«Aqmi pourrait profiter de la situation en Libye» l UNIVERSITÉS NI REMANIEMENT, NI OUVERTURE DE LA TÉLÉVISION Bouteflika fait machine arrière PAGE 3 PAGE 3 Les étudiants ne décolèrent pas PAGE 4 POUR AGRESSION SEXUELLE CONTRE UNE RESSORTISSANTE ALGÉRIENNE Photo : Samir Sid Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 DANIEL FRANKLIN, COORDONNATEUR AMÉRICAIN POUR L’ANTITERRORISME : Cinq ans de prison ferme pour l’ex-agent de la CIA à Alger PAGE 5 FOOTBALL COUPE D’ALGÉRIE L’élite a sué «Le changement ne viendra pas des salons» KARIM TABBOU AU MEETING DU FFS : PAGE 4 Photo : Samir Sid Photos : NewPress PAGE 14 VEND. 4 - SAM. 5 MARS 2011 - 29 RABIE AL-AWAL 1432 - N° 6197 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 H UMEUR Passé imparfait et futur conditionnel Par Tarik Aït-Menguellet Nous sommes en 2084, un futur pas si lointain. Je marche dans les ruelles d’Alger la grisée ; en plusieurs décennies, peu de choses ont vraiment changé. Ailleurs, l’Égypte, la Libye et la Tunisie sont allées des mains de dictateurs aux mains d’autres dictateurs et au Maroc, Mohamed VIII a succédé à Hassan IV. En Algérie, c’est toujours Bouteflika qui gouverne le pays. Oui, Bouteflika. Peut-être qu’on l’a cryogénisé ou transformé en robot ; on ne le voit plus que sur des affiches géantes, placardées sur tous les murs, dans toutes les villes, avec une légende en dessous : «Bouteflika vous regarde !» Comme à l’époque aussi, l’audiovisuel est sourd-muet, fermé, imperméable, sans intérêt et sans aucune ouverture ni couverture médiatique. Les langues maternelles ont presque disparu, remplacées par une langue tarabiscotée. Le passé, personne ne le connaît ni ne s’en souvient vraiment, puisqu’«ils» le modifient sans cesse, jusqu’aux livres d’Histoire qu’«ils» ont falsifiés pour y figurer en héros d’une quelconque révolution. Comme je le disais, rien n’a vraiment changé. Mais, voilà qu’arrivé dans une grande place d’Alger, j’entends une grande clameur monter des rues ; le peuple se soulève-t-il enfin ? Prenant mon courage à deux mains, je le jette dans une poubelle et je me cache quelque part pour voir ce qui se passe. Des centaines de gens, portant pancartes et banderoles défilent et défient quelques dizaines de milliers de policiers venus les encadrer avec force persuasion… Ah, j’avais oublié, on est samedi, c’est la CNCD qui fait encore une marche… T. A.-H. P ERISCOOP La 2 mi-temps d’Ouyahia L [email protected] Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - Page 2 e ors de la dernière réunion du gouvernement, mercredi dernier, dans l’après-midi, Ahmed Ouyahia avait surpris tous ses ministres. Et pour cause : le Premier ministre, après avoir levé la séance, et alors que tous les ministres commençaient à sortir, les rappela tous pour les inviter à reprendre les travaux ! Ouyahia avait, en fait, ajouté un autre point à examiner et qui n’était pas à l’ordre du jour. À ma guise OC Touat est un organe conjoint entre Sonatrach et CMPCI compagnie pétrolière chinoise qui, pour le compte de ses bureaux et champs pétrolifères, recherche une entreprise de sécurité et de gardiennage. L’avis d’appel d’offres mérite le détour. Après avoir détaillé son offre, OC Touat dit ceci : «OC Touat se réserve le droit d’accepter ou rejeter, entièrement ou partiellement, aucune ou toute l’offre et de sélectionner l’offre de son choix sans présenter aucune raison. OC Touat ne devra pas nécessairement retenir la proposition la moins-offrante, ou n’importe quelle offre.» Visiblement, la transparence n’est pas encore à l’ordre du jour dans le secteur. Marché perdu Finalement, l’appel d’offres relatif à l’habillement du personnel de Tassili Airlines est tombé à l’eau. Il a été jugé infructueux. L’ex-P-dg de Sonatrach, Feghouli, actuellement en détention, avait visiblement des fournisseurs attitrés auxquels devait revenir le marché. L’actuel P-dg a certainement voulu prendre ses distances avec certaines pratiques courantes du temps où Chakib Khelil faisait la pluie et le beau temps dans cette compagnie. Un syndicat pour les imams La montée au créneau de certains imams, exigeant une revalorisation de leurs salaires, lors de la récente visite de Ghoulamallah dans la wilaya de Blida, ne serait pas tout à fait fortuite. En effet, à en croire des sources crédibles, les démarches, en vue de la création d’un syndicat des imams et muezzins, seraient très avancées même si elles rencontrent, d’ores et déjà, une hostilité de la part de la tutelle et des services du ministère de l’Intérieur. Mise au point du ministère du Travail Suite au Periscoop paru dans votre édition du 3 mars 2011 intitulé «Une réunion de dernière minute ?», le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale dément formellement les allégations faisant état d’une organisation précipitée de la rencontre nationale avec les opérateurs économiques visant la promotion de l’emploi qui s’est tenue sous la présidence de Monsieur Tayeb Louh le 28 février dernier. Il est à préciser que les invitations, notamment celles adressées aux SGP, ont été expédiées le mercredi 23 février 2011, soit six jours au préalable, les accusés de réception faisant foi. Un jour, un sondage Pensez-vous que le projet de l’autoroute Est-Ouest sera effectivement achevé au courant de l’année 2011 ? OUI NON sans opinion Résultats d’hier Pensez-vous que la communauté internationale doit intervenir militairement en Libye. OUI : 43,39% NON : 59,29% SANS OPINION : 2,33% Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie www.lesoirdalgerie.com Le Soir d’Algérie Actualité Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE Bouteflika fait machine arrière Abdelaziz Bouteflika «rétropédale» contre toute attente et annule de nombreuses décisions qu’il allait annoncer la semaine dernière. Notamment, un remaniement gouvernemental pourtant finalisé dans ses moindres détails. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - «En tout cas, le remaniement n’est plus à l’ordre du jour», nous confie une source proche de la présidence. Ce revirement, notre source l’attribue à des considérations «d’ordre tactique». «Les dernières mesures prises en conseil des ministres d’abord avec la levée de l’état d’urgence, les décisions liées à l’emploi, au logement, à l’enseignement supérieur, puis la mesu- re de dispense du service national au profit des plus de 30 ans sont finalement suffisamment lourdes pour faire baisser la tension sociale de ces dernières semaines.» Le pouvoir estime donc avoir fait assez de concessions pour le moment. «Il y a certes des tensions sociales mais pas de pression politique d’envergure qui nécessiterait un changement de gouvernement.» Manifestement, OUYAHIA À SES MINISTRES : «Occupez le terrain et les médias» La communication gouvernementale a fait l’objet d’un long débat lors de la réunion de l’exécutif, mercredi dernier, nous a confié une source fiable. Ahmed Ouyahia reprochait ainsi à ses ministres «leur mollesse en matière de communication et d’occupation du terrain». Selon notre source, presque tous les ministres se sont exprimés sur la question et nombreux d’entre eux se sont plaints de ne pas faire l’objet de couverture suffisante par l’ENTV depuis quelques semaines. Autrement dit, depuis que Nacer Mehal en personne est chargé de «superviser» le journal télévisé. Ce reproche, Ouyahia ne semblait nullement en tenir compte puis, reprenant la parole, il a sommé ses ministres à faire montre de plus de présence sur le terrain et dans les médias. K. A. Bouteflika ne compte plus abattre toutes ses cartes, d’un seul coup. «Tout se fera et se décidera en fonction de l’évolution de la situation», explique encore notre source. D’ailleurs, ce n’est pas qu’au sujet du gouvernement que Bouteflika semble «temporiser». C’est le cas également de l’ouverture de la télévision. Inscrit comme priorité absolue, le 3 février dernier lorsque Bouteflika réunissait le premier «Conseil des ministres d’urgence», ce point avait accaparé l’essentiel des travaux d’une réunion marathon de deux jours du gouvernement Ouyahia. Un avant-projet de loi sur la télévision avait été ébauché par le ministre de la Communication et qui devait être finalisé avant l’ouverture de la session de printemps du Parlement. Or, depuis, cet avantprojet ne figure plus, curieusement, à l’ordre du jouir des différentes réunions du gouvernement. Y compris la prochaine qui aura lieu mercredi 9 mars. Ce spectaculaire revirement trouve également son explication par la conjoncture internationale. Les pressions, américaines notamment qui étaient assez fortes il y a un mois, se sont net- Photo : Samir Sid NI REMANIEMENT, NI OUVERTURE DE LA TÉLÉVISION 3 Le président Bouteflika. tement estompées, s’agissant du «cas Algérie». Obama, qui avait «félicité» Bouteflika pour les dernières mesures annoncées en Conseil des ministres, semble opter pour la prudence, concernant un pays frontalier de la Libye où la situation ne cesse de se dégrader avec tous les risques, non négligeables, que fait peser Al Qaïda sur l’ensemble des pays du Sahel. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plusieurs visites de responsables américains, chargés de la sécurité, se sont multipliées à Alger, ces derniers jours. la veille d’une nouvelle période, nous devons attendre pour voir ce qui va advenir. Nous devons faire preuve de vigilance. Les groupes terroristes ont toujours essayé d’exploiter les événements qui se déroulent dans la région. La situation dans le Sahel continue de nous préoccuper.» Pour ce qui est de la crise en Libye, Daniel Franklin a insisté sur le fait que les Etats-Unis n’ont aucune intention d’intervenir militairement. «Nos forces sont actuellement en stand-by mais elles sont destinées à des opérations humanitaires et rien d’autre.» Et c’est du bout des lèvres qu’il a reconnu avoir évoqué la question d’une intervention militaire avec les responsables algériens : «Nous n’avons pas discuté de ce sujet, en tout cas pas de façon importante. Vous connaissez la position de l’Algérien en matière de non-intervention. De toute façon, notre réunion portait sur la lutte anti-terroriste et non pas sur une éventuelle intervention en Libye.» Daniel Franklin reste néanmoins persuadé que Mouammar Kadhafi a «perdu toute légitimité». T. H. «AQMI pourrait profiter de la situation en Libye» K. A. Le coordonnateur de la lutte contre le terrorisme au département d’Etat américain estime qu’Al Qaïda Maghreb pourrait profiter des troubles qui secouent actuellement la Libye pour se renforcer. Daniel Franklin, qui a présidé à Alger les travaux de la première réunion bilatérale sur la lutte anti-terroriste, a appelé les pays du Sahel à faire preuve de vigilance. Tarek Hafid Alger (Le Soir) Les Etats-Unis d’Amérique semblent particulièrement préoccupés par les conséquences que pourraient avoir les troubles en Libye sur la situation sécuritaire dans la sous-région du Sahel. Daniel Franklin, coordonnateur de la lutte contre le terrorisme au département d’Etat américain, a précisé, hier, que cette question a été évoquée avec les responsables algériens lors de la première réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-américain de la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes, qui s’est tenue jeudi et vendredi à Alger. «Nous sommes préoccupés par les événements dans la région car cela pourrait ouvrir la voie aux terroristes. Cette question a été soulevée avec nos partenaires et nous travaillons avec eux pour que les terroristes ne puissent pas profiter de ces changements. Nous avons évoqué avec nos partenaires algériens la question des armes. Il se pourrait que les terroristes s’accaparent des armes (en circulation). Il ne faut pas s’attendre à ce que les terroristes restent les bras croisés. Ils profiteront de toutes occasions», a déclaré Daniel Franklin lors d’une conférence de presse aimée, hier, à l’ambassade des Etats-Unis à Alger. Le responsable de la lutte anti-terroriste au département d’Etat a indiqué qu’il n’y a, pour l’heure, aucun changement notable des activités d’Al Qaïda Maghreb. «Nous n’avons constaté aucun changement notable dans les activités terroristes dans la région. Nous sommes à Daniel Franklin. Photo : DR DANIEL FRANKLIN, COORDONNATEUR AMÉRICAIN DE LA LUTTE ANTITERRORISTE : Marcher pour ne pas se résigner Les Algériens sont appelés aujourd’hui à participer, à partir de 11h, aux trois marches organisées par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), malgré leur interdiction par les autorités. Ces rassemblements se dérouleront, contrairement aux fois précédentes, dans trois endroits différents de la capitale : au boulevard des Martyrs (à proximité du siège de l’ENTV), à El-Madania ainsi qu’à AïnBenian. Les mots d’ordre de la Coordination restent les mêmes, résumés par un slogan «faire tomber le système». La CNCD persiste, donc, dans sa volonté de déchoir pacifiquement le pouvoir actuel, à travers ce nouvel appel. Ces marches appelleront également, comme celles qui se sont déroulées précédemment, à un changement profond du mode de gouvernance, qui ne répondrait plus, selon les organisateurs, aux aspirations économiques politiques et sociales nationales. CNCD En effet, malgré la scission qu’a connue la Coordination récemment, ainsi que l’absence de mobilisation populaire significative, les instigateurs de ce mouvement continuent à espérer et à croire en cette initiative des différentes organisations syndicales et politiques, ainsi que des personnalités de la société civile. La levée de l’état d’urgence annoncée récemment par le gouvernement n’a pas émoussé la volonté des dirigeants de la Coordination, qui réclament toujours un changement «politique radical» et des réformes visant à démocratiser le fonctionnement de nos institutions.» M. Belabès, député du RCD, a déclaré que «la détermination» de ceux qui ont décidé au sein de la CNCD de continuer à se mobiliser «était intacte» et qu’ils «ne se résigneraient jamais à abandonner», ce qu’ils considèrent être un combat «juste, légitime et nécessaire» qui a pour objectif l’obtention d’une transformation claire des «mœurs» politiques nationales, et par conséquent l’avènement d’une vraie démocratie dans notre pays. Le député a également balayé d’un revers de la main l’argument invoqué par les opposants au mouvement, qui consiste à affirmer que le peuple algérien n’adhérait pas aux revendications de la Coordination, rappelant que le gouvernement a «interdit» le déroulement des différentes marches organisées précédemment, et reprochant aux autorités de vouloir «étouffer» ces rassemblements, en «empêchant» les potentiels manifestants d’y participer, et que le système «ne faisait que retarder l’échéance imminente de sa déchéance». Il y a lieu de rappeler que les précédentes marches ont été accompagnées par la mise en place d’impressionnants dispositifs de sécurité, qui ont «quadrillé» la capitale, et qui ont, selon le député RCD, empêché la massification populaire des rassemblements, arguant que le désir sous-jacent du gouvernement était purement et simplement la décrédibilisation de ce mouvement, qui remettrait en cause, toujours selon le député, les intérêts de «l’oligarchie» régnant dans notre pays depuis près de quatre décennies. Samir Hamma Le Soir d’Algérie Actualité 4 «Le changement ne viendra pas des salons» KARIM TABBOU AU MEETING DU FFS : Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE GUELMA Mechtas Medaouda et Bordj El-Gaïd : le ras-le-bol des habitants Le chemin de wilaya 123, reliant la commune de Aïn Larbi à la ville de Guelma, a été bloqué cette semaine par les citoyens des mechtas Medaouda et Bordj El-Gaïd, distantes de 31 km du cheflieu de wilaya. Les protestataires déplorent l’isolement et l’enclavement de leurs zones d’habitation qui, selon eux, perdurent depuis des années. Ils se plaignent des conditions précaires de transport pour leurs déplacements quotidiens, notamment pour les enfants scolarisés. «Nous vivons un véritable calvaire, surtout en hiver où les pistes rurales se transforment en bourbiers impraticables», nous diront les citoyens. Ces derniers interpellent les autorités locales afin de soulager leurs souffrances. N. Guergour pour faire tomber les murs de la citadelle et cueillir le pouvoir, ses milliards, ses milices, son armée et ses services de sécurité». Le mal est profond, dit-il, car «nous n’avons peut-être jamais au long de notre histoire connu une telle dislocation du lien de proximité, du lien social en général. Nous considérons comme prioritaire la reconstruction du lien entre les Algériens». Face aux changements qui secouent le monde, le secrétaire général du FFS considère que l’Algérie ne peut se positionner comme spectatrice. «Le monde nouveau qui est en train de naître peut se faire avec nous mais il peut aussi se faire sans nous et contre nous», dit-il, avant d’ajouter qu’«il ne suffit pas de capter le changement, il faut le construire. A tout point de vue, nous vivons un moment historique et face à l’Histoire, la question de la responsabilité se pose à Karim Tabbou, secrétaire général du FFS. tous». Comment y arriver ? Le FFS a son idée. Il propose de «sortir de l’exclusion et de l’émeute» avec comme préalable, «la levée de tous les obstacles à la libre organisation et à la libre expression des Algériens, la levée du dispositif répressif des libertés publiques, associatives, syndi- cales non seulement au travers des dispositions légales et administratives mais aussi par un signal politique fort capable de restaurer la confiance perdue» car le FFS veut «une insurrection intelligente. L’insurrection que nous voulons, c’est celle des consciences, celle des volon- tés». C’est sur cette note que le FFS a terminé hier son meeting au cours duquel des responsables de partis maghrébins avaient pris la parole, estimant que l’année 2011 sera celle des peuples qui doivent impérativement prendre leur destin en main. N. I. Les étudiants ne décolèrent pas UNIVERSITÉS Les étudiants des différentes universités et des grandes écoles ne décolèrent toujours pas. Ils continuent de tenir des rassemblements de protestation devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Leur grève illimitée, affirment-ils, se poursuivra jusqu'à satisfaction de l’ensemble de leurs revendications. Salima Akkouche Alger (Le Soir) - Les étudiants continuent de se mobiliser pour faire aboutir leur plate-forme de revendications. Même si chaque université ou école a ses propres revendications, cela n’a pas empêché les étudiants de s’unir autour d’actions de protestation communes. Un énième rassemblement de protestation a été tenu, jeudi, devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Selon Athmane, étudiant à l’USTHB (Alger), les étudiants «ne reculeront pas». «Nous demandons d’être associés avec nos enseignants aux conférences nationales et régionales sur l’élaboration de nouveaux textes après que le décret présidentiel du 13 décembre 2010 portant classification des diplômes universitaires eut été abrogé. Un texte qui a consacré, entre autres, l'équivalence entre le diplôme d'ingénieur d'Etat, délivré après 5 ans d'études, et celui de master 1 que l'on obtient, dans le cadre du système LMD, après 4 ans d'études», a indiqué cet étudiant. Selon ce dernier, les étudiants demandent une participation effective et ne comptent pas servir de «figurants». Et de poursuivre : «Même si l’on participe aux premières étapes de l’élaboration des textes, nous sommes exclus des phases décisives.» Athmane fera remarquer que les examens sont boycottés alors que les vacances scolaires sont prévues dans une quinzaine de jours. Ghilès, étudiant à l’Ecole préparatoire des sciences et techniques, dira que «les étudiants exigent des solutions radicales et non momentanées. Nous sommes contre les solutions de bricolage». Yahia, délégué de l’Université de La tension monte. Boumerdès, a, pour sa part, rappelé que dimanche dernier, des délégués d’une vingtaine d’universités et d’écoles supérieures se sont réunis et ont voté à l’unanimité le maintien de la grève et des sit-in. «La grève se poursuivra jusqu'à satisfaction totale de nos revendications», at-il affirmé. Ces étudiants ont décidé d’envoyer une lettre au président de la République Photo : Samir Sid Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les militants du FFS ont dû patienter plus d’une heure avant de voir Karim Tabbou prendre la parole pour dire que son parti intervenait pour «donner du sens» et qu’il refusait d’aller «sur le terrain de la violence, là où le pouvoir excelle» lui préférant «l’éthique» là où d’autres «se suffisent de l’agitation». La salle archicomble, chauffée à blanc, répondait au discours de Tabbou par des slogans chers au FFS. Les «pouvoir assassin» succédaient aux «FFS, yella yella» pendant que le numéro deux du parti exposait sa vision de ce que serait un changement pacifique de régime en Algérie. Face à une salle acquise, il dira que «les choses bougent autour de nous et même chez nous. Si en haut, dans le pouvoir, les choses paraissent encore figées, en bas dans la société, les sentiments s’entremêlent entre bonnes volontés et incertitudes» au moment, poursuit-il, où certains «croient qu’il suffit d’une chiquenaude Photo : Samir Sid Le FFS a tenu hier son meeting dans une salle Atlas qui s’est avérée exiguë. Son secrétaire général a tenu à recadrer le débat : le changement ne viendra, dit-il, certainement pas des «réunions de salon». au cours de cette semaine pour lui exposer leurs préoccupations et demander à ce que les auteurs des violences contre les étudiants soient punis. Les délégués des étudiants se réuniront, demain, pour décider des actions à venir. Une grève de la faim ainsi qu’un sit-in devant la présidence de la République ne sont pas à écarter. S. A. Le Soir d’Algérie Actualité Moment de liesse au port d’Alger Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE 1 310 PERSONNES RAPATRIÉES DE LIBYE Abder Bettache Alger (Le Soir) - Ils étaient 1 310 personnes à bord, dont 800 Sahraouis, 500 Algériens, des Tunisiens, Égyptiens et des Marocains ainsi que des Américains. L’émotion était forte lorsque le bateau algérien a accosté au port d’Alger. C’était un moment de liesse que le port d’Alger a vécu ce jeudi en début de soirée. A son arrivée, deux drapeaux ont été déployés par des passagers, l'un aux couleurs de l'Algérie et l'autre à celles de la République sahraouie. D'autres voyageurs criaient «One Two Three Viva l'Algérie» depuis le navire. C’était un moment de forte émotion. Parmi les personnes débarquées, de nombreuses femmes et enfants, beaucoup de jeunes «ravis de regagner un pays tranquille». A bord du Tassili II, une équipe de médecins et psychologues devaient prendre soin des personnes évacuées. «Tout s'est bien passé», a-t-on indiqué. Le débarquement se fait sous l’œil vigilant des éléments de la police aux frontières de la Sûreté nationale et des agents des douanes, venus en la circonstance très nombreux. De nombreuses femmes et enfants, les traits tirés mais souriants sont descendus de l'énorme navire blanc. Ils ont passé les formalités sans difficultés tandis qu'à la sortie des douanes, des pancartes aux noms des villes algériennes attendaient de récupérer ceux qui voulaient rentrer dans leurs wilayas d'origine. Certains traînaient de grosses valises, des baluchons avec de nombreux jeunes «ravis de regagner un pays tranquille», selon le témoignage d'un Sahraoui venu de Benghazi. Parmi les étrangers débarqués à Alger, figurent Le Tassili II enfin à Alger. également des Tunisiens et des Égyptiens. Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne à l'étranger Halim Benatallah, lors d'un point de presse improvisé au port d'Alger, a informé que 3 800 ressortissants algériens ont été rapatriés de Libye à ce jour. Selon la même source, POUR AGRESSION SEXUELLE CONTRE UNE RESSORTISSANTE ALGÉRIENNE Cinq ans de prison ferme pour l’ex-agent de la CIA à Alger pu révéler au cours de l’instruction pour les porter sur l’acte d’accusation : «Il a également plaidé coupable d’avoir, le 26 avril 2010, consommé de la cocaïne tout en tenant entre ses mains un pistolet semiautomatique calibre 9 de marque Glock». Et il devra purger une peine de cinq ans et cinq mois de prison et rester dix autres années en liberté sous condition. L’affaire avait éclaté en janvier 2009, lorsque les médias américains avaient annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les agissements de Warren. L’ambassade américaine à Alger avait confirmé peu après que le fonctionnaire avait été prié de quitter ses fonctions et était rentré aux Etats-Unis. Lui avait toujours nié les Andrew Warren. accusations portées contre lui avant l’ouverture du procès, arguant des rapports sexuels consentants avec ses deux victimes. A relire le mémoire introduit auprès du tribunal du district de Columbia (EtatsUnis) par l’agent Scott Banker du «Diplomatic Security Service (DSS)» à l’appui d’un mandat de perquisition dans la chambre d’hôtel où Warren a séjourné à son retour d’Alger à Photo : DR Andrew Warren, l’ex-chef de station de la CIA à Alger, accusé par deux femmes algériennes de les avoir droguées avant d’abuser sexuellement d’elles, a plutôt avoué les faits devant le tribunal à l’ouverture de son procès, rapporte un communiqué du secrétariat d’Etat à la justice étasunien, relayé par l’AFP. Il a été condamné à «65 mois de prison ferme» assortis de dix autres années de «liberté sous condition» une fois sa peine purgée. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Andrew Warren a donc plaidé coupable. Même s’il n’a reconnu l’agression que d’une seule femme, selon le communiqué. La dépêche ne précise pas laquelle d’entre elles. «Il a plaidé coupable d’avoir agressé sexuellement une femme en février 2008 après l’avoir rendue inconsciente en la droguant alors qu’il se trouvait à l’ambassade des EtatsUnis à Alger», indique-t-on. Un revirement qui infirme la thèse de l’opération de recrutement pour des besoins d’espionnage et confirme bel et bien le crime d’un déséquilibré ou d’un drogué dont la «conscience» s’est éveillée brusquement pour qu’il aille jusqu’à avouer des faits que les enquêteurs n’ont partir du 9 octobre 2008 — au Hilton Washington Hôtel (lire le Soir d’Algérie du 1er août 2010), document sur lequel ont été consignés les témoignages sous serment des deux ressortissantes algériennes affirmant avoir été droguées puis violées par l’agent de la CIA, on peut néanmoins deviner qu’il a avoué le viol de celle résidant en Espagne. L. H. depuis le 24 février, un total de 6 000 personnes a été évacué vers l'Algérie, dont 2 200 étrangers de 27 nationalités, par air, mer et terre. Il est à signaler que c'est sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, que le bateau a été envoyé en urgence pour rapatrier les ressortissants algériens établis en Libye. Tassili II avait quitté samedi Alger à destination de Benghazi. Une délégation du ministère des Affaires étrangères, une mission médicale, des éléments de la Sûreté nationale et des journalistes étaient également du voyage. Enfin, il est à préciser que les ressortissants algériens et étrangers ont bénéficié d'aide et assistance de la part de l'équipe composée de cadres des ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur et des Collectivités locales, de la Santé, la Population et la Réforme hospitalière et de la Solidarité et la famille. A. B. Photo : Samir Sid C’est à 18h45 exactement que le car-ferry Tassili II a accosté au port d’Alger, sous les applaudissements de centaines de personnes. En provenance du port de Tripoli en Libye, le car-ferry appartenant à l’ENTMV avait à son bord plus d’un millier de personnes, dont une grande partie d’entre eux sont des étrangers. 5 TERRORISME La veuve de l’ancien «émir» Sadaoui, fondateur de la katibat El Ansars, s’est rendue La veuve de l’ancien chef terroriste, Samir Sadaoui, alias Abou Haytem, fondateur et chef de la katibat El Ansars, G. Rabia, âgée de 30 ans, s’est rendue aux services de sécurité. Native de la même région que l’«émir» Abou Haytem, le village d’Aïn El Hamra, au nord de la ville de Bordj-Ménaïel (Boumerdès), elle a épousé son chef qui a été, rappelons-le, abattu après une filature par les services spéciaux de l’ANP en 2007 dans la wilaya de TiziOuzou. Selon nos informations, le père de G. Rabia a rejoint le GSPC qui ralliera par la suite l’Aqmi. Le père de G. Rabia était l’«émir» d’un petit groupe de terroristes. Quant à elle, la cour criminelle l’a condamnée, en 2008, à la prison à vie pour activités criminelles liées au terrorisme. Pour rappel, Samir Sadaoui était un élément-clé au sein du GSPC avant son élimination. Il est le fondateur de la plus redoutable katibat du GSPC. La katibat El Ansars écumait toute la région de la BasseKabylie et le nord de Tizi-Ouzou. Au sommet de sa sinistre gloire, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, la katibat El Ansars était la phalange la plus efficace de la zone 2 du GSPC (centre du pays). Abou Haytem faisait également partie de ceux qui avec Hassan Hattab ont créé le groupe salafiste pour la prédication et le combat, le GSPC. Considérant qu’il commençait au sein de sa phalange à lui faire de l’ombre, le successeur de Hassan Hattab le rappela auprès de lui pour le désigner à la direction du mouvement armé. La veuve de Sadaoui rappelait aux terroristes de la région le souvenir et l’héritage de leur ancien chef. Cette défection pourrait donc être prise comme indicateur sur le moral déliquescent de quelques groupuscules qui restent en activité dans la partie de la Basse-Kabylie et le nord de Tizi-Ouzou. Abachi L. Le Soir d’Algérie Actualité Vend. 4- Sam. 5 mars 2011 - PAGE 6 «C’est à l’Algérie de faire la promotion de son potentiel» COOPÉRATION ALGÉRO-ALLEMANDE Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Il a d’abord précisé que le groupe d’amitié est ouvert à toutes les sensibilités politiques allemandes et donc, ne porte aucune couleur politique. M. Günter Gloser a souligné qu’à l’issue de ses entretiens avec les officiels algériens, les ministres de l’Energie et de l’industrie notamment, outre ses parlementaires, il a eu plutôt de «bonnes impressions» quant à la «volonté de ces derniers à aller de l’avant en matière de coopération économique entre les deux pays». Ainsi, et inévitablement, le projet «Desertec Algérie» refait surface, les énergies renouvelables étant le potentiel qui motive le plus les Allemands. Selon M. Gloser, il reste encore des détails techniques à affiner, comme le transport de l’énergie et le prix de celle-ci. Même s’il a avoué, du bout des lèvres, qu’il existe d’autres blocages à un cer- tain niveau de la décision politique. «C’est un projet conçu par des entrepreneurs privés qui se sont associés avec un privé algérien. Ils pensaient que c’est comme en Allemagne et ne savaient pas que l’économie est organisée de manière différente en Algérie. Le gouvernement algérien a néanmoins donné son accord de principe et je pense que les responsables algériens aborderont le dossier avec beaucoup de doigté et de perspicacité», a-t-il estimé. Et d’ajouter : «L’Algérie a eu d’autres expériences avec les étrangers comme les Chinois qui viennent avec leur main-d’œuvre. Et nous sommes conscients que la coopération entre nos deux pays ne pourrait être fructueuse si la population n’en profite pas.» A propos de la formation justement, M. Gloser a indiqué que son pays pour- rait être d’un grand secours et il est possible d’augmenter le nombre de bourses au profit des étudiants algériens. «Comparativement à des pays comme la France ou l’Italie ou encore la Chine, j’estime que nous avons beaucoup de retard à rattraper en termes d’échanges commerciaux avec l’Algérie même s’il y a beaucoup d’entreprises allemandes qui se sont installées en Algérie, bien avant la signature de l’accord d’association avec Günter Gloser. l’UE. Mais, il ne s’agit pas de vendre seulement des marchandises, il faut créer des emplois et former des travailleurs algériens. Ce sont les deux critères que les entreprises doivent allemandes prendre en considération s’ils veulent profiter des potentialités d’investissement en Algérie», recommande-t-il. Comme il a considéré que «c’est à l’Algérie de faire la promotion de son potentiel développement et le créneau économique- ment porteur pour convaincre les entrepreneurs allemands d’investir en Algérie», et ce n’est pas l’affaire de l’ambassade d’Allemagne à Alger seulement. M. Gloser continuera son périple au Maghreb où il marquera deux haltes encore, au Maroc et en Mauritanie, avant de rentrer en Allemagne. Avant de venir à Alger, il est passé par Tunis où il a effectué sa 17e visite, la première depuis la «révolution». Au sujet du vent de Photos : DR A la fin de sa visite, avant-hier, le président du groupe d’amitié interparlementaire germanomaghrébin, M. Günter Gloser, ancien ministre délégué aux affaires étrangères, chargé des affaires européennes a tenu une conférence de presse à l’hôtel Sofitel d’Alger. Il a surtout conclu à ce que l’Algérie doive faire un effort de promotion de son potentiel développement pour convaincre les entrepreneurs allemands à venir investir sur son territoire. changement qui souffle sur le monde arabe et le Maghreb, il a jugé que le plus dur reste à faire en Tunisie, car, explique-t-il, il ne sert à rien de renverser un régime pour en installer son clone. En ce qui concerne le cas de l’Algérie, il a plutôt affiché un signe de satisfaction : «En Algérie, c’est différent par rapport à la Tunisie. A lire les journaux, il y a quand même des articles critiques.» L. H. La filiale de Capital investissement de la BEA en phase de création GESTION DES FONDS D’INVESTISSEMENT DE WILAYA Baptisée Ras El Mel Investissement Algérie, la filiale de Capital investissement de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) est en phase de création, en partenariat avec le groupe bancaire portugais Banco Espirito Santo (BES) et un fonds d’investissement français. Cette filiale devra, selon le directeur général adjoint commercial à la BEA, gérer les fonds d’investissements de l’Etat en soutien aux petites et moyennes entreprises créées par les jeunes entrepreneurs. Rym Nasri - Alger (Le dans la maîtrise des techSoir) - «Une filiale de niques de prise de parts Capital Investissement, en dans les sociétés». Gérés par la BEA, les partenariat avec le groupe bancaire portugais Banco fonds d’investissements Espirito Santo (BES) et un des wilayas de Tizi-Ouzou, fonds d’investissement Djelfa, M’sila, Bordj-Boufrançais, sera prochaine- Arréridj, Saïda, Tissemsilt, ment mise en place. Elle Chlef, El-Oued, Ghardaïa assurera la gestion des et Laghouat «seront opérafonds d’investissement de tionnels début avril prowilaya», a affirmé Saïd chain», a annoncé le resKessasra, directeur géné- ponsable. Pour ce faire, la BEA ral adjoint commercial à la BEA, ce jeudi à Alger. prévoit une campagne de S’agissant du choix des vulgarisation de ce disposipartenaires, il estime que tif dès le 8 mars prochain. «l’expérience étrangère est «Des rencontres locales très importante et aidera avec l’ensemble des opé- La BEA prévoit une campagne de vulgarisation de ce dispositif. rateurs PME-PMI et promoteurs sont prévues dans les dix wilayas. Il sera question de vulgariser le dispositif à l’adresse des jeunes entre- preneurs concernés et par la même de détecter tous les projets potentiels pouvant être financés par ce fonds», explique-t-il. A raison d'un milliard de dinars par wilaya, assurés par le Trésor, ces fonds sont chargés de participer au capital des PME, notamment celles créées par les jeunes entrepre- neurs. Ils interviennent également dans le développement et l’extension des entreprises déjà en activité. «La banque accompagnera et assistera les promoteurs dans le montage et le financement de leurs projets. Elle contribuera à hauteur de 49%, niveau maximum, dans le capital social de la société», précise le banquier. Le taux de financement par la banque est, lui aussi, fixé à un seuil maximum de 5% de l’enveloppe allouée à chaque wilaya, soit 50 millions de dinars par entreprise, «sauf dérogation de la part du ministère des Finances», précise-t-il encore. Toutefois, poursuitil, «cette formule n’exclut pas le recours du promoteur à un crédit bancaire classique». R. N. Le Soir d’Algérie Actualité Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE Cojaal doit respecter ses engagements LIVRAISON DU LOT EST DE L’AUTOROUTE EST-OUEST 7 ment des délais contractuels, au regard des difficultés géologiques du terrain», concède M. Ghoul. Cependant, l’ANA a constaté, relève le ministre de tutelle, que «les moyens, humains et matériels, mis en œuvre (par Cojaal) ne sont pas conformes aux engagements pris». En ce sens, le maître d’ouvrage a adressé à Cojaal «une dernière mise en demeure, un avertissement, pour respecter ses engagements. Sinon, c’est la résiliation du contrat», affirme M. Ghoul. En précisant qu’il reste 125 km à réaliser et qui doivent être livrables d’ici le mois de juin, et que les normes et prix convenus doivent être respectés. Se disant soucieux de défendre l’intérêt national, Amar Ghoul invite le groupement à respecter ses engagements contractuels, l’échéancier convenu et «à faire l’effort nécessaire». Néanmoins, il n’est pas question de leurres, selon le ministre des TP qui précise que «l’ANA traite avec le groupement japonais» et «n’a pas à assumer ses problèmes internes ou toute autre considération C. B. extra algérienne». Le ministère des Travaux publics compte se doter d’une nouvelle organisation dynamique concernant l’encadrement du secteur, la formation et le suivi des projets. Selon le ministre des Travaux publics, l’ANA et l’AGA sont des agences d’exécution du programme et de la politique sectoriels. Quant aux nouvelles DG, elles sont chargées de définir cette politique, le contrôle et suivi de la mise en œuvre par ces agences. Voire, elles seront des interfaces avec les 51 entreprises publiques sous tutelle, contribuant au traite- ment de leurs difficultés potentielles. Concernant la formation managériale, techniciste et qualifiante, l’on prévoit la création de l’Ecole supérieure de gestion et management des travaux publics, dont la réalisation est confiée au groupement chinois CITICCRCC, pour un coût de 10 millions de dollars, à Sidi Abdallah (Zéralda), ainsi que la création prochaine de l’Ecole nationale des métiers des travaux publics, à Sétif. De même qu’est envisagée la création du Centre national de contrôle de la qualité à Aïn-Defla et dont la réalisation est confiée contractuellement au consortium japonais Cojaal pour 10 millions d’euros. Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositifs de soutien à l’emploi au niveau local, le secteur compte faire appel, outre les ingénieurs et techniciens, davantage aux diplômés de la formation professionnelle et des universités dont les juristes et comptables. En rappelant que le secteur compte actuellement près de 51 000 employés dont 20 000 au niveau local. Entre 2005 et 2009, le secteur a vu la création de 561 000 postes d’emplois. C. B. Amar Ghoul menace Cojaal. Photo : Samir Sid. Le groupement japonais Cojaal, en charge du lot Est de l’autoroute Est-Ouest, doit respecter ses engagements, selon le ministre des Travaux publics qui dément tout litige financier entre cet opérateur et l’Agence nationale des autoroutes (ANA). Chérif Bennaceur - le ministre a précisé que Alger (Le Soir) - Jeudi der- «les factures sont payées nier, en marge d’une au prorata de l’avancement réunion sectorielle, Amar du projet» et que «l’ANA est Ghoul a affirmé qu’il n’y comptable de chaque avait aucun problème de dinar». Or, ce groupement paiement de factures entre a bénéficié, d’«énormes le groupement japonais facilités» de la partie algéCojaal, en charge de la réa- rienne. «L’Algérie a donné lisation du lot Est de l’auto- toutes les garanties de route Est-Ouest, et sérieux et de bonne intenl’Agence nationale des tion», dira M. Ghoul, ajouautoroutes (ANA), maître tant que cet opérateur a d’ouvrage. Selon le ministre reçu auparavant «des des Travaux publics, les avances forfaitaires de 80 réclamations médiatisées milliards de dinars dont il de Cojaal n’ont aucun fon- n’a pas encore remboursé dement. «Toute facture 45 milliards de dinars». déposée, contrôlée et Pour autant, «nous visée, est payée par l’ANA» avons été compréhensifs, dira M. Ghoul. Néanmoins, en permettant le prolonge- Les travaux publics se dotent d’une nouvelle organisation ENCADREMENT DU SECTEUR, FORMATION ET SUIVI DES PROJETS Programme sectoriel 2010 -2014 : - Lancement de 9 000 actions de formation. - Création de 700 000 postes d’emplois. - Réalisation de 3 000 km d’autoroutes, 19 000 km de routes, 2 000 ouvrages d’art. - Réalisation de 50 opérations maritimes et 30 aéroportuaires. sous tutelle. A ce propos, Amar Ghoul a précisé que les prérogatives de ces DG et des agences sous tutelle (Agence nationale des autoroutes ANA et l’Algérienne de gestion des autoroutes AGA) sont claires et distinctes. TIPASA Abdellah Khanafou pour la facilitation des procédures d'accès aux métiers de la pêche C'est jeudi dernier que Abdallah Khanafou, ministre de la Pêche, s'est rendu en visite de travail et d'inspection dans les différentes structures rattachées à son département ministériel. C'est à Bou-Ismaïl que le ministre s'est attardé au niveau du centre conchylicole, un site vivier destiné à effectuer des essais et développement des nouvelles techniques d'élevage en mer dans le domaine de la conchyliculture (huîtres et moules). Ce centre est aussi destiné à la réalisation des projets de recherche dans le domaine spécifique à la culture des huîtres et des moules. Ce centre qui dispose d'une superficie en mer de 5 hectares et de 2 000 mètres carrés en terre se consacre au système d'élevage en filière sub-surface. Les espèces ciblées étant les mollusques bivalves, leur production annuelle Le développement de l’aquaculture, nouvelle stratégie de Khanafou. est de 50 tonnes. Le ministre a attiré l'attention des cadres présents qu'il a été informé sur les problèmes liés à l'environnement dans cette région, constituant des facteurs de risque de pollution pour la production de moules dans le secteur de Bou- de pollution dans cette région. Le ministre visitera ensuite l'Ecole de formation technique des pêcheurs de Cherchell, où un immense ensemble de formation est réalisé pour un montant de 158 millions de dinars. Cette structure, qui s'étend sur près de 5 000 mètres carrés, constitue l'une des plus importantes écoles de formation de pêcheurs et patrons pêcheurs du Centre algérien. Le ministre de la Pêche s'est ensuite rendu au port de pêche de Cherchell qui a, quant à lui, bénéficié d'une importante enveloppe financière pour son réaménagement. M. Khanafou avait, lors de sa visite et à l'occasion d'une rencontre avec les pêcheurs de Bou-Ismaïl, exhorté les responsables concernés du secteur de faciliter aux jeunes l'accès aux métiers de la pêche et de délivrer toutes les autorisations nécessaires pour l'exercice de ce métier. Larbi Houari Photo : DR En cours de validation gouvernementale, une démarche a été impulsée, selon Amar Ghoul, pour réorganiser le secteur, développer la formation, la maîtrise technologique, renforcer l’interaction entre le ministère et ses agences avec les entreprises de réalisation et bureaux d’études, et assurer le suivi des projets lancés à l’horizon 2014. Dans le cadre du réaménagement de l’administration centrale, il est prévu la création de la Direction générale des routes, en charge de la politique de développement, gestion de la maîtrise d’ouvrages et la maintenance du réseau routier, ainsi que de la Direction générale des études et moyens de réalisation, en charge du suivi de l’action des entreprises publiques Ismaïl. Le responsable du projet de Bou-Ismaïl, tout en confirmant cet aspect, mettra à contribution le responsable local de l'environnement à qui affirmera qu'un Tipasa, ensemble de dispositions est envisagé en vue d'éradiquer le problème L’armée, une «muette» Le Soir d’Algérie Contributien Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE 8 A un moment donné, tout le monde présentait l’armée comme l’acteur principal du pouvoir tout en la rendant responsable de tous les maux vécus par les pays du «tiers-monde». Ainsi, les organes de presse, quand ils évoquent l’Algérie par exemple, ne cessent de parler du rôle extraordinairement envahissant de l’armée dans le fonctionnement de la société sans interroger la nature et les spécificités de cette entité particulière. Les analyses traditionnelles, surtout européennes et américaines quand il s’agit des armées du «tiers-monde», évacuent toute possibilité d’élan patriotique dans le groupe militaire saisi souvent comme bloc monolithique, l’embastillant dans une fonction de violence radicale qui est l’élément nodal de toute armée. Le corps militaire est saisi à travers un prisme mythique déformant, n’obéissant aucunement à une logique d’ensemble et à une dynamique historique incluant les transformations sociales et les réalités socio-historiques. Souvent, on cite comme cas extrême de violence le Chili et d’autres pays latino-américains en méconnaissant l’histoire de ces pays. Au Chili, en 1973, des milliers de militaires s’étaient opposés au putsch qui avait également pour metteur en scène un civil, le patron de la droite chilienne, Eduardo Freï, qui avait perdu les élections contre Allende. Les généraux Schneider et Prats comme d’ailleurs des milliers d’officiers et de soldats ont été liquidés par la junte au pouvoir soutenue par la droite. Au Portugal, des officiers mirent fin au régime fasciste et permirent à des pays comme l’Angola, le Mozambique et la Guinée-Bissau d’acquérir leur indépendance. Le MFA (Mouvement des forces armées) fut à l’origine de la démocratisation récente de la société portugaise. Que dire du colonel Orabi, cet Égyptien qui, en 1881-1882, dirigea une révolte pour imposer l’établissement d’une chambre législative et le contrôle des finances et du budget par cette nouvelle Assemblée ? Le regard traditionnel «occidental» porté sur la dynamique militaire n’est nullement opératoire d’autant que des armées issues de mouvements de libération, souvent marquées par des années de lutte et de formation politique, ne pouvaient, une fois l’indépendance acquise, se délester de ce double statut de militaire et de militant. C’est le cas du Viêt-Nam, du FLN-ALN, du PAIGC, du Frelimo, du MPLA… Les combattants avaient ainsi assumé une double formation. C’est pour cela qu’il serait illusoire de parler dans ces pays d’une sorte de séparation entre le militaire et le politique. Chaque situation nationale a un caractère spécifique. C’est ce qu’explique d’ailleurs le penseur égyptien Anouar Abdelmalek : «Si l’on accepte d’analyser l’institution militaire au même titre que toutes les autres institutions sociales, sans exception aucune, en quelque pays et à quelque époque que ce soit, à partir de cette mise en œuvre du concept de spécificité, on comprendra, pourquoi, entre autres, les armées d’Égypte et d’Algérie, de Chine et du Portugal, du Pérou et du Mozambique, de Syrie et de Guinée, du Mexique et d’Irak, sont aujourd’hui au cœur même des grandes luttes de libération et de révolution, selon des modes et à des niveaux différents, certes, eux-mêmes conditionnés par les rapports entre forces sociales (…), c’est-à-dire de la spécificité même de la dialectique sociale dans chaque cas. Et l’on comprendra aussi le cadre franchement réactionnaire, et le plus profondément ambigu, de l’armée en maints autres pays.» Cette frontière n’a jamais été admise par les militaires algériens issus de la guerre de libération. Même quelqu’un comme Abane Ramdane qui, lors du Congrès de la Soummam, avait privilégié la primauté du pendance propulsés à des postes de responsabilité importants. De nombreux combattants n’avaient pas une sérieuse formation militaire et politique. Les nécessités et les urgences du moment marquaient le quotidien. Des soldats et des officiers algériens de l’armée française, à l’instar des universitaires, des artistes et des sportifs, rejoignirent le maquis et apportèrent leur savoirfaire à l’ALN qui en avait tant besoin, mais cela n’allait pas sans anicroche, leur expérience des armes leur permettait facilement de gravir les échelons de la responsabilité. D’ailleurs, jusqu’à présent, les luttes entre anciens officiers de l’armée française et des officiers formés par l’ALN restent encore actuelles. Le conflit opposant Ali Kafi à Khaled Nezzar est tout à fait l’expression de cette inimitié héritée des journées de feu. C’est l’expression de deux logiques militaires, de deux visions de la discipline et de l’organisation. Les conflits latents caractérisaient cette rencontre et allaient se révéler une fois l’indépendance acquise. C’est Boumediene qui profita le plus de l’expérience de ces officiers dont nombreux moururent au maquis pour constituer l’Armée des frontières, bien entraînée et formée, qui entra à Alger en 1962, dans le but de prendre le pouvoir. Ce fut cette armée-là, professionnellement préparée qui, ainsi, accéda à la tête du trône et allait définir les contours de l’institution militaire. Ben Bella n’était qu’un simple épouvantail qui a précipité sa chute en voulant constituer des milices alors que Boumediene et son équipe considéraient toute force autonome comme un véritable danger. C’est pour cette raison d’ailleurs que Boumediene et Chadli n’ont jamais voulu d’un grand parti FLN qui pourrait ainsi concurrencer ou prendre le dessus sur l’appareil militaire. Même du temps de Chérif Belkacem et de Kaid Ahmed, anciens responsables du FLN, quelque peu puissants à l’époque, le parti était indésirable. D’ailleurs, Boumediene avait un malin plaisir de le bloquer en lui adjoignant souvent un espace de neutralisation comme les comités du volontariat universitaire par Par Ahmed Cheniki politique sur le militaire ne chercha nullement à dissocier ces deux instances en conservant la double casquette : responsable politico-militaire. On parlait à l’époque de commissaire politico-militaire. D’ailleurs, cette clause a disparu, parce que mal interprétée par les colonels, lors de la fameuse réunion du CNRA de 1957 qui installèrent cinq colonels sur les neuf membres du CCE qui voyait ainsi Dahlab et Ben Khedda éjectés du second concile. A l’origine, les neuf militants, réfractaires au discours du MTLD, assumaient ainsi deux casquettes qui ne furent quelque peu dissociés qu’après l’arrivée des «politiques» qui, souvent, s’étaient opposés à l’action militaire et qui s’installèrent à l’étranger. C’est pour, peut-être régler ce problème de représentativité politique que Boudiaf proposa à Abdelhamid Mehri et à Larbi Demaghlatrous de prendre la direction du FLN, mais ces deux anciens responsables du MTLD refusèrent son offre, croyant que le déclenchement de la lutte armée était, semble-t-il, une erreur et ne purent rejoindre le FLN qu’après leur arrestation. Cette situation qui propulsait à la tête de la Révolution des militants sans grande expérience politique allait engendrer cette ambivalence qui marqua le FLN-ALN jusqu’à l’indépendance. Ainsi, le congrès de la Soummam allait vivre des moments difficiles à propos de cette question qui hantait de nombreux responsables de l’époque. Les colonels n’admirent pas cette dissociation qui serait, selon eux, non opératoire, d’autant plus que le politique est aussi concerné par les actions militaires. Il se trouve également que les «politiques» étaient installés essentiellement à Tunis et au Caire où se jouait finalement le sort de la Révolution. L’intérieur, divisé en six wilayas, vivait une situation déplorable, sans armes et vivant de très sérieux problèmes logistiques, dénonçait constamment ces dirigeants de l’extérieur qui semblaient les oublier. Des dizaines de milliers de fellahs, sans formation politique, avaient pris le maquis et allaient se retrouver au lendemain de l’indé- Photo : DR Ces derniers temps, surtout après les changements intervenus en Égypte et en Tunisie, tout le monde parle de l’appareil militaire présenté dans ces deux contrées comme un protecteur de ces «sursauts révolutionnaires». Dans les deux cas, l’institution militaire se construit une image «positive» et d’«allié naturel» des populations. Au Caire et à Tunis, elle semble courtisée. exemple. L’armée ne devait pas avoir de concurrent. C’est ainsi qu’il met fin au règne de Ben Bella en imposant un Conseil de la révolution dominé par les militaires. Tout doit passer par ce conseil constitué d’«intouchables» qu’il ne désire nullement déranger dans la mesure où ils étaient les soutiens réels du pouvoir. Boumediene tenait à avoir une équipe soudée autour de lui. L’épisode Zbiri en 1967 le surprit et lui servit de leçon. La prise de pouvoir de Boumediene qui met un terme aux prétentions civiles inaugurait la mainmise totale sur l’appareil étatique et toutes les institutions publiques. Il place à la tête de nombreux espaces du pouvoir d’anciens officiers qui gardent des relations étroites avec l’institution militaire. L’armée devient sérieusement le centre du pouvoir. Même au sein du Conseil de la révolution, c’étaient les militaires qui détenaient les leviers réels du pouvoir, les civils n’avaient pas un grand poids. D’ailleurs, les ministres civils cherchaient souvent un soutien à leurs projets de hauts responsables militaires qui avaient une sorte de «légitimité» et une certaine puissance. C’est Belaïd Abdesselam, ancien ministre de l’Industrie et de l’Energie, qui l’affirmait dans son ouvrage-entretiens. Le hasard et l’histoire. Quand il décida d’élargir sa base de soutien en tentant de reconstituer le parti FLN, Boumediene fit appel à un militaire, Mohamed Salah Yahiaoui, ancien directeur de l’Ecole interarmes de Cherchell. En 1979, ce conseil choisit un militaire aux dépens d’un civil, Bouteflika, pour succéder à Boumediene qui ne pouvait avoir les faveurs de militaires solidaires quand il s’agit de choses aussi sérieuses que la présidence . En 1978, racontait Ahmed Bencherif, il aurait proposé en plaisantant le nom d’un civil en Conseil de la révolution ressuscité pour la circonstance, Saâd Dahlab, pour la succession de Boumediene, tout le groupe s’était mis à rire. Il était impensable que le pouvoir soit entre les mains d’un civil. qui parle Le Soir d’Algérie Contribution D’ailleurs, durant le début du règne de Boumediene avant que Draia ne s’en offusque, des jeunes s’enrôlaient dans l’armée pour matraquer des policiers. Même la police était un corps qui ne pesait pas lourd. Cette tradition ne peut rapidement disparaître. Au temps de Boumediene et de Chadli, de nombreux militaires avaient occupé des postes civils : Sélim Saadi, Ahmed Benchérif, Abderrezak Bouhara, Rachid Benyellès, Kasdi Merbah, Abdelghani… L’office Riad el Feth qui cristallisait les relations privilégiées entre une partie de l’armée et la bourgeoisie des affaires était dirigé par un militaire, le colonel Senouci. Des centaines d’officiers portent le costume civil et occupent les postes-clés des secteurs économique et diplomatique. Les grandes infrastructures du régime étaient dirigées par l’armée comme le barrage vert par exemple. C’était une force d’encadrement et d’embrigadement de la société. L’armée est donc le centre du pouvoir. C’est elle qui a souvent décidé des grandes options idéologiques. Avant chaque réunion du comité central et du congrès du FLN, le président se réunissait avec les officiers supérieurs de l’armée avant le retrait apparent du FLN, mais tout le monde savait que de nombreux cadres de l’armée, sortis à la vie civile, étaient toujours au comité central. Le FLN, même sous Messaadia, n’était qu’une simple vitrine. D’ailleurs, en 1988, quand l’appareil du FLN devenait trop remuant, on avait vite trouvé une solution de rechange, Abdelhamid Mehri, un fidèle de Chadli. Ce n’est qu’après 1988, avec des changements au niveau de la haute hiérarchie, suite à des démissions et des mises à la retraite anticipée, que les choses commencèrent à s’ouvrir, sous la pression des événements politiques qui avaient secoué le pays. En 1989, le FLN, dans ses différents congrès régionaux refusait toute ouverture politique plurielle, il a fallu Chadli et l’armée pour imposer le multipartisme. Mais il n’est pas facile pour quelque armée que ce soit de changer en un court laps de temps, surtout quand on sait que, pour reprendre le grand sociologue égyptien, Anouar Abdelmalek, c’est seulement depuis un siècle que l’institution militaire s’est vue remplacée par les partis politiques et que les Etats nationaux de l’Occident moderne ont été façonnés autour de l’armée : de Cromwell à Wellington, en Angleterre, des Capétiens à Napoléon et de Gaulle en France ; Charles XII en Suède ; Pierre le Grand en Russie ; Garibaldi en Italie ; Bismarck en Allemagne ; Washington, Lincoln et Jefferson aux Etats-Unis. L’armée a toujours été le détenteur réel du pouvoir. Aux Etats-Unis, le sénateur McCarthy, président de la commission des activités antiaméricaines, a terrorisé dans la fin des années quarante-début cinquante tous les acteurs de la vie américaine, mais une fois qu’il allait toucher à l’armée, il fut tout simplement voué aux gémonies et à la disparition. Ainsi, l’armée algérienne qui donne l’impression de ne pas s’ingérer de manière ouverte dans les affaires courantes du gouvernement a toujours défini les grands contours idéologiques, même si en son sein, il n’existe pas un discours idéologique cohérent. Jusqu’à présent, son poids est important. L’état d’urgence lui permet d’avoir un extraordinaire pouvoir. D’ailleurs, c’est grâce à l’armée que fut interrompu le «processus électoral» de Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE 1992. Belaïd Abdesselam explique ainsi cette situation dans ses entretiens avec El Kenz et Bennoune (Le hasard et l’histoire) : «Sur le plan des textes, des options proclamées, l’armée des frontières a soutenu le programme de Tripoli, la Charte d’Alger, la Charte nationale, les nationalisations, la révolution agraire (…). Ce corps a marché de 1965 jusqu’à 1978 dans un sens déterminé, parce qu’il y avait un homme à sa tête et j’imagine aussi que cet homme n’était pas seul, qu’il avait avec lui la majorité du corps des officiers. (…) Certes, ils conservent un peu, un certain souvenir de ce qu’ont été les thèmes discutés, quand ils étaient dans le parti. Mais malheureusement sur le plan politique, ils n’ont pas beaucoup progressé, à part les choses qu’ils ont apprises dans la pratique quotidienne des responsabilités. (…) Parmi ceux qui ont assumé des responsabilités élevées au sein du CCE ou du GPRA, certains, par l’expérience et la confrontation des idées et des conceptions avec les dirigeants d’autres pays, ont réussi à acquérir des connaissances non négligeables…». Ce n’est pas du tout une surprise qu’une fois Boumediene disparu, son successeur, Chadli Bendjedid change de cap. C’est le cas, d’ailleurs, de l’Égypte qui a vu Sadate prôner l’infitah et tenter d’effacer de la mémoire égyptienne le nom de Nasser. La longue période de parti unique et de dirigisme militaire a privé le pays d’une véritable classe politique et d’une culture politique dont les conséquences traversent le territoire. Un «Etat moderne» sans personnel politique digne de ce nom. Les affaires ont davantage brouillé l’image d’une armée qui reste encore marquée par sa participation aux émeutes de 1988. On se souvient également du procès de Mostefa Beloucif. Malgré les changements effectués ces dernières années dans la société, l’armée reste encore un acteur central ou à la limite ayant son mot à dire dans les affaires du pays. On se souvient du conflit Belaïd Abdesselam-Ali Kafi au temps du HCE où Abdesselam, à l’époque chef de gouvernement, avait dit publiquement, en visant Kafi, qu’il était à ce poste à l’appel de l’armée. Tout le monde sait que les généraux ont soutenu la candidature de Bouteflika qui a mis ses conditions sur la table avant d’accepter. C’est pour cela que relativement, le président semble avoir des atouts en sa faveur, contrairement à ce qui semble se dire ici et là par rapport à ce que certains appellent le «pouvoir réel». Le choix du gouvernement correspond beaucoup aux désirs du président dont les poids lourds sont des proches. Aujourd’hui, chose extrêmement nouvelle, d’anciens officiers supérieurs se mettent à écrire. La muette se met donc à parler et même à polémiquer, faisant ressortir certaines incompréhensions longtemps dissimulées. Sous Boumediene, la chose était impensable. Aujourd’hui, les anciens de la lutte de Libération sont au seuil de la retraite, d’autres officiers supérieurs, jeunes et formés dans les grandes écoles, les remplaceront. Comment seront esquissés les contours de cette nouvelle armée qui parle de plus en plus de professionnalisation et de métier et donne l’impression de se désengager de la politique ? La question a été même posée dans un article de l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger dont une synthèse avait été publiée par la presse algérienne. A. C. Salah Goudjil répond au Bureau politique du FLN Apparemment, «le membre du BP chargé de l'information», soit qu'il n'a pas pris connaissance du contenu de la Déclaration générale du Mouvement du redressement et de l'authenticité du 29/01/2011, et publiée notamment dans Le Soir d'Algérie du 31, soit qu'il ne l'a pas suffisamment assimilé ; sinon il se serait épargné l'effort de produire des inepties en publiant un papier intitulé «Mensonges et vérités». Pour «éclairer l'opinion publique en général et les militants en particulier» comme il le dit lui-même, avis que nous partageons avec lui, nous lui demandons d'user de ses prérogatives auprès de «Saout AlAhrar», le journal du parti, pour publier dans son intégralité cette déclaration. Ainsi, il contribuerait effectivement à l'instauration de la liberté d'expression et au «débat contradictoire, responsable et fructueux» qu'il appelle de ses vœux et nous éviterait de faire appel aux autres journaux pour exprimer nos opinions et nos positions. Dans l'attente de ce geste, nous devons reconnaître que nous partageons avec lui l'idée que le Comité central représente, selon les statuts, «le cadre légal» pour poser les problèmes du parti et les préoccupations des militants. Encore faut-il que les statuts soient respectés par les dirigeants exécutifs euxmêmes et que ce Comité central soit légal ! Ce que nous contestons pour des raisons largement explicitées dans notre déclaration. Comment donc assister à ses sessions alors qu'il n'a pas été épuré des intrus et des opportunistes ! Les observations du représentant du BP appellent de notre part les réactions suivantes : 1- Le fait que certains dirigeants actuels (et non «anciens») soient descendus sur le terrain répond en réalité à une demande pressante de la base militante avide de connaître les détails du programme du Mouvement et élargir les consultations sur les perspectives d'avenir, chose tout à fait normale dans les conditions présentes que traverse le parti, d'autant que ces dirigeants sont à présent libres de toute astreinte ou contrainte les empêchant de bouger ! Et s'ils ne l'ont pas fait suffisamment par le passé lorsqu'ils assumaient des responsabilités exécutives au niveau central, c'est qu'ils étaient astreints à une présence permanente au siège central du parti. 2- Leurs «applaudissements», comme le prouvent les vrais enregistrements vidéo, sont en vérité, et chacun le sait, destinés aux prises de parole des chefs de délégations de partis frères et amis vouant respect et considération au véritable FLN et qui ont été invités au 9e congrès avec l'arrière-pensée de donner au SG une certaine crédibilité extérieure. Donc, leurs applaudissements n'étaient nullement destinés à légitimer les mascarades de ce dernier !! 3- Nous répétons ici comme nous l'avons clairement fait surtout dans la déclaration générale que nous n'aspirons à aucun poste de responsabilité au sein du BP actuel. Notre seul objectif est d'assainir le parti et le remettre sur sa véritable voie. Le représentant du BP connaît cela et sait parfaitement «qui doit assainir qui» !! 4- Nous rappelons en ce qui concerne la gestion financière du parti que des membres importants de l'ancien Conseil national ont exigé en pleine session la création d'une commission d'enquête sur ce dossier. Malheureusement, et à ce jour, nous ignorons le sort réservé à cette commission (comme tant d'autres 9 d'ailleurs!). En attirant l'attention sur ce dossier, nous ne visons pas la gestion courante et quotidienne de l'administration du parti, mais la source et la destination d'un financement occulte s'il en est et qui ne figure pas dans le rapport de la commission des finances ni dans celui du commissaire aux comptes ! Ce sont, entre autres, les déclarations du SG à propos de ce que nous a coûté le dernier congrès qui nous ont amenés à nous poser des questionnements liés à cet aspect financier avant que la justice ne soit saisie ! A cet effet, nous enregistrons que le BP «accueille favorablement toute opération de contrôle qui sera menée par les services légalement accrédités». Ce qui, à nos yeux, permettra de lever les doutes une totale transparence dans la gestion financière du parti dans tous ses volets !! Enfin, et pour ce qui est des rencontres fraternelles qui ont lieu dans les domiciles de militants à travers certaines wilayate, nous invitons le secrétaire général et les membres de son BP à venir assister à une deuxième rencontre à Telagh dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès afin de constater de visu que ces rencontres ne sont pas en infraction vis-à-vis de la loi et qu'elles regroupent uniquement des militants authentiques dont plusieurs cadres dirigeants — anciens et actuels — tous fidèles au FLN qu'ils veulent préserver à tout prix ! La rencontre sera une occasion pour débattre avec de vrais militants des problèmes du parti en toute franchise et en présence des représentants de la presse nationale ! Le militant qui nous a accueillis dans sa demeure une première fois n'hésitera pas à le faire une seconde fois pour l'amour de son parti ! Qu'il soit ici doublement remercié ! Salah Goudjil Le Soir d’Algérie Société Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE Un projet qui tarde à voir le jour représentant de celle-ci, celle de procéder également aux travaux de déblaiement, opération nécessitant de lourds camions, engins dont est démunie l’APC. Depuis, le projet accuse un retard considérable». Deux entreprises se sont relayées sans résultats probants. Une troisième a remporté le marché il y a un mois sans qu’elle entame les travaux. Pourtant, selon les déclarations du directeur de l’agence foncière, Dehili Chérif, «selon les prévisions, les travaux de réalisation des 96 logements seront lancés en juillet 2010, les deux premiers trimestres de l’année étant réservés à l’établissement du permis de construire, du lancement de l’étude et de l’appel d’offres. Le terrain présente un relief accidenté qui nécessitera la construction d’un mur de soutènement». En réponse aux retards qu’accusent les travaux, notre interlocuteur précise : «Le problème réside dans la difficulté de trouver des entreprises de réalisation. D’ailleurs, ce n’est qu’au troisième appel d’offres, les deux premiers étant infructueux, que l’entreprise a été désignée ; le chantier sera installé incessamment. Au sujet des décembre 2009, à l’hôtel de ville, regroupant le P/APC, le directeur de l’agence foncière de la wilaya de Skikda, le vice-président chargé de l’urbanisme, le président du syndicat des travailleurs de la commune, le président du comité des œuvres sociales, le secrétaire général de l’APC et le président de la coopérative, un employé de la mairie. A l’ordre du jour, la définition du rôle de chacun dans la réalisation de ce projet et les démarches entreprises par chacune des parties prenantes. «Je ne veux pas entendre parler de coopérative, mais de programme LSP au profit des employés de la mairie. Mon vis-à-vis dans ce programme est uniquement l’APC, qui est représentée par le maire», a tenu à clarifier, à cette époque, le directeur de l’agence foncière de la wilaya. Quand on sait que beaucoup parmi les bénéficiaires, au maigre salaire, se sont sacrifiés pour pouvoir s’acquitter des 350 000 DA, en mai 2010, au titre de l’apport initial, tout cela en mettant de côté leur projet de mariage, on peut imaginer facilement leur désarroi. «J’ai 40 ans et je suis toujours célibataire. Vous savez pourquoi ? Je n’ai pas un toit. Quand j’ai postulé pour un appartement dans le cadre de cette coopérative immobilière, j’avais 35 ans. L’espoir s’effiloche au fil des ans», se lamente un «futur» acquéreur. «Je suis marié depuis trois ans. Je perçois un salaire de 10 220 DA, en tant que contractuel. L’attente ayant trop duré, j’étais obligé de louer un appartement au niveau d’un lotissement sur les hauteurs de la ville à 8 000 DA le mois. C’est dire le dur vécu subi», renchérit un vacataire au sein de l’APC de Skikda. Zaid Zoheir Photo : DR Six ans après, les 96 postulants des logements sociaux participatifs de l’APC de Skikda attendent toujours le lancement du projet à la cité des 500Logements. L’étude est finalisée, le choix de l’assiette est fixé et la liste des postulants a été déjà ficelée et signée par le maire de Skikda durant son mandat 2002-2007, aujourd’hui en prison. Initialement pris en charge par l’APC de Skikda, sur décision de feu Ferhat Ghennai, les travaux de terrassement n’ont jamais été lancés, même après le décès de ce dernier le 1er octobre 2010. Selon une déclaration qu’il nous a faite à l’époque, «l’APC devait s’impliquer par deux actions. La première concerne deux volets : la mise à la disposition de l’agence foncière d’un terrain situé à la cité des 500-Logements, derrière les 40 logements de la commune, et le lancement des travaux de terrassement. Ces deux opérations auront à amortir le coup du projet, ce dont tireront profit les postulants. La deuxième action consiste à porter un nouveau droit de regard sur la liste, une révision s’impose s’il a été confirmé que des personnes auraient bénéficié de logements ou d’autres formules d’aide à la construction. Pour cela, il leur sera demandé de fournir un certificat négatif. Et contrairement aux allégations, personne ne sera exclu au motif d’avoir un faible revenu, car la loi permet même aux chômeurs de postuler pour un LSP. Pour le vice-président communal chargé de l’urbanisme, «notre engagement de décaper le terrain a été compromis lorsqu’aucune entente n’a été trouvée avec l’agence foncière. En effet, lors d’une séance de travail, une demande nous a été faite par le 96 LSP DE L’APC DE SKIKDA listes des bénéficiaires, elles seront transmises pour enquête à la Caisse nationale du logement.» Une rétrospective s’impose. Les choses se sont précipitées en 2009 à la faveur de plusieurs facteurs. Le projet a été remis sur le tapis, et ce, suite à la désapprobation de la tutelle communale et le transfert du dossier de l’AADL à l’agence foncière de la wilaya. Motif avancé : la vente par l’APC de deux lots de terrain d’une superficie de 3 908,65 m2 à la briqueterie ouest au profit de l’AADL est une opération jugée étrangère aux attributions communales, mais plutôt celles de l’agence foncière de la wilaya de Skikda. Le montant qui a été versé à la caisse communale, de l’ordre de 2 736 050 DA, devra être restitué à l’agence AADL. Un projet de délibération adopté par l’APC, lors de la session extraordinaire du 5 novembre 2009, a officialisé toutes ces actions, 4 ans après. Ce qui a mis aussi fin à la convention qui liait depuis des années, d’une part, l’AADL, et de l’autre, le comité des œuvres sociales de l’APC et la coopérative immobilière Nasr. Une séance de travail, maintes fois reportée, s’est tenue en Crime crapuleux en plein centre-ville SÉTIF Les malfaiteurs ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins, allant même jusqu’à tuer pour dérober de l’argent et des objets de valeur. C’est ce qui s’est passé dans l’après-midi de mercredi dernier, en plein centre-ville de Sétif, où une bande de malfaiteurs a mis sur pied un scénario digne des films hollywoodiens. Ayant bien choisi leur victime, un riche éleveur de bétail, les truands se sont dirigés vers sa ferme, située à quelques encablures de la ville de Sétif. Le malheureux subira les pires sévices de la part de ses tortionnaires encagoulés qui s’empareront des clés de sa voiture et de sa maison, avant d’être ligoté et bâillonné. Les malfaiteurs utiliseront le véhicule de la victime pour se rendre à son domicile sur l’avenue du 1er-Novembre-1954, à quelques mètres seulement du siège de la Wilaya. Les voleurs n’auront aucun mal à pénétrer dans l’appartement où se trouvait, seule à la maison, l’épouse de l’éleveur. Les malfaiteurs se transformeront vite en assassins. En effet, Cité par le PDG de la Socothyd, Mustapha Achaïbou, lors du point de presse qu’il a animé sur le dossier des travailleurs licenciés, Mohamed Benmansour, secrétaire général de la Coordination nationale des enfants de chouhada (Cnec), bureau de Boumerdès, et cadre supérieur de la société en question, rejette les insinuations de son chef laissant entendre qu’il manipule des travailleurs de l’entreprise, les poussant à se révolter contre leur PDG pour le destituer et prendre sa place. Dans un document portant le cachet du bureau de la Cnec qu’il nous a remis, notre visiteur énumère ses fonctions politiques et administratives. Il écrit que «Benmansour est connu au niveau local, régional et national. Je suis membre du conseil national et directeur de la campagne du président Abdelaziz Bouteflika dans la daïra de BordjMenaïel et cadre supérieur de la Socothyd». Il affirme qu’il est à l’écoute de la société civile pour résoudre les problèmes en collaboration avec l’administration et les services de sécurité. Benmansour se dit surpris par l’ambition que lui prête son patron de devenir PDG de la Socothyd. Il nous confie qu’il est disposé à collaborer avec son chef pour dépasser les difficultés que rencontre leur entreprise. Abachi L. Le secrétaire général de la Cnec de Boumerdès nous écrit la malheureuse, âgée d’une soixantaine d’années, a été tuée en tentant de tenir tête à ses bourreaux. Selon des informations non encore vérifiées, la victime présentait des traces de strangulation. D’autres sources affirment que la victime a succombé suite à un arrêt cardiaque à la vue des voleurs dans sa maison. Les résultats de l’autopsie pourront expliquer les véritables causes de sa mort. N’ayant pu accéder au coffre-fort, où étaient entreposés l’argent et les bijoux, les voleurs ont quand même eu l’audace de détrousser leur victime des bijoux qu’elle portait.Leur acte criminel accompli, la bande d’assassins, au nombre non encore déterminé (deux personnes selon certaines indiscrétions), prendra la poudre d’escampette. Le mari de la défunte, ayant réussi à défaire ses liens, découvrira, une fois rentré chez lui, le corps de sa femme. Aussitôt alertés, les services de police et de gendarmerie (la ferme de l’éleveur étant située dans un secteur couvert par la gendarmerie) ont entamé les recherches. Toutefois, certains indices orientent déjà l’enquête vers la piste d’un proche ou d’un familier du couple. Les enquêteurs, policiers et gendarmes redoublent d’efforts afin d’élucider cette affaire scabreuse et d’appréhender dans les plus brefs délais les auteurs de ce drame. Imed Sellami 10 MOSTAGANEM Les détenus se mettent aux études Dans le cadre de la politique de réinsertion sociale au profit des détenus dans les centres de rééducation, le département de la justice des applications des peines encourage les détenus à poursuivre leurs études jusqu’à l’université ou à apprendre un métier. La dernière rentrée du mois de février 2011 a vu 395 détenus hommes et femmes s’inscrire à une formation professionnelle et d’apprentissage à distance, en milieu carcéral ou en semi-liberté. Les détenus peuvent, à l’issue de leur peine, entrevoir un avenir meilleur suite aux facilités accordées par l’Etat et certains déjà sont à la tête de micro-entreprises. Les lauréats peuvent bénéficier aussi de mesure de grâce partielle ou de l’allègement de leur peine. Les détenus se sont donc remis aux études après avoir quitté les bancs d’école, tout en prenant conscience de leur chance. A. B. Rescrudescence des vols de véhicules et de motos Ces derniers jours, la ville de Mostaganem vit au rythme des vols de véhicules de tourisme et de motos, un phénomène qui prend de l’ampleur et commence à inquiéter les automobilistes et les motocyclistes. En l’espace de deux jours, deux véhicules ont disparu, une Renault Clio à Aïn Tedelès et une Renault Mégane sur un boulevard du centre-ville de Mostaganem. De même que des motos, ont été volées dont deux à la cité Benmedjahri, dans la localité de Hassi Mamèche, par effraction dans un domicile. Les voleurs ont choisi la nuit pour s’emparer des deuxroues, et la plupart des véhicules volés ne sont jamais retrouvés. Ces derniers temps, les contrôles routiers et les opérations coup-de-poing dans les quartiers chauds se font rares. Il est temps de mettre de l’ordre sinon la situation risque de s’envenimer. A. B. Société Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE La femme à l’honneur JOURNÉE MONDIALE DE LA PROTECTION CIVILE À BOUIRA La journée mondiale de la Protection civile a été dédiée cette année au personnel de santé de la Protection civile qui sauve des vies et protège la santé des populations. Cette journée coïncidant avec les festivités de la Journée mondiale de la femme, l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) a choisi pour thème cette année «Le rôle de la femme dans la Protection civile». A cette occasion, la direction de la Protection civile de Bouira a mobilisé des troupes dans différents secteurs d’intervention pour honorer leur travail quotidien dans le sauvetage et l’aide à la population ; un métier qui parfois met en danger leur vie pour sauver celle des autres. Et dans ce milieu généralement masculin, l’élément féminin commence à gagner sa place, et pas des moindres, puisqu’au niveau de la wilaya de Bouira, on compte 11 femmes ayant le grade d’officier. Au cours de la cérémonie qui a eu lieu mardi, certains agents ont été promus, dont Diminution des accidents de la route et hausse des crimes LA GENDARMERIE NATIONALE DRESSE SON BILAN À MOSTAGANEM Le groupement de wilaya de la Gendarmerie nationale a enregistré un bilan positif de ses différentes activités durant l’année précédente. Selon le bilan 2010 en comparaison à celui de 2009, les unités rattachées au groupement de gendarmerie ont fait un travail remarquable, notamment dans la lutte contre la délinquance, le crime organisé et dans la prévention des accidents de la circulation. Cependant, les crimes et délits (trafic de drogue, trafic de monnaie, vols de véhicules, falsification de cartes grises, faux et émigration clandestine) ont connu une hausse de 36% (15% en 2009). Ces affaires ont donné lieu à l’arrestation de 1 498 personnes dont 591 sont détenues. Ce sont surtout des chômeurs dont l’âge varie entre 18 et 28 ans, au nombre de 709, qui constituent la partie la plus importante dans les différents délits, viennent ensuite 337 per- sonnes exerçant dans les fonctions libérales, 32 fonctionnaires, 30 étudiants et 14 militaires. Par ailleurs, la gendarmerie a traité 1 293 affaires concernant le vol de sable, les constructions illicites, les forages de puits sans autorisation, etc. Par ailleurs, le commandant Drayia, le responsable de la communication de la gendarmerie, révélera que pour l’année 2010, 287 accidents ont été enregistrés faisant 48 morts et 550 blessés, tandis qu’en 2009, plus de 677 accidents ont été recensés, causant la mort de 114 personnes et blessant 1 181 autres. Les causes principales demeurent l’excès de vitesse et le non-respect du code de la route. Pour ce qui concerne les vols de véhicules, la GN a mis hors d’état de nuire 37 malfaiteurs et saisi 223 véhicules. Ces réseaux, qui sévissaient à Mostaganem, activaient dans plusieurs autres wilayas. Comme chaque année à l’approche de l’été, pour prévenir les accidents de la route, la gendarmerie a réactivé le plan Delphine. Ce sont 2 032 gendarmes qui vont être mobilisés pour assurer la sécurité des vacanciers sur les routes mais aussi sur les plages. Ce plan a fait ses preuves en 2010, il a permis de faire baisser le nombre de délits et d’agressions, surtout dans les lieux de détente. Cette opération visait aussi à rassurer la population vivant dans les quartiers à risque et à gagner sa confiance. D’importants moyens matériels dont des chiens renifleurs de drogue, et de détection d’armes et d’explosifs, ont été mobilisés pour le besoin de ces opérations. La brigade des mœurs a démantelé plusieurs réseaux de débauche et de vente de nourrissons : 11 personnes ont été écrouées dont 8 femmes. A. Bensadok Un rendez-vous pour les amateurs du deux-roues SALON DU CYCLE, MOTOCYCLE ET ÉQUIPEMENTS À BÉJAÏA Le premier Salon du cycle, motocycle et équipements pour personnes handicapées se tiendra du 10 au 18 mars prochain à la grande surface du lac de Béjaïa. Un Salon reporté une première fois pour permettre aux sociétés étrangères de se joindre aux concessionnaires nationaux. Une occasion aussi pour les concessionnaires ou les revendeurs de cycles professionnels de se positionner sur un marché en pleine mutation. Il est vrai qu'aucune statistique n'est encore en mesure de donner le chiffre exact relatif au marché des deuxroues en Algérie. Cette question intéressera très certainement un grand nombre d'opérateurs attirés par un investissement dans un secteur qui reste très timide malgré le besoin imposé par une circulation de plus en plus stressante. Une telle manifestation permettra, aussi, si l'on se réfère au nombre de personnes qui préfèrent le deux-roues pour se défouler, d’aller à la décou- 11 trois femmes, aux grades supérieurs, alors que les retraités de ce secteur ont été honorés avec une remise de cadeaux et de tableaux honorifiques. Par ailleurs, des équipes mixtes de la Protection civile ont procédé à une simulation de sauvetage, menée par un officier femme et ont, de ce fait, exhibé tout leur attirail de secourisme et d’intervention. Il est à noter que la Protection civile de Bouira a pour champ d’intervention des terrains très variés et parfois périlleux, dont ceux des montagnes où l’on note un groupe hautement qualifié et entraîné dans l’escalade et l’alpinisme baptisé Grimp10, et qui comporte deux jeunes femmes au mental d’acier et à l’estomac solide. Katya Kaci Photo : Samir Sid Le Soir d’Algérie verte d'un autre environnement. RH. International Communication, organisateur de cette manifestation, cherche avant tout à séduire les amoureux de la nature. Plusieurs concessionnaires sont intéressés par cette fête du vélo et l'on s'attend à une participation importante. R. R. AÏN-TÉMOUCHENT Prochaine distribution de 230 logements à Béni-Saf La population de la deuxième ville de la wilaya de AïnTémouchent par sa densité démographique, Béni-saf, attend impatiemment l’affichage des listes des bénéficiaires des 230 logements sociaux. Selon l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Béni-Saf, ces logements ne seront distribués qu'après la réception des 400 autres logements sociaux dont les travaux de réalisation sont en voie d'achèvement. De ce fait, 630 logements seront distribués prochainement, ce qui satisfera assurément un grand nombre de postulants parmi les 3 000 demandeurs depuis 2000. L'OPGI serait la première «victime» de ce retard. Conformément à la réglementation en vigueur, cet organisme est tenu d’assurer le gardiennage des immeubles tant que les logements ne sont pas attribués. La commission de distribution envisage de faire afficher la photo du bénéficiaire à côté de son nom, cela pour aider les citoyens non satisfaits à mieux appuyer leurs recours auprès des commissions compétentes. S. B. Le Soir d’Algérie Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE 12 Sports MOHAMED MECHERARA (VICE-PRÉSIDENT DE LA FAF) APPUIE LES DOLÉANCES DES CLUBS : BOUGHERRA EXCLU LORS DU DERBY DE GLASGOW «La bureaucratie freine l'avènement du projet de professionnalisme» suis complètement d'accord avec eux», a-t-il ajouté. De son côté, le président de la toute nouvelle Association nationale des présidents des clubs professionnels, Mahfoud Kerbadj, a regretté, jeudi, dans une déclaration à l'APS, la situation actuelle du football professionnel en Algérie. «Je ne dis pas qu'il y a une mauvaise volonté, mais face à ces JSM BÉJAÏA lenteurs (administratives) et cette bureaucratie, il faut faire bouger les choses», avait-t-il dit. Toutefois, Kerbadj avait affirmé que les clubs contestataires comptaient passer au boycott du championnat, si leurs revendications ne recevaient pas une suite favorable. «D'ici là, si nos doléances n’auront aucun écho, nous allons boycot- HOUSSINE KHARJA INTERNATIONAL MAROCAIN DE L’INTER MILAN) : «On respecte beaucoup la sélection algérienne» Le capitaine de la sélection marocaine de football, Houssine Kharja, a déclaré que les joueurs marocains «respectaient beaucoup la sélection algérienne qui renferme en son sein d’excellents éléments». «On respecte beaucoup la sélection algérienne qui renferme en son sein d’excellents éléments, à l’image de Ziani, Ghezzal, Belhadj, Mesbah et Yebda, mais croyez-moi, on est animés d’une grande volonté pour réaliser une excellente performance à Annaba» le 27 mars prochain, a déclaré le milieu de terrain de l’Inter de Milan. L’international marocain a souligné dans une émission «La vie du sport» sur Radio Beur, dont des extraits ont été reproduits par la presse marocaine, que les Lions de l’Atlas visaient «la victoire, car c’est une performance qui va relancer la sélection marocaine dans les éliminatoires de la CAN 2012». L’ancien joueur de plusieurs clubs italiens, dont Genoa, Sienne et AS Rome (Italie), a ensuite affirmé que «l’objectif principal reste tout de même la qualification au Mondial 2014 prévu au Brésil». Blida ne réussit pas à Ndjeng et aux Béjaouis. avec tout le sérieux nécessaire pour que ce billet qualificatif mis en jeu reste à Béjaïa. Une ambiance bon enfant est observée durant les dernières séances d’entraînement des Vert et Rouge, la semaine écoulée. En prévision de leur confrontation face à l’USMB, la JSMB a accueilli mardi dernier l’USM Sétif dans un match amical ayant permis au staff technique – au-delà du résultat (3 à 0) – d’être fixé sur les aptitudes de chaque joueur et tester par la même occasion les différentes variantes tactiques à même de passer l’écueil blidéen. Côté effectif, l’on enregistre la défec- Photo : New Presse Après une très longue trêve de plus deux mois, la formation phare de la Soummam renouera cet après-midi, au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa, avec la compétition officielle face à l’USM Blida pour le compte des 16es de finale de la Coupe d’Algérie. Devant une équipe de la ville des Roses qui ne leur réussit pas trop en Coupe d’Algérie, les Kabyles de la Soummam sont conscients, désormais, de ce qui leur reste à faire. Ils se sont pour la circonstance minutieusement préparés pour ne pas se laisser surprendre, de surcroît sur leur terrain et devant leurs fans. Des fans qui se déplaceront massivement pour donner de la voix à leur équipe fétiche pour arracher la qualification. Les gars de Béjaïa ne jurent que par la qualification pour chasser la guigne qui les poursuit depuis plusieurs saisons devant le même adversaire. Sous la houlette de l’ex-baroudeur des Verts, les camarades de Zafour se sont remis au travail dimanche dernier ter la premier journée de la phase retour. Je ne dis pas que dans 15 jours tout sera réglé, mais je veux voir Photos : DR La qualification comme mot d’ordre une préoccupation de la part des autorités et un début de changement», avait-t-il averti. Pour Mohamed Mecherara, il est «prématuré» de parler de boycott. «Je ne vois pas quelle est l'utilité de parler de boycott, je pense que c'est prématuré de songer à ce genre de démarche. Les présidents de clubs doivent revenir à la raison, et je suis persuadé que la situation va se débloquer prochainement», a-t-il conclu. Les modalités de fonctionnement du compte d'affectation spéciale n° 302-135, intitulé Fonds de soutien public aux clubs professionnels de football, ont été fixées par le décret exécutif, n° 11-23, publié au Journal officiel n° 6. Photo : New Presse Le président de la Ligue nationale de football (LNF), Mohamed Mecherara, a estimé hier que la «lenteur administrative», est le principal facteur qui freine l'avancement du projet du proen fessionnalisme Algérie. «La bureaucratie représentée par les lenteurs administratives est la cause principale qui fait que le football peine à amorcer le vrai professionnalisme. Au niveau du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), il existe une réelle volonté de mettre en place la fameuse mesure entre le MJS et les clubs», a affirmé le patron de la LNF à la Radio nationale. Il a indiqué qu'il «approuve» les doléances des présidents de club qui exigent l'application des mesures promises par l'Etat. «J'approuve à 99% les revendications des présidents qui défendent avant tout les intérêts de leurs clubs respectifs, je La SFA ouvre une enquête sur les débordements de fin de match tion de Maroci qui est suspendu pour le match d’aujourd’hui. Il sera remplacé pour l’occasion par la nouvelle recrue hivernale Vert et Rouge, Antar Boucherit. Les équipiers de Meftah ont effectué, dans la matinée de jeudi, dernière séance leur d’entraînement au stade de l’Unité maghrébine. Les capés de Menad ont rejoint ensuite le complexe hôtelier les Hammadites pour une mise au vert. Les dirigeants béjaouis veulent ainsi mettre les joueurs dans de très bonnes conditions et les soustraire à toute pression des fans avant cette importante confrontation devant Blida. A. K. UAFA L’élection du nouveau président ce lundi Le futur président de l’Union arabe de football (UAFA), sera désigné ce lundi, à l’issue de la 17e réunion du Bureau exécutif de cette instance, prévue à Djeddah (Arabie saoudite). L’ancien président de l’UAFA, l’Emir Soltane Ben Fahd Ben Abdulaziz, avait, rappelle-t-on, démissionné de son poste il y’a quelques jours. Il pourrait être remplacé par l’Emir Naouaf Ben Fayçal Ben Fahd Ben Abdulaziz, précise la même source. Outre la désignation d’un nouveau président de l’instance arabe, plusieurs autres points seront à l’ordre du jour de cette réunion, dont le plus important est l’étude du rapport qui concerne l’activité administrative, technique, et financière de l’UAFA, de la période allant de avril 2010 au février 2011. Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE L’élite a sué, Oued-Souf entre joie et regrets COUPE D’ALGÉRIE SENIORS (1/16es DE FINALE) Robbah a failli bousculer la hiérarchie. Hier, à El-Oued, face au CRB, tenant de l’édition 2009, les pensionnaires de la régionale ont fait souffrir les Bélouizdadis obligés d’aller à la seconde série des tirs au but pour décrocher la timbale. La ville aux mille Coupoles ne sera pas pour autant absente de la prochaine étape de l’épreuve populaire puisque Tadamoun a réussi à ramener le billet de quali- Belaïli sauve le derby ASM ORAN 0 - MC ORAN 1 Une enquête a été ouverte jeudi par la Fédération écossaise de football (SFA), suite aux incidents graves survenus la veille lors du quart de finale de Coupe d'Ecosse de football entre le Celtic Glasgow et les Rangers (1-0), au cours duquel dirigeants des deux clubs et joueurs en sont venus aux mains. «La fédération condamne catégoriquement la conduite irresponsable tout au long du match de Coupe à Celtic Park», a déclaré le directeur de la SFA dans un communiqué après ce match qui s'est soldé mercredi soir par un total de 13 cartons jaunes et 3 rouges dont un pour l’international algérien, Madjid Bougherra. Les Rangers ont terminé le match à neuf et un joueur a même été expulsé après le coup de sifflet final. L'entraîneur du Celtic Neil Lennon et l’adjoint des Rangers Ally McCoist ont dû être séparés quand ils se sont battus. La partie a mal tourné peu après la demi-heure de jeu quand l’arbitre a sorti Steven Whittaker des Rangers en lui adressant un second carton jaune (36e). Au total 34 personnes ont été arrêtées par la police qui a prévenu qu’elle n’avait plus le budget pour faire face à de telles violences. Selon elle, les futurs derbys devront se jouer à huis clos ou carrément être interdits à moins que les supporteurs ne s’achètent une conduite. «Je suis à la fois attristé et embarrassé d’avoir vu de telles scènes lors de ce match qui aurait dû être l’affiche du football écossais. Ces images ont montré une piètre image du football écossais», a conclu le directeur de la SFA. COUPE D’ASIE DES CLUBS Fortunes diverses pour les joueurs algériens Les deux compétitions majeures de l’AFC ont entamé mardi dernier la phase de poules. Une étape qui a vu l’engagement des clubs employeurs de certains internationaux algériens (nouveaux et anciens) à l’instar de Al-Sad Qatari, Al-Emirates et Ittihad Djeddah. Trois formations au sein desquelles figurent les Algériens Nadir Belhadj, Hadj Bouguèche, Karim Kerkar et Abdelmalik Ziaya qui ont affronté des formations iraniennes. Le dernier aura été le plus heureux parmi ses compatriotes durant cette première journée. En effet, l’enfant de Guelma qui était sur la liste des libérables durant le dernier marché hivernal a réussi un doublé salutaire pour son équipe devant les Iraniens de Piroozi Persépolis (3-1). Pour le latéral gauche des Verts et d’Al-Sad du Qatar, la virée en Iran s’est soldée par une précieuse parité face à l’Esteghlal Téhéran (1-1). Enfin, l’Emirates du duo Bouguèche-Kerkar n’a pu résister au retour en force des Iraniens de Zobahan (2-1). Oran, stade Ahmed-Zabana, temps beau mais frais, terrain bon, affluence très nombreuse, arbitrage du trio Haïmoudi-Etchiali-Naceri But : Belaïli (20’) MCO. Avts: Abidi (10’), Ouamamar (57’), ASMO, Ouasti (41’), Belaïli (65’), Belabbès (87’) MCO. ASMO : Bouhedda, Bouhafer, Mazari, Belkaroui, Bentaleb puis Bouziani (69’), Ouamamar, Chaouti, Bouamria puis Boussaïd (80’), Abidi, Mebarki, Bey puis Sari (77’). Entr. : Stéphane Durin MCO : Fellah, Boussaâda, Belabbès, Ouasti, Sebbah, Tahar, Berradja puis Bentiba (77’), Daoud B. puis Meddahi (58’), Belaïli, Aïssaoui, Aouadj. Entr. : Chérif El-Ouazzani Un beau match, le nement. Hier, à l’occaderby en particulier, est sion du 6 e derby (en le fruit de plusieurs coupe d’Algérie) de la ingrédients : un temps capitale de l’Ouest, radieux, un terrain prati- entre le MCO et l’ASMO, cable, une galerie nom- tous ses éléments breuse et active et, sur- n’étaient pas au rendeztout, 22 acteurs et un vous. Notamment les arbitre dignes de l’évé- deux derniers. Le pre- les joueurs mier, avaient, certes, l’intention de s’illustrer mais pas suffisamment de moyens technique, tactique et physique pour offrir le meilleur des spectacles. Le second, l’arbitre international Haïmoudi Djamel, avait la carte de visite mais pas la motivation d’officier un tel rendez-vous, lui qui a pris l’habitude de diriger des sommets en Afrique. Sa manière d’appliquer les lois de l’I.B a faussé les débats. Sans le vouloir peutêtre, M. Haïmoudi a influé sur le résultat de cette confrontation qui a renoué le temple Ahmed-Zabana qui faisait le plein pour la première fois depuis longtemps. En privant les Asémistes d’un penalty suite au fauchage de Bentaleb (26’) et en freinant les velléités offensives des joueurs de Stéphane Durin, le referee de Relizane a mis fin au rêve d’El-Djamiya de prendre sa revanche sur le voisin d’El-Hamri. Ce dernier s’est suffi d’un petit mais précieux but de son lutin, Belaïli, ainsi que quelques arrêts décisifs de son gardien Fellah, pour empocher son billet pour les huitièmes. M. M. Mostaganem, stade Opow, temps ensoleillé, affluence nombreuse, arbitrage du trio Babou-ShambyBouzaghou. But : Yahia Chérif (39’) JSK. Avts : Belahouel (16’), Boukemacha (55’), Chelah (76’) ESM Rial (8’) JSK. ESM : Messai, Saihi puis Forloul (71’), Haddad, Belahouel, B o u k e m a c h a , Megueni, Omrani puis Boudjenah (82’), Boukerche puis Zerouali (60’), Chelah, Ferrahi, Berrah. Entraîneur : Benchadli. JSK : Berrefane, Remache, Nessakh, Rial, Berchiche, Naili, Douicher, Tedjar puis Lemhene (71’), Younes, Amada, Yahia Chérif. Entraîneur : Belhout. Dominateurs dans tous les compartiments de jeu ou presque, les Canaris sont normalement repartis de Mostaganem avec une été quasi miraculeux que les joueurs de Benchadli, fébriles en attaque, s’en sortent autrement avec l’absence de Beloufa (blessé) qui s’est fait lourdement ressentir. Avec un peu plus de précisions, les cama- rades de Rial auraient pu se mettre, lors des dernières passes à l’abri maintes fois d’un éventuel retour mostaganemois. Nessakh a été de loin le meilleur homme du match. A. B. ES MOSTAGANEM 0 - JS KABYLIE 1 Ettaradji sort avec les honneurs victoire matérialisée par un but de Yahia Chérif. Mais il aura fallu de la patience aux joueurs de Belhout pour parvenir à leurs fins, compte tenu du profil général de la rencontre. Avouons qu’il aurait MC EL-EULMA 2 - RC ARBA 0 Ne vous fiez-pas au score Complexe olympique MessaoudZeghar, temps froid et glacial, huis clos. Pelouse en bon état. Arbitrage du trio Aouina S., Aouina F. et Benaïssa. Buts : Belaïd (CSC, 29’) et Karaoui (78’) MCEE. Avertissements : Mehia (18’), Karaoui (64’) MCEE. MCEE : Boutrig, Bouaraba, Rouane, Messali, Hebaïche (cap), Mehia (Tiaïba, 84’), Camara, Belakhdar (Kab 58’), Karaoui, Belhadj puis Benamokrane (63’), Boulemdaïs. Entraîneur : A. Bira. RCA : Mansour, Laïbala, Belaïd, Kechouane (cap.), Brahimi puis Zerrouki (82’), Boudina, Benaïssa puis (Taouali 48’), Hamoutène, Benbouzid, Laïcha, Nezouani puis (Bibi 72’). Entraîneur : Saber Bensmaïn. Dès le début de la partie, les locaux se sont lancés, maladroite- ment, à l’assaut des bois de Mansour mais n’ont réussi à inscrire le premier but que grâce au défenseur Belaïd qui prendra à contre-pied son gardien. Benaïssa a failli égaliser par la suite sur une belle action collective et le jeu très décousu ira jusqu’à la pause. Après la pause-citron, et contrairement au premier half, ce sont les hommes de Saber qui monopoliseront le ballon et se créeront une multitude d’occasions, tandis que Boulemdaïs ratera plusieurs occasions d’aggraver le score. Il a fallu attendre la 78’ pour voir enfin Haraoui crocheter un défenseur et mettre le ballon hors de portée du gardien Arbaoui. La partie sera sifflée sur le score de 2 buts à 0 mais la RCA n’a pas à rougir de cette défaite pour avoir tenu la dragée haute aux camarades de Belhadj. Mostefa Djafar 13 Le Soir d’Algérie fication aux huitièmes de finale de Mascara, face à Ghris. L’USMH, la JSK, le MCS et le MCO ont sué pour obtenir le fameux sésame. USM EL-HARRACH 2 NARB RÉGHAÏA 1 (AP) Sem Sem l’a échappé belle El-Harrach, stade de 1er-Novembre, temps ensoleillé, affluence moyenne, arbitrage de Bayou, Idir et Rahmouni. Buts : Baouche (63'), Ledraâ (97’) USMH, Noubli (4') NARBR Avertissements : Hendou (52’) USMH USMH : Doukha, Layati puis Legraâ (76’), Aouamer puis Hendou Benabderrahmane, (45’),Gherbi, Boumechra, Boualem, Baouche puis Chache (67’), Bellat, Ledraâ. Entraîneur : Charef NARBR : Abdouni, Belhocine, Khelfaoui, Medour, Bouali, Boubrika, Zerrouki, Badache puis Choukri (60’), Houaied puis Ayad (78’), Kerroum puis Helouane (52’), Noubli. Entraîneur : Rahmouni. L’USM El-Harrach s'est qualifiée hier pour le prochain tour de la coupe d'Algérie face à l’équipe du NARBR. Les Harrachis ont trouvé d’énormes difficultés face à cette équipe de Réghaïa, qui recèle dans son effectif des joueurs d’expérience. Ce sont les visiteurs qui ont pris le dessus dès le début de la rencontre avec l’ouverture du score dès la 4’, grâce à son attaquant Noubli. La première mi-temps a été à l'avantage des visiteurs, la réaction des Sem Sem est intervenue après la pause quand Baouche a remis les pendules à l’heure. Les locaux ont tenté d’aggraver la marque, mais les poulains de Rahmouni, étaient bien regroupés en défense. Le NARB avait opté pour un marquage de zone. Les camarades de Boualem n’arrivent pas à transpercer ce rideau. Le temps réglementaire sera soldé par un score de parité (1-1) et les deux antagonistes devaient se départager lors de la prolongation. Les poulains de Charef se ruent vers l’attaque. Sur un contre parfait de Boumechra, Ledraâ réussit à doubler la mise en faveur de son équipe. A. A. Résultats MC Saïda-USM Bel Abbès ES Mostaganem-JS Kabylie CR B Hennaya-ES Berrouaghia qualifié aux Tab,4-3) ASM Oran-MC Oran ARB Ghris-N. Tadamoun Souf CA Batna- Paradou AC lifié aux Tab, 5-4) MC El-Eulma-RC Arbaâ USM Harrach-NARB Réghaïa MO Béjaïa-US Tébessa IRB Robbah-CR Belouizdad lifié aux Tab, 10-9) AB Merouana-US Chaouia lifié aux Tab,6-5) Joués en soirée ASO Chlef-CABB Arréridj ES Sétif-NA Hussein-Dey 1-0 0-1 1-1(a.p., CRBH 0-1 0-1 0-0 (a.p. CAB qua- 2-0 2-1(a.p.) 1-0 1-1 (a.p., CRB qua- 0-0 (a.p. ABM qua- Samedi 5 mars 2011 (15h00) A Ouargla : MC Mekhadma-MC Alger A Béjaïa : JSM Béjaïa-USM Blida. * USM Aïn Beïda-US Biskra a été reporté pour cause du mauvais état du terrain induit par les conditions climatiques. FIFA Sports FOOTBALL Le tirage au sort effectué blèmes médicaux. Le 20 janvier, la Fifa avait indiqué qu’il n’y avait «pas de projet concret de refonte du calendrier des matches internationaux», alors que cette idée avait été avancée par l’hebdomadaire allemand Sport Bild 24 heures plus tôt. Fin janvier, Michel Platini, président de l’UEFA, s’était déclaré favorable à l’organisation du Mondial-2022 en plein hiver sans pour autant «révolutionner le calendrier international» de manière durable. La Coupe du monde de football qui se tiendra en 2014 au Brésil ne verra pas de changement notable par rapport au Mondial-2010 dans la répartition par confédération des 32 places de participants, a annoncé jeudi la Fédération internationale (Fifa). «Nous allons garder la même attribution» que lors des Mondiaux 2006 et 2010, a précisé le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, lors d’une conférence de presse au siège de l’organisation à Zurich. Au terme de deux jours de réunion du comité exécutif de la Fifa, les membres ont décidé d’accorder à l’Amérique du Sud quatre places et demie, plus celle donnée au Brésil en tant que pays organisateur. L’Afrique revient à ses cinq places traditionnelles, perdant la sixième place qui lui avait été accordée l’année dernière en raison de l’organisation du Mondial en Afrique du Sud. L’Europe conserve ses 13 places, l’Océanie une demie place, l’Amérique du Nord et centrale (Concacaf) 3,5 et l’Asie 4,5. Les demi-places correspondent aux matches de barrage, pour lesquels seront organisés des tirages au sort qui permettront de déterminer les confrontations entre confédérations. «C’est un processus démocratique», a souligné le président de la Fifa, Joseph Blatter, ajoutant qu’il était «impossible de satisfaire tout le monde à chaque fois». Le comité exécutif a, par ailleurs, décidé d’attribuer à M. Valcke la mission de mener une étude sur l’utilité de garder ou non le système d’attribution pour la Coupe du monde en 2018, a souligné le président. «Si l’on regarde les résultats sportifs du Mondial-2010, il n’y a rien à changer», a estimé M. Blatter. La Coupe d’Afrique des nations 2011 de football des moins 20 ans (CAN U20 ans), initialement prévue en Libye du 18 mars au 1 er avril, a été reportée sine die par la Confédération africaine de football (CAF), annonce l’instance africaine sur son site internet. En raison de l’instabilité politique qui prévaut en Libye, la compétition est reportée à une date ultérieure et se déroulera dans un lieu qui sera fixé prochainement par la CAF. La CAN U20 2011 se tiendra au courant du premier semestre de cette année, précisera en outre, l’instance africaine de football. Les demifinalistes de cette compétition représenteront l’Afrique en Coupe du monde de la catégorie prévue en Colombie du 29 juillet au 20 août 2011. Pas de changement notable dans les quotas des confédérations TURF CAN-2011 DES U20 La compétition reportée sine die EN DIRECT DU CAROUBIER - AMEDI 5 MARS 2011 Epreuve de bonne facture Le prix Kahla Support au Pari Mutuel urbain d’aujourd’hui est ouvert aux chevaux de 3 ans et plus pur sang anglais n’ayant pas totalisé en gains et places la somme de 331.000 DA depuis le 1er/09/2010. Poids : 3 ans 48 kg, 4 ans 51 kg, 5 ans et plus 54 kg. Surcharge de 1 kg par tranche de 66.000 DA reçus depuis la date précitée. Une décharge de 5 kg est accordée aux chevaux pur sang anglais nés et élevés en Algérie. Sur le papier, cinq ou six chevaux sortent du lot, mais il y a lieu de tenir compte de certains paramètres (profil du parcours aptitude, forme récente et rentrée) qui devraient peser dans le décompte final. C’est pourquoi, il faudra accorder la primauté aux chevaux qui se sont déjà illustrés sur ce genre de parcours et qui viennent de montrer une certaine forme au cours de leurs dernières sorties. Les partants au crible 1- Com Kevi : Un sérieux candidat à la victoire, base. 2. Audela : Elle relève d’une écurie très redoutable qui n’engage ses pensionnaires qu’à bon escient. 3. Sweet Effie : Pas évident, à revoir après quelques courses 3e course - Prix : Caroubier Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 800 m - Départ à 15h30 Propriétaires L. Khaldi Sahraoui/Ouzouir S. Tahar S. Tahar M. Ouzouir B. Zemali M. Boudjemaa AM. Messaoud S. AEK. Nougha Mlle Abdellatif L. Rhaldi Le Petit Haras S. Tahar Jockeys Chevaux 1.Com Kevi S. Benyerrou 2. Audela MS. Zouar M. Merouani 3. Sweet Effie 4. Americain Pearl A. Salhi 5. Perisk A.M Bendjekidel 6. Rashida K. Baghdad 7.Princesse Milu A. Tira F. Chaâbi 8. Edesse Eria JJ.KH. Nair 9. La Jarretière 10. Genixenia B. Deifous 11. Connecting Flight AP. R. Aïchouba 12. Adorable Nora N. Ammari 13. Defference A. Boussaâ dans le ventre. 4. Americain Pearl : Pas évident. 5. Perisk : Il retrouve un parcours à sa convenance, une place reste dans ses cordes. 6. Rashida : Elle gagne bien son avoine ces derniers temps, ne pas négliger. 7. Princesse Miln : Aura fort à faire pour espérer tirer son épingle du jeu. 8. Edesse Eria : Cette transfuge d’El Eulma ne fera pas le déplacement pour admirer uniquement A la veille des huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie messieurs, la salle de réunion de la maison des fédérations de Dély-Ibrahim a abrité, mercredi dernier, le tirage au sort de la coupe d’Algérie des jeunes catégories. Etaient présents, d’un côté, les représentants des équipes qualifiées, certains des ligues régionales ou de wilaya et du côté de la FAHB, MM. Si Hamida Belkacem (membre fédéral), Saïd Bensedik (membre permanent de la FAHB) ainsi que Zitouni président de la ligue de wilaya d’Alger. Avant le début de l’opération du tirage au sort, le débat a porté autour du récent réaménagement effectué par le bureau fédéral, au niveau de la gestion de la compétition nationale. Pour rappel, cela s’est traduit par le Photo : DR Joseph Blatter a répondu, jeudi après le Comité exécutif de la Fifa, que son organisation recherchait un juste équilibre : «C’est la raison pour laquelle nous nous parlons. Et nous allons commencer dès la semaine prochaine, le 8 mars, avec une réunion avec l’Association des clubs européens, en présence du président de l’UEFA.» La Fifa a annoncé jeudi que Franz Beckenbauer, double champion du monde avec l’Allemagne, présiderait un Task Force sur l’avenir du football, des règlements jusqu’au football féminin en passant par l’arbitrage et les pro- MONDIAL-2014 HANDBALL 14 COUPE D’ALGÉRIE JEUNES CATÉGORIES La refonte des calendriers en question Le président de la Fifa, Joseph Blatter, a annoncé jeudi qu’une réunion se tiendrait mardi à Zurich entre représentants de la Fédération internationale, de l’UEFA et des grands clubs européens afin de discuter de la refonte du calendrier international. En février, l’association des clubs européens regroupant 136 membres avait reproché à l’instance dirigeante du football sa gestion de la réforme du calendrier international afin que le Qatar puisse organiser le Mondial-2022 en hiver. L’ACE avait alors appelé à plus «de démocratie, de transparence» et de dialogue. Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE PDS 57 55 55 54 54 54 54 53 53 52 51 51 51 CDS Entraîneurs 5 Prop. 13 A. Chellal 2 Prop. 6 Prop. 8 Prop. 12 A. Chellal 9 K. Nougha 4 B. Slimi 11 B. Gacem 7 K. Nougha 10 R. Mokrane 3 R.C. Khaldi 1 Prop. le paysage, méfiance donc ! 9. La Jarretière : En progrès lors de sa dernière sortie, devrait maintenir le cap. 10. Genixenia : Allignée pour la victoire, à cocher en priorité dans votre sélection. 11. Connecting Flight : Ce transfuge de Tiaret luttera avec les meilleurs du lot. 12. Adorable Nora : Pas encore confirmée, à revoir après quelques courses dans le ventre. 13. Defférence : Participation symbolique, sans plus. FAITES VOS JEUX Quarté - Quinté : 10-1-2-6-11/5-8 regroupement de la COS (commission de l’organisation des compétitions), de la CNA (arbitrage) et de la CRQD (règlement, qualification et discipline) en une seule structure. Cela permettra une meilleure coordination des commissions citées pour un déroulement correct de la compétition. O. K. Photo : Archives Le Soir d’Algérie Dates retenues pour les différents tours : 1/8 es de finale : 18 et 19 mars 2011 1/4 de finale : 8 et 9 avril 2011 1/2 finale : 29 et 28 mars 2011-03-04 Finale : 27 et 28 mai 2011 Le Qatar décroche le Super Globe… Tout comme en 2002, le tournoi Super Globe organisé par la Fédération internationale de handball (IHF) se déroulera à Doha, Qatar. Cette cinquième édition est prévue du 14 au 18 mai 2011. Après le succès du tournoi du Super Globe de l’IHF 2010, le club Al-Sad (Qatar) aura le privilège d’organiser cette compétition qui a toutes les caractéristiques d’un championnat du monde de clubs. Il sera animé par les champions continentaux et l’équipe organisatrice. Le vainqueur de la Ligue des Champions européenne est le THW Kiel (Allemagne). Pour compéter le tableau, un huitième club sera admis. Il s’agit d’un autre club du Qatar, bénéficiant de la fameuse invitation, la Wild Card Owner. Sur le plan compétitif, les équipes seront dispatchées sur deux groupes de quatre. Ces dernières disputeront un championnat en aller simple qui sera suivi par le tour principal (demi-finales, finale et matches de classement). O. K. … et le stage pour entraîneurs Parallèlement au tournoi Super Globe, la Fédération internationale de handball organisera au Qatar un stage destiné aux entraîneurs des fédérations asiatiques et arabes. Il aura lieu du 12 au 19 mai prochain à Doha. La première partie de ce regroupement intitulé Stage Global d’Entraînement prévu initialement au Bahreïn, fin mars courant, a été déplacée vers la capitale qatarie. O. K. JEUX ET SPORTS TRADITIONNELS AGO de la FAJS à Oran L’assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne des jeux et sports traditionnels se tiendra le mardi 8 mars au niveau du centre familial des PTT, aux Andalouses (Oran). L’ordre du jour portera sur le bilan moral et financier de l’exercice 2010, la présentation pour adoption du plan d’action 2011 ainsi que la désignation d’un commissaire aux comptes. Par ailleurs, une exhibition de la discipline du matreg aura lieu le 8 mars prochain au palais des sports d’Oran, à partir de 15h30. Cette manifestation, qui entre dans le programme des festivités de la Journée internationale de la femme, sera animée par des écoles féminines. HANDISPORT Une corrida ce matin à l’OCO Le club sportif InnerWheel d’Alger organise, sous l’égide de la Ligue algéroise handisport, ce matin au niveau du parking de l’Officie du complexe olympique MohamedBoudiaf (Alger), une corrida au profit d’un centre pour handicapés. Les courses (6 au total), ouvertes à tous les âges (enfants, jeunes et adultes) et des deux sexes, se feront en allure libre, course ou marche. Les participants devront s’acquitter de la symbolique somme de 200 DA dont les bénéfices iront dans les caisses d’un centre pour handicapés. TIR SPORTIF Coup d’envoi de la première étape CHAMPIONNAT NATIONAL DE TIR AUX PLATEAUX Le coup d’envoi de la première phase du championnat national de tir aux plateaux, qui se déroulera du 3 au 5 mars, a été donné hier au stand de tir du Chenoua (Tipasa) par les responsables de la Fédération algérienne de tir sportif (FATS). Le président de la FATS, Karim Tamimount, a rappelé à cette occasion que cette compétition entrait dans le cadre du programme de la fédération pour l’année 2011 et de préparation des élites aux différentes compétitions arabes, africaines et internationales. Une centaine de tireurs représentant les ligues de dix wilayas, à savoir celles d’Alger, Boumerdès, Blida, Tipasa, Oum El-Bouaghi, Tiaret, Djelfa, M’sila, Batna et Oran, participent à cette première phase du championnat national qui a débuté jeudi par les entraînements officiels. Les participants se mesureront dans les trois disciplines, à savoir la fosse olympique, le skeet et le double trap. Pour la journée d’hier, les participants se sont affrontés dans la compétition officielle de la fosse olympique, le skeet et le double trap, tandis que la journée d’aujourd’hui sera consacrée à la fosse olympique et au skeet, indiqueront les organisateurs. La première étape du championnat national de tir aux plateaux sera clôturée cet après-midi avec la distribution de médailles aux lauréats de ce premier tour. Le Soir d’Algérie Culture Par Kader Bakou Madjer, Magic et Yebda chez les enfants Si, si, il y a de bonnes émissions à la télévision algérienne. L’une d’elles, toute nouvelle, nous a montré Rabah Madjer, Madjid Bougherra et Hassen Yebda rendant visite à des enfants malades dans des hôpitaux ou centres spécialisés de la wilaya d’Alger. La scène la plus touchante est sûrement celle qui a eu lieu au CHU Lamine-Debbaghine de Bab ElOued. Un enfant est allongé sur son lit et peut à peine bouger. «Est-ce que tu as quelque chose à dire à Yebda ?» lui demande quelqu’un. «Pourquoi tu n’as pas marqué contre l’Angleterre ?» demande le petit patient. «Je regrette de ne pas avoir marqué contre l’Angleterre, mais, je vais essayer de marquer contre le Maroc», lui répond Hassen Yebda. Conclusion : la maladie n’a pas fait oublier à cet enfant l’amour du pays. K. B. [email protected] Actucult CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (05, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) ● Samedi 5 mars : Exposition collective d’arts plastiques intitulée «Le signe», avec les artistes Noureddine Chegrane, Noureddine Hamouche, Madjid Guemroud, Smaïl Metmati, Ahmed Ben youcef Stambouli et Zola Djenane. GALERIE EZZOU’ART (CENTRE COMMERCIAL ET DE LOISIRS DE BAB EZZOUAR, ALGER) ● Samedi 5 mars : Exposition collective d’arts plastiques (25 artistes) intitulée «La couleur dans tous ses états». SALLE IBN ZEYDOUN (RIADH EL-FETH, ALGER ● Jusqu’au 30 mars : Film Salt de Phillip Noyce (USA, 2011), avec Angélina Jolie. Séances à 13h, 15h et 18h. THÉÂTRE RÉGIONAL DE BÉJAÏA ● Samedi 5 mars à 14h : Rencontre littéraire avec Hamid Grine, suivie du vernissage d’une exposition de Nabila Zizi, Khalissa Souissi et Wafa Boudehouche. COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI (ALGER) ● Samedi 5 mars à 15h : Au Nadi El-Anka, concert de rock avec le groupe Afrocain. SALLE SIERRA MAESTRA (ALGER) ● Samedi 5 mars à 15h : Concert gnaoui avec le groupe Maghreb Fusion. SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) ● Samedi 5 mars à 18h30 : Générale de la pièce Anouar fi l’espoir de Rym Takouchet. Jusqu’au 7 mars : Projection du film The Social Network, de David Fincher (USA). GALERIE D’ART BENYAA (6, RUE DE PICARDIE, LES CASTORS II, BIR MOURAD RAÏS, ALGER) ● Samedi 5 mars à 16h : Hommage à Anna Greki, lecture de Abderrahmane Dejlfaoui, écrivain, et Nadia Sebkhi, directrice de la publication du magazine Livresco, accompagnés à la guitare par Mohamed Sergoua, musicien. CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D’ALGER ● Dimanche 6 mars à 17h : Conférence : «Simone de Beauvoir et le deuxième sexe», par Sylvie Chaperon, historienne et maître de conférences à l’université de Toulouse le Mirail. ● Lundi 7 mars à 19h : Théâtre musical : Duel avec Paul Staïcu : piano, Laurent Cirade : violoncelle. ● Jeudi 10 mars à 19h : Concert chorégraphique : La escusha interior avec Julien Lallier : piano et composition, Karine Gonzalez : danse et chorégraphie, Joce Mienniel : flûtes, Joan Eche-Puig : contrebasse, Antony Gatta : percussion. 15 LE «COUP DE GUEULE» DE ZIANI CHÉRIF AYAD : «On regrette le temps du parti unique» Pour un «coup de gueule» c’en est vraiment un ! Lors d’une conférence de presse, quelque peu improvisée, au siège du quotidien El Watan, Ziani Cherif Ayad n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : «Le climat qui règne actuellement nous fait regretter le temps du parti unique. Au temps du parti unique, la censure existait mais Kateb Yacine s’exprimait, Alloula s’exprimait, Rachid Benaïssa, Issiakhem, Khadda et d’autres s’exprimaient aussi.» our l’artiste et metteur en scène, la censure aujourd’hui est «machiavélique» et «économique». Il est d’autant plus révolté, que, selon lui, elle est aussi exercée «par une minorité d’artistes qui censurent et qui font la sale besogne», bien qu’il reconnaît que les «béni oui-oui et les artistes officiels ça existe partout dans le monde». Ziani Chérif Ayad voulait aussi parler de la version définitive de la pièce Le café du bonheur et de ses projets. N’étant pas un adepte de «la programmation événementielle», il a avec sa compagnie, Gosto Théâtre, tracé un programme étalé sur la saison 2010/2011. Ce programme comporte Les rencontres de Kateb Yacine dont la première édition a eu lieu en 2009 ainsi que des rencontres sur le soufisme consacrées à des personnalités comme l’Emir Abdelkader, Sidi Boumediene, Ibn Arabi et Rabiaâ ElAâdwiya. Mais pour réaliser ce programme, il faut des moyens. «En tant que coopérative théâtrale qui travaille en Algérie, nous avons droit à des subventions», rappelle-t-il. «Il y a environ six mois, nous avons envoyé un exemplaire de notre programme au ministère de la Culture. Nous avons été informés que ce programme a été transmis au TNA qui prend en charge le volet théâtre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique», mais jusqu'à pré- P sent, nous n’avons pas reçu de réponse de cette institution. Il y a environ un mois, j’ai envoyé une lettre à la ministre de la Culture, sans recevoir pour le moment, de réponse.» Ayad, dans la foulée, revient sur les débuts du Gosto Théâtre (en 2005) tout en faisant remarquer que la plupart de ses spectacles ont rencontré des difficultés, notamment, au niveau des subventions ou de la programmation et en déplorant le fait que des spectacles qui devaient avoir lieu dans certains théâtres régionaux avaient étés annulés, sous divers prétextes. «Ziani Chérif Ayad est un citoyen EXPO À DAR EL-KENZ Photos. : DR Le coup de bill’art du Soir [email protected] Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE algérien et même si je fais de la contestation politique, on est, jusqu'à preuve du contraire, dans une démocratie», fait-il remarquer. Se disant «vacciné par les refus», il veut lutter surtout contre «cette mentalité défaitiste» qui, dit-il, règne actuellement dans les milieux artistiques et autres. Une bonne note pour terminer (c’est lui qui le dit) : La récente représentation de la pièce Le café du bonheur a été un succès avec des «échos incroyables» auprès du public. Travaillez, prenez de la peine même si ce sont les fonds qui manquent le plus ! K. B. Partition pour un quintet artition pour un quintet» est le titre d’une exposition d’arts plastiques prévue du 5 au 20 mars 2011 à la galerie Dar El-Kenz de Chéraga (Alger). Ce quintet de charme est formé des artistes peintres Amar Briki, Nouria Labbaci, Mustapha Nedjaï et Zohra Sellel ainsi que du sculpteur Mohamed Massen. «Ils sont cinq artistes confirmés dans le langage moderne, pour ne pas dire postmoderne, dépliant chacun le prisme de sa propre sensibilité. Ils vous invitent à partager, sous l’orchestration de Zahia Guelimi, la partition de leur quintet. Un quintet pour un printemps, celui de 2011», écrit M. Massen dans la présentation de l’exposition. La galerie d’art Dar El-Kenz est ouverte du samedi au jeudi de 10h à 17h30. K. B. «P Le Soir d’Algérie Monde Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE Marche samedi à Paris pour l’égalité, la liberté et la dignité UN 8 MARS PORTEUR D’ESPOIR VENU DU SUD Le cortège partira cet après-midi à 14h30 du parvis des droits de l’homme (Trocadéro) pour atteindre l’ambassade d’Iran puis celle d’Égypte (avenue d’Iéna) et aboutir enfin à la place Rio-deJaneiro, en face de l’ambassade d’Algérie. Une délégation conduite par Marie-Georges Buffet et regroupant des militantes féministes algériennes demandera à rencontrer M. Sbih, l’ambassadeur algérien. Notons que la CNCD Coordination France, qui participera à toute la marche, a refusé toutefois de prendre part à cette délégation dans la mesure, expliquent ses responsables, où elle demande tout simplement le départ de ce «régime» et qu’elle ne trouve aucune légitimité à ses représentants. De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed Les manifestations pour l’égalité et la liberté des femmes auront une tonalité particulière cette année. En moins d’un mois, deux dictatures – la tunisienne et l’égyptienne – ont été «mises à terre». Dans ces deux pays, les femmes étaient fortement mobilisées et ont pris part aux bouleversements opérés. A l’appel du Collectif national (français) pour les droits des femmes (CNDF), beaucoup d’associations et d’organisations des pays du sud de la Méditerranée se joindront à la marche pour l’égalité, la liberté et la dignité. Il en est ainsi de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie Coordination France qui, naturellement dit-elle, verra les femmes démocrates algériennes se joindre à cette marche et faire sien l’appel du CNDF qui souligne qu’en Tunisie et en Égypte, «les femmes étaient présentes dès les premiers jours et ont, nombreuses et résolues, participé à ce bouleversement. Partout ailleurs de par le monde, les femmes continent à se mobiliser, à se battre contre des régimes autoritaires et tortionnaires, contre des sociétés machistes, hétéro-sexistes et rétrogrades. Elles se battent pour leur autonomie et pour qu’il soit mis fin aux discriminations dont elles sont l’objet». Et pour être plus précis, l’appel explicite le cœur de ce combat dans plusieurs pays. Celui des Algériennes revendique l’égalité des droits, des lois civiles égalitaires et l’abrogation du code de la famille. Et comme il se confond avec le combat de toutes les forces démocratiques, il exige le rétablissement des libertés individuelles et collectives, le travail et la justice sociale et un état de droit et le rétablissement des libertés individuelles et collectives. En Tunisie, la revendication porte sur la consécration de l’égalité des droits dans la Constitution, l’instauration de la laïcité et la levée des réserves émises notamment sur l’héritage lors de la ratification en 1985 par ce pays de la CEDAW, ou traité international qui réglemente la non-discrimination à l’égard des femmes. L’abrogation du code du statut personnel, la mise en place d’un état laïque et la participation des femmes à la commission pour la réforme de la LIBYE Constitution sont le combat actuel des Egyptiennes. Quant aux Iraniennes, c’est non seulement l’abrogation du code de la famille et de toutes les lois discriminatoires à l’égard des femmes qui est exigé mais il est, en outre, demandé l’inscription dans la constitution de cette égalité, l’exigence d’un état laïque et l’abrogation de la CEDAW que ce pays n’a pas abrogée. En Afghanistan, les femmes, face au danger qui pointe, demandent le maintien de la Constitution actuelle, qui malgré quelques manques garantit et encourage la place de la femme mais elles interpellent sur le fait qu’elles soient les premières victimes de la corruption et de la pauvreté et par ailleurs et plus fondamentalement «elles refusent toute négociation avec les talibans, frein à la démocratisation et à la stabilité du pays». Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, en France aussi, le combat des femmes n’est pas clos et la lutte est plus que jamais nécessaire. Car, si dans les pays dits à régime comme dans démocratique 16 l’Hexagone, la femme est protégée au plan juridique des discriminations, la situation n’est pas toujours aussi idyllique que l’on pourrait croire. Les rapports de domination homme/femme sont toujours à l’œuvre : non-égalité des salaires, droit à l’avortement et à la contraception menacé, violences faites aux femmes malgré la loi du 9 juillet 2010 dont il est demandé l’application, non-respect du droit d’asile pour les femmes persécutées pour des raisons racistes, religieuses ou pour leur orientation sexuelle. Pour toutes ces raisons, les femmes de plusieurs nationalités battront le pavé parisien cet après-midi. Le départ se fera du parvis des droits de l’homme au Trocadéro à 14h30 pour atteindre l’ambassade d’Iran avenue d’Iéna, puis le cortège fera un arrêt à proximité de l’ambassade d’Égypte, remontera vers la place Charles-de-Gaulle puis atteindra la place Rio-de-Janeiro, à proximité de l’ambassade d’Algérie, pour se quitter enfin au métro Courcelles. K. B.-A. L'opposition progresse vers l'ouest, manifestation à Tripoli Des appels avaient été lancés pour profiter de la prière du vendredi pour se faire entendre dans la capitale, où l'opposition a déjà tenté la semaine dernière de se soulever dans plusieurs quartiers. Dans le quartier rebelle de Tajoura, dans l'est de la capitale, des affrontements ont opposé une centaine de manifestants scandant des slogans contre le régime aux forces de l'ordre. Ces dernières ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires, selon des témoins. Sur la place Verte, dans le centre-ville, une centaine de pro-Kadhafi ont manifesté leur soutien au «Guide de la révolution», selon un journaliste de l'AFP. Des heurts limités ont eu lieu entre des petits groupes de manifestants pro et anti-Kadhafi non loin de là, a indiqué un témoin. Les forces de l'ordre bouclaient le secteur, mais elles sont restées en retrait sans intervenir, tirant simplement en l'air. Au 18e jour de révolte contre le dirigeant libyen, les insur- gés — un mélange de jeunes Libyens sans expérience du combat et de militaires ralliés à l'opposition — avancent le long de la côte, et se trouvent désormais à plus de 300 km au sud-ouest de Benghazi, fief de la contestation anti-Kadhafi. Des bombardements intenses et des tirs d'artillerie étaient entendus près de Ras Lanouf, alors que des insurgés se dirigeaient en camion vers ce secteur, selon un journaliste de l'AFP. Des bombardements répétés et des rafales d'artillerie étaient entendus depuis une position dans le désert située à une dizaine de kilomètres à l'est de Ras Lanouf, port pétrolier stratégique situé à environ 600 km à l'est de Tripoli. Au moins quatre personnes ont été tuées dans les combats près de Ras Lanouf, selon un insurgé joint sur place. Un médecin a de son côté fait état de «nombreux morts et blessés» à Ras Lanouf. «Le plan est d'avancer petit à petit dans leur direction pour les pousser à recu- MAROC ler. Nous ne voulons pas nous battre, nous voulons leur imposer une pression psychologique (...). Mais si nous devons tuer pour remporter cette bataille, nous le ferons», a expliqué à l'AFP le colonel Bachir Abdelkader. Un peu plus à l'est, le capitaine Chouaib alAkaki, qui a rallié le camp de l'opposition, s'inquiétait à l'idée des combats à venir, forcément fratricides. «Nous essayons de limiter les pertes des deux côtés. En Appel sur Facebook à de nouvellesmanifestations le 20 mars Le mouvement de jeunes à l'origine de manifestations au Maroc le 20 février pour réclamer plus de démocratie a appelé sur le réseau social Facebook à de nouvelles manifestations le 20 mars. «Nous avons choisi cette date afin de manifester pacifiquement, pour la dignité et pour exiger des réformes politiques profondes», a déclaré hier à l'AFP Oussama El Khlifi, l'un des initiateurs du «mouvement du 20 février». Ce rendez-vous sera précédé d'un sit-in le dimanche 6 mars à Rabat, a-t-il précisé. Des manifestations ont eu lieu le 20 février dans plusieurs villes du Maroc, à l'appel de jeunes via Facebook pour réclamer des réformes politiques «urgentes» et une limitation des pouvoirs du roi. «Plusieurs associations, partis politiques et syndicats soutiennent notre mouve- ment, qui est pacifique et revendique notamment la promulgation d'une nouvelle Constitution», a ajouté Oussama El Khlifi. Le mouvement du 20 février, qui affirme sur sa page Facebook rassembler plus de 30 000 personnes, a été récemment soutenu par l'un des plus importants partis politiques de la coalition gouvernementale, l'Union socialiste des forces populaires (USFP). Après ces manifestations, les premières au Maroc depuis le début des révoltes qui secouent le monde arabe, le pouvoir avait assuré avoir «saisi le message». Dans une allocution au lendemain du 20 février, le roi Mohammed VI avait exprimé sa volonté de «consolider (le modèle marocain) par de nouvelles réformes». vant à Brega. Nous devons prouver (à Kadhafi) que c'est notre pays. C'est l'heure du jihad», a expliqué Mohammed, 35 ans, employé de banque à Tobrouk. Tout à l'ouest, la ville de Zawiyah (60 km à l'ouest de Tripoli) a été reprise par les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi, a affirmé la télévision libyenne. Le «chef du groupe terroriste» de la ville, Hussein Darbouk, et son second ont été tués, a-t-elle également affirmé, en précisant que d'autres chefs rebelles avaient été faits prisonniers. Des hélicoptères de transport de troupes Chinook étaient visibles dans le ciel de la capitale en fin d'après-midi. Au moins six appareils, pouvant transporter une cinquantaine de soldats et du matériel, volaient vers l'ouest, en direction de Zawiyah. L'opposition a également manifesté à Benghazi pour réclamer le départ du colonel Kadhafi. Quelque 5 000 Libyens ont prié près du tribunal après un prêche au cours duquel l'imam a promis que «la victoire était proche». A Washington, le président américain Barack Obama a déclaré jeudi que le monde entier était «révolté» par la violence contre les Libyens, prévenant que les Etats-Unis examinaient «toutes leurs options» dans cette crise. Selon la Ligue libyenne des droits de l'homme, la répression a déjà fait 6 000 morts. Sur le plan humanitaire, le Croissant-Rouge tunisien a affirmé hier que près de 100 000 personnes fuyant la Libye avaient franchi la frontière tunisienne depuis le 20 février. L'Italie redoute un afflux massif d'immigrants. Elle plaide pour une aide humanitaire sur le terrain ainsi qu'une aide aux infrastructures dans les pays concernés et a annoncé hier être prête à mobiliser «près d'un milliard d'euros» pour le développement des pays de la rive du sud de la Méditerranée. Photo : DR Les insurgés libyens, maîtres de l'est du pays, ont continué leur progression hier vers l'ouest et ont attaqué une ville contrôlée par l'armée régulière du colonel Mouammar Kadhafi, alors que l'opposition affrontait la police dans les rues de Tripoli. Libye, nous sommes tous parents. Nous sommes un pays de tribus. Nous avons tous de la famille à Syrte», ville natale et fief du colonel Kadhafi située entre Tripoli et Benghazi, a-t-il expliqué. Cependant, un autre capitaine rallié à l'opposition, Mohammad Abdallah, a expliqué à Brega qu'il n'encourageait «pas les gens à aller vers Ras Lanouf parce que les troupes de Kadhafi y avaient des positions solides». «Ce sera un massacre si les gens vont là-bas», a-t-il redouté, ajoutant que des centaines de volontaires étaient partis vers cette ville. A Brega, l'opposition se préparait à une nouvelle contre-offensive. Devant l'entrée de la principale raffinerie, une cinquantaine d'insurgés ont établi un poste de contrôle, équipé d'armes anti-aériennes et installé des barricades sur la route. A la sortie d'Ajdabiya, à 70 km à l'ouest de Brega, un journaliste de l'AFP a vu plusieurs voitures prendre la direction du port pétrolier. Certains venaient de villes nettement plus à l'est comme Al-Baïda ou Tobrouk. «Je suis venu avec quatre amis. Nous n'avons pas de fusils, mais nous pensons en obtenir en arri- Le Soir d’Algérie Le [email protected] Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE 17 Cake au thon magazine de la femme Page animée par Hayet Ben Faites-vous de jolis bras musclés Photos : DR Bien que sollicités au quotidien, les bras présentent souvent un manque de tonus musculaire. Voici comment les raffermir. 100 g de farine et 1 cuillère à soupe pour le moule, 1 pincée de sel, 1 sachet de levure chimique, 3 œufs, 10 cl de lait, 10 cl d'huile, 1 grosse boîte de thon, 100 g de fromage râpé, 100 g d'olives vertes dénoyautées (on peut mettre à la place des dés de tomates), 20 g de beurre Préchauffez le four à th.7 (210°). Beurrez et farinez un moule à cake. Mettez la farine, le sel, la levure et les œufs entiers dans un saladier. Bien remuer jusqu'à obtenir une pâte homogène en incorporant peu à peu le lait et l'huile. Egouttez le thon et emmiettez-le. Mettez-le ensuite dans la pâte ainsi que le fromage râpé. Ajoutez ensuite les olives ou les dés de tomate. Enfournez à mi-hauteur et laissez cuire 40 minutes. Les commandements d'une alimentation saine A effectuer au moins 3 fois par semaine pendant 2 mois pour obtenir des résultats rapides et visibles. 1 à 2 fois par semaine en programme d'entretien. Exercice 1 Allongée sur le ventre, posez les mains à plat sur le sol, bras fléchis. Soulevez le haut du corps, en gardant appui sur les genoux, puis ramenez la poitrine au sol (sans le toucher) en fléchissant les bras. 10 fois Exercice 2 Allongez-vous sur le dos, jambes fléchies et pieds au sol, bras tendus de chaque côté. Des haltères dans les mains, levez les bras en demicercle au-dessus de la poitrine puis redescendez en position de départ. Exercice 3 Assise sur le bord d'une chaise, agrippez les rebords de chaque côté. Avancez les fesses et laissezvous glisser vers le sol en fléchissant les coudes. Pour vous redresser, poussez sur les bras. 15 fois. NOTRE ASTUCE Vous ne possédez pas d'haltères à la maison ? Deux petites bouteilles remplies d'eau (et bien fermées) feront parfaitement l'affaire ! Pommes de terre au camembert Pancakes 1 yaourt, 1 œuf, 100 g de farine, du beurre pour la cuisson 1- Les fruits, légumes et pain, tu consommeras à Prendre un petit saladier, mettez le yaourt avec l'œuf, bien mélanger et ajouter la farine. Une fois la pâte bien homogène, mettre à chauffer du beurre dans une poêle. Disposer dans le beurre chaud plusieurs petites cuillères de pâte sous forme de perle. Laissez dorer, retournez et c'est prêt ! Garniture au choix : miel confiture, sucre, chocolat... volonté. 2- L'huile d'olive, tu utiliseras. 3- Moins de trois œufs par semaine, tu mangeras. 4- Des graisses et des sucreries, tu n'abuseras point. 5- De la viande rouge une à deux fois par semaine, tu t'offriras. 6- Les produits laitiers et les pâtes, tu modéreras. 7- Du sel, tu te méfieras. 8- Du poisson et de la volaille, deux fois par semaine tu ne dépasseras. 9- Les calories, si nécessaire, tu surveilleras. 10- De la marche quotidienne, tu pratiqueras. 10 pommes de terre, 1 camembert, de la crème fraîche, ail, huile d'olive, sel, poivre, beurre pour le plat Préchauffez le four à th.6 (180º). Faites cuire une dizaine de pommes de terre avec leur peau. Dans un plat à gratin légèrement beurré, placez un camembert au centre. Epluchez les pommes de terre, coupez-les en gros morceaux et disposez-les tout autour du camembert. Salez, poivrez, rajoutez un peu d'ail. Versez la crème fraîche liquide sur les pommes de terre et un filet d'huile d'olive sur le camembert. Enfournez environ 20 min et servez. Le Soir d’Algérie Détente MOTS FLÉCHÉS Son nom ---------------Son prénom Saveur ---------------Ville d’Espagne Article ---------------Base Siffla ---------------Hors taxe ---------------Os Démonstratif Nécessaire ---------------Dans le puits Crack ---------------Ex-UA ---------------Nettoie Lents ---------------Poignées ---------------Feuilleton Indéfini ---------------Saint ---------------Néon Roche ---------------Os Boxeur algérien ---------------Tournoi de tennis ENUMÉRATION Son poste L U D E E S U M S A E C E T S I N I E B Restitue ---------------Terminer Rigolé ---------------Grecque ---------------Part Calmes ---------------Sous-sol ---------------Robe Germanium ---------------Erbium ---------------Ceinture Voyelle double ---------------Croyance Fin de partie Plante ---------------Mata ---------------Hélium ---------------Firme ---------------Via E I F A I R E S E N 5- MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR Fin de série ---------------Cervidé Détester ---------------Creusé S S T E R E D E L I Bloc ---------------Mépris Pronom ---------------Sodium ---------------Note Nouveau ---------------Nabot Nickel ---------------Rince Malaxé P Y R A M I D A I R E M I N R E D E S A F L I G U M E B A R A E R E G N A R T R U E I R E T 1- LIGUE ARABE 2- MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES 3- BANQUE CENTRALE 4- MUSÉE DU CAIRE Suivie ---------------Comparatif Possessif ---------------Couteau Ces colonnes abritent les noms de 5 sièges du Square Ettahrir du Caire. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Monuments» A R T N E C E U Q N ---------------Assemblé ---------------Primate Hors série ---------------Astate ---------------Sélénium Caractère ---------------Expose Précieux ---------------Interjection ---------------Tenter 18 Par Tayeb Bouamar Démonstratif Utilisai ---------------Figure ---------------Célébré Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE Moitié ---------------Paire ---------------Revers Orne ---------------Condition ---------------Repose Appris Note ---------------Infinitif Son gouvernement L ET T R E S D E : Congo 1 2 3 4 5 6 7 L O U B O 1- PÔLE PRÈS DE LA CAPITALE 2- PRÉSIDENT 3- MASSIF M O MONTAGNEUX 4- LANGUE 5- GISEMENTS 6- CULTURE 7- PRÉSIDENT S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS FRERESMUSULMANSOISE-AO-UNI-DANS RAT-CRIAIS-MOI-T TS-CLASSE-CERNER A-ZOO-IE-JURE-SA LANGUIR-COR-RU-P ARENES-GAUSSA-NO MI-ER-CR-EUE-LIN ODES-ECARTS-BE-T -EU-TC-CES-LAVAI VS-AERAIT-BAS-MN E-ARROSE-TOISEES REVENUE-DOUCEURMOITIE-PEUL-T-TP O-SES-CADRER-MUR UNES-GALANT-SEME LIS-DRAINE-DATES UD-BOA-ES-COUR-S S-GARNIR-SAUVAGE -TRIADE-VE-TAS-N BRANDI-DOREES-PT AID-E-MEUVES-MAI REEL-DECLIN-GARE BES-SE-OUT-MOISAS-SATURE-FOUS-T D-A-IENA-FORT-TA ETIENNE-SAUT-SIR SERIEUSES-REGARD Mercredi 02-03-2011 MOTS FLÉCHÉS GÉANTS ABOUZAABEL-SEDAN MANS-VIOLET-TENU OLE-PA-ILS-RE-AM RI-NATURE-RE-ILE T-PIRATE-REPETER INODORE-CELLES-O SOI-IS-DEDAIN-MT SIRES-MERITE-LIA ERES-NAVIRE-TANT MES-BALISE-PESAI ES-RAVISE-ROTE-O N-FE-REE-SE-IRAN TLEMCEN-LAPIN-N-ALITE-BALADES-D AVISE-LEVURE-EGA FANE-RARETE-SN-N FIS-VAINES-SOI-G RT-LASSES-RACLEE A-EO-ASE-BULLE-R NEPTUNE-TOISE-SE CRAINT-CERNA-LEU HOTES-GARDA-LORS IDES-PAINS-TOUTE SES-MARDI-SIGA-M SE-PORCS-TAGE-ME A-URINE-ROLE-GIN ION-SE-SAIT-PART TRINITEETTOBAGOMOTS FLÉCHÉS -EZECHIEL-TCHADN-OU-INTOX-OUR-U DUO-PS-ET-RUADES ON-VASES-FER-ULM U-RATER-FAITS-UB AVARIE----NE-C-L SODAS-----E-MALI SIEN-D-----RE-ID ESS-PEINA-PERD-A LI-BALLE-V-JE-E-NANTIE-PANE-CRU L-RAIE-SONATE-IS AID-N-PORT-OTAGE CLUBAFRICAIN-NEE LETTRES COLOMBIE ------CALI------BOGOTA------MEDELLIN------PESO--------PANAMA--------URIBE------CASTRISTE---------ESPAGNOL ----------------------------------------------------- MOT RESTANT = PYRAMIDES MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Le Soir d’Algérie Détente Voûte céleste ---------------Européen Près d’Alger Note ---------------Poème Aseptisées ---------------Fictif Rushs ---------------Divinité (inv.) ---------------Chiffre Possessif ---------------Célébrant ---------------Brusque Auteur algérien ---------------Ont vu le jour ---------------Fer Île ---------------- Stoppe ---------------Fuyai Semoule ---------------Irriguer Article arabe ---------------Egayer Mesure ---------------Evadé Insecte ---------------Comiques Canton suisse ---------------Brousse Machine ---------------Adeptes Poissons ---------------Défilé Décoras ---------------Repose ---------------Auberges Huttes ---------------Indice Orale ---------------Larme Glandes ---------------Fruit Caché ---------------Rigole ---------------Ecole Friandises ---------------Tortueux ---------------Avec carreaux Calme ---------------Statues Allure ---------------Coiffures ---------------Parties du visage Poil ---------------Baguette ---------------Pronom Farine ---------------Logerait ---------------Joue A payer ---------------Satisfaire ---------------Jeûne Eu ---------------Formule magique Fin de série ---------------Instrument Substance ---------------Habit Arbre Démonstratif Diabolique ---------------Ternira Sélénium ---------------Traîner Saint ---------------Dans le ton Etoffe ---------------Posés Négation ---------------Succombé En trois ---------------Piège Pronom ---------------Détergent Bestial ---------------Plante Crier ---------------Plus âgé Voix élevée ---------------Impliquer ---------------Durée Par Tayeb Bouamar Indéfini ---------------Jouet Rappel ---------------Habillant Gros titre ---------------Remédiai Amassées ---------------Calcium Radium ---------------Pouffé Banque ---------------- Ville de France ---------------Plante Pistolet ---------------Redit Broyer ---------------Mépris Passage ---------------Pronom Traître ---------------Saisit ---------------Air 19 Périmètre ---------------Incendie ---------------Pronom Titane ---------------Ton Ainsi ---------------Dans la suite Pied de vigne ---------------Conjonction Piège (pho.) ---------------Rôtit ---------------Oiseau Squelette ---------------Dissimula ---------------Débrouille Frappes Infinitif ---------------Fin de nuit Parti algérien ---------------Saint ---------------Indignés ---------------Misérables Cité antique ---------------A régler ---------------Trompés Francium ---------------Elimine Démonstratif Possessif ---------------Forme de pouvoir ---------------Egarée Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE Arme ---------------- Flatteur ---------------Raseraient Verbiage ---------------Actinium Disque ---------------Soldats Fer ---------------Renaît ---------------Ceinture Près de Relizane Fardeaux Commission Touffus ---------------Possessif Subtils ---------------Personnel Douleurs ---------------Amas Le Soir d’Algérie Publicité OFFRES D’EMPLOI RESTAURANT-PIZZÉRIA recrute pizzaïolos qualifiés, expérience exigée. 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Informations & inscriptions : se présenter au département scolarité de l’ESIG, route de l’Université Hasnaoua, Tizi-Ouzou, ou appelez aux : Tél.: 026 21 16 16 - 026 21 18 18 - Tél./Fax : 026 21 17 68 Mob.: 0550 16 83 74 F117202/B13 –––––––––––––––––––––––– Leader national de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur en Algérie, L’ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION ESIG, agréée par l’Etat depuis 1994, lance sa 25e promotion pour l’année 2010/2011 les formations supérieures suivantes : Technicien supérieur en commerce international - Technicien supérieur marketing - Technicien Important établissement de formation supérieure recrute pour sa direction des études son (ou sa) directeur(trice) pédagogique chargé(e) de l’encadrement pédagogique, éducatif et administratif de l’établissement. 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Premier contact au : 0552 75 44 22 F117138/B1 Vend. 4 - Sam. 5 mars 2011 - PAGE AVIS DIVERS CYLKA - Soins à domicile A votre disposition et assurés par une équipe médicale et paramédicale qualifiée • Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers, post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats • Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux d’Alger • Garde-malades • Circoncision. Appelez-nous au : 0550 40 14 14 Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 N.S. ––––––––––––––––– Artisan prd travaux d’étanchéité, garantis 10 ans. 0771 11 23 26 F252/B1 ––––––––––––––––– Dentiste vd cab. dentaire équipé à Badjarrah 1, Alger. Tél.: 0773 75 97 54 F233/B1 ––––––––––––––––– SOFAMIB vend machines de conditionnement pour tout genre de produits, chaîne complète pour savons et détergents. Tél.: 0661 54 96 99 - 021 67 00 20 - 110, rue Hassiba-Benbouali. 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Informations & inscriptions : se présenter au département scolarité de l’ESIG, route de l’Université Hasnaoua, Tizi-Ouzou, ou appelez aux : Tél.: 026 21 16 16 - 026 21 18 18 - Tél./Fax : 026 21 17 68 F117202/B13 –––––––––––––––––––––––– Leader national de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur en Algérie, L’ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION ESIG, agréée par l’Etat en 1994, lance dans l’immédiat les formations suivantes en partenariat avec la Chambre algérienne de commerce et d’industrie «CACI» : Ingénieur d’application en informatique. Niveau d’accès TS, DEUA en informatique. Durée : 18 mois dont 06 mois de stage pratique. Lancement de la formation : mars 2011. Places limitées. Régime des études : internat/externat. Informations & inscriptions : se présenter au département scolarité de l’ESIG, route de l’université Hasnaoua, TiziOuzou, ou appelez aux : Tél.: 026 21 16 16 - 026 21 18 18 Tél./Fax : 026 21 17 68 - Mob.: 0550 16 83 74 F117202/B13 –––––––––––––––––––––––– ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE D’HÔTELLERIE ET DE TOURISME ESIHT, sise à TiziOuzou, en partenariat avec le groupe ESIG, lance dans l’immédiat, pour le 1er avril 2011, les formations suivantes : Dans le domaine de la gastronomie : Chef de rang - Chef de partie - Cuisinier - Pizzaïolo - Pâtissier. Conditions d’accès : 6e AF à 4e AM et plus. - Dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme : Réceptionniste - Technicien supérieur en tourisme - Agent de voyage - Intendant. Conditions d’accès : 3e AS et plus. Ces formations sont assurées par des enseignants spécialistes. Le stage pratique est garanti dans des hôtels de chaînes internationales et dans les sociétés de catering du Sud algérien, avec aide au placement et au recrutement. Places limitées. Régimes des études : internat, externat. Informations et inscriptions : ESIHT/ESIG, route de l’Université Hasnaoua (I), Tizi-Ouzou. - Tél.: 026 21 16 16 026 21 18 18 - Fax : 026 21 17 68 - Mob.: 0550 16 83 74 F117202/B13 20 –––––––––––––––––––––––– ÉCOLE FORMATION agréée lance TS en tourisme, transit, TS en éducatrice. - 021 23 56 93 - Meissonier. F122992 –––––––––––––––––––––––– ESCOMA lance formation de déclarants en douane. Niveau e d’accès 9 AF. Durée 9 mois. Contacter ESCOMA Alger. Tél.: 021 63 86 56 - 021 63 86 48 ou ESCOMA Blida, Tél.: 025 40 32 23 et 025 40 32 28 F195/B1 –––––––––––––––––––––––– ESCOMA lance formation intitulée «La comptabilité générale et le Nouveau système comptable». Durée 16 jours. Contacter ESCOMA Alger aux : 021 63 86 56 et 021 63 86 48 ou ESCOMA Blida aux 025 40 32 23 et 025 40 32 28 F195/B1 –––––––––––––––––––––––– CENTRE FORM. 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Ces formations sont assurées par des consultants experts. Durant ces formations, des sorties d’études en milieu professionnel (entreprises) sont organisées. Les titres obtenus à la fin de la formation sont co-signés avec notre partenaire français ASC Strasbourg France. Ils sont valables à l'étranger. Ces spécialités sont très demandées sur le marché du travail. Régime des études internat/externat. Places limitées. Pour plus d’information, appelez aux : 026 21 16 16 - 026 21 18 18 - Tél./Fax : 026 21 17 68 - Ou se présenter au département HSE/ESIG - Route de l’Université Hasnaoua (I), Tizi-Ouzou. F117138/B13 –––––––––––––––––––––––– SBL ENGLISH SCHOOL, votre partenaire pour améliorer votre anglais, lance nouvelle promo, 4 mars 2011, et classes spécial conversation - 021 74 20 58 0779 30 32 38 - Grande-Poste, Alger, cité EPLF Rouiba en face Coca-Cola - 021 81 55 36 - 0561 38 64 33 F230/B1 Justiciables, étudiants, émigrants, administrations privées ou publiques, commerçants ! OFFICE DE TRADUCTION agréé par le ministère de la Justice et le ministère des Affaires étrangères pour les langues : ARABE, FRANÇAIS, ANGLAIS. Sis au : 32-bis, avenue AhmedGhermoul, Alger. Tél./Fax : 021 65 52 07 N.S. Le Soir d’Algérie Publicité APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Particulier loue F3 meublé, standing, toutes commodités, vue LE SOIR DE L’IMMOBILIER sur mer, haut. Didouche-Mourad, 6 unités, possibilité de vente, prix à débattre. Tél.: 0550 72 21 03 NECROLOGIE PENSÉES –––––––––––––––––––– Le 5 mars 2002, m’a quittée à jamais ma très chère fille Bellali Nawel (12 ans) me laissant dans le désarroi. En ce triste souvenir, ta maman Rahemi Fatima, ta sœur Nadjet, tes frères Sofiane et Lamine demandent pour toi, Nawel, une pieuse pensée. Repose-toi au Paradis, chère fille et chère sœur. Tu es dans nos cœurs. –––––––––––––––––––– A, notre regretté Abes Mohammed dit vava Hamou décédé le 2 mars 2002. Notre chagrin est toujours aussi vif qu’au début des neuf longues années qui ont suivi ta disparition. Si je devais résumer ta personnalité, grand-père, ce serait une infinie rivière d’eau douce intarissable avec un fond plein de vie et d’énergie et une surface aussi calme que le silence d’une cathédrale. En ce douloureux souvenir, la famille Abes de Larbâa-Nath-Irathen et de France, parents et alliés, demandent à tous ceux qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire ainsi qu’à celle de notre inoubliable cousine Myriam Belaïdi, décédée le 7 juillet 2010. Que Dieu vous accueille en Son Vaste Paradis pour le repos éternel. N’oublions pas nos aïeuls Moulouid. F250/B1 –––––––––––––––––––– F117212/B13 Jeune homme, âgé de 30 ans, dans le besoin pour aider sa famille, possédant un fourgon neuf, cherche un emploi comme livreur ou transporteur, à Alger. Tél.: 0771 50 79 70 N.S. ––––––––––––––– Dame, avec 2 enfants à charge, cherche emploi comme femme de ménage, à Bouzaréah, Dély-Ibrahim, El-Biar, Ben-Aknoun. Tél.: 0558 71 53 17 N.S. ––––––––––––––– JH, peintre, miroiterie, maçon et autres, cherche emploi. Tél.: 0557 42 71 35 N.S. ––––––––––––––– JF, nourrice, habitant Bordj-El-Kiffan, cherche emploi dans le domaine. Contacter le 0550 35 37 76 N.S. ––––––––––––––– JH, père de famille, 47 ans, 17 ans d’expérience comme gérant, possède voiture, cherche emploi comme magasinier, gestionnaire des stocks, correspondant, chauffeur, démarcheur, administ. Tél.: 0665 35 19 11 F122971 Edité par la SARL SIÈGE : DIRECTION-RÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51 COMPTES BANCAIRES : CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 117183/B13 –––––––––––––––––––– Vds appt F3, résidence Les Oliviers, JSK, Douaouda. - 0770 32 79 41 F122996 Le 2 mars 2010, une année déjà que nous a quittés notre père et grand-père Messad Arezki En ce douloureux souvenir, son épouse et ses filles ainsi que toute la famille Messad d’Agoulmim prient tous ceux et toutes celles qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée pour lui. Tu ne quitteras jamais nos cœurs ni nos esprits. Repose en paix. F117214/B13 –––––––––––––––––––– Il y a quatorze ans, le 5/3/1997, disparaissait à jamais notre cher et regretté Rabaï Mohamed En ce douloureux anniversaire, ton épouse, tes fils, tes filles et l’ensemble de ta famille demandent à tous ceux qui t’ont connu d’avoir une pensée à ta mémoire. Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste F123037 Paradis. –––––––––––––––––––– A ta mémoire, chère mère et grandmère adorée Mme Gacem Djouher née Mezzi Triste et cruel fut et restera pour nous ce 5 mars 1991 où tu nous as quittés à tout jamais pour un monde meilleur. Cela fait 20 ans et nous te pleurons toujours. Sache, maman, que ni les larmes ni le temps ne pourront apaiser notre douleur ni combler l’immense vide que tu nous as laissé. En ce triste et douloureux souvenir, ton époux, tes 8 enfants et tes 19 petitsenfants demandent à tous ceux qui t’ont connue et aimée d’avoir une pieuse pensée à ta mémoire. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Ta fille Fariza. F117207/B13 –––––––––––––––––––– Ag. vd F4, cité Sonatrach Kharrouba, Alger. Accepte promesse de vente. - 0550 59 24 29 ––––––––––––––– Homme à la retraite anticipée, chargé d’études niveau 2, cherche emploi (poste administratif, réceptionniste ou gardien), à Alger. Tél.: 0560 12 03 40 ––––––––––––––– Conducteur de travaux bâtiment, génie civil, niveau ingénieur, ayant 35 ans d’expérience suivi de chantiers, conduite de travaux, gestion de soustraitants, cherche emploi ou travaux à titre indépendant ou sous-traitance en béton (coffrage-ferraillage), maçonnerie, revêtement, peinture, assistance technique, attachements, métrés, chantiers, dans régions Alger, Tipasa, Blida. Tél.: 0662 91 23 37 ––––––––––––––– JH vivant en Libye, sur le point de rentrer au pays, cherche emploi en urgence comme agent de sécurité ou autres, avec expérience. Tél.: 00 81 89 44 09 81 02 00 81 89 27 76 26 74 ––––––––––––––– JH, 28 ans, DEUA en électronique, option télécom, maîtrise outil informatique, ayant permis de conduire, 2 ans d’expérience, cherche emploi. Tél.: 0771 28 57 85 ––––––––––––––– JH, 27 ans, diplômé en hôtellerie, option cuisine, ayant plus de 5 ans d’exp., cherche emploi en cuisine ou comme serveur. Tél.: 0798 26 56 99 ––––––––––––––– H., 45 ans, ingénieur d’Etat en génie chimique, 15 ans d’expérience dans l’industrie, cherche emploi dans Sté nat. ou étrangère. e-mail : [email protected] Tél.: 0551 60 39 29 ––––––––––––––– Homme, retraité, bonne moralité, instruit, francophone, cherche emploi comme chauffeur toutes catégories. Demander Nordine au 0795 65 80 59 ––––––––––––––– Cadre comptable, longue expérience finances et compta, diplômes : CPA, BNA : Agence «G» Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ N.S. –––––––––––––––––––– Part. vend F5, 106 m2, cité EPLF, DBK/TO. Tél.: 0553 44 24 96 F117144/B5 –––––––––––––––––––– Ag. vend F4, Boufarik, accepte promesse de vente.. 0550 59 24 29 F117144/B5 –––––––––––––––––––– LOCATIONS Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 F123027 –––––––––––––––––––– VILLAS –––––––––––––––––––– Part. vd villa 220 m2 à ChenouaPlage, Tipasa. - 0770 973 980 0559 418 088 –––––––––––––––––––– TERRAINS –––––––––––––––––––– Vds terrain 7 250 m2 aux 1000Oliviers, à Aïn-H’djar, Bouira, acte + BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 81 64 18 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 CONSTANTINE 9, rue Bouderbala (ex, rue petit), Constantine Tél. : 031 92.34.23 Fax : 031 92.34.22 ORAN 3, rue Kerras Aoued. Tél. : 041 33.23.95 SÉTIF Rue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif. Tél. : 036 91 48 59 Fax : 036 84 18 37 TIZI-OUZOU Bt Bleu,cage C (à côté de la CNEP) 2e étage, gauche Tél. : 026 22.87.04 Fax : 026 22.87.01 MASCARA Rue Senouci Habib Maison de la presse. Tél./Fax : 045 80.28.43 TLEMCEN Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82 BOUIRA Gare Routière. Lot N°1. e 3 étage - Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : [email protected] BATNA 5, rue des Aurès - Batna Tél./Fax : 033.80.24.20 BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 21 livret foncier, 1 000 DA/m2 nég. Tél.: 0774 47 83 32 B15 –––––––––––––––––––– LOCAUX COMMERCIAUX –––––––––––––––––––– Loue local sup. 162 m2, s/sol 162 m2, sur RN Tichy-Béjaïa. 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Tél.: 0794 16 74 48 ––––––––––––––– JF cherche emploi comme dessinatrice à Alger, bonne maîtrise de l’Autocad et du dessin d’architecture. Tél.: 0561 45 29 34 ––––––––––––––– JF, 32 ans, ingénieur en agronomie, 5 ans d’expérience, cherche emploi dans le domaine ou autre. Tél.: 0662 82 64 19 ––––––––––––––– JH, 25 ans, ing. d’Etat en informat., maîtrise Java, PHP, XHTML, CSS, SQL, réseaux, BD, cherche emploi. Tél.: 0775 62 54 76 ––––––––––––––– BORDJ-BOU-ARRERIDJ 2, rue Cherifi Mohamed (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : KDPO Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» LETTRE DE PROVINCE E P ANORAMA n lançant un appel à la dépénalisation du délit de presse, un comité national (CNLP), d’ailleurs essentiellement composé de journalistes, at-il succombé à une sorte corporatisme au de moment où le combat global porte sur le respect des libertés publiques en général parmi lesquelles celle de la presse est comprise ? Pour notre part, nous ne le croyons pas même si, dans la proximité du mouvement qui se met laborieusement en place, l’on peut penser différemment. Car au-delà de toute la subjectivité selon laquelle est abordée la question du contenu de nos journaux, il y a impérativement leur indépendance, en permanence menacée, qui à elle seule explique et justifie cette initiative, «corporatiste» pour certains. En effet, d’année en année, le constat se fait continuellement depuis 2001, date de la promulgation des fameux articles 144 et 144 bis, sans que l’on parvienne à infléchir le caractère liberticide des pratiques du pouvoir politique. Car enfin nul n’ignore que ce ne sont pas les tribunaux qui distinguent en toute indépendance ce qui est délictueux dans les écrits des journaux de ce qui relève du libre exercice La presse face à l’injure du pénal de la critique. Or, c’est ce harcèlement par le biais de lois infâmes qui doit cesser afin de montrer la nature réelle du régime et démontrer, par voie de conséquence, que l’alibi du droit ne fait pas de lui un meilleur régime que ceux qui sévissent ailleurs d’une manière brutale. Le temps est peut-être venu de mettre fin aux avanies subies par la presse depuis tant d’années. Or, cet objectif est-il simplement réalisable à travers les canaux de l’ensemble de la société ou bien exiget-il une mobilisation spécifique dans la mesure où le palais et ses dépendances ont décrété très tôt qu’elle était «l’ennemi intime» auquel ils réservèrent les méthodes les plus répressives ? Sans aucun doute les journalistes pétitionnaires ont plus d’une raison d’engager le fer immédiatement. Celui qui doit permettre de débusquer les mises en scène de l’appareil d’Etat qui ne renonce toujours pas à recourir aux procès même si de nos jours il espace l’enrôlement des juges. Le processus de culpabilisation des journalistes, qui lui a notamment servi par le passé, a laissé des traces dans les rédactions. Par une sorte de croisade inquisitoire qui soupçonnait dans chaque écrit critique un crime de lèse- POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] [email protected] [email protected] majesté il parvint à éroder la pugnacité de ces journaux surgis dans le foulée d’Octobre 88. La vindicte inaugurale (1999) du président en personne (tayabate el hammam) donnera le la à la future instrumentation de la justice. Obsédé par sa liberté de ton et son relatif affranchissement du briefing officiel, Bouteflika en fera son abcès de fixation dès son élection. Depuis, il usera de tout ce qui lui semblait possible pour la déconsidérer faute de pouvoir la ruiner dans sa totalité. Au diktat sur la publicité institutionnelle, ses ministres en appelleront aux imprimeries d’Etat pour qu’ils soient tatillons sur la solvabilité de certains titres et pas avec d’autres. Enfin, le point d’orgue de sa chasse sera atteint à travers l’incarcération et les amendes en cascades ordonnées après des simulacres de procès. Evoluant d’un mode opération à un autre, son pouvoir finit par n’avoir comme moyen de coercition que la judiciarisation de l’exercice journalistique. La crainte qu’une trop grande liberté d’expression lui fût préjudiciable le poussa à cet extrémisme qu’il ne manquera pas d’ailleurs d’administrer à certains militants de partis politiques réfractaires. Après une dizaine d’années d’une pareille galère, comment donc ne pas donner acte à cette profession du droit de singulariser ses revendications tout en étant solidaire de toutes les autres ? Les libertés étant indissociables, chacune d’elles est pourtant en légitimité d’agir pour les siennes sans que l’on y voie derrière la démarche un quelconque travail fractionnel. C’est au nom de ce combat multiforme que les journalistes parlent justement de cette abrogation. En effet, que valent à eux seuls la liberté de réunion politique ou le droit collectif d’exprimer son désaccord en l’absence de relais de la communication et la diffusion des doléances ? Autrement dit, les libertés publiques n’existent qu’avec une presse libre de toute contrainte pénale sinon elles ne dépasseraient pas le seuil des cercles des initiés. Au stade actuel des enjeux et d’un possible changement de régime, la presse et son devenir constituent une carte maîtresse dans une perspective démocratique. Elle exige d’être défendue en priorité. Elle qui a besoin moins d’avenir politique pour peser que d’un cadre juridique dépénalisé saura, par elle-même, éviter les ostracismes idéologiques. A ce moment-là, nul Par Boubakeur Hamidechi [email protected] ne pourra s’aventurer à exiger que l’ensemble des journaux écrivent avec la même encre. Pour l’instant, cette presse n’en est pas là. Elle se bat toujours contre une insupportable férule juridique et ne comprend pas que l’on puisse toujours marchander autour de ce préalable jusqu’à lui préconiser la «patience». «Attendre», lui dit-on en guise de lucide sagesse quand il faut justement bousculer l’ordre des choses. B. H. Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] Je n’ai aucun Tabou contre la marche assise dans une salle ! C’est juste que je suis claustrophobe ! Les Etats-Unis satisfaits par les promesses d’Abdekka qui s’est engagé à une plus grande ouverture… … des robinets de pétrole et de gaz ! Je dois bien l’avouer, ce qui m’a un peu perturbé, c’est cette déclaration du premier secrétaire particulier d’Aït Ahmed. Il a appelé, je le cite, «les citoyens qui refusent l’enfermement à venir nombreux au meeting de la salle Atlas». Je vous jure que mon ongle a cassé à force de me gratter le haut du crâne en lisant et relisant ce bout de phrase. Eh oui ! Comment peut-on appeler ceux qui veulent en finir avec l’enfermement à venir s’entasser dans une salle… fermée, un espace clos ? Moi, par exemple, je voudrais réunir toutes les personnes qui n’en peuvent plus de l’enfermement, qui ne supportent plus le confinement forcé, qui n’arrivent plus à vivre cloisonnées, je les inviterais dans un endroit ouvert, dehors, au grand air, et surtout pas dans une salle avec des murs, pas de fenêtres et de lourdes portes à battants gardées par un service d’ordre. Attention ! Ne vous méprenez surtout pas sur mon propos ! Toutes les initiatives visant à briser l’enfermement sont bonnes. J’applaudis des deux mains, j’applaudis à tout rompre à l’initiative du Front des forces socialistes. Je ne vais tout de même pas m’en prendre à des démocrates qui initient quelque chose en ces temps de censure et d’interdits. Jamais ! Au contraire, j’ai toujours dénoncé vigoureusement les membres avérés ou supposés de cette famille démocrate qui, au lieu de se solidariser avec les actions des leurs, s’en démarquent publiquement et les vouent aux gémonies, sous prétexte qu’eux n’en sont pas les initiateurs. Ça, ce n’est pas bien ! C’est même petit. Donc, loin de moi l’idée de faire ce que je dénonce ici même tous les jours. Le FFS a mille fois raison d’appeler les citoyennes et citoyens qui «veulent en finir avec l’enfermement» à se rassembler. C’est juste le lieu de cette invitation, l’endroit où on leur demande de se rassembler qui me semble tout de même un p’tit chouïa bizarre. Et c’est la configuration spatiale de ce point de ce rendez-vous qui m’a empêché de m’y rendre. Ce que je regrette profondément. Mais que voulez-vous, physiquement, il m’était impossible d’y être. Je souffre depuis ma plus tendre enfance d’un mal insidieux qui me ronge et me handicape. La claustrophobie. Oui ! Je peux enfin vous l’avouer, je suis claustrophobe. Mais, et j’en fais aujourd’hui le serment, si demain, ou aprèsdemain ou dans un jour plus ou moins proche le FFS appelle tous ceux qui veulent briser l’enfermement imposé par le régime à venir manifester à l’air libre, dehors, au grand air, wallah que je ferai tout pour être en tête du cortège. Peut-être même juste à côté d’Aït Ahmed. Il y sera ! J’espère ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.