à la limite ayant son mot à dire dans les affaires
du pays. On se souvient du conflit Belaïd
Abdesselam-Ali Kafi au temps du HCE où
Abdesselam, à l’époque chef de gouvernement, avait dit publiquement, en visant
Kafi, qu’il était à ce poste à l’appel de l’armée. Tout le monde sait que les généraux
ont soutenu la candidature de Bouteflika
qui a mis ses conditions sur la table avant
d’accepter.
C’est pour cela que relativement, le
président semble avoir des atouts en sa
faveur, contrairement à ce qui semble se
dire ici et là par rapport à ce que certains
appellent le «pouvoir réel». Le choix du
gouvernement correspond beaucoup aux
désirs du président dont les poids lourds
sont des proches.
Aujourd’hui, chose extrêmement nouvelle, d’anciens officiers supérieurs se
mettent à écrire. La muette se met donc à
parler et même à polémiquer, faisant ressortir certaines incompréhensions longtemps dissimulées. Sous Boumediene, la
chose était impensable. Aujourd’hui, les
anciens de la lutte de Libération sont au
seuil de la retraite, d’autres officiers supérieurs, jeunes et formés dans les grandes
écoles, les remplaceront. Comment seront
esquissés les contours de cette nouvelle
armée qui parle de plus en plus de professionnalisation et de métier et donne l’impression de se désengager de la politique
? La question a été même posée dans un
article de l’ambassadeur des Etats-Unis à
Alger dont une synthèse avait été publiée
par la presse algérienne.
A. C.
Salah Goudjil répond
au Bureau politique du FLN
Apparemment, «le membre du BP chargé de l'information», soit qu'il n'a pas pris connaissance du contenu de la Déclaration générale du Mouvement du
redressement et de l'authenticité du 29/01/2011, et
publiée notamment dans Le Soir d'Algérie du 31, soit
qu'il ne l'a pas suffisamment assimilé ; sinon il se serait
épargné l'effort de produire des inepties en publiant un
papier intitulé «Mensonges et vérités».
Pour «éclairer l'opinion publique en général et les
militants en particulier» comme il le dit lui-même, avis
que nous partageons avec lui, nous lui demandons
d'user de ses prérogatives auprès de «Saout AlAhrar», le journal du parti, pour publier dans son intégralité cette déclaration. Ainsi, il contribuerait effectivement à l'instauration de la liberté d'expression et au
«débat contradictoire, responsable et fructueux» qu'il
appelle de ses vœux et nous éviterait de faire appel
aux autres journaux pour exprimer nos opinions et nos
positions. Dans l'attente de ce geste, nous devons
reconnaître que nous partageons avec lui l'idée que le
Comité central représente, selon les statuts, «le cadre
légal» pour poser les problèmes du parti et les préoccupations des militants. Encore faut-il que les statuts
soient respectés par les dirigeants exécutifs euxmêmes et que ce Comité central soit légal ! Ce que
nous contestons pour des raisons largement explicitées dans notre déclaration. Comment donc assister à
ses sessions alors qu'il n'a pas été épuré des intrus et
des opportunistes !
Les observations du représentant du BP appellent
de notre part les réactions suivantes :
1- Le fait que certains dirigeants actuels (et non
«anciens») soient descendus sur le terrain répond en
réalité à une demande pressante de la base militante
avide de connaître les détails du programme du
Mouvement et élargir les consultations sur les perspectives d'avenir, chose tout à fait normale dans les
conditions présentes que traverse le parti, d'autant que
ces dirigeants sont à présent libres de toute astreinte
ou contrainte les empêchant de bouger ! Et s'ils ne l'ont
pas fait suffisamment par le passé lorsqu'ils assumaient des responsabilités exécutives au niveau central, c'est qu'ils étaient astreints à une présence permanente au siège central du parti.
2- Leurs «applaudissements», comme le prouvent
les vrais enregistrements vidéo, sont en vérité, et chacun le sait, destinés aux prises de parole des chefs de
délégations de partis frères et amis vouant respect et
considération au véritable FLN et qui ont été invités au
9e congrès avec l'arrière-pensée de donner au SG une
certaine crédibilité extérieure. Donc, leurs applaudissements n'étaient nullement destinés à légitimer les
mascarades de ce dernier !!
3- Nous répétons ici comme nous l'avons clairement fait surtout dans la déclaration générale que nous
n'aspirons à aucun poste de responsabilité au sein du
BP actuel. Notre seul objectif est d'assainir le parti et le
remettre sur sa véritable voie. Le représentant du BP
connaît cela et sait parfaitement «qui doit assainir qui»
!!
4- Nous rappelons en ce qui concerne la gestion
financière du parti que des membres importants de
l'ancien Conseil national ont exigé en pleine session la
création d'une commission d'enquête sur ce dossier.
Malheureusement, et à ce jour, nous ignorons le
sort réservé à cette commission (comme tant d'autres
9
d'ailleurs!). En attirant l'attention sur ce dossier, nous
ne visons pas la gestion courante et quotidienne de
l'administration du parti, mais la source et la destination d'un financement occulte s'il en est et qui ne figure pas dans le rapport de la commission des finances
ni dans celui du commissaire aux comptes ! Ce sont,
entre autres, les déclarations du SG à propos de ce
que nous a coûté le dernier congrès qui nous ont amenés à nous poser des questionnements liés à cet
aspect financier avant que la justice ne soit saisie ! A
cet effet, nous enregistrons que le BP «accueille favorablement toute opération de contrôle qui sera menée
par les services légalement accrédités». Ce qui, à nos
yeux, permettra de lever les doutes une totale transparence dans la gestion financière du parti dans tous ses
volets !! Enfin, et pour ce qui est des rencontres fraternelles qui ont lieu dans les domiciles de militants à travers certaines wilayate, nous invitons le secrétaire
général et les membres de son BP à venir assister à
une deuxième rencontre à Telagh dans la wilaya de
Sidi-Bel-Abbès afin de constater de visu que ces rencontres ne sont pas en infraction vis-à-vis de la loi et
qu'elles regroupent uniquement des militants authentiques dont plusieurs cadres dirigeants — anciens et
actuels — tous fidèles au FLN qu'ils veulent préserver
à tout prix ! La rencontre sera une occasion pour
débattre avec de vrais militants des problèmes du
parti en toute franchise et en présence des représentants de la presse nationale ! Le militant qui nous a
accueillis dans sa demeure une première fois n'hésitera pas à le faire une seconde fois pour l'amour de son
parti ! Qu'il soit ici doublement remercié !
Salah Goudjil
Le Soir
d’Algérie
Société
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
Un projet qui tarde à voir le jour
représentant de celle-ci, celle de
procéder également aux travaux
de déblaiement, opération nécessitant de lourds camions, engins
dont est démunie l’APC. Depuis,
le projet accuse un retard considérable».
Deux entreprises se sont
relayées sans résultats probants.
Une troisième a remporté le marché il y a un mois sans qu’elle
entame les travaux. Pourtant,
selon les déclarations du directeur de l’agence foncière, Dehili
Chérif, «selon les prévisions, les
travaux de réalisation des 96
logements seront lancés en juillet
2010, les deux premiers trimestres de l’année étant réservés
à l’établissement du permis de
construire, du lancement de l’étude et de l’appel d’offres. Le terrain
présente un relief accidenté qui
nécessitera la construction d’un
mur de soutènement». En réponse aux retards qu’accusent les
travaux, notre interlocuteur précise : «Le problème réside dans la
difficulté de trouver des entreprises de réalisation. D’ailleurs,
ce n’est qu’au troisième appel
d’offres, les deux premiers étant
infructueux, que l’entreprise a été
désignée ; le chantier sera installé incessamment. Au sujet des
décembre 2009, à l’hôtel de ville,
regroupant le P/APC, le directeur
de l’agence foncière de la wilaya
de Skikda, le vice-président chargé de l’urbanisme, le président du
syndicat des travailleurs de la
commune, le président du comité
des œuvres sociales, le secrétaire général de l’APC et le président
de la coopérative, un employé de
la mairie. A l’ordre du jour, la définition du rôle de chacun dans la
réalisation de ce projet et les
démarches entreprises par chacune des parties prenantes. «Je
ne veux pas entendre parler de
coopérative, mais de programme
LSP au profit des employés de la
mairie. Mon vis-à-vis dans ce programme est uniquement l’APC,
qui est représentée par le maire»,
a tenu à clarifier, à cette époque,
le directeur de l’agence foncière
de la wilaya.
Quand on sait que beaucoup
parmi les bénéficiaires, au maigre
salaire, se sont sacrifiés pour
pouvoir s’acquitter des 350 000
DA, en mai 2010, au titre de l’apport initial, tout cela en mettant de
côté leur projet de mariage, on
peut imaginer facilement leur
désarroi. «J’ai 40 ans et je suis
toujours célibataire. Vous savez
pourquoi ? Je n’ai pas un toit.
Quand j’ai postulé pour un appartement dans le cadre de cette
coopérative immobilière, j’avais
35 ans. L’espoir s’effiloche au fil
des ans», se lamente un «futur»
acquéreur. «Je suis marié depuis
trois ans. Je perçois un salaire de
10 220 DA, en tant que contractuel. L’attente ayant trop duré,
j’étais obligé de louer un appartement au niveau d’un lotissement
sur les hauteurs de la ville à 8 000
DA le mois. C’est dire le dur vécu
subi», renchérit un vacataire au
sein de l’APC de Skikda.
Zaid Zoheir
Photo : DR
Six ans après, les 96 postulants des logements sociaux
participatifs de l’APC de Skikda
attendent toujours le lancement du projet à la cité des 500Logements. L’étude est finalisée, le choix de l’assiette est
fixé et la liste des postulants a
été déjà ficelée et signée par le
maire de Skikda durant son
mandat 2002-2007, aujourd’hui
en prison.
Initialement pris en charge par
l’APC de Skikda, sur décision de
feu Ferhat Ghennai, les travaux
de terrassement n’ont jamais été
lancés, même après le décès de
ce dernier le 1er octobre 2010.
Selon une déclaration qu’il
nous a faite à l’époque, «l’APC
devait s’impliquer par deux
actions. La première concerne
deux volets : la mise à la disposition de l’agence foncière d’un terrain situé à la cité des 500-Logements, derrière les 40 logements
de la commune, et le lancement
des travaux de terrassement. Ces
deux opérations auront à amortir
le coup du projet, ce dont tireront
profit les postulants. La deuxième
action consiste à porter un nouveau droit de regard sur la liste,
une révision s’impose s’il a été
confirmé que des personnes
auraient bénéficié de logements
ou d’autres formules d’aide à la
construction. Pour cela, il leur
sera demandé de fournir un certificat négatif. Et contrairement aux
allégations, personne ne sera
exclu au motif d’avoir un faible
revenu, car la loi permet même
aux chômeurs de postuler pour un
LSP. Pour le vice-président communal chargé de l’urbanisme,
«notre engagement de décaper le
terrain a été compromis lorsqu’aucune entente n’a été trouvée
avec l’agence foncière. En effet,
lors d’une séance de travail, une
demande nous a été faite par le
96 LSP DE L’APC DE SKIKDA
listes des bénéficiaires, elles
seront transmises pour enquête à
la Caisse nationale du logement.»
Une rétrospective s’impose.
Les choses se sont précipitées en
2009 à la faveur de plusieurs facteurs. Le projet a été remis sur le
tapis, et ce, suite à la désapprobation de la tutelle communale et
le transfert du dossier de l’AADL à
l’agence foncière de la wilaya.
Motif avancé : la vente par l’APC
de deux lots de terrain d’une
superficie de 3 908,65 m2 à la briqueterie ouest au profit de l’AADL
est une opération jugée étrangère
aux attributions communales,
mais plutôt celles de l’agence foncière de la wilaya de Skikda. Le
montant qui a été versé à la caisse communale, de l’ordre de 2
736 050 DA, devra être restitué à
l’agence AADL. Un projet de délibération adopté par l’APC, lors de
la session extraordinaire du 5
novembre 2009, a officialisé
toutes ces actions, 4 ans après.
Ce qui a mis aussi fin à la convention qui liait depuis des années,
d’une part, l’AADL, et de l’autre, le
comité des œuvres sociales de
l’APC et la coopérative immobilière Nasr.
Une séance de travail, maintes
fois reportée, s’est tenue en
Crime crapuleux en plein centre-ville
SÉTIF
Les malfaiteurs ne reculent devant rien
pour arriver à leurs fins, allant même jusqu’à tuer pour dérober de l’argent et des
objets de valeur. C’est ce qui s’est passé
dans l’après-midi de mercredi dernier, en
plein centre-ville de Sétif, où une bande de
malfaiteurs a mis sur pied un scénario
digne des films hollywoodiens.
Ayant bien choisi leur victime, un riche éleveur de bétail, les truands se sont dirigés vers
sa ferme, située à quelques encablures de la
ville de Sétif. Le malheureux subira les pires
sévices de la part de ses tortionnaires encagoulés qui s’empareront des clés de sa voiture et de sa maison, avant d’être ligoté et
bâillonné. Les malfaiteurs utiliseront le véhicule de la victime pour se rendre à son domicile
sur l’avenue du 1er-Novembre-1954, à
quelques mètres seulement du siège de la
Wilaya.
Les voleurs n’auront aucun mal à pénétrer
dans l’appartement où se trouvait, seule à la
maison, l’épouse de l’éleveur. Les malfaiteurs
se transformeront vite en assassins. En effet,
Cité par le PDG de la Socothyd, Mustapha
Achaïbou, lors du point de presse qu’il a
animé sur le dossier des travailleurs licenciés, Mohamed Benmansour, secrétaire
général de la Coordination nationale des
enfants de chouhada (Cnec), bureau de Boumerdès, et cadre supérieur de la société en
question, rejette les insinuations de son chef
laissant entendre qu’il manipule des travailleurs de l’entreprise, les poussant à se
révolter contre leur PDG pour le destituer et
prendre sa place.
Dans un document portant le cachet du
bureau de la Cnec qu’il nous a remis, notre
visiteur énumère ses fonctions politiques et
administratives. Il écrit que «Benmansour est
connu au niveau local, régional et national.
Je suis membre du conseil national et
directeur de la campagne du président Abdelaziz Bouteflika dans la daïra de BordjMenaïel et cadre supérieur de la Socothyd». Il
affirme qu’il est à l’écoute de la société civile
pour résoudre les problèmes en collaboration
avec l’administration et les services de sécurité. Benmansour se dit surpris par l’ambition
que lui prête son patron de devenir PDG de la
Socothyd. Il nous confie qu’il est disposé à
collaborer avec son chef pour dépasser les
difficultés que rencontre leur entreprise.
Abachi L.
Le secrétaire général de la Cnec
de Boumerdès nous écrit
la malheureuse, âgée d’une soixantaine d’années, a été tuée en tentant de tenir tête à ses
bourreaux. Selon des informations non encore
vérifiées, la victime présentait des traces de
strangulation.
D’autres sources affirment que la victime a
succombé suite à un arrêt cardiaque à la vue
des voleurs dans sa maison. Les résultats de
l’autopsie pourront expliquer les véritables
causes de sa mort. N’ayant pu accéder au
coffre-fort, où étaient entreposés l’argent et les
bijoux, les voleurs ont quand même eu l’audace de détrousser leur victime des bijoux qu’elle portait.Leur acte criminel accompli, la bande
d’assassins, au nombre non encore déterminé
(deux personnes selon certaines indiscrétions), prendra la poudre d’escampette.
Le mari de la défunte, ayant réussi à défaire ses liens, découvrira, une fois rentré chez
lui, le corps de sa femme. Aussitôt alertés, les
services de police et de gendarmerie (la ferme
de l’éleveur étant située dans un secteur couvert par la gendarmerie) ont entamé les
recherches.
Toutefois, certains indices orientent déjà
l’enquête vers la piste d’un proche ou d’un
familier du couple. Les enquêteurs, policiers et
gendarmes redoublent d’efforts afin d’élucider
cette affaire scabreuse et d’appréhender dans
les plus brefs délais les auteurs de ce drame.
Imed Sellami
10
MOSTAGANEM
Les détenus
se mettent
aux études
Dans le cadre de la politique
de réinsertion sociale au profit
des détenus dans les centres
de rééducation, le département
de la justice des applications
des peines encourage les détenus à poursuivre leurs études
jusqu’à l’université ou à
apprendre un métier.
La dernière rentrée du mois
de février 2011 a vu 395 détenus hommes et femmes s’inscrire à une formation professionnelle et d’apprentissage à
distance, en milieu carcéral ou
en semi-liberté.
Les détenus peuvent, à l’issue de leur peine, entrevoir un
avenir meilleur suite aux facilités accordées par l’Etat et certains déjà sont à la tête de
micro-entreprises.
Les lauréats peuvent bénéficier aussi de mesure de grâce
partielle ou de l’allègement de
leur peine.
Les détenus se sont donc
remis aux études après avoir
quitté les bancs d’école, tout en
prenant conscience de leur
chance.
A. B.
Rescrudescence
des vols
de véhicules
et de motos
Ces derniers jours, la ville de
Mostaganem vit au rythme des
vols de véhicules de tourisme et
de motos, un phénomène qui
prend de l’ampleur et commence à inquiéter les automobilistes et les motocyclistes.
En l’espace de deux jours,
deux véhicules ont disparu, une
Renault Clio à Aïn Tedelès et
une Renault Mégane sur un
boulevard du centre-ville de
Mostaganem.
De même que des motos,
ont été volées dont deux à la
cité Benmedjahri, dans la localité de Hassi Mamèche, par
effraction dans un domicile.
Les voleurs ont choisi la nuit
pour s’emparer des deuxroues, et la plupart des véhicules volés ne sont jamais
retrouvés.
Ces derniers temps, les
contrôles routiers et les opérations coup-de-poing dans les
quartiers chauds se font rares.
Il est temps de mettre de
l’ordre sinon la situation risque
de s’envenimer.
A. B.
Société
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
La femme à l’honneur
JOURNÉE MONDIALE DE LA PROTECTION CIVILE À BOUIRA
La journée mondiale de
la Protection civile a été
dédiée cette année au personnel de santé de la Protection civile qui sauve des
vies et protège la santé des
populations.
Cette journée coïncidant
avec les festivités de la
Journée mondiale de la
femme, l’Organisation internationale de la Protection
civile (OIPC) a choisi pour
thème cette année «Le rôle
de la femme dans la Protection civile». A cette occasion, la direction de la Protection civile de Bouira a
mobilisé des troupes dans
différents secteurs d’intervention pour honorer leur
travail quotidien dans le
sauvetage et l’aide à la
population ; un métier qui
parfois met en danger leur
vie pour sauver celle des
autres. Et dans ce milieu
généralement
masculin,
l’élément féminin commence à gagner sa place, et pas
des moindres, puisqu’au
niveau de la wilaya de Bouira, on compte 11 femmes
ayant le grade d’officier.
Au cours de la cérémonie
qui a eu lieu mardi, certains
agents ont été promus, dont
Diminution des accidents de la route
et hausse des crimes
LA GENDARMERIE NATIONALE DRESSE SON BILAN À MOSTAGANEM
Le groupement de wilaya de la
Gendarmerie nationale a enregistré
un bilan positif de ses différentes
activités durant l’année précédente.
Selon le bilan 2010 en comparaison à
celui de 2009, les unités rattachées au
groupement de gendarmerie ont fait un
travail remarquable, notamment dans la
lutte contre la délinquance, le crime
organisé et dans la prévention des accidents de la circulation.
Cependant, les crimes et délits (trafic
de drogue, trafic de monnaie, vols de
véhicules, falsification de cartes grises,
faux et émigration clandestine) ont
connu une hausse de 36% (15% en
2009). Ces affaires ont donné lieu à l’arrestation de 1 498 personnes dont 591
sont détenues. Ce sont surtout des chômeurs dont l’âge varie entre 18 et 28
ans, au nombre de 709, qui constituent
la partie la plus importante dans les différents délits, viennent ensuite 337 per-
sonnes exerçant dans les fonctions libérales, 32 fonctionnaires, 30 étudiants et
14 militaires. Par ailleurs, la gendarmerie a traité 1 293 affaires concernant le
vol de sable, les constructions illicites,
les forages de puits sans autorisation,
etc.
Par ailleurs, le commandant Drayia,
le responsable de la communication de
la gendarmerie, révélera que pour l’année 2010, 287 accidents ont été enregistrés faisant 48 morts et 550 blessés,
tandis qu’en 2009, plus de 677 accidents
ont été recensés, causant la mort de 114
personnes et blessant 1 181 autres.
Les causes principales demeurent
l’excès de vitesse et le non-respect du
code de la route. Pour ce qui concerne
les vols de véhicules, la GN a mis hors
d’état de nuire 37 malfaiteurs et saisi
223 véhicules. Ces réseaux, qui sévissaient à Mostaganem, activaient dans
plusieurs autres wilayas. Comme
chaque année à l’approche de l’été, pour
prévenir les accidents de la route, la
gendarmerie a réactivé le plan Delphine.
Ce sont 2 032 gendarmes qui vont
être mobilisés pour assurer la sécurité
des vacanciers sur les routes mais aussi
sur les plages.
Ce plan a fait ses preuves en 2010, il
a permis de faire baisser le nombre de
délits et d’agressions, surtout dans les
lieux de détente. Cette opération visait
aussi à rassurer la population vivant
dans les quartiers à risque et à gagner
sa confiance. D’importants moyens
matériels dont des chiens renifleurs de
drogue, et de détection d’armes et d’explosifs, ont été mobilisés pour le besoin
de ces opérations.
La brigade des mœurs a démantelé
plusieurs réseaux de débauche et de
vente de nourrissons : 11 personnes ont
été écrouées dont 8 femmes.
A. Bensadok
Un rendez-vous pour les amateurs
du deux-roues
SALON DU CYCLE, MOTOCYCLE ET ÉQUIPEMENTS À BÉJAÏA
Le premier Salon du cycle, motocycle et équipements
pour personnes handicapées se tiendra du 10 au 18
mars prochain à la grande surface du lac de Béjaïa.
Un Salon reporté une première fois pour permettre aux
sociétés étrangères de se
joindre aux concessionnaires
nationaux. Une occasion aussi
pour les concessionnaires ou
les revendeurs de cycles professionnels de se positionner
sur un marché en pleine mutation. Il est vrai qu'aucune statistique n'est encore en mesure de donner le chiffre exact
relatif au marché des deuxroues en Algérie.
Cette question intéressera
très certainement un grand
nombre d'opérateurs attirés
par un investissement dans
un secteur qui reste très timide
malgré le besoin imposé par
une circulation de plus en plus
stressante.
Une telle manifestation permettra, aussi, si l'on se réfère
au nombre de personnes qui
préfèrent le deux-roues pour
se défouler, d’aller à la décou-
11
trois femmes, aux grades
supérieurs, alors que les
retraités de ce secteur ont
été honorés avec une remise de cadeaux et de
tableaux honorifiques.
Par ailleurs, des équipes
mixtes de la Protection civile ont procédé à une simulation de sauvetage, menée
par un officier femme et ont,
de ce fait, exhibé tout leur
attirail de secourisme et
d’intervention.
Il est à noter que la Protection civile de Bouira a
pour champ d’intervention
des terrains très variés et
parfois périlleux, dont ceux
des montagnes où l’on note
un groupe hautement qualifié et entraîné dans l’escalade et l’alpinisme baptisé
Grimp10, et qui comporte
deux jeunes femmes au
mental d’acier et à l’estomac solide.
Katya Kaci
Photo : Samir Sid
Le Soir
d’Algérie
verte d'un autre environnement. RH. International Communication, organisateur de
cette manifestation, cherche
avant tout à séduire les amoureux de la nature.
Plusieurs concessionnaires
sont intéressés par cette fête
du vélo et l'on s'attend à une
participation importante.
R. R.
AÏN-TÉMOUCHENT
Prochaine
distribution
de 230
logements
à Béni-Saf
La population de la deuxième ville de la wilaya de AïnTémouchent par sa densité
démographique,
Béni-saf,
attend impatiemment l’affichage des listes des bénéficiaires
des 230 logements sociaux.
Selon l’Office de promotion et
de gestion immobilière (OPGI)
de Béni-Saf, ces logements ne
seront distribués qu'après la
réception des 400 autres logements sociaux dont les travaux
de réalisation sont en voie
d'achèvement.
De ce fait, 630 logements
seront distribués prochainement, ce qui satisfera assurément un grand nombre de postulants parmi les 3 000 demandeurs depuis 2000.
L'OPGI serait la première
«victime» de ce retard. Conformément à la réglementation
en vigueur, cet organisme est
tenu d’assurer le gardiennage
des immeubles tant que les
logements ne sont pas attribués. La commission de distribution envisage de faire afficher la photo du bénéficiaire à
côté de son nom, cela pour
aider les citoyens non satisfaits à mieux appuyer leurs
recours auprès des commissions compétentes.
S. B.
Le Soir
d’Algérie
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
12
Sports
MOHAMED MECHERARA (VICE-PRÉSIDENT DE LA FAF)
APPUIE LES DOLÉANCES DES CLUBS :
BOUGHERRA EXCLU
LORS DU DERBY
DE GLASGOW
«La bureaucratie freine l'avènement
du projet de professionnalisme»
suis complètement d'accord avec eux», a-t-il ajouté. De son côté, le président de la toute nouvelle
Association nationale des
présidents des clubs professionnels,
Mahfoud
Kerbadj, a regretté, jeudi,
dans une déclaration à
l'APS, la situation actuelle
du football professionnel
en Algérie. «Je ne dis pas
qu'il y a une mauvaise
volonté, mais face à ces
JSM BÉJAÏA
lenteurs (administratives)
et cette bureaucratie, il faut
faire bouger les choses»,
avait-t-il dit.
Toutefois, Kerbadj avait
affirmé que les clubs
contestataires comptaient
passer au boycott du
championnat, si leurs
revendications ne recevaient pas une suite favorable. «D'ici là, si nos
doléances n’auront aucun
écho, nous allons boycot-
HOUSSINE KHARJA
INTERNATIONAL MAROCAIN
DE L’INTER MILAN) :
«On respecte beaucoup
la sélection algérienne»
Le capitaine de la sélection
marocaine
de
football,
Houssine Kharja, a déclaré que
les joueurs marocains «respectaient beaucoup la sélection
algérienne qui renferme en son
sein d’excellents éléments».
«On respecte beaucoup la
sélection algérienne qui renferme en son sein d’excellents éléments, à l’image de Ziani,
Ghezzal, Belhadj, Mesbah et
Yebda, mais croyez-moi, on est
animés d’une grande volonté pour réaliser une excellente performance à Annaba» le 27 mars prochain, a déclaré le milieu de terrain de l’Inter de Milan. L’international
marocain a souligné dans une émission «La vie du
sport» sur Radio Beur, dont des extraits ont été reproduits par la presse marocaine, que les Lions de l’Atlas
visaient «la victoire, car c’est une performance qui va
relancer la sélection marocaine dans les éliminatoires de
la CAN 2012». L’ancien joueur de plusieurs clubs italiens, dont Genoa, Sienne et AS Rome (Italie), a ensuite
affirmé que «l’objectif principal reste tout de même la
qualification au Mondial 2014 prévu au Brésil».
Blida ne réussit pas à Ndjeng et aux Béjaouis.
avec tout le sérieux
nécessaire pour que ce
billet qualificatif mis en jeu
reste à Béjaïa. Une
ambiance bon enfant est
observée durant les dernières séances d’entraînement des Vert et Rouge, la
semaine écoulée.
En prévision de leur
confrontation
face
à
l’USMB, la JSMB a
accueilli
mardi dernier
l’USM Sétif dans un match
amical ayant permis au
staff technique – au-delà
du résultat (3 à 0) – d’être
fixé sur les aptitudes de
chaque joueur et tester
par la même occasion les
différentes variantes tactiques à même de passer
l’écueil blidéen. Côté effectif, l’on enregistre la défec-
Photo : New Presse
Après une très longue
trêve de plus deux mois, la
formation phare de la
Soummam renouera cet
après-midi, au stade de
l’Unité maghrébine de
Béjaïa, avec la compétition
officielle face à l’USM Blida
pour le compte des 16es de
finale
de
la
Coupe
d’Algérie. Devant une équipe de la ville des Roses qui
ne leur réussit pas trop en
Coupe
d’Algérie, les
Kabyles de la Soummam
sont conscients, désormais, de ce qui leur reste à
faire. Ils se sont pour la circonstance minutieusement
préparés pour ne pas se
laisser surprendre, de surcroît sur leur terrain et
devant leurs fans.
Des fans qui se déplaceront massivement pour
donner de la voix à leur
équipe fétiche pour arracher la qualification. Les
gars de Béjaïa ne jurent
que par la qualification
pour chasser la guigne qui
les poursuit depuis plusieurs saisons devant le
même adversaire. Sous la
houlette de l’ex-baroudeur
des Verts, les camarades
de Zafour se sont remis au
travail dimanche dernier
ter la premier journée de la
phase retour. Je ne dis pas
que dans 15 jours tout sera
réglé, mais je veux voir
Photos : DR
La qualification comme
mot d’ordre
une préoccupation de la
part des autorités et un
début de changement»,
avait-t-il
averti.
Pour
Mohamed Mecherara, il
est «prématuré» de parler
de boycott. «Je ne vois pas
quelle est l'utilité de parler
de boycott, je pense que
c'est prématuré de songer
à ce genre de démarche.
Les présidents de clubs
doivent revenir à la raison,
et je suis persuadé que la
situation va se débloquer
prochainement»,
a-t-il
conclu. Les modalités de
fonctionnement du compte
d'affectation spéciale n°
302-135, intitulé Fonds de
soutien public aux clubs
professionnels de football,
ont été fixées par le décret
exécutif, n° 11-23, publié
au Journal officiel n° 6.
Photo : New Presse
Le président de la
Ligue nationale de football (LNF), Mohamed
Mecherara, a estimé hier
que la «lenteur administrative», est le principal
facteur qui freine l'avancement du projet du proen
fessionnalisme
Algérie.
«La bureaucratie représentée par les lenteurs
administratives est la
cause principale qui fait
que le football peine à
amorcer le vrai professionnalisme. Au niveau du
ministère de la Jeunesse
et des Sports (MJS), il
existe une réelle volonté
de mettre en place la
fameuse mesure entre le
MJS et les clubs», a affirmé le patron de la LNF à la
Radio nationale.
Il a indiqué qu'il
«approuve» les doléances
des présidents de club qui
exigent l'application des
mesures promises par
l'Etat. «J'approuve à 99%
les revendications des présidents qui défendent
avant tout les intérêts de
leurs clubs respectifs, je
La SFA ouvre une enquête
sur les débordements
de fin de match
tion de Maroci qui est suspendu pour le match d’aujourd’hui. Il sera remplacé
pour l’occasion par la nouvelle recrue hivernale Vert
et
Rouge,
Antar
Boucherit. Les équipiers
de Meftah ont effectué,
dans la matinée de jeudi,
dernière séance
leur
d’entraînement au stade
de l’Unité maghrébine. Les
capés de Menad ont rejoint
ensuite le complexe hôtelier les Hammadites pour
une mise au vert. Les dirigeants béjaouis veulent
ainsi mettre les joueurs
dans de très bonnes conditions et les soustraire à
toute pression des fans
avant cette importante
confrontation devant Blida.
A. K.
UAFA
L’élection du nouveau
président ce lundi
Le futur président de
l’Union arabe de football
(UAFA), sera désigné ce
lundi, à l’issue de la 17e
réunion du Bureau exécutif
de cette instance, prévue à
Djeddah (Arabie saoudite).
L’ancien président de
l’UAFA, l’Emir Soltane Ben
Fahd Ben Abdulaziz, avait,
rappelle-t-on, démissionné
de son poste il y’a
quelques jours.
Il pourrait être remplacé
par l’Emir Naouaf Ben
Fayçal Ben Fahd Ben
Abdulaziz, précise la
même source. Outre la
désignation d’un nouveau
président de l’instance
arabe, plusieurs autres
points seront à l’ordre du
jour de cette réunion, dont
le plus important est l’étude du rapport qui concerne
l’activité administrative,
technique, et financière de
l’UAFA, de la période allant
de avril 2010 au février
2011.
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
L’élite a sué, Oued-Souf
entre joie et regrets
COUPE D’ALGÉRIE SENIORS (1/16es DE FINALE)
Robbah a failli bousculer la hiérarchie. Hier, à El-Oued, face au
CRB, tenant de l’édition 2009, les
pensionnaires de la régionale ont
fait souffrir les Bélouizdadis obligés d’aller à la seconde série des
tirs au but pour décrocher la timbale. La ville aux mille Coupoles
ne sera pas pour autant absente
de la prochaine étape de l’épreuve populaire puisque Tadamoun a
réussi à ramener le billet de quali-
Belaïli sauve le derby
ASM ORAN 0 - MC ORAN 1
Une enquête a été ouverte jeudi par la
Fédération écossaise de football (SFA), suite aux
incidents graves survenus la veille lors du quart
de finale de Coupe d'Ecosse de football entre le
Celtic Glasgow et les Rangers (1-0), au cours
duquel dirigeants des deux clubs et joueurs en
sont venus aux mains. «La fédération condamne
catégoriquement la conduite irresponsable tout
au long du match de Coupe à Celtic Park», a
déclaré le directeur de la SFA dans un communiqué après ce match qui s'est soldé mercredi soir
par un total de 13 cartons jaunes et 3 rouges dont
un pour l’international algérien, Madjid
Bougherra. Les Rangers ont terminé le match à
neuf et un joueur a même été expulsé après le
coup de sifflet final. L'entraîneur du Celtic Neil
Lennon et l’adjoint des Rangers Ally McCoist ont
dû être séparés quand ils se sont battus. La partie a mal tourné peu après la demi-heure de jeu
quand l’arbitre a sorti Steven Whittaker des
Rangers en lui adressant un second carton jaune
(36e). Au total 34 personnes ont été arrêtées par
la police qui a prévenu qu’elle n’avait plus le budget pour faire face à de telles violences. Selon
elle, les futurs derbys devront se jouer à huis clos
ou carrément être interdits à moins que les supporteurs ne s’achètent une conduite.
«Je suis à la fois attristé et embarrassé d’avoir
vu de telles scènes lors de ce match qui aurait dû
être l’affiche du football écossais. Ces images ont
montré une piètre image du football écossais», a
conclu le directeur de la SFA.
COUPE D’ASIE
DES CLUBS
Fortunes diverses pour
les joueurs algériens
Les deux compétitions majeures de l’AFC ont
entamé mardi dernier la phase de poules. Une
étape qui a vu l’engagement des clubs
employeurs de certains internationaux algériens
(nouveaux et anciens) à l’instar de Al-Sad Qatari,
Al-Emirates
et
Ittihad
Djeddah.
Trois formations au
sein
desquelles
figurent
les
Algériens
Nadir
Belhadj,
Hadj
Bouguèche, Karim
Kerkar
et
Abdelmalik Ziaya
qui ont affronté des
formations
iraniennes. Le dernier
aura été le plus
heureux parmi ses compatriotes durant cette première journée. En effet, l’enfant de Guelma qui
était sur la liste des libérables durant le dernier
marché hivernal a réussi un doublé salutaire pour
son équipe devant les Iraniens de Piroozi
Persépolis (3-1). Pour le latéral gauche des Verts
et d’Al-Sad du Qatar, la virée en Iran s’est soldée
par une précieuse parité face à l’Esteghlal
Téhéran (1-1). Enfin, l’Emirates du duo
Bouguèche-Kerkar n’a pu résister au retour en
force des Iraniens de Zobahan (2-1).
Oran, stade Ahmed-Zabana, temps beau mais
frais, terrain bon, affluence très nombreuse, arbitrage du trio Haïmoudi-Etchiali-Naceri
But : Belaïli (20’) MCO.
Avts: Abidi (10’), Ouamamar (57’), ASMO,
Ouasti (41’), Belaïli (65’), Belabbès (87’) MCO.
ASMO : Bouhedda, Bouhafer, Mazari, Belkaroui,
Bentaleb puis Bouziani (69’), Ouamamar, Chaouti,
Bouamria puis Boussaïd (80’), Abidi, Mebarki, Bey
puis Sari (77’).
Entr. : Stéphane Durin
MCO : Fellah, Boussaâda, Belabbès, Ouasti,
Sebbah, Tahar, Berradja puis Bentiba (77’), Daoud
B. puis Meddahi (58’), Belaïli, Aïssaoui, Aouadj.
Entr. : Chérif El-Ouazzani
Un beau match, le nement. Hier, à l’occaderby en particulier, est sion du 6 e derby (en
le fruit de plusieurs coupe d’Algérie) de la
ingrédients : un temps capitale de l’Ouest,
radieux, un terrain prati- entre le MCO et l’ASMO,
cable, une galerie nom- tous
ses
éléments
breuse et active et, sur- n’étaient pas au rendeztout, 22 acteurs et un vous. Notamment les
arbitre dignes de l’évé- deux derniers. Le pre-
les
joueurs
mier,
avaient, certes, l’intention de s’illustrer mais
pas suffisamment de
moyens technique, tactique et physique pour
offrir le meilleur des
spectacles.
Le second, l’arbitre
international Haïmoudi
Djamel, avait la carte de
visite mais pas la motivation d’officier un tel
rendez-vous, lui qui a
pris l’habitude de diriger
des
sommets
en
Afrique. Sa manière
d’appliquer les lois de
l’I.B a faussé les débats.
Sans le vouloir peutêtre, M. Haïmoudi a
influé sur le résultat de
cette confrontation qui a
renoué
le
temple
Ahmed-Zabana qui faisait le plein pour la première fois depuis longtemps.
En
privant
les
Asémistes d’un penalty
suite au fauchage de
Bentaleb (26’) et en freinant les velléités offensives des joueurs de
Stéphane Durin, le referee de Relizane a mis fin
au rêve d’El-Djamiya de
prendre sa revanche sur
le voisin d’El-Hamri.
Ce dernier s’est suffi
d’un petit mais précieux
but de son lutin, Belaïli,
ainsi que quelques
arrêts décisifs de son
gardien Fellah, pour
empocher son billet pour
les huitièmes.
M. M.
Mostaganem, stade
Opow, temps ensoleillé, affluence nombreuse, arbitrage du
trio Babou-ShambyBouzaghou.
But : Yahia Chérif
(39’) JSK.
Avts : Belahouel
(16’),
Boukemacha
(55’), Chelah (76’) ESM
Rial (8’) JSK.
ESM : Messai, Saihi
puis Forloul (71’),
Haddad, Belahouel,
B o u k e m a c h a ,
Megueni, Omrani puis
Boudjenah
(82’),
Boukerche
puis
Zerouali (60’), Chelah,
Ferrahi, Berrah.
Entraîneur
:
Benchadli.
JSK : Berrefane,
Remache, Nessakh,
Rial, Berchiche, Naili,
Douicher, Tedjar puis
Lemhene
(71’),
Younes, Amada, Yahia
Chérif.
Entraîneur
:
Belhout.
Dominateurs dans
tous les compartiments
de jeu ou presque, les
Canaris sont normalement
repartis
de
Mostaganem avec une
été quasi miraculeux
que les joueurs de
Benchadli, fébriles en
attaque, s’en sortent
autrement avec l’absence de Beloufa (blessé) qui s’est fait lourdement ressentir.
Avec un peu plus de
précisions, les cama-
rades de Rial auraient
pu se mettre, lors des
dernières passes à
l’abri maintes fois d’un
éventuel retour mostaganemois.
Nessakh a été de
loin le meilleur homme
du match.
A. B.
ES MOSTAGANEM 0 - JS KABYLIE 1
Ettaradji sort avec les honneurs
victoire
matérialisée
par un but de Yahia
Chérif. Mais il aura fallu
de la patience aux
joueurs de Belhout
pour parvenir à leurs
fins, compte tenu du
profil général de la rencontre.
Avouons qu’il aurait
MC EL-EULMA 2 - RC ARBA 0
Ne vous fiez-pas au score
Complexe olympique MessaoudZeghar, temps froid et glacial, huis
clos. Pelouse en bon état. Arbitrage
du trio Aouina S., Aouina F. et
Benaïssa.
Buts : Belaïd (CSC, 29’) et
Karaoui (78’) MCEE.
Avertissements : Mehia (18’),
Karaoui (64’) MCEE.
MCEE : Boutrig, Bouaraba,
Rouane, Messali, Hebaïche (cap),
Mehia (Tiaïba, 84’), Camara,
Belakhdar (Kab 58’), Karaoui,
Belhadj puis Benamokrane (63’),
Boulemdaïs. Entraîneur : A. Bira.
RCA : Mansour, Laïbala, Belaïd,
Kechouane (cap.), Brahimi puis
Zerrouki (82’), Boudina, Benaïssa
puis (Taouali 48’), Hamoutène,
Benbouzid, Laïcha, Nezouani puis
(Bibi 72’).
Entraîneur : Saber Bensmaïn.
Dès le début de la partie, les
locaux se sont lancés, maladroite-
ment, à l’assaut des bois de Mansour
mais n’ont réussi à inscrire le premier
but que grâce au défenseur Belaïd
qui prendra à contre-pied son gardien. Benaïssa a failli égaliser par la
suite sur une belle action collective et
le jeu très décousu ira jusqu’à la
pause. Après la pause-citron, et
contrairement au premier half, ce sont
les hommes de Saber qui monopoliseront le ballon et se créeront une
multitude d’occasions, tandis que
Boulemdaïs ratera plusieurs occasions d’aggraver le score. Il a fallu
attendre la 78’ pour voir enfin Haraoui
crocheter un défenseur et mettre le
ballon hors de portée du gardien
Arbaoui.
La partie sera sifflée sur le score
de 2 buts à 0 mais la RCA n’a pas à
rougir de cette défaite pour avoir tenu
la dragée haute aux camarades de
Belhadj.
Mostefa Djafar
13
Le Soir
d’Algérie
fication aux huitièmes de finale de
Mascara, face à Ghris. L’USMH, la
JSK, le MCS et le MCO ont sué
pour obtenir le fameux sésame.
USM EL-HARRACH 2
NARB RÉGHAÏA 1 (AP)
Sem Sem
l’a échappé belle
El-Harrach, stade de 1er-Novembre, temps ensoleillé, affluence moyenne, arbitrage de Bayou, Idir et
Rahmouni.
Buts : Baouche (63'), Ledraâ (97’) USMH, Noubli
(4') NARBR
Avertissements : Hendou (52’) USMH
USMH : Doukha, Layati puis Legraâ (76’),
Aouamer
puis
Hendou
Benabderrahmane,
(45’),Gherbi, Boumechra, Boualem, Baouche puis
Chache (67’), Bellat, Ledraâ.
Entraîneur : Charef
NARBR : Abdouni, Belhocine, Khelfaoui, Medour,
Bouali, Boubrika, Zerrouki, Badache puis Choukri
(60’), Houaied puis Ayad (78’), Kerroum puis
Helouane (52’), Noubli.
Entraîneur : Rahmouni.
L’USM El-Harrach s'est qualifiée hier pour le prochain
tour de la coupe d'Algérie face à l’équipe du NARBR.
Les Harrachis ont trouvé d’énormes difficultés face à
cette équipe de Réghaïa, qui recèle dans son effectif
des joueurs d’expérience.
Ce sont les visiteurs qui ont pris le dessus dès le
début de la rencontre avec l’ouverture du score dès la
4’, grâce à son attaquant Noubli.
La première mi-temps a été à l'avantage des visiteurs, la réaction des Sem Sem est intervenue après
la pause quand Baouche a remis les pendules à l’heure.
Les locaux ont tenté d’aggraver la marque, mais les
poulains de Rahmouni, étaient bien regroupés en défense. Le NARB avait opté pour un marquage de zone.
Les camarades de Boualem n’arrivent pas à transpercer ce rideau. Le temps réglementaire sera soldé par
un score de parité (1-1) et les deux antagonistes
devaient se départager lors de la prolongation. Les poulains de Charef se ruent vers l’attaque. Sur un contre
parfait de Boumechra, Ledraâ réussit à doubler la mise
en faveur de son équipe.
A. A.
Résultats
MC Saïda-USM Bel Abbès
ES Mostaganem-JS Kabylie
CR B Hennaya-ES Berrouaghia
qualifié aux Tab,4-3)
ASM Oran-MC Oran
ARB Ghris-N. Tadamoun Souf
CA Batna- Paradou AC
lifié aux Tab, 5-4)
MC El-Eulma-RC Arbaâ
USM Harrach-NARB Réghaïa
MO Béjaïa-US Tébessa
IRB Robbah-CR Belouizdad
lifié aux Tab, 10-9)
AB Merouana-US Chaouia
lifié aux Tab,6-5)
Joués en soirée
ASO Chlef-CABB Arréridj
ES Sétif-NA Hussein-Dey
1-0
0-1
1-1(a.p.,
CRBH
0-1
0-1
0-0 (a.p. CAB qua-
2-0
2-1(a.p.)
1-0
1-1 (a.p., CRB qua-
0-0 (a.p. ABM qua-
Samedi 5 mars 2011 (15h00)
A Ouargla : MC Mekhadma-MC Alger
A Béjaïa : JSM Béjaïa-USM Blida.
* USM Aïn Beïda-US Biskra a été reporté pour cause du
mauvais état du terrain induit par les conditions climatiques.
FIFA
Sports
FOOTBALL
Le tirage au sort effectué
blèmes médicaux.
Le 20 janvier, la Fifa avait
indiqué qu’il n’y avait «pas de
projet concret de refonte du
calendrier des matches internationaux», alors que cette
idée avait été avancée par
l’hebdomadaire allemand
Sport Bild 24 heures plus tôt.
Fin janvier, Michel Platini,
président de l’UEFA, s’était
déclaré favorable à l’organisation du Mondial-2022 en plein
hiver sans pour autant «révolutionner le calendrier international» de manière durable.
La Coupe du monde de football qui se tiendra en 2014 au
Brésil ne verra pas de changement notable par rapport au
Mondial-2010 dans la répartition par confédération des 32 places
de participants, a annoncé jeudi la Fédération internationale (Fifa).
«Nous allons garder la même attribution» que lors des Mondiaux
2006 et 2010, a précisé le secrétaire général de la Fifa, Jérôme
Valcke, lors d’une conférence de presse au siège de l’organisation
à Zurich. Au terme de deux jours de réunion du comité exécutif de
la Fifa, les membres ont décidé d’accorder à l’Amérique du Sud
quatre places et demie, plus celle donnée au Brésil en tant que
pays organisateur. L’Afrique revient à ses cinq places traditionnelles, perdant la sixième place qui lui avait été accordée l’année
dernière en raison de l’organisation du Mondial en Afrique du Sud.
L’Europe conserve ses 13 places, l’Océanie une demie place,
l’Amérique du Nord et centrale (Concacaf) 3,5 et l’Asie 4,5. Les
demi-places correspondent aux matches de barrage, pour lesquels
seront organisés des tirages au sort qui permettront de déterminer
les confrontations entre confédérations. «C’est un processus
démocratique», a souligné le président de la Fifa, Joseph Blatter,
ajoutant qu’il était «impossible de satisfaire tout le monde à
chaque fois». Le comité exécutif a, par ailleurs, décidé d’attribuer à
M. Valcke la mission de mener une étude sur l’utilité de garder ou
non le système d’attribution pour la Coupe du monde en 2018, a
souligné le président. «Si l’on regarde les résultats sportifs du
Mondial-2010, il n’y a rien à changer», a estimé M. Blatter.
La Coupe d’Afrique des
nations 2011 de football des
moins 20 ans (CAN U20 ans),
initialement prévue en Libye du
18 mars au 1 er avril, a été
reportée sine die par la
Confédération africaine de
football (CAF), annonce l’instance africaine sur son site
internet. En raison de l’instabilité politique qui prévaut en
Libye, la compétition est reportée à une date ultérieure et se
déroulera dans un lieu qui sera
fixé prochainement par la CAF.
La CAN U20 2011 se tiendra
au courant du premier
semestre de cette année, précisera en outre, l’instance africaine de football. Les demifinalistes de cette compétition
représenteront l’Afrique en
Coupe du monde de la catégorie prévue en Colombie du 29
juillet au 20 août 2011.
Pas de changement notable dans
les quotas des confédérations
TURF
CAN-2011
DES U20
La compétition
reportée
sine die
EN DIRECT DU CAROUBIER - AMEDI 5 MARS 2011
Epreuve de bonne facture
Le prix Kahla Support au
Pari Mutuel urbain d’aujourd’hui
est ouvert aux chevaux de 3 ans
et plus pur sang anglais n’ayant
pas totalisé en gains et places la
somme de 331.000 DA depuis le
1er/09/2010. Poids : 3 ans 48 kg, 4
ans 51 kg, 5 ans et plus 54 kg.
Surcharge de 1 kg par tranche
de 66.000 DA reçus depuis la
date précitée. Une décharge de
5 kg est accordée aux chevaux
pur sang anglais nés et élevés
en Algérie. Sur le papier, cinq ou
six chevaux sortent du lot, mais
il y a lieu de tenir compte de certains paramètres (profil du parcours aptitude, forme récente et
rentrée) qui devraient peser
dans le décompte final. C’est
pourquoi, il faudra accorder la
primauté aux chevaux qui se
sont déjà illustrés sur ce genre
de parcours et qui viennent de
montrer une certaine forme au
cours de leurs dernières sorties.
Les partants au crible
1- Com Kevi : Un sérieux candidat à la victoire, base.
2. Audela : Elle relève d’une
écurie très redoutable qui n’engage
ses pensionnaires qu’à bon
escient.
3. Sweet Effie : Pas évident, à
revoir après quelques courses
3e course - Prix : Caroubier
Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 800 m - Départ à 15h30
Propriétaires
L. Khaldi
Sahraoui/Ouzouir
S. Tahar
S. Tahar
M. Ouzouir
B. Zemali
M. Boudjemaa
AM. Messaoud S.
AEK. Nougha
Mlle Abdellatif
L. Rhaldi
Le Petit Haras
S. Tahar
Jockeys
Chevaux
1.Com Kevi
S. Benyerrou
2. Audela
MS. Zouar
M. Merouani
3. Sweet Effie
4. Americain Pearl A. Salhi
5. Perisk
A.M Bendjekidel
6. Rashida
K. Baghdad
7.Princesse Milu A. Tira
F. Chaâbi
8. Edesse Eria
JJ.KH. Nair
9. La Jarretière
10. Genixenia
B. Deifous
11. Connecting Flight AP. R. Aïchouba
12. Adorable Nora N. Ammari
13. Defference
A. Boussaâ
dans le ventre.
4. Americain Pearl : Pas évident.
5. Perisk : Il retrouve un parcours à sa convenance, une place
reste dans ses cordes.
6. Rashida : Elle gagne bien
son avoine ces derniers temps, ne
pas négliger.
7. Princesse Miln : Aura fort à
faire pour espérer tirer son épingle
du jeu.
8. Edesse Eria : Cette transfuge d’El Eulma ne fera pas le déplacement pour admirer uniquement
A la veille des huitièmes
de finale de la Coupe
d’Algérie messieurs, la salle
de réunion de la maison des
fédérations de Dély-Ibrahim a
abrité, mercredi dernier, le
tirage au sort de la coupe
d’Algérie des jeunes catégories. Etaient présents, d’un
côté, les représentants des
équipes qualifiées, certains
des ligues régionales ou de
wilaya et du côté de la FAHB,
MM. Si Hamida Belkacem
(membre fédéral), Saïd
Bensedik (membre permanent
de la FAHB) ainsi que Zitouni
président de la ligue de wilaya
d’Alger. Avant le début de
l’opération du tirage au sort, le
débat a porté autour du
récent réaménagement effectué par le bureau fédéral, au
niveau de la gestion de la
compétition nationale. Pour
rappel, cela s’est traduit par le
Photo : DR
Joseph Blatter a répondu,
jeudi après le Comité exécutif
de la Fifa, que son organisation recherchait un juste équilibre : «C’est la raison pour
laquelle nous nous parlons. Et
nous allons commencer dès
la semaine prochaine, le 8
mars, avec une réunion avec
l’Association des clubs européens, en présence du président de l’UEFA.»
La Fifa a annoncé jeudi
que Franz Beckenbauer,
double champion du monde
avec l’Allemagne, présiderait
un Task Force sur l’avenir du
football, des règlements jusqu’au football féminin en passant par l’arbitrage et les pro-
MONDIAL-2014
HANDBALL
14
COUPE D’ALGÉRIE JEUNES CATÉGORIES
La refonte
des calendriers
en question
Le président de la Fifa,
Joseph Blatter, a annoncé
jeudi qu’une réunion se
tiendrait mardi à Zurich
entre représentants de la
Fédération internationale,
de l’UEFA et des grands
clubs européens afin de
discuter de la refonte du
calendrier international.
En février, l’association
des clubs européens regroupant 136 membres avait
reproché à l’instance dirigeante du football sa gestion de la
réforme du calendrier international afin que le Qatar puisse
organiser le Mondial-2022 en
hiver. L’ACE avait alors appelé à plus «de démocratie, de
transparence» et de dialogue.
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
PDS
57
55
55
54
54
54
54
53
53
52
51
51
51
CDS Entraîneurs
5
Prop.
13 A. Chellal
2
Prop.
6
Prop.
8
Prop.
12 A. Chellal
9
K. Nougha
4
B. Slimi
11 B. Gacem
7
K. Nougha
10 R. Mokrane
3
R.C. Khaldi
1
Prop.
le paysage, méfiance donc !
9. La Jarretière : En progrès
lors de sa dernière sortie, devrait
maintenir le cap.
10. Genixenia : Allignée pour
la victoire, à cocher en priorité
dans votre sélection.
11. Connecting Flight : Ce
transfuge de Tiaret luttera avec les
meilleurs du lot.
12. Adorable Nora : Pas encore confirmée, à revoir après
quelques courses dans le ventre.
13. Defférence : Participation
symbolique, sans plus.
FAITES VOS JEUX
Quarté - Quinté : 10-1-2-6-11/5-8
regroupement de la COS
(commission de l’organisation
des compétitions), de la CNA
(arbitrage) et de la CRQD
(règlement, qualification et
discipline) en une seule structure. Cela permettra une
meilleure coordination des
commissions citées pour un
déroulement correct de la
compétition.
O. K.
Photo : Archives
Le Soir
d’Algérie
Dates retenues
pour les différents tours :
1/8 es de finale : 18 et 19
mars 2011
1/4 de finale : 8 et 9 avril
2011
1/2 finale : 29 et 28 mars
2011-03-04
Finale : 27 et 28 mai 2011
Le Qatar décroche le Super Globe…
Tout comme en 2002, le tournoi Super
Globe organisé par la Fédération internationale
de handball (IHF) se déroulera à Doha, Qatar.
Cette cinquième édition est prévue du 14 au
18 mai 2011. Après le succès du tournoi du
Super Globe de l’IHF 2010, le club Al-Sad
(Qatar) aura le privilège d’organiser cette compétition qui a toutes les caractéristiques d’un
championnat du monde de clubs. Il sera animé
par les champions continentaux et l’équipe
organisatrice. Le vainqueur de la Ligue des
Champions européenne est le THW Kiel
(Allemagne). Pour compéter le tableau, un huitième club sera admis. Il s’agit d’un autre club
du Qatar, bénéficiant de la fameuse invitation,
la Wild Card Owner. Sur le plan compétitif,
les équipes seront dispatchées sur deux
groupes de quatre. Ces dernières disputeront
un championnat en aller simple qui sera suivi
par le tour principal (demi-finales, finale et
matches de classement).
O. K.
… et le stage pour entraîneurs
Parallèlement au tournoi
Super Globe, la Fédération
internationale de handball
organisera au Qatar un stage
destiné aux entraîneurs des
fédérations asiatiques et
arabes. Il aura lieu du 12 au
19 mai prochain à Doha. La
première partie de ce regroupement intitulé Stage Global
d’Entraînement prévu initialement au Bahreïn, fin mars
courant, a été déplacée vers
la capitale qatarie.
O. K.
JEUX ET SPORTS TRADITIONNELS
AGO de la FAJS à Oran
L’assemblée générale ordinaire de la
Fédération algérienne des jeux et sports traditionnels se tiendra le mardi 8 mars au niveau
du centre familial des PTT, aux Andalouses
(Oran).
L’ordre du jour portera sur le bilan moral et
financier de l’exercice 2010, la présentation
pour adoption du plan d’action 2011 ainsi que
la désignation d’un commissaire aux comptes.
Par ailleurs, une exhibition de la discipline
du matreg aura lieu le 8 mars prochain au
palais des sports d’Oran, à partir de 15h30.
Cette manifestation, qui entre dans le programme des festivités de la Journée internationale
de la femme, sera animée par des écoles féminines.
HANDISPORT
Une corrida ce matin à l’OCO
Le club sportif InnerWheel
d’Alger organise, sous l’égide
de la Ligue algéroise handisport, ce matin au niveau du
parking de l’Officie du complexe olympique MohamedBoudiaf (Alger), une corrida
au profit d’un centre pour
handicapés.
Les courses (6 au total),
ouvertes à tous les âges
(enfants, jeunes et adultes) et
des deux sexes, se feront en
allure libre, course ou
marche.
Les participants devront
s’acquitter de la symbolique
somme de 200 DA dont les
bénéfices iront dans les
caisses d’un centre pour handicapés.
TIR SPORTIF
Coup d’envoi de la première étape
CHAMPIONNAT NATIONAL DE TIR AUX PLATEAUX
Le coup d’envoi de la première phase du
championnat national de tir aux plateaux, qui
se déroulera du 3 au 5 mars, a été donné hier
au stand de tir du Chenoua (Tipasa) par les
responsables de la Fédération algérienne de tir
sportif (FATS). Le président de la FATS, Karim
Tamimount, a rappelé à cette occasion que
cette compétition entrait dans le cadre du programme de la fédération pour l’année 2011 et
de préparation des élites aux différentes compétitions arabes, africaines et internationales.
Une centaine de tireurs représentant les
ligues de dix wilayas, à savoir celles d’Alger,
Boumerdès, Blida, Tipasa, Oum El-Bouaghi,
Tiaret, Djelfa, M’sila, Batna et Oran, participent
à cette première phase du championnat national qui a débuté jeudi par les entraînements
officiels. Les participants se mesureront dans
les trois disciplines, à savoir la fosse olympique, le skeet et le double trap.
Pour la journée d’hier, les participants se
sont affrontés dans la compétition officielle de
la fosse olympique, le skeet et le double trap,
tandis que la journée d’aujourd’hui sera consacrée à la fosse olympique et au skeet, indiqueront les organisateurs.
La première étape du championnat national
de tir aux plateaux sera clôturée cet après-midi
avec la distribution de médailles aux lauréats
de ce premier tour.
Le Soir
d’Algérie
Culture
Par Kader Bakou
Madjer, Magic et Yebda
chez les enfants
Si, si, il y a de bonnes émissions à la télévision
algérienne. L’une d’elles, toute nouvelle, nous a montré Rabah Madjer, Madjid Bougherra et Hassen
Yebda rendant visite à des enfants malades dans des
hôpitaux ou centres spécialisés de la wilaya d’Alger.
La scène la plus touchante est sûrement celle qui
a eu lieu au CHU Lamine-Debbaghine de Bab ElOued. Un enfant est allongé sur son lit et peut à peine
bouger. «Est-ce que tu as quelque chose à dire à
Yebda ?» lui demande quelqu’un.
«Pourquoi tu n’as pas marqué contre
l’Angleterre ?» demande le petit patient. «Je regrette
de ne pas avoir marqué contre l’Angleterre, mais, je
vais essayer de marquer contre le Maroc», lui répond
Hassen Yebda.
Conclusion : la maladie n’a pas fait oublier à cet
enfant l’amour du pays.
K. B.
[email protected]
Actucult
CENTRE DES LOISIRS
SCIENTIFIQUES (05,
RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)
● Samedi 5 mars :
Exposition collective
d’arts plastiques intitulée
«Le signe», avec les
artistes Noureddine Chegrane, Noureddine
Hamouche, Madjid
Guemroud, Smaïl Metmati, Ahmed Ben youcef
Stambouli et Zola Djenane.
GALERIE EZZOU’ART
(CENTRE COMMERCIAL ET DE LOISIRS
DE BAB EZZOUAR,
ALGER)
● Samedi 5 mars :
Exposition collective
d’arts plastiques (25
artistes) intitulée «La
couleur dans tous ses
états».
SALLE IBN ZEYDOUN
(RIADH EL-FETH,
ALGER
● Jusqu’au 30 mars :
Film Salt de Phillip
Noyce (USA, 2011),
avec Angélina Jolie.
Séances à 13h, 15h et
18h.
THÉÂTRE RÉGIONAL
DE BÉJAÏA
● Samedi 5 mars à
14h :
Rencontre littéraire avec
Hamid Grine, suivie du
vernissage d’une exposition de Nabila Zizi, Khalissa Souissi et Wafa
Boudehouche.
COMPLEXE CULTUREL
LAÂDI-FLICI (ALGER)
● Samedi 5 mars à
15h :
Au Nadi El-Anka, concert
de rock avec le groupe
Afrocain.
SALLE SIERRA
MAESTRA (ALGER)
● Samedi 5 mars à
15h :
Concert gnaoui avec le
groupe Maghreb Fusion.
SALLE EL-MOUGGAR
(ALGER-CENTRE)
● Samedi 5 mars
à 18h30 :
Générale de la pièce
Anouar fi l’espoir de
Rym Takouchet.
Jusqu’au 7 mars :
Projection du film The
Social Network, de David
Fincher (USA).
GALERIE D’ART
BENYAA
(6, RUE DE PICARDIE,
LES CASTORS II, BIR
MOURAD RAÏS,
ALGER)
● Samedi 5 mars à
16h :
Hommage à Anna Greki,
lecture de
Abderrahmane Dejlfaoui,
écrivain, et Nadia
Sebkhi, directrice de la
publication du magazine
Livresco, accompagnés
à la guitare par
Mohamed Sergoua,
musicien.
CENTRE CULTUREL
FRANÇAIS D’ALGER
● Dimanche 6 mars à
17h :
Conférence : «Simone
de Beauvoir et le deuxième sexe», par Sylvie
Chaperon, historienne et
maître de conférences à
l’université de Toulouse
le Mirail.
● Lundi 7 mars à 19h :
Théâtre musical : Duel
avec Paul Staïcu : piano,
Laurent Cirade : violoncelle.
● Jeudi 10 mars
à 19h :
Concert
chorégraphique : La
escusha interior avec
Julien Lallier : piano et
composition, Karine
Gonzalez : danse et chorégraphie, Joce Mienniel
: flûtes, Joan Eche-Puig :
contrebasse, Antony
Gatta : percussion.
15
LE «COUP DE GUEULE» DE ZIANI CHÉRIF AYAD :
«On regrette le temps
du parti unique»
Pour un «coup de gueule» c’en est vraiment un ! Lors d’une conférence de
presse, quelque peu improvisée, au siège du quotidien El Watan, Ziani Cherif Ayad
n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : «Le climat qui règne actuellement nous
fait regretter le temps du parti unique. Au temps du parti unique, la censure existait mais Kateb Yacine s’exprimait, Alloula s’exprimait, Rachid Benaïssa, Issiakhem,
Khadda et d’autres s’exprimaient aussi.»
our l’artiste et metteur en
scène, la censure aujourd’hui est «machiavélique»
et «économique». Il est
d’autant plus révolté, que,
selon lui, elle est aussi exercée «par
une minorité d’artistes qui censurent
et qui font la sale besogne», bien
qu’il reconnaît que les «béni oui-oui
et les artistes officiels ça existe partout dans le monde».
Ziani Chérif Ayad voulait aussi
parler de la version définitive de la
pièce Le café du bonheur et de ses
projets. N’étant pas un adepte de
«la programmation événementielle», il a avec sa compagnie, Gosto
Théâtre, tracé un programme étalé
sur la saison 2010/2011. Ce programme comporte Les rencontres
de Kateb Yacine dont la première
édition a eu lieu en 2009 ainsi que
des rencontres sur le soufisme
consacrées à des personnalités
comme l’Emir Abdelkader, Sidi
Boumediene, Ibn Arabi et Rabiaâ ElAâdwiya. Mais pour réaliser ce programme, il faut des moyens.
«En tant que coopérative théâtrale qui travaille en Algérie, nous
avons droit à des subventions», rappelle-t-il. «Il y a environ six mois,
nous avons envoyé un exemplaire
de notre programme au ministère de
la Culture. Nous avons été informés
que ce programme a été transmis
au TNA qui prend en charge le volet
théâtre de «Tlemcen, capitale de la
culture islamique», mais jusqu'à pré-
P
sent, nous n’avons pas reçu de
réponse de cette institution. Il y a
environ un mois, j’ai envoyé une
lettre à la ministre de la Culture,
sans recevoir pour le moment, de
réponse.»
Ayad, dans la foulée, revient sur
les débuts du Gosto Théâtre (en
2005) tout en faisant remarquer que
la plupart de ses spectacles ont rencontré des difficultés, notamment,
au niveau des subventions ou de la
programmation et en déplorant le
fait que des spectacles qui devaient
avoir lieu dans certains théâtres
régionaux avaient étés annulés,
sous divers prétextes.
«Ziani Chérif Ayad est un citoyen
EXPO À DAR EL-KENZ
Photos. : DR
Le coup de bill’art du Soir
[email protected]
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
algérien et même si je fais de la
contestation politique, on est, jusqu'à preuve du contraire, dans une
démocratie», fait-il remarquer.
Se disant «vacciné par les
refus», il veut lutter surtout contre
«cette mentalité défaitiste» qui, dit-il,
règne actuellement dans les milieux
artistiques et autres.
Une bonne note pour terminer
(c’est lui qui le dit) : La récente
représentation de la pièce Le café
du bonheur a été un succès avec
des «échos incroyables» auprès du
public. Travaillez, prenez de la peine
même si ce sont les fonds qui manquent le plus !
K. B.
Partition pour
un quintet
artition pour un quintet» est
le titre d’une exposition d’arts
plastiques prévue du 5 au 20
mars 2011 à la galerie Dar El-Kenz de
Chéraga (Alger).
Ce quintet de charme est formé des
artistes peintres Amar Briki, Nouria
Labbaci, Mustapha Nedjaï et Zohra
Sellel ainsi que du sculpteur Mohamed
Massen.
«Ils sont cinq artistes confirmés dans
le langage moderne, pour ne pas dire
postmoderne, dépliant chacun le prisme
de sa propre sensibilité. Ils vous invitent
à partager, sous l’orchestration de Zahia
Guelimi, la partition de leur quintet. Un
quintet pour un printemps, celui de
2011», écrit M. Massen dans la présentation de l’exposition. La galerie d’art
Dar El-Kenz est ouverte du samedi au
jeudi de 10h à 17h30.
K. B.
«P
Le Soir
d’Algérie
Monde
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
Marche samedi à Paris pour l’égalité,
la liberté et la dignité
UN 8 MARS PORTEUR D’ESPOIR VENU DU SUD
Le cortège partira cet après-midi à 14h30 du parvis des droits
de l’homme (Trocadéro) pour atteindre l’ambassade d’Iran puis
celle d’Égypte (avenue d’Iéna) et aboutir enfin à la place Rio-deJaneiro, en face de l’ambassade d’Algérie. Une délégation
conduite par Marie-Georges Buffet et regroupant des militantes
féministes algériennes demandera à rencontrer M. Sbih, l’ambassadeur algérien. Notons que la CNCD Coordination France, qui
participera à toute la marche, a refusé toutefois de prendre part à
cette délégation dans la mesure, expliquent ses responsables, où
elle demande tout simplement le départ de ce «régime» et qu’elle ne trouve aucune légitimité à ses représentants.
De notre bureau de Paris,
Khadidja Baba-Ahmed
Les manifestations pour l’égalité et la liberté des femmes auront
une tonalité
particulière cette
année. En moins d’un mois, deux
dictatures – la tunisienne et l’égyptienne – ont été «mises à terre».
Dans ces deux pays, les femmes
étaient fortement mobilisées et ont
pris part aux bouleversements opérés. A l’appel du Collectif national
(français) pour les droits des
femmes (CNDF), beaucoup d’associations et d’organisations des
pays du sud de la Méditerranée se
joindront à la marche pour l’égalité,
la liberté et la dignité. Il en est ainsi
de la Coordination nationale pour
le changement et la démocratie
Coordination France qui, naturellement dit-elle, verra les femmes
démocrates algériennes se joindre
à cette marche et faire sien l’appel
du CNDF qui souligne qu’en
Tunisie et en Égypte, «les femmes
étaient présentes dès les premiers
jours et ont, nombreuses et résolues, participé à ce bouleversement. Partout ailleurs de par le
monde, les femmes continent à se
mobiliser, à se battre contre des
régimes autoritaires et tortionnaires, contre des sociétés
machistes, hétéro-sexistes et rétrogrades. Elles se battent pour leur
autonomie et pour qu’il soit mis fin
aux discriminations dont elles sont
l’objet». Et pour être plus précis,
l’appel explicite le cœur de ce combat dans plusieurs pays. Celui des
Algériennes revendique l’égalité
des droits, des lois civiles égalitaires et l’abrogation du code de la
famille. Et comme il se confond
avec le combat de toutes les forces
démocratiques, il exige le rétablissement des libertés individuelles et
collectives, le travail et la justice
sociale et un état de droit et le
rétablissement des libertés individuelles et collectives.
En Tunisie, la revendication
porte sur la consécration de l’égalité des droits dans la Constitution,
l’instauration de la laïcité et la levée
des réserves émises notamment
sur l’héritage lors de la ratification
en 1985 par ce pays de la CEDAW,
ou traité international qui réglemente la non-discrimination à
l’égard des femmes. L’abrogation
du code du statut personnel, la
mise en place d’un état laïque et la
participation des femmes à la commission pour la réforme de la
LIBYE
Constitution sont le combat actuel
des Egyptiennes. Quant aux
Iraniennes, c’est non seulement
l’abrogation du code de la famille et
de toutes les lois discriminatoires à
l’égard des femmes qui est exigé
mais il est, en outre, demandé l’inscription dans la constitution de
cette égalité, l’exigence d’un état
laïque et l’abrogation de la CEDAW
que ce pays n’a pas abrogée. En
Afghanistan, les femmes, face au
danger qui pointe, demandent le
maintien de la Constitution actuelle, qui malgré quelques manques
garantit et encourage la place de la
femme mais elles interpellent sur le
fait qu’elles soient les premières
victimes de la corruption et de la
pauvreté et par ailleurs et plus fondamentalement «elles refusent
toute négociation avec les talibans,
frein à la démocratisation et à la
stabilité du pays». Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser,
en France aussi, le combat des
femmes n’est pas clos et la lutte
est plus que jamais nécessaire.
Car, si dans les pays dits à régime
comme
dans
démocratique
16
l’Hexagone, la femme est protégée
au plan juridique des discriminations, la situation n’est pas toujours
aussi idyllique que l’on pourrait
croire. Les rapports de domination
homme/femme sont toujours à
l’œuvre : non-égalité des salaires,
droit à l’avortement et à la contraception menacé, violences faites
aux femmes malgré la loi du 9
juillet 2010 dont il est demandé
l’application, non-respect du droit
d’asile pour les femmes persécutées pour des raisons racistes, religieuses ou pour leur orientation
sexuelle. Pour toutes ces raisons,
les femmes de plusieurs nationalités battront le pavé parisien cet
après-midi. Le départ se fera du
parvis des droits de l’homme au
Trocadéro à 14h30 pour atteindre
l’ambassade d’Iran avenue d’Iéna,
puis le cortège fera un arrêt à
proximité de l’ambassade d’Égypte, remontera vers la place
Charles-de-Gaulle puis atteindra la
place Rio-de-Janeiro, à proximité
de l’ambassade d’Algérie, pour se
quitter enfin au métro Courcelles.
K. B.-A.
L'opposition progresse vers l'ouest, manifestation à Tripoli
Des appels avaient été lancés
pour profiter de la prière du vendredi pour se faire entendre dans la
capitale, où l'opposition a déjà
tenté la semaine dernière de se
soulever dans plusieurs quartiers.
Dans le quartier rebelle de
Tajoura, dans l'est de la capitale,
des affrontements ont opposé une
centaine de manifestants scandant
des slogans contre le régime aux
forces de l'ordre. Ces dernières ont
fait usage de gaz lacrymogène
pour disperser les protestataires,
selon des témoins. Sur la place
Verte, dans le centre-ville, une centaine de pro-Kadhafi ont manifesté
leur soutien au «Guide de la révolution», selon un journaliste de
l'AFP. Des heurts limités ont eu lieu
entre des petits groupes de manifestants pro et anti-Kadhafi non loin
de là, a indiqué un témoin. Les
forces de l'ordre bouclaient le secteur, mais elles sont restées en
retrait sans intervenir, tirant simplement en l'air. Au 18e jour de révolte
contre le dirigeant libyen, les insur-
gés — un mélange de jeunes
Libyens sans expérience du combat et de militaires ralliés à l'opposition — avancent le long de la
côte, et se trouvent désormais à
plus de 300 km au sud-ouest de
Benghazi, fief de la contestation
anti-Kadhafi. Des bombardements
intenses et des tirs d'artillerie
étaient entendus près de Ras
Lanouf, alors que des insurgés se
dirigeaient en camion vers ce secteur, selon un journaliste de l'AFP.
Des bombardements répétés et
des rafales d'artillerie étaient
entendus depuis une position dans
le désert située à une dizaine de
kilomètres à l'est de Ras Lanouf,
port pétrolier stratégique situé à
environ 600 km à l'est de Tripoli. Au
moins quatre personnes ont été
tuées dans les combats près de
Ras Lanouf, selon un insurgé joint
sur place. Un médecin a de son
côté fait état de «nombreux morts
et blessés» à Ras Lanouf. «Le plan
est d'avancer petit à petit dans leur
direction pour les pousser à recu-
MAROC
ler. Nous ne voulons pas nous
battre, nous voulons leur imposer
une pression psychologique (...).
Mais si nous devons tuer pour remporter cette bataille, nous le
ferons», a expliqué à l'AFP le colonel Bachir Abdelkader. Un peu plus
à l'est, le capitaine Chouaib alAkaki, qui a rallié le camp de l'opposition, s'inquiétait à l'idée des
combats à venir, forcément fratricides. «Nous essayons de limiter
les pertes des deux côtés. En
Appel sur Facebook à de nouvellesmanifestations le 20 mars
Le mouvement de jeunes à l'origine de manifestations au Maroc le 20 février pour réclamer plus de
démocratie a appelé sur le réseau social Facebook à
de nouvelles manifestations le 20 mars. «Nous avons
choisi cette date afin de manifester pacifiquement,
pour la dignité et pour exiger des réformes politiques
profondes», a déclaré hier à l'AFP Oussama El Khlifi,
l'un des initiateurs du «mouvement du 20 février».
Ce rendez-vous sera précédé d'un sit-in le
dimanche 6 mars à Rabat, a-t-il précisé. Des manifestations ont eu lieu le 20 février dans plusieurs villes du
Maroc, à l'appel de jeunes via Facebook pour réclamer des réformes politiques «urgentes» et une limitation des pouvoirs du roi. «Plusieurs associations, partis politiques et syndicats soutiennent notre mouve-
ment, qui est pacifique et revendique notamment la
promulgation d'une nouvelle Constitution», a ajouté
Oussama El Khlifi. Le mouvement du 20 février, qui
affirme sur sa page Facebook rassembler plus de
30 000 personnes, a été récemment soutenu par l'un
des plus importants partis politiques de la coalition
gouvernementale, l'Union socialiste des forces populaires (USFP).
Après ces manifestations, les premières au Maroc
depuis le début des révoltes qui secouent le monde
arabe, le pouvoir avait assuré avoir «saisi le message». Dans une allocution au lendemain du 20 février,
le roi Mohammed VI avait exprimé sa volonté de
«consolider (le modèle marocain) par de nouvelles
réformes».
vant à Brega. Nous devons prouver
(à Kadhafi) que c'est notre pays.
C'est l'heure du jihad», a expliqué
Mohammed, 35 ans, employé de
banque à Tobrouk. Tout à l'ouest, la
ville de Zawiyah (60 km à l'ouest de
Tripoli) a été reprise par les forces
fidèles au colonel Mouammar
Kadhafi, a affirmé la télévision
libyenne. Le «chef du groupe terroriste» de la ville, Hussein Darbouk,
et son second ont été tués, a-t-elle
également affirmé, en précisant
que d'autres chefs rebelles avaient
été faits prisonniers. Des hélicoptères de transport de troupes
Chinook étaient visibles dans le ciel
de la capitale en fin d'après-midi.
Au moins six appareils, pouvant
transporter une cinquantaine de
soldats et du matériel, volaient vers
l'ouest, en direction de Zawiyah.
L'opposition a également manifesté
à Benghazi pour réclamer le départ
du colonel Kadhafi. Quelque 5 000
Libyens ont prié près du tribunal
après un prêche au cours duquel
l'imam a promis que «la victoire
était proche». A Washington, le président américain Barack Obama a
déclaré jeudi que le monde entier
était «révolté» par la violence
contre les Libyens, prévenant que
les Etats-Unis examinaient «toutes
leurs options» dans cette crise.
Selon la Ligue libyenne des droits
de l'homme, la répression a déjà
fait 6 000 morts. Sur le plan humanitaire, le Croissant-Rouge tunisien
a affirmé hier que près de 100 000
personnes fuyant la Libye avaient
franchi la frontière tunisienne
depuis le 20 février.
L'Italie redoute un afflux massif
d'immigrants. Elle plaide pour une
aide humanitaire sur le terrain ainsi
qu'une aide aux infrastructures
dans les pays concernés et a
annoncé hier être prête à mobiliser
«près d'un milliard d'euros» pour le
développement des pays de la rive
du sud de la Méditerranée.
Photo : DR
Les insurgés libyens, maîtres de l'est du pays, ont continué
leur progression hier vers l'ouest et ont attaqué une ville contrôlée par l'armée régulière du colonel Mouammar Kadhafi, alors
que l'opposition affrontait la police dans les rues de Tripoli.
Libye, nous sommes tous parents.
Nous sommes un pays de tribus.
Nous avons tous de la famille à
Syrte», ville natale et fief du colonel
Kadhafi située entre Tripoli et
Benghazi, a-t-il expliqué.
Cependant, un autre capitaine
rallié à l'opposition, Mohammad
Abdallah, a expliqué à Brega qu'il
n'encourageait «pas les gens à
aller vers Ras Lanouf parce que
les troupes de Kadhafi y avaient
des positions solides». «Ce sera un
massacre si les gens vont là-bas»,
a-t-il redouté, ajoutant que des centaines de volontaires étaient partis
vers cette ville. A Brega, l'opposition se préparait à une nouvelle
contre-offensive. Devant l'entrée
de la principale raffinerie, une cinquantaine d'insurgés ont établi un
poste de contrôle, équipé d'armes
anti-aériennes et installé des barricades sur la route. A la sortie
d'Ajdabiya, à 70 km à l'ouest de
Brega, un journaliste de l'AFP a vu
plusieurs voitures prendre la direction du port pétrolier. Certains
venaient de villes nettement plus à
l'est comme Al-Baïda ou Tobrouk.
«Je suis venu avec quatre amis.
Nous n'avons pas de fusils, mais
nous pensons en obtenir en arri-
Le Soir
d’Algérie
Le
[email protected]
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE 17
Cake au thon
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Faites-vous de jolis bras musclés
Photos : DR
Bien que sollicités au quotidien,
les bras présentent souvent un
manque de tonus musculaire.
Voici comment les
raffermir.
100 g de farine et 1 cuillère à soupe pour le
moule, 1 pincée de sel, 1 sachet de levure
chimique, 3 œufs, 10 cl de lait, 10 cl d'huile, 1
grosse boîte de thon, 100 g de fromage râpé, 100
g d'olives vertes dénoyautées (on peut mettre à la
place des dés de tomates), 20 g de beurre
Préchauffez le four à th.7 (210°).
Beurrez et farinez un moule à cake.
Mettez la farine, le sel, la levure et les œufs entiers
dans un saladier.
Bien remuer jusqu'à obtenir une pâte homogène en
incorporant peu à peu le lait et l'huile.
Egouttez le thon et emmiettez-le. Mettez-le ensuite
dans la pâte ainsi que le fromage râpé. Ajoutez
ensuite les olives ou les dés de tomate.
Enfournez à mi-hauteur et laissez cuire 40 minutes.
Les commandements
d'une alimentation
saine
A effectuer au moins
3 fois par semaine
pendant 2 mois pour
obtenir des résultats
rapides et visibles.
1 à 2 fois par semaine
en programme
d'entretien.
Exercice 1
Allongée sur le ventre, posez les
mains à plat sur le sol, bras
fléchis. Soulevez le haut du corps,
en gardant appui sur les genoux, puis
ramenez la poitrine au sol (sans le
toucher) en fléchissant les bras.
10 fois
Exercice 2
Allongez-vous sur le dos, jambes fléchies et
pieds au sol, bras tendus de chaque côté. Des
haltères dans les mains, levez les bras en demicercle au-dessus de la poitrine puis redescendez
en position de départ.
Exercice 3
Assise sur le bord d'une chaise, agrippez les rebords de chaque côté. Avancez les fesses et laissezvous glisser vers le sol en fléchissant les coudes. Pour vous redresser, poussez sur les bras.
15 fois.
NOTRE ASTUCE
Vous ne possédez pas d'haltères à la
maison ? Deux petites bouteilles remplies
d'eau (et bien fermées) feront parfaitement
l'affaire !
Pommes de terre
au camembert
Pancakes
1 yaourt, 1 œuf, 100 g de farine,
du beurre pour la cuisson
1- Les fruits, légumes et pain, tu consommeras à
Prendre un petit saladier, mettez le yaourt avec l'œuf,
bien mélanger et ajouter la farine.
Une fois la pâte bien homogène, mettre à chauffer du
beurre dans une poêle.
Disposer dans le beurre chaud plusieurs petites
cuillères de pâte sous forme de perle.
Laissez dorer, retournez et c'est prêt !
Garniture au choix : miel confiture, sucre, chocolat...
volonté.
2- L'huile d'olive, tu utiliseras.
3- Moins de trois œufs par semaine, tu
mangeras.
4- Des graisses et des sucreries, tu n'abuseras
point.
5- De la viande rouge une à deux fois par
semaine, tu t'offriras.
6- Les produits laitiers et les pâtes, tu modéreras.
7- Du sel, tu te méfieras.
8- Du poisson et de la volaille, deux fois par
semaine tu ne dépasseras.
9- Les calories, si nécessaire, tu surveilleras.
10- De la marche quotidienne, tu pratiqueras.
10 pommes de terre, 1 camembert, de la crème
fraîche, ail, huile d'olive, sel, poivre,
beurre pour le plat
Préchauffez le four à th.6 (180º).
Faites cuire une dizaine de pommes de terre avec
leur peau. Dans un plat à gratin légèrement beurré,
placez un camembert au centre.
Epluchez les pommes de terre, coupez-les en gros
morceaux et disposez-les tout autour du camembert.
Salez, poivrez, rajoutez un peu d'ail.
Versez la crème fraîche liquide sur les pommes de
terre et un filet d'huile d'olive sur le camembert.
Enfournez environ 20 min et servez.
Le Soir
d’Algérie
Détente
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son
prénom
Saveur
---------------Ville
d’Espagne
Article
---------------Base
Siffla
---------------Hors taxe
---------------Os
Démonstratif
Nécessaire
---------------Dans le
puits
Crack
---------------Ex-UA
---------------Nettoie
Lents
---------------Poignées
---------------Feuilleton
Indéfini
---------------Saint
---------------Néon
Roche
---------------Os
Boxeur
algérien
---------------Tournoi
de tennis
ENUMÉRATION
Son poste
L
U
D
E
E
S
U
M
S
A
E
C
E
T
S
I
N
I
E
B
Restitue
---------------Terminer
Rigolé
---------------Grecque
---------------Part
Calmes
---------------Sous-sol
---------------Robe
Germanium
---------------Erbium
---------------Ceinture
Voyelle
double
---------------Croyance
Fin de partie
Plante
---------------Mata
---------------Hélium
---------------Firme
---------------Via
E
I
F
A
I
R
E
S
E
N
5- MINISTÈRE
DE L’INTÉRIEUR
Fin de série
---------------Cervidé
Détester
---------------Creusé
S
S
T
E
R
E
D
E
L
I
Bloc
---------------Mépris
Pronom
---------------Sodium
---------------Note
Nouveau
---------------Nabot
Nickel
---------------Rince
Malaxé
P Y R A M I D
A I R E M I N
R E D E S A F
L
I
G
U
M E B A R A E
R E G N A R T
R U E I R E T
1- LIGUE ARABE
2- MINISTÈRE DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
3- BANQUE CENTRALE
4- MUSÉE DU CAIRE
Suivie
---------------Comparatif
Possessif
---------------Couteau
Ces colonnes abritent les noms de
5 sièges du Square Ettahrir du Caire.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Monuments»
A
R
T
N
E
C
E
U
Q
N
---------------Assemblé
---------------Primate
Hors série
---------------Astate
---------------Sélénium
Caractère
---------------Expose
Précieux
---------------Interjection
---------------Tenter
18
Par Tayeb Bouamar
Démonstratif
Utilisai
---------------Figure
---------------Célébré
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
Moitié
---------------Paire
---------------Revers
Orne
---------------Condition
---------------Repose
Appris
Note
---------------Infinitif
Son
gouvernement
L ET T R E S D E : Congo
1
2
3
4
5
6
7
L
O
U
B
O
1- PÔLE PRÈS DE
LA CAPITALE
2- PRÉSIDENT
3- MASSIF
M
O
MONTAGNEUX
4- LANGUE
5- GISEMENTS
6- CULTURE
7- PRÉSIDENT
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
FRERESMUSULMANSOISE-AO-UNI-DANS
RAT-CRIAIS-MOI-T
TS-CLASSE-CERNER
A-ZOO-IE-JURE-SA
LANGUIR-COR-RU-P
ARENES-GAUSSA-NO
MI-ER-CR-EUE-LIN
ODES-ECARTS-BE-T
-EU-TC-CES-LAVAI
VS-AERAIT-BAS-MN
E-ARROSE-TOISEES
REVENUE-DOUCEURMOITIE-PEUL-T-TP
O-SES-CADRER-MUR
UNES-GALANT-SEME
LIS-DRAINE-DATES
UD-BOA-ES-COUR-S
S-GARNIR-SAUVAGE
-TRIADE-VE-TAS-N
BRANDI-DOREES-PT
AID-E-MEUVES-MAI
REEL-DECLIN-GARE
BES-SE-OUT-MOISAS-SATURE-FOUS-T
D-A-IENA-FORT-TA
ETIENNE-SAUT-SIR
SERIEUSES-REGARD
Mercredi
02-03-2011
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
ABOUZAABEL-SEDAN
MANS-VIOLET-TENU
OLE-PA-ILS-RE-AM
RI-NATURE-RE-ILE
T-PIRATE-REPETER
INODORE-CELLES-O
SOI-IS-DEDAIN-MT
SIRES-MERITE-LIA
ERES-NAVIRE-TANT
MES-BALISE-PESAI
ES-RAVISE-ROTE-O
N-FE-REE-SE-IRAN
TLEMCEN-LAPIN-N-ALITE-BALADES-D
AVISE-LEVURE-EGA
FANE-RARETE-SN-N
FIS-VAINES-SOI-G
RT-LASSES-RACLEE
A-EO-ASE-BULLE-R
NEPTUNE-TOISE-SE
CRAINT-CERNA-LEU
HOTES-GARDA-LORS
IDES-PAINS-TOUTE
SES-MARDI-SIGA-M
SE-PORCS-TAGE-ME
A-URINE-ROLE-GIN
ION-SE-SAIT-PART
TRINITEETTOBAGOMOTS FLÉCHÉS
-EZECHIEL-TCHADN-OU-INTOX-OUR-U
DUO-PS-ET-RUADES
ON-VASES-FER-ULM
U-RATER-FAITS-UB
AVARIE----NE-C-L
SODAS-----E-MALI
SIEN-D-----RE-ID
ESS-PEINA-PERD-A
LI-BALLE-V-JE-E-NANTIE-PANE-CRU
L-RAIE-SONATE-IS
AID-N-PORT-OTAGE
CLUBAFRICAIN-NEE
LETTRES
COLOMBIE
------CALI------BOGOTA------MEDELLIN------PESO--------PANAMA--------URIBE------CASTRISTE---------ESPAGNOL
-----------------------------------------------------
MOT RESTANT = PYRAMIDES
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Détente
Voûte
céleste
---------------Européen
Près d’Alger
Note
---------------Poème
Aseptisées
---------------Fictif
Rushs
---------------Divinité
(inv.)
---------------Chiffre
Possessif
---------------Célébrant
---------------Brusque
Auteur
algérien
---------------Ont vu le jour
---------------Fer
Île
----------------
Stoppe
---------------Fuyai
Semoule
---------------Irriguer
Article
arabe
---------------Egayer
Mesure
---------------Evadé
Insecte
---------------Comiques
Canton
suisse
---------------Brousse
Machine
---------------Adeptes
Poissons
---------------Défilé
Décoras
---------------Repose
---------------Auberges
Huttes
---------------Indice
Orale
---------------Larme
Glandes
---------------Fruit
Caché
---------------Rigole
---------------Ecole
Friandises
---------------Tortueux
---------------Avec
carreaux
Calme
---------------Statues
Allure
---------------Coiffures
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du visage
Poil
---------------Baguette
---------------Pronom
Farine
---------------Logerait
---------------Joue
A payer
---------------Satisfaire
---------------Jeûne
Eu
---------------Formule
magique
Fin de série
---------------Instrument
Substance
---------------Habit
Arbre
Démonstratif
Diabolique
---------------Ternira
Sélénium
---------------Traîner
Saint
---------------Dans le ton
Etoffe
---------------Posés
Négation
---------------Succombé
En trois
---------------Piège
Pronom
---------------Détergent
Bestial
---------------Plante
Crier
---------------Plus âgé
Voix élevée
---------------Impliquer
---------------Durée
Par Tayeb Bouamar
Indéfini
---------------Jouet
Rappel
---------------Habillant
Gros titre
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Amassées
---------------Calcium
Radium
---------------Pouffé
Banque
----------------
Ville de
France
---------------Plante
Pistolet
---------------Redit
Broyer
---------------Mépris
Passage
---------------Pronom
Traître
---------------Saisit
---------------Air
19
Périmètre
---------------Incendie
---------------Pronom
Titane
---------------Ton
Ainsi
---------------Dans la
suite
Pied de
vigne
---------------Conjonction
Piège (pho.)
---------------Rôtit
---------------Oiseau
Squelette
---------------Dissimula
---------------Débrouille
Frappes
Infinitif
---------------Fin de nuit
Parti
algérien
---------------Saint
---------------Indignés
---------------Misérables
Cité antique
---------------A régler
---------------Trompés
Francium
---------------Elimine
Démonstratif
Possessif
---------------Forme de
pouvoir
---------------Egarée
Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE
Arme
----------------
Flatteur
---------------Raseraient
Verbiage
---------------Actinium
Disque
---------------Soldats
Fer
---------------Renaît
---------------Ceinture
Près de
Relizane
Fardeaux
Commission
Touffus
---------------Possessif
Subtils
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Douleurs
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Le Soir
d’Algérie
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l’enseignement supérieur en Algérie, L’ÉCOLE
SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE ET
DE GESTION ESIG, agréée par l’Etat en 1994, lance dans
l’immédiat les formations suivantes : Métiers de la
comptabilité : CMTC (Certificat des maîtrises des
techniques comptables). Niveau d’accès 2e AS et plus.
Durée de la formation : 24 mois. Sanction des études :
diplôme d’Etat. - CMP comptabilité ; banque. Niveau
d’accès 9e AF / 4e AM et plus. Durée de la formation :
16 mois + 02 mois de stage pratique. Sanction des études :
diplôme d’Etat. - Métiers de la douane : Technicien en
transit et dédouanement. Durée de la formation : 24 mois
dont 03 mois de stage pratique. Niveau d’accès : 2e AS.
Sanction des études : diplôme d’Etat. - Déclarant en
douane. Durée de la formation : 12 mois dont 02 mois de
stage pratique. Niveau d’accès : 3e AS. - Métiers de la
santé, du domaine social et médico-social : Animateur
socio-éducatif. - Délégué médical - Secrétaire médicale.
Niveau d’accès : 3e AS et plus. Places limitées. Régime des
études internat/externat. Informations & inscriptions : se
présenter au département scolarité de l’ESIG, route de
l’Université Hasnaoua, Tizi-Ouzou, ou appelez aux :
Tél.: 026 21 16 16 - 026 21 18 18 - Tél./Fax : 026 21 17 68 Mob.: 0550 16 83 74 F117202/B13
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Leader national de la formation professionnelle et de
l’enseignement supérieur en Algérie, L’ÉCOLE
SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE ET
DE GESTION ESIG, agréée par l’Etat depuis 1994, lance
sa 25e promotion pour l’année 2010/2011 les formations
supérieures suivantes : Technicien supérieur en commerce
international - Technicien supérieur marketing - Technicien
Important établissement de
formation supérieure recrute
pour sa direction des études son
(ou sa) directeur(trice)
pédagogique chargé(e) de
l’encadrement pédagogique,
éducatif et administratif de
l’établissement. Exigences
requises : être titulaire d’un
magistère en sciences de
l’éducation au minimum ou
équivalent ; expérience réussie
dans l’encadrement
pédagogique de cinq ans ;
excellente maîtrise de la langue
française (orale et écrite) ;
excellente présentation ;
charisme ; excellente maîtrise de
l’outil informatique ; capacités
organisationnelles ; capacité à
manager un service
pédagogique (corps enseignants
et personnel administratif) ; être
âgé(e) de 30 à 45 ans. Premier
contact au : 0552 75 44 22 aux
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direction. Critères : être âgé(e)
en 30 et 45 ans ; titulaire d’un
magistère en gestion,
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SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE ET
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TS, DEUA en informatique. Durée : 18 mois dont 06 mois
de stage pratique. Lancement de la formation : mars 2011.
Places limitées. Régime des études : internat/externat.
Informations & inscriptions : se présenter au département
scolarité de l’ESIG, route de l’université Hasnaoua, TiziOuzou, ou appelez aux : Tél.: 026 21 16 16 - 026 21 18 18 Tél./Fax : 026 21 17 68 - Mob.: 0550 16 83 74 F117202/B13
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D’HÔTELLERIE ET DE TOURISME ESIHT, sise à TiziOuzou, en partenariat avec le groupe ESIG, lance dans
l’immédiat, pour le 1er avril 2011, les formations suivantes :
Dans le domaine de la gastronomie : Chef de rang - Chef
de partie - Cuisinier - Pizzaïolo - Pâtissier. Conditions
d’accès : 6e AF à 4e AM et plus. - Dans le domaine de
l’hôtellerie et du tourisme : Réceptionniste - Technicien
supérieur en tourisme - Agent de voyage - Intendant.
Conditions d’accès : 3e AS et plus. Ces formations sont
assurées par des enseignants spécialistes. Le stage
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internationales et dans les sociétés de catering du Sud
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PENSÉES
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Le 5 mars 2002,
m’a quittée à jamais
ma très chère fille
Bellali Nawel
(12 ans)
me laissant dans le
désarroi.
En
ce
triste
souvenir, ta maman
Rahemi Fatima, ta sœur Nadjet, tes frères
Sofiane et Lamine demandent pour toi,
Nawel, une pieuse pensée.
Repose-toi au Paradis, chère fille et
chère sœur. Tu es dans nos cœurs.
––––––––––––––––––––
A, notre regretté
Abes Mohammed dit
vava Hamou
décédé le 2 mars
2002.
Notre chagrin est
toujours aussi vif
qu’au début des neuf
longues années qui
ont suivi ta disparition. Si je devais
résumer ta personnalité, grand-père, ce
serait une infinie rivière d’eau douce
intarissable avec un fond plein de vie et
d’énergie et une surface aussi calme que
le silence d’une cathédrale.
En ce douloureux souvenir, la famille
Abes de Larbâa-Nath-Irathen et de France,
parents et alliés, demandent à tous ceux
qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée
à ta mémoire ainsi qu’à celle de notre
inoubliable cousine Myriam Belaïdi,
décédée le 7 juillet 2010.
Que Dieu vous accueille en Son Vaste
Paradis pour le repos éternel.
N’oublions pas nos aïeuls Moulouid.
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JH, père de famille, 47 ans, 17 ans
d’expérience comme gérant, possède
voiture, cherche emploi comme
magasinier, gestionnaire des stocks,
correspondant, chauffeur, démarcheur,
administ. Tél.: 0665 35 19 11 F122971
Edité par la SARL
SIÈGE :
DIRECTION-RÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
Fax : 021 67.06.56
1, Rue Bachir Attar
Place du 1er -Mai - Alger Tél. :
021 67.06.58 - 021
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Vds appt F3, résidence Les Oliviers,
JSK, Douaouda. - 0770 32 79 41
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Le 2 mars 2010, une année déjà que
nous a quittés notre père et grand-père
Messad Arezki
En ce douloureux souvenir, son épouse
et ses filles ainsi que toute la famille
Messad d’Agoulmim prient tous ceux et
toutes celles qui l’ont connu et aimé
d’avoir une pieuse pensée pour lui.
Tu ne quitteras jamais nos cœurs ni
nos esprits. Repose en paix.
F117214/B13
––––––––––––––––––––
Il y a quatorze ans,
le
5/3/1997,
disparaissait à jamais
notre cher et regretté
Rabaï Mohamed
En ce douloureux
anniversaire,
ton
épouse, tes fils, tes
filles et l’ensemble de
ta famille demandent à tous ceux qui t’ont
connu d’avoir une pensée à ta mémoire.
Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste
F123037
Paradis.
––––––––––––––––––––
A ta mémoire,
chère mère et grandmère adorée
Mme Gacem Djouher
née Mezzi
Triste et cruel fut
et restera pour nous ce
5 mars 1991 où tu
nous as quittés à tout
jamais pour un monde meilleur. Cela fait
20 ans et nous te pleurons toujours. Sache,
maman, que ni les larmes ni le temps ne
pourront apaiser notre douleur ni combler
l’immense vide que tu nous as laissé. En
ce triste et douloureux souvenir, ton
époux, tes 8 enfants et tes 19 petitsenfants demandent à tous ceux qui t’ont
connue et aimée d’avoir une pieuse pensée
à ta mémoire. A Dieu nous appartenons et
à Lui nous retournons.
Ta fille Fariza.
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GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
LETTRE DE PROVINCE
E
P ANORAMA
n lançant un appel à la
dépénalisation
du
délit de presse, un
comité national (CNLP),
d’ailleurs essentiellement
composé de journalistes, at-il succombé à une sorte
corporatisme
au
de
moment où le combat global porte sur le respect des
libertés publiques en général parmi lesquelles celle de
la presse est comprise ?
Pour notre part, nous ne le
croyons pas même si, dans
la proximité du mouvement
qui se met laborieusement
en place, l’on peut penser
différemment. Car au-delà
de toute la subjectivité
selon laquelle est abordée
la question du contenu de
nos journaux, il y a impérativement leur indépendance, en permanence menacée, qui à elle seule
explique et justifie cette initiative, «corporatiste» pour
certains.
En effet, d’année en
année, le constat se fait
continuellement
depuis
2001, date de la promulgation des fameux articles 144
et 144 bis, sans que l’on
parvienne à infléchir le
caractère liberticide des
pratiques du pouvoir politique.
Car enfin nul n’ignore
que ce ne sont pas les tribunaux qui distinguent en
toute indépendance ce qui
est délictueux dans les
écrits des journaux de ce
qui relève du libre exercice
La presse face à l’injure
du pénal
de la critique. Or, c’est ce
harcèlement par le biais de
lois infâmes qui doit cesser
afin de montrer la nature
réelle du régime et démontrer, par voie de conséquence, que l’alibi du droit ne
fait pas de lui un meilleur
régime que ceux qui sévissent ailleurs d’une manière
brutale.
Le temps est peut-être
venu de mettre fin aux avanies subies par la presse
depuis tant d’années. Or,
cet objectif est-il simplement réalisable à travers
les canaux de l’ensemble
de la société ou bien exiget-il une mobilisation spécifique dans la mesure où le
palais et ses dépendances
ont décrété très tôt qu’elle
était «l’ennemi intime»
auquel ils réservèrent les
méthodes les plus répressives ? Sans aucun doute
les journalistes pétitionnaires ont plus d’une raison
d’engager le fer immédiatement. Celui qui doit permettre de débusquer les
mises en scène de l’appareil d’Etat qui ne renonce
toujours pas à recourir aux
procès même si de nos
jours il espace l’enrôlement
des juges. Le processus de
culpabilisation des journalistes, qui lui a notamment
servi par le passé, a laissé
des traces dans les rédactions. Par une sorte de croisade inquisitoire qui soupçonnait dans chaque écrit
critique un crime de lèse-
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
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majesté il parvint à éroder
la pugnacité de ces journaux surgis dans le foulée
d’Octobre 88. La vindicte
inaugurale (1999) du président en personne (tayabate
el hammam) donnera le la à
la future instrumentation de
la justice. Obsédé par sa
liberté de ton et son relatif
affranchissement du briefing officiel, Bouteflika en
fera son abcès de fixation
dès son élection. Depuis, il
usera de tout ce qui lui
semblait possible pour la
déconsidérer faute de pouvoir la ruiner dans sa totalité.
Au diktat sur la publicité
institutionnelle,
ses
ministres en appelleront
aux imprimeries d’Etat pour
qu’ils soient tatillons sur la
solvabilité de certains titres
et pas avec d’autres. Enfin,
le point d’orgue de sa chasse sera atteint à travers l’incarcération et les amendes
en cascades ordonnées
après des simulacres de
procès.
Evoluant d’un mode opération à un autre, son pouvoir finit par n’avoir comme
moyen de coercition que la
judiciarisation de l’exercice
journalistique.
La crainte qu’une trop
grande liberté d’expression
lui fût préjudiciable le poussa à cet extrémisme qu’il ne
manquera pas d’ailleurs
d’administrer à certains
militants de partis politiques réfractaires.
Après une dizaine d’années d’une pareille galère,
comment donc ne pas donner acte à cette profession
du droit de singulariser ses
revendications tout en
étant solidaire de toutes les
autres ? Les libertés étant
indissociables,
chacune
d’elles est pourtant en légitimité d’agir pour les
siennes sans que l’on y
voie derrière la démarche
un quelconque travail fractionnel. C’est au nom de ce
combat multiforme que les
journalistes parlent justement de cette abrogation.
En effet, que valent à eux
seuls la liberté de réunion
politique ou le droit collectif
d’exprimer son désaccord
en l’absence de relais de la
communication et la diffusion des doléances ?
Autrement dit, les libertés publiques n’existent
qu’avec une presse libre de
toute contrainte pénale
sinon elles ne dépasseraient pas le seuil des
cercles des initiés. Au
stade actuel des enjeux et
d’un possible changement
de régime, la presse et son
devenir constituent une
carte maîtresse dans une
perspective démocratique.
Elle exige d’être défendue en priorité. Elle qui a
besoin moins d’avenir politique pour peser que d’un
cadre juridique dépénalisé
saura, par elle-même, éviter
les ostracismes idéologiques. A ce moment-là, nul
Par Boubakeur Hamidechi
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ne pourra s’aventurer à exiger que l’ensemble des
journaux écrivent avec la
même encre. Pour l’instant,
cette presse n’en est pas là.
Elle se bat toujours contre
une insupportable férule
juridique et ne comprend
pas que l’on puisse toujours marchander autour de
ce préalable jusqu’à lui préconiser la «patience».
«Attendre», lui dit-on en
guise de lucide sagesse
quand il faut justement
bousculer
l’ordre
des
choses.
B. H.
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail :
[email protected]
Je n’ai aucun Tabou contre la marche assise
dans une salle ! C’est juste que je suis claustrophobe !
Les Etats-Unis satisfaits par les promesses d’Abdekka
qui s’est engagé à une plus grande ouverture…
… des robinets de pétrole et de gaz !
Je dois bien l’avouer, ce qui m’a un peu perturbé,
c’est cette déclaration du premier secrétaire particulier d’Aït Ahmed. Il a appelé, je le cite, «les citoyens
qui refusent l’enfermement à venir nombreux au
meeting de la salle Atlas». Je vous jure que mon
ongle a cassé à force de me gratter le haut du crâne
en lisant et relisant ce bout de phrase. Eh oui !
Comment peut-on appeler ceux qui veulent en finir
avec l’enfermement à venir s’entasser dans une
salle… fermée, un espace clos ? Moi, par exemple, je
voudrais réunir toutes les personnes qui n’en peuvent plus de l’enfermement, qui ne supportent plus
le confinement forcé, qui n’arrivent plus à vivre cloisonnées, je les inviterais dans un endroit ouvert,
dehors, au grand air, et surtout pas dans une salle
avec des murs, pas de fenêtres et de lourdes portes
à battants gardées par un service d’ordre. Attention !
Ne vous méprenez surtout pas sur mon propos !
Toutes les initiatives visant à briser l’enfermement
sont bonnes. J’applaudis des deux mains, j’applaudis à tout rompre à l’initiative du Front des forces
socialistes. Je ne vais tout de même pas m’en
prendre à des démocrates qui initient quelque chose
en ces temps de censure et d’interdits. Jamais ! Au
contraire, j’ai toujours dénoncé vigoureusement les
membres avérés ou supposés de cette famille démocrate qui, au lieu de se solidariser avec les actions
des leurs, s’en démarquent publiquement et les
vouent aux gémonies, sous prétexte qu’eux n’en
sont pas les initiateurs. Ça, ce n’est pas bien ! C’est
même petit. Donc, loin de moi l’idée de faire ce que
je dénonce ici même tous les jours. Le FFS a mille
fois raison d’appeler les citoyennes et citoyens qui
«veulent en finir avec l’enfermement» à se rassembler. C’est juste le lieu de cette invitation, l’endroit où
on leur demande de se rassembler qui me semble
tout de même un p’tit chouïa bizarre. Et c’est la configuration spatiale de ce point de ce rendez-vous qui
m’a empêché de m’y rendre. Ce que je regrette profondément. Mais que voulez-vous, physiquement, il
m’était impossible d’y être. Je souffre depuis ma
plus tendre enfance d’un mal insidieux qui me ronge
et me handicape. La claustrophobie. Oui ! Je peux
enfin vous l’avouer, je suis claustrophobe. Mais, et
j’en fais aujourd’hui le serment, si demain, ou aprèsdemain ou dans un jour plus ou moins proche le FFS
appelle tous ceux qui veulent briser l’enfermement
imposé par le régime à venir manifester à l’air libre,
dehors, au grand air, wallah que je ferai tout pour
être en tête du cortège. Peut-être même juste à côté
d’Aït Ahmed. Il y sera ! J’espère ! Je fume du thé et
je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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