UE 8 Spé 2015 2016 version finale

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Tutorat Associatif Toulousain
133, Route de Narbonne
31062 TOULOUSE CEDEX
Année universitaire 2015 - 2016
P.A.C.E.S
U.E. 8 : Spécialités
Fiches de Cours & QCM
© Tous droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain.
Sauf autorisation, la vente, la diffusion totale ou partielle de ce polycopié sont interdites.
1
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2
Préface
Ce polycopié est destiné aux étudiants en Première Année Commune aux
Études de Santé (P.A.C.E.S.) en complément des enseignements dispensés à la
faculté.
En aucun cas les informations contenues dans ce polycopié ne
pourront engager la responsabilité des facultés de médecine et
de pharmacie ou de mesdames et messieurs les professeurs.
Ce polycopié a été réalisé, revu, corrigé et complété par les équipes successives
de tuteurs.
Remerciements aux tuteurs de l'année 2015/2016 : Edouard Massip, Guillaume
Chopin et Inés Espanol pour leur travail et leur implication.
Compilé par Jack Holliday
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SOMMAIRE :
• PETIT BASSIN.................................................................p7
• ODONTOLOGIE..............................................................p49
• PHARMACIE...................................................................p95
• TÊTE & COU...................................................................p141
• UNITÉ FOETO-PLACENTAIRE....................................p221
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Anatomie
et
Histologie
du
Petit
Bassin
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Fiche de cours anatomie :
Fiche 1 : La ceinture pelvienne ................... ................................................................................. .p 9
Fiche 2 : Les parois du pelvis..........................................................................................................p12
Fiche 3 : Le plancher pelvien..........................................................................................................p16
Fiche 4 : Les vaisseaux du pelvis ..................................................................................................p19
Fiche 5 : Les nerfs du pelvis
.................................................................................p22
Fiche 6 : La glande mammaire
.................................................................................p24
Fiches de cours Histologie...............................................................................................................p26
QCMs...............................................................................................................................................p32
NB : il est fortement conseillé de suivre le cours avec les schémas, soit du poly de la fac, soit
disponibles sur moodle, notamment pour la partie anatomie.
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Fiche : 1
La ceinture pelvienne
I.Ostéologie :
4 os : le sacrum, le coccyx et les 2 os coxaux
II. Arthrologie :
4 articulations : symphyse pubienne, sacro-iliaques et sacro-coccygienne.
1.La symphyse pubienne:
Articulation cartilagineuse située à l’extrémité antérieure et médiale de la face médiale de chaque os
coxal. Située dans un plan sagittal, elle est oblique de HT en BS et d'AV en AR, A l'intérieur on trouve un
disque fibro-cartilagineux.
4 ligaments :
-en avant : lig ventral
-en arrière : lig dorsal
-en haut : lig crânial, d'un corps du pubis à l'autre
-en bas : lig arqué, s'insérant à la partie supérieure des branches ischio-pubiennes. Bord concave
en bas → constitue le véritable bord inférieur du pubis.
Peu de mobilité sauf si pathologie = pubalgie.
1.Les articulations sacro-iliaques:
Articulations synoviales qui se fibrosent avec l'âge,
•
surface articulaire coxale :
-à la face médiale de l'os iliaque
-concave en arrière = forme d'une oreille → surface auriculaire
-convexe dans sa partie centrale et bordée par une gouttière
-en arrière de la surface auriculaire on trouve la tubérosité iliaque, convexe.
•
surface articulaire sacrale :
-à la face latérale du sacrum
-surface auriculaire concave en arrière
-concave dans sa partie centrale et bordée par une crête mousse
-en arrière de la surface auriculaire on trouve la tubérosité sacrale, convexe.
Les 2 surfaces s'emboîtent parfaitement.
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2 ligaments ventraux :
-ilio-lombaire : des processus transverses de L4 et L5 → crête iliaque
-sacro-iliaque ventral
2 ligaments dorsaux :
-sacro-iliaque dorsal : 4 faisceaux allant du sacrum à l'EIPS. Il est superficiel.
-sacro-iliaque interosseux : de la tubérosité iliaque à la tubérosité sacrale, il est aussi appelé lig
axile car il donne l'axe potentiel de mouvement.
Les ligaments à distance :
-ligament sacro-épineux : insertion sur le bord latéral du sacrum, puis se dirige en avant et en
dehors vers l'épine sciatique. Il délimite caudalement la grande ouverture sciatique.
-ligament sacro-tubéral : il est plus externe à son origine que la sacro-épineux. Insertion sur la
bord latéral du sacrum, puis se dirige en bas et en avant vers la face médiale de l'ischion, en passant en
dehors du lig sacro-épineux. Il délimite caudale la petite ouverture sciatique.
III. Volumes et contenus :
La ceinture pelvienne a une forme d'entonnoir à sommet caudal.
3 diamètres :
1.Grande ouverture du bassin :
-Diamètre supérieur, largement ouvert sur l'abdomen
-Oblique en bas et en avant
-Limitée en arrière par l’articulation lombo-sacré / latéralement par les bords supérieurs du
sacrum puis l’articulation sacro-iliaque puis les crêtes iliaques / en avant par le ligament inguinal
2.Détroit supérieur (DS):
-Diamètre moyen avec resserrement médian
-Oblique en bas et en avant
-Limité en arrière par l’articulation lombo-sacrée / latéralement par le rebord supérieur de
l’os sacral + articulation sacro-iliaque + ligne archée jusqu’au bord supérieur du pubis + ligament cranial
du pubis.
-Ø AP : 11cm / Ø latéral : 13,5cm / Ø oblique : 12,5cm
3.Détroit inférieur (DI):
-Diamètre inférieur → orifice inférieur du bassin
-Oblique en haut et en avant
-Limité en avant par le ligament arqué / latéralement par les branches ischio-pubiennes de
l’os coxal (rebord caudal) / en Arrière par le ligament sacro-tubéral (bord caudal)
- Ø AP : 11,5cm / Ø latéral : 11,5cm / Ø oblique : 12,5cm
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2 volumes :
1.Grand bassin : au-dessus du détroit supérieur (entre détroit supérieur et la grande ouverture du
bassin). Contient les anses intestinales.
2.Petit bassin : Entre le détroit supérieur et le détroit inférieur. Il contient en avant la partie
terminale de l’appareil urinaire et en arrière la partie terminale de l’appareil digestif en arrière (rectum),
selon le sexe on trouve l’appareil génital situé entre la vessie et le rectum. Latéralement on trouve des
vaisseaux et les uretères.
IV. Mouvements de la ceinture pelvienne :
Ceinture pelvienne = ensemble stable avec des articulations qui sont très peu mobiles, mais elle présente
quand même quelques mouvements PASSIFS (aucun muscle n'agit) au moment de l’accouchement.
Ces mouvements mettent en jeu essentiellement l’articulation sacro-iliaque.
2 mouvements décrits :
1.Contre-nutation : permet le passage du détroit supérieur → Engagement
-Rapprochement des ischions et éloignement des ilions : Ø transversal du DS augmente
alors que celui du DI diminue
-Bascule de la base du sacrum en arrière et bascule de la pointe du sacrum en avant : Ø AP
du DS augmente alors que celui du DI diminue.
2.Nutation : permet le passage du détroit inférieur → Dégagement
- Rapprochement des ilions et éloignement des ischions : Ø transversal du DS diminue
alors que celui du DI augmente
- Bascule de la base du sacrum en avant et bascule de la pointe du sacrum en arrière : Ø
AP du DS diminue alors que celui du DI augmente.
Ces deux mouvements sont passifs. Le premier mouvement est la contre-nutation, suivi de la nutation.
Ensuite, l’élasticité des ligaments permet le retour à la position initiale (normale). Ces mouvements
permettent l'adaptation de la ceinture pelvienne à la tête fœtale. Attention, la tête du fœtus est également
adaptable.
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Fiche : 2
Les parois du pelvis
Pelvis = réceptacle constitué par un ensemble osseux (sacrum + os coxaux) et ligamentaires (sacroépineux, sacro-tubéral et inguinal) qui contient des viscères.
I. Les espaces de communication :
1 : Grand foramen sciatique limité :
- en AV par le bord dorsal de la grande échancrure sciatique
- en BS par le bord sup du ligament sacro-épineux
- en AR par le bord latéral du sacrum
2 : Petit foramen sciatique limité :
- en AV par le bord dorsal de l'ischion
- En BS et en AR par le ligament sacro-tubéral
- En HT par le bord inf du ligament sacro-épineux
3 : Orifice du foramen obturé:
- canal obturateur dans sa partie antéro-supérieure
4 et 5 :Lacunes inguinales limitées par :
- le ligament inguinal
- l'os coxal (branche ilio-pubienne)
- la bandelette iléo-pectinée, qui attache le ligament inguinal à l’éminence ilio-pectinée.
4 : Lacune musculaire, externe
5 : Lacune vasculaire, interne
II. Plan musculaire :
4 muscles
- Psoas-iliaque : ne fait que traverser le bassin
- Obturateur interne : insertion proximale sur le bassin mais se termine sur le mb pelvien
- Piriforme : insertion proximale sur le bassin mais se termine sur le mb pelvien
- Ischio-coccygien ou coccygien : naît et se termine sur le bassin
1.Psoas-iliaque : 2 chefs
- Psoas :
● O : T12-L5
● Corps musculaire allongé triangulaire à sommet inférieur
● Quitte le petit bassin par la lacune musculaire située sous le ligament inguinal
● T : à l'extrémité sup du fémur sur le petit trochanter
- Iliaque :
●
●
●
●
O : S’insère largement sur la fosse iliaque
Ses fibres s’étalent en éventail pour se diriger en bas et en dedans
Quitte le petit bassin par la lacune musculaire située sous le ligament inguinal
T : à l'extrémité sup du fémur sur le petit trochanter
Ces 2 chefs sont innervés par des branches du plexus lombaire.
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• Action double selon le point d’appui :
-si le point d’appui est au niveau des vertèbres lombales fléchisseur du fémur sur le tronc.
-si le point d’appui est le petit trochanter fléchisseur du tronc sur le fémur.
-ils peuvent également être rotateurs latéraux de la hanche.
2. Piriforme
sciatique
-
èmes èmes
O : face ventrale du sacrum autour des 2
-3
foramens sacrés
Corps musculaire qui se dirige en DH et quitte le bassin en passant par la grande ouverture
T : au sommet du grand trochanter du fémur
I : par le nerf piriforme (branche du plexus sacré)
R : rotateur latéral de la hanche
Divise la grande ouverture sciatique en 2 orifices :
● Orifice supra-piriforme, au-dessus
● Orifice infra-piriforme, en-dessous
3.Obturateur interne
- O : large insertion sur la face médiale os coxal : surface quadrilatère + membrane obturatrice +
pourtour du foramen obturé
- T : face médiale du grand trochanter en avant de la fossette trochantérique
- Fibres se dirigent en AR en contournant le bord dorsal de l'ischion
- Quitte le petit bassin en passant par le petit foramen sciatique
- I : nerf de l'obturateur interne (branche du plexus sacral)
- R : rotateur latéral de la hanche
- Laisse un espace à la partie ant. et sup. du foramen obturé pour le canal obturateur
4.Obturateur externe
- O : face latérale de l'os coxal
- T : face médiale du grand trochanter
- Equivalent en dehors de l'obturateur interne
5. Coccygien ou Ischio-coccygien
- Aucune action sur le membre pelvien
- O : bord du sacrum, en DD du ligament sacro-épineux (il double le lig S-E)
- T : face médiale de l'épine sciatique
- I : branche du plexus sacré
- R : ferme la partie postérieure et supérieure du planchier pelvien
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III. Lacunes latérales de la paroi :
1.Orifice supra-piriforme :
- Passage des nerfs et des vaisseaux glutéaux supérieurs, destinés à la région de la fesse
2.Orifice infra-piriforme
- Passage n. sciatique (à partir des racines L5-S1) accompagné du nerf et des vaisseaux
glutéaux inférieurs
- Passage n. du carré fémoral
- Passage n. cutané postérieur de la cuisse
- Pédicule pudendal qui sort du petit bassin, pour revenir par le petit foramen sciatique. Il
est accompagné de vaisseaux pudendaux et du nerf obturateur interne, qui ont donc le même trajet !
3.Petit foramen sciatique :
- Muscle obturateur interne qui quitte le bassin
4. Canal obturateur :
-Nerfs et vaisseaux obturateurs
5.Au niveau du ligament inguinal :
-2 renforts ligamentaires :
→ à mi-distance, la bandelette ilio-pectinée qui le rattache au bord ventral de l'os
coxal.
→ à son extrémité interne, la ligament lacunaire.
-2 lacunes :
→ musculaire, externe, permet le passage du muscle ilio-psoas et du nerf fémoral.
→ vasculaire, interne, où passent de dehors en dedans l'artère fémorale, la veine
fémorale, et des lymphonoeuds.
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IV. Organes pelviens :
Axe viscéral central, avec d'AV en AR :
-la vessie
-le vagin, et au-dessus l'utérus
-le rectum
Entre l'axe viscéral et la paroi pelvienne il y a des espaces celluleux traversés par des vaisseaux et par les
uretères.
1. Le péritoine :
C'est une membrane qui sépare le grand du petit bassin. Il est posé sur les organes peviens.
2. Les parois latérales :
On trouve du tissu graisseux :
-au-dessus des muscles élévateurs de l'anus (MEA, obliques en bas et en dedans ; constituent
l'essentiel du plancher pelvien), c'est le ligament large dont la base est le paramètre.
-entre les MEA et le plan transverse du périnée : ce sont les fosses ischio-rectales.
D'avant en arrière, on trouve :
-les fosses paravésicales qui contiennent du tissu adipeux et des veines souvent organisées en
plexus
-latéralement on trouve les artères et veines iliaques
-l'uretère qui traverse l'espace d'arrière en avant
Ces éléments reposent sur des lames allant du sacrum jusqu'au pubis : les lames sacro-recto-génitovésico-pubiennes (SRGVP), qui sont renforcées :
-entre le pubis et la vessie : ligaments pubo-vésicaux
-entre la vessie et le col de l'utérus : ligaments vésico-utérins
-entre la face postérieure du col de l'utérus et le sacrum : ligaments utéro-sacrés
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Fiche : 3
Le plancher pelvien
Situé au dessous du détroit supérieur et au dessus du périnée, le plancher pelvien ferme le petit bassin. Il
est formé d'une partie musculaire (le MEA et le muscle coccygien) et de l'aponévrose pelvienne. Il est
traversé en AV par le hiatus uro-génital et en AR par le hiatus anal.
I.Muscle élévateur de l'anus
Constitué d'une couche latérale externe sphinctérienne et d'une couche médiale interne élévatrice. Ces 2
couches s'insèrent sur la face médiale de l'os coxal et se terminent sur le plan médian du pelvis, jusqu'au
niveau du coccyx.
-couche interne : muscle pubo-rectal + pubo-coccygien
-couche externe : muscle ilio-coccygien + ischio-coccygien
1.Insertion :
-face postérieure du pubis
-arcade tendineuse (renfort fibreux sur la face médiale de l'obturateur interne)
-en AR vers l'épine sciatique jusqu'au ligament sacro-épineux
2.Innervation :
-principalement S4, qui permet la constitution du nerf pudendal
3.Fonctions :
-Soutien pour tous les organes pelviens et abdominaux
-Orientation des organes pelviens (rectum, vagin, col vésical)
-Sphincter :
→ sphincter externe volontaire (anus ++) constitué par la partie latérale du MEA
→ fonction pour l'anus ainsi que pour la continence urinaire
→ faisceaux internes constricteurs du vagin : à l'origine d'un trouble sexuel, le vaginisme,
qui empêche toute pénétration.
4.Orientation des fibres :
-obliques en BS et en DD, en BS et en AR, elles sont donc obliques en BS, en DD et en AR.
II.Aponévrose pelvienne :
Non musculaire et non constractile, elle recouvre les muscles du plancher pelvien (du piriforme au
sacrum).
Elle présente des renforcements fibreux qui convergent vers l'épine sciatique :
-l'arcade tendineuse du MEA, qui va du bord libre du foramen obturé jusqu'à l'épine sciatique.
-le ligament spino-sacré qui renforce en DD le ligament sacro-épineux ainsi que le muscle
coccygien.
-la bandelette pré-sciatique, qui part de l'épine sciatique et s'élève verticalement jusqu'à
l'articulation sacro-iliaque.
-l'arcade tendineuse du fascia pelvien, qui va de l'épine sciatique jusqu'au bord postéro-supérieur
du pubis.
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NB :Centre tendineux du périnée :
Zone fibreuse située sur la partie médiane du plancher pelvien, en AV du rectum et en AR de la fente urogénitale. Les fibres du MEA ainsi que celle du muscle transverse (profond et superficel) du périnée s'y
terminent.
Correspond au point le plus bas du plancher pelvien, et le plus proche du périnée.
III.Rôles du plancher pelvien :
C'est un réceptacle sur lequel repose les organes pelviens.
1.Tonus musculaire qui s'oppose à la pesanteur et à la pression abdominale (maintient les organes
pelviens en orthostatisme) et qui permet d'orienter certains organes :
-l'ampoule rectale et le canal anal se rejoignent en formant un angle ouvert en AR. Le cap du
rectum est donc vers l'AV.
-angulation du vagin :
→ si MEA relâché : le vagin est plat
→ si MEA contracté : angulation du vagin vers l'AV au niveau de la jonction 1/3sup 2/3inf.
Si cette angulation est défaillante, on aura un prolapsus génito-urinaire (descente des tissus).
2.Rôle dynamique sphinctérien :
-au niveau de l'anus : la défécation nécessite un relâchement.
-renfort du sphincter vésical.
3.Durant l'accouchement :
-les faisceaux médiaux du MEA sont écartés par la tête foetale : si l'écartement est insuffisant, il y
a un risque de déchirure postérieure vers le rectum.
-en prévention, on peut sectionner le périnée à un angle de 45° : c'est l'épisiotomie.
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IV.Volumes du périnée :
Situé en-dessous du plancher pelvien, le périnée est divisé :
-en un espace profond, les fosses ischio-rectales, limitées en dehors par l'ischion et l'obturateur
interne ; en dedans par le MEA ; en bas par le muscle transverse du périnée et la membre périnéale.
-en un espace superficiel : la vulve.
1.Périnée féminin :
Forme de losange, dont les limites sont :
-en AV, la symphyse pubienne
-en AR, le coccyx
-latéralement, les tubérosités ischiatiques
On le divise en 2 triangles :
-triangle uro-génital, en AV, oblique en HT et en AV
-triangle anal, en AR, oblique en HT et en AR
2.Membrane du périnée :
Elle est tendue d'une branche ischio-pubienne à l'autre, en laissant un espace sous le ligament arqué pour
l'urètre et le vagin. Forme de trapèze dont le petit côté est antérieur.
Ce plan fibreux entoure l'espace profond du périnée, où l'on trouve le muscle profond du périnée : ses
faisceaux sont transversaux, et certaines de ses fibres entourent l'urètre et le vagin.
3.Fosses ischio-anales :
Posées sur la membrane du périnée, ce sont des pyramides à sommet antérieur, ouvertes en AR sur les
espaces para-rectaux et fermées en AV. Elles contiennent des vaisseaux, des nerfs, et des espaces
graisseux qui peuvent s'infecter et se propager vers l'AV pour donner des abcès vulvaires.
4.Vulve :
Constituée par un ensemble d'éléments compris entre la membrane du périnée et le plan cutané.
Des muscles :
-muscles superficiels du périnée, venant des ischions et se terminant sur le centre tendineux
-muscles bulbo-spongieux, qui viennent du pubis et se terminent sur le centre tendineux
-muscles ischio-caverneux, plus latéraux.
Des corps érectiles (entre le plan musculaire et la membrane du périnée, en HT) :
-corps ischio-caverneux qui sont insérées à la face inférieure des branches ischiopubiennes et se terminent par les piliers du clitoris
-bulbes du vesticules, dans l'épaisseur des grandes lèvres, recouverts par les muscles bulbospongieux.
Des glandes :
-glandes vestibulaires majeures/de Bartholin : En AR des bulbes du vestibule, s'ouvrent
dans l'ostium vaginal. Peuvent s'infecter.
-glandes vestibulaires mineures : elles sont para-urètrales et se déversent dans le méat
urétral.
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Fiche : 4
Les vaisseaux du pelvis
I.Généralités:
1.Plan artériel :
La vascularisation du pelvis féminin repose essentiellement, au niveau artériel, sur les branches qui
naissent de l’artère iliaque interne. Elle naît d'une division de l'artère iliaque commune au niveau L5-S1
(l'artère iliaque externe, elle, traverse le petit bassin sans le vasculariser et le quitte en passant sous le
ligament inguinal).
L'artère iliaque interne ou hypogastrique a un trajet très court et vertical, légèrement en AV et en DD de
l'articulation sacro-iliaque. Elle est entièrement rétro-périnéale. Son calibre est inférieur à 1cm mais peut
augmenter avec l'âge. Sa paroi étant moins épaisse qu'au niveau des membres, il peut y avoir des
dilatations anévrismales.
Elle se divise en 2 troncs.
a.Tronc dorsal :
Il descend selon un trajet oblique en bas et en arrière et donne des branches qui n'ont pas de rôle pour les
viscères du petit bassin :
-branche ilio-lombale qui remonte vers la fosse iliaque
-branches pour les foramens sacrés = artères sacrales latérales
-branche terminale (et pas collatérale !) qui quitte le bassin par la grande ouverture sciatique en
passant par le foramen supra-piriforme = artère glutéale supérieure
b.Tronc ventral :
Il se dirige en bas et en arrière vers le foramen infra piriforme et donne 7 branches principales :
1) artère ombilicale : durant le développement foetal, rôle de la veine principale du fœtus en
ramenant le sang du fœtus vers le placenta. À la naissance, oblitération sur l'essentiel de son trajet. De
cette artère naissent généralement 2 collatérales :
- l'artère utérine, le plus souvent,
-l'artère vésicale supérieure, constante.
Elle est à l'origine, de chaque côté de la vessie, du pli ombilical médian (observable si la vessie est vide).
2) artère utérine : naît le plus souvent d'un tronc commun avec l'artère ombilicale, mais
parfois directement de l'iliaque interne.
3) artère obturatrice : quitte le bassin par le canal obturateur = aucun rôle dans la
vascularisation du petit bassin !
4) artère vaginale : destinée au vagin. Elle donne l'artère vésicale inférieure.
5) artère rectale moyenne : vascularise la partie moyenne du rectum.
6) artère pudendale interne : naît en DD du muscle piriforme, sort par le foramen infrapiriforme pour revenir dans le petit bassin par la petite ouverture sciatique et progresser
dans la fosse ischio-anale, plaquée contre l'ischion, puis remonte sous le pubis.
7) artère glutéale inférieure : branche terminale, qui quitte le petit bassin par le foramen infrapiriforme pour vasculariser le membre pelvien.
2.Plan veineux :
Il y a plus de veines que d'artères. Dans les immobilisations, elles peuvent se thromboser : le caillot peut
atteindre les poumons et occasionner une embolie pulmonaire.
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3.Plan lymphatique :
Les vaisseaux lymphatiques ont le même trajet que les veines des organes.
-relais pour la vessie : vaisseaux iliaques internes et externes
-relais pour l'utérus : vaisseaux iliaques internes et externes + chaîne obturatrice (+bifurcation
aortique : 5% seulement du drainage!)
-relais pour le rectum : veines iliaques internes, et veines mésentériques supérieures+++
Pour les 3, l'étage suivant est lombo-aortique : entre la veine cave et l'aorte, sur les bords de la veine cave
et sur les bords de l'aorte.
Les tumeurs cancéreuses peuvent diffuser via les vaisseaux lymphatiques.
3.Vascularisation par organe :
Pour chacun des vaisseaux, on aura un trajet en 3 parties :
-descente le long de la paroi pelvienne
-progression vers l'intérieur pour gagner le viscère
-répartition dans la paroi du viscère.
II.Vascularisation par organe :
Pour chacun des vaisseaux, on aura un trajet en 3 parties :
-descente le long de la paroi pelvienne
-progression vers l'intérieur pour gagner le viscère
-répartition dans la paroi du viscère.
1.Ovaires :
a.artères:
Leur vascularisation ne dépend que partiellement de l'artère iliaque interne.
En effet, les artères ovariennes se détachent à la face antéro-latérale de l'aorte. Leur trajet est oblique en
BS, en DH et en AV, et elles se terminent au pôle crânial de chaque ovaire en empruntant le trajet du
ligament suspenseur/lombo-ovarien.
b.veines :
Les veines ovariennes passent toutes les 2 dans le mésovarium, mais sont asymétriques :
-à droite, elle finit sur le bord droit de la veine cave inférieure
-à gauche, elle finit dans la veine rénale gauche
c.lymphatiques :
Les nœuds lymphatiques de l'ovaire se trouvent le long de l'aorte et de la VCI. Une partie du drainage se
fait vers les veines iliaques externes.
2.Vessie :
a.artères :
La vascularisation du dôme vésical se fait par l'artère vésicale supérieure, qui naît de l'artère ombilcale.
L'artère utérine, l'artère vaginale et parfois l'artère pudendale interne peuvent également donner des
branches.
La base de la vessie (partie post et inf) est la plus fragile.
b.veines :
Les veines vésicales se drainent vers la veine iliaque interne. Anastomoses fréquentes avec le réseau de la
veine pudendale.
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3.Utérus :
a.artères :
L'artère utérine naît du tronc ventral de l'artère iliaque interne.
Elle descend le long de la paroi pelvienne jusqu'à la partie basse du ligament large. Elle oblique ensuite
vers l'intérieur.
Sur la dernière partie de son trajet, elle est sinueuse : peut s'adapter aux variations de taille de l'utérus.
L'artère utérine passe en avant de l'uretère : elle le croise à 2cm du bord latéral du col utérin et à 15mm du
sommet vaginal.
b.veines :
Elles sont entrelacées et remontent jusqu'à la veine iliaque interne.
4.Vagin :
a.artères :
Cette riche vascularisation est responsable de l'humidification du vagin par transsudation.
Elle se fait à partir de 2 artères principales : l'artère utérine et l'artère vaginale.
b.veines :
La vascularisation vineuse est plus importante sur les bords latéraux que sur les bords ant et post.
NB:Zoom sur l'artère pudendale
Elle naît en dedans du muscle obturateur interne et peut donner des collatérales :
-pour les corps érectiles/corps caverneux
-pour le périnée
-pour la vessie
-pour le rectum, via les artères rectales inférieures
Elle quitte le bassin par le foramen infra-piriforme, puis elle revient à la face médiale de l'ischion. Dans
son trajet, elle traverse le canal d'Alcock, tout comme le nerf pudendal, qui peut y être comprimé...
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Fiche : 5
Les nerfs du pelvis
Il y a à la fois :
-des nerfs somatiques moteurs et sensitifs, qui véhiculent des influx dirigés par la volonté. La
plupart viennent des étages lombal et sacral.
-des nerfs du système neurovégétatif : sympathique par la chaîne latéro-vertébrale, et
parasympathique qui viennent de l'étage sacré.
I.Innervation somatique :
1.Le plexus lombal
a.Les nerfs grand et petit abdomino-génital :
Respectivement ilio-hypogastrique et ilio-inguinal sont purement sensitifs et proviennent de L1. Ils
gagnent le périnée par le canal inguinal.
b.Le nerf génito-fémoral :
Sensitif, provient de L2 et accompagne les 2 nerfs précédents.
c.Le nerf fémoral :
Émerge des racines L2,L3,L4. Il chemine entre les muscles psoas et iliaque puis quitte le bassin par la
lacune musculaire sans donner de branches pour le pelvis.
d.le nerf obturateur :
Émerge des racines L2,L3,L4. Il chemine le long du muscle psoas puis continue le long de la paroi médial
de l'os coxal. Il quitte le bassin par le canal obturateur et ne donne aucune branche pour le pelvis.
2.Le plexus sacral :
a.Le nerf sciatique :
Nerf le plus important du plexus sacral, et le plus volumineux de l'organisme.
Il se constitue essentiellement à partir de L5 et S1 qui forment le tronc lombo-sacral.
Il n'innerve pas directement le petit bassin, mais donne des branches pour les obturateur interne et
piriforme.
b.Nerf cutané postérieur de la cuisse :
Aussi appelé petit sciatique, il naît de L5-S1.
Innervation sensitive du bord post de la cuisse + rameau récurrent sensitif pour le périnée.
c.Le nerf pudendal :
Aussi appelé honteux interne, il se constitue à partir de S2, S3 et S4 au niveau de la grande ouverture
sciatique. Il quitte le petit bassin par le foramen infra-piriforme pour revenir par la petite ouverture
sciatique. Il se plaque contre la face médiale de l'ischion dans la fosse ischio-anale et fini engainé dans le
canal d'Alcock, où il peut être comprimé.
Il se termine en regard de l'ischion en donnant 3 branches :
-nerf rectal inférieur, destiné au triangle périnéal postérieur
-nerf périnéal qui innerve les parties latérales de la vulve.
-nerf dorsal du clitoris
Il a une fonction sphinctérienne via l'innervation du muscle transverse du périnée , une action sur les
muscles et sur l'innervation de la peau...
d.Le nerf ano-coccygien :
Formé à partir de S5 et du nerf coccygien.
Ainsi, ce plexus donne des branches pour :
-les muscles glutéaux sup et inf
-l'obturateur interne
-le piriforme
-la surface cutanée de la cuisse
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En terme de dermatomes, on a (variable...) :
-partie antérieure du périnée : L1 et L2, avec les nerfs ilio-hypogastrique, ilio-inguinal et génitofémoral qui innervent le mont de vénus (L1) et une partie de la vulve
-vulve : S2 et S3
-vers l'anus : S4 et S5
autre version :
-face interne et antérieure des cuisses : L2
-face interne des cuisses S2
-face postérieure des cuisses et de la fesse L2
-le triangle antérieur de la vulve S3
-le triangle postérieur de la vulve S4
II.Innervation neurovégétative :
On trouve système orthosympathique, innervation para-vertébrale qui se dirige vers le bas et l'avant pour
former un plexus hypogastrique en s'anastomosant avec le parasympathique.
1.La chaîne sympathique sacrée :
Cette chaîne se trouve en prolongation de la chaîne sympathique lombaire.
Il y a des ganglions sacrés à chaque étage, desquels naissent des nerfs qui se dirigent vers le plexus
hypogastrique.
Ce plexus hypogastrique est donc constitué par des nerfs qui proviennent de l'arrière, et présente :
-des branches afférentes ortho et parasympathiques (nerfs érecteurs!!!)
-des branches efférentes qui partent vers le rectum, l'utérus, et la vessie.
2.Rapports du plexus hypogastrique :
Il est situé latéralement au rectum, à l'utérus et à la vessie, dans le paramètre/paravagin, et dirigé d'AR en
AV. Il est donc également au-dessus du MEA.
3.Principales fonctions du plexus hypogastrique :
-contingent sympathique : vasoconstricteur + constriction du sphincter lisse anal
-contingent parasympathique: vasodilatateur + contraction vésicale + érection des corps érectiles
4.Fonctionnement de la vessie :
La miction, qui correspond à l'évacuation des urines, est réflexe, mais contrôlé par la volonté.
Quand la vessie se remplit, des barorécepteurs envoient un influx à l'étage lombal :
-chez le nouveau-né, un arc réflexe déclenche une contraction du muscle vésical
-quand la vessie est éduquée, cette info remonte vers les centres nerveux, et la motricité volontaire
s'exprimera via le nerf pudendal, qui agit sur les muscles transverses du périnée et les MEA
→ contraction = renforcement de la continence
→ relâchement = miction
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Fiche : 6
La glande mammaire
I.Situation anatomique :
Annexe cutanée qui est située en position pré-pectorale :
-entre la 3ème et la 7ème côte
-le mamelon se projette en regard de T9
-le seul point fixe correspond au sillon sous-mammaire en regard de la 7ème côte.
II. Constitution :
Constituée de 2 types de tissus, parcourus par des travées fibro-conjonctives (issues du fascia
superficialis) qui divisent le sein en environ 20 pyramides, centrées par le mamelon et axées par les
canaux galactifères qui débouchent au sommet des papilles du mamelon.
1.Enveloppe cutanée superficielle :
Constituée d'une peau, similaire à celle du thorax en périphérie mais qui a des caractéristiques
particulières dans la partie centrale :
-plaque aréolo-mamelonaire : pigmentation plus brune, et surface moins lisse car présence de
glandes aréolaires
-aréole : surélévation centrale qui présente des papilles (orifices des canaux lactifères)
-mamelon : 8 à 15mm de diamètre sur 10mm de hauteur. Présence d'un muscle lisse aréolaire
(fibres concentriques et fibres perpendiculaires) qui permettent l'érection du mamelon en réponse à un
stimulus thermique ou sexuel , c'est le thélotisme. Un mamelon ombiliqué peut être le signe d'un cancer.
2.Constitution en profondeur :
Présence de glandes et de tissu graisseux en proportion variable :
-avant la puberté : bourgeon glandulaire
-à la puberté : le tissus glandulaire se développe avec le tissus graisseux sous l'influence des
hormones
-pendant la période d'activité génitale : prédominance du tissu glandulaire
-après la ménopause : le tissu graisseux prédomine.
III.Volume du sein :
On l'assimile à un cône avec des prolongements possibles :
- A = vers la fosse axillaire, le plus fréquent
- C = vers la clavicule
- S = vers le sternum
- E = vers l'épigastre (plus rare)
- H = vers l'hypochondre (plus rare)
Ces prolongements peuvent permettre de diagnostiquer un cancer.
IV.Rapports musculaires du sein :
Le muscle grand pectoral occupe la moitié supéro-interne du sein.
Le muscle grand dentelé occupe la moitié inféro-externe du sein.
Une petite fraction du sein repose sur les digitations du grand droit de l'abdomen.
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V.Vascularisation
1.Plan artériel :
-Artère thoracique interne : donne des branches perforantes au niveau des espaces intercostaux
vers le sein
-Artère thoracique externe : envoie des branches qui s'anastomosent avec celles de l'ATI.
2.Plan veineux :
-Superposable à la vascularisation artérielle pour le plan profond : drainage vers les veines
thoraciques interne et externe
-en superficie, ensemble de veines collectrices qui naissent autour de l'aréole.
3.Plan lymphatique :
-Voie superficielle : origine péri-aréolaire
-Voie profonde : vers la fosse axillaire (+++) ou vers les nœuds rétro-sternaux.
Les métastases peuvent se disséminer soit par voie veineuse, soit par voie lymphatique.
On peut explorer la voie lymphatique par l'intermédiaire d'un ganglion sentinelle.
VI.La mammographie :
Plaques qui compriment le sein pour faire des clichés de profil ou de dessous :
-distinction entre tissu graisseux et tissu glandulaire anormal
-après la ménopause +++, car le tissu graisseux est prédominant.
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Histologie du petit bassin :
Les cellules
Cellules
Caractéristique
Ovaire
Épithéliales
- Cubo-cylindriques simples
de la surface de l'ovaire - Microvillosités banales + qqs cils
(mais les microvillosités ne forment pas de
Où : surface de l’ovaire
bordure en brosse)
- Cytokératines
- Récepteurs aux œstrogènes et progestérone
Origine : épithélium cœlomique
Séreuse péritonéale
Mésothélium de la séreuse -Epithélium simple
péritonéale
Où : Séreuse péritonéale
- microvillosités
Trompe
Épithélium de la muqueuse - Cylindrique simple
de la trompe
- Plusieurs types : ciliés, sécrétoires
Cellules ciliées de
l'épithélium tubaire
Rq : plus nombreuses et de
meilleure qualité en
s’approchant de l’ovaire
- Cubique au début du cycle et cylindrique
vers ovulation
- Chromatine foncée, noyau ovoïde
- Qualité meilleure au moment de l’ovulation
- Œstrogène → cellules deviennent
cylindriques et acquièrent de bons cils
- Progestérone → déciliogénese
Rôle/Spécificité
Pathologies : 90% des
cancers de l'ovaire
viennent de ces cellules :
- Kyste bénin : surface
lisse → non-prolifératif
- Adénocarcinome :
surface irrégulière
Divers cf plus bas
Au niveau des franges du
pavillon vont accrocher
les cellules de la corona
radiata pour aider au
transport de l’ovocyte à
l'intérieur de la trompe
Battement des cils →
déplacements du liquide
tubaire
Participent à la
constitution du liquide
tubaire
- Cylindrique → épithélium simple
- Noyau allongé
- Pôle apical bombé vers la lumière de la
trompe car rempli de vacuoles sécrétoires
- A différents moments du cycle : si pas de
vacuoles → pôle plat
- Vacuoles sont PAS+
Utérus
Epithélium endométrial - Cylindriques simples
Forme des glandes par
2 types de cellules
- Répond peu aux variations hormonales, mais au invaginations
(sécrétoires et ciliées) niveau des glandes en fonction du cycle il peut y
avoir un 3ème type cellulaire = cellules
prolifératives peu différentiées
‐ Phase proliférative du cycle génital (5-14e jours)
Cellules sécrétoires de
l’épithélium tubaire
Rq : plus nombreuses en
direction de l’utérus
Endomètre utérin
- Ce sont des cellules prolifératives qui subissent
de nombreuses mitoses
- cubiques, peu de cytoplasme, basophile, noyau
allongé, chromatine dense
- En fin de phase de prolifération → aspect
pseudo-stratifié de l'épithélium glandulaire
Donnent les cellules
sécrétoires
Synthétisent des
récepteurs à la
progestérone
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- Récepteurs à la progestérone +++
Cellules conjonctives du - Aspect fibroblastique, allongés, fusiforme, étoilé Soutien
chorion endométrial - En mitose
- Chromatine dense, noyau allongé
Synthétisent des
- Récepteurs à la progestérone+++
récepteurs à la
progestérone
e
‐ Phase sécrétoire précoce du cycle génital (15-19 jours)
Cellules de l’épithélium - Présence de vacuoles sous les noyaux des cellules Sécrétions
glandulaire de
glandulaires → accumulation du glycogène sous- Rq : s’il y a des vacuoles
l’endomètre utérin nucléaire : c’est la caractéristique de la phase
dans + de 50% des
sécrétoire précoce.
cellules glandulaire on est
- Noyau allongé, chromatine dense.
dans un cycle
- Mitoses s'arrêtent, et sécrétions débutent
ovulatoire (bilan de
stérilité)
‐ Phase sécrétoire intermédiaire du cycle génital (20-22e jours)
Cellules de l’épithélium - Cellules cylindriques
Sécrétion
glandulaire de
- Secrétions sous noyau passent au-dessus et
l’endomètre utérin excrétion par mode apocrine → les cellules ayant
expulsé leur sécrétion sont cubiques
- Cytoplasme éosinophile, noyau rond, gros
nucléole, chromatine claire → témoignent que les
cellules sont en sécrétion
‐ Phase sécrétoire tardive du cycle génital (23-28e jours)
Cellules stromales
endométriales
‐
- Prédécidualisation qui débute autour des artères Soutien
spiralées = cellules d’aspect fibroblastique qui sous Rq : si absence de
l’action de la progestérone deviennent plus
fécondation : apoptose
arrondies
des cellules épithéliales
- limites cytoplasmiques plus visibles, noyau +
arrondi, chromatine + claire, augmentation du
volume du cytoplasme
- Arrivée des cellules inflammatoires : PNN,
lymphocytes, macrophages.
Ces cellules secrètent des cytokines qui participent
aux menstruations.
Phase gravide (si fécondation)
Cellules stromales de Décidualisation → grandes cellules polygonales Soutien
l’endomètre utérin avec une membrane plasmique épaissie, très liées,
pavimenteux, REG+++
sécrétions de nombreuses hormones qui permettent
la nidation et nutrition de l’œuf → relation fœto
-maternelle
Col de l’utérus
Sécrétion de mucus et
Épithélium de l’endocol - Épithélium cylindrique unistratifié
protection contre
-2 types de cellules : ciliées (+ rares) et sécrétrices de
agents pathogènes du
mucus.
vagin
- Contient les cryptes (glandes) qui peuvent s'obstruer
par métaplasie malpighienne et constituer des kystes
de Naboth
Rq : tissu conjonctif
dense
- Cytoplasme clair,
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- Noyau en position basale,
- vacuoles supra-nucléaires.
- Varie peu pendant le cycle
Épithélium de l’exocol * cf infra
Sein
Glandes mammaires
Portion sécrétrice : Tubulo-acineuse en période
- Exocrines
normale et alvéolaire pendant la grossesse.
- Apparentées aux
Canal excréteur : ramifié, ce sont des glandes
glandes sudoripares
composées
Cellule épithéliales des - Récepteurs à la progestérone et aux œstrogènes
- sécrétion
glandes mammaires
En début de cycle : Cubo-cylindriques, cytoplasme - à l’origine de 70%
éosinophile.
des cancers du sein
En fin de cycle : cytoplasme basophile et début de
sécrétion
Si grossesse : cellules cylindriques au noyau
développé, au nucléole proéminent, à la chromatine
fine, ADN dispersé, un RE et un Golgi développé.
Contraction
Cellule myoépithéliale Reconnues par des anticorps anti-myosine et antiactine
En début de cycle : peu de cytoplasme on les voit peu.
En fin de cycle : + visibles car + de cytoplasme
rempli de glycogène.
Si grossesse : bien visible dans le canal et écrasée
dans les acini.
CARACTÉRISTIQUES DES CELLULES DE L'ÉPITHÉLIUM DE L'EXOCOL :
Épithélium pavimenteux stratifié (malpighien) non-kératinisé.
Répond comme l'épithélium vaginal aux variations hormonales du cycle.
Sous œstrogènes cet épithélium va proliférer & maturer (donc en phase folliculaire/proliférative)
On distingue 4 couches :
-basale
-parabasale
-intermédiaire ( + de vacuoles, + clair)
-superficielle (+ clair et pavimenteux+++)
Basale :
Parabasale :
Intermédiaire :
Superficielle :
- Cellules cubiques
- Cytoplasme
basophile et peu
abondant
- Gros noyau,
chromatine dense
- Pas de mitose
- Cellules : + de
cytoplasme +
grandes
- S'arrondissent
- Noyau plus clair
- Mitoses
- Cellules + grandes qui
s’aplatissent
- Vacuoles glycogéniques,
périnucléaires = d’aspect
vacuolisé, blanc
- Apparition de glycogène et de
kératine autour de la membrane
plasmique
- Cellules claires et
pavimenteuses +++
car contiennent
- glycogène +++
autour d’un noyau
pycnotique
- kératine+++
Donc en allant en superficie on retrouve de plus en plus de glycogène et de kératine, des cellules
de plus en plus plates, et un noyau pycnotique (petit)
En dehors de la période de la reproduction → on a un exocol atrophique :
- pas de maturation
- seulement la couche basale et parabasale (chez les femmes âgées il peut n’y avoir que la
couche basale).
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Juste après la naissance l'enfant a beaucoup d’hormones maternelles et donc un exocol similaire à
celui d’une femme en phase de reproduction
NB : durant la phase proliférative il y a 4 couches et durant la phase lutéale 3, la couche
superficielle étant absente.
CELLULES FOLLICULAIRES
Jours avant
ovulation
Caractéristiques
À la puberté stock non-renouvelable de 50000 situés en superficie du
cortex juste sous l’épithélium ovarien.
Comprend un Ovocyte I bloqué en prophase I de la méiose mesurant
30 µm avec ADN dispersé, chromatine pâle, nucléole proéminent,
cytoplasme rose pâle abondant.
L'ovocyte est entouré par cellules folliculaires aplaties (liées par des
desmosomes), qui envoient prolongements cellulaires au contact de
l’ovocyte.
Autour des cellules folliculaires → membrane basale qui isole le
follicule primordial du stroma.
Une vingtaine de follicules primordiaux débutent la folliculogenèse
pour aboutir au bout de 120 jours à un seul follicule mur
Follicules
primordiaux
40µm
x
Follicules
primaires
50µm
120
Volume augmente car augmentation de la taille de l’ovocyte I +
cellules folliculaires cubiques.
Certains dégénèrent (atrésie), d'autres poursuivent le développement
84
Volume augmente car augmentation du volume de l’ovocyte I et
multiplication et stratification des cellules folliculaires → on parle de
la granulosa (la première couche est nommée corona radiata)
Apparition de la membrane pellucide entre granulosa et ovocyte,
riche en GAG, protéoglycanes et glycoprotéines, synthétisée par
l’ovocyte I et par la granulosa.
Apparition des thèques int & ext autour de la membrane basale par
différenciation des cellules du stroma au contact avec les cellules
folliculaires
65
Croissance de l’ovocyte I et multiplication des cellules de la
granulosa
Membrane toujours présente, les thèques s’épaississent.
Apparition entre les cellules de la granulosa de cavités → le liquide
riche en GAG dissocie les cellules de la granulosa → cavités
La thèque interne se vascularise.
Quand des gros follicules dégénèrent à ce stade, ils peuvent laisser
des cicatrices sous forme des membranes hyalines (en rose fuchsia)
→ follicules atrétiques
Follicules
secondaires
ou pleins
50 à 200µm
Follicules
tertiaires
précoces ou
cavitaires
200 à 400µm
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Nombre : 5 à 20
Follicules
tertiaires
tardifs ou
antraux
5mm
Follicule mûr
2cm
14
0-7
A ce stade, on est dans la 1ère partie du cycle ovarien.
Les cavités ce sont fusionnés → antrum
Cellules de la granulosa qui contiennent l’ovocyte et bombe dans
l’antrum = cumulus oophorus
7 jours avant l’ovulation, un seul follicule est sélectionné pour
devenir mûr
(dans l'ovaire de 3 cm → donc de plus en plus visible)
Corona radiata = cellules de la granulosa directement au contact
avec l’ovocyte I qui fait 120 µm
Sécrétion œstrogènes +++
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QCMs
HISTOLOGIE
QCM 1 : Ovaires et folliculogénèse :
A. Les cellules de la granulosa donneront les petites cellules lutéales.
B. La tache blanche ou stigma est une zone de fragilité avasculaire.
C. La phase folliculaire correspond aux 14 premiers jours du cycle génital féminin.
D. Les follicules tertiaires qui dégénèrent laissent des cicatrices à la surface de l'ovaire.
E. Le follicule mûr secrétant est visible 7 jours avant l'ovulation.
QCM 2 : A propos de la phase sécrétoire :
A. Elle se divise en 3 parties dans l'ordre qui suit : phase sécrétoire précoce, phase sécrétoire
intermédiaire et phase sécrétoire tardive.
B. La phase sécrétoire précoce est caractérisée par des vacuoles de sécrétion en position sus-nucléaire.
C. Les noyaux des cellules de la phase sécrétoire précoce sont allongés & présentent une chromatine très
dense.
D. La phase sécrétoire intermédiaire est caractérisée par l'apparition de l'œdème du chorion.
E. L'excrétion des vacuoles de sécrétion se fait selon un mode mérocrine.
QCM 3 : A propos d'une éventuelle fécondation et nidation :
A. L'endomètre devient gravidique, il y a formation de caduques.
B. La couche compacte contient encore des glandes qui participent à la nutrition de l'œuf.
C. La couche spongieuse ne contient plus de glandes.
D. La décidualisation est caractérisée par une sécrétion massive d'HCG.
E. La nidation se fait durant la phase sécrétoire tardive.
QCM 4 : A propos du col de l'utérus :
A. Pendant la phase lutéale, les œstrogènes vont entraîner une prolifération de l'épithélium de l'exocol.
B. Le mucus cervical devient plus fluide et moins épais autour de l'ovulation.
C. L'épithélium de l'endocol qui peut être assimilé à celui du vagin, est cylindrique unistratifié.
D. En physiopathologie, un kyste de Naboth s'explique par le fait que les glandes se bouchent, et se
remplissent de mucus.
E. La métaplasie se décrit comme la transformation de l'exocol en endocol.
QCM 5 : Ovaires, folliculogénèse et trompes :
A. Les cellules de la thèque interne donneront les grandes cellules lutéales.
B. La tache blanche ou stigma est une zone de fragilité avasculaire.
C. La phase folliculaire correspond aux 14 premiers jours du cycle génital féminin.
D. Lors d'une inflammation des trompes, le risque majeur est apporté par la cicatrisation qui va fermer sa
lumière et empêcher la communication entre l'ovaire et l'utérus.
E. Le pôle apical des cellules sécrétrices de l'épithélium tubaire est hérissé de nombreux stéréocils.
QCM 6 : A propos des trompes de Fallope :
A. Les replis de la muqueuse sont constitués de tissu conjonctif lâche contenant des fibres de collagène
ainsi que des fibres élastiques.
B. Les nombreux stéréocils présents près de l'ovaire sont de meilleure qualité au moment de l'ovulation
grâce à l'effet trophique des œstrogènes.
C. Les cellules sécrétrices prennent un aspect différent selon les différentes périodes du cycle.
D. Dans la portion intra-murale de la trompe, on n'observe plus de séreuse.
E. La grossesse extra-utérine est un cas d'extrême urgence car il y a un risque important d'hémorragie.
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QCM 7 : A propos des lobules des glandes mammaires :
A. Un lobule correspond aux structures acineuses situées dans du tissu conjonctif dense.
B. Les lobules sont séparés entre eux par du tissu conjonctif lâche et du tissu adipeux.
C. Le tissu conjonctif lâche des lobules s'appelle le tissu palléal.
D. Parmi les structures acineuses on peut citer le canal galactophore intra lobulaire.
E. La séparation entre deux lobules est facilement repérable.
QCM 8 : A propos des variations de cycle en dehors de la grossesse :
A. En fin de cycle l'activité de sécrétion des cellules myoépithéliales est très faible.
B. Il existe chez les enfants (filles et garçons) des canaux peu ramifiés.
C. Ces canaux restent peu ramifiés chez l’homme.
D. Lors de la puberté le cycle oestroprogestatif permet la reprise de l'arborisation.
E. Les cellules myoépithéliales ont en début de cycle un petit volume.
QCM 9 : A propos de la grossesse :
A. Pendant la grossesse la production de progestérone est très élevée alors que celle d'œstrogène est très
faible.
B. On constate la reprise de l’arborisation mammaire lors de la grossesse.
C. La finalité de cette arborisation est l'augmentation du nombre d'acini.
D. Pendant la grossesse on peut noter la prédominance du tissu épithéliale sur le tissu conjonctif.
E. A la fin de la grossesse on peut noter la sécrétion de colostrum (orange) fondamental à la nutrition post
natale immédiate par la mère.
QCM 10 : A propos de la lactation :
A. Les cellules épithéliales sont remplies de sécrétion.
B. Les cellules myoépithéliales sont bombées.
C. La cellule épithéliale lactante est de type cylindrique.
D. La cellule épithéliale lactante possède un pôle apical aplati.
E. Le mamelon correspond à la protubérance du sein.
QCM 11 : A propos du mamelon, de l'aréole et de la tétée :
A. Le mamelon est richement innervé.
B. Le mamelon et l'aréole sont recouverts par un épithélium malpighien kératinisé et pigmenté.
C. La tétée correspond à un réflexe neurohormonal. On constate un rôle majeur de l'hypophyse et
d'hormones telles que la prolactine et l'ocytocine.
D. La structure musculaire lisse du mamelon est très riche.
E. La lumière du canal galactophore est festonnée au niveau du mamelon.
QCM 12 : A propos des glandes mammaires en dehors de la grossesse :
A. Ce sont des glandes endocrines tubulo-acineuses.
B. Elles sont apparentées aux glandes sudoripares.
C. Le tissu conjonctif est majoritaire au niveau de ces glandes.
D. La portion sécrétrice correspond à des acini.
E. Ce sont des glandes alvéolaires simples.
QCM 13 : A propos des lobes :
A. Les canaux et les acini sont essentiellement entourés par du tissu adipeux.
B. Les lobes sont des structures tubulo-acineuses.
C. Le canal excréteur du mamelon est le canal lactifère.
D. Le sinus galactophore est situé directement sous le mamelon.
E. Chaque glande mammaire contient entre 6 et 12 lobes.
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QCM 14 : A propos des éléments constitutifs des lobules :
A. Les cellules myoépithéliales sont capables de contraction grâce aux filaments d'actine et de myosine.
B. En fin de cycle ces cellules sont très gonflées.
C. Les canaux extra lobulaire se trouvent dans le tissu conjonctif lâche.
D. Dans le tissu conjonctif lâche du lobule on retrouve des plasmocytes et des macrophages.
E. Des capillaires sont aussi présents dans le tissu palléal.
QCM 15 : A propos des variations de cycle en dehors de la grossesse et pendant la grossesse :
A. La glande mammaire va au bout de sa maturation lors de la grossesse.
B. A la ménopause la glande mammaire diminue de volume.
C. A la ménopause les structures épithéliales changent également (diminution de leur structure).
D. Par contre le tissu conjonctif augmente de volume à la ménopause pour compenser la diminution du
volume mammaire.
E. Les sécrétions d’œstrogènes et progestérone diminuent à la ménopause.
QCM 16 : A propos des ovaires :
A. Ils sont blancs, de consistance dure, et mesurent 3,5 cm de long, 1 cm de haut et 1,5 cm d'épaisseur.
B. Leur surface est lisse au début de la vie génitale.
C. L'épithélium ovarien est pavimenteux simple et est en continuité avec le mésothélium qui recouvre la
cavité péritonéale.
D. Tout comme les cellules du mésothélium, les cellules épithéliales ont des microvillosités et possèdent
des récepteurs à la progestérone et aux œstrogènes.
E. La médullaire ovarienne possède de nombreux capillaires sanguins et lymphatiques, d'où sa couleur
rouge.
QCM 17 : A propos de l'ovaire :
A. L'ovaire a pour seule fonction la reproduction.
B. Les follicules se situent dans le hile et les vaisseaux sanguins dans la médullaire.
C. Que ce soit les tumeurs malignes ou les kystes de l'ovaire, ils sont généralement épithéliaux.
D. Le cumulus oophorus n'est visible qu'au dernier stade folliculaire.
E. Les ovaires sont constitués de 2 grandes régions : la médullaire et le cortex.
QCM 18 : A propos des ovaires :
A. Le rete ovarii est un vestige embryonnaire, constitué par une série de canaux anastomosés entre eux, et
joue un rôle dans la fonction de reproduction.
B. Les follicules primordiaux ont un diamètre de 40 µm. Ils contiennent un ovocyte I de 30 µm, bloqué au
stade prophase de la première division de méiose.
C. La folliculogénèse dure 120 jours avant l'ovulation.
D. Le follicule secondaire, de 50 à 200 µm de diamètre, apparaît au 65ème jour avant l'ovulation et traduit
l'apparition des cellules de la granulosa.
E. 14 jours avant l'ovulation, il n'y a plus que 5 à 20 follicules IIIaires tardifs d'un diamètre d'environ 5 mm.
QCM 19 : A propos des ovaires :
A. Ils sont suspendus par le ligament utéro-ovarien dans le petit bassin.
B. Le stroma du cortex ovarien correspond à un tissu conjonctif à prédominance cellulaire.
C. Le stock de follicules primordiaux est définitif à la naissance et se situe dans la médullaire ovarienne.
D. Le rôle essentiel de la thèque externe est la protection du follicule.
E. Lorsqu'il y a fécondation, le corps jaune gestatif se transforme en corps jaune progestatif qui va être
maintenu en place grâce à des secrétions du placenta.
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QCM 20 : A propos de la folliculogénèse :
A. Il reste 5 à 20 follicules mûrs entre 0 et 7 jours avant l'ovulation.
B. A partir du 84ème jour avant l'ovulation, la granulosa, la membrane pellucide et les thèques se sont
mises en place.
C. Au stade de follicule tertiaire tardif, des cavités apparaissent dans la granulosa et formeront par
convergence l'antrum.
D. 7 jours avant l'ovulation, tous les follicules tertiaires tardifs disparaissent sauf un.
E. Les cellules de la granulosa synthétisent des androgènes, transformés ensuite en œstrogènes par les
cellules de la thèque interne (activité aromatase).
QCM 21 : A propos de l'ovulation et de la lutéinisation :
A. L'ovocyte tombe dans l'antrum avec la corona radiata, celle-ci est constituée d'une seule couche
cellulaire.
B. L'ovocyte termine sa 1ère division de méiose et se bloque en prophase de la 2ème division de méiose.
C. C'est la seule pression exercée par le follicule sur la paroi de l'ovaire qui permet de la rompre.
D. Dans le corps jaune, la granulosa devient avasculaire.
E. Les grandes cellules lutéales font 30 µm de diamètre.
QCM 22 : A propos des trompes :
A. Les trompes de Fallope relient l'ovaire au col de l'utérus.
B. Elles proviennent de la partie non fusionnée des canaux de Wolff.
C. La fécondation a lieu dans la partie la plus large à la sortie de l'ovaire c'est-à-dire le pavillon.
D. Les nombreux replis de la muqueuse obstruent par endroits la totalité de la lumière qu'elle borde.
E. Les cellules sécrétrices prennent un aspect différent selon les différentes périodes du cycle.
QCM 23 : A propos des trompes :
A. Le Mésosalpinx amène à la trompe les vaisseaux et les nerfs.
B. La muqueuse formant les replis longitudinaux, comprend entre autre un tissu conjonctif dont la
composante fibreuse est constituée de collagène IV et de fibres réticulées.
C. Les œstrogènes ont un effet atrophique sur les cellules ciliées, c'est la déciliogénèse.
D. Les cils vont jouer un rôle important car ils permettent d’accrocher la corona radiata, de capter
l'ovocyte et leurs battements vont mettre en mouvement le liquide tubaire.
E. Les cellules sécrétrices plutôt situées près de l'utérus participent à la nutrition de l'œuf.
QCM 24 : A propos des trompes :
A. La musculeuse comprend trois couches de cellules lisses, deux longitudinales (interne et externe) et
une circulaire moyenne.
B. La contraction des muscles lisses participe à la progression de l’œuf fécondé.
C. L’ampoule possède une très grande lumière très encombrée, une faible épaisseur de muscles lisses et
une séreuse, qui est absente dans la portion intramurale.
D. Une infection de la trompe peut entraîner notamment la formation d'un cul-de-sac par cicatrisation des
replis de la lumière, ce qui empêche les gamètes de circuler.
E. Une conséquence de l'infection peut être un ralentissement de l’œuf au moment de la nidation, pouvant
donner une grossesse extra-utérine qui est un cas d'extrême urgence car il y a un risque important
d'hémorragie.
QCM 25 : A propos de l'utérus :
A. Il est le lieu principal de la fécondation.
B. C'est un organe musculeux, situé entre les trompes et le vagin.
C. Son rôle est uniquement d'accueillir l'embryon, puis le fœtus et ses annexes.
D. Il est orienté en ventral et en crânial dans la cavité abdominale.
E. Il s'agit en fait d'une partie de la portion fusionnée des canaux de Müller.
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QCM 26 : A propos de l'utérus :
A. Le myomètre est un ensemble de cellules musculaires lisses enchevêtrées, qui se contractent de façon
anarchique.
B. Le myomètre est un muscle strié squelettique.
C. Entre les cellules musculaires lisses du myomètre, on trouve des fibres élastiques indispensables à
l'étirement de l'utérus pendant la grossesse.
D. Au niveau de l'endomètre, on distingue 2 zones : la couche fonctionnelle ou superficielle et la couche
basale ou profonde. Seule la couche fonctionnelle est éliminée lors des menstruations.
E. L'isthme de l'utérus est la région située entre le corps de l'utérus et la trompe.
QCM 27 : A propos de l'utérus :
A. Les vacuoles de sécrétions sous-nucléaires apparaissent dans les cellules épithéliales durant la phase
proliférative.
B. Le développement des artères basales est hormono-dépendant.
C. Les œstrogènes permettent entre autre l'épaississement du myomètre pendant la grossesse.
D. Un fibrome est une tumeur bénigne de l'utérus pouvant être très volumineuse.
E. L'endomètre suit un cycle régulier d'une durée moyenne de 120 jours.
QCM 28 : A propos de l'utérus :
A. Les fibres du myomètre constituent une structure dite « plexiforme ».
B. Pendant la grossesse, le myomètre s'épaissit, acquiert des jonctions communicantes et se contracte de
manière coordonnée.
C. L'épithélium endométrial s'invagine faisant apparaître des glandes tubuleuses composées.
D. La région fonctionnelle ou superficielle de l'endomètre répond aux variations hormonales.
E. La phase sécrétoire tardive correspond à la phase de nidation.
QCM 29 : A propos de la phase proliférative de l'utérus :
A. En fin de phase proliférative, les glandes et les vaisseaux s'enroulent, du fait de leur rapide croissance
synchronisée avec celle du chorion.
B. Sur une coupe au microscope, les cellules prolifératives et conjonctives présentent de nombreuses
mitoses et ont toutes les deux une chromatine dense.
C. Les cellules prolifératives, non sécrétrices, non ciliées, sont prismatiques, basophiles et ont un rapport
nucléocytoplasmique faible.
D. Les œstrogènes induisent la synthèse de récepteurs à la progestérone et préparent ainsi l'entrée en
phase lutéale.
E. La phase sécrétoire se déroule entre le 15ème et le 28ème jour du cycle.
QCM 30 : A propos de la phase sécrétoire :
A. L'endomètre a une épaisseur maximale au niveau de la phase sécrétoire intermédiaire ce qui favorise la
nidation.
B. Pendant la phase intermédiaire, la zone profonde de l'endomètre contient des glandes tubuleuses
fortement sécrétrices.
C. Le mode de sécrétion apocrine entraîne la rupture du pôle apical de la cellule.
D. Les cellules pré-déciduales apparaissent lors de la phase sécrétoire tardive.
E. L'œdème du chorion favorise la nidation.
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QCM 31 : A propos de la phase sécrétoire :
A. Cette phase s'étend du 15ème au 19ème jour du cycle.
B. La phase sécrétoire intermédiaire est le moment le plus impropre à la nidation.
C. Lors de la phase sécrétoire tardive, les glandes présentent un aspect festonné, elles sont « vidées ».
D. La fin de cette phase est caractérisée par l'apparition de cellules inflammatoires de type PNN,
macrophages, lymphocytes dans le stroma.
E. L'arrivée de ces cellules combinée à la chute des concentrations d'œstrogène et de progestérone signe
l'entrée du cycle en phase menstruelle.
QCM 32 : A propos de la phase menstruelle :
A. Il peut y avoir une nidation pendant la phase menstruelle.
B. Cette phase consiste en une desquamation de la muqueuse vaginale.
C. Lors des menstruations, on a une vasodilatation et une thrombopénie au niveau des vaisseaux de la
muqueuse utérine.
D. Les métalloprotéases sont à l'origine de l'hémorragie et de la libération de substance fondamentale.
E. Dans les 50 ml évacués, on a 1/3 de sang coagulable et 2/3 de muqueuse.
QCM 33 : A propos du col de l'utérus :
A. Il est situé entre l'utérus et le vagin.
B. Le col a, entre autre, un rôle important durant l'accouchement.
C. Lorsque le mucus sécrété par le col de l'utérus est très épais, cela facilite la fécondation.
D. L'endocol est caractérisé par une couleur rouge à l'observation, alors que l'exocol est blanc.
E. Le mucus cervical joue un rôle important dans la lutte contre les infections en empêchant le passage
d'agents microbiens.
QCM 34 : A propos de l'exocol :
A. L'exocol est composé d'un épithélium prismatique simple.
B. Il répond aux variations hormonales du cycle.
C. Les cellules de la couche basale sont cubiques, elles ont un petit noyau dense et donc beaucoup de
cytoplasme.
D. Même si il a un rôle de protection, l'épithélium n'est pas kératinisé.
E. En dehors de l'activité génitale, la présence d'œstrogènes empêche la maturation et la prolifération, le
tissu est donc atrophié.
QCM 35 : A propos de la zone de jonction :
A. La zone de jonction se situe entre un épithélium unistratifié cylindrique et un épithélium malpighien.
B. C'est une zone fixe qui sépare l'exocol et l'endocol.
C. On repère les cancers grâce à un frottis de cette zone.
D. En période d'activité génitale, il y a un gonflement du col et ce jusqu'à la ménopause.
E. On y observe des phénomènes de métaplasie malpighienne.
QCM 36 : A propos du stroma cervical :
A. Le stroma cervical est un tissu conjonctif lâche.
B. A ce niveau on observe des fibres musculaires striées squelettiques.
C. C'est un tissu conjonctif dense situé sous les glandes de l'endocol et de l'exocol.
D. Ses fibres musculaires sont en continuité du myomètre.
E. On observe de nombreux lymphocytes qui ont un rôle dans la lutte antibactérienne.
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QCM 37 : A propos du rôle du col dans la grossesse :
A. Au niveau de l'exocol on observe une diminution du nombre des glandes.
B. Il y a une accumulation de GAG.
C. Il y a une augmentation du mucus qui devient plus fluide.
D. Lors de l'accouchement une collagénase vient couper les fibres de collagène pour ramollir le col et
permettre le passage du bébé.
E. On peut observer la mise en place d'une métaplasie malpighienne à caractère pathologique.
QCM 38 : A propos des généralités sur les glandes mammaires :
A. Ce sont des glandes endocrines tubulo-acineuses ou alvéolaires composées.
B. Elles sont apparentées aux glandes sudoripares.
C. Les structures épithéliales sont majoritaires.
D. Le canal excréteur est un acinus.
E. Sa fonction est l'excrétion de lait.
ANATOMIE
QCM 39 : A propos du sacrum :
A. Le sacrum, qui constitue la partie caudale du rachis, est en fait un ensemble de vertèbres fusionnées.
B. Il est comparé à une pyramide convexe vers l'avant, à base crâniale et à sommet caudal. Il est prolongé
par le coccyx.
C. La surface articulaire sacrale est convexe dans sa partie centrale et bordée par une gouttière.
D. Il s'articule avec tous les os du bassin.
E. Les foramens sacrés se trouvent, sur la face ventrale, entre les lignes sacrées intermédiaires et latérales.
QCM 40 : A propos de l'arthrologie du bassin :
A. L'articulation sacro-iliaque implique la surface de l'os iliaque, convexe au centre et concave à la
périphérie, et la surface sacrée inversement conforme à la surface iliaque.
B. La symphyse pubienne, physiologiquement stable, articule les deux os iliaques. On trouve un disque
interpubien dans le cartilage hyalin qui unit les deux surfaces articulaires.
C. L'articulation sacro-iliaque peut être définie comme une articulation fibreuse chez un nourrisson.
D. La crête sacrée intermédiaire est due à la fusion des processus transverses des vertèbres sacrées.
E. Le ligament sacro-iliaque dorsal est aussi appelé ligament axile.
QCM 41 : A propos de la ceinture pelvienne :
A. Le ligament sacro-épineux, situé en dehors du ligament sacro-tubéral, s'insère sur le bord latéral du
sacrum et sur l'épine sciatique.
B. Le ligament sacro-tubéral délimite la grande ouverture sciatique.
C. Le ligament inguinal délimite une lacune divisée en deux lacunes par une expansion du ligament sur
l'os coxal : une lacune musculaire externe et une lacune vasculaire interne.
D. Le détroit supérieur est limité en arrière par le promontoire, en latéral par les ailes du sacrum et les
lignes arquées, et en avant par le pubis.
E. L'accouchement peut se décomposer en deux temps, la contre-nutation pendant laquelle il y a
diminution du détroit supérieur et augmentation du détroit inférieur, et la nutation qui présente les
évènements inverses.
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QCM 42 : A propos de la paroi du pelvis :
A. La grande ouverture sciatique est limitée en avant par la grande échancrure sciatique, en bas par le
ligament sacro-épineux.
B. La lacune vasculaire de la lacune inguinale comprend de dehors en dedans, le lymphocentre ilio
fémoral, la veine fémorale et l'artère fémorale.
C. Le muscle piriforme divise le grand foramen ischiatique en un foramen supra piriforme et un foramen
infra piriforme où passent des éléments vasculo-nerveux.
D. Le pelvis contient d'avant en arrière : l'utérus, la vessie et le rectum.
E. La partie inférieure du ligament large est le paramètre dans lequel on trouve les vaisseaux de l'utérus et
l'uretère.
QCM 43 : A propos de l'os coxal :
A. L'os coxal est composé de trois noyaux d'ossification : l'iléon au niveau de sa partie supérieure,
l'ischion et le pubis au niveau de sa partie inférieure.
B. L'acétabulum est une surface articulaire recouverte de cartilage, située à l'intersection de l'ischion, de
l'ilion et du pubis.
C. L'éminence ilio-pubienne est située sur le bord antérieur de l'os coxal.
D. Pour maintenir l'articulation entre os coxal et le sacrum, plusieurs ligaments entrent en jeu, dont le
ligament sacro-iliaque interosseux qui relie les tubérosités iliaque et sacrée.
E. La ligne arquée divise en deux la face latérale de l'os coxal.
QCM 44 : Généralités sur la ceinture pelvienne et l'ostéologie :
A. La ceinture pelvienne possède une forme d'entonnoir.
B. L'orifice supérieur est orienté en haut et en arrière.
C. L'orifice inférieur est orienté en bas et en arrière.
D. Le sacrum correspond à 3 vertèbres fusionnées.
E. Le coccyx correspond à 3 à 5 vertèbres fusionnées.
QCM 45 : Au sujet de l'os coxal :
A. Sa partie supérieure correspond à l'ischion.
B. Sur une vue latérale, le bord antérieur de l'os coxal est concave en avant.
C. La tubérosité pubienne correspond à une surélévation du pubis.
D. La petite échancrure sciatique se situe au-dessus de l'épine sciatique.
E. La ligne arquée est oblique en bas et en avant.
QCM 46 : Au sujet de l'os coxal et du sacrum :
A. Au niveau de l'os coxal, la surface articulaire symphysaire est relativement plane.
B. La surface auriculaire iliaque est concave en avant et on trouve dans cette concavité une tubérosité
iliaque.
C. La surface auriculaire sacrale est concave.
D. La ceinture pelvienne est très mobile.
E. Les articulations sacro-iliaques sont susceptibles de devenir fibreuses.
QCM 47 : Au sujet du sacrum :
A. Le sacrum est concave en arrière.
B. Le sacrum est creusé par le canal sacral.
C. Sa face dorsale est convexe et lisse.
D. Le sacrum possède 8 foramens sacrés dorsaux, mais seulement 6 ventraux.
E. Sur une vue dorsale, les foramens sacrés se situent entre la crête sacrée médiale et la crête sacrée
intermédiaire.
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QCM 48 : A propos de la symphyse pubienne :
A. Les surfaces articulaires sont en médial, l’orientation de leur grand axe est oblique en haut et en
arrière.
B. C’est une articulation cartilagineuse.
C. L’articulation est renforcée par 5 ligaments.
D. Elle donne lieu à de nombreux mouvements.
E. Un disque inter-pubien est présent à l’intérieur du cartilage hyalin.
QCM 49 : A propos de l’articulation sacro-iliaque :
A. La partie centrale de surface articulaire sacrée est creuse et bordée d’une surélévation périphérique.
B. C'est le ligament interosseux qui donne l'axe potentiel de mouvement.
C. La capsule articulaire est renforcée par des ligaments dont le ligament sacro-iliaque ventral qui va de
l’os coxal au sacrum.
D. Le ligament iliolombaire s’insère sur les processus transverses de L4-L5 et sur la crête iliaque.
E. Le ligament sacro-iliaque dorsal recouvre le ligament iliolombaire.
QCM 50 : A propos de l’articulation sacro-iliaque :
A. Le ligament sacro-iliaque dorsal est composé de 3 faisceaux.
B. Le ligament sacro-iliaque interosseux va de la tubérosité sacrée à la tubérosité iliaque.
C. Le ligament iliolombaire et le ligament interosseux sont des ligaments ventraux.
D. Le ligament sacro-iliaque dorsal est plus dorsal que le ligament interosseux.
E. La cavité articulaire existe tout au long de la vie.
QCM 51 : A propos des parois du pelvis :
A. Elle est notamment constituée d'éléments osseux et ligamentaires.
B. Les muscles recouvrant sa paroi externe sont au nombre de 4.
C. Les muscles fermant le petit bassin en bas sont obliques en avant et en bas.
D. Sous le plancher pelvien se trouve l'aponévrose profonde du périnée.
E. La plèvre est la séreuse qui, partant des poumons, s'étend jusqu'au périnée et entoure les organes
présents dans ce dernier.
QCM 52 : A propos des plans ostéo-ligamentaires et musculaires :
A. La petite ouverture sciatique est limitée en bas par le ligament sacro-épineux.
B. La lacune inguinale est divisée en une lacune musculaire contenant le psoas-iliaque et une lacune
vasculaire contenant le nerf, l'artère, la veine fémorale ainsi que des lymphatiques.
C. Le canal obturateur est limité par le pubis et la membrane obturatrice.
D. Les muscles ilio-psoas, piriforme et obturateur interne participent à la mobilité du membre pelvien.
E. La bandelette ilio-pectinée est en contact avec un muscle et un nerf en médial, et avec une artère en
latéral.
QCM 53 : A propos des détroits du bassin :
A. Ils sont au nombre de 4 : le détroit supérieur, la grande ouverture du bassin, la petite ouverture du
bassin et le détroit inférieur.
B. Le détroit supérieur et la grande ouverture du bassin sont tous les deux limités en arrière par le
promontoire.
C. Les dimensions latérales du détroit supérieur sont plus importante que celle du détroit inférieur ; c'est
l'inverse pour les dimensions antéro-postérieures.
D. Le détroit supérieur est délimité en avant et latéralement par des structures osseuses alors que le détroit
inférieur est délimité en avant et latéralement par des structures ligamentaires.
E. La grande ouverture du bassin a des diamètres moins importants que le détroit supérieur.
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QCM 54 : A propos des mouvements du bassin :
A. Les mouvements du bassin au moment de l'accouchement sont dits passifs et résultent de l'élasticité
des ligaments.
B. Les articulations pelviennes sont peu mobiles : la tête du fœtus a donc de grandes capacités
d'adaptation pour franchir les os du bassin.
C. Le mouvement de nutation se caractérise par une diminution du détroit supérieur et une augmentation
du détroit inférieur.
D. La nutation précède la contre-nutation.
E. L'accouchement peut se résumer en 3 temps pour les mouvements du bassin.
QCM 55 : A propos du muscle psoas-iliaque :
A. Le muscle iliaque trouve son origine au niveau de la fosse iliaque externe.
B. Le muscle iliaque se termine sur le petit trochanter.
C. Il est innervé par une branche du plexus lombal.
D. Une de ses principales actions est l'extension.
E. L'origine du muscle psoas se situe de T5 à L2.
QCM 56 : A propos des muscles du petit bassin :
A. Le muscle obturateur interne assure la rotation médiale de la hanche.
B. Le muscle piriforme a un corps musculaire fusiforme.
C. Les muscles piriforme et obturateur interne se terminent sur le grand trochanter.
D. Le muscle ischio-coccygien assure la rotation latérale de la hanche.
E. Le muscle obturateur interne laisse un passage pour le canal obturateur à la partie postérieure de son
insertion.
QCM 57 : A propos des lacunes latérales de la paroi :
A. Le grand foramen ischiatique est divisé en 2 par le muscle ilio-psoas.
B. Dans le foramen supra piriforme passe les vaisseaux et nerfs glutéaux supérieurs qui sont ensuite
destinés au petit bassin.
C. Le nerf glutéal inférieur sort par le foramen infra piriforme et rerentre dans le bassin par le petit
foramen ischiatique.
D. Le petit foramen ischiatique voit le passage de nerfs, de vaisseaux et de muscles.
E. Les vaisseaux et nerfs obturateurs qui quittent le canal obturateur vont vers la face antérieure de la
hanche.
QCM 58 : A propos du contenu du pelvis :
A. Le contenu le plus antérieur du pelvis est la vessie.
B. L’utérus est ''posé'' sur la vessie.
C. Le vagin est antérieur à la vessie.
D. Le rectum est l'élément le plus postérieur.
E. La séreuse qui recouvre les organes du pelvis est le péricarde.
QCM 59 : A propos des espaces latéraux du pelvis :
A. La partie supérieure du ligament large est nommée le paramètre.
B. Le paramètre contient les vaisseaux de l’utérus et de l’urètre.
C. La fosse para-rectale est située sous le plancher pelvien, triangulaire à sommet supérieur.
D. La fosse ischio-rectale est limitée en dedans par les muscles du plancher pelvien et en dehors par le
muscle obturateur interne et par l’ischion.
E. La fosse para-vésicale est plus petite que la fosse para-rectale.
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CORRECTIONS
QCM 1 : BCDE
QCM 2 : ACD
QCM 3 : AD
QCM 4 : BD
QCM 5 : BCD
QCM 6 : CDE
QCM 7 : CDE
QCM 8 : BCDE
QCM 9 : BCDE
QCM 10 : ACE
QCM 11 : ABCDE QCM 12 : BCD
QCM 13 : BE
QCM 14 : ABDE
QCM 15 : ABCE
QCM 16 : BE
QCM 17 : C
QCM 18 : BCE
QCM 19 : BD
QCM 20 : BD
QCM 21 : AE
QCM 22 : E
QCM 23 : ADE
QCM 24 : BCDE
QCM 25 : BE
QCM 26 : D
QCM 27 : CD
QCM 28 : ABD
QCM 29 : BDE
QCM 30 : CDE
QCM 31 : CDE
QCM 32 : D
QCM 33 : BDE
QCM 34 : BD
QCM 35 : ACDE
QCM 36 : CDE
QCM 37 : BD
QCM 38 : BE
QCM 39 : ADE
QCM 40 : AB
QCM 41 : CD
QCM 42 : ACE
QCM 43 : BCD
QCM 44 : BE
QCM 45 : BCE
QCM 46 : ACE
QCM 47 : B
QCM 48 : BE
QCM 49 : ABCD
QCM 50 : BD
QCM 51 : ACD
QCM 52 : CD
QCM 53 : BCD
QCM 54 : ABCE
QCM 55 : BC
QCM 56 : C
QCM 57 : DE
QCM 58 : ABD
QCM 59 : D
QCM 1 : BCDE
A. Elles deviennent les grandes cellules lutéales.
QCM 2 : ACD
B. Le stockage des vacuoles est sous-nucléaire pendant cette phase.
E. Elle se fait selon le mode apocrine.
QCM 3 : AD
B. C'est pour la couche spongieuse.
C. C'est la couche compacte.
E. C'est la phase sécrétoire intermédiaire.
QCM 4 : BD
A. C'est pendant la phase folliculaire.
C. L'épithélium du vagin peut être assimilé à celui de l'exocol.
E. Transformation de l'endocol en exocol.
QCM 5 : BCD
A. Ce sont les cellules de la granulosa
E. Il ne présente pas de stéréocils.
QCM 6 : CDE
A. Le tissu conjonctif lâche de la muqueuse des trompes est constitué, entre autre, de fibres de collagène I
et de fibres RETICULEES.
B. Au niveau de la trompe on trouve des CILS. Le reste de l'item est vrai.
QCM 7 : CDE
A. Un lobule est entouré par un tissu conjonctif lâche, le tissu palléal.
B. Par du tissu conjonctif dense.
QCM 8 : BCDE
A. Ce sont les cellules épithéliales qui secrètent.
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43
QCM 9 : BCDE
A. La production des deux hormones est élevée.
QCM 10 : ACE
B. Les cellules myoépithéliales sont aplaties.
D. La cellule épithéliale lactante possède un pôle apical bombé.
QCM 11 : ABCDE
QCM 12 : BCD
A. Ce sont des glandes exocrines.
E. Ce sont des glandes composées.
QCM 13 : BE
A. Attention essentiellement du tissu conjonctif.
C. C'est le canal galactophore.
D. Sinus lactifère.
QCM 14 : ABDE
C. Dans du tissu conjonctif dense.
QCM 15 : ABCE
D. Le tissu conjonctif diminue de volume pendant la ménopause comme le volume mammaire.
QCM 16 : BE
A. Ils mesurent 2,5cm de haut.
C. Il est cubo-cylindrique simple.
D. Les cellules du mésothélium n'ont pas de récepteurs pour les hormones.
QCM 17 : C
A. Rôle dans la reproduction ET dans la production d'hormones.
B. Les follicules sont dans le cortex et non dans le hile.
D. Visible dès le follicule tertiaire (avant-dernier stade).
E. 3 grandes régions : cortex, médullaire et hile.
QCM 18 : BCE
A. Le reté ovarii ne fonctionne pas du tout !
D. Le follicule secondaire apparaît 84 jours avant l'ovulation, c'est le follicule tertiaire précoce qui
apparaît 65 jours avant l'ovulation.
QCM 19 : BD
A. Ils sont suspendus par le ligament large et sont reliés à l'utérus par le ligament utéro-ovarien.
C. Stock présent dans la périphérie du cortex.
E. C'est le corps jaune PROgestatif (« pro » : « avant » la gestation) qui se transforme en corps jaune
gestatif.
QCM 20 : BD
A. Un seul follicule mûr chez l'Homme.
C. Les cavités apparaissent au stade de follicule tertiaire précoce.
E. C'est l'inverse. Ce sont les cellules de la thèque interne qui synthétisent les androgènes et ce sont les
cellules de la granulosa qui les transforment en œstrogènes grâce à leur activité aromatase.
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44
QCM 21 : AE
B. Il se bloque en métaphase de la mitose équationnelle.
C. La rupture est aussi due aux enzymes protéolytiques.
D. C'est le contraire : elle est vascularisée, puisque la membrane basale est détruite, ainsi les vaisseaux de
la thèque interne pénètrent dans la granulosa.
QCM 22 : E
A. Elles s'abouchent dans la cavité utérine au niveau du corps et non du col.
B. Des canaux de Müller et non de Wolff.
C. La fécondation a lieu dans l'ampoule.
D. L'obstruction n'est que partielle sauf pathologie.
QCM 23 : ADE
B. C'est du collagène I.
C. C'est la progestérone qui a cet effet, les œstrogènes ont un effet trophique.
QCM 24 : BCDE
A. Deux couches : circulaire interne et longitudinale externe.
QCM 25 : BE
A. L'utérus est le lieu du développement de l'embryon, la fécondation se faisant dans l’ampoule tubaire.
C. Il a aussi un rôle dans l'expulsion du bébé et des annexes lors de l'accouchement.
D. Il est situé dans le petit bassin.
QCM 26 : D
A. Contraction coordonnée.
B. C’est un muscle lisse.
C. On trouve des fibres collagènes empêchant la rupture de la paroi pendant la grossesse.
E. L'isthme est la portion de l'utérus située entre le col et le corps de l'utérus.
QCM 27 : CD
A. Durant la phase sécrétoire précoce.
B. Les artères basales ne dépendent pas des hormones, contrairement aux artères spiralées.
C. Durée moyenne de 28 jours.
QCM 28 : ABD
C. Ce sont des glandes tubuleuses simples.
E. C'est la phase sécrétoire intermédiaire.
QCM 29 : BDE
A. En fin de phase proliférative, le chorion prolifère moins vite que les glandes et les vaisseaux, ce qui est
responsable de leur enroulement.
C. Elles ont peu de cytoplasme, donc le rapport nucléo-cytoplasmique est important ! Le reste est juste.
QCM 30 : CDE
A. L'endomètre est à son épaisseur maximale en phase précoce.
B. Seule la zone superficielle est concernée.
QCM 31 : CDE
A. Cela correspond à la phase sécrétoire précoce, la phase sécrétoire complète se termine au 28ème jour.
B. C'est bien au contraire le parfait moment pour la nidation, notamment au cours du 21ème jour du
cycle.
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45
QCM 32 : D
A. Il y a effondrement de la muqueuse utérine donc la nidation est impossible.
B. Desquamation de la muqueuse utérine.
C. C'est une vasoconstriction et une thrombose.
E. Le sang est incoagulable.
QCM 33 : BDE
A. L'exocol se trouve entre l'orifice externe et le cul de sac vaginal, ce n'est pas l'orifice externe en luimême.
C. Lorsque le mucus est épais, il empêche les spermatozoïdes de passer, donc empêche une fécondation.
QCM 34 : BD
A. L'exocol est formé d'un épithélium malpighien non kératinisé.
C. Les cellules sont en effet cubiques mais elles ont un gros noyau dense laissant place à peu de
cytoplasme.
E. En dehors de l'activité génitale, l'absence d'œstrogènes empêche la maturation et la prolifération, le
tissu est donc atrophié.
QCM 35 : ACDE
B. Zone mobile.
QCM 36 : CDE
A. Tissu conjonctif dense.
B. Fibres musculaires lisses.
QCM 37 : BD
A. Absence de glandes à ce niveau.
C. Plus épais.
E. A caractère physiologique.
QCM 38 : BE
A. Exocrine.
C. Minoritaires.
D. Acinus désigne la portion sécrétrice.
QCM 39 : ADE
B. Convexe en arrière.
C. Concave dans sa partie centrale et bordée par une crête mousse
QCM 40 : AB
C. L'articulation ne devient fibreuse qu'avec l'avancée en âge (dépôts fibreux..).
D. Fusion des processus articulaires.
E. C'est le ligament interosseux.
QCM 41 : CD
A. Le ligament sacro-épineux est en dedans du ligament sacro-tubéral.
B. Le ligament sacro-tubéral délimite la petite ouverture sciatique.
E. Pendant la contre nutation il y a une augmentation du détroit supérieur et une diminution du détroit
inférieur.
QCM 42 : ACE
B. De dedans en dehors.
D. Il comprend d'avant en arrière : la vessie, l'utérus et le rectum.
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46
QCM 43 : BCD
A. C'est l'ilion, l'iléon est une partie de l'intestin grêle (nyark)
E. Elle divise la face médiale.
QCM 44 : BE
A. L'orifice supérieur est orienté en haut et en avant.
C. L'orifice inférieur est orienté en bas et en avant.
D. Le sacrum correspond à 5 vertèbres fusionnées.
QCM 45 : BCE
A. Elle correspond à l'ilion.
D. Elle se situe en dessous de l'épine sciatique.
QCM 46 : ACE
B. Elle est concave en arrière. (Le reste de la proposition est juste).
D. Elle est peu mobile.
QCM 47 : B
A. Il est convexe en arrière.
C. Elle est certes convexe, mais irrégulière.
D. Il en possède 8 ventraux et 8 dorsaux.
E. Ils se situent entre la crête sacrée intermédiaire et la crête sacrée latérale.
QCM 48 : BE
A. Le grand axe est oblique en bas et en arrière.
C. Il n’y a que 4 ligaments : le ligament crânial, ventral, dorsal et arqué.
D. Au contraire, elle est très peu mobile.
QCM 49 : ABCD
E. Il recouvre le ligament sacro-iliaque interosseux.
QCM 50 : BD
A. Il possède 4 faisceaux.
C. Le ligament interosseux est dorsal.
E. Elle existe seulement chez le sujet jeune : chez le sujet âgé, c’est une articulation fibreuse.
QCM 51 : ACD
B. Les muscles recouvrant la paroi interne du pelvis sont au nombre de 4.
E. C'est bien entendu le péritoine qui recouvre les organes pelviens.
QCM 52 : CD
A. La petite ouverture sciatique est limitée en haut par le ligament sacro-épineux, et en bas par le
ligament sacro-tubéral.
B. ATTENTION : le nerf fémoral se trouve dans la lacune musculaire.
E. Le muscle et le nerf sont en latéral de la bandelette ilio-pectinée alors que l'artère est en médial.
QCM 53 : BCD
A. 3 car petite ouverture du bassin = détroit inférieur.
E. Plus importants.
QCM 54 : ABCE
D. La contre-nutation précède la nutation.
E. (VRAI) il y a la contre-nutation, la nutation et le retour à la place initiale.
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47
QCM 55 : BC
A. Fosse iliaque interne.
D. La flexion/rotation
E. De T12 à L5.
QCM 56 : C
A. Rotation latérale de la hanche.
B. Triangulaire et non fusiforme.
D. Il a une action statique, cf planchier pelvien.
E. Partie supérieure et antérieure de son insertion.
QCM 57 : DE
A. Il est divisé en 2 par le muscle piriforme.
B. Ils sont destinés à la fesse.
C. Il s’agit du trajet du nerf pudental.
QCM 58 : ABD
C. Le vagin est postérieur à la vessie.
E. C’est le péritoine. Le péricarde est la séreuse du cœur.
QCM 59 : D
A. C’est sa partie inférieure.
B. Le paramètre contient les vaisseaux de l’uretère.
C. C’est la fosse ischio-rectale.
E. La fosse para-vésicale est plus grande que la para-rectale.
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48
Odontologie
Générale
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49
Fiches de cours :
Fiche 1 : Généralités.........................................................................................................................p51
Fiche 2 : Structure générale..............................................................................................................p52
Fiche 3 : Anatomie dentaire..............................................................................................................p53
Fiche 4 : Organisation des arcades...................................................................................................p55
Fiche 5 : Fonction masticatoire et déglutition..................................................................................p56
Fiche 6 : Introduction à la cariologie dentaire..................................................................................p58
Fiche 7 : Morphogénèse de la Dent et du Parodonte........................................................................p61
Fiche 8 : Structure de la Dent et du Parodonte.................................................................................p65
Fiche 9 : Hygiène et Prévention bucco-dentaire...............................................................................p67
Fiche 10 : Ecosystème buccal et Système de défense......................................................................p69
QCM.................................................................................................................................................p72
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50
Fiche : 1
Généralités
Appareil manducateur : désigne la cavité buccale avec 
le système dentaire
le complexe ostéo-articulaire
le système neuro-musculaire
Ces 3 systèmes sont interdépendants MAIS il y a des connections entre d’autres systèmes
et l’appareil manducateur.
o

Rôle dans :
Mastication
Respiration
Déglutition
Phonation
Esthétique
Système dentaire  8 Incisives
4 Canines
8 Prémolaires
12 Molaires
Elles sont sur 2 arcades : Arcade maxillaire et Arcade mandibulaire
Chaque groupe de dents a une fonction précise.

Articulation dento-dentaire
Occlusion habituelle = Intercuspidie, c’est-à-dire quand toutes les dents sont en contact
avec leurs antagonistes
ATTENTION !! Dentition ≠ Denture !!
Dentition = Terme dynamique  Dents temporaires et Dents permanentes
Denture = un Etat  Denture temporaire, mixte, permanente.
 Il y a 2 Dentitions et 3 Dentures.
Nomenclature internationale
Schématiquement, le système dentaire est disposé dans 4 cadrans. Chaque arcade est divisée en 2 par une
ligne passant entre les 2 incisives.
Chaque dent est nommée par l’intermédiaire de 2 chiffres.
Le chiffre des dizaines désigne le cadran :
1 : en haut à droite (= moitié droite de l’arcade maxillaire)
2 : en haut à gauche
3 : en bas à gauche (=moitié gauche de l’arcade mandibulaire)
4 : en bas à droite
Remarque : pour les dents temporaires, on utilise 5, 6, 7, 8.
la droite et la gauche sont du point de vue du patient.
Le chiffre des unités désigne la place de la dent par rapport au point inter-incisif médian.
Exemples : La canine maxillaire droite est la 13 pour l’adulte et 53 pour l’enfant.
La 2ème prémolaire mandibulaire droite de l’adulte est la 45.
La 2ème molaire maxillaire gauche de l’enfant est la 65.
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51
Fiche 2 :
Structure générale
Une dent est constituée de plusieurs tissus :

L’émail : 97% de composés minéraux (hydroxyapatite +++)  Tissu le plus dur de
l’organisme
Produit par les améloblastes

La dentine : 70% de composés minéraux
Produit par les odontoblastes mais ne contient que leurs prolongements

La pulpe : Tissu vascularisé et innervé +++
Contient les corps cellulaires des odontoblastes

Le cément : Tissu calcifié qui recouvre la racine
Produit par les cémentoblastes
Structures anatomiques de la dent


La couronne : Partie émergée de la dent
vestibulaire  vers le vestibule (= vers arcade dentaire)
linguale  vers la langue
mésiale  vers portion antérieure de la cavité buccale
distale  vers portion postérieure de la cavité buccale

4 faces verticales :

1 face horizontale = face occlusale (ou bord libre pour incisive et canine)
 La plus différente entre les différentes dents
Le collet : il y a 2 collets différents
 Collet anatomique  sépare la racine et la couronne
Fixe au cours de la vie

Collet physiologique  jonction entre la dent et la gencive
Migre vers l’extrémité de la racine au cours de la vie

La racine :
Partie immergée de la dent
Sa longueur est souvent plus grande que la couronne
A l’extrémité (= apex)  Orifice apical = où pénètre le pédicule vasculo-nerveux
de la dent

La cavité pulpaire : contient la pulpe et est constituée de :


La chambre pulpaire  au niveau de la couronne
Le canal pulpaire → au niveau de la racine (en général, le nombre de canal
pulpaire équivaut au nombre de racine)
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52
Fiche 3 :
Anatomie dentaire
Nombre
INCISIVES
Arcade maxillaire
4
Eruption
Ordre d'éruption
Calcification complète
Rôles
Caractères communs
Caractères différentiels
Nombre
Eruption
Rôles
Caractères communs
Caractères différentiels
Arcade mandibulaire
4
6 - 9 ans
1ères : Incisives centrales (mandibulaires puis maxillaires)
2émes : Incisives latérales (mandibulaires puis maxillaires)
10 ans (Incisive centrale maxillaire)
Rôle dans traumatismes +++
Fragmentation des aliments
Préhension
Esthétique et Phonation
Couronne :
Divisée en 3 segments lors de l'éruption
Racine :
Conique
Incisive centrale maxillaire plus grande que
Incisive centrale mandibulaire
Taille :
→ L'arcade mandibulaire est décalée en avant
(mésialée)
CANINES
Arcade maxillaire
2
Arcade mandibulaire
2
9 - 12 ans
Section du bol alimentaire
Désengrènement des dents postérieurs
Expression faciale et Phonation
Monocuspidées
Monoradiculées
Couronne de Canine inférieure : plus étroite
Bord libre : plus asymétrique
Eléments de face linguale : plus atténués
Remarque : Les incisives et les canines présentent des Crêtes Marginales et un Cingulum
Crêtes Marginales : c’est de l’émail qui entoure la face linguale (d’une incisive ou une canine)
Cingulum : Email situé entre les Crêtes Marginales et le Collet
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53
Nombre
Eruption
Rôles
Caractères communs
Caractères différentiels
Nombre
Eruption
Rôles
Caractères différentiels
PREMOLAIRES
Arcade maxillaire
4
Arcade mandibulaire
4
9 - 12 ans
Prennent la place des molaires temporaires
Ecrasement du bol alimentaire
Dilacération
2 Cuspides : vestibulaire et linguale
1 Racine
ème
2 prémolaire mandibulaire : souvent 3ème cuspide linguale
1ère prémolaire maxillaire : 2 racines
MOLAIRES
Arcade maxillaire
Arcade mandibulaire
6
6
à partir de 6 ans
Pas précédées par des dents temporaires
Ecrasement du bol alimentaire
Maintien de la dimension verticale d'occlusion
Nombre de cuspides : 3-5 (Dents pluricuspidés)
3 au maxillaire
Nombre de racines :
(Dents pluriradiculées)
2 à la mandibule
Remarque : Sur leur face occlusale, les Prémolaires et les Molaires peuvent comporter des proéminences
d’émail : les Cuspides.
Les Cuspides vestibulaires et linguales sont reliées par les Crêtes Marginales, et sont séparées par les
Sillons.
PS : Abréviations pour les différentes dents
Incisives : Inc
Canines : Can
Prémolaires : PM
Molaires : M
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54
Fiche 4 :
Organisation des arcades
Chaque groupe de dent possède une face occlusale de forme différente, ils ont donc chacun leur rôle.
Mais toutes les dents travaillent de façon solidaires.
Zone interproximale de contact : Lie les dents les unes par rapport aux autres sur une même arcade.
Permet de répartir les efforts entre les dents.
Permet de protéger les tissus parodontaux.
 Arcade = Entité fonctionnelle
Sur une même arcade, on retrouve différents alignements :



Alignement des sillons inter-cuspidiens  Gouttière mésio-distale
Alignement des cuspides linguales au maxillaire
Alignement des cuspides vestibulaires à la mandibule
mais aussi des courbes remarquables :

Courbe de Spee : Concave vers le haut, dans un plan sagittal
de la cuspide vestibulaire de la 1ère PM à la cuspide distale de la
dernière M.

Courbe de Wilson : Concave vers le haut, dans un plan frontal
Passe par les cuspides vestibulaires et linguales des 1ère M.
Relations inter-arcades
Articulé dentaire normal : position bien précise




Alignement des points inter-incisifs médians sup et inf.
L’arcade mandibulaire s’inscrit en totalité à l’intérieur de l’arcade maxillaire,
Distocclusion de la 1ère M maxillaire par rapport à la 1ère M mandibulaire
Recouvrement des Inc mandibulaires par les Inc maxillaires (≈ 2mm)
entre les Inc mandibulaires et maxillaires il y a un angle de 135°
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55
Fiche 5 :
Fonction masticatoire et déglutition
La mastication : réduit les aliments pour permettre la déglutition.
acte rythmique et très complexe (coordination des différents muscles et de la
respiration)
o
Efficacité masticatoire : proportionnelle à la surface de contact des contacts
occlusaux en Occlusion d’Inter-cuspidie Maximale (OIM)
 Coté travaillant = Coté de mastication


Les dents : Organes essentiels de la mastication, adaptées au régime alimentaire.
Les muscles :
o il y a les muscles masticateurs divisés en 3 groupes :
 Muscles élévateurs : Masséter
Ptérygoïdien médial *
Temporal *
Chef supérieur du Ptérygoïdien latéral *

Muscles abaisseurs : Muscle digastrique
Genio-hyoïdien
Groupe des muscles sus-hyoïdiens
Mylo-hyoïdien
Chef inférieur du Ptérygoïdien latéral *

Muscles diducteurs : Muscles marqués avec un ̏ * ̋ et en contraction asymétrique
o la langue : 17 muscles avec un rôle dans le transport des aliments
o les muscles faciaux : Orbiculaire de la bouche (= lèvres)  Etanchéité de la cavité
buccale
Buccinateur (= joue)  Transport des aliments, comme la langue

L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) : permet mouvements mandibulaires
Rôle du ménisque +++
Les forces masticatoires sont dues aux muscles élévateurs, correspondent à ≈ 25kg (au niveau des
molaires+++) et peuvent aller jusqu’à 100kg chez les bruxomanes (ceux qui grincent des dents).

Séquence masticatrice : 3 phases, de l’ingestion à la pré-déglutition.



o
Phase préparatoire et de transport
Phase de réduction : Cycles masticatoires rythmiques+++
Phase de pré-déglutition
Cycles masticatoires : 3 phases dans les 3 plans de l’espace (frontal, sagittal et horizontal)


Phase d’ouverture : Ouverture moyenne de la mandibule 15-20mm (max = 40mm)
Phase de fermeture (rapide) : jusqu’au contact avec les aliments
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56

Phase de fermeture lente : écrasement des aliments  m. élévateurs +++
(mouvements plus accentués que lors de la phase de fermeture rapide).
les cuspides mandibulaires glissent le long des versants
internes des cuspides maxillaires jusqu’à la fosse centrale
La mastication est un phénomène unilatéral alterné, si elle devient bilatérale on pourrait retrouver des
phénomènes pathologiques.
La déglutition :
permet la nutrition
existe avant la naissance et varie en fonction de l’âge et de l’alimentation
nécessite l’arrêt de la respiration et met en jeu des structures du carrefour aéro-
digestif
produit par contractions réflexes +++ (et aussi volontaires) de muscles

Phase préparatoire post-masticatrice : Cavité buccale isolée de l’oropharynx  opposition
active de la partie post de la langue contre le voile du palais.

Phases de la déglutition normale :
 Phase buccale : seule phase sous le contrôle de la volonté
sujet en OIM
le voile du palais se relève et empêche communication avec fosses
nasales

Phase pharyngée : aliment poussé vers le pharynx
l’épiglotte s’abaisse et empêche communication avec trachée
la base de la langue et le voile du palais empêche la
communication avec fosses nasales

Phase œsophagienne : l’onde péristaltique accompagne les aliments vers l’estomac
l’épiglotte remonte
le voile du palais s’abaisse
La position de référence (OIM) marque le début et la fin du cycle masticatoire et permet la recoordination
neuromusculaire avant un nouveau cycle. C’est la position physiologique des arcades au cours de la
déglutition.
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57
Fiche 6 :
Introduction à la cariologie dentaire

Définition :
Pathologie dentaire qui peut atteindre la couronne et la racine de la dent dans un milieu buccal
perturbé, c’est une destruction des tissus durs (émail, dentine, cément) par déminéralisation acide.
Dépend de :
Présence de plaque bactérienne lié à l’hygiène bucco-dentaire
Quantité et fréquence des Hydrates de Carbone dans l’alimentation
Structure et composition des tissus concernés
Quantité et qualité de la salive
Physiologiquement, il y a un processus dynamique avec des phases successives de
déminéralisation/minéralisation.
La carie est un déséquilibre vers la déminéralisation.
Il y a possibilité de réversibilité des lésions carieuses aux stades initiaux.
o Diagnostique
 Examen clinique :

o
Inspection visuelle
Symptomatologie
Radiographie
Plusieurs types de caries :
 Carie coronaire
 atteinte de la couronne
 Carie radiculaire
 atteinte de la racine
 Carie passive/inactive  pas de signe de déminéralisation
reminéralisation par mise en place de thérapeutique
 Carie active  lésion en cours de déminéralisation
Évolution d’une carie
 Atteinte de l’émail :
 Atteinte de la dentine :

Stade réversible
Dentine ramollie  Infectée = à éliminer
Dentine déminéralisée  Non-infecté = ne pas
éliminer
Pulpe  État inflammable +/- avancé
Évolution sans traitement :
 Cavitation : Perte de substance dentaire
 Pulpite réversible : Douleur provoquée par des stimuli (chaud, froid, …)
 Pulpite irréversible aiguë (= Rage de dent) : Douleur continue
 Pulpite irréversible chronique : symptôme qui dure depuis longtemps
 Nécrose pulpaire : Douleur à la mastication
 Parodontite périapicale : Douleur à la mastication
Processus inflammatoire localisé au parodonte radiculaire
 Peut évoluer en abcès (aigu) ou en kyste (chronique)
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58
o

Traitement d’une carie
 Stades initiaux : Thérapeutique préventive non invasive
 Si pulpite réversible : on ne touche pas à la pulpe
Élimination des tissus cariés et remplacement de la perte de
substance
 Si pulpite irréversible, nécrose pulpaire ou parodontite périapicale
 Si possibilité de restauration : Élimination des tissus cariés
Traitement endodontique = Dévitalisation
Remplacement de la perte de substance
 Si impossibilité de restauration : Extraction de la dent
Classification Si/Sta : en fonction du Site et du Stade
o Site 1 : au niveau des puits, sillons et défauts coronaires
o Site 2 : au niveau des aires de contacts entre dents adjacentes
o Site 3 : au niveau des aires cervicales, tout le périmètre coronaire et/ou radiculaire
o Stade 0 : Lésion initiale superficielle sans cavitation
 Traitement préventif non-invasif : pas de restauration
o Stade 1 : Lésion active débutante dans le 1/3 externe de la dentine
 Restauration à minima avec traitement préventif non-invasif
o Stade 2 : Lésion cavitaire dans le 1/3 médian de la dentine
 Restauration à minima
o Stade 3 : Lésion cavitaire étendue dans le 1/3 interne de la dent
 Restauration directe ou indirecte
o Stade 4 : Lésion cavitaire extensive et parapulpaire
 Restauration indirecte

Diagnostique différentiel – Lésion non carieuse : Depuis quelques années, prévalence ↑
o
o
o
o

Attrition : Usure des structures dentaires par contact dento-dentaire
Abrasion : Perte de substance due à un processus mécanique autre que la mastication
Abfraction : Flexion de la dent
Erosion : Destruction des Tissus induits par des processus chimiques
 pH critique = 5,5
Ex : Coca-Cola® pH = 2,6
Mécanismes du processus carieux
o Milieu buccal : Écosystème particulier en équilibre, étuve idéale (37°, humide)
 Processus carieux = Déséquilibre du milieu buccal
Produit de dégradation bactérien acide
o 3 niveaux de facteurs de risques et protection des caries :
Facteurs directement impliqués (alimentation, dent, temps…)
Facteurs oraux environnementaux (salive, fluor, phosphate de calcium….)
Facteurs personnels (socio-démographie, attitudes, prévention…)
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59

Epidémiologie des caries
Carie = Cause prédominante de perte dentaire à tous les âges.
En France, 80% des caries sont chez 1/3 des enfants de 12 ans.
o
CAOD : Somme des dents cariées, absentes ou obturés
0 ≤ CAOD ≤ 28  Dents de sagesses exclues
0 ≤ CAOD ≤ 32  Dents de sagesse inclues
o
SiC Index : Identifier les sujets avec des taux +++ de caries dans chaque population
o
CAOF : Sommes du nombre de faces cariés, absentes ou obturées par cause de carie
Inc et Can : 4 faces
PM et M : 5 faces
35-44 ans  50% avec ≥ 1 carie
≥ 65 ans  50-80% avec ≥ 1 carie
CAOD moyen = 14,6
En France, chez l’enfant de 12 ans : 50% avec ≥ 1 carie et CAOD moyen = 1,2
En France, chez l’adulte :
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60
Fiche 7 :
Morphogénèse de la Dent et du Parodonte

Initiation du développement
o
4ème semaine in utero (SIU) : Stomodéum = Cavité orale primitive
Au niveau du 1er Arc Branchial, le Stomodéum est recouvert d’un Epithélium à 2 couches
de cellule = Epiblaste stomodéal et le tout est soutenu par un Tissu Conjonctif =
Mésenchyme.
L’induction est du à la migration des cellules des crêtes neurales.
o
5ème – 6ème SIU : Migration de cellules des crêtes neurales céphaliques au niveau du
Mésenchyme du 1er Arc Branchial  Induction odontogène
Ces cellules qui investissent le Mésenchyme = cellules neuroectodermiques
 On parle alors d’Ectomésenchyme.

Morphogénèse primaire
o
Lame Epithéliale Primaire (LEP)
En réponse à l’arrivée de ces cellules neurales  Prolifération en profondeur de
l’Epithélium stomodéal qui forme un fer à cheval le long de la future arcade.
Début de condensation de l’Ectomésenchyme en regard de la LEP.
o
Bourgeon dentaire
LEP donne naissance à de petits renflements épithéliaux coiffés eux-mêmes par des
concentrations localisées d’Ectomésenchyme, il y en a autant que de dents temporaires ou
définitives.  Phénomène d’individualisation.
o
Stade cupule
Organe de l’émail (OE) composante de l’Epithélium concave. En regard de l’OE, il y a une
condensation d’Ectomésenchyme = Papille primitive (PP)
Cellules de l’OE en regard de PP = Epithélium Adamantin Interne (EAI)
L’ensemble est entouré par le Follicule Fibreux (FF), origine  Ectomésenchyme
o
Stade cloche
Tous les germes se ressemblent, à partir de ce stade  Début de la différenciation
 Morphogénèse et Cytodifférenciation
Les germes répondent à l’hétérodontie mammalienne.
 OE : EAI  cellules s’allongent  Origine des aménoblastes
 PP : cellules se condensent  Origine des odontoblastes
 FF : Origine de Parodonte profond (Desmodonte + cément + os alvéolaire)
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61

Morphogénèse de la couronne
o Dentinogénèse

Différenciation des odontoblastes
Au stade cloche, il y a une lame basale entre EAI et PP.
Cellules de EAI commencent à se différencier en pré-aménoblastes, ce qui induit une
modification de composition de la basale  Signal de différenciation pour PP
La différenciation de PP à odontoblastes témoigne d’un dialogue entre Epithélium et
Mésenchyme.
Odontoblaste :cellule polarisée, synthèse +++,
prolongements odontoblastiques à l’origine de la dentine (Col I, Dentine
sialoprotéine (DSP) spécifique de la dentine,…)

Formation de pré-dentine
En synthétisant, le corps de l’odontoblaste va migrer vers le centre de la dent en laissant
derrière lui la matrice pré-dentinaire.
Odontoblaste = cellule post-mitotique.

Minéralisation
Elle se fait de proche en proche en suivant la synthèse matricielle de pré-dentine
Cristaux d’apatites : 1000 Å  Croissance épitactique = dvlpt sur cristaux précédents
Ions apportés par le sang et par les odontoblastes.
o
Amélogénèse = Formation de l’émail
Formation limitée à la période pré-éruptive et uniquement coronaire.

Différenciation des améloblastes
Synthèse dentinaire = signal pour que EAI finisse sa différenciation en améloblastes.
 Interaction Epithélium-Mésenchyme réciproque

Formation de la matrice amélaire (= pré-émail)
Non collagénique
Améloblaste : cellule polarisée, synthèse +++ (amélogénine, énaméline, améloblastine)
70-80 μm
prolongement améloblastique où se déverse des vésicules de sécrétion
reste inclus dans la dentine et non dans l’émail

Minéralisation
Améloblastes migrent vers la périphérie et laissent derrière eux l’émail.
Email aprismatique : cristaux parallèles entre eux sur les 2 premiers μm.
Email prismatique : cristaux avec même angulation  Synthèse d’un seul améloblaste.
Email interprismatique : angulation ≠  Synthèse de plusieurs améloblastes.
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62

Morphogénèse de la racine et Formation du parodonte
La formation de ces 2 structures sont indissociable l’une de l’autre.
Maladie du Parodonte  Déchaussement +++ mais aujourd’hui, la thérapeutique est encore limitée.
Parodonte superficiel = Gencive
Parodonte profond = structure de soutien de la dent (Cément, Lig. parodontal et Os Alvéolaire)
Le lig. parodontal (= Desmodonte) est constitué de fibres de collagène non-minéralisées, et est tendu entre
le Cément et l’Os Alvéolaire.
Tous les éléments du Parodonte profond ont pour origine le FF.
o
Phases initiales
Au stade cloche, zone de réflexion entre l’EAI et l’EAE = boucle cervicale de l’OE.
Cette structure épithéliale qui se développe = Gaine épithéliale de Hertwig (GEH)
GEH : Prolifération horizontale  séparation de PP et de FF.
+
PP
→ Odontoblaste radiculaire
+
FF
→ Cémentoblaste, Fibroblaste de lig. parodontal, Ostéoblaste (OA)
GEH
GEH ne se différencie pas, elle induit.
Dans partie proximale, GEH se développe de façon verticale  Formation de Racine et
Parodonte.
o
Cémentogénèse
Partie proximale de GEH se fragmente  Dentine au contact des éléments du FF et
cellules souches du FF vont se différencier en Cémentoblastes.
Cémentoblastes en surface de Dentine  Synthèse collagénique
Il peut y avoir synthèse de cément chez l’adulte.


1er cément : Cément acellulaire (ou fibrillaire)  se dépose sur 1ère moitié de la
racine
2ème cément : Cément cellulaire  se dépose sur 2ème moitié de la dent
o Formation de l’Os Alvéolaire
OA = prolongement de l’os basal (ostéoblaste de Os basale  origine FF)
Début : 7ème SIU
o
Formation du lig. parodontal (= Desmodonte)
Fibre de col I et Substance fondamentale +++
Fibres incluses dans le Cément et dans l’OA = Fibres de Sharpey
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63

Eruption dentaire
o
o

Mouvements transversaux pré-éruptif  positionne dent dans l’axe d’éruption
Mouvements éruptifs axiaux  dent traverse la gencive
Résorption physiologique radiculaire ou rhizalyse
Pour les dents lactéales, résorption progressive des racines par exfoliation physiologique
Moteur : FF de la dent permanente
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64
Fiche 8 :
Structure de la Dent et du Parodonte
Complexe dentino-pulpaire : Pulpe / Dentine issues de PP
à l’interface  corps cellulaire des odontoblastes
Pulpe assure formation de la dentine et régule son métabolisme
Toute altération de l’une retentit sur l’autre

La pulpe
Tissu Conjonctif
Fonctions nutritives / réparatrices  Synthèse de dentine
Fonctions neurosensorielles (mise en jeu dans le phénomène des caries)
o
o
o

Substance fondamentale : 90% d’eau, GAG, Glycoprotéine
Fibres : Fibres de col I et III, Fibres d’oxytalanes = Fibres pré-élastiques
Cellules : Fibroblastes, Fibrocytes, cellules mésenchymateuses multipotentes, Leucocytes
et Corps cellulaires des Odontoblastes
La dentine
Tissu dur (2ème plus dur de l’organisme après émail)
Charge minérale : 70%  Phosphate de Ca +++
Matrice collagénique : 90% de col I
Prolonge les odontoblastes
Remarque : quand carie arrive dans émail  asymptomatique, pas de douleur
quand carie arrive dans dentine  prolongement des odontoblastes  Réaction
inflammatoire

L’émail
Tissu le plus dur de l’organisme
Origine ectodermique
Tissu acellulaire
Avec l’éruption de la dent  Disparition de l’OE  l’émail n’a plus de progéniteur
Indice de dureté = 7
96% de minéraux  Phosphate de Ca +++ : cristaux de taille 2000 – 10 000 Å = 0,2 – 1 μm
2% d’eau
2% matrice organique : Enaméline +++

Histologie du Parodonte
o
Superficiel

Muqueuse gingivale
Ep. Gingival  Pavimenteux stratifié et Kératinisé
Ep. Sulculaire  Pavimenteux stratifié et non-Kératinisé
Ep. Jonctionnel  Stratifié et non-Kératinisé = Scellement entre milieu oral
et parodonte profond.
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65
Tissu Conjonctif :
Fibres dento-gingivales
Fibres alvéolo-gengivales
Fibres dento-périostées : dent  os alvéolaire
Fibres circulaires : font le tour de la dent au niv. du
collet
Fibres + Scellement de l’Epithélium jonctionnel  Protège parodonte profond
o
Profond

Cément
Tissu dur mais c’est le tissu dentaire le moins minéralisé, recouvre racine
se dépose continuellement tout au long de la vie avec épaisseur croissante
colletapex
Composition chimique ≈ Tissu Osseux
2 types de Cément : Acellulaire / Fibrillaire / Primaire
½ cervicale
le + minéralisé
cellules bordantes (cémentoblastes)
Cellulaire / Secondaire
½ apicale
le – minéralisé
inclusion cellulaire (cémentocyte) et cellule bordante
Adulte : Cément de réparation
Fibres incluses qui viennent de desmodonte  Fibres de Sharpey (=extrinsèque)
Fibres synthétisées par cémentoblastes  Fibres intrinsèques

Ligament
T. Conj. non-minéralisé (collagène + Oxytalane)
Cellules : Fibroblastes, cellules mésenchymateuses peu différenciées, Leucocytes,
résidus de GEH = élément de Malassez
Fonctions d’ancrage  entre Cément et Os Alvéolaire
Fonctions de remodelage
Fonction dans éruptions dentaires
Fonctions dans déplacements dentaires

Os Alvéolaire
Dureté comparable au Cément
Tissu minéralisé : Cristaux de Phosphate de Ca
Matrice collagénique : 90% de col I
Cellules : Ostéoblastes, Ostéoclastes, cellules mésenchymateuses et
hématopoïétiques médullaires
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66
Fiche 9 :
Hygiène et Prévention bucco-dentaire

Démarche diagnostique en cariologie
Evaluation du risque en fonction des Facteurs de Risque carieux
Antécédents
Hygiène dentaire, Bilan fluoré, Alimentation
Anatomie et structure dentaire
Ex : Test salivaire :



Débit salivaire
Pouvoir tampon salivaire
Lien entre le débit et le pouvoir tampon
 si Hyposialie, risque carieux +++
Démarche thérapeutique en cariologie
Nouvelle stratégie thérapeutique  Modèle médical préventif non ou peu invasif

Objectif  Compenser la perte des tissus durs de la dent
o Thérapeutique préventive

Objectif  Maintenir risque carieux faible et Prévention
Contrôle de la plaque bactérienne
Contrôle de l’alimentation
Contrôle des facteurs salivaires
Nettoyage professionnel des surfaces
Traitement chimique de la lésion : Reminéralisation par fluorures
Maintenance  Surveillance, Brossage des dents et Hygiène bucco-dentaire +++
o
Thérapeutique restauratrice
Objectif  Traitement invasif a minima et Préservation maximale des tissus
Restauration directe ou indirecte pour objectifs fonctionnels, esthétiques, prévention de
récidives, prévention de structure, pérennité.

o
Prévention chez l’enfant
Bilan fluoré obligatoire
Apport quotidien optimal : 0,05 mg / kg / jour
Dose maximale sans toxicité : 0,1 mg / kg / jour

Conclusion
Prévention de la carie :
Education à Hygiène bucco-dentaire et Hygiène alimentaire
Bonne utilisation des fluorures
Consultation régulière chez le dentiste
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67
 Introduction à la parodontologie
Maladie des tissus de soutien des dents de deux types :
o
o
Gingivite : Inflammation du parodonte superficielle
Gencive rouge, œdémateuse avec des gingivorragies provoquées ou spontanées.
Parodontite : Destruction du parodonte profond (dont alvéolyse) ou de l’attache épithélioconjonctive.
Alternance de phases aiguës et chroniques, sans possibilité de restitution des tissus parodontaux.
o Diagnostic des maladies parodontales
o Examen clinique : inspection de la gencive : mobilité dentaire, douleur, gêne à la mastication
o Sondage parodontal : glisser sonde entre gencive/dent
o
Poche parodontale (mm) = distance gencive marginale/fond de sillon gingivo-dentaire
Attache parodontale (mm) = distance jonction amélo-cémentaire/fond de sillon gingivo-dentaire
Récession (mm) = distance amélo-cémentaire/gencive marginale
Saignement au sondage : inflammation importante
Examen radiologique : type et importance de perte osseuse, élargissement desmodontale
 Etiologie des maladies parodontales
Gingivite : plaque bactérienne, contexte particuliers (grossesse)
Parodontite : bactéries anaérobies Gram -, hyper-réactivité immunitaire, certaines pathologies générales (diabète)
 Thérapeutique des parodontites
Dépend :
‐Forme clinique parodontite
‐Forme, étendue et situation lésions
‐Récidive
‐Présence de cofacteurs
o
o
o
o
Traitement initial étiologique non chirurgical : tentatives de régénération
Traitement chirurgical si nécessaire : tentatives de régénération et gestion des séquelles
Traitement initial étiologique : élimination de la plaque bactérienne (détartrage, surfaçage), bain de
bouche antiseptique, traitement antibiotique général ou local si nécessaire, contrôle facteurs de
risque…
Maintenance : surveillance des lésions parodontales, brossage des dents, dentifrices et bains de
bouche….
 Conclusion
Prévention des maladies infectieuses bucco-dentaires :
‐Education de l’hygiène bucco-dentaire adaptée
‐Education à une bonne hygiène alimentaire
‐Bonne utilisation des fluorures
‐Consultations régulières chez le chirurgien-dentiste
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68
Fiche 10 :
Ecosystème buccal et Système de défense
Cavité buccale = porte d’entrée aux éléments étrangers MAIS c’est aussi un écosystème équilibré.
Il y 2 lignes de défense :
la surface des muqueuses = ligne externe
intra tissulaire = ligne interne
 Déséquilibre de ce milieu = Apparition d’une maladie

Environnement tissulaire et les fluides buccaux
o
Tissu muqueux : Support de micro-organismes organisés en biofilm
Protection mécanique et immunologique (macrophage, lymphocyte
B et T)
o
Email : Support de micro-organismes organisés en biofilm
Protection mécanique
o
Fluide buccal (salive mixte) : Origine : Fluide gingival  Transsudat du sérum
Salive mixte  Glandes salivaires
Débit : 0,7 – 1,5 L / jour
Composition : eau (99%), nutriments, ions, micro-
organismes, ...
Rôle : Protection mécanique  Auto nettoyage
Protection biologique  Lubrification
Maintenance du pH
(6,7-7,2)
Influence sur les micro-organismes du biofilm

Relation hôte – biofilm
o
Flore buccale : Absente à la naissance et évolue avec la vie de l’individu
Micro-organismes qui vivent en harmonie et constitue une barrière
biologique
o
Pellicule exogène acquise : Fin film protéique (<1 μm)  Glycoprotéines +++
Indispensable à fixation des bactéries et à constitution du
biofilm
o
Formation du biofilm : Durée  qqs heures
3 étapes : Fixation des bactéries
Multiplication des bactéries
Détachement des bactéries pour coloniser d’autres
endroits
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69

o
Spécificité du biofilm dentaire : Varie selon le temps et l’espace
En partie détruit avec le brossage mais reformation
rapide
o
Maturation et évolution : Biofilm se développe +++  évolue vers du tartre
(minéralisation)
Elément de défense
o Structures de défense spécifique : Ganglions, Amygdales, Tissu lymphoïde
périphérique associé aux muqueuses.
o Structures de défense aspécifique : Défensine, Lactoferrine, Lysozyme, Système
péroxidase
 IgA (90% des anticorps du fluide buccal), produit par Plasmocytes des
glandes salivaires, on les appelle donc IgA sécrétoires (IgAS)
Leur concentration augmente durant les 1ère années de vie et avec le stress
Rôle des IgAS : Limite adhésion des micro-organismes
Facilite leur élimination

Facteurs de déséquilibre
o
Diminution de la production de salive  Douleur, développement de mycose, gène
la mastication et la déglutition et peu gêné l’élocution
o
Diminution des éléments de défenses innés et/ou acquis  Multiplication des microorganismes donc risque d’infection +++
o
Modification du pH  Déminéralisation de l’émail, multiplication des microorganismes, donc risque d’infection +++
o
Modification de la flore  Déséquilibre de l’écosystème, multiplication des microorganismes, donc risque d’infection +++
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72
Odontologie générale : 62 QCMs
QCM 1 : Généralités :
A. L’appareil manducateur participe à la phonation, l’esthétique, la déglutition et la respiration mais
pas à la mastication qui dépend de l’appareil masticateur.
B. Les prémolaires et les molaires constituent le groupe des dents postérieures ou dents cuspidées
c'est-à-dire qu’il a très peu de relief sur la face occlusale.
C. Le contact entre les dents de l’arcade maxillaire et de l’arcade mandibulaire forme une véritable
articulation dite articulation dento-dentaire.
D. En situation non pathologique et asymptomatique, l’occlusion nécessite une légère tension
musculaire.
E. La denture constitue un état stable tandis que la dentition est un terme dynamique.
QCM 2 : Généralités :
A. Il existe 2 dentures temporaires et permanentes contre 3 dentitions dites stable, mixte puis
permanente.
B. La dent numéro 24 est la première prémolaire maxillaire gauche.
C. L’émail est plus radio opaque que la dentine car il est légèrement moins minéralisé que celle-ci.
D. L’émail et la dentine sont deux tissus minéralisés, mais l’émail est synthétisé par les
améloblastes tandis la dentine est synthétisée par les odontoblastes.
E. Les tubulis dentinaires contiennent les prolongements odontoblastiques.
QCM 3 : Généralités :
A. Les fibres desmodontales constituant le parodonte sont tendues entres l’os alvéolaire et le
cément, tissus minéralisé recouvrant la racine.
B. La face distale d’une dent est celle qui se trouve au plus près du point inter-incisif.
C. Les dents antérieures participent à la section et la réduction du bol alimentaire, tandis que les
dents postérieures réalisent l’écrasement du bol alimentaire grâce à leur bord libre.
D. Les crêtes marginales sont des proéminences d’émail concaves situées de part et d’autre de la
fosse centrale convexe.
E. Une cuspide est constituée d’un versant interne et d’un versant externe.
QCM 4 : A propos des généralités :
A. Le système dentaire est constitué de l'appareil manducateur, du complexe ostéo-articulaire et du
système neuro-musculaire.
B. L'homme possède 32 dents définitives dont 12 molaires.
C. En occlusion normale les muscles masticateurs sont tendus.
D. L'articulation dento-dentaire reste constante tout au long de la vie.
E. L'homme possède 2 dentitions, terme dynamique et 3 dentures terme désignant un état stable.
QCM 5 : A propos de l'anatomie descriptive :
A. Le desmodonte est constitué du parodonte (ligament), de l'os alvéolaire et de la gencive.
B. L'émail est un tissu très vascularisé.
C. La dentine est constituée à 70% d'hydroxyapatite et est synthétisée par les odontoblastes dont le
corps cellulaire est en périphérie de la pulpe et le prolongement dans les tubuli dentinaires.
D. Le cément qui recouvre la racine participe à la stabilisation de la dent en incluant des fibres
ligamentaires reliées à l'os alvéolaire.
E. Le collet anatomique qui sépare la couronne de la racine et l'émail du cément, à tendance à
migrer en direction apicale.
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73
QCM 6 : A propos de l'anatomie descriptive :
A. Les dents mandibulaires antérieures entrent en contact avec celles maxillaires par leur face
linguale.
B. Entre les crêtes marginales mésiale et distale se trouve le cingulum concave, pour les dents
antérieures.
C. Le versant interne des cuspides appartient à la face occlusale, leur versant externe à la face
vestibulaire ou mésiale.
D. Le versant externe des crêtes marginales contribue à former l'embrasure.
E. Pour les dents postérieures la chambre pulpaire se situe dans la couronne et les canaux pulpaires
dans la racine.
QCM 7 : A propos de l’anatomie descriptive des incisives :
A. L’ordre d’apparition des incisives est le suivant : Mandibulaire Centrale, Maxillaire Centrale,
Maxillaire Latérale, Mandibulaire Latérale.
B. Les incisives jouent un rôle dans la phonation entre autre, par l’appui de la langue pour certains
phonèmes comme le «v», «s» ou «f».
C. L’incisive centrale maxillaire a une dimension vestibulo-linguale supérieure à l’incisive centrale
mandibulaire.
D. Les incisives comportent une seule racine donc une cavité pulpaire et un canal pulpaire.
E. Lors de l’apparition des incisives, la calcification de la racine n’est pas terminée ; celle-ci se termine vers l’âge de 7 ans.
QCM 8 : A propos de l’organisation intra-arcade :
A. Dans le sens frontal, on retrouve la courbe de Spée qui est une courbe à concavité supérieure qui
part de la cuspide vestibulaire de la première molaire jusqu’à la cuspide distale de la dernière
molaire.
B. Dans le sens horizontal, il y a un alignement des cuspides vestibulaires au maxillaire et un
alignement des cuspides linguales à la mandibule.
C. Les zones inter-proximales ont 2 rôles : la répartition des efforts ainsi que la protection du
parodonte sous-jacent.
D. La forme de l’aire occlusale est différente en fonction des différents groupes de dents, en
fonction de la situation des dents sur l’arcade et de leurs rôles.
E. La courbe de Wilson est une courbe à concavité supérieure qui passe par les cuspides
vestibulaires et linguales des premières molaires.
QCM 9 : Caractéristiques spécifiques :
A. Les canines sont les dents les plus longues de l’arcade.
B. Lors des mouvements de latéralité de la mandibule, les canines permettent le désengrènement
des dents postérieures.
C. Les dents temporaires maxillaires, à l’inverse des dents permanentes maxillaires, débordent les
dents temporaires mandibulaires du côté vestibulaire.
D. Les molaires temporaires, pluriradiculées, ont des racines peu divergentes.
E. Les prémolaires permanentes prennent la place des prémolaires temporaires vers l’âge de 9-12
ans.
QCM 10 : L'organisation des arcades :
A. La continuité des arcades est induite par l'existence des zones proximales de contact qui
permettent de protéger les tissus parodontaux.
B. La courbe de Spee est à concavité supérieure à partir de la cuspide palatine de la première
prémolaire.
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74
C. La courbe de Wilson passe par les cuspides vestibulaires et linguales des 2èmes molaires.
D. La gouttière mésio-distale correspond à l'alignement des sillons inter-cuspidiens.
E. Lors de la fonction, les efforts sont répartis entre toute les dents.
QCM 11 : Rotations antérieures et postérieures :
A. Les bords incisifs des dents antérieurs mandibulaires sont en contact avec les crêtes marginales
des incisives et des canines maxillaires .
B. L'axe corono-radiculaire des incisives centrales maxillaires forment un angle de 35° avec l'axe
corono-radiculaire des incisives centrales mandibulaires.
C. La cuspide d'appui des 2èmes molaires maxillaires sont les cuspides palatines.
D. Les cuspides d'appui mandibulaires servent à l'écrasement du bol alimentaire.
E. Pour le verrou de l'occlusion des molaires maxillaires se sont les cuspides mésio-vestibulaire qui
rentrent en jeu.
QCM 12 : Les incisives :
A. L’incisive centrale maxillaire a une dimension mesiodistale inférieure à l’incisive centrale
mandibulaire.
B. L’incisive maxillaire latérale permanente apparait en dernière.
C. Lors de l’apparition des incisives, la calcification de la racine n’est pas terminée.
D. Les dents antérieures n’ont aucun rôle dans la phonation.
E. Sur la face linguale, toutes les incisives présentent deux crêtes marginales mésiales et deux crêtes
marginales distales et un cingulum.
QCM 13 : Incisives, prémolaires et molaires :
A. Les incisives permettent le désengrènement des dents postérieures lors de mouvement de
latéralité de la mandibule.
B. Les prémolaires permanentes prennent la place des prémolaires temporaires.
C. Les prémolaires participent au maintient de la hauteur d’occlusion, au maintient de l’étage
inférieur.
D. Toutes les prémolaires possèdent deux cuspides, une vestibulaire et une linguale.
E. Les molaires ( permanentes) font éruption à partir de 6 ans.
QCM 14 : Molaires, arcades et courbes :
A. Il existe un pont d’email sur les molaires maxillaires qui sert de surface de glissement lors de
mouvement de latéralité.
B. La continuité des arcades est induit par l’existence de zones inter proximales de contact qui
permettent de répartir les forces sur toutes les dentes lors de la mastication par exemple.
C. Dans le sens horizontal, il y a alignement des cuspides vestibulaires aux maxillaires et linguales à
la mandibule.
D. La courbe de Wilson passe par les cuspides vestibulaires et linguales des 1ères prémolaires.
E. Les dents temporaires sont plus blanches que les dents permanentes.
QCM 15 : Les molaires :
A. Il y a 12 molaires sans compter les dents de sagesse.
B. Ce sont les dents les plus nombreuses et constituées du plus grand nombre d'éléments.
C. La pression de mastication y est la plus élevée.
D. Elles sont pluricuspidées et monoradiculées.
E. Elles maintiennes la dimension verticale de l'occlusion.
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QCM 16 : A propos des canines :
A .Elles ont une forme intermédiaire entre les incisives et les molaires.
B. La canine est une dent pluricuspidée.
C. Contrairement aux incisives, les canines ne possèdent pas de cingulum ni de crêtes marginales
mésiale et distale.
D. La couronne de la canine inférieure est plus étroite que celle de la canine supérieure.
E. Les canines mandibulaires se trouvent en avant des canines maxillaires sur l'arcade.
QCM 17 : A propos des prémolaires :
A. Il y a deux prémolaires pour chaque hémi-arcade.
B. La pointe canine ressemble à la cuspide linguale de la prémolaire.
C. Les prémolaires permanentes font suites aux prémolaires temporaires tout comme les incisives
permanentes font suite aux incisives temporaires.
D. Les prémolaires apparaissent aux alentours de 9-12 ans.
E. La première prémolaire supérieure possède 2 racines.
QCM 18 : A propos des molaires :
A. Les molaires sont placées au niveau de l’arcade là où les muscles masticateurs exercent une
pression minimale afin de soulager ces derniers lors de la mastication.
B. Les molaires possèdent de nombreuses racines.
C. Le pont d’émail, que l’on retrouve au niveau des molaires maxillaires, uni la cuspide mésiovestibulaire à la cuspide disto-linguale.
D. Lors de la fonction, les efforts sont répartis sur toutes les dents grâce aux aires interproximales
de contact. « Zone » interproximale de contact dans le cours.
E. Dès 6 ans, on a apparition des prémolaires, et à 12 ans des molaires.
QCM 19 : A propos des généralités :
A. L'appareil masticateur assure le maintient de la dimension verticale d'occlusion.
B. En effet, la hauteur de l'étage inférieur de la face est anormalement élevée en l'absence de dent.
C. Le contact entre les dents de l'arcade mandibulaire et maxillaire va former une véritable
articulation dites articulation dento-dentaire.
D. La denture, à l'inverse de la dentition, décrit un état dynamique.
E. Chez un enfant de 4 ans, la canine maxillaire gauche est nommée la « 23 »
QCM 20 : A propos de l'anatomie descriptive :
A. La couronne et la racine sont séparées par le collet.
B. L'innervation de la dent passe par l'apex de la racine.
C. Le desmodonte est constitué du parodonte, de l'os alvéolaire et de la gencive.
D. L'émail est composé à 97% de minéraux.
E. La dentine est le tissu le plus dur de la dent.
QCM 21 : A propos de l'anatomie descriptive :
A. La dentine est synthétisée par des odontoblastes situés au niveau de la pulpe.
B. Le volume de dentine diminue avec le temps.
C. Le collet anatomique sépare les portions coronaire et radiculaire et ne varie pas au cours de la
vie.
D. Il n'y a pas de dentine et d'émail au niveau de la racine.
E. Les crêtes marginales et les cingulums sont des proéminences d'émail se trouvant sur les dents
antérieures.
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QCM 22 : A propos de l'anatomie descriptive :
A. La crête marginale est une proéminence qui unit les cuspides vestibulaires et linguales.
B. Les canines sont dites pluriradiculées.
C. La longueur de la racine est supérieure à celle de la couronne.
D. En l'absence de pathologie, la racine est entièrement dans l'os alvéolaire.
E. Il y a une cavité pulpaire et au moins un canal pulpaire par racine.
QCM 23 : A propos des incisives :
A. Les incisives permanentes font leurs éruptions entre 3 et 6 ans et ce sont les incisives centrales
qui apparaissent en premières avec une légère avance du maxillaire sur la mandibule.
B. Elles jouent un rôle très important dans le broyage des aliments et la déglutition.
C. Elles présentent lors de l’éruption un bord libre crénelé divisé en 3 parties et qui disparaît avec
l’usure.
D. Elles présentent au niveau de la face linguale 1 crête marginale mésiale, 1 crête marginale distale
et 1 cingulum qui apparaît plus marqué au maxillaire.
E. Physiologiquement, toutes les incisives sont monocuspidées et monoradiculées sans exception.
QCM 24 : A propos des canines :
A. Les canines, au nombre de une par hémi-arcade ont un rôle de dilacération des aliments, un rôle
de protection des dents postérieures lors des mouvement de latéralité de la mandibule et comme les
incisives un rôle dans l’esthétique et la phonation.
B. Les canines maxillaires sont les dents les plus longues de l’arcade, alors qu’à la mandibule ce
sont les incisives centrales.
C. Elles sont situées dans la zone de courbure des arcades et possèdent un ancrage très important
dans l’os alvéolaire.
D. A l’inverse des incisives, elles présentent un cingulum et des crêtes marginales plus atténuées à
la mandibule.
E. Le lobe médian, très développé et constituant la pointe canine, rappelle le bombé de la cuspide
palatine d’une prémolaire.
QCM 25 : A propos des prémolaires :
A. Les prémolaires lactéales (temporaires) donneront naissance aux molaires définitives.
B. Lors de leurs éruption vers 9-12 ans, la racine n’est pas encore totalement calcifiée ce qui
entraîne des conséquences cliniques.
C. La présence d’une table occlusale permet l’écrasement du bol alimentaire.
D. Elles présentent une cuspide vestibulaire et une linguale, à l’exception de la 2 ème prémolaire
supérieure qui présente 3 cuspides (2 linguales).
E. Les premières prémolaires supérieures présentent 2 racines alors que les 2 èmes prémolaires
supérieures et les 2 prémolaires inférieures ne présentent qu’une seule racine.
QCM 26 : A propos des molaires :
A. Elles sont situées à l’endroit où les muscles masticateurs exercent une pression maximale, sont
très fortement implantées dans l’os alvéolaire et sont monoradiculées et pluricuspidées.
B. La première molaire temporaire disparaît vers 6 ans et la 2ème vers 12 ans.
C. Elles permettent le maintient de la dimension verticale d’occlusion et empêchent l’abaissement
de l’étage inférieur.
D. Physiologiquement, toutes les molaires sont pluricuspidées et présentent un pont d’émail reliant
la cuspide mésio-linguale à la cuspide vestibulo-distale et surtout visible sur les 2 premières
molaires maxillaires.
E. La premières molaire mandibulaire présente 5 cuspides : 3 linguales et 2 vestibulaires.
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QCM 27 : A propos de la dentine et de la pulpe :
A. La dentine est le tissu dentaire le plus dur.
B. Il y a 96% de minéral dans la dentine.
C. Les prolongements odontoblastiques présents dans la dentine sont à l'origine de la diffusion de la
douleur.
D. La dentine renferme des cellules souches indifférenciées qui permettent son renouvellement
contrairement à l'émail.
E. La pulpe renferme du collagène de type II et III et des fibres oxytalanes.
QCM 28 : A propos de l’émail :
A. L’émail est le tissu le plus minéralisé de l’organisme après l’os.
B. L’origine de l’émail est à la fois ectodermique et mésodermique.
C. L’émail est un tissu acellulaire.
D. A tout âge, il est possible d’avoir une reformation d’émail.
E. La dureté de l’émail est de 7 sur l’échelle de Mohs.
QCM 29 : Les dents, leur naissance et leur anatomie :
A. La dentine est recouverte de cément au niveau de la couronne et d'émail au niveau de la racine.
B. L'émail et le cément sont deux tissus minéralisés.
C. Le parodonte superficiel est constitué du cément, de l'os alvéolaire et du desmodonte.
D. Le cément acellulaire tapisse la 1ère moitié de la racine tandis que le cément cellulaire recouvre
l'autre partie apicale de la racine.
E. Le parodonte profond a pour origine le follicule fibreux.
QCM 30 : Le desmodonte :
A. Le ligament parodontal joue un rôle important dans la migration dentaire. En effet, une fois que
la dent est fonctionnellement installée, il persiste un mouvement en direction mésiale et occlusale
qui implique une destruction et une reconstruction permanente des fibres du desmodonte.
B. On peut trouver dans le ligament parodontal des cellules mésenchymateuses indifférenciées qui
peuvent se différencier en fibroblastes et cémentoblastes dans le cadre de lésions du ligament ou du
cément.
C. Le desmodonte est un tissu conjonctif vascularisé et non minéralisé contrairement aux deux
autres tissus du parodonte profond (os alvéolaire et cément) qui sont minéralisés.
D. Les trousseaux fibreux du desmodonte s’attachent de la pulpe à l’os alvéolaire.
E. Le rôle principal des cémentoblastes est la production des molécules de collagène, composant
principal des fibres du desmodonte.
QCM 31 : Cément, parodonte, os alvéolaire :
A. A propos du parodonte : il existe un parodonte superficiel qui constitue les éléments de structure
de la dent.
B. L’os alvéolaire, le cément, le desmodonte sont des éléments du parodonte profond.
C. Le cément cellulaire tapisse la partie distale de la racine.
D. L’os alvéolaire est un prolongement de l’os basal.
E. Les fibres de Sharpey s’organisent le long de l’axe de la racine.
QCM 32 : Cément :
A. Le cément, le desmodonte et le ligament alvéolo-dentaire font parties du parodonte profond.
B. Le cément est composé de 65% de minéraux, 23% de matière organique et 12% d’eau.
C. Le cément acellulaire ou fibrillaire se dépose en premier sur la moitié apicale de la racine.
D. Dès que le cément acellulaire est minéralisé, il ne contient pas de cémentoblastes.
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E. Lors d’un traumatisme chez l’adulte, c’est le cément fibrillaire que l’on retrouve dans les
mécanismes de réparation.
QCM 33 : Généralités :
A. La face horizontale d’une dent est dite face occlusale pour les dents antérieures et bord libre pour
les dents postérieures.
B. La cavité pulpaire occupe une partie de la racine d’une dent et la totalité de la couronne dentaire.
C. Le collet anatomique se situe à la jonction entre la dent et la gencive, il sépare la portion
coronaire à la portion intra-osseuse tandis que le collet physiologique sépare la couronne à la racine
dentaire.
D. La dentine est synthétisée par les odontoblastes qui émettent des prolongements contenus dans
des canaux appelés tubuli dentinaires.
E. L’émail contient 97% de minéraux tandis que la dentine n’en contient que 70%.
QCM 34 : A propos de l'anatomie dentaire :
A. Il y a alignement des sillons inter-cuspidiens de l'incisive centrale à la molaire la plus distale.
Ceci forme la gouttière mésio-distale.
B. La courbe de Spee dans le sens frontal passe par les cuspides vestibulaires et linguales des 1ères
molaires.
C. Quand les dents font leur éruption sur l'arcade, leur racine n'est pas totalement formée.
D. Il existe 20 dents temporaires : 4 incisives, 2 canines et 4 pré-molaires sur chaque arcade.
E. Ordre d'apparition : incisive mandibulaire centrale, incisive maxillaire centrale, incisive latérale
mandibulaire, incisive latérale maxillaire.
QCM 35 : A propos du complexe dentino-pulpaire :
A. La pulpe est constituée de fibres de collagène II et IV.
B. Quand la pulpe est atteinte la seule alternative est de l’extirper.
C. La pulpe assure la formation de la dentine et de l’émail.
D. Tant que la carie est dans l’émail, celle-ci est asymptomatique car il n’y a pas de prolongement
odontoblastique.
E. La dentine est un tissu d’une dureté inférieure à l’émail.
QCM 36 : A propos de l’émail et du parodonte :
A. Les améloblastes sont présents dans la dentine mais pas dans l’émail de la dent.
B. La partie du germe qui a formé l’émail reste après l’éruption.
C. La matière organique est majoritaire dans l’émail.
D. Le sulcus est le sillon qui se trouve entre l’émail et la gencive.
E. Le parodonte superficiel est constitué de l’os alvéolaire, du cément et du ligament parodontal.
QCM 37 : A propos du cément :
A. La différenciation des cellules souches du follicule fibreux en cémentoblastes est due à la liaison
de ces cellules avec l'émail.
B. La majeure partie du cément se crée pendant la formation de la racine.
C. Le premier cément ne contient pas d'inclusion cellulaire et est donc appelé cément acellulaire.
D. Le ligament parodontal qui fait partie du parodonte superficiel est un espace conjonctivovasculaire non minéralisé situé entre le cément et l'os alvéolaire.
E. Les extrémités des fibres de collagène du desmodonte sont appelées fibres de Sharpey.
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QCM 38 : A propos des différents tissus dentaires :
A. La dentine, présente au niveau coronaire et radiculaire, est un tissu très vascularisé synthétisé par
les odontoblastes.
B. L’émail, tissu de recouvrement radiculaire, est sécrété par les améloblastes.
C. Au niveau de la pulpe centrale, on retrouve les prolongements cellulaires des odontoblastes.
D. Le cément a un rôle d’ancrage des fibres desmodontales, tout comme l’os alvéolaire.
E. La couronne et la racine d’une dent sont séparées par le collet physiologique.
QCM 39 : A propos de l’odontologie :
A. Les dents temporaires sont plus blanches et plus laiteuses. En revanche, elles sont légèrement
plus grosses que les dents permanentes car avec les dents permanentes arrivent les prémolaires qui
ne sont pas présentes chez les dents temporaires.
B. Les canines possèdent un bord libre droit.
C. Les molaires ont un rendement masticatoire élevé.
D. Il y a un alignement des sillons intercuspidiens de la prémolaire à la molaire formant une
gouttière vestibulo-linguale.
E. La courbe de Wilson est une courbe à concavité supérieure qui passe par les cuspides
vestibulaires et linguales des premières molaires.
QCM 40 : Concernant les tissus dentaires :
A. La différence fondamentale entre l’émail et la dentine est que la mise en place de l’émail est
limitée dans le temps tandis que celle de la dentine est continue tout au long de la vie.
B. L’hydroxyapatite est présente en quantité dans l’émail mais absente au sein de la dentine.
C. L’émail est retrouvé au niveau de la partie coronaire et radiculaire tandis que la dentine est
retrouvée seulement au niveau coronaire.
D. Les améloblastes synthétisent l’émail tandis que les odontoblastes synthétisent la dentine.
E. La dentine est constituée de collagène à 90 %.
QCM 41 : A propos de l'éruption dentaire et de la résorption physiologique radiculaire :
A. Les mouvements pré-éruptifs sont en majorité transversaux.
B. Le germe va d'abord progresser vers l'épithélium gingival, puis, une fois qu'elle sera sur l'arcade,
l'édification de la racine commencera.
C. Le follicule fibreux a un rôle prépondérant dans la poussée de la dent.
D. Un enfant qui perd sa dent de lait pourra observer des racines.
E. Les odontoclastes, sécrétant des enzymes protéolytiques, sont plurinucléés et proviennent de la
lignée des cellules hématopoïétiques.
QCM 42 : A propos de l’amélogénèse :
A. L’émail commence à se former lorsque la dent est incluse, et se poursuit après son éruption.
B. Les améloblastes et odontoblastes vont, en se différenciant, répondre à des interactions
épithéliales ectomésenchymateuses réciproques.
C. L’améloblaste différencié va synthétiser une matrice non collagénique : le pré-émail.
D. A la différence de la dentine, l’os du cartilage du cément n’a pas de collagène.
E. L’améloblaste est une cellule polarisée où le prolongement est le siège d’une forte activité
protéique.
QCM 43 : A propos de l’amélogénèse :
A. L’améloblaste sécrète les éléments du pré-émail qui sont essentiellement les amélogénines,
eunamélines et améloblastines.
B. Le pré-émail est le tissu le plus vascularisé de l’organisme avec une charge minérale très faible et
une charge organique très forte.
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C. Le premier émail formé est dit aprismatique puisque les cristaux sont parallèles entre eux.
D. A la différence de l’odontoblaste, l’améloblaste va migrer de la périphérie vers le centre.
E. Les 2 types d’émail sont prismatique et interprismatique.
QCM 44 : A propos de la morphogenèse de la racine :
A. La formation de la racine est liée à la progression de la dent.
B. Le cément recouvre la dentine au niveau de la racine.
C. Le parodonte superficiel est constitué de la gencive et du parodonte profond, entre autre du
cément.
D. Les fibres de collagène du desmodonte sain peuvent être minéralisées.
E. Le parodonte profond dérive du follicule fibreux.
QCM 45 : A propos de la formation du parodonte :
A. La gaine de Hertwig est la zone de réflexion entre l'épithélium adamantin interne et externe de la
papille primitive.
B. Au niveau de la racine, les améloblastes de l'épithélium adamantin interne sont au contact des
odontoblastes.
C. La racine se forme au fur et à mesure de l'éruption.
D. Lorsque la dent fait éruption, la racine s'enfonce dans le parodonte.
E. La cémentogenèse se poursuit tout au long de la vie.
QCM 46 : A propos du parodonte :
A. Il existe deux types de cément : fibrillaire (acellulaire) dans la seconde moitié (apicale) de la
racine et cellulaire dans la première moitié.
B. Les ostéoblastes de l'os basal viennent du follicule fibreux.
C. L'os basal entoure le germe dentaire.
D. Les fibroblastes synthétisent le collagène du ligament alvéolo-dentaire.
E. Les fibres du desmodonte s'ancrent à la fois dans l'émail et dans l'os alvéolaire.
QCM 47 : A propos du cément :
A. Il est constitué de 65 % de matière organique, 23% de minéraux et de 12% d'eau.
B. Il en existe deux types : le cément acellulaire ou fibrillaire qui ne contient pas de cémentoblastes
et le cément cellulaire ou secondaire qui en contient.
C. Lorsqu'il y a une parodontite et que le cément est atteint, le premier cément qui va disparaître est
le cément acellulaire.
D. C'est le cément cellulaire qui est de meilleure qualité.
E. Il y a deux types de fibres dans le cément : les fibres de Sharpey et les fibres intrinsèques au
cément.
QCM 48 : A propos des différents indicateurs épidémiologiques :
A. L’indice CAOD correspond à la somme du nombre de Dents Cariées, Absentes ou Obturées ; il
est toujours compris entre 0 et 32.
B. L’indice CAOF correspond à la somme du nombre de Faces Cariées, Absentes ou Obturées.
Comme on retrouve 5 faces par dent, l’indice CAOF est compris entre 0 et 148 lorsque les dents de
sagesse sont prises en compte.
C. L’indice SIC correspond au Significant Caries Index : il permet d’identifier les sujets avec des
taux très élevés de caries dans chaque population étudiée.
D. Depuis 1987, l’indice a CAOD a diminué.
E. 30% des enfants de 5 ans ont une carie ou plus.
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QCM 49 : A propos de l’épidémiologie des caries :
A. La carie est la cause prédominante de perte dentaire. On constate l’apparition de nouvelles lésions et une progression des lésions à tous les âges.
B. La moitié des personnes âgées de 35 à 44 ans ont une carie ou plus.
C. En France, l’indice CAOD moyen = 15,6.
D. Les caries ne se retrouvent qu’au niveau coronaire.
E. Dans les pays industrialisés, la prévalence de la carie est contrôlée pour la majorité de la population.
QCM 50 : A propos du diagnostic différentiel :
A. L’attrition est une perte de substance due à un processus mécanique autre que la mastication.
B. L’attrition concerne les bords incisifs, les faces occlusales et les faces proximales.
C. L’attrition provient de forces physiologiques masticatrices avec intervention extrinsèque.
D. L’abrasion concerne les faces occlusales.
E. L’abfraction concerne une dent isolée sur l’arcade, victime d’une sous-charge occlusale.
QCM 51 : A propos du diagnostic différentiel :
A. L’érosion est une destruction des tissus durs de la dent par des processus physiques.
B. Les agrumes et les jus de fruits acides sont des facteurs extrinsèques de l’érosion.
C. Un pH de 5.5 est un PH critique pour la santé bucco-dentaire.
D. L’aspect d’une lésion due à une érosion est satinée et rugueuse.
E. La localisation d’une lésion due à une érosion peut toucher la face vestibulaire si l’origine est
extrinsèque et les faces palatine ou occlusale si l’origine est intrinsèque.
QCM 52 : A propos des mécanismes du processus carieux :
A. Le milieu buccal est un écosystème particulier avec interactions des différents composants : flore
bactérienne, dents, salive qui conditionnent l’état d’équilibre ou de déséquilibre du milieu.
B. L’étuve idéale pour étudier le milieu buccal doit être à 37°C et au sec.
C. La maladie carieuse est, en autre, initiée par l’augmentation du pH du milieu buccal au dessus de
la valeur critique 5,5.
D. L’effet tampon de la salive minore le risque carieux individuel.
E. Le comportement alimentaire et l’hygiène orale jouent un rôle très important dans la prévention
des risques d’apparition carieuse.
QCM 53 : A propos des mécanismes du processus carieux :
A. Le processus carieux est un déséquilibre du milieu buccal (flore, dent, salive, alimentation) qui
provoque la perte minéral des tissus mous.
B. Sur la courbe de STEPHAN, lorsque le milieu buccal atteint le pH critique, il y a début de
déminéralisation de la dentine.
C. Les déchets basiques produits par les bactéries dégradent la dent et engendrent la carie.
D. L’hydroxyapatite, principal constituant minéral de l’émail, peut être déminéralisée par les ions
Ca++ et reminéralisée par les ions H+.
E. Lors de la passivation, s’il y a apport en Fluor- il y a précipitation de nouveaux phosphates moins
solubles.
QCM 54 : A propos de la fonction masticatoire et de la déglutition :
A. La séquence masticatrice est l'ensemble des mouvements de l'ingestion de l'aliment à la prédéglutition.
B. Elle est divisée en 3 phases dont la deuxième correspond à la phase de pré-déglutition.
C. A la différence de la séquence masticatrice, le cycle masticatoire comprend 4 phases.
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D. La déglutition nécessite l'arrêt de la respiration.
E. Pendant la mastication, le larynx reste fermé en position respiratoire.
QCM 55 : A propos de la déglutition :
A. La déglutition nécessite toujours une contraction volontaire des muscles.
B. Dans la position de départ, le sphincter antérieur de la bouche (base de la langue et voile du
palais) interdit l'intrusion d'aliments dans le pharynx.
C. La déglutition normale comprend trois phases : une phase buccale, une phase laryngée et une
phase œsophagienne.
D. Durant la phase œsophagienne la contraction du pharynx se propage à l'œsophage.
E. C'est une onde péristaltique qui accompagne le bol alimentaire de l'œsophage à l'estomac.
QCM 56 : A propos de la déglutition :
A. Il s'agit d'une fonction qui est fixée dès le bas âge et qui ne variera plus.
B. Les organes nécessaires à sa mise en jeu se trouve au carrefour de la voie digestive (œsophage,
trachée) et de la voie respiratoire (fosses nasales).
C. Sans la déglutition, lors de l'ingestion d'aliments, il serait impossible de choisir entre la voie
digestive et la voie respiratoire.
D. On peut demander à un patient de contrôler la phase pharyngée de sa déglutition.
E. Le voile du palais est relevé et obture la communication avec les fosses nasales durant la phase
buccale. La communication avec ces dernières n'est plus obturée durant la phase suivante.
QCM 57 : A propos de la mastication :
A. Elle favorise la déglutition grâce à l’insalivation du bol alimentaire.
B. Elle est simultanée à la respiration.
C. L’efficacité masticatoire est inversement proportionnelle à la surface des contacts occlusaux en
OIM.
D. La perte des dents diminue l'efficacité masticatoire.
E. La mastication correspond à des mouvements d’ouverture-fermeture, antéropostérieur et de
latéralité.
QCM 58 : A propos de la mastication :
A. Les muscles masticateurs peuvent être classés en 3 groupes : élévateur, abaisseur et diducteur.
B. La langue comprend 17 muscles.
C. Le buccinateur aide la langue dans l'orientation du bol alimentaire.
D. Le masséter, ptérygoïdien latéral, temporal et le chef supérieur du ptérygoïdien médial font partis
des élévateurs.
E. L’ATM comprend un disque articulaire.
QCM 59 : A propos de la mastication :
A. Les forces masticatrices correspondent aux forces développées par les muscles élévateurs et
abaisseurs.
B. La puissance de ces muscles est liée a la surface de la section et la longueur.
C. Il a 3 phases dans la séquence masticatrice : phase préparatoire et de transport, phase de
réduction mastication rythmique et phase de pré-déglutition.
D. Les aires corticales masticatrices sont au niveau central et interagissent avec le centre générateur
au niveau du tronc cérébral.
E. Des récepteurs au niveau des ATM permettent une modulation de la force des muscles
masticateurs.
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QCM 60 : A propos de la thérapeutique préventive :
A. La prophylaxie individuelle est composée de 3 phases.
B. Pour réduire le risque carieux on utilise les fluorures qui augmentent la déminéralisation.
C. Le risque une fois réduit est maintenu à ce niveau grâce aux fluorures, à la chlorhexidine et au
bicarbonate de sodium.
D. Le fluor peut se trouver sous forme de gel, de vernis, dans les bains de bouche et les dentifrices.
E. La dose quotidienne maximale de fluor ingérée sans toxicité est de 0,5 mg F/kg/j chez l'enfant.
QCM 61 : La prévention chez l'enfant :
A. L'apport quotidien ingéré optimal en fluor est de 0,05mgF/kg/j.
B. Un surdosage en fluor peut entraîner une fluorose.
C. Lors d'une fluorose l'émail est poreux, parfois coloré (tache blanche à nappe brune).
D. Plus l'enfant grandi moins le dentifrice utilisé doit être enrichi en fluor.
E. Le sel fluoré a été introduit en France et on observe une variabilité de sa consommation.
QCM 62 : La prévention :
A. Il est recommandé de supplémenter une femme enceinte en fluor car l'enfant aura ensuite un
risque carieux plus faible.
B. Si l'enfant a un risque carieux faible il devra aller 1 fois par an chez le dentiste.
C. Si l'enfant a un risque carieux élevé deux visites par an devront être faites chez son dentiste.
D. Il faut différencier le risque initial du risque résiduel.
E. Un contrôle de l'alimentation ne peut pas réduire ces risques.
QCMs supplémentaires pour mieux approfondir certaines notions :
QCM 63 : Écosystème buccal et système de défense :
A. La cavité buccale est une des principales portes d'entrée de l'organisme à des éléments étrangers.
(Vrai)
B. L'écosystème buccal est notamment constitué par des éléments de défense innée spécifique.
(Faux: la défense innée est non spécifique)
C. La diminution de la production de salive peut être un facteur de déséquilibre de l'écosystème
buccal. (Vrai)
D. Le tissu muqueux buccal constitue un support pour les microorganismes organisés en biofilm.
(Vrai)
E. Le tissu muqueux bucal a notamment un rôle de protection mécanique par la présence de cellules
de défense (macrophages, lymphocytes...). (Faux: protection mécanique grâce à la barrière de
défense à la pénétration d'éléments étrangers qu'elle constitue)
QCM 64 : Ecosystème buccal et système de défense :
A. Le fluide gingival a une origine sécrétoire. (Faux : il a une origine sérique puisque c'est un
transsudat du sérum sanguin)
B. Le débit physiologique du fluide buccal varie selon les individus de 0,7 à 1,5 litres par 24 heures.
(Vrai)
C. Le fluide buccal est majoritairement composé d'eau (99%) ainsi que de glucides, lipides,
électrolytes...(Vrai)
D. Les flux de la salive mixte (ou fluide buccal) ont un rôle de protection mécanique par
autonettoyage des différentes surfaces buccales. (Vrai)
E. La protection biologique de la cavité buccale est notamment soutenue par les mucines qui
lubrifient la muqueuse buccale. (Vrai)
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QCM 65 : Ecosystème buccal et système de défense :
A. La pellicule exogène acquise est un film protéique fin constituant un support indispensable à la
fixation des bactéries donc à la formation du biofilm. (Vrai)
B. La plaque bactérienne (ou biofilm) se forme en quelques heures. (Vrai)
C. Les différentes étapes de la formation du biofilm sont successivement : la fixation, la
multiplication et le détachement des bactéries vers d'autres surfaces. (Vrai)
D. La composition du biofilm dentaire est constante dans le temps et l'espace. (Faux: au contraire
elle varie)
E. Lors de sa maturation, le biofilm dentaire subit une colonisation secondaire entraînant une
augmentation du taux d'oxygène. (Faux: le taux d'oxygène diminue)
QCM 66 : Ecosystème buccal et système de défense :
A. Le tartre résulte d'une minéralisation du biofilm survenant sur des bactéries mortes ou vivantes.
(Vrai)
B. Les organes et tissus lymphoïdes sont des structures de défense spécifique. (Vrai)
C. Lors de la formation du biofilm dentaire, les premières bactéries se fixent à la pellicule exogène
acquise grâce à des adhésines. (Vrai)
D. Le brossage peut partiellement détruire la plaque bactérienne qui se reconstruira rapidement.
(Vrai)
E. Le biofilm dentaire constituerait une protection vis à vis d'agents antibactériens. (Vrai)
QCM 67 : Ecosystème buccal et système de défense :
A. Les défensines, la lactoferrine, le système peroxydase et le lysozyme sont des éléments de
défense spécifique.(Faux: éléments de défense non spécifique)
B. Les immunoglobulines (Ig) sont des éléments de défense spécifique. (Vrai)
C. Les IgAs représentent 90% des Igs du fluide buccal. (Vrai)
D. Les IgG sont d'origine sécrétoire. (Faux: origine sérique)
E. Les IgA sécrétoires participent à la constitution de la pellicule exogène acquise. (Vrai)
QCM 68 : Ecosystème buccal et système de défense :
A. Les concentrations en IgA sécrétoires varient en période de stress. (Vrai)
B. La fixation de la pièce sécrétoire sur les IgA sécrétoires synthétisés permet leur transport séléctif
vers les canaux excréteurs des glandes salivaires. (Vrai)
C. Une radiothérapie des glandes salivaires peut provoquer une diminution de la production de
salive.(Vrai)
D. Une augmentation de la production de salive peut engendrer l'apparition de mycoses. (Faux: les
mycoses peuvent être causées par une diminution de la production de salive)
E. La prise d'antibiotiques peut modifier la flore bactérienne, à l'origine d'un déséquilibre de
l'écosystème buccal. (Vrai)
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Odontologie générale, ce qu'il fallait répondre
QCM 1 : CE
QCM 2 : BDE
QCM 3 : AE
QCM 4 : BE
QCM 5 : CD
QCM 6 : D
QCM 7 : B
QCM 8 : CDE
QCM 9 : AB
QCM 10 : DE
QCM 11 : ACD
QCM 12 : BC
QCM 13 : CE
QCM 14 : ABE
QCM 15 : BCE
QCM 16 : DE
QCM 17 : ADE
QCM 18 : BD
QCM 19 : AC
QCM 20 : ABD
QCM 21 : ACE
QCM 22 : ACE
QCM 23 : CDE
QCM 24 : AC
QCM 25 : BC
QCM 26 : C
QCM 27 : CD
QCM 28 : CE
QCM 29 : BDE
QCM 30 : ABC
QCM 31 : BD
QCM 32 : BD
QCM 33 : DE
QCM 34 : CE
QCM 35 : BDE
QCM 36 : AD
QCM 37 : BCE
QCM 38 : AD
QCM 39 : CE
QCM 40 : AD
QCM 41 : ACE
QCM 42 : CD
QCM 43 : ACE
QCM 44 : ABE
QCM 45 : CE
QCM 46 : D
QCM 47 : BCE
QCM 48 : CDE
QCM 49 : ABE
QCM 50 : B
QCM 51 : BCE
QCM 52 : ADE
QCM 53 : E
QCM 54 : AD
QCM 55 : DE
QCM 56 : CE
QCM 57 : BDE
QCM 58 : ABCE QCM 59 : BDE
QCM 60 : ACD
QCM 61 : ABCE QCM 62 : BCD
Pourquoi certaines réponses sont fausses :
QCM 1 :
A. La mastication dépend elle aussi de l’appareil manducateur.
B. Les dents cuspidées ont d’importants reliefs sur la face occlusale constitués de
sillons et de cuspides.
D. En situation non pathologique et asymptomatique, l’occlusion ne nécessite aucune
tension musculaire.
QCM 2 :
A. C’est l’inverse : 2 dentitions temporaire et permanente, et 3 dentures dites stable,
mixte et permanente.
C. Il est plus radio opaque car PLUS minéralisé que la dentine.
QCM 3 :
B. La face mésiale d’une dent est celle qui est la plus proche du point inter-incisif.
C. Tout est vrai sauf la fin de la phrase : les dents postérieures écrasent grâce à leur
face occlusale, ce sont les dents antérieures (incisives et canines) qui ont un bord libre.
D. Les crêtes marginales sont convexes tandis que la fosse centrale est concave.
E. VRAI, une cuspide = 2 versants et 1 versant = 2 pans !!!
QCM 4 :
A. C'est l'appareil manducateur qui est formé du système dentaire et du reste.
C. Pas de tension musculaire en occlusion.
D. Elle évolue avec la denture.
QCM 5 :
ligament.
A. Les termes desmodonte et parodonte ont été inversés. Le desmodonte est le
B. L'émail est essentiellement minéral. Il est non vascularisé.
E. Le collet anatomique ne varie pas (le début de la phrase est juste). C'est le collet
anatomique qui sépare couronne et gencive qui migre.
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QCM 6 :
A. Par leur face vestibulaire.
B. Cingulum convexe. Différent de la fosse marginale concave.
C. Versant externe appartient aux faces vestibulaire ou linguale pas mésiale.
E. Dents postérieures pluriradiculées donc pas “la racine” mais “les racines”.
Rappel : généralement un seul canal pulpaire par racine.
QCM 7 :
A. Ordre d’apparition des incisives : Mandibulaire centrale, Maxillaire centrale,
Mandibulaire Latérale, Maxillaire latérale
C. L’incisive centrale maxillaire a une dimension mésio-distale supérieure à l’incisive centrale mandibulaire.
D. il peut y avoir plusieurs canaux par racine
E. 10 ans
QCM 8 :
A. C’est dans le sens SAGITTAL.
B. Dans le sens horizontal, il y a un alignement des cuspides vestibulaires A LA
MANDIBULE et un alignement des cuspides linguales AU MAXILLAIRE, ces cuspides correspondent aux cuspide d'appuies.
QCM 9 :
. Les dents temporaires maxillaires, COMME les dents permanentes maxillaires, débordent les dents temporaires mandibulaires du côté vestibulaire.
D. Les racines des dents temporaires sont très divergentes
E. Attention : Les prémolaires permanentes prennent la place des molaires temporaires et non des prémolaires temporaires !
QCM 10 :
A. Ce ne sont pas les zones proximales mais les inter proximales.
B. C'est la cuspide vestibulaire et non la palatine.
C. Par les 1ères molaires.
QCM 11 :
B. 135°.
E. Mésio-linguale.
QCM 12 :
A. L’incisive centrale maxillaire a une dimension mesiodistale supérieure à l’incisive
centrale mandibulaire.
D. Par l’appui de la langue sur les dents antérieures, les incisives permettent de produire
des sons comme le son « s ».
E.il y a seulement 2 crêtes marginales une mésiale et une distale
QCM 13 :
A. Ceux sont les canines. Elles protègent les dents postérieures de l’effet nocif des
forces tangentielles.
B. Les prémolaires permanentes remplacent les molaires temporaires. Les
prémolaires n’existent pas chez l’enfant.
D. La deuxième prémolaire inferieure possède 3 cuspides : 1 vestibulaire et 2
linguales.
QCM 14 :
C. Dans le sens horizontal, il y a alignement des cuspides vestibulaires à la
mandibule et linguales aux maxillaires.
D. La courbe Wilson passe par les cuspides des 1ères molaires.
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QCM 15 :
A. En comptant les dents de sagesses.
D. Pluricuspidées et pluriradiculées.
QCM 16 :
A. Entre les incisives et les prémolaires.
B. Monocuspidée.
C. Les canines en possèdent.
E. Vrai car les incisives mandibulaires sont morphologiquement plus petites que les
incisives maxillaires, du coup les canines mandibulaires sont plus en avant ! Regardez dans votre
bouche !
QCM 17 :
B. Cuspide vestibulaire
C. IL N’Y A PAS DE PREMOLAIRES TEMPORAIRES ! Les prémolaires
permanentes font suites aux molaires temporaires !
QCM 18 :
A. Pression maximale.
C.Uni la cuspide mésio-linguale à la cuspide disto-vestibulaire.
E. On a apparition des molaires à partir de 6 ans (dent de 6 ans) et à 12 ans (dent de
12 ans), les prémolaires apparaissent aux alentours de 9-12ans.
QCM 19 :
B. Anormalement abaissée.
D. La denture est un état stable tandis que la dentition décrit un état dynamique.
E. C'est la 63 puisqu'à 4 ans l'enfant à ses dents temporaires et non permanentes.
QCM 20 :
C. Le parodonte est constitué du desmodonte et non l'inverse.
E. C'est l'émail.
QCM 21 :
B. C'est le volume de la pulpe qui diminue au cours du temps, au profit de la dentine.
C. C'est le collet physiologique, qui lui varie au cours de la vie ( j'ai rajouté ça parce
que c'était pas clair ).
D. Il n'y a pas d'émail mais il y a de la dentine au niveau de la racine.
QCM 22 :
B. Monoradiculées
D. Avec l'age il y a migration physiologique de la gencive et de l'os alvéolaire,
découvrant la racine.
(l'age n'est pas une pathologie pour ceux qui en doutent^^)
E. Il y a autant de canaux pulpaires que de racines.
QCM 23 :
A. Elles apparaissent entre 6 et 9 ans. Ce sont les incisives mandibulaires qui
apparaissent avant les maxillaires.
B. Elles ont un rôle dans la fragmentation (bord libre), l’esthétique et la phonation.
QCM 24 :
B. Ce sont les plus longues sur les 2 arcades.
D. COMME les incisives.
E. Le bombé de la cuspide vestibulaire d’une prémolaire.
QCM 25 :
A. Il n’existe pas de prémolaires lactéales et ce sont les molaires temporaires qui
donneront les prémolaires définitives.
D. C’est le cas de la 2ème prémolaire INFERIEURE.
E. Les 2eme prémolaires n'ont pas qu'une seule racine mais 2 racines, cependant,
elles sont fusionnées ce qui pourrait faire croire qu'il y en a qu'une.
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QCM 26 :
A. Elles sont pluriradiculées pour résister aux contraintes occlusales.
B. Il n’existe pas de molaire temporaire. NON, plutôt mettre : Les molaires
temporaires sont remplacées par les prémolaires définitives, mais les molaires définitives ne sont
pas précédées par des dents temporaires.
D. Elles n'ont pas toutes un pont d’émail (juste les deux première molaire supérieures
qui en possèdent).
E. 3 vestibulaires et 2 linguales.
QCM 27 :
A. C'est l' émail.
B. 70%, c'est l'émail qui en contient 96%.
E. Type I et III.
QCM 28 :
A. C’est le plus minéralisé de l’organisme avant l'os.
B. Seulement ectodermique.
D. L’émail ne se reforme pas tout au long de la vie au contraire de la dentine.
QCM 29 :
A. Il faut inverser dentine et email.
C. C'est le parodonte profond.
D. Les fibres parodontales s’attachent du cément à l’os alvéolaire.
E. Ce sont les fibroblastes qui synthétisent les molécules de collagène des fibres
parodontales. Les cémentoblastes synthétisent le collagène inclus dans les fibres
intrinsèques du cément.
QCM 30 :
QCM 31 :
A . Il s’agit ici du parodonte profond.
C . La partie apicale.
E. Elles s'orientent de façon perpendiculaire à l'axe de la racine.
QCM 32 : A. Desmodonte = ligament alvéolo-dentaire ! Parodonte profond = desmodonte + os
alvéolaire + cément.
C. Le cément acellulaire ou fibrillaire se dépose en premier sur la moitié cervicale de la racine.
E. C’est le cément cellulaire ou secondaire.
QCM 33 :
A. C'est l'inverse. La face occlusale pour les dents postérieures et bord libre pour les
dents antérieures.
B. C'est l'inverse. La cavité pulpaire se situe dans la totalité de la racine et dans une
partie de la couronne dentaire.
C. C'est l'inverse. Le collet anatomique sépare la couronne de la racine, il sépare
aussi deux tissus l’émail et le cément. Le collet physiologique sépare la dent de la gencive et a
tendance à migrer vers l’extrémité de la racine au cours de la vie.
QCM 34 :
A. La gouttière ne débute qu'au niveau des prémolaires car les incisives et les canines
n'ont pas de sillon intercuspidien.
B. Ceci correspond à la définition de la courbe de Wilson.
D. Il y a 4 molaires temporaires mais aucune pré-molaire.
QCM 35 :
A. Fibres de collagène I et III.
C. Elle assure seulement la formation de la dentine.
QCM 36 :
B. Cette partie disparait.
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C. La matière minérale est majoritaire dans l’émail (97%).
E. Ceci correspond à la constitution du parodonte profond.
QCM 37 :
A. Avec la dentine.
D. Parodonte profond.
QCM 38 :
B. L’émail est le tissu de recouvrement coronaire ; le cément est le tissu de recouvrement radiculaire.
C. C’est au niveau de la pulpe périphérique que l’on retrouve les corps cellulaires des
odontoblastes, leurs prolongements se trouvent dans la dentine.
E. La couronne et la racine sont séparées par le collet anatomique ; il sépare 2 tissus,
l’émail et le cément. Le collet physiologique se trouve à la jonction de la gencive et de la dent.
QCM 39 :
A. Les dents temporaires sont plus petites.
B. Seules les incisives possèdent un bord libre droit, les canines possèdent une pointe
canine.
D. Gouttière mésio-distale.
QCM 40 :
B. L’hydroxyapatite est aussi présente au sein de la dentine.
C. C’est l’inverse.
E. La dentine est constituée à 70% d’une partie minérale, de 10% d’eau, et de 20%
d’une partie organique elle-même constituée de 90% de collagène.
QCM 41 :
B. L'éruption et l'édification de la racine ont lieu en même temps.
D. La dent temporaire tombe par résorption des racines.
QCM 42 :
A. La formation de l’émail s’arrête lorsque la dent fait son éruption.
B. Ils répondent à des interactions épithéliales mésenchymateuses réciproques.
E. C’est le corps cellulaire qui est le siège d’une forte activité protéique.
QCM 43 :
B. C’est l’inverse, le pré-émail a une charge minérale très forte et une charge
organique très faible.
D. L’améloblaste migre du centre vers la périphérie de la dent.
QCM 44 :
C. Le parodonte superficiel correspond à la gencive seulement. Le parodonte profond
comprend le cément, l’os alvéolaire et le ligament parodontal.
D. Le desmodonte ne se minéralise pas ; il doit être extensible.
QCM 45 :
A. Tout est faux : les épithéliums adamantins interne et externe font partie de l'organe
de l'émail et la gaine de Hertwig permet la formation de la ou des racine(s) de la dent.
B. Ils ne sont pas en contact.
D. La racine est en partie créée pendant l'éruption. Son édification est l'un des
moteurs de l'éruption.
QCM 46 :
A. Il n'est pas disposé de cette manière.
B. Ce sont ceux de l'os alvéolaire.
C. L'os alvéolaire entoure la dent et non l'os basal.
E. Dans le cément et pas dans l'émail.
QCM 47 :
A. C'est l'inverse : 23% de matière organique et 65 % de minéraux.
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D. C'est le cément acellulaire qui est de meilleure qualité et malheureusement c'est
celui que l'on ne récupèrera pas.
QCM 48 :
A. L’indice CAOD est compris entre 0 et 28 lorsque les dents de sagesse ne sont pas
prises en compte, et compris entre 0 et 32 lorsque les dents de sagesse sont prises en compte.
B. On retrouve 4 faces par dent au niveau des incisives et des canines, 5 faces par
dent au niveau des prémolaires et molaires.
QCM 49 :
C. 14,6.
D. Coronaire et radiculaire.
QCM 50 :
A. C’est l’abrasion.
C. Sans intervention.
D. Les zones cervicales.
E. Surcharge.
QCM 51 :
A. Processus chimique.
D. N’est pas rugueuse mais lisse.
QCM 52 :
B. L’étuve idéale doit être dans un milieu humide.
C. La maladie carieuse est initiée par la diminution du pH du milieu buccal au
dessous de la valeur critique 5,5. La salive sans stimulation a un pH = 6.
QCM 53 :
A. Le processus carieux provoque la perte de minéraux des tissus durs. (émail)
B. Lorsque le milieu buccal atteint le pH critique, il y a début de déminéralisation de
l’émail ! Et plus tard, si on ne va pas chez le dentiste, la carie se développe en direction de la pulpe
et va donc détruire la dentine.
C. Ce sont des déchets acides qui attaquent la dent.
D. Inverse. L’hydroxyapatite peut être déminéralisée par les ions H+ et reminéralisée
par les ions Ca++.
QCM 54 :
B. La phase de pré-déglutition est la 3ème phase.
C. 3 phases.
E. Le larynx est ouvert.
QCM 55 :
volontaire.
A. La contraction des muscles nécessaires à la déglutition peut être réflexe ou
B. Il s'agit du sphincter postérieur.
C. La seconde étape est la phase pharyngée.
QCM 56 :
A. La déglutition va évoluer avec la maturation cérébrale et la diversification de
l'alimentation.
B. La trachée n'appartient pas à la voie digestive mais à la voie respiratoire.
D. C'est impossible car il s'agit d'une phase réflexe.
E. Le voile du palais s'abaisse lors de la 3ème phase : la phase œsophagienne.
QCM 57 :
A. Facilite la digestion.
C. Proportionnelle.
QCM 58 :
D. Inverser ptérygoidiens médial et latéral.
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QCM 59 :
A. Seulement élévateurs
C. Phase de pré-déglutition
QCM 60 :
B. Les fluorures inhibent la déminéralisation.
E. La dose est de 0,1.
QCM 61 :
D. C'est l'inverse.
QCM 62 :
A. Cela sera inutile.
E. L'alimentation a une grande part de responsabilité dans l'apparition des caries par
sa composition et sa chronologie (éviter les grignotages !).
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Pharmacie
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Tous les exemples du cours (de C. PASQUIER et d'A. VALENTIN) sont à retenir !
Cours de Mr Pasquier
I. LE MONDE DES MICRO-ORGANISMES
1) Les organismes cellulaires : visualisation au MO. présenteraient un ancêtre commun LUCA
EUCARYOTES : noyau délimité par une
membrane
PROCARYOTES : pas de noyau délimité
Transcription/traduction : séparées
Taille : 2 à 100μm
Chromosomes : multiples
Multiplication : mitose/méiose
couplées dans le cytosol
0,1 à 10μm
unique le plus souvent
simple division binaire
Bactéries
Unicellulaire = Protozoaires (possibilité
d'association en super organismes :
Elles descendent de
précurseurs des métazoaires)
cellules primitives
Rôle sur Terre : écologique dans la biosphère
- les cyanobactéries
marine
(photosynthèse →
- végétaux (algues) : autotrophes, initiation de la → production O2 )
chaîne trophique
- animaux : hétérotrophes, consomment les
végétaux, capacité de détection, ingestion
(endocytose et phagocytose) et déplacement
• Pluricellulaire = Métazoaires
Rôle écologique dans la biosphère terrestre
(+organe dédié : bouche)
• Fungi = Champignons : règne à part
- unicellulaire
- pluricellulaire
•
Archées (non pathogènes)
Caractéristiques propres :
- absence de peptidoglycane
- lipides spécifiques
- natures des ARNt différentes
- présentes ds milieux extrêmes :
• pression : barophile
• température :
hyperthermophile
• acidité : acidophile
• concentration en sels :
hyperhalophile
2) Virus et agents infraviraux : taille en nm < bactéries en μm
Définition : agent possédant une capside protégeant leur génome
– production d'un seul type d'acide nucléique : ADN ou ARN
– non autonome pour synthèse protéique (ne produisant pas de ribosomes)
– parasitisme cellulaire obligatoire
Caractéristiques des agents infraviraux :
Satellites
Viroïdes
ATNC
Besoin d'un virus auxiliaire
pour se répliquer
ARN infectieux
Protéine infectieuse
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97
Génome ARN ou ADN
Génome ARN circulaire
X
II. LES BACTERIES
1) Structure
a) La paroi bactérienne
Généralités : la paroi est un réseau dense et structuré, absent chez certaines bactéries, qui confère
une forme et une rigidité, dont le constituant principal est le peptidoglycane (= ensemble constitué
d'une majorité d'oses et en moindre proportion d'acides aminés)
Constituants du peptidoglycane :
• longues chaînes polysaccharidiques d'osamines avec une alternance de N-acétyl
glucosamine (NAG) et de N-acétyl muramique (NAM) liés entre eux par des liaisons β1-4
(voir cours de biochimie sur les glucides)
• courtes chaînes peptidiques composées de 4 acides aminés (c'est donc un tétrapeptide). Les
tétrapeptides sont branchés sur les NAM, formant une sorte de maillage. Les acides aminés
sont en alternance Dextrogyre et Lévogyre.
Pour assurer structure et résistance, il existe des ponts interpeptidiques entre le 3ème AA d'un
tétrapeptide et le 4ème AA d'un autre tétrapeptide.
Synthèse :
• dans le cytosol se forment les unités de base, avec NAG →NAM et L-ala→D-ala. Un
pentapeptide se terminant par D-ala D-ala se fixe sur NAM.
• à l'extérieur de la membrane, une enzyme coupe le D-ala final pour donner un tétrapeptide.
Il y a polymérisation des sous-unités.
La paroi bactérienne est une structure dynamique avec des synthèses et des destructions
permanentes.
Différents types de parois :
Mise en évidence
Composition
Propriétés
GRAM+
GRAM-
MYCOBACTERIE
En violet avec la coloration
de Gram
En rose avec la
coloration de Gram
Avec la coloration de
Ziehl Neelsen
Acide teichoïque fixé sur le
Comporte une
peptidoglycane ou sur les membrane extérieure.
lipides de la membrane
Présence de LPS (ou
endotoxine) sur le
feuillet le + externe
Manteau hydrophile
Barrière hydrophobe
Présence de cires à
l'extérieur du
peptidoglycane
Résistance
b) Les structures externes
•
Mb cytoplasmique : bicouche phospholipidique semi perméable permettant des échanges
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98
•
•
•
•
entre l'intérieur et l'extérieur de la bactérie. Elle ne comporte pas de stérols sauf pour le cas
des Mycobactérie. Lors de la respiration, quand l'accepteur final est l'O2 on parle de
respiration aérobie, quand ce sont des substrats minéraux on parle de respiration
anaérobie. Enfin, on parle de fermentation quand il n'y a pas mise en jeu de la chaîne
respiratoire.
Paroi bactérienne : elle peut être reconnue grâce aux antigènes.
Glycocalyx : fibres polysaccharidiques
Capsule : polymères d'acides uroniques, elle permet la protection de la bactérie, elle est
identifiable en MO grâce à la coloration à l'encre de Chine.
Appendices externes : le flagelle est un élément ancré dans la membrane, qui assure la
mobilité de la bactérie. Les pili sexuels sont des éléments longs qui permettent les échanges
génétiques entre bactéries par conjugaison. Les pili classiques ont un rôle dans l'adhérence.
c) Les structures internes
•
•
Cytosol : solution aqueuse ne comprenant pas d'organites membranaires
Génome bactérien :
→ Chromosome bactérien : support principal de l'information génétique, c'est un
ADN double brin circulaire ne contenant pas d'intron, indispensable à la survie bactérienne
→ Plasmides : ils ne sont pas indispensables à la survie, codent pour des protéines
qui confèrent des capacités de synthèse et d'adaptation, sont pourvus d'une réplication autonome
• Ribosomes : ARN + Protéines. Permettent la synthèse protéique
• Endospores : forme de survie non pathogène des bactéries sporulées
2) Croissance et culture
a) Eléments nécessaires
NUTRIMENTS Hétérotrophe : source de carbone venant du c. organique
Autotrophe : source de carbone venant du CO2
Auxotrophe : utilisation de vitamines ou autre comme facteur de croissance
Prototrophe : pas besoin de facteur de croissance
Phototrophe : besoin d'énergie lumineuse
Chimiotrophe : oxydoréduction de substances organiques ou minérales
TEMPERATURE Hyperthermophile:(>80°C)
Thermophiles (45-70°C)
Mésophiles (20-40°C) → majorité des bactéries pathogènes (environ 37°)
Psychrophiles (10-20°C)
Cryophiles (<10°C)
pH
Alcalinophiles (pH alcalin)
Acidophiles (pH acide)
Neutrophiles (pH neutre)
→ bactéries pathogènes se dvpl ds milieux neutres ou légèrement alcalins
P. OSMOTIQUE Halophiles et Hyperhalophiles(5-30%) : fortes concentrations en sels (NaCl)
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Osmophiles : fortes concentrations en sucres
ppO2
Aérobies strictes : croissance que si forte concentration en O2
Anaérobies facultatives : croissance max au contact de l'O2, mais possibilité
sur tout le tube
Anaérobies strictes : croissance uniquement en absence d'O2
Anaérobies aérotolérantes : croissance maximale au fond du tube (là où il n'y
a pas d'O2), mais possibilité en surface
Microaérophiles : croissance en présence d'une qté limitée d'O2
DIVISION BACTERIENNE
CROISSANCE BACTERIENNE
- par scissiparité (2 cellules filles identiques)
La culture en milieu fermé se fait en 4 phases :
- par bourgeonnement (2 cellules filles inégales)
• Latence
• Croissance exponentielle
En 3 phases :
• Stationnaire
• C: réplication
• Décroissance
• G: latence et ségrégation
• D: division
b) Coup de pouce pour la résolution des calculs
•
dans le cas de la croissance de bactéries
Exemple : un inoculum de 2mL contenant 1000 bactéries/mL en phase exponentielle de croissance
est déposé dans 8mL de milieu de culture. Le temps de doublement de cette bactérie est de 30min.
Combien de bactéries obtient-on pas mL après 3heures de culture ?
Résolution : il y a 1000 bactéries pour 1mL donc 2000 bactéries pour 2mL
en ajoutant 8mL de milieu de culture, on réalise une dilution au 1/10, nous n'avons plus que 200
bactéries par mL (soit 2x10^2). Dans 3heures, il y a 6 fois 30min soit 6 temps de doublement. Le
nombre de bactéries après n temps de doublement est de 2^n bactéries.
Réponse : 2x10^2x2^6
•
dans le cas du dénombrement
Exemple: une suspension bactérienne est diluée successivement 8 fois au 1/10. 250μL de chacune
des dilutions sont ensemencés sur un milieu de culture solide. Après 24h d'incubation, vous
numérez les colonies sur chacune des boîtes. La boîte inoculée avec la quatrième dilution porte 5
colonies. Quelle est alors la concentration en UFC/mL de la suspension initiale ?
Résolution : il y a 5 colonies dans 250μL donc il y a 20 colonies dans 1mL. Il suffit de multiplier
par le facteur de dilution : ici on a pris la boîte correspondant à la quatrième dilution soit le facteur
10^4.
Réponse : 20x10^4 ou 2x10^5
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III.LES VIRUS
1) Structure des virions
Un virion est une structure inerte à l'extérieur d'une cellule, constituée :
-d'un génome
-d'une capside
formant la nucléocapside
-d'une matrice
-d'une enveloppe
non obligatoire
On distingue les virus nus (uniquement génome et capsule) et les virus enveloppées. Le virus est
présent dans la cellule, il est capable de se multiplier et d'induire des perturbations.
GÉNOME VIRAL
ADN ou ARN
→ hélicoïdale : ARN
enveloppés
CAPSIDE
Protéines virales triangulaires :
capsomères
→ icosaèdrique (cubique) :12
sommets, 20 faces et 30 arêtes.
Assemblage par 5 (pentons
convexe) ou par 6 (hexons plan)
→ symétries complexes :
cubique + hélicoïdale
MATRICE
ENVELOPPE /
PÉPLOS
Protéines virales
Rôle probable pour stabiliser le
péplos
- Bicouche de PL
(bourgeonnement de membrane cellulaire)
Confère une fragilité au virus
- Protéines virales (reconnaissance)
- Protéines hôtes
2) La réplication virale
La transcription se fera par le virus lui-même ou par le biais du métabolisme de l'hôte tandis que la
traduction nécessite toujours de passer par le système de l'hôte. Une cellule permissive possède
tous les éléments nécessaires au cycle de réplication : elle donne une infection productive. Une
cellule non permissive est à l'origine d'une affection non productive : elle est dite abortive.
Le cycle de réplication :
1. Attachement virus/cellule : reconnaissance de récepteur sur la cellule hôte
(irréversible,spécifique)
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2.
3.
4.
5.
6.
Pénétration dans la cellule (par fusion ou endocytose)
Décapsidation
Réplication/Transcription/Traduction
Assemblage/Maturation
Libération des virions
Exemple de cycles viraux
Structure
• Taille
• Génome
• Enveloppe
• Capside
1. Attachement
2. Pénétration
POLIOVIRUS
HERPES
HIV
Petit (25nm)
ARN sb (+) linéaire
NON
Icosaédrique
Gros (200nm)
ADN db linéaire
OUI
Icosaédrique
Moyen (100nm)
2 ARN sb (+) linéaire
OUI
Cubique en cône
Récepteurs spécifiques Récepteurs spécifiques Récepteurs spécifiques
Endocytose
Fusion
Fusion
3. Décapsidation
ARN dans le cytosol
ADN dans le noyau
ARN dans le noyau
4. Réplication
Transcription
Traduction
CYTOSOLIQUE
NUCLEAIRE (avec
circularisation pour
former un épisome)
puis CYTOSOLIQUE
NUCLEAIRE puis
CYTOSOLIQUE
5. Maturation
Cytosolique
Nucléaire
Hors de la cellule après
bourgeonnement
6. Libération
Lyse cellulaire
Exocytose
Bourgeonnement
IV. PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS
Parmi les micro-organismes pathogènes, on distingue :
• les pathogènes opportunistes qui nécessitent de forts inoculums en raison de leur faible
virulence (capacité à induire une maladie infectieuse). On les retrouve principalement chez
les sujets à risque. Ils induisent des infections peu spécifiques.
• Les pathogènes spécifiques qui sont infectieux même à faible dose car ils ont une forte
virulence. Ils s'attaquent aux sujets sains et sont à l'origine de pathologies caractéristiques.
Pour se défendre, l'organisme hôte a recours à l'immunité :
• innée (présente dès la naissance)
• acquise (mise en route après un premier contact) de façon active avec une production
d'anticorps suite à la détection d'antigènes, ou de façon passive par administration directe
d'anticorps.
Le Postulat de Koch (en 4 points) permet de prouver la responsabilité d'un agent infectieux dans
une pathologie :
1) agent infectieux présent chez TOUS les sujets atteints ET au site de la maladie
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102
2) isolement + culture
3) l'inoculation de l'agent infectieux à un sujet sensible induit la maladie
4) ré-isolement de l'agent infectieux possible
Les 3 étapes de l'infection :
Pénétration dans l'organisme
Prolifération
Asymptomatique = cliniquement muette
Dissémination
Symptomatique = sujet malade
La bactérie colonise des endroits où elle Dans les tissus en extraest normalement absente
cellulaire ou dans les
cellules
- pénétration active : passage par une
brèche
- pénétration passive : la bactérie
pénètre par ses propres moyens
De proche en proche par la
circulation des fluides
corporels
A la suite, il peut y avoir
guérison ou mort du sujet
Un autre schéma infectieux est possible par le biais des toxines bactériennes :
EXOTOXINES (protéines)
ENDOTOXINES (Lipopolysaccharides)
Bactéries toxinogènes (surtout les bact. Gram+) Uniquement les bact. GramPouvoir toxique important
Pouvoir toxique faible
Sensible à la chaleur et au formol
(lorsqu'elles sont rendues inactives, on parle
d'anatoxines→utilisation dans le cas de vaccins
V. STRATEGIES DIAGNOSTIQUES EN MICROBIOLOGIE
Dans un diagnostic direct on recherche l'agent pathogène alors que dans le diagnostic indirect, on
recherche des anticorps produits suite au contact avec l'antigène.
1) Diagnostic direct des infections bactériennes et fongiques
Après le prélèvement, l'examen direct peut se faire :
• à l'oeil nu (=macroscopique) en tenant compte des caractéristiques que présente le liquide
organique, les urines, le LCR
• au microscope (=microscopique) à l'état frais (x400) dans le but d'observer la mobilité et la
morphologie bactérienne, ou après coloration (x1000) avec la coloration de Gram, de ZiehlNeelsen...
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Puis on réalise un isolement de la bactérie suivi d'une culture et de l'identification.
→ Pour isoler une bactérie, la technique courante est l'ensemencement par épuisement. On utilise
un milieu riche pour les échantillons normalement stériles, ou un milieu sélectif pour les
échantillons qui comportent divers types de bactéries.
→ Pour l'identification, on peu avoir recours à une galerie qui dresse le profil métabolique de la
bactérie, ou à des tests de biologie moléculaire.
Enfin, on réalise un antibiogramme systématiquement lors d'infections graves. Ainsi, on détermine
la sensibilité bactérienne aux antibiotiques en vue d'un traitement adapté à travers le diamètre
d'inhibition.
2) Diagnostic direct des infections virales
Le prélèvement peut se faire au site d'infection ou aux portes d'entrée et de sortie du virus. On
recherche le virus avec des techniques adaptées. Il est parfois nécessaire d'avoir recours à la culture
virale si le virus n'est pas suffisamment concentré. La culture se fait avec des cellules permissives
(= cellule dans laquelle le virus peut rentrer et se multiplier). Elle nécessite des milieux de
manipulation stériles.
Les techniques de biologie moléculaire sont utilisées dans le but de détecter, quantifier et
caractériser les génomes viraux et amplifier les signaux :
• Hybridation : principe de l'ADN branché
• PCR : généralement à partir d'un ADN double brin (possibilité à partir d'un ARN suite à
l'action de la RT) → utilisation de la réplication
• TMA et NASBA : transcription d'un ADN double brin en multiples ARN
Pour la caractérisation on utilise l'hybridation et le séquençage.
3) Diagnostic indirect des maladies infectieuses (recherche d'anticorps notamment avec
ELISA)
Détection d'IgM
- quantité importante lors d'une primo infections
- plus rarement au cours d'une réinfection
Détection d'IgG
- augmentation progressive au cours d'une primo infection
- le taux reste élevé : c'est la mémoire immunitaire, signe d'un contact
ancien
Séroconversion : correspond à l'apparition d'anticorps spécifiques. Le premier prélèvement est
négatif alors que le second est positif, donc on peut supposer qu'il y a eu infection entre les deux
prélèvements.
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104
Arbre de classification
UNICELLULAIRE
A. Amebozoaire (mouvement amiboïde)
→ Foraminifère
→ Mycetozoaire (rhizopodes) Entamoeba histolytica
B. Euglenobiontes
(mitochondries à crêtes discoïdes)
→ Euglenophytes
→ Kinetoplastidés Trypanosomia brucei gambiense
C. Alvéobiontes
(mitochondries à crêtes tubulaires)
→ Apicomplexé Plasmodium Falciparum
Toxoplasma Gondii
→ Ciliés Paramécie
METAZOAIRES
*Cnidaires (symétrie radiaire/état diploblastique)
*Bilatériens (symétrie latérale/état triploblastique)
↓
Protostomiens/Hyponeuriens
↓
Deuterostomiens/Epineuriens
↓
Lophotrochozoaires
↓
Helminthes
↓
Annelides
↓
Cuticulates
↓
Mollusques
→ Turbellariés planaire
→ Digènes douve et
fasciola hepatica
↓
Nematozoaires
↓
Arthropodes
→ Cestodes Taenia
↓
Monoxènes
↓
Dixènes
Filaire
↓
Libres
Chélicérates ←
Scorpionidés, Aranéides et Acariens
↓
sans migration
oxyure
↓
avec migration
ascaris
Crustacés ←
Uniramés ←
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105
Les protozoaires
1. CARACTERES GENERAUX :
‐
Cytoplasme : composé d’un ectoplasme périphérique et d’un endoplasme
central
‐
Appareil nucléaire : il peut y avoir plusieurs noyaux (Ciliés : macronucléus et
micronucléus ; Diplomonadines : 2 noyaux équivalents), le noyau peut contenir
un ou plusieurs nucléoles
‐
Organites membranaires : on retrouve un RE, un appareil de Golgi, des
mitochondries, des vacuoles digestives et des vacuoles contractiles (pour la
circulation des fluides)
‐
Organites Fibrillaires : on peut avoir des flagelles (organites cylindriques, relié
au centriole du corps basal chez les Flagellés pour former le blépharoplaste), des
cils, et un centrosome
‐
Le déplacement peut se faire par les cils ou par une membrane ondulante
‐
Reproduction Asexuée : ils peuvent se reproduire par division binaire (mitose
longitudinale ou transversale) ou par division multiple (schizogonie)
‐
Reproduction Sexuée : on peut avoir des haplontes (cycle haplobiontique,
Apicomplexés), des diplontes (cycle diplobiontique) ou des haplodiplobiontes
(cycle haplo-diplobiontique, Foraminifères)
‐
Nutrition : ils sont hétérotrophes, et se divisent en osmotrophes (absorption par
osmose : Apicomplexés) et en phagotrophes (soit simple phagocytose :
Mycétozoaires ; soit grâce à des organes spécialisés : Ciliés)
2. CYCLES :
A. Clade des Foraminifères
Leur test (coquille) est une membrane très résistante, et elle possède plusieurs foramens. Ce sont
des organismes haplo-diplobiontiques.
Ils constituent d'excellents marqueurs écologiques et peuvent être utilisé pour la datation en
géologie. Ils ont une vie brève (qq jours-mois, max 1 an)
B. Clade des Rhizopodes Mycétozoaires
Entamoeba histolytica (amibe dysentérique) :
3 formes, dont 1 de résistance:
– Petite taille : forme minuta dans la lumière du colon, peut donner des kystes et évoluer
en forme hématophage grande taille
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106
–
Grande taille :forme histolytica dans l'épaisseur de la muqueuse digestive, peut
phagocyter des hématies (hématophage) en formant des abcès dans le TD, peut
disséminer dans l'organisme par voie sanguine au niveau du foie, du poumon et du
cerveau
– Forme de résistance et de dissémination : kyste
à maturité : 4 noyaux, ds colon et matières fécales évacués (vers l'extérieur)
C. Clade des Eugléniobiontes
Trypanosomia brucei gambiense :
4 stades morphologiques différents :
– Epimastigote : kinétoplaste en arrière du noyau (flagellé)
– Trypomastigote : kinétoplaste en avant du noyau (flagellé) dans le plasma chez
l'Homme
– Amastigote : pas de flagelle
– Promastigote : structures dans un insecte
Localisation : dans le plasma et le LCR
Pathologie : c'est l'agent de la maladie du sommeil ou trypanosomiase africaine tropicale
Hôte : intermédiaire ; glossine (mouche tsé-tsé), définitif : Homme
Cf. cycle page 36 polycopié
lymphe, on parle de septicémie, symptôme de
fièvre puis hépato-spléno-mégalie
- Phase d'état : quelques semaines à
quelques mois, le parasite envahit le LCR et les
méninges : troubles nerveux, inversion du
nycthémère
- En absence de traitement : mort
D. Clade des Alvéolobiontes
Plasmodium Falciparum :
C'est la première cause de mortalité parasitaire car c'est l'agent du paludisme ou malaria.
Parasite dixène hématophage : hôte intermédiaire : anophèle femelle / hôte définitif : Homme
Localisation : Régions tropicales
Cycle Biologique : Seule l'espèce P. Falciparum est mortelle !
Cf page 36 polycopié
Piqure de l'anophèle et injection des sporozoïtes
qui rentrent dans les hépatocytes : multiplication
par schizogonie hépatocytaire et libération de
mérozoïtes (asymptomatique, muette).
Grossissement en trophozoïtes puis en
schizontes contenant 16 à 32 noyaux qui vont
éclater et donner de nouveaux mérozoïtes :
schizogonie érythrocytaire (signe clinique par
libération de produits de métabolisme qui
provoque la fièvre et d'importants troubles
nerveux, coma voire mort).
Evolution en gamétocytes, puis passage dans
l'anophèle si piqure, la fécondation a lieu dans
son TD formant un ookinète mobile, puis retour
vers les glandes salivaires sous forme de
sporozoïtes.
Toxoplasma Gondii :
Différentes formes :
– Tachyzoïtes ou trophozoïtes : multiplication rapide et toujours intracellulaire
– Bradyzoïtes : multiplication lente et formation de kyste au niveau du SNC, des yeux,
des viscères et des muscles striés.
– Oocystes : forme extracellulaire émit uniquement par l’hôte définitif qui est le chat,
nécessite une maturation de 48h pour devenir infestant
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108
contamination par greffe ou transfusion.
Ce parasite peut poser problème chez la femme
enceinte s'il est contracté pendant la grossesse.
Pathologie :
– toxoplasmose acquise de l'immunocompétent : bénigne le plus souvent
– toxoplasmose congénitale : bénigne pour mère et grave/mortelle pour le fœtus
– toxoplasmose de l'immunodéprimé : par réveil kyste ou acquisition,
dissémination générale et/ou cérébrale (abcès)
Ciliés : ciliature vibratile, alvéoles sous-membranaire (régulation ionique)
2 noyaux différents : - micronucléus : réplication méiotique, recombinaison
- macronucléus : réplication mitotique, transcription
Ex: Paramécie : multiplication végétative par division binaire (scissiparité)
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109
Introduction et classification
sur les métazoaires
→ Caractéristiques des Bilatériens :
• symétrie bilatérale (pas toujours présente chez l’adulte) : axe longitudinal et transversal
• état triploblastique :
‐ Ectoderme et endoderme spécifiques
‐ Mésoderme : formation du mésocolon et différenciation des organes internes
• céphalisation = développement des appareils nerveux et sensoriels (« cerveau »)
‐ Apparition d’une chaîne nerveuse antéro-postérieure
‐ Possibilité de déplacements coordonnés
→ Caractéristiques des Protostomiens :
• SEGMENTATION SPIRALE (et déterminée) : bouche formée en 1er
• tube digestif :
‐ Dans l’axe antéro-postérieur
‐ Formation de la bouche puis de l’anus
• ganglions nerveux : au niveau APICAL et SOUS le TD (= Hyponeuriens)
• coelome (cavité interne) formé par schizocélie
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110
Helminthes
1. Caractéristiques générales des Helminthes
→ Caractères généraux :
- Symétrie bilatérale
- Vivent à l’état libre à l’origine même si certains tendent au parasitisme dû à une alimentation
d’animaux mourants
- Acoelomates car ils n’ont pas de cavité interne
- Hermaphrodite (le plus souvent) mais avec une fécondation croisée (cela permet de multiplier les
chances de colonisation et que chaque individu emmagasine le sperme de l’autre)
- Rejet des déchets par anti-péristaltisme (sinon par osmose si il n’y a pas de TD chez les
parasites)
- Deux ganglions apicaux et cordons nerveux sous le tube digestif (= hyponeuriens)
- Appareil excréteur : protonéphridies (sorte de cellule flamme)
→Turbellariés (ex : le planaire) :
- Tégument : on trouve des cellules ciliées qui permettent la locomotion et des cellules glandulaires
qui sécrètent le mucus vers l’extérieur
- Appareil digestif : il est composé d’une bouche ventrale et d’un pharynx musculeux. On trouve
de nombreuses ramifications au niveau du TD
–
Appareil excréteur : 2 troncs latéraux ouverts par 2 pores terminaux + protonéphridies
- Système nerveux : il possède un ganglion cérébroïde (né de la fusion des deux ganglions
apicaux) avec 2 chaines ventrales ramifiées unies par des commissures. Cet animal possède
des auricules à l’avant qui jouent un role tactile et parfois de préhension. Au niveau des
yeux il y a un tégument transparent.
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111
–
On trouve 5 types de récepteurs sensoriels : - tangorécepteurs (tactile)
- rhéorécepteurs (courants)
- chémorecepteurs (composés chimiques)
- statorécepteurs (équilibre)
- photorécepteurs (lumière)
- Appareil reproducteur : hermaphrodite
+Mâle : nb testicules, spermiducte, vésicule séminale et cirre (=pénis)
+Femelle : 2 ovaires antérieurs et 2 oviductes, glandes vitellogènes et réceptacle séminal
+PROTANDRIE : les gamètes mâles sont produits avant les ovules
+Attention il n’y a PAS D’AUTOFERTILISATION seulement une fécondation croisée
→ Digènes (ou trématodes) :
- Ce sont des parasites internes et hétéroxènes . A cause de leur évolution régressive ils ont perdu
leur ciliature (donc ils ne peuvent se déplacer) ainsi que leurs organes des sens. Ils possèdent 1
ventouse buccale et 1 ventouse ventrale dite acétabulum
- Paroi : on y trouve un tégument externe avec des épines (fixation à l’hôte), une triple couche de
cellules musculaires ainsi que des cellules glandulaires
- Appareil digestif : bouche, pharynx, œsophage et 2 caecums
- Appareil excréteur : 2 protonéphridies avec 1 pore excréteur distal
- Système nerveux : 1 paire de ganglions antérieurs et 3 paires de ganglions longitudinaux
- Appareil reproducteur : hermaphrodite
+Mâle : 2 testicules, spermiducte, vésicule et cirre
+Femelle : 1 ovaire, 1 oviducte court, vitteloducte, canal du réceptacle terminal,
canal de Laurer, ootype, glande coquillère et utérus s’abouchant sur l’atrium génital
→ Cestodes
Corps (dans l’ordre) : Scolex, Cou (zone de prolifération) et Strobile. Ce dernier est composé
d’anneaux dit Proglottis
- Paroi : villosités et musculature lisse
– Appareil excréteur : cellule flamme et canal transversal (commun à tous les anneaux)
- Appareil reproducteur : hermaphrodite et protandrie (les caractéristiques mâles
apparaissent en premier s’en suit des femelles pour finir en un utérus bourré d’œufs dit le
curcubitain). Pas d’autofécondation
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112
1. Cycles de contamination :
ATTENTION ! Les cycles doivent être bien connus ainsi que l’ordre pour les stades larvaires.
Fasciola hepatica :
C’est un helminthe et un digène.
Localisation : Parasite de mammifères ruminant et de l’homme
- A l’état adulte elle vit dans les canaux biliaires dans pH basique
- A l’état larvaire dans les glande digestives de son hôte un mollusque : la limnée
Cycle biologique :
Le parasite pond ses œufs et ils sont libérés dans le
milieu extérieur dans un milieu extérieur
Sort une larve dite miracidium qui est ciliée et qui
rentre dans un escargot aquatique
La larve se multiplie en passant par différents
stade larvaire (polyembryonie) et sort plusieurs
cercaires
Ces cercaires nagent et se fixent sur des plantes
aquatiques en devant des métacercaires
L’homme mange les plantes aquatiques et la forme
d'ovule se retrouve dans le TD.
Cf polycopié page 40
Pathologie :
- Incubation : 3 à 4 semaines où il ne se passe rien
- Phase d’invasion : les larves passent dans le TD puis dans le foie et font des trous pour
passer dans les canaux biliaires ; hépatite toxi-infectieuse et jaunisse avec des troubles allergiques,
subictères, hépato-mégalie, asthénie, anorexie, hyperleucocytose et hyperéosinophilie
- Phase d’état : installation de l’adulte dans les canaux biliaires et pontes. Gravité en
fonction avec le nombre de vers.
Schistosomes :
Ce sont des digènes gonochorique qui vivent dans les endothéliums
Cycle biologique :
Les œufs pondus par le couple traversent
activement l’endothélium en faisant des trous
et font saigner.
Les œufs ont besoin d’eau pour maturer et
libérer une larve dite miracidium qui nage
jusqu’à rencontrer un escargot
Polyembryonie qui libère des milliers de
fucocercaires qui vont pénétrer activement
par voie transcutanée. C’est en se baignant
dans l’eau que l’on contracte la maladie.
Cf diapos 30 et 34
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113
Transmission :
- Maladie de zone tempérée 25-30°C, ils sont capables de vivre dans l’eau propre pendant un mois
et ils sont tués par la dessiccation et l’acidité
- Miracidium : besoin d’un hôte intermédiaire en quelques minutes sinon il meurt. Son
développement dure 4 semaines et s’arrête sous 14°C.
- Fucocercaire : phototactisme positif et attiré par les sécrétions cutanées
Pathologie :
- Phase d’infection : rentrée du fucocercaire et dermite légère
- Phase d’invasion : 5 à 6 semaines avec la circulation des schistosomules dans les plexus. Fièvre du
Safari et hyperéosinophilie très élevée
- Phase d’état : schistosomate digestive ou uro-génitales
Taenia Saginata :
C’est un cestode cyclophyllidés
Scolex/cou/strobile
Animal hermaphrodite mais jamais en même temps : phénomène de protandrie
Cycle biologique :
L’homme excrète des anneaux (proglotti)
ou des œufs hors des périodes de
défécation et contamination du milieu
extérieur.
Contamination dans les prairies en milieu
humide ou la larve est dite cysticerque
chez les bovins
Contamination de l’homme en mangeant
une viande pas assez cuite : la larve
cysticerque se retrouve dans le TD pour
donner naissance à un adulte.
Cf diapo 39
Pathologie :
- phase d’incubation : silencieuse mais parfois éosinophilie
- phase d’état : prurit anal hors des périodes de défécation.
Tænia solium :
Hôte intermédiaire est le porc et l’hôte définitif est l’homme
Cycle biologique :
Emission d’œufs pendant les périodes de défécation
Le porc ingère les œufs sous forme d’oncosphère dans le TD et s’enkyste dans les tissus.
Contamination en mangeant du port pas assez cuit et les larves cysticerques se retrouvent dans le
tissu musculaire cérébral et oculaire.
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114
Taenia echinocoque :
Larve hydatide de reproduction asexuée et vie dans le foie et les autres organes.
Cycle biologique :
Adulte dans le tube digestif du chien puis défécation
Mouton qui ingère puis mangé par les carnaciés
Dans le TD du chien : dévagination des scolex invaginés des onconsphères
L’homme se contamine par les léchouilles du chien où les larves se retrouvent au niveau des
viscères et finit par s’enkyster.
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Cuticulates
1. Caractéristiques générales
→Nématodes (vers ronds) :
- Squelette hydrostatique cuticulaire et croissance discontinue
- Pharynx à symétrie radiée
- Cuticule : collagène
- Hypoderme : 2 tubes excréteurs latéraux, 2 cordons nerveux dorsoventraux et 4 zones de
localisation de cellules myoépithéliales
- Appareil digestif : rectiligne et complet
- Cavité viscérale : pas d’organe, pas de système respiratoire ni circulatoire mais remplie de liquide
- Système nerveux : anneau péri oesophagien avec 4 cordons sensitifs et 4 cordons moteurs
- Appareil excréteur : 2 canaux ventraux, 1 pore extérieur antérieur
- Appareil reproducteur :
+Mâle : testicule impair renflé à l’extrémité caudale débouchant dans un cloaque
avec 2 spicules
+Femelle : 2 ovaires filiformes, 1 oviducte, 1 utérus, cavité vaginale indépendante de
l’orifice anal et au 1/3 antérieur
•
Fécondation interne
1. Cycles de contamination :
Oxyure (enterobius vermicularis) :
C’est un nématode et parasite monoxène sans migration
Cycle biologique :
Ingestion des œufs au niveau du TD et les larves
naissent
Mâle et femelle s’accouplent et la femelle gravide
migre au niveau de la marge anale durant la nuit
(prurit anal nocturne)
Les œufs collent aux doigts : possibilité d’autocontamination
Cf polycopié page 43
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116
Pathologie :
Maladie surtout chez les enfants avec troubles du sommeil voire psychiatrique
Ascaris lumbricoides :
C’est un nématode parasite monoxène avec migration.
Cycle biologique :
Ingestion et éclosion des œufs dans le tube
digestif
Franchissement de la barrière digestive dans la
circulation sanguine jusqu’au poumon sous
stade larvaire
Expectoration et déglutissement des larves et
retour au TD
Accouplement dans le TD jusqu’à 200000 oeufs
par jour évacués par les matières fécales
Les œufs ont besoins d’une maturation tellurique
6 à 7 semaines (cad dans la terre)
Cf polycopié page 43
Pathologie : stade symptomatique aux niveaux des poumons avec fatigue, fièvre, toux et
expectoration, hyperéosinophilie, image blanchâtre mobile à la radio
Wusheria Bancrofti :
Nématode dixène.
Hôte définitif est l’homme et l’hôte intermédiaire est un arthropode (culex, aedes, anophèle,
mansoria)
Cycle biologique :
Injection des larves par la salive qui migre dans
les canaux lymphatiques (60cm)
Accouplement et ponte de microfilliaires
Repiqure du moustique et migration jusqu’au
glande salivaire
Pathologie :
- Bouchage des canaux lymphatiques :
éléphantiasis
- Hyperéosinophilie
Cf polycopié page 43
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Arthropodes
→ 3/4 de l’ensemble des espèces connues aujourd’hui.
Caractéristiques générales :
- Présence d'appendices articulés. Les appendices peuvent être biramés ou uniramés et se
déplacer dans toutes les directions
- Présence d'un exosquelette formé d'une cuticule. Elle est sécrétée par l'épiderme et est rigide
Composée de deux couches principales: l’épicuticule et la procuticule (subdivisée en
exocuticule et endocuticule) les Arthropodes doivent muer.
→composition de la cuticule :
la procuticule permet la rigidité de la cuticule celle-ci étant composée de chitine
(hydrate de carbone : N-acétylglucosamine avec des liaisons ß-1,4) noyée dans une
matrice protéique (arthropodine). L’épicuticule (couche ext) est formée de protéines et de cires
hydrophobes (imperméabilisation)
→ailes : membrane fine, légère et supportée par des nervures chitinisées.
•formes primitives type libellules : ailes directement reliées aux muscles
alaires et contrôle synchrone du système nerveux
(1 contraction = 1 battement)
•formes évoluées type abeilles ou mouches : ailes et muscles indirects qui
déforment le thorax, système nerveux asynchrone
(1 contraction = plusieurs battements)
-
Organisation métamérique avec une spécialisation de certaines régions du corps en tagme
(= groupes de métamères dont les appendices coopèrent à la réalisation d’une même
fonction). Il s’agit d’une métamérie hétéronome située entre acron et telson. Un métamère
est traversé par : le tube digestif, le coeur (vaisseau contractile dorsal), la chaîne nerveuse,
des faisceaux musculaires longitudinaux dorsaux et ventraux.
-
La cuticule des Arthropodes réduit les échanges gazeux au niveau de l’épiderme.
→poumons
→branchies
→système trachéen (insectes)
La reproduction est sexuée et les animaux sont dioïques.
-
Classification :
Arthropodes
├ Chélicérates
├ Crustacés
├ Uniramés
Chélicérates :
→caractéristiques générales :
• pas d’antennes
•4 paires de pattes dont la premières est préhensile et dénommée chélicéres ( AV de la
bouche)
•pédipalpes : appendice tactiles
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• 2 tagmes :

Prosome : en AV il porte les pédipalpes et les chélicères et les segments
munis de pattes.
 Opisthosome : porte les appendices réduits et scindé en mésosome et
métasome.
→Arachnides : poumon et digestion extracorporelle (vie terrestre)
├ Scorpionidés : complètement métamérisé avec des pédipalpes en grandes pinces et
l’appareil venimeux dans le telson.
├ Aranéides : prosome et opisthosome, filières autour de l’anus (toile) et glande à venin
dans les chélicères.
├ Acariens : perte de la métamérie.
Crustacés :
→2 paires d’antennes
→Appendices biramés servant à créer un courant qui amène les particules à la bouche
→Aquatiques respiration branchiale (branchies sur les segments de l'abdomen)
→Corps est généralement divisé en deux tagmes: le céphalothorax et l’abdomen.
Uniramés :
→appendice sans exopodite
├ myriapodes : + de 3 paires de pattes
├ insectes : 3 paires de pattes
Insectes :
Corps en 3 parties :
- Tête (éléments sensoriels)
- Thorax (pattes + ailes)
- Abdomen formé de 11 segments (9, 10, 11 et telson fusionnés)
→Mode de développement :
- Amétaboles : jeunes = adultes
- Paurométabole : même mode de vie pour la larve et
l’adulte. Le jeune ressemble à l’adulte, mais il lui manque les ailes et un appareil reproducteur
- Hémimétabole : mode de vie différent entre la larve et l’adulte, la larve est souvent aquatique
- Holométabole : Le jeune (larve) diffère profondément de l’adulte. L’avant-dernière mue (mue
nymphale) conduit à unstade (nymphe) qui subit de profonds changements et donne naissance à
l’adulte lors de la dernière mue ou mue imaginale)
Vecteurs
Insectes et repas sanguin :
- Diptères :
→ Moustiques :
• Anophèle : paludisme
• Culex : Filariose Lymphatique (éléphanthiasis)
• Aèdes : Arborovirus = dengue, fièvre jaune, chikungunya
→Moucherons :
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• Phlébotomes : Leishmanioses
→Mouches :
• Glossine (tsé-tsé) : maladie du sommeil (trypanosome aficaine)
-
Puces :
→ Puce de l’homme et du rat : Peste
Acariens et Repas sanguin :
- Tiques :
→ Ixodés : maladie de Lyme, encéphalite et fièvre
Ectoparasites
Insectes :
- Punaises de lit (hématophage)
- Poux de tête, de corps et morpion
- Puces de l’homme et du rat
Acariens :
- Tiques : ixodés
- Sarcoptes Scabei : gale
Micromycètes
1. GENERALITES
Les micromycètes appartiennent au règne des fungi (ni eucaryotes, ni procaryotes). Ils se
développent principalement sur des substrats dont les défenses sont diminuées ou absentes. Ils sont
absorbotrophes (se nourrissent par absorption).
Ils ont des caractéristiques eucaryotes (membrane nucléaires, organites cytoplasmiques, stockage
de sucres sous forme de glycogène, la membrane plasmique contient des stérols dont l'ergostérol) et
des caractéristiques procaryotes (paroi de structure complexe, un organe végétatif : le thalle ou
mycélium).
La propagation se faire par des spores asexuées (champignons levuriformes ou filamenteux)
Pour un champignon filamenteux, le thalle est un ensemble de filaments et il peut être cloisonné
(Septomycètes) ou sans cloisons (Syphomycètes). Pour un champignon levuriforme, le thalle est
un ensemble d'éléments unicellulaires dont bourgeonnent des cellules filles. Chaque cellule est
une levure.
La cellule fongique a une paroi, composée de sucres complexes (β-glycanes) associés à des
protéines glycosylées (mannoprotéines) et à de la chitine.
2. MYCOLOGIE MEDICALE
Identification :
Pour les champignons levuriformes, l'identification est basée sur des caractéristiques
biochimiques, et pour les champignons filamenteux sur des caractéristiques morphologiques. Les
intoxications et les mycotoxinoses ne sont ni transmissibles ni contagieuses, ce ne sont pas des
mycoses !!
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QCMs de bioanimale
QCM 1 : A propos des unicellulaires
A. Les unicellulaires sont par définition constitués d'une seule cellule et sont toujours de taille
inférieure aux pluricellulaires.
B. On retrouve les protozoaires de manière exclusive dans des milieux humides.
C. La cellule les constituant remplie l'intégralité des fonctions nécessaire à la survie de l'être vivant :
elle est autonome.
D. Étant unique, la cellule est structurée plus simplement que celles qui constituent le corps humain.
E. Les unicellulaires restant des animaux, ils se reproduisent essentiellement de manière sexuée.
QCM 2 : A propos des unicellulaires
A. Généralement, les unicellulaires sont hétérotrophes pour l'azote et parfois pour le carbone.
B. Leur cytoplasme est incolore, homogène et entouré par une membrane nucléaire.
C. On distingue l'endoplasme périphérique et l'ectoplasme central dans une telle cellule.
D. On retrouve des unicellulaires sous forme libre (plutôt rare), symbiote (relation trophique entre
deux espèces) et parasite (les plus nombreux comme dans le tube digestif de l'Homme).
E. Les osmotrophes absorbent les nutriments par osmoses, tandis que les phagotrophes phagocytent
leurs proies à l'aide d'organes spécialisés (ils sont le plus souvent osmotrophes aussi).
QCM 3 : Indiquez ce que ne possèdent pas les unicellulaires parmi les propositions suivantes :
A. Membrane plasmique.
B. Noyau.
C. Réticulum sarcoplasmique.
D. Brassage génétique.
E. Membrane nucléaire.
QCM 4 : A propos des unicellulaires
A. Ils sont dépourvus de noyau la plupart du temps.
B. Le micronucléus stocke l'information génétique et le macronucléus rempli un rôle physiologique
chez les Diplomonadines.
C. Certaines espèces possèdent deux noyaux équivalents : c'est le cas de la Paramécie (ciliés).
D. Dans le cytoplasme de l'unique cellule, on observe des vacuoles qui assurent un semblant de
circulation : ce sont les vacuoles digestives.
E. Les cils sont de structure équivalente à ceux des métazoaires et sont ainsi reliés à un centre de
coordination permettant à l'animal de se déplacer : le centrosome.
QCM 5 : A propos des unicellulaires
A. Les centrosomes sont propres à la cellule animale.
B. La tubuline étant une protéine très conservée constituant le flagelle, elle est très utilisée en
phylogénie (filiation moléculaire).
C. Sarcomastigophora présente un mouvement de type amiboïde.
D. La division binaire consiste en une cytodiérèse suivie d'une caryocinèse.
E. La shizogonie est une sorte de reproduction sexuée.
QCM 6 : A propos de la reproduction des unicellulaires :
A. Au cours d'un cycle diplobiontique, il n'y aura que des organismes diploïdes.
B. A l'issu d'un cycle diplobiontique, tous les individus sont diploïdes (homme).
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C. Les apicomplexés présentent une reproduction sexuée particulière puisqu'ils sont issus d'un cycle
haplo-diplobiontique.
D. Un cycle haplo-diplobiontique tel que celui des Foraminifères se définit de la manière suivante :
2 générations se succèdent, l'une haploïde, l'autre diploïde.
E. Seule la génération haploïde pourra présenter des phénomènes de division binaire ou de
shizogonie dans le cas des Foraminifères.
QCM 7 : A propos des eucaryotes :
A. Ce sont la plupart du temps des agents pathogènes.
B. Les précurseurs évolutifs des métazoaires (ou pluricellulaires) sont des super-organismes, formés
à partir d'association d'unicellulaires.
C. Les Fungis partagent suffisamment de caractéristiques avec les eucaryotes pour que l'on puisse
les classer parmi eux (dans l'une des nombreuses classification qui leur est réservée).
D. Les eucaryotes semblent avoir conquis la Terre après les procaryotes.
E. Les fungis sont des macromycètes.
QCM 8 : A propos des micro-organismes d'intérêt médical :
A. Tous les êtres vivants (animaux, végétaux...) rentrent en interaction les uns avec les autres.
B. Les êtres vivants sont apparus quasiment tous à la même période.
C. Seuls les eucaryotes sont analysés dans un intérêt médical ou thérapeutique.
D. Les levures sont des procaryotes.
E. Le thalle des champignons filamenteux peut atteindre plusieurs mètres.
QCM 9 : Les définitions suivantes sont-elles correctes ?
A. saprophitisme = exploration non parasitante d'une espèce vivante par une autre.
B. mutualisme = association de deux organismes dont l'un tire parti de l'autre sans que celui-ci en
souffre ou en tire profit.
C. symbiose = association obligatoire à bénéfice réciproque de deux organismes incapables de vivre
l'un sans l'autre.
D. amensalisme = mode d'alimentation par lequel un animal se nourrit de micro-organismes.
E. parasitisme = interaction entre deux organismes dont l'un vit au dépend de son hôte sans
entraîner systématiquement sa mort.
QCM 10 : A propos des unicellulaires :
A. Le cytoplasme contient un appareil nucléaire plus ou moins complexe, des organites
membranaires, granulaires et fibrillaires.
B. Les Apicomplexés sont tous les individus haploïdes.
C. La forme de petite taille de Entamoeba histolytica est hématophage et s’enfonce dans la
muqueuse colique et forme des abcès.
D. Les Apicomplexés présentent deux noyaux, le micronucleus (réplication méiotique,
recombinaison) et le macronucleus (réplication mitotique, transcription).
E. Les formes trypomastigotes de Trypanosoma sp. possèdent un kinétoplaste situé en arrière du
noyau.
QCM 11 : A propos des Amoebozoaires :
A. La réduction chromatique amenant à des schizontes diploïdes se déroule lorsque les conditions
du milieu changent.
B. Le test des Foraminifères équivaut à une membrane très résistante.
C. Entamoaeba histolytica (amibe dysentérique) existe sous 3 formes dont 2 sont de résistance.
D. La forme de dissémination est due aux porteurs sains.
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E. Les Foraminifères font parti de cette famille.
QCM 12 : A propos du cycle de Entamoeba histolytica :
A. Le cycle de ce Rhizopode est toujours pathogène, comme la plupart des unicellulaires.
B. Les kystes de l'amibe sont ingérés suite à un manque d'hygiène.
C. La dissémination hépatique et pulmonaire sont rentables pour l'espèce car elles permettent de
créer de nombreuses complications chez le sujet atteint.
D. Les colonies du kyste d'Entamoeba histolytica ne se maintiennent jamais dans le colon : elles
sont en constante migration vers les autres organes ou sont directement évacués à l'extérieur.
E. C'est la forme hématophage (trophozoïte de grande taille) qui est responsable du cycle pathogène
car elle rentre dans l'épaisseur de la muqueuse intestinale.
QCM 13 : Quels sont les couples maladie / unicellulaire suivants corrects ?
A. Maladie du sommeil / Trypanosoma brucei gambiense.
B. Paludisme / Plasmodium malariae.
C. Amibiase / Entamoeba histolytica (amibe dysentérique).
D. Trypanosomose américaine / Trypanosoma brucei gambiense.
E. Taeniasis / Tænia saginata (vers solitaire).
QCM 14 : A propos des Euglénobiontes :
A. Euglénophytes et Kinétoplastidés en font parti.
B. Les Euglènes, ayant perdu leur chloroplastes suite à un séjour à l'obscurité, sont caractérisés par
une seule mitochondrie tubulaire à crêtes discoïde.
C. La membrane ondulante des kinétoplastidés est systématique alors que le kinétoplaste n'est
retrouvé que quelques fois.
D. Les formes suivantes sont retrouvées chez le vecteur uniquement : amastigote, promastigotes,
épimastigote et trypomastigote.
E. Le blépharoplaste chez les kinétoplastidés correspond à une zone riche en acide nucléique de
type ARN ou ADN.
QCM 15 : A propos des Alvéolobiontes :
A. Ils sont caractérisés par des vésicules sus-membranaires.
B. On retrouve spécifiquement des mitochondries à crêtes tubulaires.
C. Toxoplasma gondii, Plasmodium falciparum, Balantidium et Paramecium en font parti.
D. Tous les alvéolobiontes possèdent un appareil apical.
E. Balantidium est un dinoflagellé, Paramicium est un cilié.
QCM 16 : Concernant la comparaison entre le clade des Euglénobiontes et celui des
Alvéolobiontes :
A. Euglénobiontes et Alvéolobiontes sont des unicellulaires.
B. Ils sont tous à l'origine de maladies plus ou moins graves pour l'Homme telles que la malaria ou
la toxoplasmose.
C. Mitochondrie à crêtes discoïdes définit les Alvéolobiontes.
D. Mitochondrie à crêtes tubulaires définit les Euglénobiontes.
E. Aucun flagelle n'est retrouvé chez les Alvéolobiontes contrairement aux Euglénobiontes.
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QCM 17 : Associez le nom de l'espèce au schéma lui correspondant.
A. Trypanosoma brucei gambiense ↔ 1.
B. Enterobius Vermicularis ↔ 2.
C. Wucheria bancrofti ↔ 3.
D. Schistosoma haematobium ↔ 4.
E. Plasmodium falciparum ↔ 5.
QCM 18 : A propos de Plasmodium falciparum :
A. Parmi les 5 espèces parasites de l'homme, une seule est toujours mortelle.
B. Son cycle biologique a lieu chez le moustique (anophèle) et chez l'homme.
C. Lors d'une piqure, l'anophèle femelle injecte à l'homme des formes sporozoïtes. Ces derniers
subissent d'abord un cycle hépatocytaire qui aboutit à la libération de mérozoïtes dans le sang
circulant : une faible anémie est alors décelable.
D. Les hématies sont parasitées avant les hépatocytes de l'homme infesté.
E. Lorsqu'une autre anophèle pique un homme infesté, elle digère globules blancs, globules rouges
et donc gamétocytes qui se retrouvent alors directement dans son tube digestif.
QCM 19 : A propos de Plasmodium falciparum :
A. L'apicoplaste est une structure symbiotique que l'on ne retrouve pas chez Toxoplasma gondii.
B. On retrouve exclusivement de l'ADN dans le noyau de Plasmodium falciparum.
C. Les rhoptries, constituants du complexe apical, élaborent et stockent des acide gras particuliers.
D. Seule une analyse approfondie permet de distinguer les hématies infestées par ce parasite de
celles qui sont saines.
E. Après la Schizogonie érythrocytaire, le cycle biologique de P. falciparum est le suivant : Gamètes
– Oocyste – Ookynète - Sporozoïtes
QCM 20: A propos du paludisme :
A. Il est aussi appelé malaria.
B. Le paludisme est dû à un parasite dixène (anophèle) sévissant en région tropicale.
C. La schizogonie érythrocytaire donne lieu à une anémie légère mais une importante fièvre.
D. La meilleure prophylaxie du paludisme serait d'éradiquer la totalité des anophèles, évitant ainsi
des centaines de milliers de morts par an.
E. La mort est systématique chez les adultes.
QCM 21 : A propos de Toxoplasma gondii :
A. C'est un parasite intracellulaire des globules rouges.
B. Les trophozoïtes et les bradyzoïtes sont les deux formes de tachyzoïtes de ce parasite.
C. La forme extra-cellulaire (oocyste) ne sont pas contaminants lors de leur émission directe dans
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les selles du chat.
D. La toxoplasmose « congénitale » est le plus souvent bénigne contrairement à la toxoplasmose
acquise de l'immunodéprimé.
E. Lors de la contraction de la toxoplasmose congénitale par un individu, on peut observer les
symptômes d'une mononucléose, asthénie, fébricule, adénopathies.
QCM 22: A propos des métazoaires, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) inexacte(s) ?
A. Les métazoaires peuvent être vus comme des associations de cellules baignant dans un milieu
intérieur et séparés du milieu extérieur.
B. Les métazoaires sont des unicellulaires.
C. Tous les métazoaires possèdent un cœlome et une symétrie (entre autre).
D. Le passage de l'état unicellulaire à pluricellulaire confèrent une durée de vie supérieure et une
meilleure adaptation au milieu qui entourent ces êtres vivants.
E. Ils ont tous une masse cellulaire interne (MCI), des desmosomes et un TD (entre autre).
QCM 23: A propos des Parenchymiens :
A. Ils possèdent tous une MEC (Matrice Extra-Cellulaire) et des desmosomes.
B. Les bilatériens possèdent : une symétrie bilatérale, trois feuillets ectoplastiques, une chaîne
nerveuse antéro-postérieure, un début de céphalisation et des possibles déplacements.
C. Si la bouche se forme en premier à partir du blastopore, alors il s'agit d'un protostomien.
D. La formation du cœlome se fait par schizocoelie chez les protostomiens.
E. La céphalisation participe à la coordination des mouvements.
QCM 24 : Parmi les « équations » suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
A. Radiés (Cnidaires) + Bilatériens = Eumétazoaires.
B. Protostomiens = Helminthes + Arthropodes + Annélides + Mollusques + Nématozoaires.
C. Lophotrocozoaires + Cuticulates = deutérostomiens.
D. Turbellariés = Digènes + Cestodes + Helminthes.
E. Annélides + Mollusques + Helminthes + Cnidaires = Lophotrocozoaires.
QCM 25 : A propos des Helminthes :
A. Les helminthes sont caractérisés par un système nerveux sous le tube digestif et un système
circulatoire rudimentaire.
B. Ce sont des vers plats, pseudo-cœlomates, aplatis en dorso-ventral.
C. Pour les espèces libres, les échanges gazeux se font généralement par osmose.
D. Leur appareil excréteur se compose des cellules flammes ciliées ou protonéphridies.
E. Le passage du parasitisme à celui d'espèces libres est certainement dû à leur alimentation à base
de cadavre d'animaux.
QCM 26 : A propos des Turbellariés :
A. Les planaires sont des vers plats libre entre 1 et 2 cm de long, que l'on retrouvent principalement
dans les ruisseaux.
B. Les turbellariés présentent une régression parasitaire par rapport aux trématodes.
C. Ils sont pourvus d'organes sensoriels et d'un système nerveux bien défini.
D. Leur appareil excréteur est marqué par 2 troncs ventraux ouvert par deux ou plusieurs pores.
E. Les auricules ont parfois un rôle de préhension.
QCM 27: A propos des Trématodes :
A. On dit que les Trématodes sont des parasites internes des vertébrés monoxènes.
B. Ils mesurent entre 4 et 5 mm et ont la particularité de posséder deux ventouses : une ventouse
ventrale (acétabulum) et une ventouse buccale antérieure.
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C. Leur paroi est constituée de plusieurs couche dont une, la plus externe, est constituée de cellules
tégumentaires profondes.
D. Ils ont tous un appareil reproducteur de type hermaphrodite avec un phénomène de protandrie
afin de limiter l'autofertilisation.
E. Les chémorécepteurs permettent aux Trématodes de type Fasciola hépatica de détecter les
composés chimiques.
QCM 28: A propos des Trématodes :
A. Faciola hépatica (petite douve du foie), Dicrocelium dendriticum (grande douve du foie),
Schistosomes sont des exemples de distomiens.
B. Dans le cycle biologique de Fasciola hépatica, la polyembryonie a lieu dans l'escargot.
C. Chez Fasciola hepatica, on retrouve (dans l'ordre) : sporocyste / rédie / cercaire / furocercaire.
D. Les métacercaires des Schistosomes de type S.mansoni optent pour une pénétration transcutanée
active et se retrouver chez l'homme.
E. Les miracidium de S. japonicum se développent pendant 1 mois à 30°C puis sont tués par
l'acidité et la dessication.
QCM 29: A propos des Cestodes :
A. Tous les cyclophyllidés possèdent des ventouses (en nombre variable) au niveau de leur strobile.
B. Le phénomène de protandrie permet la différenciation de certains anneaux en un phénotype mâle
tandis que d'autre possèderont un phénotype femelle : la reproduction des cestodes nécessite 2 vers.
C. Le curcurbitain correspond à un anneau gravide du strobile.
D. Au cours du cycle de Tænia Saginata, les proglottis sortent de manière passive.
E. On retrouve des larves hexacantes dans la viande de bœuf pas assez cuite, ce qui conduit à la
contamination humaine.
QCM 30 : A propos des Cestodes :
A. On parle de Cestodiose pour la maladie provoquée uniquement par les cyclophyllidés (Tænia
Saginata, Tænia Solium).
B. La cercatite des nageurs se développe chez l'homme par exposition dans les eaux douces car le
parasite se développe dans l'eau et pénètre ensuite à travers la peau et rentre dans la circulation
sanguine de son hôte.
C. Lorsque le médecin repère à l'examen la présence de cestodes (quelqu'ils soient) chez son
patient, il peut les enlever sans grande difficulté.
D. La phase d'état de la cestodiose à Tænia Saginata est le plus souvent asymptomatique qui peut
s'accompagner de crise asthmatiforme ou d'une anémie dans de rares cas.
E. Étant un parasite trixène, Diphyllobothrium latum possède 3 hôtes intermédiaires.
QCM 31 : A propos des Cuticulates :
A. Quelques cuticulates sont des protostomiens.
B. Ils sont caractérisés par une perte rapide de la ciliature larvaire, l'apparition d'un exosquelette
cuticulaire et un rôle prépondérant au cœlome.
C. Parmi eux, on trouve les Arthropodes uniquement.
D. La cuticule collagénique avec perte de la chitine permet de distinguer les Cuticulates des
Lophotrochozoaires.
E. Les spiraliens de types Lophotrochozoaires partagent au moins une caractéristique avec les
Cuticulates.
QCM 32 : A propos du Nématozoaire ci-dessous :
A. (a) représente les cordons nerveux.
B. (b) représente l’œsophage.
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C. (c) correspond à des cellules myoépithéliales.
D. (d) est le canal excréteur.
E. Le Nématode représenté est un mâle.
QCM 33 : A propos des Nématozoaires :
A. Les anneaux péri-oesophagiens sont sensitifs et moteurs.
B. Les Nématodes possèdent un tube digestif complet.
C. Ce sont des cœlomates dont l'épaisse cuticule collagénique est riche en protéines.
D. L'eutélie est un phénomène que l'on retrouve chez certains d'entre eux.
E. Nématodes et Nématozoaires sont synonymes.
QCM 34 : A propos des Nématodes :
A. Le plus souvent, l'appareil reproducteur est gonochorique.
B. La cavité viscérale est dépourvue de système circulatoire mais remplie de liquide.
C. Les œufs pondus sont protégés par une paroi triple.
D. Sur une coupe transversale de Nématodes, l'oviducte se situe en dorsal du tube digestif.
E. La cavité vaginale est située au 1/3 antérieur.
QCM 35 : A propos des Nématodes monoxènes :
A. L'homme peut développer une maladie vectorisée par des moustiques type Culex, Aedes,
Anopheles, Mansonia.
B. Dans le cas d'une contamination par Ascaris lumbricoïde, aucune auto-contamination n'est
possible : les œufs infestants doivent être ingérés.
C. Il y a une étape de maturation tellurique dans les cas d'infestation à Ascaris lumbricoïde et
Enterobius vermicularis.
D. La femelle gravide d'Enterobius vermicularis migre au niveau de la marge anale, provoquant un
prurit anal nocturne : ce Nématode parasite présente donc une migration tissulaire.
E. L’œuf d'Ascaris chemine successivement dans le tube digestif, puis dans la circulation sanguine,
puis dans le foie, les alvéoles, les poumons et enfin dans la trachée où ils seront déglutis pour
redonner des adultes.
QCM 36 : A propos des Arthropodes :
A. Plus de la moitié des espèces connues actuellement sont classées parmi les Arthropodes.
B. Les insectes constituent la catégorie la plus riche en espèces d'ores et déjà décrites.
C. Les insectes constituent la catégorie la plus riche en espèces restant à décrire.
D. On retrouve des Arthropodes dans l'air (insectes) et sur terre (myriapodes).
E. La présence d'ailes est une caractéristique générale.
QCM 37 : A propos des Arthropode :
A. Certains appendices articulés disparaissent au cours de l'évolution, laissant une place de plus en
plus importante aux biramés.
B. Chez les insectes, la ventilation des gaz est assurée par des pores sur la cuticule de l'animal.
C. Chaque métamère est traversé par le tube digestif, le cœur, une chaîne nerveuse et des faisceaux
musculaires longitudinaux.
D. La tagmose se situe entre l'acron (anus) et le telson (bouche).
E. Chez les arthropodes, la chaîne nerveuse est dorsale malgré qu'ils soient protostomiens.
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QCM 38 : Parmi les caractéristiques suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) commune(s) à tous les
arthropodes ?
A. Reproduction sexuée avec une grande fécondité.
B. Cuticule sur l'ensemble du corps.
C. Métamérie hétéronome.
D. Appendices articulés tels que les ailes.
E. Échanges gazeux réduits (d'où la nécessité de branchies …).
QCM 39 : A propos des Arthropodes :
A. Les araignées sont des Insectes.
B. Leurs pattes peuvent s'orienter dans différents plans.
C. Chaque articulation peut s'orienter dans plusieurs les plans.
D. L'adaptation des arthropodes n'est pas due à une évolution mais à une régression.
E. Les arthropodes peuvent bouger globalement leurs appendices articulés dans tous les plans de
l'espace.
QCM 40 : A propos des Arthropodes :
A. Leur cuticule est constituée de 3 couches principales : épicuticule, endocuticule, exocuticule.
B. La composition homogène de la cuticule confère une rigidité à l'animal et la contraint à muer.
C. Chez les Arachnides les métamères voisins sont reliés par les tagmes.
D. Les Arthropodes sont des procaryotes dioïques.
E. Un crustacé utilisera ses branchies pour respirer, étant donné que la cuticule qui l'entoure réduit
les échanges gazeux.
QCM 41 : A propos des Arthropodes :
A. Tous les biramés (Chélicérates et Crustacés) possèdent 2 tagmes : prosomes et opistosome.
B. Aucun aranéides (arachnides, scorpionidés, acariens) ne possède d'antennes.
C. Il existe plus d'espèces écrites chez les Acariens comparé aux Arachnides.
D. Les uniramés concentrent insectes, millipèdes et centipèdes (ces deux derniers constituant la
classe des myriapodes).
E. Les insectes ont toujours 6 paires de pattes : ce sont des hexapodes.
QCM 42 : A propos des Arachnides :
A. Tous les Arachnides ont une organisation métamérique.
B. La digestion est extra-cellulaire.
C. Les Scorpionidés sont métamérisés, ils ont un Céphalothorax et un Opisthosome.
D. Tous les arachnides possèdent, 4 paires de pattes et des chélicères renfermant une glande à venin
à l'avant de l'animal.
E. Chez les Scorpionidés, le céphalothorax porte les crocs qui servent a injecter le venin.
QCM 43 : A propos des insectes :
A. Les ailes et les pattes des insectes se positionnent sur le même tagme de l'animal.
B. Les arthropodes se développement par mues successives dû uniquement à leur rigide cuticule.
C. Lorsque la larve et l'adulte ne présentent pas de grandes modifications morphologiques, alors le
développement peut être paurométabole ou holométabole.
D. Les lépidoptères (papillons) ont une spiritrompe qui reste toujours enroulée sous la tête.
E. La maladie de Chagas (Trypanosomiase Américaine) est véhiculée une mouche, tout comme la
Trypanosomiase Africaine.
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QCM 44 : A propos des vecteurs et des ectoparasites :
A. Tous les arthropodes sont des vecteurs.
B. Tous les vecteurs sont des arthropodes.
C. Les diptères (moustiques, moucherons, tiques) et les puces sont des insectes hématophages
pouvant véhiculer des maladies chroniques graves telles que l'éléphantiasis, la leishmaniose ou
encore la peste.
D. Certaines espèces sont à la fois vecteur et ectoparasite temporaire.
E. Aucun vecteur n'est nuisible.
QCM 45 : A propos des caractéristiques des vecteurs :
A. Ils doivent être arthropophiles.
B. La plupart des vecteurs véhiculent une seule pathologie (le paludisme par exemple), c'est pour
cette raison qu'ils doivent être très sensible au pathogène qu'ils injectent à leur hôte.
C. Les insectes et les acariens sont des vecteurs puisqu'ils sont des Arthropodes.
D. Un moustique vecteur présente une faible détectabilité sonore et sensitive.
E. L'hôte (homme...) et le vecteur (diptère...) étant souvent très différents, la composition de leur
biotope respectif n'intervient pas de façon notable dans l'efficacité de transmission d'une maladie.
QCM 46 : A propos des Fungis :
A. Les fungis d'intérêt médical sont absorbotrophes et décomposeurs.
B. Leur membrane plasmique est la cible des azolés.
C. Les spores sont les formes de propagation des fungis dans l'environnement.
D. Tous les fungis se développent tous sur des substrats aux défenses diminuées voire absentes.
E. La plupart sont pathogènes et sont utilisés dans le monde médical.
QCM 47 : A propos des Fungis :
A. Les mannoprotéines se retrouvent dans la couche externe de la paroi des micromycètes
uniquement.
B. L'identification peut se faire en milieu Sabouraud, par des caractéristiques biochimiques
(levures), des caractéristiques morphologiques (filamenteux), PCR, spectrométrie de masse ...
C. Les mycoses sont favorisées par des facteurs liés au champignons (extrinsèques et intrinsèques)
et des facteurs de virulence liés à l'hôte.
D. L'âge, l'état pathologique et physiologiques, les macérations sont des facteurs favorisant
généraux des candidoses.
E. Un patient de 85 ans, de corpulence normale sous antibio-thérapie au long cours présente un
risque plus important au développement d'une candidose qu'un patient de 83 ans, en surpoids atteint
de diabète.
QCM 48: A propos des Fungis :
A. Ce sont des décomposeurs, absorbotrophes, le plus souvent saprophytes.
B. Les patients hospitalisés ont un risque accru de développer une infection fongique malgré la
grande stérilité des appareils et substances qui leur sont administrés.
C. Un immunodéprimé présente une défense immune si faible qu'une pneumocystose peut se mettre
en place et avoir de lourdes conséquences sur ce sujet.
D. Si un chercheur est à la quête d'un antifongique permettant de rompre la paroi d'un champignon,
il devra certainement inhiber la synthèse du β-1,3-D-glucane.
E. Un médecin diagnostique à tort patient un début d'eczéma et choisi ainsi un traitement sous
antibiotiques. S'agissant en fait d'une mycose, le patient (dont l'observance est parfaite) ne verra pas
son état s'améliorer.
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QCM 49 : A propos des Fungi :
A. Les cellules composant les champignons ont un noyau délimité par une membrane.
B. L'ingestion est un caractère des Fungi.
C. L'appareil digestif d'un Fungi est composé de tissus fonctionnels et d'organes différenciés.
D. A ce jour, moins de 10% des espèces sont connues.
E. Les Fungi appartiennent au règne végétal.
QCM 50 : A propos des Bactéries :
A. Comme les Archées, il existe un couplage entre a transcription et la traduction.
B. En général, une bactérie a une taille plus grande que celle d'un eucaryote.
C. Les bactéries se distinguent des archées puisqu'elles ne possèdent pas de peptidoglycane.
D. Un des éléments constants dans la structure des bactéries est la capsule.
E. La membrane plasmique d'une bactérie ne contient aucun stérol.
QCM 51 : Concernant les parois bactériennes :
A. Les parois Gram + contiennent des protéines, des enzymes et des polysaccharides neutres.
B. Les parois Gram + possèdent un périplasme.
C. Les parois Gram – possèdent une membrane externe, dont le feuillet externe porte l'Ag O.
D. Les parois des Mycobactéries contiennent des Cires (A. teichoïques + Arabinogalactantes).
E. Après coloration de Gram, les bactéries Gram + ont une couleur violette.
QCM 52 : A propos des Bactéries :
A. Les pili fimbriae ont un rôle dans la reproduction.
B. Les flagelles sont visibles en ME et portent le Facteur F.
C. Le chimiotactisme intervient dans l'orientation du mouvement des flagelles.
D. Les pili sexuels sont nombreux sur les bactéries, surtout à Gram -.
E. Les pili sexuels ont un rôle dans la colonisation.
QCM 53 : Une suspension bactérienne est diluée successivement 9 fois au 1/10. 10µL de
chacune des dilutions sont ensemencés sur un milieu de culture solide. Après 36h
d'incubation, vous numérez les colonies sur chacune des boîtes. La boîte inoculée avec la 4ème
dilution porte 100 colonies. Quelle est alors la concentration en UFC/mL de la suspension
initiale ? (* pour exposant)
A. 10*3
B. 10*4
C. 10*9
D. 10*8
E. 10*7
QCM 54 : Un inoculum de 1 mL contenant 100 000 bactéries en phase exponentielle de
croissance est déposé dans 9 mL de milieu de culture. Le temps de doublement de cette
bactérie est de 20 min. Combien de bactéries obtient-on par mL après 2 heures de culture
dans des conditions optimales ? (* pour exposant)
A. 10*5 x 4
B. 10*4 x 6
C. 10*4 x 2*6
D. 10*5 x 2*6
E. 10*4 x 6
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QCM 55 : A propos des virus :
A. Le virus n'est pas un parasite obligatoire.
B. Il existe des formes intracellulaires et des formes extracellulaires.
C. Un virus nu a un core.
D. Le péplos correspond à la matrice.
E. Un virus enveloppé a un core, un péplos et une matrice.
QCM 56 : A propos de la capside virale :
A. La capside est une structure lipidique.
B. Une capside à symétrie cubique est composée d'hexons et de pentons.
C. Un protomère est composé de 3 protéines virales.
D. Dans un icosaèdre les sommets correspondent aux hexons et les faces aux pentons.
E. Tous les virus humains à capside hélicoïdale ont un péplos.
QCM 57 : Pour se répliquer, les virus ont systématiquement besoin d'un ou de plusieurs des
éléments qui suivent :
A. Une enveloppe virale.
B. De génomes viraux servant de matrice à la réplication.
C. De protéines d'origine cellulaire.
D. De protéines d'origine virale.
E. De didésoxyribonucléotides triphosphates.
QCM 58 : Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles est (sont) exacte(s)
concernant les conditions générales de prélèvements pour la mise en évidence d'un virus en
culture :
A. Utiliser un antiseptique avant le prélèvement.
B. Transport rapide des échantillons au laboratoire.
C. Prélèvement précoce à la porte d'entrée du virus dans l'organisme.
D. Prélèvement sur milieu de transport adapté.
E. Prélèvement possible à la porte de sortie du virus hors de l'organisme.
QCM 59 : A propos des stratégies diagnostiques :
A. Soit un antibiogramme avec d= 4mm et D = 8mm, une bactérie avec un diamètre d'inhibition de
5 mm est résistante à l'antibiotique.
B. Pour une infection virale, la PCR est une méthode de détection et quantification des génomes
viraux.
C. La séroconversion est l'apparition d'un anticorps spécifique contre le virus d'intérêt lors d'un
prélèvement.
D. La détection d'IgG se fait uniquement lors d'une infection virale, avec un taux croissant lors
d'une primo-infection.
E. La méthode de l'ADN branché est une technique d'amplification dans laquelle des sondes
adaptatrices se fixent sur le génome viral et recrutent un ADN 'branché' reconnu par des sondes
marquées.
QCM 60: A propos du diagnostic indirect :
A. Il ne permet pas un diagnostic retrospectif.
B. Il permet d'identifier une réinfection.
C. Ils sont menés en parallèle au diagnostic direct.
D. Il est à privilégier par rapport au diagnostic direct
E. Il recherche dans les liquides biologiques des virus ou bactéries grâce a des anticorps spécifiques.
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Biologie animale : ce qu'il fallait répondre :
QCM 1 : BC
QCM 2 :AE
QCM 3 : CD
QCM 4 : Aucune
QCM 5 : ABC
QCM 6 : BD
QCM 7 : BD
QCM 8 : A
QCM 9 : CE
QCM 10 : AB
QCM 11 : BD
QCM 12 : BE
QCM 13 : AC
QCM 14 : A
QCM 15 : BC
QCM 16 : A
QCM 17 : ABD
QCM 18 : B
19 : Aucune
QCM 20 : ABCD
QCM 21 : C
QCM 22 : BCE
QCM 23 : ABCDE QCM 24 : AB
QCM 25 : D
QCM 26 : ACE QCM 27 : Aucune QCM 28 : B
QCM 29 : CD
QCM 31 : E
QCM 33 : ABD
QCM 34 : ABCDE QCM 35 : B
QCM 38 : ABCE
QCM 39 : BD
QCM 40 : BDE
QCM 44 : E
QCM 45 : D
QCM 32 : ACD
QCM 36 : ABC QCM 37 : C
QCM 41 : E
QCM 42 : Aucune QCM 43 : A
QCM 30 : D
QCM 46 : ABC QCM 47 : B
QCM 48 : ABCDE QCM 49 : AD
QCM 50 : AE
QCM 51 : ACE QCM 52 : C
QCM 53 : D
QCM 54 : C
QCM 55 : BCE
QCM 56 : BCE QCM 57 : BCD
QCM 58 : BCDE
QCM 59 : B
QCM 60 : AD
QCM 1 : BC
A. Ils ne sont pas forcement de taille inférieure aux pluricellulaires
par exemple Foraminifères = 1 cm (unicellulaire) ≠ Oxyure = quelques mm (pluricellulaire)
D. La cellule est au contraire plus complexe, car elle doit être capable de remplir toutes les
fonctions de l'organisme
E. reproduction asexuée !! La reproduction sexuée demande en effet trop d'énergie et augmente le
nombre d'erreurs dans le génome.
QCM 2 : AE
B. membrane plasmique
C. c'est l'inverse, l'ectoplasme est périphérique et l'endoplasme est central
(soyez logiques !!! : endo / ecto)
D. les formes libres sont plus importantes en nombre (exemple du TD) ; les formes parasites sont
moins nombreuses.
QCM 3 : CD
Les unicellulaires NE possèdent PAS :
– réticulum sarcoplasmique = réticulum endoplasmique des cellules musculaires
– brassage : il y en aurait si la reproduction était sexuée
QCM 4 : aucune
A. Ce ne sont pas des procaryotes !
B. Cas de la paramécie (Ciliés) et pas chez les Diplomonadines
D'ailleurs : Micronucléus (réplication méiotique, recombinaison)
Macronucléus (réplication mitotique, transcription)
C. C'est le cas de Giardia intestinalis chez les Diplomonadines
D. vacuole contractile
E. La structure de coordination est le cynétosome, le centrosome participe a la division
mitotique
CI.
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QCM 5 : ABC
D. caryocinèse puis cytodiérèse
E. Asexuée, schizogonie = caryocinèses multiples, puis cytodiérèse en fin de toutes les divisions
nucléaires
QCM 6 : BD
A. il y a des individus haploïdes et diploïdes mais au final, tous les individus (une fois « nés »)
seront tous diploïdes.
C. Foraminifères
E. Chaque génération peut présenter une reproduction asexuée.
QCM 7 : BD
A. Seules quelques espèces le sont (donc une minorité)
C. Les fungis partagent des caractéristiques communes avec les eucaryotes et les procaryotes mais
restent un règne particulier, à part des 2 autres.
E. micromycètes (macromycètes = les cèpes par exemple)
QCM 8 : A
B. Quelques MM années d'écart … on ne peut pas dire qu'ils aient tous le même âge ! ;)
C. Seuls les eucaryotes sont traités en bioanimale mais n'oubliez pas toute la partie sur les bactéries,
les virus & Cie de C. Pasquier.
D. levures = fungis
Voir page 6 polycopié - « Les Fungi (...) sont un règne à part dont les éléments vont de
quelques µm (levure) ...»
E. quelques dizaines de cm suffiront.
QCM 9 : CE
Apprenez ces définitions par cœur aussi bien pour la spé que pour la SSH !!
A. = commensalisme, les saprophytes se nourrissent de matière morte organique et ne sont
généralement pas pathogènes
B. = commensalisme, le mutualisme est une relation qui est avantageuse pour les 2 espèces (la
symbiose est un cas particulier du mutualisme)
D. amensalisme = utilisation de substance chimique pour lutter contre la concurrence entre microorganismes (par l'utilisation de bactéries, de venin...)
QCM 10 : AB
C. C'est la forme de grande taille, la forme de petite taille vit dans la lumière intestinale du colon
D. Les ciliés
E. Le kinétoplaste est en avant du noyau (diapo 35 unicellulaires)
QCM 11 : BD
A. les schizontes sont haploïdes
C. 3 formes dont 2 végétatives
D. VRAI : La dissémination des kystes se fait lors du cycle non pathogène, donc le sujet est sain
E. ce n'est pas une famille mais un clade !
QCM 12 : BE
A. il peut être non pathogène ; la plupart des espèces (uni ou pluri cellulaires) sont NON pathogènes
B. Vrai : Selles → Main → Bouche
C. non rentable car pas d'évacuation possible dans l'environnement.
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D. c'est possible qu'il y ait maintient des colonies avant de se multiplier et de disséminer.
QCM 13 : AC
B. paludisme → plasmodium falciparum
D. trypanosomose africaine
E. les cestodes (taenia) sont des métazoaires et non des unicellulaires ! (le reste est correct)
QCM 14 : A
B. Définition des kinétoplastidés (les euglènes ont cependant bien perdu leur chloroplastes).
C. c'est l'inverse.
D. pas la forme trypomastigote.
E. c'est doublement faux :
- le blépharoplaste correspond à un centriole (la définition correspond au kinétoplaste)
- il n'y a que de l'ADN au niveau du kinétoplaste
QCM 15 : BC
A. sous membranaires
D. uniquement les apicomplexés
E. Les 2 sont des ciliés
QCM 16 : A
B. les paramécies et les dinoflagellés par exemple ne sont pas mortelles pour l'Homme.
N'oubliez jamais que vous n'avez que QUELQUES exemples dans le cours : méfiez-vous des
généralités que vous établissez en apprenant vos cours (surtout dans le domaine de la santé!)
C. Euglénobiontes
D. Alvéolobiontes
E. On peut en retrouver au stade ganétocyte dans le cycle de Plasmodium falciparum.
QCM 17 : ABD
C. 3 correspond à un cestode. Wucheria brancofti est un digène.
E. 5 correspond à un turbellarié.
QCM 18 : B
A. une seule provoque régulièrement des décès
C. Il n'y a aucun symptôme à ce moment là (schizogonie hépatique), c'est pendant la schizogonie
érythrocytaire qu'on a une légère anémie
D. Le cycle débute chez l'anophèle, puis dans le foie, puis dans les hématies.
E. Elle digère tout SAUF les gamétocytes (car il s'agit d'une évolution, dans le TD de l'anophèle,
des pré-gamétocytes)
QCM 19 : aucune
A. C'est une caractéristique des apicomplexés (pas uniquement chez plasmodium!).
B. Et dans l'apicoplaste qui a son propre ADN.
C. Les rhoptries élaborent et stockent des enzymes protéolytiques.
D. Le trophozoïte présent dans l'hématie a la forme de faucille (examen simple de visualisation).
E. Le Ookynète vient avant le Oocyste
QCM 20 : ABCD
E. Chez les enfants seulement (guérison possible sans séquelle chez les adultes)
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QCM 21 : C
A. macrophages circulants
B. trophozoïtes = tachyzoïtes + bradyzoïtes
C. VRAI : ils nécessitent une phase de maturation (48h) pour sporuler et devenir infestants.
D. C'est la toxoplasmose acquise de l'immunocompétent qui est le plus souvent bénigne, la
congénitale peut aller de mortelle à inapparente chez le fœtus et est bénigne chez la mère.
E. symptômes de la toxoplasmose acquise de l'immunocompétent.
QCM 22 : BCE
Vous avez l'habitude depuis le temps mais lisez bien l'énoncé quand même ! C'est râlant de perdre
les points alors que vous savez ! (A. Valentin et C. Pasquier aiment bien ce genre d'énoncé)
B. faux. Par définition.
C. faux. Pas les acœlomates (pas de cœlome) (ni les éponges, pas de symétrie - HP)
E. faux. Ils possèdent une MEC (non pas une MCI).
QCM 23 : ABCDE
QCM 24 : AB
C. protostomiens
D. Helminthes = turbellariés + digènes + cestodes
E. Les cnidaires sont des diploblastiques et donc ne peuvent pas être des lophotrocozoaires.
QCM 25 : D
A. pas de système circulatoire chez les Turbellariés
B. acœlomates
C. vrai pour les espèces parasites
E. le passage se fait de l'état libre vers le parasitisme
QCM 26 : ACE
B. inverse
D. troncs latéraux
QCM 27 : aucune
A. hétéroxènes
B. ils mesurent entre 5 mm et 4 cm !
C. La couche la plus externe est la cuticule, qui est pourvue d'épines. Les cellules tegumentaires
profondes, comme leur nom l'indique, sont dans la couche la plus interne.
D. En général oui, mais pas tous, il existe des exceptions telles que les schistosomes qui sont
gonochoriques.
E. il n'y a pas de récepteurs sensoriels pour le trématodes (mais proposition vraie chez Turbellariés)
QCM 28 : B
A. Fasciola hépatica = grande douve du foie ; Dicrocelium dendriticum = petite douve du foie
C. sporocyste / rédie / cercaire / métacercaire
D. furocercaire
E. les miracidium stoppent leur développement si la température est inférieure à 14°C
QCM 29 : CD
A. C'est au niveau du scolex. Le strobile correspond au « corps ».
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B. Un seul vers suffit ; la reproduction correspond en effet à un repliement du vers sur lui-même.
Quand on dit qu'il n'y a pas autofécondation c'est pour dire que les organes mâles et femelles d'un
seul anneau ne peuvent pas féconder, il faut 2 anneaux différents, un mâle et un femelle mais chez
un même Taenia.
E. larves cysticerques. L'hexacanthe est le nom donné à l'embryon de Tænia Saginata.
QCM 30 : D
A. C'est pour tous les cestodes, donc cyclophyllidés ET pseudophyllidés !!
B. La cercatite des nageurs est due à un digène (l'énoncé n'évoque que les cestodes)
C. Il faut veiller à ne pas casser les vers puisque cela aggraverait les symptômes.
E. L'homme est un hôte définitif (trixène → 2 hôtes intermédiaires)
QCM 31 : E
A.Tous les cuticulates sont protostomiens
B. C'est une régression du rôle squelettique du cœlome
C. Arthropodes + Nématozoaires
D. La cuticule différencie les Nématozoaires des autres cuticulates
E. vrai : être protostomiens
QCM 32 : ACD
B. tube digestif
E. Il y a un oviducte et un utérus → c'est une Nématode
QCM 33 : ABD
C. Ce sont des pseudocœlomates !
D. vrai : c'est le fait d'avoir un nombre fixe de cellules et c'est notamment le cas de C. elegans
E. Les Nématozoaires sont divisés en Nématodes et Nématomorphes.
QCM 34 : ABCDE
QCM 35 : B
A. Ce serait vrai pour les filaires (dixènes).
C. Uniquement Ascaris
D. La femelle d'Enterobius migre bien au niveau de la marge anale ; mais la définition d'un
nématode avec ou sans migration tissulaire fait référence à l'éventuel trajet que devra effectué la
larve dans l'organisme pour se développer.
E. foie – poumons -alvéoles – trachée
QCM 36 : ABC
D. Ils colonisent aussi le milieu aquatique avec les crustacés.
E. NON !!!!! Vous avez déjà vu une langouste avec des ailes ??????
QCM 37 : C
A. uniramés
B. La ventilation est assurée par les sacs aériens chez les insectes par exemple.
D. telson ↔ anus
acron ↔ bouche
E. Ce sont des protostomiens, c'est la raison pour laquelle leur chaîne nerveuse est ventrale !
QCM 38 : ABCE
D. Ohh, horreur !! Les ailes sont des expansions de cuticule
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QCM 39 : BDE
A. Non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C. Non, chaque articulation peut bouger dans un seul sens, mais les pattes possédant plusieurs
articulations orientes dans plusieurs sens, au total les pattes peuvent bouger dans différents sens.
E. vrai : chaque segment ne peut bouger que dans une seule direction mais si on regarde la
résultante globale, l'arthropode peut bouger dans toutes les directions de l'espace (ses appendices
articulés ne sont pas constitués que d'un seul segment!).
QCM 40 : E
A. Il n'y a que 2 couches : épicuticule + procuticule
B. hétérogène
C. Le corps des Arthropodes est divisé en tagmes. Les métamères voisins des Arachnides sont reliés
entre eux par un rétrécissement du corps appelé pédicelle.
D. La différence entre une bactérie et une araignée ? L'un est procaryote, l'autre eucaryote !!
QCM 41 : D
A. Tous ont 2 tagmes mais les dénominations sont différentes :
• chez les chélicérates → prosome & opistosome
• chez les crustacés → céphalothorax & abdomen
B. Les Acariens sont des Arachnides !!!
C. 60 000 espèces pour les Arachnides / 55 000 espèces de décapodes décrites
E. Les insectes sont bien des hexapodes → 3 paires de pattes !
QCM 42 : Aucune
A. Les Acariens (exemple – HP!!) ne présentent pas de métamérie
B. digestion extra-corporelle
C. Les Scorpionides faisant partie des Arachnides, ils possèdent un Prosome et un Opithosome
D. la glande à venin peut être absente (acariens) ou située dans le telson (scorpions)
E. Pas de céphalothorax chez les Arachnides.
QCM 43 : A
A. Vrai, sur le Thorax
B. Le développement selon des mues est aussi dû à la présence des ailes, au mode de vie pouvant
différer entre l'état larvaire et adulte, la cuticule …
C. paurométabole ou hémi-métabole
D. La spiritrompe reste enroulée au repos et se déroule lorsqu'elle est en fonctionnement.
E. La maladie de Chagas est due à une punaise
QCM 44 : E
C. les tiques sont des acariens
D. tous les vecteurs sont des ectoparasites temporaires
QCM 45 : D
A. anthropophiles !
B. si le vecteur est sensible au germe qu'il transporte, il se tuera lui-même … c'est pas le but et doit
donc y être PEU sensible
C. Tous les Arthropodes ne sont pas des vecteurs.
E. leur biotope doit être compatible
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QCM 46 : ABC
D. pas les dermatophytes
E. tout le contraire : ils sont le plus souvent non pathogène et sont plutôt utilisés dans l'industrie
QCM 47 : B
A. les couches internes et externes contiennent toutes les 2 des mannoprotéines
C. il faut inverser champignon et hôte dans la proposition
D. les macérations sont des facteurs locaux
E. Examinons les 2 cas séparément :
1er patient
2nd patient
85 ans → grand âge
antibiothérapie au long cours
83 ans → grand âge
surpoids → macérations
diabétique
2 facteurs à risque
3 facteurs à risques
QCM 48 : ABCDE
QCM 49 : AD
B. Les Fungi ont des capacités d'absorption, l'ingestion est un caractère animal.
C. Sans tissus fonctionnels ni organes différenciés. Son appareil végétatif est composé soit de
cellules végétatives allongées et cloisonnées, soit de cellules uniques se multipliant par
bourgeonnement.
E. Ils appartiennent à un règne a part.
QCM 50 : AE
B. C'est l'inverse : en général la taille de la bactérie se trouve entre 0,1 et 10µm, alors que les
eucaryotes ont une taille comprise entre 2 et 100µm. Donc, EN GENERAL, on peut dire qu'une
bactérie a une taille inférieure à celle d'un eucaryote, mais on retrouve des bactéries plus grosses
que certains eucaryotes.
C. C'est l'inverse, l'archée ne possède pas de peptidoglycane, au contraire des bactéries.
D. C'est un élément facultatif.
QCM 51 : ACE
B. Gram –.
D. Acides mycoliques.
QCM 52 : C
A. Fimbriae = pili classiques → rôle dans l'adhérence.
B. Gram –.
D. Pili classiques, les sexuels sont peux nombreux sur les bactéries.
E. Classiques.
QCM 53 : D
A. Voir item D.
B. Voir item D.
C. Voir item D.
D. Allons y par étapes
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1. Au final on a 100 colonies par 10µL, ce qui fait 10*4 colonies par mL.
2. On a dilue quatre fois au dixième, donc la concentration initiale était 10*4 fois plus
forte qu'à la quatrième dilution.
3. On avait donc 10*4 x 10*4 = 10*8 UFC/mL comme concentration au départ.
E. Voir item D.
QCM 54 :
A. Voir item C.
B. Voir item C.
C. Alors :
1. On a 100 000 bactéries dans 1 mL que l'on va mettre dans 9mL qui n'ont pas de
bactéries, on a donc 100 000 bactéries / 10 mL.
2. Donc au final on a 10 000 bactéries par mL.
3. Le temps de doublement des bactéries est de 20min : dans 2h on a 6 fois 20min, donc
les bactéries vont doubler 6 fois, et donc il faudra multiplier par 2*6.
4. Au final on a donc 10*4 x 2*6
D. Voir item C.
E. Voir item C.
QCM 55 : BCE
A. Le virus est un parasite obligatoire.
D. Le péplos correspond à l'enveloppe, et la matrice au manteau.
QCM 56 : BCE
A. C'est une structure protéique.
D. C'est l'inverse, les sommets correspondent aux pentons, et les faces aux hexons.
QCM 57 : BCD
A. Les virus nus n'ont pas d'enveloppe.
E. Les virus ne possèdent pas tous un génome avec un ADN.
QCM 58 : BCDE
A. On tue les microorganismes → aucun interêt.
E. Par exemple un échantillon d'urine, d'excréments ou de salive.
QCM 59 : B
A. Elle est intermédiaire, une résistante aurait un diamètre d'inhibition inférieur à 4mm.
C. Entre 2 prélèvements, apparition d'un Ac spécifique.
D. On en détecte également à l'état normal, cela témoigne d'un ancien contact avec le virus.
E. C'est une technique d'hybridation qui permet la détection et la quantification du génome viral.
QCM 60 : B
B. Vrai, par exemple détection de IgG.
C. Après, si l'examen direct n'est pas conclusif, ou l'on a besoin d'approfondir la recherche.
E. On recherche des cellules ou Ac témoins d'une infection (donc qui auraient un rôle dans les
infections immunitaires)
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TÊTE
&
COU
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141
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Ostéologie crânio-faciale
Rappels : TÊTE = CRÂNE + FACE.
I- MISE EN PLACE :
1- Crâne : 8 os
2 parties :
- Calvaria (ou voûte)
- Base du crâne : 3 étages (antérieur / moyen / postérieur)
L'étage antérieur est le plus haut situé.
Os impairs / médians :
✔ FRONTAL : calvaria + base (étage antérieur)
✔ ETHMOÏDE : base uniquement (étage antérieur)
✔ SPHENOÏDE : calvaria + base (étages antérieur / moyen / postérieur)
✔ OCCIPITAL : calvaria + base (étage postérieur)
Os pairs / latéraux :
✔ TEMPORAUX : calvaria + base (étages moyen / postérieur)
✔ PARIETAUX : calvaria uniquement
Remarque : le sphénoïde participe aux 3 étages.
Articulations :
✔ Sutures (synarthroses)
✔ Articulation atlanto-occipitale (synoviale, bi-condylienne)
Remarque : crâniosténose = fermeture prématurée des fontanelles (conséquences sur le
développement cérébral)
Contenu : encéphale, méninges, vaisseaux et partie initiale des nerfs crâniens, appareil de l'audition
/ appareil de l'équilibration (os temporal)
2- Face : 14 os + 1 cartilage
2 parties :
- Partie supérieure : massif facial
- Partie inférieure : mandibule
Partie supérieure, fixe : 13 os + 1 cartilage
Structures impaires / médianes :
✔ VOMER
✔ CARTILAGE SEPTAL
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Os pairs / latéraux :
✔ MAXILLAIRES
✔ PALATINS
✔ ZYGOMATIQUES
✔ NASAUX
✔ LACRYMAUX
✔ CORNETS INFERIEURS
Partie inférieure, mobile : 1 os
Os impair / médian : MANDIBULE
Articulations :
✔ Sutures (synarthroses)
✔ Articulation temporo-mandibulaire = ATM (synoviale, bi-condylienne)
Contenu : cavités (orbitaires, nasales, buccale, sinus para-nasaux), organes des sens (vision,
olfaction, gustation), voies aéro-digestives supérieures.
II- FORAMEN ET EMPREINTES :
Os
FRONTAL
Eléments notables
Contenu
Caractéristiques
Incisure supraorbitaire
Nerf supra-orbitaire (V1) Situé sur le 1/3 médial du bord
supra-orbitaire
Incisure
éthmoïdale
Ethmoïde
Fossette
trochléaire
Trochlée du muscle
En médial de l'orbite
oblique supérieur de l'oeil
Fossette lacrymale Glande lacrymale
Forme de U ouvert en AR
En latéral de l'orbite
Foramen caecum
Insertion de la dure-mère - Situé sur la ligne médiane,
(méninge)
sous la crête frontale
(poursuivie par le sillon du
sinus sagittal supérieur)
- Borgne
Crête frontale
Insertion méningée
Sépare les hémisphères
cérébraux D/G
Sillon du sinus
sagittal supérieur
Sinus sagittal supérieur
(veine)
- Dédoublement de la crête
frontale
- Parcours la totalité de la voûte
sur la ligne médiane (aussi
retrouvé sur l'occipital)
Fossettes
granulaires
Granulations
arachnoïdiennes
De part et d'autre de la crête
frontale et du sillon du sinus
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(empreintes vasculaires)
Lame criblée
EHTMOÏDE Face médiale des
masses latérales
(lame des cornets)
Fosse
hypophysaire (ou
selle turcique )
sagittal supérieur
Filets du nerf olfactif (I)
Porte les cornets
supérieur + moyen
Hypophyse
- Limitée en AV par le
tubercule de la selle
- Limitée en AR par le dos de la
selle (dorsum sellae)
Processus clinoïdes Insertion méningée
antérieurs /
moyens /
postérieurs
Sillon
chiasmatique (ou
sillon transversal)
Chiasma optique :
croisement des fibres des
nerfs optiques D/G (II)
Canal optique
Nerf optique (II)
- Situé au dessus de la fissure
orbitaire supérieure, entre les
racines de la petite aile en DH
et le corps en DD.
- Oblique en B / AR / DH
Sillon carotidien
Empreinte de l'artère
carotide interne
Face latérale du corps
Foramen rond
Nerf maxillaire (V2)
Situé sur la grande aile
Foramen ovale
Nerf mandibulaire (V3)
- Situé sur la grande aile
- En AR / DH du foramen rond
Foramen épineux
Artère méningée
moyenne
- Situé sur la grande aile
- En AR / DH du foramen ovale
Fissure orbitaire
supérieure
- Nerf occulomoteur (III)
- Nerf trochléaire (IV)
- Nerf abducens (VI)
- Nerf opthalmique (V1)
- Nerf trochléaire innerve le
muscle oblique supérieur de
l'oeil
- Nerf abducens innerve le
muscle droit latéral de l'oeil
SPHENOÏDE
Canal ptérygoïdien Nerfs ptérygoïdiens
TEMPORAL Sillon vasculaire
Au dessus du proc. ptérygoïde
Empreinte de l'artère
méningée moyenne
Fosse
mandibulaire
Condyle mandibulaire
(position de repos de
l'ATM)
Fosse trigéminale
Ganglion trigéminal
(nerf trijumeau V)
- Situé sur le rocher
- Forme triangulaire
Orifices des nerfs
pétreux
Nerfs pétreux
(émergences du nerf
Situé sur le rocher
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145
facial VII)
Eminence arquée
Impression du canal semi- - Située sur le rocher
circulaire supérieur (app. - Relief
de l'équilibration)
Tegmen tympani
Toit de la caisse du
tympan (app. de
l'audition)
Situé sur le rocher
Méat accoustique
interne
- Abouchement du
conduit auditif interne
- Nerf facial (VII)
- Nerf cochléovestibulaire (VIII)
- Situé sur la face médiale du
rocher
- Le nerf cochléo-vestibulaire
ne quitte pas le rocher (cible =
app. de l'audition/équilibration)
Sillon du sinus
sigmoïde
Sinus sigmoïde (veine)
- Situé en AR du rocher
- Forme de S
Incisure
mastoïdienne
Ventre postérieur du
muscle digastrique
En médial du proc. mastoïde
Proc. styloïde
Insertion muscles +
ligaments
Verticale, dirigée vers le B
Foramen styloïdien Nerf facial (VII)
(ou stylomastoïdien)
Situé entre le proc. styloïde et
le proc. mastoïde
Canal carotidien
Sortie : au sommet du rocher
(apex)
Artère carotide interne
- Formé avec l'os occipital.
Foramen jugulaire En AV :
- Nerf glosso-pharyngien - Forme de 8
(IX)
- Nerf vague (X)
- Nerf accessoire (XI)
En AR :
Veine jugulaire interne
Foramen déchiré
OCCIPITAL Sillon du sinus
sagittal supérieur
Sillons des sinus
transverses D/G
RIEN
- Situé au niveau de l'apex du
rocher et formé avec sphénoïde
+ occipital
- Obturé par une membrane
fibreuse (artère carotide interne
passe au dessus)
Sinus sagittal supérieur
(veine)
Parcours la totalité de la voûte
sur la ligne médiane (aussi
retrouvé sur le frontal)
Sinus transverses D/G
(veines)
Bifurcation à partir de la
protubérance occpitale interne
Foramen magnum En AV : partie supérieure - Forme ovalaire
de la dent de C2 (Axis)
- Le plus important des
En AR :
foramen de la base du crâne.
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146
- Moelle allongée
- Nerf accessoire (XI)
- Artères vertébrales
Gouttière basilaire Tronc basilaire (artère),
réunion des 2 a.
vertébrales
Canal de
l'hypoglosse
Nerf hypoglosse (XII)
En AV / DH de chaque condyle
occpital
Canal condylaire
Veines condylaires
En AR des condyles occpitaux
Lignes nucales
Insertion des muscles
extenseurs de la nuque
- 2 de chaque côté (2 D + 2 G)
- Transversales
Condyle occipital
Tubercule
pharyngien
- Situés de part et d'autre du
foramen magnum, convexes.
- Articulés avec les masses
latérales de C1 (Atlas)
Insertion du muscle
constricteur supérieur du
pharynx
- Formé avec l'os temporal
Foramen jugulaire En AV :
- Nerf glosso-pharyngien - Forme de 8
(IX)
- Nerf vague (X)
- Nerf accessoire (XI)
En AR :
Veine jugulaire interne
Sillon infraorbitaire / Canal
infra-orbitaire /
Foramen infraorbitaire
Nerf infra-orbitaire (V2)
Bosse canine
Relief de la racine de la
canine
Fosse canine
- Concave
- Voie chirurgicale d'accès au
sinus maxillaire (sinusite)
Hiatus maxillaire
Fermé dans sa partie inférieure
par le cornet inférieur.
Sulcus lacrymal
- Sillon situé en AV du hiatus
maxillaire.
- Il est transformé en canal
lacrymo-nasal par l'os lacrymal
qui le recouvre.
MAXILLAIRE
LACRYMAL
Canal lacrymonasal
Drainage des larmes vers Il est aussi constitué par le
le méat inférieur
sulcus lacrymal (maxillaire)
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PALATIN
Incisure sphénopalatine
Eléments vasculonerveux destinés aux
fosses nasales
Canal incisif
Eléments vasculoSitué sur la suture palatine
nerveux destinés au palais médiane
Canal palatin
postérieur
Situé sur la suture palatine
Eléments vasculonerveux destinés au palais transverse
Foramen
MANDIBULE mentonnier
Nerf mentonnier (V3)
Située sur la lame verticale.
Corps de la mandibule
Angle, face latérale Aspérités d'insertion du
muscle masséter
(masticateur)
Angle, face
médiale
Aspérités d'insertion du
muscle ptérygoïdien
médial (masticateur)
Proc. coronoïde
Insertion du muscle
temporal (masticateur)
Proc. génii
supérieurs et
inférieurs
Insertions musculaires
(notamment muscle
génio-hyoïdien)
Fossette
digastrique
Insertion ventre antérieur Située au niveau de la
du muscle digastrique
symphyse
Ligne oblique
interne (ou ligne
mylo-hyoïdienne)
Insertion du muscle
mylo-hyoïdien
« Diaphragme » : sépare la
cavité buccale de la région
cervicale
Fossette
sublinguale
Glande sublinguale
(salivaire)
Séparée de la fossette
submandibulaire par le muscle
mylo-hyoïdien
Fossette
submandibulaire
Glande submandibulaire
(salivaire)
Séparée de la fossette
sublinguale par le muscle
mylo-hyoïdien
Foramen
mandibulaire /
Lingula
mandibulaire
Pédicule alvéolaire
Au niveau du ramus (en
inférieur :
médial)
- Artère alvéolaire
inférieure
- Veine alvéolaire
inférieure
- Nerf alvéolaire inférieur
(V3)
Canal
mandibulaire
Pédicule alvéolaire
Le nerf alvéolaire inférieur
inférieur, se distribue à
(V3) donne le nerf mentonnier
chaque dent (chaque dent (V3)
a son pédicule propre)
- 2 de chaque côté (2 D + 2 G)
- Situés au niveau de la
symphyse
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Fovéa
ptérygoïdienne
Insertion du muscle
ptérygoïdien latéral
(masticateur)
Sur le col du condyle
mandibulaire (en médial)
Remarque : le trijumeau donne 3 branches qui émergent du squelette crânio-facial sur le même axe
✔ Nerf supra-orbitaire (V1) : passe par l'incisure supra-orbitaire (frontal)
✔ Nerf infra-orbitaire (V2) : passe par le foramen infra-orbitaire (maxillaire)
✔ Nerf mentonnier (V3) : passe par le foramen mentonnier (mandibule)
Rôle fondamental lors de la croissance : « architecte de la face »
Abouchements des sinus :
✔ SINUS FRONTAL : méat moyen (via canal naso-frontal)
✔ SINUS ETHMOÏDAL : méat supérieur / moyen
✔ SINUS SPHENOÏDAL : toit des fosses nasales (et non dans un méat!)
✔ SINUS MAXILLAIRE : méat moyen
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QCM sur l'Ostéologie crânio-faciale
QCM 1 : A propos du crâne :
A. Le crâne contient l'encéphale, les méninges, des vaisseaux et la partie initiale des nerfs crâniens.
B. Il est articulé, par l'intermédiaire de l'axis, avec la colonne vertébrale.
C. La calvaria est relativement fragile d'où le risque d'atteinte cérébrale lors de choc violents.
D. Le foramen magnum livre passage à la moelle épinière et aux artères vertébrales.
E. Les 8 os du crâne appartiennent à la voûte et à la base.
QCM 2 : A propos du crâne :
A. L'os sphénoïde est le seul os à participer à la constitution des 3 fosses crâniennes.
B. Chez le nouveau-né, on distingue deux fontanelles principales : une antérieure et une postérieure
appelées respectivement fontanelles lambdatique et bregmatique.
C. La fermeture prématurée par soudure d'une ou plusieurs fontanelles n'a aucune incidence sur le
développement de l'encéphale.
D. L'os frontal entre dans la constitution de la fosse cérébrale antérieure et la partie supérieure des
orbites.
E. L'os frontal est un os peu exposé dans les traumatismes crâniens.
QCM 3 : A propos de l'os frontal :
A. L'os frontal s'articule notamment avec l'ethmoïde, le sphénoïde et les pariétaux.
B. La partie orbito-nasale est échancrée en dorsal et sur la ligne médiane par l'incisure éthmoïdale.
C. Sur la ligne médiane, les bosses frontales, sont séparées par la suture métopique qui finira par
disparaître.
D. Le plafond de l'orbite présente en médial la fosse lacrymale et en latéral, la fossette trochléaire.
E. Le foramen coecum livre passage à des vaisseaux et nerfs.
QCM 4 : A propos de l'ethmoïde :
A. La lame perpendiculaire est traversée par les filets du nerf olfactif.
B. La crista-galli extra-crânienne participe à la constitution du septum nasal.
C. Les lames papyracées sont tapissées par la muqueuse nasale.
D. Le méat moyen (au dessus du cornet moyen) voit s'aboucher le canal fronto-nasal et les orifices
de communication des sinus ethmoïdaux antérieurs, maxillaire et frontal.
E. L'ethmoïde s'articule par la lame perpendiculaire avec le vomer mais pas avec le cartilage septal.
QCM 5 : A propos du sphénoïde :
A. Le sphénoïde, os impair et médian, appartient à la calvaria et à la base du crâne.
B. Les petites et les grandes ailes se situent respectivement à l'étage antérieur et moyen.
C. La face supérieure du corps présente de dorsal à ventral le jugum, le limbus sphénoïdal et le
sillon chiasmatique.
D. L'artère carotide externe trace une large gouttière en ''S'', le siphon carotidien, sur les faces
latérales du sphénoïde en dedans de la lingula sphénoïdale.
E. La face antérieure et inférieure du corps appartiennent au toit des fosses nasales sur un plan
médian.
QCM 6 : A propos des os du crane et de la face :
A. Il existe trois plans de référence : sagittal, axial et horizontal.
B. La face et le crâne ont un plan de référence qui passe par le point du conduit auditif externe et le
point sous orbitaire.
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151
C. Les os du crâne, os plats, sont composés de deux parties : la corticale osseuse et la diploe.
D. Le périoste n'est pas retrouvé sur le squelette facial.
E. L'articulation temporo-mandibulaire est la seule articulation du crâne et de la face.
QCM 7 : A propos des fontanelles, des sutures et de la base du crâne :
A. La fontanelle bregmatique se ferme en première aux alentours du 20ème mois.
B. La fontanelle ptérique est entre les os frontal, pariétal, ethmoidal et l'os sphénoïde.
C. La suture coronale, oblique vers le bas et vers l'avant, est dentelée.
D. La fontanelle bregmatique devient le bregma, point d'intersection entre la suture coronale et la
sagittale.
E. La vue endocranienne de la base du crâne contient quatre os.
QCM 8 : A propos du crâne et de la face :
A. L'étage moyen de la base du crâne comporte notamment le foramen optique, la fissure orbitaire
supérieure et le foramen ( t ) carotidien.
B. Le pogonion est le point le plus antérieur du squelette facial.
C. L'étage moyen de la face s'étend de la partie inférieure de l'orbite jusqu'à la partie inférieure des
fosses nasales.
D. L'os alvéolaire de l'os maxillaire, n'existe que par la présence des dents.
E. Les os lacrymaux participent au squelette de l'orbite.
QCM 9 : A propos du crâne et de la face :
A. La cloison nasale est constituée du vomer, du cartilage septal et de la lame perpendiculaire de
l'ethmoïde.
B. Les os nasaux s'articulent avec l'os frontal.
C. L'os zygomatique est articulé avec les petites ailes du sphénoïde, l'os frontal et l'os temporal.
D. Les cavités sinusiennes permettent de solidifier l'édifice squelettique.
E. Une sinusite correspond à une inflammation de n'importe quel sinus.
QCM 10 : A propos de l'os occipital :
A. L'os occipital est formé (comme l'os frontal) de 2 parties : une partie verticale qui correspond à la
partie squameuse et l'autre horizontale qui correspond à la partie basilaire.
B. Le foramen magnum est un large orifice ovalaire de 35mm de diamètre antéro posterieur et de
30mm de diamètre transversal.
C. Le sillon du sinus sagittal supérieur divise la fosse cérébrale en 2 parties droite et gauche.
D. Le sillon du sinus pétreux supérieur et le sillon du sinus sigmoïde convergent vers l'incisure
jugulaire.
E. Le condyle occipital s'articule avec la fovéa crâniale de l'atlas.
QCM 11 : A propos des os du crâne :
A. Le sinus sphénoïdal s'abouche au dessus du cornet moyen, dans le méat moyen.
B. L'écaille de l'os temporal est constituée de 2 parties séparées par le processus zygomatique : une
partie dans un plan sagittal et l'autre dans un plan horizontal.
C. Le processus zygomatique, en s'unissant à l'os zygomatique par l'éminence articulaire forme la
fosse mandibulaire.
D. Le nerf V1, traverse l'incisure supra-orbitaire du sphénoïde puis passe par la fissure orbitaire
supérieure du frontal.
E. L'incisure ethmoïdale est une région creusée en U ouverte en ventral.
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QCM 12 : A propos de l'os frontal :
A. La base du crâne comprend 8 pièces osseuses bien distinctes.
B. L'os frontal, qui est un os impair et médian, appartient exclusivement à la voûte du crâne ou
calvaria : il constitue le relief du front.
C. L'os frontal est constitué d'une partie verticale ou squameuse : l'écaille, et d'une partie
horizontale ou basilaire : la partie orbitaire.
D. Au niveau du bord supra-ciliaire de l'os frontal, on trouve l'incisure supra-orbitaire par laquelle
passe la 1ère branche de la 5ème paire des nerfs crâniens (V1) et qui se trouve en dehors de l'incisure
frontale.
E. L'os frontal et l'os ethmoïde participent tous les deux à la paroi des cavités orbitaires.
QCM 13 : A propos de l'os temporal :
A. L'os temporal comprend 3 parties : le rocher, l'écaille (ou pyramide pétreuse) et l'os tympanal.
B. Au niveau de l'écaille, on trouve une partie verticale et une partie horizontale séparées par les
processus zygomatiques, qui s'articulent avec l'os zygomatique pour former l'arcade zygomatique.
C. L'os temporal contient les appareils de l'audition et de l'équilibration et est traversé par le nerf
facial (VII).
D. Les 3 parties de l'os temporal sont unies par la suture pétro-squameuse et la suture pétrotympanique en arrière de la suture pétro-squameuse.
E. Le rocher possède 4 faces : 2 supérieures ou endocrâniennes et 2 inférieures ou exocrâniennes.
Sur sa face postéro-inférieure on trouve l'incisure mastoïdienne au niveau de laquelle s'insère le
ventre postérieur du muscle digastrique.
QCM 14 : A propos de la mandibule :
A. L'espace entre le condyle et le coroné détermine l'incisure mandibulaire.
B. La fosse digastrique située sur la face interne de la mandibule est l'empreinte du ventre antérieur
du muscle digastrique.
C. La ligne oblique interne permet l'insertion de muscles masticateurs.
D. Aucun muscle ne s'insère sur les processus genii.
E. Le muscle pterygoïdien médial s'insère sur sur la partie interne haute des ramus.
QCM 15 : A propos du squelette facial :
A. La mandibule est le seul os mobile de la face.
B. L'os palatin se situe en avant de l'os maxillaire.
C. Le processus pyramidal se trouve en arrière de la tubérosité maxillaire et en avant de la lame
latérale du processus ptérygoïde.
D. Le sinus maxillaire se situe en arrière de la fosse canine.
E. La partie supérieure de la face est mobile.
QCM 16 : Concernant les os de la face :
A. La face contient trois os impairs et médians.
B. La mandibule contient deux foramens qui laissent passer les deux nerfs mandibulaires de chaque
coté.
C. Les os nasaux ne sont en contact qu'avec le frontal.
D. Le massif facial mobile est constitué d'un seul os : la mandibule.
E. Les ramus de la mandibule se divisent en deux en caudal : les processus coroïdes en antérieur et
les condyles en postérieur.
QCM 17 : Concernant les rapports entre la face et le crâne :
A. La lame criblée de l'ethmoïde fait communiquer la face (les fosses nasales) et le crâne.
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B. Le maxillaire repose sur le crâne en arrière en s'appuyant sur les processus ptérygoïdes du
sphénoïde.
C. Il n'y a pas de communication entre l'intérieur de la boîte crânienne et l'orbite.
D. Tous les os de la face sont en contact avec au moins un os du crâne.
E. Le zygomatique s'articule avec le pariétal.
QCM 18 : Concernant l'os maxillaire :
A. Il est associé aux méats inférieurs.
B. Il fait passer le nerf V2 à travers le foramen intra-orbitaire.
C. Il possède deux processus de chaque coté : un horizontal et un vertical.
D. Le sinus maxillaire se trouve en postérieur de l'incisure lacrymale.
E. Il présente un corps pyramidal à base latérale tronquée.
QCM 19 : A propos de l'extrémité céphalique :
A. La boîte crânienne a un rôle de protection.
B. L'évolution du squelette crânien au cours de l'histoire est marquée principalement par une
augmentation du volume de la face.
C. Le plan de référence pour la description du crâne utilise deux points de référence : le point le
plus supérieur du méat acoustique externe et le point sous orbitaire.
D. Le crâne s'articule uniquement avec la mandibule.
E. Les nerfs crâniens prennent plus souvent leur origine au niveau du cerveau.
QCM 20 : A propos du crâne :
A. La vue supérieure du crâne est appelée « norma verticalis ».
B. La vue inférieure du crâne est appelée « norma occipitalis ».
C. La calvaria correspond à la base du crâne.
D. Un crâne dolichocéphale est marqué par un axe antéro-postérieur plus marqué.
E. Le diploé est la partie externe des os plats du crâne, en contact notamment avec le cuir chevelu.
QCM 21 : A propos du crâne :
A. Le péricrâne est un tissu fibreux qui entoure les pièces osseuses du crâne sur leur partie
endocrânienne ainsi que sur leur partie exocrânienne.
B. L'os frontal est impair et latéral.
C. L'os sphénoïde se trouve principalement au niveau de la base du crâne, et une petite partie
participe à la calvaria.
D. Les os temporaux contiennent des éléments de l'appareil auditif.
E. Les fontanelles sont la persistance de tissu fibro-cartilagineux entre les pièces osseuses chez
l'adulte.
QCM 22 : A propos du crâne :
A. Il existe 5 normas : frontalis, latéralis, verticalis, occipitalis, basilis.
B. Le crâne contient 8 pièces osseuses dont 4 impaires et médianes.
C. L’ethmoide n’appartient qu’à la base du crâne tandis que le sphénoide appartient également à la
calvaria.
D. La suture ou «synarthrose» lambdoïde unit l’os pariétal à l’os occipital.
E. La fontanelle ptérique qui se ferme au 7e-8e mois après la naissance, réunit le frontal, les
pariétaux, les temporaux et le sphénoide.
QCM 23 : A propos du crâne :
A. La fontanelle astérique réunit le pariétal, l’occipital, le temporal et le sphénoide.
B. L’echographie transfontanellaire chez l’adulte permet d’observer 4 fontanelles refermées.
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C. Le « Bregma » en dorsal est situé entre la suture sagittale et la suture lambdoïde.
D. La face exocranienne contient le sillon du sinus sagittal supérieur.
E. Ce sinus est aérique.
QCM 24 : A propos du crâne :
A. Le bord postérieur des petites ailes du sphénoïde représente la limite antérieure de la fosse
crânienne moyenne.
B. La fosse crânienne postérieure est limitée en arrière par le sillon sagittal supérieur.
C. Le sphénoïde est le seul os appartenant aux 3 fosses crâniennes.
D. La fosse crânienne moyenne est limitée en arrière par la crête de la pyramide pétreuse et par le
bord crânial du clivus.
E. L’os occipital participe pour sa majeure partie à la fosse crânienne postérieure mais également à
la fosse crânienne moyenne.
QCM 25 : A propos du crâne :
A. La fissure orbitaire supérieure se situe entre la petite et la grande aile du sphénoïde.
B. Le foramen carotidien laisse passer l’artère carotide externe.
C. Le foramen magnum situé dans la fosse crânienne postérieure laisse passer la moëlle épinière.
D. Un crâne brachycéphale a un axe antéro-postérieur beaucoup plus développé.
E. La suture coronale réunit l’os frontal et les os pariétaux.
QCM 26 : A propos de l'os frontal :
A. L'incisure nasale de l'os frontal sert d'angle entre les parties calvariales et basilaires de
l'os frontal.
B. Au niveau de la voûte du crâne, l'os frontal s'articule avec 4 os différents.
C. La région de la pommette est formée par la suture entre l'os frontal et zygomatique.
D. L'incisure supra-orbitaire permet la sortie du crâne au nerf supra-orbitaire (branche du
V1).
E. Les fossettes lacrymales et trochléaires sont retrouvées au niveau du toit de l'orbite de l'os
frontal.
QCM 27 : A propos de l'os ethmoïde :
A. L'os ethmoïde est dit centro-facial et basi-cranien.
B. La lame perpendiculaire de l'ethmoïde est dite exocranienne mais endonasale.
C. L'ethmoïde s'articule avec l'épine nasale de l'os frontal.
D. La lame papyrassée de l'ethmoïde est concave et lisse.
E. L'ethmoïde participe à la constitution de la partie médiale de l'orbite, du toit des fosses
nasales et du toit de la cavité buccale en dorsale.
QCM 28 : A propos de l'os sphénoïde :
A. Le sphénoïde participe à la constitution du toit des fosses nasales.
B. Le sinus sphénoïdale s'abouche au niveau du méat supérieur.
C. La partie latérale des grandes ailes du sphénoïde est dans un plan sagittal et est la seule
partie du sphénoïde à participer à la constitution de la voûte du crâne.
D. Les processus ptérygoïdaux fusionnent entre-eux avant de fusionner au corps.
E. Le sphénoïde s'articule avec tous les os constituant la voûte ou la base du crâne.
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QCM 29 : A propos de l'os temporal :
A. L'os temporal est traversé par le seul nerf moteur de la face.
B. La partie transversale de l'écaille participe à la constitution de la fosse cérébrale
moyenne.
C. Le processus zygomatique sépare les parties basilaire et calvariale de l'écaille du
temporale.
D. La racine longitudinale du processus zygomatique est aussi appelée éminence articulaire.
E. Les deux racines du processus zygomatique forment une fosse appartenant à l'articulation
temporo-mandibulaire.
QCM 30 : A propos de l'os occipital :
A. Le foramen magnum de l'os occipital est en regard d'une structure nerveuse sortant du
crâne, et correspondant à la moelle épinière
B. L'Inion est l'angle formé par l'occipital qui est le plus postérieur et supérieur (au niveau
de la protubérance occipitale externe)
C. La protubérance occipitale externe et les lignes nucchales servent d'insertion au muscle
Trapèze.
D. En vue endocranienne on observe un foramen, en médial des condyles occipitaux,
permettant la sortie d'un nerf moteur pour les muscles de la langue.
E. Le tubercule pharyngien est visible en vue exocranienne.
QCM 31 : A propos des os pariétal, sphénoïde et temporal :
A. Le bord squameux de l'os pariétal correspond à son bord inférieur.
B. L'angle mastoïdien est l'angle le plus dorso-caudal présent au niveau du pariétal.
C. Sur une vue postérieure du sphénoïde on peut observer, de crânial à caudal, trois
foramens : le canal optique, le foramen rond et le canal ptérygoïdien.
D. Le rostrum sphénoïdal correspond à la partie la plus craniale du corps du sphénoïde.
E. Le rocher du temporal repose sur sa face inférieure et sépare l'étage moyen de l'étage
postérieur grâce à son bord dorso-supérieur.
QCM 32 : A propos du squelette crânio-facial :
A. La fissure orbitaire inférieure participe à la constitution de la face médiale de l'orbite.
B. Les orifices piriformes sont pairs et latéraux.
C. Le foramen mentonnier permet l'émergence d'une branche du V3 sur une même ligne
verticale que les émergences d'une des branches des nerfs V2 et V1.
D. Le ptéryon est recouvert à l'état physiologique par un muscle masticateur innervé par les
rameaux temporaux du nerf mandibulaire.
E. Le défilé du zygomatique permet le passage du muscle Masséter, muscle masticateur.
QCM 33 : A propos du squelette crânio-facial :
A. Au niveau de l'étage moyen de la base du crâne, on observe de médial en latéral, sur une
vue exocranienne, les orifices suivant : foramen ovale, foramen épineux, canal carotidien et
méat acoustique externe.
B. Le foramen incisif fait suite en dorsal à la suture incisive des processus palatin du
maxillaire.
C. Le foramen jugulaire est une structure située à l'intérieure de l'os occipital.
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D. Le foramen déchiré permet l'entrée dans le crâne d'éléments vasculaires.
E. Les bosses frontales sont plus exprimées chez les garçons.
QCM 34 : A propos du squelette crânio-facial :
A. L'artère méningée moyenne laisse ses empruntes sur les os temporal et pariétal.
B. La suture métopique fait relais entre les fontanelles bregmatique et lambdatique.
C. La fontanelle mastoïdienne est située entre les os temporal, pariétal et occipital.
D. L'os palatin participe à la constitution du plancher de l'orbite et du toit de la cavité
buccale.
E. La paroi latérale de l'orbite n'est constituée que des os zygomatique et sphénoïde.
QCM 35 : A propos du massif facial fixe :
A. Le massif facial fixe est constitué de 14 pièces squelettiques.
B. Le maxillaire est le plus gros os du massif facial fixe.
C. Le maxillaire ressemble à une pyramide quadrangulaire dont le sommet sert d'articulation
avec l'os zygomatique.
D. Un os maxillaire s'articule avec les os suivants : palatin, zygomatique, lacrymal, cornet
inférieur, os nasal, vomer, maxillaire frontal, ethmoïde, sphénoïde (via les processus
ptérygoïdaux) et mandibule (via l'articulation entre les arcades dentaires supérieure et
E. La fosse canine est située en regard de la canine supérieure.
QCM 36 : A propos de la mandibule :
A. Elle porte l'arcade dentaire inférieure.
B. L'intégrité de l'arcade dentaire inférieure dépend du processus alvéolaire mandibulaire.
C. Le nerf mentonnier sortant du foramen mentonnier sur la face latérale du corps de la mandibule
est une branche du nerf trijumeau V2 mandibulaire.
D. Sur la face interne du corps de la mandibule se situent les aspérités d'insertion du muscle
masseter.
E. Au niveau du ramus on trouve le processus coronoïde qui se projette vers l'arrière.
QCM 37 : A propos de l'extrémité céphalique :
A. Le nerf glosso-pharyngien sort du crâne par le foramen jugulaire.
B. La partie du système nerveux central se situant à hauteur du foramen magnum est la moelle
spinale.
C. Le nerf ophtalmique sort du crâne par le canal optique.
D. Le nerf mandibulaire V3 sort du crane par le foramen épineux.
E. L'étage moyen du crâne est limité en avant par le bord dorsal de la petite aile du sphénoïde et en
arrière par le bord supéro-médial de la partie pétreuse de l'os temporal.
QCM 38 : A propos de la face :
A. La mandibule s'articule avec l'os zygomatique.
B. L'os palatin complète le palais osseux en arrière de l'os maxillaire.
C. La lame verticale de l'os palatin participe à la constitution des joues.
D. Le processus pyramidal se situe en coin entre les ptérygoïdes et la tubérosité du maxillaire.
E. Il existe une suture palatine médiane et une transverse.
QCM 39 : A propos du squelette crânien :
A. L’os ethmoïde est situé sur la ligne médiane de la cavité nasale.
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B. Les os temporaux contiennent une partie de l’appareil auditif.
C. Il existe une croissance centripète des os du crâne.
D. Les fontanelles sont des persistances d’îlots cartilagineux.
E. L’os occipital est protecteur de l’encéphale.
QCM 40 : A propos du crâne :
A. On note, au cours de l'évolution, une augmentation du volume du crâne dépendante de celle de la
face.
B. De violents traumatismes peuvent provoquer une disjonction crânio-fasciale.
C. La calvaria, de forme convexe, porte le cuir chevelu et présente ainsi une surface irrégulière.
D. La diploé, os spongieux alvéolé, ne résisterait pas aux chocs sans la présence des deux lames de
tissus fibreux, externe et interne, respectivement appelées péricrâne et endocrâne.
E. L'oreille et l'oeil sont contenus dans plusieurs os.
QCM 41 : A propos du crâne :
A. Une atteinte traumatique de l'os frontal peut s'accompagner de troubles de l'audition
B. Le crâne est une boite osseuse ovoïde a grosse extrémité antérieure.
C. Les fontanelles permettent la réalisation d'échographies chez le nourisson.
D. Les sutures ne sont visibles que sur la surface exocrânienne.
E. La fosse cérébrale antérieure est limitée en arrière par le bord postérieur des petites ailes du
sphénoïde et la partie antérieure de la selle.
QCM 42 : A propos de la face :
A. Le foramen carotidien renferme la principale artère de l'encéphale : l'artère carotide externe.
B. La face est constituée d'os irréguliers creusés de cavités pneumatiques : les sinus.
C. Le nasion constitue la principale dépression à la racine du nez résultant de la jonction entre les os
propres du nez et de l'os frontal.
D. Le plan de Francfort est le plan de référence.
E. La face comporte trois étages faciaux et on lui décrit trois parties.
QCM 43 : A propos de la face :
A. L'os zygomatique participe à la mise en place des orbites.
B. L'articulation temporo-mandibulaire est nécessaire à la mastication et à l'élocution.
C. L'os zygomatique s'appuie sur l'os frontal, sur la grande aile du sphénoïde et sur l'os temporal.
D. L'os maxillaire et l'os ethmoïde sont séparés l'un de l'autre par l'os nasal.
E. Le cartilage septal, situé en arrière de l'os vomer, participe à la cloison nasale.
QCM 44 : A propos du massif facial fixe :
A. Le hiatus maxillaire s'abouche au niveau des méats supérieur et moyen.
B. La présence des processus alvéolaires des os maxillaires et dépendante de celle des dents.
C. Le canal lacrymo-nasal s'abouche sous le seul cornet étant un os à part entière.
D. Le processus pyramidale de l'os palatin vient se caler entre l'os maxillaire et les processus
ptérygoïdaux du sphénoïde.
E. L'échancrure sphéno-palatine est présente au niveau du bord supérieur de la lame
perpendiculaire du palatin et sert au passage de vaisseaux et nerfs.
QCM 45 : A propos de l'os zygomatique et mandibule :
A. Le sommet médial du zygomatique correspond au processus maxillaire du zygomatique.
B. L'os zygomatique est considéré comme l'os ''pare-choc'' de la face.
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C. Le processus coronoïde de la mandibule sert à l'insertion du muscle temporal.
D. Le col de la mandibule sépare la tête articulaire mandibulaire du reste du ramus.
E. Le foramen mandibulaire permet l'entrée à l'intérieure du ramus du V3, entrée ''protégée''
par la lingula.
QCM 46 : A propos du squelette crânien :
A. Le crâne a un rôle de protection de l’encéphale.
B. Il existe une progression du volume de la face au cours de l’évolution.
C. Le crâne est rattaché au massif facial.
D. Les nerfs crâniens ont le plus souvent le cerveau ou le tronc cérébral pour origine.
E. Il existe douze paires de nerfs crâniens destinés à la face ou au cou.
QCM 47 : A propos du squelette facial :
A. La face est constituée d’os réguliers creusés de cavités pneumatiques : les sinus.
B. La face contient la partie initiale des voies aéro-digestives.
C. Le massif facial fixe est constitué de 13 pièces osseuses et d’une pièce cartilagineuse.
D. Le cartilage septal en avant de l’os vomer correspond à la cloison nasale.
E. L’articulation temporo-mandibulaire sert à l’élocution.
QCM 48 : A propos du crâne :
A. Le plan de Francfort passe par le point le plus supérieur du méat acoustique interne et le point
sous-orbitaire.
B. En Norma Basilis, on peut observer les os lacrymaux.
C. Sur une Norma Verticalis, l'axe antéro-postérieur est plus important que l'axe transversal sur un
dolichocéphale.
D. La suture métopique correspond à la suture des deux os pariétaux.
E. La suture lambdatique correspond à la suture des deux os pariétaux avec l'os occipital.
QCM 49 : A propos du crâne :
A. L'élasticité du crâne permet le passage de la tête lors de l'accouchement.
B. Pour tout patient, chez qui on suspecte une déshydratation, on peut réaliser une échographie
trans-fontanelle.
C. La fosse crânienne postérieure est limitée en avant par le sillon du sinus transverse.
D. L'astérion est situé entre les sutures lambdatiques et les sutures pariéto-temporales.
E. Au total, un adulte a 2 astérions, 2 ptérions, 1 bregma et 1 lambda.
QCM 50 : A propos de la face :
A. Sur une Norma Basilis, la ligne bizygomatique détermine ce qui est crânien devant et facial
derrière.
B. L'articulation temporo-mandibulaire est une ellipsoïde.
C. En dorsal, l'os maxillaire s'appuie sur les styloïdes.
D. Les sinus frontaux, maxillaires et ethmoïdaux sont en communication.
E. L'os zygomatique s'appuie sur la petite aile du sphénoïde.
QCM 51 : A propos de la base du crâne :
A. L'étage antérieur est limité entre autres par les grandes ailes du sphénoïde.
B. L'étage moyen est limité en arrière par le bord supéro-médial de la partie pétreuse de l'os
temporal.
C. Au niveau de l'étage antérieur, l'os sphénoïde présente le foramen oval traversé par le nerf
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mandibulaire V3.
D. Au niveau de l'étage postérieur, l'os temporal présente le pore acoustique interne, traversé par les
nerfs VII, VIIbis et VIII.
E. Un seul élément transite à travers le foramen magnum, il s'agit de la moelle allongée.
QCM 52 : A propos --de l'os pariétal et de l'os temporal :
A. L'os pariétal est uniquement présent au niveau de la calvaria dont il représente la moitié de la
surface.
B. Lors de fractures de l'os pariétal il y a un risque d'atteinte de l'artère méningée moyenne.
C. L'os pariétal est un quadrilatère caractérisé par ses 4 angles : l'angle frontal en latéral, l'angle
sphénoïdal en avant, l'angle mastoïdien et l'angle occipital en arrière.
D. L'artère carotide interne traverse l'os temporal puis l'os pariétal.
E. La crête supra-mastoïdienne décrit une courbe à concavité supéro-antérieure qui s'étend sur l'os
temporal et se prolonge en arrière, au dessus de l'incisure de l'os pariétal.
QCM 53 : A propos de l'os ethmoïde :
A. L'ethmoïde a la forme d'une chauve-souris.
B. La lame criblée sépare les fosses nasales de l'étage antérieur de la base du crâne.
C. A travers cette lame criblée, passent les filets du nerf optique (I).
D. La cloison nasale est formée de 3 pièces osseuses.
E. Le sinus ethmoïdal et le canal naso-frontal s'abouchent dans les méats supérieur et moyen.
QCM 54 : A propos de l'os sphénoïde :
A. Le sphénoïde est un os uniquement basicrânien : il participe aux 3 étages de la base du crâne.
B. De chaque côté, entre la partie orbitaire de la grande aile et la petite aile du sphénoïde, se trouve
la fissure orbitaire supérieure par laquelle passent les nerfs crâniens III, IV, VI et V1.
C. Le sinus sphénoïdal, tout comme le sinus ethmoïdal, s'abouche au niveau du méat moyen.
D. Le corps du sphénoïde comprend 6 faces : 4 exocrâniennes et 2 endocrâniennes. Sur la face
supérieure, on trouve une dépression, la selle turcique, dans laquelle se loge l'hypophyse.
E. Au niveau des racines de la grande aile du sphénoïde, on trouve le canal optique par
lequel passent le nerf optique et l'artère ophtalmique.
QCM 55 : A propos du crâne :
A. L'os sphénoïde ne s'articule pas avec les os pariétaux au niveau de la voûte du crâne.
B. La suture lambdoïde est mise en place entre les os pariétaux et occipital.
C. La bregma est le point de rencontre entre les sutures sagittale et coronale.
D. Le point le plus postérieur et le plus inférieur du crâne se nomme l'inion.
E. Les sutures naso-frontales et fronto-zygomatiques sont situées sur un même plan horizontal.
QCM 56 : A propos de l'anatomie tête et cou :
A. L'étage moyen commence au niveau du bord postérieur des petites ailes sphénoïdales.
B. L'ophryon est le point le plus supérieur de la glabelle.
C. L'os sphénoïde s'articule (est en contact) avec les os pariétaux.
D. La base du crâne est majoritairement formée par le sphénoïde occupant les 3 étages de la base.
E. Le tubercule de la selle turcique se situe sur le sphénoïde et limite l'étage antérieur en postérieur
sur l'axe médian de la base du crâne.
QCM 57 : A propos de l'anatomie tête et cou :
A. La face est constituée de 13 pièces osseuses squelettiques et d'un cartilage.
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B. L'os zygomatique possède 3 sutures avec 3 os différents, le frontal, l'ethmoïde et le sphénoïde.
C. En arrière, les os maxillaires s'appuient sur les processus ptérygoïdes du sphénoïde.
D. Les sinus osseux comme ceux de l'ethmoïde, du frontal et du maxillaire, sont en intercommunication avec les fosses nasales.
E. L'ethmoïde participe à la constitution de la calvaria.
QCM 58 : A propos du squelette crânien :
A. La fontanelle bregmatique se ferme au 20ème mois.
B. La suture coronale se situe entre les os frontaux et les os pariétaux.
C. La fontanelle astérique se ferme au 5ème mois.
D. Les os de la base et de la calvaria ont une croissance centripète.
E. L’os sphénoïde comprend 2 paires d'ailes : 2 petites ventrales, 2 grandes dorsales.
QCM 59 : A propos du crâne :
A. La fontanelle bregmatique s'ossifie vers le 18ème mois.
B. La fontanelle bregmatique va donner les sutures sagittale et lambdatique.
C. La fontanelle lambdatique se ferme avant la bregmatique.
D. Les deux fontanelles bregmatique et lambdatique vont toutes les deux former la suture sagittale.
E. Sur une Norma Verticalis se trouvent deux autres fontanelles : la ptérique et l'astérique.
QCM 60 : A propos des os de la face :
A. L'os zygomatique est peu souvent traumatisé car extrêmement résistant.
B. L'os zygomatique s'articule avec 3 os : le maxillaire, le sphénoïde et le frontal.
C. L'os zygomatique participe à la formation des cavités orbitaires par sa lame orbitaire. Il
participera à la formation du plancher et de la partie latérale de l'orbite.
D. L'os zygomatique n'a aucun rapport avec la fosse temporale.
E. Sur la face latérale du corps de la mandibule se situe le foramen mentonnier.
QCM 61 : A propos des orifices de la base du crâne :
A. Dans le pore acoustique interne passe uniquement le VII et le VII bis.
B. Dans le canal optique passe le nerf optique et la veine ophtalmique.
C. Dans le foramen jugulaire passent la veine jugulaire en arrière, et les nerfs IX, X et XI en avant.
D. Le V2 (nerf maxillaire, branche du trijumeau) traverse l'os sphénoïde au niveau du foramen rond.
E. Le nerf hypoglosse sort du crâne par le canal hypoglosse, situé sur l'os temporal.
QCM 62 : A propos de la face
A. L'angle sphénoïdal mesure entre 130 et 135°.
B. Cet angle représente la séparation entre la face et le crâne, il est délimité entre 3 points
principaux : l'extrémité du nez, le foramen optique et le foramen magnum.
C. Les piliers de la face permettent d'absorber les chocs.
D. Les sinus, véritables cavités aériennes, fragilisent les os de la face.
E. L'os maxillaire s'appuie en arrière sur le processus ptérygoïde.
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161
Ostéologie du crâne et de la face, ce qu'il fallait répondre :
QCM 1 : A
QCM 2 : AD
QCM 3 : ABC
QCM 4 : Aucune
QCM 5 : ABE
QCM 6 : BC
QCM 7 : CD
QCM 8 : ABDE
QCM 9 : AB
QCM 10 : ABCE
QCM 11 : B
QCM 12 : CE
QCM 13 : BCDE
QCM 14 : AB
QCM 15 : ACD
QCM 16 : D
QCM 17 : ABD
QCM 18 : ACD
QCM 19 : AC
QCM 20 : AD
QCM 21 : CD
QCM 22 : ABD
QCM 23 : Aucune QCM 24 : ACD
QCM 26 : ACE
QCM 27 : ABCD QCM 28 : ACDE
QCM 31 : ABCD
QCM 32 : BCD
QCM 33 : Aucune QCM 34 : ACDE
QCM 35 : ABD
QCM 36 : AB
QCM 37 : AE
QCM 38 : BDE
QCM 39 : E
QCM 40 : BD
QCM 41 : CE
QCM 42 : BC
QCM 43 : ABC
QCM 44 : BCDE
QCM 45 : ABCE
QCM 46 : ACDE
QCM 47 : BCE
QCM 48 : CE
QCM 49 : ADE
QCM 50 : BD
QCM 51 : BD
QCM 52 : BCE
QCM 53 : B
QCM 54 : B
QCM 55 : BCD
QCM 58 : BCE
QCM 59 : ACD
QCM 60 : CE
QCM 56 : ABCDE QCM 57 : CD
QCM 61 : CD
QCM 25 : AE
QCM 29 : ABCDE QCM 30 : CE
QCM 62 : ACDE
QCM 1 :
B. Par l'intermédiaire de l'atlas.
C. Très résistante, joue le rôle de casque protecteur..
D. Moelle allongée.
E. L'ethmoïde appartient à la base tandis que les pariétaux n'appartiennent
qu'à la calvaria.
QCM 2 :
B. C'est le contraire.
C. Au contraire cela a une incidence.
E. Il est en grande partie sous-cutané donc vulnérable aux traumatismes.
QCM 3 :
C. Vrai elle disparaît vers l'âge de 6 ans.
D. C'est l'inverse.
E. Coecum veut dire borgne en latin, donc rien ne passe !
QCM 4 :
A. Lame horizontale.
B. Endo-crânienne. C'est la lame perpipendiculaire, endonasale, qui participe à
la constitution du septum nasal.s
C. Ce sont les lames des cornets = replis ostéo-muqueux constituant les parois
latérales des fosse nasales. La lame papyracée est orbitaire.
D. Au dessous.
E. Avec les deux.
QCM 5 :
C. De ventral à dorsal.
D. Carotide interne.
QCM 6 :
A. Trois plans de référence : sagittal, frontal (ou vertical) du pogonion au nasion
et horizontal (ou axial) = plan de Francfort
D. Le périoste est retrouvé sur tout le squelette.
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162
E. Il existe une autre articulation bicondylienne, celle entre les condyles de l'os
occipital et les processus articulaires crâniaux de l'atlas (NB : ces derniers sont convexes dans
tous les sens). A supprimer
QCM 7 :
A. En dernière.
B. Os frontal, pariétal, temporal et os sphénoïde.
E. Cinq os : frontal, ethmoïde, sphénoïde, temporal et occipital.
QCM 8 :
C. L'étage moyen de la face s'étend du bord supérieur de l'orbite au bord
inférieur des fosses nasales.
QCM 9 :
C. L'os zygomatique est articulé avec la grande aile du sphénoïde.
D. Les cavités aériennes fragilisent l'ensemble squelettique.
E. Attention : le terme « sinusite » est réservé uniquement à une inflammation
du sinus frontal ou maxillaire.
QCM 10 :
D. C'est le sillon du sinus pétreux inférieur.
QCM 11 :
A. Les sinus sphénoïdaux s'abouchent dans le méat supérieur qui se trouve au
dessus du cornet moyen, sous le cornet supérieur.
C. Le processus zygomatique s'unit à l'os zygomatique pour former l'arcade
zygomatique ; cette dernière étant séparée du crâne par le défilé zygomatique. La fosse
mandibulaire est la racine longitudinale du processus zygomatique.
D. C'est l'inverse : l'incisure supra-orbitaire appartient à l'os frontal tandis que
la fissure orbitaire supérieure appartient au sphénoïde. Le nerf V1 passe donc par la fissure
orbitaire supérieure du sphénoïde puis par l'incisure supra-orbitaire du frontal.
E. L'incisure ethmoïdale est formée par l'os frontal et elle est ouverte en dorsal.
QCM 12 :
pariétaux)
A. Le crâne possède 8 pièces osseuses, la base seulement 6 ! (pas les os
B. L'os frontal appartient aussi à la base du crâne.
D. Au niveau du bord supra-orbitaire. Le reste est vrai.
QCM 13 :
A. Pyramide pétreuse n'est pas synonyme d'écaille mais de Rocher.
QCM 14 :
C. La ligne oblique interne permet l'insertion des muscles du plancher de la
bouche dits mylo-hyoïdiens.
D. Des muscles dirigés vers la langue ou l'os hyoïde s'insèrent sur les processus
genii.
E. Le muscle ptérygoïdien médial s'insère sur l'angle de la mandibule. Par
contre le muscle ptérygoïdien latéral s'insère sur la face médiale du ramus dans sa partie
haute au niveau de la fovéa ptérygoïdienne.
QCM 15 :
B. L'os palatin se situe en arrière de l'os maxillaire.
E. La face est divisée en 2 parties : une partie fixe supérieure et une partie
mobile inférieure (mandibule).
QCM 16 :
A. La face contient deux os impairs et médians et un CARTILAGE septal.
B. Quatre : le foramen mandibulaire et le foramen mentonier (présents en
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163
double de chaque côté).
C. Le frontal et les cartillages septaux.
E. En crânial.
QCM 17 :
C. Canal optique entre autre.
E. L'os zygomatique n'a aucun contact avec le pariétal.
QCM 18 :
tronqué.
B. Foramen infra-orbitaire.
E. Sommet latéral
QCM 19 :
B. Par une augmentation du volume du crâne et non de la face.
D. Il s'articule avec la mandibule mais aussi le rachis cervical.
E. Les nerfs crâniens prennent le plus souvent leur origine au niveau du tronc
cérébral (à distinguer du cerveau, l'ensemble formant l'encéphale).
QCM 20 :
B. La vue inférieure est appelée « norma basilis » ; « norma occipitalis » étant la
vue postérieure.
C. La calvaria est la partie supérieure du crâne, appelée également voûte
crânienne.
E. Le diploé est la partie interne, délimité par les lames interne et externe.
QCM 21 :
A. Le péricrâne recouvre les pièces dans leur partie exocrânienne, et
l'endocrâne les recouvre sur leur partie endocrânienne.
B. L'os frontal est impair et médian.
E. Chez l'enfant.
QCM 22 :
C. Tous les deux n’appartiennent qu’à la base (selon le cours de Mr LOPEZ).
E. Se ferme au 5e-6e mois.
QCM 23 :
A. Pas le sphénoïde.
B. Chez l’adulte plus de fontanelles mais des sutures.
C. C’est le lambda.
D. C’est en endocranien.
E. C’est le seul qui ne l’est pas, il est veineux !!
B. Sillon des sinus transverses.
E. Seulement à la fosse crânienne postérieure.
QCM 24 :
QCM 25 :
B. Artère carotide interne.
C. Il laisse passer le tronc cérébral qui relie l’encéphale à la moëlle épinière.
D. C’est l’inverse, il est moins développé que l’axe transversal.
QCM 26 :
B. 3 os différents : sphénoïde et les 2 pariétaux.
D. L'incisure ne permet que le passage du nerf et non sa sortie du crâne.
QCM 27 :
E. Il ne participe pas à la constitution de la cavité buccale.
QCM 28 : B. Le sinus sphénoïdal s'abouche au niveau du toit des fosses nasales, au
dessus du cornet supérieur.
QCM 30 : A. La structure nerveuse en regard du foramen magnum de l'occipital est
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164
la moelle allongée, structure nerveuse différente de la moelle épinière.
B. L'inion est l'angle formé par l'os occipital qui est le plus postérieur et
inférieur.
D. Ces reliefs servent d'insertion au muscle Trapèze.
QCM 31 : E. Le rocher du temporal repose sur son bord inférieur.
QCM 32 :
l'orbite.
A. La fissure orbitaire inférieure est située au niveau du plancher de
E. Le défilé zygomatique permet le passage du muscle Temporal. Le
muscle Masséter est le plus superficiel.
QCM 33 : A. Le méat acoustique externe n'appartient pas à la base du crâne tout
comme le canal carotidien. De plus, pour apprécier les différents étages du crâne, il
faut se placer en vue endocranienne !
B. Le foramen incisif fait suite en ventral à la suture incisive.
C. Le foramen jugulaire n'est pas à l'intérieur de l'occipital, mais situé
entre lui et le temporal.
D. Le foramen déchiré est une membrane fibreuse reliant la pointe du
rocher au corps du sphénoïde et ne permet le passage d'aucune structure car il est
borgne.
E. Elles le sont plus chez les filles !!!
QCM 34 :
B. C'est la suture sagittale qui fait relais entre ces deux fontanelles.
D. ATTENTION : l'os Palatin participe à la constitution du fond du
plancher de l'orbite par la face supérieure de sa partie verticale.
QCM 35 : C. Le maxillaire ressemble à une pyramide triangulaire. (reste de la
phrase juste!).
E. C'est la bosse canine qui est située en regard de la canine supérieure.
La fosse canine est plus latérale que la bosse canine.
QCM 36 :
C. Le mentonnier est une branche du trijumeau V3 mandibulaire et non du V2
qui correspond au nerf maxillaire.
D. Ces aspérités se situent sur la face externe du corps de la mandibule.
E. Il se projette vers l'avant.
QCM 37 :
B. Ce qui traverse le foramen magnum est la moelle allongée.
C. Le nerf ophtalmique (V1) sort du crâne par la fissure orbitaire supérieure.
D. Le nerf mandibulaire (V3) sort par la foramen ovale.
QCM 38 :
A. La mandibule s'articule avec l'os temporal grâce à l'articulation temporomandibulaire.
C. La lame verticale de l'os palatin participe à la délimitation des fosses nasales.
D.
Faux pour moi car cet item est ambigu le processus pyramidal se trouve
entre la lame latérale du processus ptérygoide et la tubérosité du maxillaire. « Les
ptérygoides » me semble etre un terme ambigu.
DI.
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QCM 39 :
A. Dans la cavité orbitaire.
B. Toute l’oreille.
C. Croissance centrifuge.
D. Fibrocartilagineuse.
QCM 40 :
A. Dépendante de celle de l'encéphale.
C. Surface lisse.
E. L'oreille est contenue dans un seul os (le temporal).
QCM 41 :
A. Atteinte de l'os temporal => risque de troubles de l'audition
B. Grosse extrémité postérieure.
D. Visibles sur face endocrânienne également.
QCM 42 :
A. Artère carotide interne.
D. Plan frontal = plan de référence.
E. 3 étages faciaux mais 2 parties : une partie supérieure fixe et une partie
inférieure mobile.
QCM 43 :
D. L'os maxillaire et l'os nasal s'appuient sur l'os ethmoïde.
E. En avant de l'os vomer.
QCM 44 :
A. Le hiatus maxillaire s'abouche au niveau des méats moyen et inférieur.
QCM 45 :
C. Le processus coronnoïde sert à l'insertion du muscle Temporal.
D. Le col du ramus sépare le condyle articulaire de la mandibule du reste
du ramus.
Attention : C'est le seul exemple que vous avez à savoir où un col permet de séparer un
condyle du reste du corps de l'os. En général, un col sépare une tête articulaire de la
diaphyse.
QCM 46 :
B. Progression du volume du crâne.
QCM 47 :
A. Os irréguliers.
D. Il ne correspond pas à la cloison nasale, il y participe, avec 2 pièces osseuses.
QCM 48 :
A. Méat acoustique externe.
B. Les os lacrymaux ne sont pas visibles en norma basilis (vue inférieure après
avoir retiré la mandibule).
D. Fusion des deux ébauches frontales
QCM 49 :
B. Que pour les nouveaux-nés
C. Sinus transverse en arrière.
QCM 50 :
A. C'est l'inverse.
C. Sur les ptérygoïdes
E. Grande aile du sphénoïde
QCM 51 :
A. Il est limité en arrière par les petites ailes.
C. C'est au niveau de l'étage moyen.
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E. La moelle allongée est accompagnée entre autres par le nerf accessoire XI.
QCM 52 :
A. Il représente 1/3 de la calvaria.
D. Elle traverse uniquement l'os temporal.
QCM 53 :
A. Il a la forme d'une balance.
C. Ce sont les filets du nerf olfactif (I).
D. 3 pièces squelettiques : 2 pièces osseuse et 1 pièce cartilagineuse (le cartilage
septal).
E. Seul le sinus ethmoïdal s'abouche dans le méat supérieur.
QCM 54 :
A. Il n'est pas uniquement basicrânien puisqu'il participe à la calvaria.
C. Le sinus sphénoïdal s'abouche au niveau du toit des fosses nasales.
D. C'est l'inverse : 4 endocrâniennes et 2 exocrâniennes.
E. Le canal optique passe au niveau des racines de la petite aile du
sphénoïde.
QCM 55 :
A. Ces os s'articulent.
E. L'item est VRAI, MAIS l'énoncé du QCM ne fait référence qu'au crâne, or
ces sutures font parties du squelette facial, donc l'item est faux ici !
QCM 56 :
C. Vrai : ATTENTION : Le sphénoïde s'articule avec les os pariétaux au niveau
de la calvaria !!! (question fréquente)
D. Vrai : question fréquente également !
QCM 57 :
A.Faux : ATTENTION : La face est constitué par : Mandibule + Vomer +
Maxillaires (x2) + Palatins (x2) + Lacrymaux (x2) + Os nasaux (x2) + Zygomatiques (x2) +
Cornets inf (x2 ) qui sont des structures osseuses, + le cartilage septal. Ce qui nous donne 15
pièces squelettique, mais 14 osseuses... Pour le massif facial fixe il suffit d'enlever la
mandibule et nous avons 14 pièces squelettique dont 13 osseuses .
B. L'os zygomatique ne s'articule pas avec l'os ethmoïde. Il s'articule avec
le sphénoïde, le temporal, le frontal, le maxillaire...
E. L'os ethmoïde n'appartient pas à la calvaria mais à la base du crâne.
QCM 58 :
A. 18ème mois. C.
D. Centrifuge.
QCM 59 :
B. Sagittale et coronale.
E. Pas sur une norma verticalis, la norma verticalis est une vue supérieure, or
les fontanelles ptériques et astérisques ne sont pas visibles sur une vue supérieure.
QCM 60 :
A. L'os zygomatique est souvent traumatisé de par sa situation qui l'expose
fortement aux chocs.
B. L'os zygomatique s'articule avec 4 os : le maxillaire, le frontal, le temporal et
le sphénoide.
D. L'os zygomatique sépare l'orbite de la fosse temporale, il est donc en rapport
direct avec celle-ci.
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167
QCM 61 :
A. Il y a également le VIII.
B. Artère ophtalmique et non pas la veine.
E. Sur l'os occipital.
QCM 62 :
A et B non abordés en cours.
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168
Fosses cérébrales, cavités crâniennes et
articulation temporo-mandibulaire
• Fosses cérébrales
La base du crâne (= chondrocrâne) est divisée en 3 étages ou fosses cérébrales/crâniennes :
Etage antérieur
Etage moyen
Etage postérieur
Composé de :
- partie orbito-nasale de l'os
frontal
- lame criblée de l'éthmoïde
- petites ailes du sphénoïde
Composé de :
- grandes ailes du sphénoïde
- partie supérieure du corps du
sphénoïde
- partie squameuse de l'os
temporal : partie pétreuse +
tympannique + région infrazygomatique
Composé de :
- dos de la selle turcique du
sphénoïde
- os occipital
- partie pétreuse (postérosupérieure) de l'os temporal
NB : Synthèse des méats : régions sous les cornets
•
•
•
Méat supérieur : sinus ethmoïdal (cellules éthmoïdales postérieures)
Méat moyen : sinus ethmoïdal (cellules éthmoïdales antérieures) + sinus maxillaire + canal
naso-frontal (aussi dénommé : « sinus frontal »)
Méat inférieur : canal lacrymo-nasal
/!\ Attention, le sinus sphénoïdal ne se draine pas dans un méat mais dans le toit des fosses nasales
au dessus des cornets supérieurs.
• Cavités crâniennes
ORBITES : pyramide quadrangulaire à sommet médial et postérieur (oblique en AR/DD)
Toit – 2 os
•
•
Frontal
Racine sup de la
petite aile du
sphénoïde
Plancher – 3 os
•
•
•
Face médiale – 5 os
Maxillaire
Zygomatique
(lame orbitaire)
Processus
orbitaire du
palatin
•
•
•
•
•
Maxillaire
(processus frontal)
Os lacrymal
Ethmoïde (os
planum)
Racine inf de la
petite aile
Processus
orbitaire du
palatin
Face latérale – 2 os
•
•
Os zygomatique
(lame orbitaire)
Grande aile du
sphénoïde
L'orbite communique :
1. Avec l'étage antérieur de la base :via CANAL OPTIQUE
2. Avec l'étage moyen de la base : via FISSURE ORBITAIRE SUPERIEURE
3. Avec la région infra-temporale : via FISSURE ORBITAIRE INFERIEURE
4. Avec les fosses nasales : via CANAL LACRYMO-NASAL
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169
FOSSES NASALES – quadrilatère à 4 parois
Toit – 4 os
•
•
•
•
Os nasal
Epine nasale du
frontal
Lame criblée de
l'éthmoïde
Face antérieure et
inférieure du
sphénoïde
Plancher – 2 os
•
•
Face médiale – 3
éléments squelettiques
Processus palatin
du maxillaire
Lame horizontale
du palatin
•
•
•
Lame
perpendiculaire de
l'ethmoïde
Vomer
Cartilage septal
Face latérale – 6 os
•
•
•
•
•
•
Maxillaire (base
et processus)
Processus
ptérygoïde (face
médiale de l'aile
médiale) du
sphénoïde
Palatin (lame
verticale)
Os lacrymal
(partie inférieure
nasale)
Ethmoïde (lame
des cornets)
Cornet inférieur
Les fosses nasales communiquent :
1. avec des orifices externes piriformes : les NARINES
2. avec des orifices internes : les CHOANES
Autre communications à connaître : la fosse infra-temporale qui contient la fosse ptérygo-palatine :
La fosse ptérygo-palatine communique avec :
1. l'orbite : via FISSURE ORBITAIRE INFERIEURE
2. les fosses nasales : via FORAMEN SPHENO-PALATIN
3. le crâne : via FORAMEN ROND
4. la cavité buccale : via CANAL PALATIN POSTERIEUR
• Articulation Temporo-Mandibulaire (ATM)
Caractéristiques :
• une ATM est de type ellipsoïde
• Bi-condylienne car il y a un condyle temporal et un condyle mandibulaire de chaque côté
• le fonctionnement des articulations temporo-mandibulaires est synergique mais dépend de
l'occlusion dentaire
1.SURFACES ARTICULAIRES
a) Le condyle mandibulaire = convexe, recouvert de cartilage hyalin dans sa partie supérieure et
antérieure
PLAN SAGITTAL
PLAN FRONTAL
PLAN TRANSVERSAL
Surface cartilagineuse orientée
en HAUT / AVANT
En HAUT / DEDANS
En ARRIERE / DEDANS (axe
tangent au bord antérieur du
Foramen Magnum)
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170
b) Le condyle temporal = éminence articulaire du temporal = racine transverse du processus
zygomatique.
Convexe aussi, et recouvert dans sa totalité de cartilage.
ATTENTION la fosse mandibulaire (=cavité glénoïde) n'est pas recouverte de cartilage. Elle
accueille les condyles mandibulaires en repos (bouche fermée).
c) Le disque temporo-mandibulaire
-Lentille biconcave de fibrocartilage (pour augmenter la congruence entre les 2 condyles convexes).
-Fibrocartilage attaché en AR à la cavité glénoïde par le ligament dorsal du disque.
-Reçoit en ventral l'insertion du faisceau distal du muscle ptérygoïdien latéral.
2.MOYENS D'UNION de l'ATM
a) capsule de l'articulation
-s'insère tout autour du pourtour du disque
-sa face interne est recouverte de membrane synoviale
-dans cette articulation il existe 2 compartiments indépendants :
1. Compartiment supérieur « disco-temporal » entre l'éminence articulaire et le disque.
Compartiment le plus grand et REEL (arthroscopies possibles)
2. Compartiment inférieur « condylo-discal » entre condyle mandibulaire et le disque.
Compartiment VIRTUEL
b) les 5 ligaments
Intrinsèques
Latéral
-Oblique en bas/AR
-Inséré
sur
éminence articulaire
et bord postérieur
du col du condyle.
Extrinsèques
Médial
Sphénomandibulaire
Sur
la
face
médiale
de
l'articulation,
simple
renforcement de
la capsule (rôle
Ligament principal. mineur)
Stylomandibulaire
Ptérygomandibulaire
-Inséré sur la face -Inséré sur le
-Inséré sur
inférieure de la
processus styloïde l'hamulus
grande aile
du temporal
ptérygoïdien (*)
-Se termine à la
lingula
-Se termine sur la -Se termine sur la
face médiale de
face médiale de
l'angle
l'angle
mandibulaire
mandibulaire
(*) : hamulus ptérygoïdien = extrémité inférieure de l'aile médiale du processus ptérygoïde.
3.FONCTIONS DE l'ATM
Permet 4 mouvements élémentaires : l'association de ces mouvements s'appelle un mouvement de
circumduction (parole, mastication...)
•
•
Ouverture buccale : se décompose en 2 temps :
1. dans le compartiment condylo-discal VIRTUEL = rotation du condyle mandibulaire par
rapport au disque qui reste en place (ouverture de 0 à 2 cm)
2. dans le compartiment disco-temporal REEL = translation de l'ensemble disque + condyle
mandibulaire le long de l'éminence articulaire (ouverture de 2 à 5 cm)
Mouvement de propulsion : (bilatéral) glissement des dents en AV des 2 ATM synergiques.
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171
•
•
Mouvement de rétropulsion : retour de propulsion passif, bloqué par la présence en AR du
conduit auditif externe et os tympanal.
Mouvement d'antagonistes de diduction : (unilatéral) en diduction gauche, l'ATM droite
est en propulsion alors que l'ATM à gauche est en rétropulsion.
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QCM sur les fosses cérébrales, cavités crâniennes et articulation
temporo-mandibulaire
QCM 1 : A propos de l'articulation temporo-mandibulaire :
A. Cette articulation de type bicondylienne présente un disque dépendant des mouvements du
condyle mandibulaire.
B. Le frein dorsal du disque autorise les déplacements postérieurs du disque et le ramène
passivement en ventral dans les mouvements de fermeture buccale.
C. Le ligament latéral extrinsèque sert de pivot aux mouvements de cette articulation.
D. L'ouverture buccale se décompose en deux mouvements successifs, la rotation du condyle par
rapport au disque et sa translation le long de l'éminence articulaire vers l'avant.
E. Le ligament sphéno-mandibulaire relie la lingula à l'épine de la grande aile du sphénoïde.
QCM 2 : A propos des fosses cérébrales et de l'articulation temporo-mandibulaire :
A. La limite dorsale de la fosse cérébrale antérieure du crâne est le bord dorsal des grandes ailes du
sphénoïde.
B. L'étage postérieur est limité en arrière par le sillon des sinus transverses.
C. La fosse cérébrale moyenne comprend le temporal et les os pariétaux.
D. Le sphénoïde est l'élément central, il participe aux trois fosses crâniennes.
E. L'articulation temporo-mandibulaire est indispensable à l'élocution, la mastication et la
déglutition.
QCM 3 : A propos de l'orbite :
A. Il n'y a aucune communication entre la cavité orbitaire et les fosses nasales.
B. La fissure orbitaire inférieure met en communication la fosse crânienne moyenne avec la cavité
orbitaire.
C. Elle communique indirectement avec la joue par le biais du foramen infra-orbitaire.
D. La fissure orbitaire supérieure est située entre la grande aile et la petite aile du sphénoïde.
E. Le canal optique permet le passage du nerf optique en direction du cerveau et la communication
de l'orbite avec la fosse crânienne antérieure.
QCM 4 : A propos de la cavité orale :
A. Elle occupe l'étage inférieur de la face.
B. Elle est ouverte en avant par la fente orale et en arrière par l'isthme du gosier qui la fait
communiquer avec l'oro-pharynx.
C. Le plancher oral se situe entre la mandibule et l'os hyoïde.
D. Le vestibule oral est compris entre les arcades dentaires et les lèvres.
E. C'est le début de l'appareil digestif et contient l'organe de l'élocution.
QCM 5 : A propos des fosses nasales :
A. Les fosses nasales renferment les organes de l'olfaction, dépendant du nerf II.
B. L'incisure sphéno-palatine permet le passage d'au moins une artère pour la vascularisation des
fosses nasales.
C. Le canal lacrymo-nasal se termine dans le méat moyen.
D. Les fosses nasales ont pour orifice interne les narines, et pour orifice externe les choanes.
E. La base de l'os maxillaire participe dans la constitution de la paroi latérale des fosses nasales.
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QCM 6 : A propos de l'articulation temporo-mandibulaire (ATM) :
A. Elle est la seule articulation entre le crâne et la face.
B. Il y a deux ATM (droite et gauche) qui fonctionnent en synergie et dont le bon fonctionnement ne
dépend pas de l'occlusion dentaire.
C. Dans un plan sagittal la surface articulaire du condyle mandibulaire est dirigée en crânial et en
ventral.
D. Les deux surfaces articulaires en contact au niveau de cette articulation sont concaves.
E. Le disque articulaire fibro-cartilagineux est une lentille biconcave qui permet d'augmenter la
congruence articulaire.
QCM 7 : A propos des fosses nasales :
A. Elles contiennent trois méats chacune.
B. Les méats se trouvent en crânial des cornets du même nom.
C. Le septum sépare les fosses nasales en deux, sans aucune communication possible.
D. L'incisure lacrymale fait communiquer l'orbite avec la fosse nasale homolatérale.
E. Elles sont ouvertes en avant vers l'extérieur et en arrière vers le pharynx.
QCM 8 : A propos de l'articulation temporo-mandibulaire :
A. Le muscle ptérygoïdien s'insère a la fois sur le disque (bord antérieur), sur la capsule articulaire
et sur le col du condyle.
B. Le ménisque articulaire cloisonne l'articulation, et crée deux compartiments : un compartiment
temporo-discal réel et un compartiment inférieur virtuel.
C. Le ligament latéral est le principal ligament extrinsèque, il est tendu du bord latéral de
l'éminence articulaire au bord latéral du col du condyle.
D. Le ligament médial lui a un rôle accessoire et est considéré comme un simple renfort de la
capsule en latéral.
E. L'ouverture buccale se décompose en deux temps : une rotation du disque par rapport au condyle
(0 à 2cm) suivie d'une translation du disque et du condyle le long de l'éminence articulaire (2 à
5cm).
QCM 9 : A propos de l'orbite :
A. Elle a une forme de pyramide quadrangulaire, à sommet ventral et base dorsale.
B. L'os temporal participe à la formation de la paroi latérale.
C. Le plancher ou paroi inférieure de l'orbite est particulièrement exposée au traumatisme.
D. En cas de fracture du plancher, il y aura une communication entre le sinus maxillaire et la cavité
orbitaire.
E. L'os zygomatique participe aux parois inférieure, latérale et supérieure.
QCM 10 : A propose des fosses nasales :
A. La paroi latérale est composée de 6 os.
B. La paroi médiale ou septum sagittal est composé de 3 pièces osseuses.
C. Les méats sont définis par les cornets sus-jacents.
D. Le plancher, en commun avec le toit de la cavité orale, permet une communication entre ces 2.
E. Le toit des fosses nasales est composé de l'os nasal, de l'os frontal, de l'ethmoïde et du sphénoïde.
QCM 11 : A propos de la cavité orale :
A. Elle contient les arcades dentaires qui la divisent en deux parties : le vestibule en dedans et la
cavité orale proprement dite en dehors des arcades dentaires.
B. Les lèvres correspondent à des replis cutanéo-musculo-muqueux qui délimitent la fente orale.
C. La paroi supérieure sépare la cavité orale des fosses nasales.
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D. Le palais dur est représenté par le voile du palais.
E. Le voile du palais et la luette sont des éléments cartilagineux appartenant à la cavité orale.
QCM 12 : A propos de l'articulation temporo-mandibulaire (ATM) :
A. Le disque est un fibrocartilage inséré au fond de la cavité glénoïde par le ligament ventral du
disque.
B. Le ligament stylo-mandibulaire se termine sur l'angle mandibulaire.
C. La fosse temporale reçoit le condyle mandibulaire en position de repos.
D. Le compartiment temporo-discal contient du liquide synovial.
E. L'association de tous les mouvements possibles est appelée la circumduction.
QCM 13 : A propos des dents :
A. Les dents jouent un rôle important dans la mastication, l'élocution et la déglutition.
B. La première dentition apparaît aux alentours de la 6ème semaine.
C. La dentition définitive comprend au total : 4 incisives, 2 canines, 4 prémolaires et 6 molaires.
D. Dentition est synonyme de denture.
E. Le processus alvéolaire de l'os maxillaire est dépendant de la présence des dents.
QCM 14 : A propos de l'orbite et du globe oculaire :
A. Elle représente l'élément protecteur de l'appareil de la vision.
B. Elle a la forme d'une pyramide triangulaire à base ventrale et à sommet dorsal.
C. La fossette trochléaire, située en latéral de l'os frontal, est une empreinte musculaire.
D. La glande lacrymale a un rôle dans la protection et l'hydratation du globe oculaire.
E. Une fracture du plancher de l'orbite a fréquemment un retentissement sur le nerf V2.
QCM 15 : Concernant l'articulation temporo-mandibulaire :
A. Elle est en suspension.
B. Son fonctionnement dépend fortement de l'articulation dento-dentaire.
C. Elle est considérée comme une articulation ellipsoïde séparément et bi-condylaire globalement.
D. Dans le plan sagittal, la surface articulaire du condyle mandibulaire est dirigé en crânial et
dorsal.
E. Le muscle ptérygoïdien latéral s'insère sur le bord antérieur du disque et sur le col du condyle.
QCM 16 : A propos de l'ATM (articulation temporo-mandibulaire) :
A. Le condyle mandibulaire n'est recouvert de cartilage hyalin que sur sa partie supérieure et
antérieure.
B. L'axe qui passe par les deux points polaires du condyle mandibulaire est tangent au bord
postérieur du foramen magnum.
C. Le disque temporo-mandibulaire est une lentille biconcave qui rétablit la congruence entre le
condyle mandibulaire et le condyle temporal.
D. La partie postérieure du disque temporo-mandibulaire reçoit les faisceaux du muscle
ptérygoïdien latéral.
E. L'ATM est séparée en deux compartiments indépendants : le compartiment inférieur (condylodiscal) qui est virtuel et le compartiment supérieur (temporo-discal), plus grand.
QCM 17 : A propos de l'articulation temporo-mandibulaire :
A. Le disque temporo-mandibulaire est lié en dorsal à une structure ligamentaire et en ventral à une
structure musculaire.
B. Le ligament sphéno-mandibulaire est un ligament extrinsèque s'insérant sur la grande aile du
sphénoïde et se terminant sur la lingula mandibulaire.
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C. Le disque articulaire vient se placer à l'aplomb de l'éminence articulaire de l'os temporal lorsque
la bouche est fermée.
D. Le ligament intrinsèque latéral s'insère à la face ventrale du col du condyle mandibulaire.
E. Le ligament ptérygo-mandibulaire se termine à la face médiale de l'angle mandibulaire.
QCM 18 : A propos de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) :
A. L’ATM est considérée comme une articulation bi-condylienne.
B. L’ouverture buccale se décompose en deux temps : un premier temps de rotation et un deuxième
temps de translation.
C. Le condyle mandibulaire est recouvert de cartilage sur sa partie supérieure et postérieure.
D. On y observe deux compartiments articulaires : un compartiment supérieur disco-temporal entre
le condyle mandibulaire et le disque ; et un compartiment inférieur condylo-discal entre l’éminence
articulaire et le disque.
E. Les ligaments extrinsèques de l’ATM sont le ligament sphéno-mandibulaire, le ligament ptérygomandibulaire et le ligament condylo-mandibulaire.
QCM 19 : L'Articulation Temporo-Mandibulaire :
A. L'ATM est uniquement dépendante de l'articulation entre le condyle et le temporal.
B. Dans un plan frontal, la surface articulaire du condyle mandibulaire regarde en haut et en dedans.
Il n'y a pas de surface articulaire en vue postérieure du condyle.
C. La lentille biconvexe qui permet de récupérer les concavités de la fosse mandibulaire notamment
est attachée en arrière par le ligament dorsal et en avant par un faisceau du ptérygoïdien latéral.
D. Le ligament sphéno-mandibulaire s'insère à la face inférieure de la grande aile du sphénoïde et se
termine sur l'angle médial de la mandibule.
E. L'ouverture buccale se fait en deux temps. D'abord la translation du disque, puis la rotation du
condyle par rapport au disque.
QCM 20 : A propos de la cavité orbitaire :
A. La cavité orbitaire communique notamment avec l'étage antérieur de la base par le canal optique
(où passe le II), et avec l'étage moyen par la fissure orbitaire inférieure (où passe V2).
B. La cavité orbitaire peut être considérée comme une pyramide quadrangulaire oblique en arrière
et en dehors, avec une base antérieure et un sommet postérieur.
C. Le toit de l'orbite est constitué de l'os frontal (partie orbitaire) et de la petite aile du sphénoïde
(racine supérieure).
D. Au niveau de la paroi médiale, on retrouve : deux foramen ethmoïdaux (antérieur et postérieur),
ainsi que le canal lacrymo-nasal.
E. Au niveau de la paroi inférieure : le sillon infra-orbitaire est la limite postéro-latérale du
plancher, il y passe une branche du V2.
QCM 21 : A propos de l'ATM :
A. Le ligament latéral de l'ATM s'étend du bord latéral de l'éminence articulaire au bord postérieur
du col du condyle mandibulaire : il est oblique en bas et en avant.
B. Le ligament médial joue un rôle biomécanique important.
C. Parmi les ligaments extrinsèques, on distingue : le ligament stylo-mandibulaire, le ligament
sphéno-mandibulaire et le ptérygo-mandibulaire.
D. Lors d'une diduction gauche, l'ATM gauche est en propulsion et la droite ne bouge pas.
E. La mastication est un mouvement de circumduction.
QCM 22 : A propos de l'articulation temporo-mandibulaire :
A. C'est une articulation bicondylienne permettant l'ouverture buccale. Celle-ci se déroule en 2
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temps : tout d'abord le condyle mandibulaire tourne par rapport au disque, ensuite on a un
mouvement de translation du condyle et du disque vers l'avant, le long de l'éminence articulaire du
temporal.
B. Le condyle mandibulaire est recouvert de cartilage dans sa partie supérieure et antérieure mais
pas sur sa partie postérieure.
C. On retrouve 2 compartiments cloisonnés indépendants dans la capsule articulaire : le
compartiment inférieur ou condylo-discal (quasi virtuel) et le compartiment supérieur ou temporodiscal qui est plus grand.
D. Le ligament intrinsèque principal est le ligament latéral qui va du bord latéral de l'éminence
articulaire du temporal au bord postérieur du condyle. Il est oblique en bas et en avant.
E. Les ligaments extrinsèques constituent l'appareil suspenseur de la mandibule : ils suspendent la
mandibule à la base du crâne.
QCM 23 : A propos de l'articulation temporo-mandibulaire :
A. Le condyle mandibulaire est convexe dans toutes ses dimensions et est recouvert de cartilage sur
sa partie inférieure et antérieure.
B. Le disque articulaire, qui est une lentille biconcave, est inséré au fond de la cavité glénoïde par le
ligament dorsal du disque.
C. Le ligament médial, qui est un ligament intrinsèque, est le ligament principal de l'articulation.
D. Le ligament sphéno-mandibulaire, qui est un ligament extrinsèque, est tendu de la petite aile du
sphénoïde à la lingula mandibulaire.
E. On ne peut observer que des mouvements de retour de propulsion passifs dits de rétropulsion.
QCM 24 : A propos de l'Articulation Temporo-Mandibulaire (ATM) :
A. L'ATM est formée de deux articulations : la mandibule est articulée avec le temporal gauche et
avec le temporal droit.
B. Le ligament dorsal du disque attache la lentille biconcave au fond de la fosse mandibulaire.
C. Les ligaments intrinsèques sont les ligaments latéral et médial et les ligaments extrinsèques
suspendent la mandibule à la base du crâne.
D. Les ligaments extrinsèques ont tous une attache sur la mandibule et il y a deux ligaments
extrinsèques attachés au sphénoïde.
E. L'ATM subit une translation dans le compartiment condylo-discal puis une rotation dans le
compartiment temporo-discal si l'on ouvre grand la bouche.
QCM 25 : A propos de l'Articulation Temporo-Mandibulaire (ATM) :
A. Le mouvement de propulsion des dents est un glissement synergique des 2 ATM.
B. Le seul des ligaments extrinsèques et intrinsèques ayant un rôle fonctionnel est le ligament
latéral intrinsèque.
C. La fosse mandibulaire ne supporte pas de cartilage tandis que l'éminence articulaire en est
recouverte.
D. Le compartiment temporo-discal est réel, on peut y faire une arthroscopie en conséquence.
E. La lingula est à la face interne du ramus et insère un ligament extrinsèque tendu vers la face
inférieure du sphénoïde.
QCM 26 : A propos des Fosses Nasales :
A. Elles se trouvent notamment sous l'étage moyen de la base du crâne et en dedans des orbites.
B. Les choanes sont situées sous la face inférieure du sphénoïde, en dedans des lames médiales des
processus ptérygoïdes, au dessus des lames horizontales palatines et le cartilage septal les sépare.
C. Les cartilages alaires sont pairs et apposés sur des structures osseuses faciales.
D. Cette affirmation est fausse : La lame perpendiculaire de l'ethmoïde n'articule l'os ethmoïde
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qu'avec le sphénoïde, le vomer, le cartilage septal et les os nasaux.
E. Les os nasaux, la lame criblée ethmoïdale et les faces antérieure et inférieure du corps du
sphénoïde forment en totalité la voûte nasale.
QCM 27 : A propos de l'articulation temporo-mandibulaire :
A. Le fibrocartilage est une lentille biconvexe.
B. Le muscle ptérigoïdien latéral s'insère sur le bord antérieur du disque.
C. Le ligament latéral est orienté en bas et en arrière et va du bord latéral de l'éminence articulaire
au bord postérieur du col du condyle.
D. Le ligament médial est un ligament extrinsèque qui s'insère sur la lingula et la grande aile du
sphénoïde.
E. Lors de l'ouverture de la bouche, la première partie du mouvement se situe dans le compartiment
temporo-discal.
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Fosses cérébrales, Cavités crâniennes et Articulation temporomandibulaire, ce qu'il fallait répondre :
QCM 1 : ADE
QCM 2 : BDE
QCM 3: CDE
QCM 4 : ABCDE QCM 5 : BE
QCM 6 : ACE
QCM 7 : ACDE
QCM 8 : ABE
QCM 9 : CD
QCM 10 : ACE
QCM 11 : BC
QCM 12 : BDE
QCM 13 : ACE
QCM 14 : ADE
QCM 15 : BCE
QCM 16 : ACE
QCM 17 : ABE
QCM 18 : AB
QCM 19 : B
QCM 20 : C
QCM 21 : CE
QCM 22 : ABCE QCM 23 : BE
QCM 24 : BC
QCM 25 : ABCDE
QCM 26 : AD
QCM 27 : BC
QCM 1 :
B. Autorise les déplacements antérieurs et le ramène en arrière.
C. Ligament latéral intrinsèque.
QCM 2 :
A. Bord dorsal des petites ailes du sphénoïde.
C. La fosse cérébrale moyenne comprend le sphénoïde et le temporal.
QCM 3 :
A. Si : le canal lacrymo-nasal.
B. La fissure orbitaire inférieure fait communiquer la fosse infra-temporale
avec la cavité orbitaire. C'est la fissure supérieure qui fait communiquer la fosse crânienne
moyenne avec l'orbite.
QCM 5 :
A. Dépendant du I.
C. Dans le méat inférieur.
D. C'est l'inverse.
QCM 6 :
B. Le bon fonctionnement est dépendant d'une bonne occlusion dentaire.
D. Elles sont convexes.
QCM 7 :
B. Les méats se trouvent en caudal de leurs cornets correspondant (le méat
moyen se trouve en caudal du cornet moyen).
QCM 8 :
C. Ligament principal intrinsèque.
D. Renfort de la capsule en médial.
E. Dans un premier temps le disque ne bouge pas et le mouvement de rotation
est un mouvement de rotation du condyle par rapport au disque. A supprimer
QCM 9 :
A. Base ventrale et sommet dorsal
B. L'os temporal n'a rien à voir avec l'orbite. La paroi latérale utilise le
zygomatique(pr. frontal) et la grande aile du sphénoïde.
E. Pas le toit.
QCM 10 :
B. 2 pièces osseuses + cartilage septal. Ca aurait été vrai s'il était question de “3
pièces squelettiques”, le cartilage étant un élément considéré squelettique mais pas osseux.
D. Pas de communication.
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QCM 11 :
dedans.
A. C'est le contraire, vestibule en dehors et cavité orale proprement dite en
D. Il s'agit du palais mou.
E. Ce sont des éléments musculaires et muqueux.
QCM 12 :
A. Ligament dorsal
C. Fosse mandibulaire.
QCM 13 :
B. 6ème mois.
D. La denture désigne la qualité de la dentition.
QCM 14 :
B. Pyramide quadrangulaire !
C. En médial de l'os frontal.
QCM 15 :
A. Le massif facial mobile est constitué par l'os mandibulaire, mais
l'articulation ne constitue pas le massif.
D. Orientée en crânial et ventral.
QCM 16 :
B. L'axe est tangent au bord ANTERIEUR du foramen magnum.
D. C'est la partie antérieure du disque qui reçoit les faisceaux.
QCM 17 :
C. Il se place au fond de la fosse mandibulaire.
D. Il s'insère à la face dorsale.
QCM 18 :
C. Sur sa partie supérieure et antérieure. Il n’y a pas de cartilage sur la partie
postérieure.
D. Le compartiment supérieur disco-temporal est entre l’éminence articulaire et
le disque, et le compartiment inférieur condylo-discal est entre le condyle mandibulaire et le
disque.
E. Les ligaments sont : sphéno-mandibulaire, stylo-mandibulaire et
ptérygo-mandibulaire.
QCM 19 :
A. L'ATM prend aussi en compte l'articulation dento-dentaire.
C. Le disque est biconcave. Il récupère la convexité du condyle et celle du
tubercule articulaire.
D. Il se termine sur la lingula.
E. Ici, les étapes sont inversées.
QCM 20 :
A. Elle communique avec l'étage moyen par la fissure orbitaire supérieure où
passe III, IV, VI. Cependant elle communique avec la région infra-temporale par la fissure
orbitaire inférieure où passe V2.
B. Tout est vrai, sauf qu'elle est oblique en arrière et en dedans.
D. Paroi médiale = 2 foramens ethmoïdaux + crêtes lacrymales. Paroi inférieure
= canal lacrymo-nasal (+ sillon et canal infra-orbitaire + fissure orbitaire inférieure).
E. La limite postéro-latérale = la fissure orbitaire inférieure.
QCM 21 :
A. Il est oblique en bas et en arrière.
B. Il s'agit seulement d'un épaississement de la capsule.
D. Lors d'une diduction gauche, l'ATM gauche ne bouge pas et la droite est en
propulsion.
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QCM 22 :
D. Ce ligament est oblique en bas et en arrière.
QCM 23 :
A. C'est sur sa partie supérieure et antérieure.
C. C'est le ligament latéral (intrinsèque) qui est le ligament principal ; le
ligament médial a un rôle accessoire.
D. Il s'insère sur la grande aile du sphénoïde.
QCM 24 :
A. Trois articulations composent l'ATM : ne pas oublier l'occlusion dentaire.
D. Il y a deux ligaments sphénoïdo-mandibulaires et deux ligaments ptérygomandibulaires, donc 4 ligaments extrinsèques pour le sphénoïde.
E. La rotation se fait dans le compartiment condylo-discal puis la translation a
lieu dans le compartiment temporo-discal.
QCM 26 :
moyen.
A. VRAI. Remarque : les fosses nasales se retrouvent sous les étages antérieur et
B. Le vomer sépare les choanes et non pas le cartilage septal.
C. Les cartilages alaires sont en avant des cartilages quadrangulaires qui sont
apposés sur des structures osseuses de la face.
D. VRAI. L'affirmation est effectivement fausse, l'item est donc vrai : il manque
une articulation à citer : en antéro-supérieur avec le frontal.
E. Ne pas oublier l'épine nasale du frontal. Précision : la voûte nasale = le toit
des fosses nasales.
QCM 27 :
A. Biconcave.
D. C'est un ligament intrinsèque qui est représenté par un épaississement de la
capsule.
E. Condylo-discal.
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Embryogenèse de l'extrémité céphalique
La face est neurale:
Neurulation: J22-J26
Sur la face dorsale apparition d’un sillon, d’une gouttière puis d’un tube neural.
A l’extrémité céphalique aux berges de la gouttière il apparaît les crêtes neurales:
– S'isolent des plis neuraux
– Migrent dans de nombreux endroits du corps
– Se différencient en une grande variété de structure.
Migration des cellules de la crête neurale:
Développement des arcs branchiaux
– 5 paires d'arcs branchiaux (ou arcs pharyngiens) à partir de J22
– Arc 1,2,3,4,6 des vertébrés primitifs
– Chaque arc a:
– Un revêtement externe d'ectoderme
– Un revêtement interne d'endoderme, c’est de la muqueuse
– Un axe mésenchymateux formé du mésectoderme
Les cellules des crêtes migrent dans le mésoderme : Mésoderme + ectoderme des crêtes neurale =
mésectoderme
– La colonisation des arcs branchiaux par le mésectoderme contribue à leur développement
volumique. Ces cellules s’organisent autour des capsules sensorielles, il y a la capsule olfactive,
optique et autique (placodes).
La face est neurale car il y a de nombreux capteurs sensoriels.
Évolution des bourgeons faciaux:
A la 5ème semaine, il y a une bouche primitive stomodéum au début fermée par une membrane où
il y a 5 bourgeons. La face se met en place entre la 4ème et la 10ème semaine à partir de 5
bourgeons:
– Le bourgeon frontal qui est supérieur, plutôt volumineux
– Les bourgeons maxillaires (1er arc) latéraux
– Les bourgeons mandibulaires (1er arc) inférieurs
Ces bourgeons s'organisent autour des placodes sensorielles qui prennent de plus en plus de
volumes et se différencient. Au début de la 6e semaine, le bourgeon frontal s’est organisé autour de
la placode olfactive en 1 bourgeon nasal interne et un externe.
Entre les bourgeons il y a des fentes. A ce moment la face n’est pas du tout continue, il y a par
exemple :
– entre le bourgeon maxillaire et mandibulaire : fente commissurale
– entre nasal externe et maxillaire : fente orbito-onasale.
– entre nasal interne, externe et maxillaire : fente oro-nasale.
La bouche et le nez sont en communication.
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183
Une semaine après, les placodes optiques qui étaient latérales sont plus frontales. Le bourgeon nasal
interne et maxillaire sont en cours de fusion, cela dépend :
– De leur croissance volumique
– D'un phénomène d'apoptose.
Le bourgeon mandibulaire donne la région inférieure de la face (lèvre inférieure), le maxillaire
donne une grande partie du tiers inférieur, (lèvre supérieure) le nasal interne fusionne avec son
homologue controlatéral (partie médiale de l’édifice nasal, une partie de la lèvre supérieure), le
bourgeon nasal externe va donner une partie latérale de la pyramide nasale et région jugale et
palpébrale inférieure. le reste du bourgeon frontal donne le tiers supérieur de la face notamment la
paupière supérieure.
Il peut y avoir un certains nombre d’anomalies notamment de fusion :
La plus fréquente, entre le bourgeon nasal interne et le maxillaire qui laisse persister une fente oronasale, fente labiale ou labio-palatine à la naissance (1/700 naissance, diagnostic anténatal).
Les autres sont relativement rares.
Cloisonnement oro-nasal:
Les processus palatin apparaissent à la 8ème semaine de part et d'autre de la langue au dépend du
bourgeon maxillaire, de manière conjointe avec le développement de la langue. Direction oblique
en bas et en dedans comme ils ont la langue entre. Pour qu’ils puissent se rencontrer, il faut qu’il y
ait maturation linguale au sens fonctionnel du terme. Il faut que l’embryon utilise cette langue
(sucions, déglutition, car la bouche est ouverte). La langue va alors descendre.
A la fin de la 9ème semaine, ils pivotent dans un plan transversal pour s'unir et former le palais
secondaire.
Dans ce même temps, le palais primaire se forme à partir du bourgeon nasal interne (médial), il va
donner la partie médiale de la lèvre supérieure (crêtes filtrales, entre les arcs de cupidon, le
prémaxillaire).
Ces éléments fusionnent en avant avec les processus palatins. Le triangle (premax) est le palais
primaire qui comporte les 4 incisifs, il y aussi le foramen incisif.
Risques d’anomalies de fusion, des accidents de l’apoptose ou de la multiplication, il y alors une
fente palatine. Cela peut être dû à un défaut de maturation palatine.
Devenir des sillons branchiaux:
Les fentes se trouvent à l'extérieur tandis que les poches se trouvent à l'intérieur.
- 1er sillon => Oreille externe et moyenne
- 1ère fente pharyngienne => méat acoustique externe
- 1ère poche pharyngienne => trompe auditive et caisse du tympan.
Tympan = accolement de feuillet ectodermique et endodermique.
Le 2eme arc prolifère vers le bas (cou) et recouvre les autres sillons et fentes pharyngiennes pour
venir rejoindre l'éminence cardiaque. Il se forme un sinus cervical qui va disparaître et s'il persiste
=> Kyste cervical ou branchial.
En interne, au niveau de la :
- 2ème poche => tonsilles palatine qui est du tissu lymphoïde.
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184
- 3ème poche => Parathyroïde inférieur et Thymus
- 4ème poche => Parathyroïde supérieure
- 5ème poche => Corps ultimo-branchial
Contenu et devenir des arcs branchiaux:
Chaque arc => 1 élément squelettique, nerveux, vasculaire et musculaire
Squelette:
Arc 1:
– Cartilage de Meckel à l'origine de la mandibule.
– Cartilage Palato-ptérygo-carré à l'origine du maxillaire, de la lame palatine, du sphénoïde et un
peu du temporal
– Le marteau (maleus)
2 osselets de la caisse du tympan
– L'enclume (incus)
Donc si anomalie risque de surdité
Arc 2:
– Cartilage de Reichert à l'origine de la partie supérieure de l'os hyoïde et des petites cornes, du
processus styloïde et du ligament stylo-hyoïdien (parfois ossifié chez l’adulte)
– 3ème osselet de l'oreille = l'étrier (stapes)
Arc 3:
– Cartilage à l'origine de la partie inférieure de l'os hyoïde et des grandes cornes
Arc 4 et 6:
– Cartilage du larynx
Nerfs:
Arc 1: Nerf trijumeau V
Arc 2: Nerf facial VII
Arc 3: Nerf glosso-pharyngien IX
Arc 4: Nerf vague X
Arc 6: Nerf accessoire XI
Noyau dans le tronc cérébral
1 seul noyau ambiguë
Muscles:
Arc 1: Muscles masticateur
Arc 2: Muscles peaucier
Arc 3: Muscle stylo-pharyngien.
Arc 4: Muscles du pharynx et crico-thyroïdien.
Arc 6: Muscles du larynx.
Embryogenèse de la langue:
- 1er arc: tubercule impar et bourgeon distaux = 2/3 antérieur
- 3ème et 4ème arc: éminence hypopharyngienne
- 2ème arc: copula recouverte rapidement par l'éminence hypopharyngienne.
La langue est surtout constituée du 1er et du 3ème arc.
Le 3ème arc donne le 1/3 postérieur de la langue qui va être la base de la langue qui est dans
l'oropharynx.
Limite = sillon terminal en V ouvert en avant.
2/3 antérieur => Nerf lingual (branche du V)
1/3 postérieur => Nerf IX
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185
Embryogenèse de la glande thyroïde:
Prolifération d'une masse solide d'endoderme qui prolifère au niveau du foramen coecum et migre
vers la partie antérieur et inférieure du cou appendue au canal thyréoglosse.
Possible anomalie avec kyste au niveau du cou à cause du canal thyréoglosse (médial, paramédian
gauche). Possible thyroïde accessoire au niveau de son trajet.
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186
QCM sur l'embryogenèse de l'extrémité céphalique
QCM 1 : A propos de l'embryogenèse du crâne et de la face :
A. La neurulation qui fait suite à la gastrulation débute dès le 16ème jour par la formation de la
plaque neurale.
B. Le tube neural primitif donne 3 vésicules cérébrales secondaires : prosencéphale, le
mésencéphale et le rhombencéphale.
C. Les 3ème et 4ème poches entoblastiques donnent respectivement les parathyroïdes supérieures et
inférieures.
D. Chez l'embryon, le neurocrâne entourant les vésicules encéphaliques formera la calvaria et la
base du crâne tandis que le viscerocrâne formera le squelette facial.
E. Le viscerocrâne membraneux dérive du mésenchyme des trois premiers arcs branchiaux.
QCM 2 : Quelles sont les réponses exactes :
A. Une fente orbito-nasale provient d'un défaut de fusion du bourgeon nasal externe, et du bourgeon
maxillaire.
B. Au niveau du bourgeon mandibulaire, les fentes pharyngiennes ne communiquent pas avec les
poches entobranchiales.
C. Sur la face externe du cou, le deuxième arc progresse vers le bas et recouvre les autres
recouvrant la 2, 3, et 4ème fente pharyngienne.
D. La première poche pharyngienne va se développer et former la tonsille palatine.
E. Au niveau du 3 et 4ème arc branchial se développe l'éminence hypo-pharyngienne. La partie
antérieure appartient au 3ème arc et va donner le 1/3 postérieur.
QCM 3 : A propos des sillons branchiaux :
A. On trouve des poches entobranchiales sur le versant interne de l'embryon.
B. La 4ème poche entobranchiale donne les glandes parathyroïdiennes inférieures.
C. La 2ème poche ectobranchiale donne les tonsilles palatines.
D. Le 2ème arc branchial donne le cartilage de Reichert et le nerf facial.
E. Le sinus cervical provient du cloisonnement des 2ème, 3ème, et 4ème poches ectobranchiales.
QCM 4 : A propos de l'embryologie :
A. Chez l'humain on retrouve 5 arcs branchiaux. Chaque arc branchial est revêtu d'ectoblaste à
l'extérieur, d'entoblastes à l'intérieur et d'un tissus de remplissage au milieu, appelé mésectoderme.
B. Entre les bourgeons maxillaires et mandibulaires on trouve la fente commissurale.
C. Les sillons branchiaux sur la face externe de l'arc sont appelés poches ectobrachiales et sur la
face interne, ils sont appelés fentes entobrachiales.
D. La 1ère fente ectobrachiale donnera le conduit auditif externe alors que les autres fentes seront
recouverte par le 2ème arc pour ne laisser persister que le sinus cervical voué à disparaître. S'il
persiste, il peut évoluer de manière kystique.
E. Le 3ème arc branchial donne : la partie inférieure du corps et la grande corne de l'os hyoïde au
niveau osseux, le nerf glosso-pharyngien (XI) au niveau nerveux, et les muscles stylo-pharyngiens
au niveau musculaire.
QCM 5 : A propos de l'embryogenèse crânio-faciale :
A. Le cartilage de Reichert donne naissance entre autres au stapès.
B. Le premier arc donnera le trijumeau (V) et le troisième arc le nerf glossopharyngien (IX) qui
innerve le muscle stylo-pharyngien.
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187
C. Le nerf vague(X) est donné par le 4ème arc et assurera la motricité du larynx, notamment au
niveau des cordes vocales.
D. Les 2/3 antérieurs de la langue sont innervés par le glossopharyngien (IX), alors que le 1/3
postérieur est innervé par le lingual (branche du V).
E. Le 2ème arc donne naissance à la copula située en profondeur dans la langue et qui est recouverte
rapidement par l'éminence hypo-pharyngienne.
QCM 6 : Quelles sont les réponses exactes :
A. A la 6ème semaine, la bouche primitive appelée stomodéum est circonscrite par 5 bourgeons.
B. Ce sont les bourgeons maxillaires qui donnent les bourgeons nasaux internes et externes autour
de la placode olfactive.
C. La fusion des différents bourgeons faciaux dépend de leur croissance volumique et de
phénomènes d'apoptose.
D. La fente oro-nasale se trouve entre bourgeon nasal interne, externe et maxillaire.
E. Les bourgeons nasaux internes ayant fusionnés ne donnent que l'édifice nasal.
QCM 7 : Quelles sont les réponses exactes :
A. Le bourgeon nasal externe va donner une partie latérale de la pyramide nasale, la région jugale et
palpébrale inférieure.
B. La plus fréquente des anomalies de fusion et la persistance de la fente orbito-nasale.
C. Les processus palatins initialement obliques en bas et en dehors nécessitent la maturation
linguale au sens fonctionnel pour qu'ils puissent se rencontrer.
D. C'est le bourgeon nasal interne qui participe à la formation du palais primaire.
E. C'est la colonisation du mésoderme par les cellules des crêtes neurales qui forme le
mésectoderme.
QCM 8 : Quelles sont les réponses exactes :
A. C'est la deuxième poche pharyngienne qui donne la trompe auditive et la caisse du tympan.
B. Le premier arc prolifère vers le cou, recouvre les autres sillons et fentes pour rejoindre
l'éminence cardiaque à l'origine d'un kyste cervical ou branchial.
C. C'est la 5ème poche pharyngienne qui est à l'origine du corps ultimo-branchial.
D. Le premier arc donne le cartilage de Meckel qui est à l'origine de la partie supérieure de l'os
hyoïde.
E. Si on a une anomalie du premier arc, on peut faire face à une surdité.
QCM 9 : Quelles sont les réponses exactes :
A. Le cartilage palato-ptérigo-carré est à l'origine du maxillaire, de la lame palatine, du cartilage
sphénoïde et un peu du temporal.
B. Le 2ème arc est à l'origine du cartilage de Reichert, du stapes, des muscles peauciers et du nerf
accessoire (XI).
C. L'appareil permettant la phonation provient et fonctionne grâce au 6ème arc branchial.
D. La limite entre le tiers postérieur et les 2 tiers antérieurs est le sillon terminal qui est un V tourné
en arrière.
E. La glande thyroïde provient de la prolifération de masse solide d'ectoderme qui prolifère au
niveau du foramen coecum et migre vers la partie antéro-inférieure du cou.
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188
Embryogenèse, ce qu'il fallait répondre :
QCM 1 : D
QCM 2 : ABCE
QCM 3 : ADE
QCM 4 : ABD
QCM 6 : CD
QCM 7 : ADE
QCM 8 : CE
QCM 9 : AC
QCM 5 : ABE
QCM 1 :
A. 20ème jour.
B. Le tube neural donne trois vésicules primitives puis 5 vésicules secondaires
C. C'est l'inverse.
E. Seulement du 1er arc.
QCM 2 :
D. c'est la 2ème poche pharyngienne qui donne la tonsille palatine
QCM 3 :
B. La 4ème poche entobranchiale donne les glandes parathyroïdiennes
supérieures.
C. Il s'agit de la 2ème poche entobranchiale.
QCM 4 :
C. On parle de fente ectobrachiale et de poche entobrachiale.
E. Le nerf glosso-pharyngien est le nerf IX. Le reste de la proposition est vrai.
QCM 5 :
C. C'est le XI qui innerve le larynx.
D. C'est l'inverse.
QCM 6 :
A. C'est à la 5ème semaine et non la 6ème.
B. C'est le bourgeon frontal.
E. Ils donnent aussi une partie de la lèvre supérieure.
QCM 7 :
B. C'est la fente oro-nasale.
C. Ils sont obliques en bas et en dedans.
QCM 8 :
A. C'est la premier poche pharyngienne.
B. Cette prolifération vers le bas donne le sinus cervical qui s'il persite donne le
cervical ou branchial.
D. Cest le cartilage de Reichert qui est à l'origine de la partie supérieure de l'os
kyste
hyoïde.
E. VRAI. Car le premier arc est à l'origine de 2 des 3 osselets de la caisse du
tympan.
QCM 9 :
B. C'est le nerf facial (VII).
D. C'est un V tourné vers l'avant.
E. C'est une masse d'endoderme.
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189
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190
Les muscles
I. Deux groupes de muscles : peauciers et masticateurs
•
•
Peauciers:
•
innervés par le nerf facial VII issu du 2e arc branchial
•
Expression du visage et fonctions sphinctérienne
Masticateurs
•
Péri-mandibulaire
•
Mobilisation de l’articulation temporale-mandibulaire (ATM)
•
Innervé par le nerf Trijumeau V3 ++
II. Muscles Peauciers
•
Muscles des plans superficiels (Crane/Face/Cou), sous-cutané
•
Crane: LE muscle épicrânien (le seul muscle du crane)
•
Face: 20 muscles
•
Cou: Muscle Platysma ++
A. Crâne : Muscle Epicrânien
Deux composantes :
a. Fibreuse
Il s’agit de la Galéa Aponévrotique, lame fibreuse dense, séparée de l’épicrâne par un tissu
cellulaire lâche avasculaire constituant l’espace épicrânien. Elle est fortement adhérente au cuir
chevelu.
b. Musculaire
Il s’agit du muscle occipito-frontal, formé de 2 ventres plats (Antérieur = muscle frontal /
Postérieur = muscle occipital), séparés par la galéa aponévrotique. Les deux ventres sont innervés
par le VII. Il a une action mobilisatrice du cuir chevelu, élévation des sourcils et permet de froncer
le front.
B. Cou : Muscle Platysma
Origine : Bord crânial clavicule et manubrium externe
Trajet : Oblique en crânial et médial
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191
Terminaison : Bord inférieur de la mandibule
Action : Tension cou, abaisse lèvre inférieur (frayeur)
Innervation : VII
C. Face
a. Muscles peauciers
Ce sont les muscles de la mimique donnant ses expressions au visage. Ils ont principalement une
action sur l’œil, le nez et la bouche mais peuvent aussi mouvoir les sourcils et les oreilles. Ils sont
soit constricteurs, soit dilatateurs.
Zone
Muscle
Muscle
orbiculaire
de l'œil
Œil
Nez
Bouche
Caractéristiques Insertion
Muscle
constricteur
2 parties:
N/A
palpébrale (fine +
++) et orbitaire
(large et fine ++)
Muscle
appartient au
releveur de
muscle de la
N/A
la paupière
cavité orbitaire
supérieur
Partie transverse:
Muscle
os propres
N/A
Nasal
Partie alaire:
cartilage alaire
Entre les
Muscle
yeux, sur pr.
élévateur
Frontal du
naso-labial
maxillaire
Muscles
orbiculaire Constricteur
de la bouche
Bouche / Muscles
Supérieur élévateur
naso-labial
Muscle
élévateur
lèvre sup
Muscle
élévateur
angle de la
bouche
Dilatateur
Supérieur
Cf Nez
Muscle
triangulaire
Dilatateur
Supérieur
Dilatateur
Supérieur
Cf Nez
Rebord
orbitaire
inférieur
Rebord
orbitaire
inférieur
Terminaison Nerf
Mouvement
N/A
Fermeture des
paupières, sécrétion
VII
des larmes et
drainage.
N/A
VII
N/A
VII Dilatateur des narines
Clignement autonome
des yeux
Dilatation de la narine
Peau de l'aile
Élévateur de l'aile du
du nez et de
VII
nez et de la lèvre
la lèvre
supérieure
supérieure
Fermeture de la fente
orale, pincement et
VII
projection en avant
des lèvres.
Cf Nez
VII Cf Nez
Partie
Élévation de la lèvre
profonde de
VII sup = Tristesse /
la peau de la
Dégoût
lèvre sup
VII Élévation de l'angle
Partie
de la bouche =
profonde de
Agressivité
la peau de
l'angle de la
bouche
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192
Partie
profonde
Os
peau et lèvre
zygomatique
sup + angle
de la bouche
Partie
Muscle
Dilatateur
profonde
Grand
Os
Supérieur
peau et lèvre
Zygomatiqu
zygomatique
en DH
sup + angle
e
de la bouche
Enveloppe
le muscle
DANGER = seul
masséter
Muscle
muscle sans
jusqu'à la
Risorius
insertion
peau de
osseuse !!!
l'angle de la
bouche
Partie ANT
Bouche / Muscle
de la ligne Peau angle de
Inférieur abaisseur de Triangulaire
oblique de la la bouche
l'angle de la
mandibule
bouche
Partie ANT
Muscle
de la ligne
abaisseur de Aussi appelé
Peau lèvre inf
Carré du menton oblique de la
la lèvre
mandibule
inférieur
Face
Gencive
Muscle
mandibulair profonde de
la peau du
e
mentonnier
(symphyse) menton
Muscles
Dilatateur
Petit
Supérieur
Zygomatiqu
en DD
e
Élévation de la lèvre
sup et angle de la
VII
bouche = Rire / relief
des pommettes
Élévation de la lèvre
sup et angle de la
VII
bouche = Rire / relief
des pommettes
Élevé l'angle de la
bouche en AR, creuse
VII
la fossette de la joue =
Rire
VII
Abaisse angle de la
bouche = Tristesse
VII
Abaisse la lèvre inf =
dégoût
VII
Soulève la lèvre inf,
élévateur du menton
b. Muscles masticateurs
Muscles péri-mandibulaire, mobilisant l’ATM et avec une innervation commune du V3. Ils ont une
action de Mastication/Élocution/Déglutition. Ils se répartissent en 2 groupes: élevateur (Masséter +
Temporal + Ptérygoïdiens) et abaisseur (Mylo-Hyoidien + Genio-hyoidien + Digastrique +
Buccinateur)
Muscle
Caractéristiques
Profond et horizontal
Rapports: traversé par
conduit parotidien,
recouvert par le
Muscle
masséter en dorsal et
Buccinateur
par muscles élévateur
en ventral. En latéral =
corps adipeux. En
médial: muqueuse
Insertion
- Raphé pterygomandibulaire
- Corps de la
mandibule
- Bord alvéolaire
maxillaire
- Bord alvéolaire
mandibulaire
Terminaison Nerf
Angle Oral
Mouvement
Siffler/Souffler,
VII muscle
masticateur
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193
Élévateur (fx
profond) et
propulseur (fx
superficiel) de la
mandibule
Rétropulseur de
la mandibule
Contraction
bilatérale (CB) =
Élévation de la
mandibule
Contraction
unilatérale (CU)
= Diduction
OPPOSÉE
Muscle
Masséter
Le + superficiel
Angle de la
2 faisceaux: Superficiel
mandibule
et Profond
Superficiel: Os
zygomatique
V3
Profond:
Arcade Zygo
Muscle
Temporal
Fibres obliques en BS
et en AV
Fosse temporale
Pr. Coronoide
V3
de la mandibule
Muscle
Miroir du masséter
Ptérygoïdie
Fibres obliques BS et
ns médial
AR
Fosse Ptérygoïde
(entre lame latérale
et médiale du pr.
Ptérygoïde)
Angle
mandibule de la
V3
face médiale
linguale
Muscle
2 Fx
Ptérygoïdie
Fibres horizontales
ns latéral
Sup: Face lat de la
grande aile du
Sphénoïde
Inf: Face lat de la
lame lat du pr.
pptérygoïde
Col du condyle
mandibulaire et V3
disc articulaire
CB: Propulsion
de la mandibule
CU: diduction
OPPOSÉE
Corps de l'os
Hyoïde
V3
Abaisseur de la
mandibule
Corps de l'os
Hyoïde
XII
Muscle
Mylohyoidiens
Muscle Suprahumains
Marque la frontière
entre la les zones
Ligne Mylocervicales et buccales,
Hyoidienne
pair et latéraux
Muscle du plancher
oral
Muscles
Pr. Genii de la
GenioMuscle Suprahyoidiens
mandibule
hyoidiens
Muscle
Incisure
Digastrique
Muscle Suprahyoidiens mastoïdienne de l'os
Ventre
temporal
Postérieur
Muscle
Digastrique
Fosse digastrique de
Muscle Suprahyoidiens
Ventre
la mandibule
Antérieur
VII
Abaisse la
mandibule
V3
Élève l'os
Hyoïde
passe au dessus
de l'os hyoïde
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194
QCM sur les Muscles
QCM 1 : A propos des muscles peauciers :
A. Le muscle orbiculaire de l'œil est un muscle constricteur de l'œil alors que le muscle releveur de
la paupière supérieure permet l'ouverture de la paupière.
B. Le muscle élévateur de l'angle de la bouche (muscle canin) est plus profond que le muscle
élévateur de la lèvre supérieure.
C. Le muscle petit zygomatique est plus médial que le muscle grand zygomatique.
D. Tous les muscles peauciers ont une insertion osseuse.
E. Le muscle buccinateur peut à la fois être classé comme un muscle peaucier et comme un muscle
masticateur. Il est innervé par le nerf V3.
QCM 2 : A propos des muscles masticateurs :
A. Le muscle temporal s'étend de la fosse temporale jusqu'au processus coronoïde. Ses fibres sont
obliques en bas et en arrière.
B. Le muscle mylo-hyoïdien s'étend de la ligne oblique externe de la mandibule jusqu'au corps de
l'os hyoïde.
C. Le muscle digastrique est innervé par le nerf mandibulaire.
D. Seule la contraction du muscle temporal entraîne une rétroplusion de la mandibule.
E. Les muscles mylo-hyoïdiens, génio-hyoïdiens et digastriques sont des muscles abaisseurs de la
mandibule.
QCM 3 : Quelles sont les réponses exactes :
A. Le muscle orbiculaire de l'œil, présente une partie palpébrale en périphérie et une partie orbitaire
au niveau des paupières.
B. Le muscle élévateur nasolabial assure à la fois une dilatation de l'orifice narinaire via sa
terminaison sur l'aile du nez mais aussi lève la lèvre supérieure par sa terminaison sur celle-ci.
C. Le muscle risorius présente comme tous les autres muscles de la face une insertion cutanée et
une insertion osseuse.
D. Le muscle mentonnier, s'insère au niveau de la gencive mandibulaire jusqu'à la partie profonde
de la peau du menton, il permet de soulever la lèvre inférieure et participe à la mastication.
E. Le muscle ptérygoïdien latéral présente 2 faisceaux, un premier supérieur qui a pour origine la
face latérale de la grande aile du sphénoïde, le deuxième inférieur a pour origine la face latérale du
processus ptérygoïde.
QCM 4 : A propos des muscles du cou :
A. Les deux chefs du muscle sterno-cléido-mastoïdien se terminent sur le processus mastoïde de l'os
temporal. Ils sont innervés par le nerf accessoire XI.
B. Tous les muscles infra-hyoïdiens s'insèrent sur l'os hyoïde.
C. La contraction du muscle sterno-cléido-mastoïdien entraîne une rotation controlatérale, une
flexion homolatérale ainsi qu'une flexion du rachis. Il est également inspirateur accessoire.
D. Le muscle platysma, muscle peaucier du cou, permet d'exprimer la frayeur et la peur.
E. Le chef sternal du muscle sterno-cléido-mastoïdien s'étend du manubrium sternal jusqu'au
processus mastoïde de l'os pariétal.
QCM 5 : A propos de la myologie de l'extrémité céphalique :
A. Le muscle petit zygomatique est plus latéral que le muscle grand zygomatique.
B. La muscle carré du menton se fixe sur la ligne oblique de la mandibule.
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195
C. Le faisceau inférieur du muscle ptérygoïdien latéral s'insère dans la fosse ptérygoïde.
D. La contraction du muscle ptérygoïdien médial droit permet une déviation de la mandibule sur la
gauche.
E. Le muscle triangulaire est plus superficiel que le muscle carré du menton, lui-même plus
superficiel que le muscle de la houppe du menton.
QCM 6 : A propos des muscles de la face :
A. Le muscle orbiculaire de l’œil possède une partie palpébrale et une partie orbitaire, il sert à
l’ouverture des paupières et à l’écoulement des larmes.
B. Le muscle élévateur naso-labial possède une partie transverse et une partie alaire. Il sert
uniquement à élever les ailes du nez et la lèvre supérieure.
C. Le muscle orbiculaire de la bouche est constricteur contrairement aux muscles élévateurs de la
lèvre supérieure, aux muscles abaisseurs de l’angle de la bouche, aux muscles risorius qui sont
dilatateurs et qui ont tous une origine (insertion) osseuse.
D. Pour exprimer le dégout on utilise le muscle abaisseur de la lèvre inférieure, pour l’agressivité le
muscle élévateur de l’angle de la bouche, pour le rire les muscles petit et grand zygomatiques ou
encore le muscle risorius.
E. Le muscle buccinateur est un muscle peaucier plus profond que les autres, innervé par le nerf
facial, qui permet de siffler, souffler mais qui est aussi masticateur.
QCM 7 : A propos des muscles de la face :
A. La région péri-buccale comporte un seul muscle constricteur, 5 muscles dilatateurs inférieurs et 4
muscles dilatateurs supérieurs.
B. Le seul muscle constricteur de la bouche est le muscle orbiculaire. Il présente 2 parties : une
partie labiale fine et une partie marginale périphérique.
C. Le muscle petit zygomatique est plus latéral que le muscle grand zygomatique.
D. Le muscle risorius est le seul muscle à avoir une origine non osseuse. C'est un muscle dilatateur
supérieur.
E. Le muscle orbiculaire de l'œil est un muscle constricteur constitué de 2 parties : une partie
palpébrale et une partie orbitaire.
QCM 8 : A propos des muscles de la face :
A. Au niveau de l'extrémité céphalique, on retrouve des muscles peauciers innervés par le nerf
facial VII, et des muscles masticateurs dépendants de la 2ème branche du nerf trijumeau V2.
B. Hormis le muscle épicrânien, tous les muscles peauciers de l'extrémité céphalique sont pairs et
symétriques.
C. Le muscle buccinateur a pour origine la raphé ptérygo-mandibulaire, le corps de la mandibule et
le bord alvéolaire du maxillaire et de la mandibule ; il a un trajet horizontal.
D. Les muscles masticateurs ont comme fonction commune, la mobilisation de l'articulation
temporo-mandibulaire ; on les classe en 2 groupes suivant s'ils sont élévateurs ou abaisseurs de la
mandibule.
E. Le muscle masséter est le muscle masticateur le plus profond ; il a pour rôle l'élévation et la
propulsion de la mandibule.
QCM 9 : A propos des muscles de la face :
A. L'orbiculaire de l'œil est l'un des 20 muscles peauciers de la face, il est constricteur comme le
muscle nasal.
B. L'élévateur de la lèvre supérieure est triangulaire comme l'abaisseur de l'angle de la bouche, ils
sont dilatateurs de la bouche - muscles possédant nécessairement une origine osseuse.
C. Le muscle mentonnier n'a aucune origine osseuse.
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196
D. Le muscle temporal est un masticateur élévateur capable d'antépulsion de la mandibule de par
son insertion sur le processus coronoïde mandibulaire.
E. Le ptérygoïdien médial a la même direction que le masséter, il lui est médial et est capable
d'élévation comme lui, il est aussi capable de diduction controlatérale en contraction unilatérale
comme le ptérygoïdien latéral.
QCM 10 : A propos des muscles de la face :
A. Le muscle petit zygomatique est plus médial que le grand.
B. Le muscle buccinateur prend son origine sur le raphé ptérygo-mandibulaire, et est en rapport
médialement avec le corps adipeux de la bouche.
C. Le muscle risorius se termine sur l'os de la mandibule.
D. Le muscle carré du menton va de la ligne oblique mandibulaire à la partie profonde de la peau de
la lèvre inférieure.
E. La branche temporo-faciale du nerf VII innerve en autres les muscles péri-orbitaires et supérieurs
au niveau de la fente orale.
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Les Muscles, ce qu'il fallait répondre :
QCM 1 : BC
QCM 2 : DE
QCM 3 : BDE
QCM 4 : ACD
QCM 5 : BDE
QCM 6 : DE
QCM 7 : BE
QCM 8 : CD
QCM 9 : BE
QCM 10 : ADE
QCM 1 :
peaucier !
A. Attention, le muscle releveur de la paupière supérieure n'est pas un muscle
D. Le muscle risorius s'étend du fascia massétérique jusqu'à la peau de l'angle
de la bouche et le muscle mentonnier s'étend des gencives jusqu'à la face profonde de la peau
du menton : ces deux muscles n'ont donc pas d'insertion osseuse.
E. Il est innervé par le nerf facial VII.
QCM 2 :
A. Ses fibres sont obliques en bas et en AVANT.
B. Il prend son origine au niveau de la ligne oblique interne de la mandibule.
C. Seul le ventre ANTERIEUR du muscle digastrique est innervé par le V3, le
ventre postérieur est innervé par le VII.
QCM 3 :
A. C'est le contraire.
C. Non il s'insère sur l'aponévrose du masséter et sur l'angle de la bouche donc
pas d'insertion osseuse.
QCM 4 :
B. Le muscle sterno-thyroïdien est un muscle infra-hyoïdien mais il prend
insertion en arrière du sternum et se termine sur le cartilage thyroïde.
E. Attention à la lecture : il s'agit du processus mastoïde de l'os temporal.
QCM 5 :
A. Le muscle petit zygomatique est plus médial.
C. Il s'insère sur la face latérale de la lame latérale du processus ptérygoïde.
QCM 6 :
paupières.
A. Tout est vrai sauf qu’il ne sert pas à l’ouverture mais à la fermeture des
B. C’est le muscle nasal qui possède une partie transverse et une partie alaire.
De plus le muscle élévateur naso-labial est bien élévateur mais il est aussi dilatateur des
narines.
C. Tout est vrai sauf que le risorius n’a pas d’origine osseuse.
QCM 7 :
A. C'est l'inverse, il y a 5 muscles dilatateurs supérieurs et 4 inférieurs.
C. Le petit zygomatique est plus médial.
D. C'est un muscle dilatateur inférieur.
QCM 8 :
A. Les muscles masticateurs sont innervés par la 3ème branche du trijumeau.
B. Le muscle orbiculaire de la bouche est impair et médian.
E. C'est le muscle le plus superficiel des masticateurs.
QCM 9 :
A. Le muscle nasal est dilatateur.
C. Le mentonnier s'insère sur la gencive inférieure et à la face profonde de la
peau du menton.
D. Il s'agit de rétropulsion (cf. Diapo pour visualiser l'action du muscle).
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QCM 10 :
B Il est en rapport LATERALEMENT.
C. Il n'a pas d'insertion
osseuse. Il se termine au niveau de la peau de l'angle de la bouche.
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200
Anatomie de la région
ventro-latérale du cou
I. Anatomie de surface
2 régions : Cervicale ventro-latérale et la région de la nuque (très peu développée dans le
cours)
● Région Cervicale ventro-latérale divisée en 3 sous-régions :
-cervicale ventrale
-cervicale latérale droite et gauche.
La limite entre ces 3 sous-régions est le bord antérieur du muscle SCM en avant et le bord supérieur
du trapèze en arrière.
La région cervicale ventrale (RCV) divisée en 2 régions :
• supra-hyoïdienne qui contient : axe viscéral du cou, glandes salivaires et muscles suprahyoïdiens.
• Infra-hyoïdienne : axe viscéral du cou, glande thyroïdes et parathyroïdes et muscles infrahyoïdiens.
On résume dans un tableau :
REGION CERVICALE VENTRO-LATERALE
3 régions
1 Région ventrale
Région supra-hyoïdienne
- Axe viscéral du cou
- Glandes salivaires
- Muscles supra-hyoïdiens
2 Régions latérales
Région infra-hyoïdienne
- Axe viscéral du cou
- Glande thyroïde
- Glandes parathyroïdes (4)
- Muscles infra-hyoïdiens
- Axe jugulaire (veineux)
- Axe carotidien (artériel)
Limites entre régions :
✔ Bord antérieur du muscle sterno-cléido-mastoïdien : sépare la région ventrale des régions
latérales
✔ Bord supérieur du muscle trapèze : sépare les régions latérales de la région dorsale
✔ Os hyoïde (en regard de C4) : divise la région ventrale en région supra-hyoïdienne et région
infra-hyoïdienne.
II. Les 3 axes de la région cervicale ventro-latérale
Région ventrale : 1 AXE VISCERAL
✔ Thyroïde
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201
✔ Voies aériennes supérieures : larynx (C4 à C6) / trachée (sous C6)
✔ Voies digestives supérieures : pharynx (Base du crâne à C6) / oesophage (sous C6)
Remarque : la thyroïde est l'élément le plus antérieur.
Régions latérales : 2 AXES VASCULAIRES (CAROTIDIEN + JUGULAIRE)
✔ Artère carotide commune (vascularisation de l'encéphale +++)
✔ Veine jugulaire interne (drainage de l'encéphale +++)
III. Organisation interne
-Région cervicale ventrale : Axe viscéral : thyroide, larynx (C4 à C6), trachée (sous C6),
pharynx et œsophage (sous C6).
-Régions cervicales latérales (droite et gauche) : 2 axes vasculaires : axe carotidien et axe
jugulaire.
● Des facias (enveloppes) délimitent ces régions :
•
Fascia cervical divisé en 3 lames :
- superficielle autour des muscles SCM.
- pré-trachéale autour des muscles infra-hyoïdiens.
- pré-vertébrale autour des muscles pré-vertébraux (ils n'appartiennent pas à la
nuque).
• Fascia thyroïdien : autour de l'axe viscéral.
• Fascia bucco-pharyngien.
● Des loges cervicales :
•
•
•
Loge musculaire autour des muscles : muscles enveloppés par le fascia cervical.
Loge viscérale médiane : éléments de l'axe viscéral.
Loge carotidienne (ou jugulo-carotidienne)
• Artère carotide commune
• Veine jugulaire interne
• Nerf vague (X)
• Loge rétro-pharyngienne : espace compris entre les 2 lames sagittales, le fascia buccopharyngien (en AV) et la lame pré-vertébrale du fascia cervical (en AR)
Rappel : les lames sagittales sont tendues entre le fascia thyroïdien et la lame pré-vertébrale du
fascia cervical.
● Plans :
• Plan de couverture :
• Peau et tissus cellulaires sous-cutanés (tissu adipeux, ganglions lymphatiques...)
• Muscle platysma
• Muscle sterno-cléido-mastoïdien
Remarque : les régions latérales sont protégées en grande partie par les muscles SCM (larges
muscles)
• Plan moyen avec les muscles infra et supra hyoïdiens.
• Plan profond avec les muscles pré-vertébraux.
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202
● Les muscles supra et infra-hyoïdiens :
• Supra-hyoïdien : - Muscle mylo-hyoïdien innervé par le V3
- Muscle génio-hyoïdien innervé par le XII
- Muscle digastrique : ventre antérieur innervé par le V3
et ventre postérieur par le XII.
• Infra-hyoïdien : - Musle sterno-hyoïdien
- Muscle thyro-hyoïdien
- Muscle sterno-thyroïdien
- Muscle omo-hyoïdien (il est digastrique).
Ces muscles délimitent la loge de la trachéotomie où on n'a pas de muscle mais que des fascias.
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204
QCM sur l'Anatomie de la région ventro-latérale du cou
QCM 1 : A propos du cou :
A. La région antérieure contient l'axe viscéral du cou, les régions latérales contiennent les axes
vasculaires latéraux droits et gauches.
B. La VADS (voie aérodigestive supérieure) est uniquement formée par l'axe viscéral (thyroïde,
larynx, trachée) et l'axe digestif supérieur (pharynx et partie cervicale de l'œsophage).
C. Le fascia cervical regroupe 3 lames principales, la lame superficielle recouvrant le SCM (sternocléido-mastoïdien), la lame pré-trachéale qui recouvre les muscles infra-hyoïdiens, et la lame prévertébrale qui recouvre les muscles pré-vertébraux.
D. Une contraction unilatérale du SCM provoque une rotation controlatérale.
E. La loge carotidienne contient la veine jugulaire, l'artère carotide commune et le nerf vague dans
l'angle dièdre antérieur.
QCM 2 : A propos de la paroi cervicale antérieure :
A. Le fascia cervical est composé d'une lame prétrachéale, d'une lame prévertébrale et d'une lame
superficielle.
B. La loge carotidienne est limitée par la lame prévertébrale, la lame sagittale, la lame prétrachéale
et le fascia thyroïdien.
C. Dans la loge carotidienne, on peut voir une veine jugulaire latérale, une artère carotide médiale et
le nerf vague en avant.
D. Le fascia cervical permet de délimiter une loge musculaire.
E. Le muscle homo-hyoïdien est un muscle infra-hyoïdien tendu entre les grandes cornes de l'os
hyoïde.
QCM 3 : A propos de la paroi antéro-latérale du cou :
A. Le fascia cervical de la paroi antéro-latérale du cou regroupe 3 lames : la lame superficielle qui
recouvre les muscles sterno-cléido-mastoïdiens, la lame pré-trachéale qui recouvre les muscles
infra-hyoïdiens et la lame pré-vertébrale qui recouvre les muscles pré-vertébraux.
B. La loge viscérale médiane comprend de ventral à dorsal : la glande thyroïde, les voies aériennes
supérieures et les éléments digestifs supérieurs (pharynx et œsophage cervical).
C. Le fascia bucco-pharyngien est le fascia le plus postérieur.
D. La peau, le platysma (adhérent à la peau) et le muscle sterno-cléido-mastoïdien constituent ce
que l'on appelle le plan de couverture.
E. L'axe vasculaire est latéral par rapport à l'axe viscéral. Il comprend l'axe carotidien (veineux) et
l'axe jugulaire (artériel).
QCM 4 : A propos de la paroi antérolatérale du cou :
A. La région cervicale antérieure est subdivisée en régions sus et sous-hyoïdiennes en C5.
B. Les muscles infra-hyoïdiens sont abaisseurs du larynx.
C. Les muscles sous-hyoïdiens sont : l'omo-hyoïdien, le thyro-hyoïdien, le sterno-thyroïdien et le
sterno-hyoïdien.
D. Les muscles pré-vertébraux participent au fascia cervical.
E. Le plan de couverture est constitué de peau, de tissus cellulaires sous cutanés, du platysma, du
muscle sterno-cléido-mastoïdien. Alors que le plan moyen est constitué des muscles pré-vertébraux.
QCM 5 : A propos des régions du cou :
A. La région cervicale postérieure correspond à la nuque.
B. L'anatomie de surface du coup distingue 4 régions : deux latérales, une ventrale et une dorsale (la
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205
nuque).
C. Le bord postérieur du muscle SCM délimite la région dorsale et les régions latérales de chaque
côté.
D. La nuque est située entre C1 et C7.
E. La région antérieure du cou descend jusqu'au manubrium sternal.
QCM 6 : A propos de l'organisation interne de la région cervicale ventrale :
A. L'os hyoïde est le seul élément osseux du larynx.
B. La limite région sus-hyoïdienne/sous-hyoïdienne est située en regard de T4.
C. Le muscle SCM est plus superficiel que l'axe vasculaire du cou, ainsi il le protège.
D. La glande thyroïde est plus postérieure que le larynx et la trachée.
E. Axe vasculaire du cou est uniquement destiné à la face.
QCM 7 : A propos du cou :
A. Les muscles pré-vertébraux appartiennent à la région de la nuque.
B. L'axe carotidien est artério-veineux.
C. Le platysma est un muscle du plan moyen.
D. La loge rétro-pharyngée est située entre les 2 lames sagittales.
E. La muscle mylo-hyoïdien forme le plancher de la bouche et est innervé par le V2.
QCM 8 : A propos des muscles de cou :
A. Le muscle thyro-hyoïdien se fixe sur la glande thyroïde.
B. Les muscles infra-hyoïdien vont globalement de l'os hyoïde au thorax.
C. Lors de la contraction des muscles infra-hyoïdien, si le point immobile est l'os hyoïde les
muscles en question seront inspiratoires accessoires.
D. Si le point fixe est le thorax, ils vont permettre la déglutition et l'élocution en abaissant le larynx.
E. La loge de la trachéotomie (ouverture de la face antérieure de la trachée pour assurer le passage
de l'air) est une région musculaire.
QCM 9 : A propos du cou :
A. Le muscle digastrique a 2 ventres séparés par un tendon intermédiaire fixé à une poulie sur l'os
hyoïde
B. La lame sagittale relie le fascia thyroïdien à la lame pré-vertébrale.
C. Le larynx est situé entre C4 et C6.
D. La trachée est en deçà de C6.
E. L'axe viscéral du cou voit passer les Voies Aéro-Digestives Inférieures (VADI).
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206
Anatomie de la région ventro-latérale du cou, ce qu'il fallait
répondre :
QCM 1 : ABCD
QCM 2 : ABD
QCM 3 : ABCD
QCM 4 : BCD
QCM 6 : AC
QCM 7 : BD
QCM 8 : BCD
QCM 9 : ABCD
QCM 5 : ABDE
QCM 1 :
E. Le nerf vague se trouve dans l'angle dièdre postérieur.
QCM 2 :
C. Le nerf vague est situé en arrière des éléments vasculaires.
E. Il s'étend de la scapula (ou omoplate d'ou le omo-) à l'os hyoïde.
QCM 3 :
E. C'est le contraire, l'axe carotidien est artériel et l'axe jugulaire est veineux.
D. VRAI. En plus du tissu graisseux et des ganglions lymphatiques.
QCM 4 :
A. En C4.
E. Le plan moyen est fait des muscles sous-hyoïdiens. Le plan profond est fait
des muscles pré-vertébraux.
QCM 5 :
C .C'est le bord antérieur du SCM qui fait la limite entre régions ventrale et
latérales. La limite latérale/dorsale correspond au bord supérieur du trapèze.
QCM 6 :
B. C'est en regard de C4 ! Attention aux pièges en fin de phrase.
D. La thyroïde est plus antérieure.
E. Au crâne et à la face.
QCM 7 :
A. A la région cervicale ventro-latérale.
C. Du plan superficiel.
E. Par le V3.
QCM 8 :
A. Sur le cartilage thyroïde.
E. Elle est constituée de tissu fibreux (le fascia) ainsi la trachéotomie permet le
passage d'air (en cas d'obstruction en amont par exemple) sans abîmer les muscles.
QCM 9 :
D. VRAI. En deçà = en dessous.
E Les voies aériennes aéro-digestives supérieures.
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207
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208
Vascularisation et innervation
Axes vasculaires de la tête et du cou
Ensemble des éléments vasculaires qui vont à l’extrémité céphalique ou qui en proviennent.
Vascularisation artérielle :
 artères sub-clavières
Vascularisation veineuse :
 veines jugulaires
 artères carotides
Lymphatiques
I. Vascularisation artérielle
 Axe vertical : collatérales issues de l’artère sub-clavière :




Artère vertébrale
Tronc costo-cervical
‐ Artère cervicale profonde
‐ Artère intercostale suprême
Tronc thyro-cervical : glande thyroïde
‐ Artère thyroïdienne inférieure
‐ Artère cervicale ascendante
‐ Artère transverse du cou
‐ Artère supra-scapulaire (longe le bord médial de la scapula)
Artère thoracique interne
 vascularisation ostéo-articulaire de région cervicale et nuque
 Axe transversal : collatérales issues de l’artère carotide externe :




Artère temporale superficielle
Artère maxillaire
Artères parotidiennes
Artère faciale
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209


Artère linguale
Artère thyroïdienne supérieure
 vascularisation viscérale du cou, de la face, des yeux…
II. Vascularisation veineuse
2 principales voies de drainage :
 Profonde :

jugulaire interne : principale veine du drainage de l’encéphale (+ volumineuse)

veine vertébrale : au contact des corps vertébraux
 Superficielle :

veines jugulaires antérieures

veine jugulaire externe

veine jugulaire postérieure
III. Vascularisation lymphatique
Lymphocentres : les nœuds lymphatiques de la tête se drainent dans les lymphocentres du cou.
Ceux-ci se terminent par le conduit lymphatique à droite et le conduit thoracique à gauche, qui se
terminent dans les veines subclavières à droite et à gauche.
Lymphocentres du cou :
 Lymphocentres cervicaux superficiels

antérieurs : se déversent dans veines jugulaires antérieures

latéraux : se déversent dans veine jugulaire externe
 Lymphocentres cervicaux profonds

médiaux (juxta viscéraux) :
o nœuds rétro-pharyngien
o nœuds récurrentiels (prélaryngés, prétrachéaux, thyroïdiens)

latéraux :
o chaîne jugulaire interne
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210
o chaîne du nerf accessoire (spinale)
o chaîne transverse
 Ils sont le siège de pathologies inflammatoire, tumorales…
Axes nerveux de la tête et du cou
 Les nerfs crâniens :

X : nerf vague

XI : nerf accessoire

XII :
hypoglosse
nerf
 Le plexus cervical :

rameaux ventraux de C1 à C4
I. Nerf vague : X
Dans l’espace rétrostylien
Trajet cervical :
‐ Au contact de la face dorsale de l’artère carotide commune
‐
Emergence extra-crânienne par le foramen jugulaire
‐
Situé en arrière du trajet du nerf IX
‐
Ganglion inférieur du X
‐
Trajet vertical dans l’angle dièdre jugulo-carotidien
‐
Traversée de l’orifice supérieur du thorax dans cette configuration
 Contingent parasympathique (végétatif), module le rythme du cœur, le péristaltisme
abdominal, sensitif (larynx), moteur (larynx)
II. Nerf accessoire XI
Trajet :
‐ Émergence par le foramen jugulaire
‐
Trajet court en ventral de la veine jugulaire interne (espace rétrostylien)
‐
Deux rameaux : interne et externe
‐
Rameau interne : trajet court et gagne le ganglion inférieur du X
‐
Rameau externe : trajet long, croise en ventral la veine jugulaire interne
o Traverse le muscle SCM qu’il innerve
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211
o Gagne la région cervicale latérale et atteint le muscle trapèze
Fonctions :
‐ Rameau interne : contingent parasympathique du nerf
o Innervation des muscles du larynx (associé au X) et du pharynx (partielle)
‐
Rameau externe : contingent moteur
o Innervation motrice du muscle SCM
o Innervation motrice du muscle trapèze
III. Nerf hypoglosse XII
Trajet :
‐ Émergence extra-crânienne par le foramen hypoglosse
‐
Dans l’espace rétrostylien, trajet long et oblique, en dorsal de l’artère carotide interne
(élément nerveux le plus dorsal)
‐
Gagne la région bicarotidienne
‐
Trajet concave en ventral.
Terminaison :
‐ Glisse dans l’espace entre le muscle hypoglosse et le muscle mylo-hyoïdien.
‐
Se distribue à la langue qu’il innerve.
IV. Le plexus cervical
Constitution :
‐ Rameaux ventraux des nerfs spinaux (C1 à C4)
‐
Anastomoses entre rameaux ventraux constituent des anses :
o C1 et C2  anse de l’Atlas
o C2 et C3  anse de l’axis
Branche collatérale particulière :
‐ Anse cervicale : issue de C2 et C3
‐
Accompagne le nerf hypoglosse
‐
Innervation motrice des muscles infra-hyoïdiens
Branches collatérales :
Les rameaux issus du plexus cervical :
 rameaux sensitifs forment le plexus cervical superficiel
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212

rameaux moteurs forment le plexus cervical profond
Fonction :
 Plexus cervical superficiel :

innervation sensitive de la peau de la région basse de la face

innervation sensitive de la peau de la région cervicale

innervation sensitive de la peau de la région supraclaviculaire
 Plexus cervical profond :

innervation motrice des muscles infra-hyoïdiens

innervation motrice des muscles prévertébraux © Tous droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain.
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213
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214
QCM sur la Vascularisation et l'Innervation
QCM 1 : Quelles sont les propositions exactes :
A. Après l'arc aortique on trouve à droite l'axe artériel brachiocéphalique qui va donner l'artère
subclavière droite et l'artère carotide droite et à gauche, on retrouve l'artère carotide commune
gauche et l'artère subclavière gauche.
B. L'artère carotide commune se divise au niveau de C4 en carotide interne (en externe) et en
carotide externe (en interne).
C. L'artère carotide commune passe dans la gouttière parotidienne. La gouttière se situe en dedans
de l'axe viscéral et en médial des muscles de couverture.
D. L'espace pré-stylien est limité en dedans par le ligament stylo-mandibulaire, le ligament stylohyoïdien, le muscle stylo-glosse, le muscle stylo-pharyngien, le muscle digastrique.
E. Le nerfs XI, émerge du crâne par le foramen jugulaire, il se divise en deux rameaux, un rameau
interne qui va gagner le ganglion interne du X, le rameau externe, après avoir croisé la jugulaire
externe, gagne les muscles, il va constituer le rameau moteur du XI.
QCM 2 : A propos de la vascularisation artérielle de l'extrémité céphalique :
A. L'artère carotide interne traverse la région bicarotidienne, puis l'espace préstylien avant de
s'aboucher dans le canal carotidien de l'os temporal, en avant et en dedans du processus styloïde.
B. La vascularisation artérielle de l'extrémité céphalique est dépendante uniquement des artères
carotides.
C. En regard de C4, on peut dire que l'artère carotide interne est plus latérale que l'artère carotide
externe.
D. Le rideau stylien est une lame fibreuse recouvrant entre autres le muscle stylo-pharyngien et le
ligament stylo-mandibulaire.
E. De nombreuses collatérales de l'artère carotide interne vont se porter en avant depuis l'espace
rétrostylien pour s'associer à des collatérales de l'artère carotide externe destinées à la
vascularisation de la face.
QCM 3 : A propos de l'axe vasculo-nerveux de la tête et du cou :
A. La vascularisation artérielle est organisée en 2 grands axes : l'axe vertical qui correspond à des
collatérales de l'artère carotide externe et l'axe transversal qui correspond à des collatérales de
l'artère subclavière.
B. L'artère carotide externe traverse la région bicarotidienne et passe dans l'espace pré-stylien. Elle
assure la vascularisation de la face et du cou. Elle se termine par l'artère temporale profonde et
l'artère maxillaire.
C. La veine jugulaire antérieure et la veine jugulaire externe se terminent toutes les 2 dans la veine
subclavière et elles appartiennent à la voie profonde de la vascularisation veineuse.
D. La veine jugulaire interne traverse le foramen jugulaire et a un trajet vertical. Elle traverse entre
autres la région bicarotidienne, la gouttière carotidienne ainsi que l'espace rétro-stylien.
E. Le nerf accessoire émerge du crâne par le foramen jugulaire et passe en avant de la veine
jugulaire interne. Il est constitué d'un court rameau interne et d'un long rameau externe qui va
innervé le trapèze et le sterno-cléido-mastoïdien.
QCM 4 : A propos de l'axe vasculo-nerveux :
A. L'artère transverse du cou est issue du tronc thyro-cervical.
B. Le corpuscule carotidien, situé en arrière de la carotide, est un élément nerveux entraînant une
tachycardie lorsqu’on appuie dessus.
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215
C. Le tronc costo-cervical donne l'intercostale suprême et la cervicale ascendante.
D. La glande thyroïde reçoit des branches de vascularisation issues de la subclavière.
E. L'artère scapulaire dorsale est une branche de l'artère brachiale.
QCM 5 : A propos de la vascularisation artérielle de la tête et du cou :
A. Elle se fait à partir des artères subclavières et carotidiennes.
B. La vascularisation artérielle viscérale se fait selon l’axe vertical.
C. Les collatérales issues de la vascularisation ostéoarticulaires sont issues de l’artère subclavière.
D. La vascularisation de la région cervicale latérale est de type viscérale.
E. Les collatérales issues de l’artère carotidienne interne se projettent dans l’axe transversal.
QCM 6 : A propos de l'artère subclavière :
A. Le trajet de l’artère subclavière droite décrit une courbe à concavité inférieure.
B. L’artère subclavière gauche se fraie un chemin entre les muscles scalènes antérieurs et moyens.
C. L’artère subclavière passe dans la région supra-claviculaire : entre la première côte et la
clavicule.
D. L’artère suclavière gauche donne une seule collatérale au niveau de son bord inférieur.
E. Le tronc costo-cervical forme l’artère cervicale ascendante et l’artère intercostale suprême.
QCM 7 : A propos de la gouttière carotidienne :
A. Le nerf vague et le nerf hypoglosse passent dans cette région.
B. Elle est limitée en dedans par l’axe viscéral médian et la lame sagittale antérieure.
C. Elle est limitée en avant et en latéral par les muscles sterno-cléido-mastoidien et mylo-hyoïdien.
D. Elle est traversée par l’artère carotide commune dans sont trajet ascendant et la veine jugulaire
interne dans son trajet descendant.
E. A la sortie de la loge carotidienne en C4, la carotide commune se termine en deux collatérales :
l'artère carotide interne et l'artère carotide externe.
QCM 8 : Dans le cas d'une artère carotide externe gauche bouchée :
A. Le sang ne passerait plus dans les artères thyroïdiennes supérieures.
B. L'artère cervicale ascendante gauche fonctionnerait normalement.
C. Une partie de la parotide ne serait pas assez irriguée.
D. La région rétro-auriculaire postérieure gauche ne serait plus irriguée.
E. Il y aurait un défaut d'irrigation de la partie inférieure de la thyroïde.
QCM 9 : Lorsque la carotide interne passe dans l’espace rétrostylien :
A. Elle se trouve en dehors de la veine jugulaire latérale.
B. Elle passe en arrière des nerfs vague et accessoire.
C. Elle passe en avant du plexus cervical.
D. Elle est située en arrière du rideau stylien.
E. Les ligaments stylo-hyoïdien et stylo-pharyngien passent en avant de celle-ci.
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216
QCM 10 : A propos de l’artère carotide externe :
A. Elle traverse la région bicarotidienne puis gagne l‘espace pré-stylien en arrière du processus
styloïde.
B. Elle participe à l’innervation de la tempe et de la langue par ces terminaisons.
C. Sur son bord ventral elle donne trois artères à vascularisation viscérale et une artère faciale.
D. Les artères pharyngienne antérieure, parotidienne et occipitale naissent de son bord dorsal.
E. Elle passe en dehors du muscle sytloglosse et du muscle sytlo-hyoïdien.
QCM 11 : A propos de la voie superficielle :
A. Les veines de cette voie se terminent toutes dans les veines subclavières.
B. La veine jugulaire antérieure naît au niveau du menton, puis chemine dans la lame superficielle
du fascia cervical pour se drainer dans les veines subclavières.
C. L’arcade veineux jugulaire correspond à une anastomose des veines jugulaires externes.
D. La veine jugulaire externe naît de la veine auriculaire postérieure et de la veine rétromandibulaire.
E. La veine jugulaire externe est sous-cutanée.
QCM 12 : A propos de la voie profonde
A. La veine jugulaire interne naît dans le foramen jugulaire, du prolongement du sinus sigmoïde.
B. La veine vertébrale possède deux renflements aussi appelés bulbes.
C. La veine vertébrale naît du plexus veineux sub-occipital.
D. La veine jugulaire interne traverse la région préstylienne puis la région bicarotidienne.
E. Le tronc veineux formé par la veine jugulaire interne et la veine subclavière est la veine brachiocéphalique.
QCM 13 : A propos de la vascularisation lymphatique
A. Les lymphocentres de la tête se terminent dans les lymphocentres du cou.
B. Les vaisseaux lymphatiques se drainent à droite par le conduit thoracique et à gauche par le
conduit lymphatique.
C. Les lymphonoeuds cervicaux profonds sont au contact de leur veine jugulaire respective.
D. Les nœuds rétro-pharyngiens et récurrentiels sont juxtaviscéraux.
E. Les nœuds cervicaux latéraux sont la chaîne jugulaire interne, la chaîne du nerf vague et la
chaîne transverse.
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217
Vascularisation et Innervation, ce qu'il fallait répondre :
QCM 1 : AB
QCM 2 : CD
QCM 3 : DE
QCM 4 : AD
QCM 5 : ABC
QCM 6 : ABD
QCM 7 : AD
QCM 8 : BCD
QCM 9 : BD
QCM 10 : C
QCM 11 : ABDE
QCM 12 : ACE
QCM 13 : AD
QCM 1 :
C. La gouttière passe en latéral des muscles de couverture.
D. Le muscle digastrique limite l'espace préstylien en ventral. Pour le muscle
stylo-pharyngien, il ne participe pas à la limitation de l'espace pré-stylien.
E. Il croise la jugulaire interne.
QCM 2 :
A. L'artère carotide interne passe par l'espace rétrostylien. Le reste de la
proposition est juste.
B. L'artère subclavière donne de nombreuses collatérales pour l'extrémité
céphalique.
E. L'artère carotide interne ne donne pas de collatérales contrairement à
l'artère carotide externe.
QCM 3 :
A. C'est l'inverse, l'axe vertical correspond aux collatérales de l'artère
subclavière et l'axe transversal aux collatérales de l'artère carotide externe.
B. Elle se termine par l'artère temporale superficielle et l'artère maxillaire.
C. Elles appartiennent à la voie superficielle de la vascularisation veineuse.
QCM 4 :
B. En appuyant sur la corpuscule carotidien, le cœur ralentit: c'est une
bradycardie.
C. Ce n'est pas la cervicale ascendante mais la cervicale profonde. L'artère
cervicale ascendante vient du tronc thyro-cervical.
D. VRAI. Elle reçoit l'artère thyroïdienne inférieure qui vient du tronc thyrocervical.
E. C'est une branche de l'artère subclavière et non brachiale.
QCM 5 :
D. C'est une vascularisation de type ostéoarticulaire.
E. C'est l'artère carotide externe qui se projette dans l’axe transversale.
QCM 6 :
C. L'artère subclavière passe entre la première côte et la clavicule puis dans
région supra-claviculaire (au dessus de la clavicule) : ce ne sont pas les mêmes régions.
E. C'est l'artère cervicale profonde et non l'artère cervicale ascendante.
QCM 7 :
B. C'est la lame sagittale postérieure.
C. Ce sont les muscles sterno-cléido-mastoidien et sterno-hyoïdien.
E. La carotide commune ne donne pas de collatérale, elle bifurque.
QCM 8 :
A. Seule l'artère thyroïdienne supérieure gauche ne fonctionnerait plus.
E. L'artère thyroïdienne inférieure est issue de l'artère subclavière et non de la
carotide externe.
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QCM 9 :
QCM 10 :
A. Elle se trouve en dedans de la veine jugulaire latérale.
B. Le nerf vague est situé en arrière de l'artère carotide interne.
E. Ce sont les ligaments stylo-hyoïdien et stylo-mandibulaire.
A. L’espace pré-stylien est situé en avant du processus styloïde.
B. L'artère linguale est une collatérale et non une terminaison.
D. L'artère parotidienne naît de son bord ventral.
E. Elle passe en dehors du muscle styloglosse et du ligament stylo-hyoïdien.
QCM 11 :
C. C'est une anastomose des veines jugulaires antérieures.
QCM 12 :
B. C'est la veine jugulaire interne.
D. La veine jugulaire interne traverse la région pré-stylienne.
QCM 13 :
B. C'est l'inverse.
C. Ce sont les lymphonoeuds cervicaux superficiels.
E. C'est la chaîne accessoire et non du vague.
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219
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220
UNITÉ
FOETO-PLACENTAIRE
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221
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222
Le développement placentaire
I. INVASION ENDOMETRIALE
a)
6ème jour après fécondation :
Contact trophectoderme/épithélium endométrial → prolifération du syncitiotrophoblaste.
Les cellules du syncitiotrophoblaste :
expriment différentes molécules d’adhérence
expriment différentes protéases
qui sont régulées par les inhibiteurs des protéases (TIMPS) et des molécules d’adhérence
(intégrines) respectivement synthétisés et à la surface des cellules déciduales.
b)
8ème jour :
L’embryon a pénétré complètement dans la muqueuse.
Protéases du ST → digestion capillaires de l’endomètre
→ Premières lacunes de sang maternel
c)
9ème jour :
Caillot de fibrine.
Le ST entoure tout l’embryon.
Les lacunes confluent → premiers espaces intervilleux (EIV).
Première ébauche d’une circulation maternelle dans le ST.
d)
12ème jour : villosités primaires c'est au 13ème jour
Le ST prolifère : travées radiaires entraînent des colonnes du CT sous-jacent → villosités
primaires.
e)
14ème jour :
Épithélium endométrial reconstitué.
Dans le stroma : décidualisation (d’abord au niveau de la zone d’insertion puis dans l’ensemble du
stroma)
infiltration de la muqueuse par les leucocytes maternels.
Transformation des cellules stromales (deviennent polygonales, stockage de glycogène et
lipides)
Transformation de la matrice extra-cellulaire
Sécrétions des cellules déciduales : TIMPS, TGF bêta, cytokines +++, facteurs de croissance
(régulation de la prolifération des cellules de l’immunité comme les lymphocytes NK et de la
réaction inflammatoire pour ne pas rejeter l'embryon « à moitié étranger »).
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223
II. DEVELOPPEMENT VILLOSITAIRE
15ème jour ; axe central du CT envahi par une poussée de mésenchyme extra-embryonnaire →
villosités secondaires.
18ème jour : le CT passe au-delà du ST, devient extravilleux → coque cytotrophoblastique.
Dans l’axe central, les cellules du mésenchyme EE se regroupent → îlots de Wolf-Pander=ébauches
vasculaires.
Cellules de la paroi aplaties, cellules centrales sphériques (deviendront cellules-souches des cellules
sanguines)
→ villosités tertiaires
On a 2 types de villosités tertiaires :
Crampon : attachées à la coque cytotrophoblastique
Libres : flottent dans un EIV.
Mais elles sont encore immatures (immaturité de l’axe central mésenchymateux + richesse en CT).
Arborisation villositaire :dès la fin du premier mois, à partir des 2 types de villosités.
Tout au long du 2ème mois : Villosité troncale → branches de 1er ordre → branches de 2ème
ordre → branches de 3ème ordre
Après le 2ème mois : autres ramifications jusqu’au 11ème ordre.
On retrouve 2 artérioles paracentrales et une veinule centrale avec un réseau capillaire au milieu.
Les capillaires sont séparés du plasma maternel par :
Le mésenchyme EE
Le CT
Le ST
Ces 3 éléments constituent la sphère choriale ou chorion → on parle de placenta hémochorial chez
l’homme.
A ce stade : peu d’hématies maternelles dans le plasma maternel des EIV (bouchons de CT au
niveau des artères spiralées).
III. DEVELOPPEMENT DU PLACENTA
3ème mois :
Seules les villosités en regard de la caduque basilaire persistent et se développent : c’est le chorion
villeux ou chevelu.
La caduque ovulaire constitue le chorion lisse : la lame choriale (mésenchyme EE + CT + ST).
A partir de la 9ème semaine : prolifération de la partie terminale des villosités, elles s’allongent. On
parle alors de villosités intermédiaires immatures. On observe une augmentation du diamètre et
du nombre des vaisseaux.
Villosités intermédiaires matures : au cours du 7ème mois (26ème semaine) → le réseau vasculaire
est très représenté par rapport aux autres tissus.
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224
Villosités terminales : en fin de grossesse → ramification extrême de l’arbre villositaire. Elles sont
très fines (diamètre 40 à 80 microns).
4ème mois
Avec la croissance fœtale, caduques ovulaire et pariétale entrent en contact : la cavité utérine est
comble.
Involution du chorion lisse, évolution du chorion villeux :
délimitation du placenta dès le 4ème mois.
Structure macroscopique définitive : face fœtale (plaque choriale) et face maternelle (plaque
basale).
Involution de la sphère choriale → membranes fœtales (=reliquat conjonctif, soit mésenchyme EE +
CT +ST).
L’amnios double intérieurement les reliquats du mésenchyme EE (par développement de la cavité
amniotique).
Caduque basilaire = déciduale → structure en 3 couches :
Superficielle = En contact avec la plaque basale du chorion chevelu couche compacte
(décidua compacta)
Moyenne = couche spongieuse (décidua spongiosa)
Basale : a peu subi la décidualisation, reste pour régénéré l'endomètre après expulsion fœtale.
Lors de la délivrance, le clivage a lieu entre les couches basale et moyenne. (lame fibreuse = couche
Nitabuch)
IV. STRUCTURE DU PLACENTA
Au niveau histologique :
Plaque choriale = partie profonde de la face fœtale du placenta (origine ovulaire)
Villosités : origine ovulaire uniquement
EIV : origine ovulaire uniquement (à l’exception du sang maternel)
Plaque basale : mixte (ST et CT embryonnaires, caduque basilaire maternelle)
Le développement de la coque cytotrophoblastique et de la caduque basilaire provoquent le
plissement de la plaque basale et l’apparition de renflements → cloisons intercotylédonaires.
On parle de pseudo-cotylédons car ils ne sont pas en contact avec la plaque choriale.
On trouve 30 à 40 cotylédons dans l’espèce humaine.
Modification du CT :
Disparaît progressivement de la plaque choriale et de la villosité
Persiste au niveau de la plaque basale
On a alors une diminution de l’épaisseur de la barrière placentaire donc une augmentation des
échanges mère-fœtus.
Au niveau de la plaque basale, les cellules du CT envahissent la caduque basilaire, puis le tiers
externe du myomètre, puis les artères spiralées → constitution de bouchons = plugs.
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La circulation placentaire
La transformation des artères pendant la grossesse a 2 conséquences :
Augmentation du débit sanguin maternel vers le placenta → croissance fœtale
Diminution des résistances vasculaires utérines pour ne pas augmenter la pression
Artères spiralées (AS) : leur tortuosité augmente pendant le 1er mois suite à la décidualisation, puis
elles sont envahies par le CT extra-villeux en 2 temps (voir plus loin). Ceci aboutit à une dilatation
importante des AS.
Artères arquées et utérines : dilatation progressive pendant la grossesse, leur diamètre augmente au
fur et à mesure qu’on approche du tissu irrigué par les AS. En milieu de grossesse, le diamètre des
artères arquées devient supérieur à celui des artères utérines. En fin de grossesse il est 2 fois
supérieur. Cette dilatation n’est pas le fait du CT mais d’hormones vasodilatatrices comme l’HCG
placentaire .On observe également une mise en place de shunts artério-veineux au niveau des 2/3
internes du myomètre, qui diminuent la vitesse des flux artériels.
Part maternelle de la circulation placentaire :
AS → plaque basale → réseau capillaire décidual → EIV → échanges foeto-maternels.
Le sang monte jusqu’au toit de l’EIV puis se répartit sur les branches de l’arbre villositaire. C’est un
système non cloisonné, le sang maternel est en continuité dans l’ensemble du lit villositaire →
maintien de pressions faibles.
Part fœtale de la circulation placentaire :
Avant 4-5 SA : pas d’activité cardiaque fœtale → pas de pression donc pas de circulation
embryonnaire dans les villosités. L’embryon est nourri par les sécrétions des glandes endométriales,
l’évacuation des déchets se fait vers la vésicule vitelline. C’est la période histiotrophe du
développement
A partir de 4-5 SA : activité cardiaque fœtale → pression du sang embryonnaire ˃ pression dans les
EIV → les échanges démarrent. Sang fœtal → artère ombilicale (50 mm Hg) → ramifications →
plaque choriale → capillaires villositaires (20-30 mm Hg) → veinules para-centrales → veine
ombilicale → 20 mm Hg.
La pression dans les vaisseaux fœtaux doit être ˃ pression des EIV, sinon ils se collabent du fait de
la compression.
Sang maternel :
débit total 600-700 cm³
pression dans la partie proximale des AS : 70 mmHg
diminution progressive le long de l’AS : juste avant l’embouchure dans l’EIV : 12 mm Hg
dans l’EIV : 10 mm Hg
puis retour par la circulation veineuse maternelle : 5-8 mm Hg
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227
TRANSFORMATION DECIDUALE : 1ère INVASION (partie endométriale)
Entre 5 et 8 SA dans la caduque basilaire, le CT extravilleux de la coque cytotrophoblastique
entoure la paroi des AS et forme une gaine → d’abord au niveau de la couche compacte, puis de la
couche spongieuse, puis de la lumière des AS, de 2 façons :
Invasion à travers la paroi par les cellules cytotrophoblastiques interstitielles, aboutissant à la
destruction des cellules musculaires lisses de la paroi des AS et au remplacement partiel des cellules
endothéliales
Invasion par voie endovasculaire : les cellules du CT prolifèrent de la coque
cytotrophoblastique vers l’intérieur de AS (remontent à contre-courant).
Tout ceci est permis par les différents phénotypes du CT extravilleux : expression de molécules
d’adhérence différentes selon les parties de la decidua :
CT type épithélial (coque cytotrophoblastique) → intégrine α6β4 → laminines de la MEC
CT type interstitiel (stroma décidual) → intégrine α5β1 → fibronectine de la MEC
CT type endovasculaire (AS) → intégrine α1β3 → collagènes de la MEC
Les amas de CT forment des plugs endovasculaires solidaires de la coque cytotrophoblastique, qui
ne sont pas complètement étanches : quelques GR et du plasma passent vers l’EIV → c’est la
période plasmatrophe du développement (de la 5ème à la 12ème SA).
Conséquences :
Les AS se dilatent, perdent leur tonicité et leur réactivité aux stimuli vasomoteurs, surtout
dans leur partie terminale
Il y a une ↗ de la PO2 en amont des plugs (80-90 mm Hg) provoquant une hyperoxie et la
synthèse de NO par les cellules pariétales restantes → vasodilatation
Il y a une ↘ de la PO2 en aval des plugs (18 mm Hg) → meilleur environnement pour
l’organogénèse. De plus l’HbF a une meilleure affinité pour l’O2 que l’HbA.
8ème-13ème SA : les plugs se désagrègent.
2ème INVASION (partie superficielle du myomètre)
Entre 13 et 18 SA dans le segment myométrial des AS, majoritairement par voie endovasculaire : ce
sont les cellules cytotrophoblastiques des plugs désagrégés qui remontent à contre-courant. On a
toujours destruction des cellules musculaires lisses et remplacement partiel des cellules
endothéliales par les cellules CT.
AS non remodelée : forte résistance, une ↗ du débit entraîne une ↗ de la pression
AS remaniée :
↗ majeure du diamètre
Perte majeure des cellules musculaires lisses
Disparition partielle des cellules endothéliales
Plugs dans la lumière
Dépôt d’une substance fibrinoïde remplaçant les fibres élastiques
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228
Présence de cellules de l’immunité : macrophages et Lymphocutes NK
Tout ceci permet d’accepter une ↗ massive du débit, proportionnelle à la puissance 4 du diamètre de
l’AS.
On parle de placentation profonde (jusqu’à la zone jonctionnelle myométriale) : concerne la partie
centrale du placenta. La partie périphérique est peu concernée par cette invasion. Dans la zone
intermédiaire, les artères sont partiellement remaniées.
CONSEQUENCES SUR LES FLUX SANGUINS :
Grossesse normale :
↘ importante de la pression sanguine (12 mm Hg) dans l’embouchure de l’AS mais débit
augmenté nécessaire à la croissance fœtale.
↘ vitesse du flux sanguin (10 cm/s)
→ pas de turbulence, le flux se déverse de façon homogène.
Temps de transit dans l’EIV : 25-30 s → échanges maximisés.
Grossesse pathologique : pré-éclampsie → 5% des grossesses, 1ère cause de mortalité maternelle. Il
s’agit d’un défaut de placentation profonde.
Hypertension apparaissant de novo au-delà de 20 SA (> 140/90 mm Hg)
Protéinurie (> 300 mg/24h)
Oedème
Il y a un remodelage incomplet des AS dans le segment myométrial, conséquences :
Débit sanguin arrivant au placenta reste le même
Vitesse nettement supérieure (1-2 m/s) → jets, créant des lésions mécaniques au niveau des
villosités placentaires terminales
Allongement de la chambre IV, voire rupture des villosités crampon
Débris des villosités passent dans la circulation maternelle, créant une réaction inflammatoire
généralisée et la sécrétion de substances vasoconstrictrices → hypertension
Turbulences dans l’EIV → caillots vus à l’échographie dans l’arbre villositaire
Durée de transit du sang maternel < 5s →hypoxie au niveau du placenta → ↗ débit en
réaction donc majoration de l’hypertension.
Le phénomène s’auto-aggrave → extraction du fœtus quel que soit le terme. Les symptômes
disparaisent quelques jours après la délivrance.
Sinon : éclampsie vraie → convulsions dûes à l’hypertension → décès maternel + fœtal.
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Le placenta
Stucture extra-embryonnaire mais dérivée de l’œuf et éliminée après gestation.
3 fonctions principales :
Immunitaire : induit la tolérance materno-fœtale
D’échange : nutrition et oxygénation du fœtus, élimination des déchets du métabolisme fœtal
Sécrétoire : par le ST (hormones)
I.
STRUCTURES PLACENTAIRES
Caractéristiques :
Villeux : unité histologique élémentaire mise en place au 12ème jour
Hémochorial
Face fœtale = chorion + ramifications des vaisseaux du cordon ombilical (CO)
Face maternelle = caduque + artères utéro-placentaires
Villosité terminale : double assise de cellules trophoblastiques :
Couche interne = CT (cellules plus claires, cubiques)
Couche externe fonctionnelle, sécrétante = ST (cellules à noyaux tassés)
Dans l’axe : macrophages issus du fœtus (cellules de Hofbauer) au sein d’un chorion lâche,
capillaires contenant des hématies fœtales.
Croissance et maturation placentaire :
Jusqu’au terme :
Croissance placentaire : multiplication des villosités terminales et ↗ de la densité placentaire
Maturation placentaire, notamment villositaire : ↘ taille des villosités, ↘ mésenchyme de
l’axe des villosités, ↗ nombre de capillaires, amincissement
Aspect du placenta à terme (grossesse monofoetale) :
Masse discoïde de 18 à 20 cm de diamètre
Poids : 400-500 g
Epaisseur 2 à 3 cm (mesurable à l’échographie)
Face fœtale ou plaque choriale revêtue par l’amnios où s'insère le cordon.
Face maternelle ou plaque basale : à terme, parcourue de sillons → cotylédons.
II.
EXAMEN PLACENTAIRE - ANATOMOPATHOLOGIE
Indications de l’examen placentaire :
Pathologie maternelle : hypertension, métrorragie, diabète maternel, fièvre, pré-éclampsie,
anémie
Pathologie fœtale : RCIU, mort fœtale in utero (MFIU), prématurité, suspicion d’infection,
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230
modification de la quantité de liquide amniotique
Techniques :
En salle d’accouchement → prélèvement sans fixateur, adressé au labo d’anatomopathologie en
indiquant le terme de gestation et les antécédents maternels
Au labo → prélèvement plongé dans du formol puis examen macro + microscopique :
Examen macroscopique : description faces maternelle et fœtale, poids
Examen microscopique :
-Plaque choriale :
-revêtement amniotique = cellules cubo-cylindriques dont l’aspect varie selon le
terme de gestation (plus il augmente, plus l’épithélium devient cylindrique)
-tissu mésenchymateux
-vaisseaux allanto-choriaux
-Plaque basale :
-Trophoblaste dégénéré entouré de fibrine = couche de Nita-Buch
-Caduque basilaire = cellules endométriales décidualisées
III.
ANOMALIES DU PLACENTA
Anomalies de configuration :
Placenta extra-chorial : plaque choriale + petite que plaque basale donc membranes insérées
en dedans de la galette placentaire → risque de RCIU et d’hémorragie car les vaisseaux allantochoriaux sont plus exposés aux ruptures
Placenta à masses multiples : pas de problème si les 2 parties sont bien vascularisées. Sinon
les fonctions placentaires ne sont assurées que par une partie du placenta.
Placenta praevia : inséré beaucoup trop bas. Peut être soit recouvrant soit non recouvrant,
mais gêne quand même ++ le passage fœtal.
Lésions vasculaires :
Infarctus : dûs à des thromboses vasculaires → retentissement sur le fœtus
Thromboses : causes → hypertension maternelle, problème de coagulation. Risques : RCIU,
MFIU.
Hématome rétroplacentaire ou décidual basal : rupture des artères, au niveau de la plaque
basale. Visible à l’écho, saignements au 3ème trimestre +++.
Lésions infectieuses :
Par voie trans-cervicale = la + fréquente → infections bactériennes +++. Les bactéries pathogènes
entrent par voie vaginale → plaque choriale → lésions de chorio-amniotite aiguë. On retrouve des
PNN +++.
Par voie hématogène : virus et parasites +++. Circulation maternelle → chambre intervilleuse →fœtus.
On retrouve une villite = villosités remplies de Ly, PNN, plasmocytes = lésion inflammatoire.
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231
Le liquide amniotique
I. ROLE DU LA
-Antibactérien :
Bactériostatique à partir de 14 SA, max à 36-37 SA
Bactéricide à partir de 31 SA, max à 36 SA
→ pendant le 2ème trimestre, la protection n’est pas parfaite → infections fœtales possibles.
-Stabilise l’environnement thermique fœtal
-Mécanique : il est incompressible.↗ du volume de la cavité utérine avec la croissance fœtale.
-Permet la croissance pulmonaire par inhalation du LA
-Favorise la mobilité fœtale : permet un bon développement psychomoteur et des articulations
II. PHYSIOLOGIE DU LA
Produit surtout par le fœtus et les annexes.
Renouvelé toutes les 3h.
Avant 20 SA :la peau est non kératinisée, elle est perméable aux transferts liquidiens. Ainsi, la
composition du LA est celle du sérum fœtal.
Après 20 SA : début de kératinisation → le rein devient le principal lieu de production du LA
(jusqu’à 4L/jour). La composition du LA est à peu près celle de l’urine fœtale.
Intestin : déglutition à partir de 16 SA → LA + enzymes digestives → sphincter anal jusqu’à 20
SA. Puis fermeture du sphincter anal. Donc après 20 SA, on ne doit plus trouver d’enzymes
digestives dans le LA.
Poumon : inhalation + sécrétion (surtout en fin de grossesse). Le liquide pulmonaire contient des
phospholipides (composants du surfactant), donc ils constituent un indice de maturation
pulmonaire.
Membranes amnio-choriales : lieu d’échange LA/mère
Caduque : synthèse de prolactine → sortie d'eau des vaisseaux maternels pour participer à la
constitution du liquide amniotique
III. COMPOSITION
98-99% d’eau
Electrolytes
Substances organiques : acide urique, bilirubine, créatinine
Substances protéiques : α-foetoprotéine
Substances lipidiques en faibles quantités (phospholipides)
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Hormones : prostaglandines notamment
Enzymes digestives avant 19-20 SA (si on en trouve après : suspicion d’atrésie digestive)
Cellules de l’épithélium amniotique et du fœtus
En fin de grossesse : squames cornés, sécrétions sébacées = vernix caseosa.
IV. VOLUME
Varie selon le terme de gestation :
↗ progressive jusqu’à 20 SA (environ 350 mL)
Pic autour de 34 SA (environ 1L)
A terme : environ 500 mL
Evalué par l’index du LA estimé à l’écho : mesure et somme des 4 citernes échographiques →
normalement entre 8 et 18 cm.
V. VARIATION DE LA QUANTITE DE LA
-Oligoamnios = LA anormalement réduit (absence de LA = anamnios).
Diagnostic : écho → index du LA < 5 cm < 2,5cm (anamnios : index = 0)
A terme : quantité de LA < 250 mL
Conséquences fœtales : déformations avec un faciès de Potter (dysmorphie faciale +
hypoplasie pulmonaire) et diminution des mouvements foetaux : membres toujours en flexion.
Recherche d’étiologies particulières : agénésie rénale bilatérale, dysplasie rénale, lésions
ischémiques placentaires sévères, rupture prématurée de la poche des eaux, médication AINS
maternelle.
-Hydramnios = quantité trop importante de LA
A terme : quantité de LA > 1L ( >2L)
Index du LA > 25 cm
Conséquences fœtales : accouchement prématuré +++, procidence du cordon
Étiologies recherchées : atrésie de l’œsophage, atrésie duodénale, diabète maternel,
anasarque fœtal (œdème diffus d’origine infectieuse, métabolique).
VI. L’AMNIOCENTESE
Prélèvement par ponction d’une petite quantité de LA sous contrôle échographique, entre 14 et 15
SA → analyse des cellules fœtales. Doit être suivie d’un repos de 24h.
-Mise en culture des cellules : établissement du caryotype + conservation d’ADN fœtal
-Mesure de la concentration en substances chimiques du LA :
Présence d’enzymes digestives après 20 SA
La présence d’α-foetoprotéines à un taux élevé peut être un marqueur de défaut de fermeture
du tube neural
Il existe toujours un risque d’avortement (0,5 à 1%).
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Le cordon ombilical
EXAMEN MACROSCOPIQUE
Longueur variable, l’insertion sur la plaque choriale est variable aussi (centrale, paracentrale,
marginale, vélamenteuse = au sein des membranes)
A terme : 50-60 cm, diamètre 12-15 mm
3 vaisseaux : 2 artères + 1 veine.
EXAMEN MICROSCOPIQUE
Mésenchyme lâche +++ = gelée de Wharton.
Pas de capillaire.
LESIONS PARTICULIERES DU CO
Insertion vélamenteuse : vaisseaux fragilisés, ↘ de perfusion du placenta
CO anormalement court (< 40 cm). Si très court : externalisation des viscères possible.
CO long (> 70 cm) : risque de circulaire du CO (autour du cou du fœtus) + risque de nœud
vrai du CO
Artère ombilicale unique : 1 artère + 1 veine. Peut ne pas avoir de retentissement mais risque
de RCIU ou MFIU.
MEMBRANES FŒTALES
Elles peuvent adhérées au fœtus → amputations ou malformations foetales.
Expulsées en même temps que le placenta, éviter les rétentions utérines et les hémorragies
gravidiques qu'elles peuvent engendrer.
ASPECT MACROSCOPIQUE : translucides
ASPECT MICROSCOPIQUE :
Epithélium amniotique
Mésenchyme sous-amniotique
Espace optiquement vide
Chorion = collagène + cellules trophoblastiques
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234
QCMs d'annales du TAT
QCM 1 : À propos de la formation de la villosité tertiaire :
A. Elle se déroule au 15ème jour et correspond à l'invasion de l'axe cytotrophoblastique par du
mésenchyme extra-embryonnaire.
B. On trouve, au sein de leur axe central, les îlots de Wolf-Pander.
C. L'arbre villositaire, mis en place à la fin du 1er mois, correspond à des divisions des branches
vasculaires allant jusqu'au 11ème ordre.
D. Une artériole, deux veinules centrales et le réseau lacunaire forment le réseau vasculaire au sein
du mésenchyme.
E. Le sang maternel est séparé du sang fœtal par (de l'extérieur de la villosité à l'intérieur) : le
syncitiotrophoblaste, le cytotrophoblaste, le mésenchyme villositaire et l'endothélium.
QCM 2 : À propos du développement villositaire :
A. Au sein de la caduque basilaire ou caduque vraie, les villosités persistent avec un chorion villeux
et un chorion chevelu.
B. La villosité au sein de la caduque ovulaire dégénère, le chorion est dit villeux.
C. Au 8ème mois apparaissent les villosités matures dont le réseau vasculaire est très représenté.
D. La formation des villosité intermédiaires est nécessaire car elles vont bourgeonner afin de donner
les dernières ramifications villositaires embryonnaires.
E. La structure est dite hémochorial quand le sang de la mère est en rapport avec celui de l'embryon.
QCM 3 : À propos du développement placentaire :
A. Les caduques ovulaires et vraies vont fusionner. Le chorion au sein de la caduque basilaire
continue de se développer.
B. La plaque basale ou face maternelle est intriquée à la paroi utérine.
C. La plaque choriale ou face fœtale est le lieu d'implantation du cordon ombilical.
D. La caduque basilaire donne 3 couches : la couche superficielle, la couche moyenne et la couche
profonde. Elles connaîtront, toutes les 3, une importante décidualisation.
E. La couche de Nitabuch se situe entre les couches superficielle et moyenne. Elle sera la zone de
clivage du placenta après l'accouchement.
QCM 4 : À propos du développement placentaire :
A. Au 8ème jour démarre l'invasion par rupture de la lame basale.
B. La transformation du trophectoderme est déclenché par contact entre l'œuf et l'endomètre. Ce qui
provoque une multiplication cellulaire avec cytodiérèse.
C. Les cellules du syncytiotrophoblaste comportent des molécules d'adhésion telles que les
intégrines et les cadhérines.
D. Au 9ème jour un feuillet didermique se différencie par apparition de la cavité amniotique.
E. Au 9ème jour il y a la formation du caillot de fibrine.
QCM 5 : À propos du développement placentaire :
A. Au 12ème jour le syncytiotrophoblaste prolifère sous forme de travées radiaires.
B. Au 13ème jour le caillot de fibrine disparaît, ce qui peut entraîner une petite hémorragie qui peut
être prise à tort pour des règles.
C.La sécrétion de TIMS, TGFß et de certaines cytokines régulent l'invasion de l'œuf ds l'endomètre.
D. Au 8ème jour le feuillet didermique est composé de l'épiblaste (plafond de la cavité amniotique) et
de l'hypoblaste (plancher de la vésicule vitelline primaire).
E. Certaines cytokines participent au non rejet de l’œuf qui possède pourtant des antigènes
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235
paternels.
QCM 6 : À propos du développement placentaire :
A. Au 3ème mois, sous l'effet de la croissance du fœtus, les caduques ovulaire et pariétale finissent
par fusionner.
B. Le chorion chevelu continu de se développer en caduque utéro-placentaire.
C. La couche profonde basale de la caduque basilaire est très décidualisée.
D. Au 4ème mois, le placenta a un aspect discoïde avec une face maternelle : la plaque choriale et une
face fœtale : la plaque basale.
E. C'est au niveau de la couche de nitabuch que se fera le clivage de l'endomètre lors de
l'accouchement.
QCM 7 : À propos du développement placentaire :
A. Au 4ème mois la plaque basale a une origine mixte : embryonnaire avec le cytotrophoblaste et le
syncytiotrophoblaste, et maternelle : la plaque basale.
B. La plaque choriale est composée en superficie des villosités placentaires et des espaces
intervilleux.
C. C'est au cours du 4ème mois que se forment les cloisons cotylédonaires.
D. Au niveau de la plaque basale les villosités vont totalement disparaître pour permettre de faciliter
les échanges.
E. Les cloisons cotylédonaires fusionnent avec la plaque choriale, on parle de pseudo cotylédons.
QCM 8 : À propos de la vascularisation de l'utérus :
A. L'artère utérine donne 8 à 10 paires d'artères spiralées.
B. Les artères radiaires pénètrent dans le myomètre et se divisent en artères basales.
C. Les artères spiralées émettent un réseau capillaire sous épithélial de l'endomètre.
D. Lors des règles, la diminution des résistances vasculaires permet une augmentation de pression
sans augmentation de débit.
E. Entre la 13ème et la 18ème semaine d'aménorrhée, les artères spiralées sont envahies par le
cytotrophoblaste extra-villeux dans la partie endométriale.
QCM 9 : À propos de la partie fœtale de la circulation placentaire :
A. Avant la 4ème-5ème semaine d'aménorrhée, l'embryon est nourri par les sécrétions des glandes
endométriales. Cette période est appelée période istiotrophe.
B. A terme, le débit cardiaque du fœtus est égal à 40% du débit dans le réseau vasculaire placentaire
embryonnaire.
C. A terme, le sang fœtal arrive par l'artère ombilicale à une pression de 20 mmHg.
D. Le sang maternel arrive par les artères spiralées à un débit de 600-700 mL/min et une pression
sanguine 70 mmHg.
E. Le sang maternel est repris par la circulation maternelle après la traversée du placenta à une
pression de 50 mmHg.
QCM 10 : À propos de l'unité fœto-placentaire :
A. L'invasion de la lumière des artères spiralées peut se faire de deux façons : transpariétale et
endovasculaire.
B. L'invasion endovasculaire correspond à une destruction de cellules musculaires lisses avec
remplacement partiel des cellules endothéliales.
C. Les intégrines exprimées au niveau interstitiel sont α6β4.
D. L'expression de ces intégrines est en rapport avec leur capacité de prolifération.
E. Entre la 5ème et la 12ème semaine de développement, on parle de période plasmotrope.
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QCM 11 : À propos de l'unité foeto-placentaire :
A. Entre la 8ème et la 13ème semaine, la gaine cytotrophoblastique avec laquelle les plugs sont
solidaires devient continue.
B. La seconde phase d'invasion n'a pas lieu de façon uniforme.
C. A la grande périphérie placentaire, la transformation des artères est partiellement absente.
D. La dilatation des artères aboutit à une augmentation des pressions et une diminution du débit
sanguin.
E. La pression dans le système vasculaire fœtale est inférieure à la pression dans le système veineux
maternel.
QCM 12 : À propos de l'unité foeto-placentaire :
A. La pré-éclampsie est due à un remodelage incomplet des artères spiralées.
B. Dans un retard de croissance intra-utérin, contrairement à la pré-éclampsie, il y a un défaut
d'invasion du cytotrophoblaste.
C. Les conséquences d'une augmentation de la vitesse sanguine d'arrivée sont : lésions mécaniques,
allongement de la hauteur des espaces intervilleux et rupture des villosités crampons.
D. Dans ces pathologies, l'unique solution est une extraction du fœtus et du placenta précocement.
E. La formation de lésions kystiques échogènes est invisible à l'échographie.
QCM 13 : À propos de l'unité foeto-placentaire :
A. Les amas de cellules cytotrophoblastiques qui se forment à l'embouchure de la lumière artérielle
sont des plugs.
B. L'intégrine alpha 1 s'agrège au collagène contrairement à alpha 5 qui s'agrège avec la
fibronectine.
C. Les principaux effets de l'invasion cytotrophoblastique sont une augmentation de la tonicité et de
la réactivité de la part des artères.
D. La deuxième invasion trophoblastique touche le segment myométrial des artères spiralées
essentiellement par voie transpariétale.
E. La pression en amont et en aval des plugs est sensiblement identique.
QCM 14 : À propos du placenta :
A. Le placenta seul ne peut pas synthétiser toutes les hormones nécessaires à la grossesse.
B. La production des androgènes fœtales est majoritairement effectuée par les glandes surrénales et
le foie.
C. Les surrénales sont constituées de deux parties : l'une interne le cortex fœtal et l'autre externe la
médullosurrénale.
D. Le cortex peut être lui même divisé en cortex adulte et en cortex foetal, ce dernier représente
75% de la surrénale totale et est lié à la synthèse de la DHEA (ou DHA) et sDHA ; sDHA permet de
limiter l'androgénisation.
E. La régulation de ces synthèses est constante tout au long de la grossesse.
QCM 15 : À propos des hormones de la grossesse :
A. Un autre précurseur que le Cholestérol peut être à l'origine de la stéroidogenèse.
B. La captation du cholestérol par le foetus est liée à l'internalisation, à partir du sang maternel, des
HDL CHL grâce à des récepteurs placentaires (placés coté maternel) au HDL CHL.
C. La synthèse est unidirectionnelle par oxydation du 27C en 21C en 19C puis en 18C.
D. La concentration en progestérone augmente tout au long de la grossesse.
E. Les œstrogènes permettent la maturation du SNC.
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QCM 16 : À propos du placenta :
A. Le placenta, de 400g à 500g, de 18 à 20cm de diamètre et de forme ovalaire, possède une face
fœtale appelée plaque basale, et une face maternelle, la plaque choriale.
B. On trouve la chambre intervilleuse riche en globules rouges matures, entre les villosités III,
celles-ci apparaissant dès le 12ème jour.
C. Les villosités III ou villosités terminales, ont deux couches de cellules : une couche fonctionnelle
avec des noyaux arrondis : le cytotrophoblaste et une couche proliférative avec des noyaux accolés :
le syncytiotrophoblaste.
D. La maturation placentaire se traduit par une diminution de la taille des villosités, une diminution
du mésenchyme de l'axe vasculaire, ainsi qu'une augmentation des capillaires qui viennent se
plaquer contre le syncytiotrophoblaste.
E. A l'accouchement, le plan de clivage entre la caduque basilaire et la caduque pariétale permet
d'éliminer le placenta et les annexes.
QCM 17 : À propos du placenta :
A. En salle d'accouchement, un prélèvement avec fixateur peut être adressé au laboratoire
d'anatomo-pathologie qui étudie macroscopiquement et au MO, les caractéristiques de la plaque
basale et choriale.
B. Le placenta praevia correspond à une insertion trop basse du placenta et peut être recouvrant, et
alors nécessite une césarienne pour éviter des complications à l'accouchement, ou non recouvrant.
C. Dans un placenta extrachorial, l'insertion des membranes se fait à l'intérieur plutôt qu'à
l'extérieur, la plaque basale est plus grande que la plaque choriale, et il y a possibilité de
complications vasculaires à type hémorragique.
D. Les lésions infectieuses bactériennes par voie ascendante transcervicale sont les plus fréquentes,
on retient surtout la villite placentite, qui est l'infection des villosités.
E. La rupture des artères utérines provoque un hématome décidual basal appelé un hématome
rétroplacentaire, qui provoque alors la dissociation entre la plaque basale et le placenta.
QCM 18 : À propos du placenta :
A. Sa synthèse est modulée uniquement par l'organisme maternel.
B. Le placenta est un organe capable de sécréter notamment des hormones peptidiques mais
également des hormones stéroïdes telles que des œstrogènes et de la progestérone.
C. La circulation placentaire augmente considérablement pendant la grossesse, à terme le débit dans
les réseaux placentaires atteint ainsi 40% du débit cardiaque de fœtus.
D. Le placenta peut être sujet à des lésions infectieuses, les plus fréquentes se font par voie
hématogène.
E. Le feuillet à l'origine du placenta s'appelle le trophoblaste.
QCM 19 : À propos des œstrogènes :
A. Il en existe 3 types, fonction de leur radical -OH : l'œstrone, l'œstradiol, et l'œstriol.
B. Leur production placentaire permet une adaptation cardio-vasculaire de l'organisme maternel à la
grossesse.
C. La 3βHSD est impliquée dans la transformation de cortisol en cortisone.
D. Le déficit en aromatase placentaire se traduit entre autre par une cryptorchidie du fœtus.
E. L'œstriol est synthétisé au niveau du foie, grâce à une 16αhydroxylase hépatique.
QCM 20 : À propos du cordon ombilical :
A. Les vaisseaux du cordon ombilical sont baignés dans du mésenchyme très lâche comportant de
nombreux capillaires.
B. Le cordon ombilical est entouré d'un épithélium amniotique.
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C. Une insertion du cordon ombilical en dehors de la galette est considérée comme pathologique.
D. Sa longueur reste constante tout au long de la grossesse.
E. On dénombre 2 veines et une seule artère ombilicale.
QCM 21 : À propos du cordon ombilical :
A. L'insertion vélamenteuse peut être à l'origine d'une hémorragie mettant en danger la vie du
fœtus.
B. Un cordon ombilical trop long (>70cm) peut être dangereux pour le fœtus, alors que s'il est court
(<40cm) cela ne présente aucun risque.
C. Les membranes fœtales sont constituées par un épithélium cylindrique haut et évolueront vers un
épithélium cubo-cylindrique puis cubique afin d'améliorer les échanges entre la mère et le fœtus.
D. Les membranes fœtales ou membranes ovulaires présentent un aspect translucide.
E. Le mésenchyme sous-amniotique présent dans les membranes fœtales est plus communément
appelé gelée de Wharton.
QCM 22 : À propos des grossesses gémellaires :
A. Les grossesses gémellaires les plus fréquentes sont les grossesses monozygotes.
B. Le syndrome transfuseurs-transfusés est à l'origine d'anastomoses profondes artério-veineuses
qui peuvent être létales pour les deux fœtus in utéro.
C. Un des objectifs de l'examen placentaire est de déterminer la chorionicité.
D. Les jumeaux conjoints sont dus à une segmentation imparfaite de la masse embryonnaire dans
les grossesses monochoriales et monoamniotiques.
E. Les grossesses multiples représentent 20% des grossesses de l'espèce humaine.
QCM 23 : À propos des grossesses gémellaires :
A. Les placentas dichoriaux ne sont retrouvés que chez les jumeaux dizygotes.
B. Les placentas dichoriaux peuvent être fusionnés ou séparés.
C. Dans tous les cas, les jumeaux monozygotes ont un placenta monochorial.
D. Une séparation ayant lieu 8 jours après la conception est à l'origine d'un placenta monochorial et
monoamniotique.
E. Un fœtus acardiaque est synonyme d'une vie longue et prospère.
QCM 24 : À propos du développement placentaire :
A. Au 7-8ème jour, grâce aux protéases, on voit apparaitre les premières lacunes de sang maternel par
digestion des capillaires maternels.
B. Au 8ème jour, on voit apparaitre un feuillet didermique ainsi que la vésicule vitelline primaire.
C. Au 9ème jour, l'épithélium utérin est totalement constitue.
D. Au 1ème jour, nous sommes en présence de la deuxième prolifération de l'hypoblaste qui forme la
membrane de Heuser, celle-ci entoure la vésicule vitelline secondaire.
E. Dans l'axe central, certaines cellules mésenchymateuses se regroupent en îlots de Wolf et Pander,
constitues en périphérie de cellules souches des cellules sanguines et au centre de cellules des
vaisseaux sanguins.
QCM 25 : À propos du développement placentaire :
A. Le placenta est le résultat de la fusion entre les caduques ovulaire et pariétale.
B. Le chorion chevelu ne continue a se développer qu'en regard de la caduque ovulaire.
C. La délimitation, a l'issue de laquelle l'embryon prend une forme discoïde, se déroule a la 4ème
semaine.
D. Le cordon ombilical s'insère sur la plaque basale.
E. La couche de Nitabuch, pressente entre les couches profonde et moyenne, sera la zone de clivage
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de l'endomètre lors de l'accouchement.
QCM 26 : À propos du développement villositaire :
A. Au 15ème jour, l'axe cytotrophoblastique est envahi par le mésenchyme embryonnaire, cela forme
les villosités secondaires.
B. Dans l'axe central certaines cellules mésenchymateuses se développent en ilots de Wolf et Pander
pour
former des cellules des vaisseaux sanguins et des cellules souches sanguines.
C. Au sein du mésenchyme, le réseau vasculaire se développe a partir de 2 veinules centrales, d'une
artériole paracentrale et du réseau lacunaire embryonnaire.
D. Les villosités intermédiaires matures apparaissent au 7ème mois ou le réseau vasculaire est très
représente.
E. Au 3ème mois, les villosités en regard de la caduque utero-placentaire persistent, le chorion a ce
niveau est dit villeux.
QCM 27 : À propos du développement placentaire :
A. Au 6eme jour, l'invasion endometriale est caractérisée par la transformation du trophoblaste en
cytotrophoblaste.
B. La transformation du trophectoderme est déclenchée par le contact œuf/endomètre et provoque la
multiplication des cellules sans cytodiérèse.
C. L'invasion est possible grâce a des inhibiteurs des protéases qui coupent les constituants de la
matrice.
D. Au 9eme jour, l'embryon est totalement inclus dans la muqueuse utérine et l'épithélium utérin est
totalement reconstitue.
E. Les lacunes maternelles confluent au 9eme jour pour former des espaces inter-villeux.
QCM 28 : À propos de la circulation placentaire :
A. Dans l'ordre : l'artère utérine donne les artères arquées, qui émettent les artères radiaires, se
divisant en artères basales, qui donnent les artères spiralées.
B. Les artères spiralées sont envahies par le cytotrophoblaste extravilleux dans la partie
endométriale entre la 5ème et la 8ème semaine d'aménorrhée.
C. La dilatation des artères radiaires fait intervenir l'hCG par son action vasodilatatrice.
D. Au niveau de la caduque basilaire au 2eme mois, le cytotrophoblaste extravilleux entoure la paroi
des artères spiralées en formant une gaine.
E. La transformation déciduale aboutit a une diminution de pression et une augmentation de débit
sanguin par dilatation des artères, ainsi qu'a une diminution de la vitesse de circulation.
QCM 29 : À propos du placenta endocrine :
A. Le placenta est capable de produire de la progestérone a partir du cholestérol maternel capte
grâce 0 des récepteurs LDL présents sur la membrane des cellules placentaires.
B. La progestérone possède, lors de la grossesse, plusieurs rôles dont le mieux cerné est le
déclenchement de l'accouchement.
C. La production d'oestrogène par le placenta passe notamment par la synthèse de sulfate de
pregnenolone grâce a l'action de la sulfatase sur le pregnenolone.
D. Un déficit en sulfatase placentaire est responsable de multiples anomalies notamment une
dystrophie cornéenne et une sténose du pylore.
E. Les signes cliniques de cette pathologie sont une diminution du sDHA au niveau du liquide
amniotique et une augmentation de l'estriol chez la mère.
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240
QCM 30 : À propos du placenta endocrine :
A. L'enzyme qui permet la réduction du cortisone en cortisol actif est la 11-β-HSD de type 1.
B. En début de grossesse le taux de DHA est bas.
C. La progesterone, l'oestrogène et l'HCG sont tous les trois des inhibiteurs de la 11-β-HSD de type
2, nécessaire a l'inactivation du cortisol.
D. L'enzyme 3-β-HSD est synthétisée par les surrénales fœtales pour la synthèse du DHA.
E. L'augmentation du cortisol chez la mère en fin de gestation est nécessaire au déplissement
alvéolaire du nouveau-ne.
QCM 31 : À propos du placenta endocrine :
A. Le gène de l'hormone placentaire lactogène (HPL) se situe sur le chromosome 11.
B. L'HPL a une importante activité lactogène dans l'espèce humaine ainsi qu'un rôle significatif
dans la nutrition fœtale.
C. L'HPL stimule la lipolyse maternelle, fondamentale en cas de jeune lipidique maternel.
D. L'augmentation de l'insuline maternelle a une action directe sur la lipolyse maternelle.
E. L'HCT en corrélation avec l'HCG permet l'augmentation de l'activité thyroïdienne pendant la
grossesse.
QCM 32 : À propos des grossesses gémellaires :
A. Pour les jumeaux monozygotes a chorion et placenta séparés, le clivage s'est produit au stade
deux blastomères.
B. Les jumeaux dizygotes sont toujours diamniotiques.
C. Le clivage au stade disque embryonnaire conduit a des jumeaux monozygotes dans une cavité
amniotique commune.
D. Un clivage incomplet du disque embryonnaire forme des jumeaux accoles par le dos (pygopage),
par la région thoracique (thoracopage) ou par la région céphalique (craniopage).
E. Comme les jumeaux monozygotes issus d'un clivage au stade blastocyste, certains jumeaux
dizygotes peuvent avoir un placenta et un chorion commun.
QCM 33 : À propos des grossesses molaires :
A. Une mole hydatiforme complète correspond a une grossesse sans embryon. Le taux d'HCG
sécrété est donc bas.
B. Dans une grossesse molaire complète, l'embryon ne contenant que des chromosomes d'origine
paternelle, peut avoir été obtenu par fécondation d'un ovocyte sans noyau par deux spermatozoides.
C. Lors d'une grossesse molaire complète, l'embryon sera diploïde ; alors que lors d'une grossesse
molaire partielle il sera triploïde.
D. L'analyse cytogénétique des moles hydatiformes suggère que les chromosomes paternels
interviennent principalement dans le développement précoce de l'embryon.
E. Lors d'une GMC, l'avortement se fait plus tardivement que lors d'une GMP.
QCM 34 : À propos du placenta et des échanges :
A. Le placenta est une membrane perméable, permettant le passage (entre autres) de l'eau, des
électrolytes et des molécules de faible poids moléculaire.
B. Les échanges transplacentaires ne sont conditionnes que par deux éléments : la circulation
maternelle et la « barrière » placentaire à proprement parler.
C. Le débit du sang maternel dans la chambre intervilleuse a terme est de 600 a 800 mL/seconde; et
la pression hydrostatique dans la chambre intervilleuse varie de 30 a 50 Hg.
D. La pression dans les capillaires des villosités est supérieure a la pression dans la plus grande
partie de la chambre intervilleuse.
E. Le sang fœtal arrive au placenta par l'artère ombilicale et repart par deux veines ombilicales pour
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241
aller rejoindre le système cave inférieur de l'embryon.
QCM 35 : À propos du placenta barrière et/ou zone d'échanges :
A. Le sang artériel maternel arrive par les branches terminales des artères spiralées et se distribue
dans le
réseau capillaire anastomose villositaire.
B. L'espace sanguin maternel est constitue d'un faible volume a renouvellement rapide.
C. Certaines maladies gravidiques troublent les échanges placentaires, comme les contractions
utérines
qui augmentent le débit sanguin de la chambre intervilleuse.
D. Dans la chambre intervilleuse, le sang maternel passe de 24mmHg a 48mmHg : la pression est
supérieure a la pression des capillaires des villosités, ce qui assure les échanges dans le sens foetusmere.
E. Au 3ème mois, la barrière placentaire comprend (des villosités a la chambre intervilleuse) :
l'endothélium du capillaire fœtal, la basale du capillaire, le tissu conjonctif de la villosité, le
cytotrophoblaste, les deux basales, le syncytiotrophoblaste.
QCM 36 : À propos des échanges materno-foetaux :
A. La diffusion simple permet le passage de grosses molécules a travers la membrane plasmique de
la cellule.
B. L'osmose correspond a la diffusion d'un solvant a travers une membrane a perméabilité sélective.
C. La diffusion facilitée est un transport passif qui nécessite la présence de transporteurs dans la
membrane, qui fonctionnent grâce a un gradient de concentration crée par des pompes ATPasiques.
D. La fonction respiratoire du placenta permet l'apport d'oxygène au fœtus et l'évacuation du gaz
carbonique grâce a des transporteurs spécifiques présents sur la membrane placentaire.
E. Les transferts d'H2O sont permis par diffusion simple mais également par l'aide de transporteurs
actifs que sont les aquaporines.
QCM 37 : À propos des échanges materno-foetaux :
A. Le glucose, principale source d'énergie du fœtus, est essentiellement d'origine maternelle.
B. Les acides amines sont identiques de part et d'autres mais leur concentration est beaucoup plus
élevée du cote maternel permettant, du fait de ce gradient, le passage préférentiel des acides amines
vers le fœtus.
C. Mis a part le cas particulier que représente les immunoglobulines, les protéines sont en général
trop grosses pour passer la barrière placentaire.
D. Le fœtus est totalement protège de toutes infections grâce à la barrière placentaire.
E. Après la naissance, l'accumulation de bilirubine par le fœtus est toxique et en cas d'hémolyse
peut donner lieu a un ictère nucléaire.
QCM 38 : À propos du système immunitaire et des interfaces foeto-maternelles :
A. L'immunité innée permet une réponse rapide au pathogène, tandis que l'immunité adaptative
nécessite un délai.
B. Les molécules du CMH de classe I peuvent être reconnues par le récepteur BCR des
lymphocytes T CD8.
C. Le système immunitaire a des effets bénéfiques tels que la surveillance anti-tumorale, mais aussi
délétères (lors d'une greffe par exemple).
D. Le nombre de cellules NK de la decidua basalis augmente au cours du cycle menstruel, et en cas
de grossesse, il y a une amplification énorme jusqu'au terme.
E. Au niveau du trophoblaste, il y a expression des molécules HLA de classe II, ainsi que des
molécules HLA de classe I (HLA-A, HLA-B, HLA-C, HLA-E, et HLA-G).
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242
CORRECTION :
QCM 1 : BC
QCM 2 : D
QCM 3 : ABC
QCM 4 : CE
QCM 5 : ACDE
QCM 6 : BE
QCM 7 : BC
QCM 8 : BC
QCM 9 : AD
QCM 10 : AE
QCM 11 : B
QCM 12 : ACB
QCM 13 : AB
QCM 14 : ABD
QCM 15 : DE
QCM 16 : BE
QCM 17 : BCE
QCM 18 : BCE
QCM 19 : ABE
QCM 20 : BC
QCM 21 : AD
QCM 22 : BCD
QCM 23 : BD
QCM 24 : ABD
QCM 25 :AE
QCM 26 : BDE QCM 27 : BE
QCM 28 : ABCDE QCM 29 : ACD
QCM 31 : DE
QCM 32 :ABCDE QCM 33 : BC
QCM 36 : BC
QCM 37 : ACE
QCM 34 : D
30 : AQCM
QCM 35 : E
QCM 38 : AC
QCM 1 :
A. Ceci est valable pour la villosité secondaire.
D. Il s'agit de 2 artérioles et de 1 veinule centrale.
E. D'abord le cytotrophoblaste, puis le syncitiotrophoblaste, le mésenchyme et
l'endothélium.
QCM 2 :
A. L'autre nom de la caduque basilaire est caduque utéro-placentaire et non
caduque vraie qui correspond à la caduque pariétale.
B. Chorion lisse.
C. Cela se déroule au cours du 7ème mois.
E. Le sang de la mère est séparé du sang fœtal.
QCM 3 :
D. La couche profonde ne connaitra qu'une faible décidualisation.
E. Cette couche se situe entre les couches profonde et moyenne.
QCM 4 :
A. Au 6ème jour.
B. Sans cytodiérèse.
D. Au 8ème jour.
QCM 5 :
B. Au 14ème jour.
QCM 6 :
A. Au cours du 4ème mois.
C. Cette couche est peu ou pas décidualisée.
D. La face maternelle est la plaque basale et la face fœtale est la plaque choriale.
QCM 7 :
A. C'est la plaque choriale et non basale.
D. Les villosités vont persister au niveau de la plaque basale.
E. Les cloisons cotylédonaires ne fusionnent pas avec la plaque choriale c'est
pourquoi on les appelle pseudo cotylédons.
QCM 8 :
A. 8 à 10 paires d'artères arquées.
D. C'est l'inverse : augmentation de débit sans augmentation de pression.
E. Entre la 5ème et la 8ème semaine.
QCM 9 :
B. C'est l'inverse : le débit dans le réseau placentaire vaut 40% du débit
cardiaque du fœtus.
C. Pression de 50 mmHg.
E. Pression de 5 à 8 mmHg.
QCM 10 :
B. Transpariétale.
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243
QCM 11 :
C. α5β1.
D. Leur capacité d'adhésion
A. Discontinue.
C. Totalement absente.
D. Diminution de pression et augmentation de débit.
E. C'est l'inverse.
QCM 12 :
B. Identique dans pré-éclampsie et retard de croissance intra-utérin.
E. Visible à l'échographie.
QCM 13 :
C. Diminution de la tonicité et de la réactivité.
D. Voie endovasculaire.
E. 80-90 mmHg en amont et 18 mmHg en aval.
QCM 14 :
C. L'une externe le cortex fœtal et l'autre interne la médullosurrénale.
E. La régulation varie : elle est assurée par les facteurs SF1 et DAX1 avant la
20ème semaine et par l'ACTH aprés la 20ème semaine.
QCM 15 :
A. La stéroidogenèse part TOUJOURS du cholestérol.
B. Le foetus capte du LDL CHL maternel.
C. La synthèse est unidirectionnelle par réduction.
QCM 16 :
A. Face fœtale = plaque choriale ; face maternelle = plaque basale.
C. Cytotrophoblaste = couche proliférative avec noyaux arrondis ;
syncytiotrophoblaste = couche fonctionnelle avec noyaux accolés.
D. Cytotrophoblaste.
QCM 17 :
A. La fixation ne se fait pas pendant l'accouchement mais en laboratoire où on
utilise le formol.
D. La villite placentite est une lésion infectieuse par voie hématogène et non par
voie ascendante transcervicale.
QCM 18 :
A. Également par le fœtus.
D. Les plus fréquentes se font par voie ascendante transcervicale.
QCM 19 :
C. Transformation de DHA en androstenedione (c'est la 11βHSD qui transforme
le cortisol en cortisone).
D. Le déficit en sulfatase.
QCM 20 :
A. Les vaisseaux du mésenchyme sont dépourvus de capillaires.
D. Elle varie, à terme sa longueur atteint celle du fœtus.
E. C'est le contraire, il y a 1 veine pour 2 artères.
QCM 21 :
B. Un cordon trop court (< 40cm) peut être à l'origine de malformations fœtales.
C. C'est le contraire, les cellules sont cylindriques hautes en fin de grossesse.
E. La gelée de Wharton correspond au tissu conjonctif du cordon ombilical.
QCM 22 :
A. Les grossesses gémellaires les plus fréquentes sont dizygotes (75% des cas).
E. Les grossesses multiples représentent environ 1% des grossesses de l'espèce
humaine.
QCM 23 :
A. Également chez les jumeaux monozygotes.
C. Le placenta peut être dichorial.
E. Sans déconner...
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244
QCM 24 :
QCM 25 :
C. Non totalement constitue.
E. Périphérie : cellules des vaisseaux sanguins et au centre : cellules souches des
cellules sanguines.
B. Seulement en regard de la basilaire.
C. 4ème mois.
D. Plaque maternelle ou choriale.
QCM 26 :
A. Mésenchyme extra-embryonnaire.
C. De 2 artérioles para-centrales, d'une veinule centrale et du réseau lacunaire
embryonnaire.
QCM 27 :
A. Le trophoblaste se transforme en syncitiotrophoblaste.
C. Ce sont les protéases et non les inhibiteurs de protéases.
D. L'épithélium utérin n'est pas totalement reconstitue.
QCM 29 :
B. Chez l'Homme le déclenchement de l'accouchement est encore un mystère.
E. C'est le contraire. Augmentation de sDHA et diminution d'estriol.
QCM 30 :
B. Le DHA est élevé.
C. Pas l'HCG mais les prostaglandines.
D. Pour la synthèse du cortisol.
E. C'est l'augmentation du cortisol fœtal et non maternel (taux stable) qui
permet cela.
QCM 31 :
A. Sur le chromosome 17.
B. L' HPL a peu d'activité lactogène.
C. En cas de jeune glucidique.
QCM 33 :
A. Le taux d'HCG est toujours élevé quel que soit le type de grossesse molaire.
D. Les chromosomes d'origine paternelle interviennent principalement dans le
développement du placenta et du trophoblaste.
E. La fausse couche aura lieu en début de grossesse pour un mole complète et
vers le 4ème mois pour une mole partielle.
QCM 34 :
A. C'est une membrane semi-perméable.
B. Ils sont conditionnes par 3 éléments : la circulation fœtale joue aussi un rôle.
C. 600 a 800 mL/min et 30 a 50 mmHg. Attention aux unités !
E. Le sang arrive par DEUX artères ombilicales et repart par UNE veine
ombilicale.
QCM 35 :
A. Il se distribue dans la chambre intervilleuse.
B. Grand volume a renouvellement lent.
C. Elles diminuent le débit sanguin.
D. Cette phrase est complètement fausse ! Le sang maternel arrive dans la
chambre intervilleuse avec une pression élevée (70 a 80mmHg) et revient vers la
veine utérine avec une pression basse (5mmHg). La pression des capillaires est
donc supérieure a celle de la chambre intervilleuse et les échanges se font du
compartiment de haute pression vers ceux de basse pression.
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245
QCM 36 :
A. La diffusion simple ne s'applique qu'aux molécules de faible poids
moléculaire.
D. La diffusion des gaz ne nécessite pas de transporteur.
E. Les aquaporines sont des canaux hydriques ne possédant pas d'activité
ATPasique.
QCM 37 :
B. La concentration est plus élevée du cote fœtal.
D. La barrière placentaire ne protège pas totalement le fœtus (ex : herpes,
VIH...)
QCM 38 :
B. Les lymphocytes T ont le récepteur TCR ! Ce sont les lymphocytes B qui ont
le récepteur BCR.
D. L'amplification n'est présente qu'au 1er trimestre de grossesse, car ensuite, le
nombre diminue.
E. Il n'y a pas d'expression des molécules HLA de classe II, ni des molécules
HLA de classe I HLA-A et HLA-B (donc pas d'activation des lymphocytes T
CD4 et CD8). Mais il y a bien expression des molécules HLA de classe I HLA-C,
HLA-E, et HLA-G, d'où une interaction avec les récepteurs NK des cellules de
la déciduale.
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246
QCMs inédits
QCM 1 : À propos du système immunitaire.
A. L’immunité adaptative est productrice de cellules NK qui sécrètent des cytokines.
B. Le système immunitaire permet un apport bénéfique en ce qui concerne les réponses anti
pathogènes et les surveillances anti-tumorales.
C. Les leucocytes représentent 5% de la decidua basalis.
D. Lors de la grossesse l’expression des molécules HLA de classe 2 entraîne un e non activation des
lymphocytes TCD4.
E. Il est nécessaire que les molécules HLA, C,E,G interagissent avec les cellules NK pour que
celles-ci ne détruisent pas les cellules trophoblastiques.
QCM 2 : À propos du système immunitaire.
A. Les cellules NK possèdent toujours deux récepteurs : activateurs et inhibiteurs.
B. Lors de la grossesse les cellules NK produisent des cytokines à activités cytotoxiques.
C. Le CMV est un virus asymptomatique d’incidence élevée.
D. La transmission materno-fœtale du CMV est très élevée au 1er Trimestre de grossesse.
E. Le CMV est à l’origine de fausses couches et de séquelles neurologiques grave.
QCM 3 : À propos des hormones protéiques.
A. L’hormone placentaire lactogène (HPL) stimule la lipolyse maternelle, participant ainsi à la
nutrition fœtale.
B Lorsque le glucose augmente les taux d’HPL du placenta augmente également ce qui entraîne une
surproduction du nombre d’acides gras libres.
C. L’HCG possède la même activité biologique que la GH.
D. L’HCG sert uniquement au maintien du corps jaune chez la mère.
E. Il existe une possibilité d’hyperthyroïdie maternelle en cas de production excessive d’HCG.
QCM 4 : À propos des hormones protéiques.
A. L’HCT est un analogue de la TSH.
B.L’HCG est une glycoprotéine formée d’une seule sous unité : Béta.
C. La CRH n’a pas de rôle majeur dans la grossesse.
D. Il existe un rétrocontrôle mutuel entre le cortisol et la CRH.
E. La CRH stimule l’expression et la production hypophysaire de POMC et d’ACTH.
QCM 5 : À propos du placenta
A. Du 1er au 3ème trimestre, le placenta devient de plus en plus épais et se densifie au niveau de la
plaque choriale.
B. A terme, pour une grossesse monofœtal, le placenta pèse 400 à 500 g.
C. On parle de placenta trapu lorsque son épaisseur fait plus de 5 cm.
D. La première partie de l’examen du placenta se fait en salle d’accouchement avec un fixateur, et
la deuxième partie en laboratoire d’anatomopathologie.
E. Lors d’un placenta extrachorial, la plaque basale est plus petite que la plaque choriale dû à
l’insertion des membranes fœtales à l’intérieur de la galette.
QCM 6 : À propos du placenta et de ses anomalies :
A. La villite est une inflammation des villosités provoqué par la Listeria.
B. Lorsque le placenta s’insère trop bas au niveau de l’utérus, on parle de placenta prævia.
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247
C. L’infection bactérienne la moins fréquente de la flore vaginale est la chorioamniotite.
D. Un placenta à masse multiple est toujours pathogène.
E. L’hématome rétroplacentaire survient lors d’une rupture des artères utérines, ce qui entraine la
dissociation de la plaque basale du placenta.
QCM 7 : À propos du cordon ombilical
A. A l’examen macroscopique, le cordon ombilical mesure environ 50 à 60 cm de longueur.
B. Si l’artère ombilicale est unique et isolé, cela n’aura pas de conséquence sur le fœtus.
C. Le Syndrome du cordon court comprend un cordon ombilical de moins de 30 cm de longueur,
une extériorisation et une malformation des viscères.
D. A l’inverse le cordon long est supérieur à 70 cm de longueur.
E. Lorsque l’insertion des membranes fœtales est extériorisée on parle d’insertion vellamenteuse.
Cela n’entraîne pas d’anomalies ou de retard de croissance fœtale.
QCM 8 : À propos du liquide amniotique
A. A terme, le volume du liquide amniotique est au maximum.
B. Avant la 20ème semaine d’aménorrhée, le liquide amniotique est constitué d’urine.
C. Le liquide amniotique est composé à 98-99% d’eau.
D. Le faciès de Potter s’observe lors d’un hydramnios
E. S’il y a présence d’enzyme digestive dans le liquide amniotique après la 20ème semaine
d’aménorrhée, cela peut être pathologique.
QCM 9 : À propos des grossesses molaires :
A. Les môles hydatiformes partielle ont pour génétique une triploïdie d’origine paternelle.
B. Il y a présence d’embryon lors d’une môle hydatiforme complète.
C. La môle hydatiforme complète est la plus fréquente
D. La môle hydatiforme complète a plus de risque de donner une maladie gestationnelle
persistante.
E. Pour la môle hydatiforme complète c’est le gamète mâle qui se duplique, avec une absence
d’ovule.
QCM 10 : Concernant l'invasion endométrial, il est vrai que:
A. L'action des protéases, permettant de cliver la matrice extra cellulaire, est régulée par des
inhibiteurs tel que TIMs sécrété par le ST
B. Au 9e jour apparaît le caillot de fibrine et les villosités primaires
C. La réaction déciduale, qui a commencé quelques jours avant l'ovulation, s'accélère avec la
présence de l'œuf et donne un aspect polygonale aux cellules du au stockage de glycogène;
D. A leur apparition, les villosités tertiaires sont de types « crampon » ou « libre », mature, riche en
CT
E. La sphère chorial est composée de: mésenchyme, de ST et de CT
QCM 11 : Concernant les modifications endométrial, il est vrai que:
A. Les villosités terminales matures apparaissent à la 26ème semaines avec un réseau vasculaire
important
B. Au 4èmemois, le CT disparaît de la plaque chorial ainsi qu'aux villosités placentaires mais persiste
à la plaque basale
C. Au 3ème mois les villosités placentaires persistent à la caduque ovulaire donnant le chorion
chevelu ou villeux mais disparaissent à la caduque basilaire
D. Dans la caduque basilaire, la décidua est formée successivement de la couche spongieuse en plus
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248
superficielle puis de la couche compact puis de la couche basale en profondeur
E. Au 4ème mois, la caduque ovulaire fusionne avec la caduque pariétal
QCM 12 : Concernant les modifications du système vasculaire utérin
A. Aux artères spiralées, le CT extravilleux envahit d'abord le myomètre puis l'endomètre
permettant une dilatation importante des artères
B. L'activité cardiaque nécessaire pour la circulation embryonnaire apparaît à la 7ème SA
C. La pression des vaisseaux maternel est à 70mmHg au début des artères spiralées puis descend à
20mmHg dans la chambre intervilleuse
D. La formation de plugs à la période plasmatrophe permet d'obtenir une diminution de la pression
en aval nécessaire à la protection du fœtus contre les RLO
E. La 2ème phase d'invasion, se faisant par voie endovasculaire principalement conduit à la
destruction des cellules musculaires lisses et endothéliales de l'endomètre
QCM 13 :
A. Le syncytiotrophoblaste exprime différentes molécules d’adhérences : les intégrines, les
cathétines , les séléctines .
B. Au 8-9ème jour il y a apparition de lacunes de sang maternel dans le syncytiotrophoblaste.
C. Lors de l’invasion endométriale, la présence de l’œuf accélère le réaction déciduale.
D. Au 15ème jour , le mésenchyme le cytotrophoblaste au-delà du syncytiotrophoblaste pour former
le cytotrophoblaste extra villeux , il se répand à la surface externe de l’embryon , il y a donc
apparition des 1er vaisseaux embryonnaires, ce sont les villosités tertiaire.
E. Certaines cellule mésenchymateuses se retrouve sous forme d’îlot de Wolff Pander, c’est
l’ébauche vasculaire.
QCM 14 :
A. Il existe 2 type de villosité : crampon et libre
B. Au 2eme mois le réseaux vasculaire contient 1 artériole paracentrale et 2 veinule centrale
C. Le placenta est dit hémochorial car le chorion est directement au contact du sang maternel
D Les cellules sanguines passent peu car au niveau de l’artère utérine spiralée il y a un bouchon de
syncytiotrophoblaste.
E. La face maternel est appelée plaque choriale.
QCM 15 :
A. La caduque pariétale est située entre le conceptus et le placenta
B. La lame choriale est constituée du mésenchyme intra embryonnaire , du syncytiotrophoblaste et
du cytotrophoblaste
C. La caduque basilaire se développe est se sépare en 3 couche : compact spongieuse et basale
D. Lors de l’expulsion du placenta, le clivage se fait au niveau de la couche de Nitabuck car les
caduque ovulaire et pariétales se sont fusionnées.
E. Après la délivrance seule la couche compact se régénère.
QCM 16 : À propos du placenta :
A. Si une dame met au monde un enfant de 3kg, le placenta qu'elle expulsera lors de la délivrance,
fera environ 600g.
B. La partie fœtale du placenta s'appelle la plaque basale, elle comprend le cordon, avec les artères
et veines ombilicales. La partie maternelle, s'appelle, la plaque choriale, elle est contre l'utérus.
C. Le volume totale de l'espace intervilleux du placenta correspond à environ 0,250 L à terme.
D. Le sang fœtal contenu dans les villosité est un petit volume, soit environ 0,45L avec un flux de
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249
environ 300ml/min ce qui fait que le sang fœtale va être remplacé toutes les 8 à 10 secondes.
E. Espace sanguin maternelle au niveau du placenta, comprend un faible volume e un
renouvellement rapide.
QCM 17 : À propos de la structure de la barrière placentaire :
A. Au cours du 2ème trimestre, les vaisseaux fœtaux s'amincissent et se rapprochent de la paroi des
villosités.
B. Au cours du 3ème trimestre, la barrière placentaire se réduit aux endroits les plus fins du
Cytotrophoblaste a cellulaire, à la membrane basale fusionnée et à l'endothélium.
C. La perméabilité maximale du placenta est estimée au 6ème mois. Tandis que la superficie des
échanges est estimée à 13 m2 à terme.
D. Les échanges placentaires sont conditionnés par plusieurs facteurs physiologiques comme la
surface de la membrane, la pression hydrostatique, les différences de pression osmotiques, la
température intérieure...
E. Les contractions utérines ne sont pas dangereuses pour le fœtus, au contraire, ce sont elles qui le
prépare à l'accouchement, et qui aident la mère à-lors de l'expulsion.
QCM 18 : À propos des échanges trans-placentaires :
A. Le cholestérol (LDL), et le glucose, sont transportés par un transport spécifique du placenta : la
transendocytose ou transport vésiculaire.
B. O2 diffuse de manière passive du sang fœtal vers le sang maternelle.
C. L'hémoglobine foetale a une plus forte affinité pour l'O2 que l'hémoglobine adulte, et une plus
faible affinité pour le CO2.
D. L'osmolarité du plasma fœtal augmente de façon parallèle, à celle du plasma maternel, donc,
une hyperosmolarité maternelle peut entraîner une déshydratation fœtale.
E. La glycémie fœtale, est égale aux 2/3 de la glycémie maternelle.
QCM 19 : À propos des échanges trans-placentaires :
A. Les acides aminés nécessaires à la synthèse des protéines fœtales, proviennent de la dégradation
des protéines maternelle au niveau de la bordure en brosse ST.
B. On supplémente le nouveau né en vitamine K afin d'éviter la survenue d'hémorragie, car, une fois
qu'il est né, l'enfant ne reçoit plus les vitamines K de sa mère, passant très bien la barrière
placentaire.
C. Les déchets du fœtus sont éliminés par ses urines et ses selles, mais en aucun cas par le placenta.
D. La bilirubine fœtale est éliminée par le placenta par l'intermédiaire d'un transfert passif. Lors de
la naissance, le taux de bilirubine augmentent, et le placenta n'étant plus là, le fœtus à besoin de son
foie pour conjuguer la bilirubine. Cependant, chez certains enfants, le foie n'est pas encore assez
mature, pour s'en charger, il y a donc un risque d'ictère, appelé aussi : la jaunisse du nouveau né. En
cas de jaunisse, on met l'enfant sous des UV.
E. Parfois, certaines agents, infectieux passent la barrière placentaire. Les parasites passent plus
facilement que les virus.
QCM 20 : À propos des échanges trans-placentaires :
A. Le passage d'agents infectieux, est d'autant plus facile que la grossesse est avancée, car, la
barrière placentaire est épaisse en début de grossesse, fine à la fin.
B. Les agents infectieux majoritairement stoppés, sont la syphilis et la toxoplasmose.
C. Le virus de la rubéole passe facilement la barrière, mais l'effet tératogène n'est pas grave, si
infection est durant le 1er trimestre de grossesse.
D. Si un médicament se lie beaucoup aux protéines de transport dans le sang maternelle, il passera
d'autant plus la barrière placentaire.
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E. Il a été récemment démontrer, que même l'ADN pouvait circuler entre une mère et son enfant, et
de façon bidirectionnelle.
QCM 21 : À propos du placenta
A. Au niveau de la plaque basale se trouve le cordon ombilical.
B. La face maternelle correspond à la plaque choriale.
C. Lors de la maturation du placenta on observe une diminution de la taille des villosités, une
augmentation du nombre des capillaires et une diminution du syncytiotrophoblaste, tout ça pour
favoriser les échanges fœto-maternels.
D. Le placenta à terme mesure 18 à 20 mm de diamètre .
E. L’examen du placenta après l’accouchement se fait en salle d’accouchement sans fixateur et est
ensuite adressé au laboratoire où sera utilisé un fixateur, le formol.
QCM 22 : À propos du placenta et des anomalies placentaires
A. La plaque choriale est revêtue par l’amnios qui varie au cours de la grossesse : cubo-cylindrique
au début, cubique et cylindrique à la fin.
B. Quand le placenta est extra chorial, l’insertion de la membrane se fait à l’extérieur de la galette
placentaire.
C. Le placenta praevia correspond à une absence de placenta.
D. Un hématome rétro placentaire est une rupture des artères utérines, l’hématome causé dissocie la
plaque basale du placenta .
E. Concernant les lésions infectieuses du placenta, la voie transcervicale ascendante correspond à
une infection bactérienne de la plaque choriale : la choramniotite.
QCM 23 : À propos du cordon ombilical et du liquide amniotique (LA)
A. Le cordon ombilical contient la gelée de Wharton qui entoure 3 vaisseaux : 2 veines et une
artère.
B. L’index de liquide amniotique normal est entre 8 et 18 cm et représente à terme une quantité de
500mL.
C. Une réduction de l’index de LA < 5cm représente un anamnios et peut entraîner un Faciès de
Potter chez le fœtus.
D. Une augmentation de l’index de LA > 25 cm est un hydramnios et peut entraîner un
accouchement prématuré, un anasarque fœtal et un diabète maternel.
E. Pour faire l’amniocentèse il faut prélever une quantité importante de LA, ce prélèvement est
indolore et se fait à travers la paroi abdominale.
QCM 24 : À propos des grossesses multiples et môlaires :
A. Les placentas dichoriaux s’observent uniquement chez les dizygotes.
B. Les placentas monochoriaux s’observent uniquement chez les monozygotes.
C. Il existe des placentas monochoriaux biamniotiques ou monoamniotiques, selon la date de
division de l’ovocyte en post conception.
D. Dans la môle hydatiforme partielle on observe une fausse couche précoce et une triploïdie.
E. Dans la môle hydatiforme complète, le risque de maladie persistante est de 15 à 20%.
QCM 25 : À propos de l'invasion endométriale :
A. Elle est assimilable à une invasion cancéreuse.
B. Elle est sous la dépendance de molécules d'adhérence (intégrine, cadhérine), de protéases
(TIMS) et d'inhibiteurs de protéases (plasmine).
C. Au 14e jour on observe des villosités primaires et une membrane d'Heuser qui délimite la
vésicule vitelline secondaire.
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D. Il existe des cytokines qui régulent l'inflammation et d'autres la synthèse des cellules de
l'immunité.
E. Une ébauche de circulation materno-foetale peut s'observer eu 9e jour.
QCM 26 : À propos des villosités :
A. Ceux sont elles qui permettent au placenta d'assurer sa fonction d 'échange.
B. La présence d'une circulation sanguine permet de différencier les villosités primaires des
villosités secondaires.
C. Les branches de l'arbre villositaire se développeront jusqu'au 10e ordre.
D. Le réseau vasculaire dans les villosités intermédiaires matures est riche.
E. Les globules rouges fœtaux sont peu représentés dans l'espace intervilleux, au cours des 2
premiers mois.
QCM 27 : À propos du placenta :
A. Celui ci n’apparaît qu'au 4e mois, avant on parle de trophoblaste.
B. Sa délimitation se caractérise par la fusion des caduque ovulaire et basilaire.
C. La couche profonde basale, de la caduque pariétale est peu décidualisée. Cela lui permet de
régénérer l'endomètre après l'accouchement.
D. La couche de Nitabuch joue un rôle important lors de l'accouchement.
E. On dénombre une trentaine de pseudo cotylédons jusqu'au terme.
QCM 28 : À propos du développement placentaire :
A. La plaque choriale a une origine mixte (maternelle et fœtale) alors que la plaque basale a une
origine maternelle uniquement.
B. A partir du 4e mois, la délimitation du placenta s'accompagne d'une diminution d'épaisseur pour
favoriser les échanges materno-foetaux.
C. Les TIMS sont synthétisées par l'embryon.
D. Les villosités primaires apparaissent au 12e jour, les secondaires au 15e.
E. Les villosités intermédiaires matures apparaissent au 7e mois.
QCM 29 : À propos du phénomène de décidualisation :
A. Il désigne un phénomène d'invasion par les leucocytes d'origine fœtale.
B. Lors de la décidualisation, les leucocytes censés éliminer les éléments étrangers, synthétisent lors
de cette invasion des cytokines, qui participent au non rejet de l'embryon.
C. Les TIMS et le TGFβ interviennent notamment dans ce phénomène.
D. Les cellules stromales stockent du glucose et des lipides qui permettent de contrôler l'invasion.
E. Les cellules stromales deviennent polygonales.
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CORRECTIONS :
QCM 1 : BE
QCM 2 : AE
QCM 3 : AE
QCM 4 : ADE
QCM 5 : BC
QCM 6 : ABE
QCM 7: ABD
QCM 8: CE
QCM 9. :ADE
QCM 10 : ABC
QCM 11 : BE
QCM 12 : D
QCM 13 : CE
QCM 14 : AC
QCM 15 : CD
QCM 16 :AC
QCM 17 : Aucune QCM 18 : CDE
QCM 19 : AD
QCM 20 : ACE
QCM 21 : CE
QCM 22 : DE
QCM 23 : BD
QCM 24 : BCE
QCM 25 : CDE
QCM 26 : AD
QCM 27 : ADE
QCM 28 : BDE
QCM 29 : BCDE
QCM 1 :
A : C’est l’immunité innée.
C : 30 à 40 %
D : Lors de la grossesse il n’y a pas d’expression de système HLA 2.
QCM 2 :
B : Pendant la grossesse il n’y a pas de lyse.
C : L’incidence est faible 1 à 4 %
D : La transmission est tres élevée au 3eme trimestre.
QCM 3 :
B : Quand le glucose augmente le taux d’HPL et donc d’acide gras libre
diminue.
C : Même activité que la LH.
D : Non, elle permet aussi la mise en place de la stéroidogénèse surrénalienne
chez le fœtus.
QCM 4 :
B : Non, il y a deux sous unités : alpha et beta.
C : La CRH sert au déclenchement de l’accouchement. Elle est donc essentielle
a la grossesse.
QCM 5 :
A. C’est la plaque basale
D. Sans fixateur en salle d’accouchement, en laboratoire 48h dans le formol.
E. La plaque choriale est plus petite.
QCM 6 :
C. La plus fréquente
D. Il peut l’être, mais ne l’est pas toujours
QCM 7 :
C. Mesure 40cm
E. Entraiîne des anomalies et retard de croissance.
QCM 8 :
A. Il de 500 mL, contre 1000 mL à la 34ème SA et.
B. Il est constitué du sérum fœtal car la peau du fœtus est non kératinisé et donc
perméable.
D. Lors d’un oligoamnios.
QCM 9 :
B. Absence d’embryon
C. La plus rare
QCM 10 :
A. Sécrété par les cellules endométriales
B. Les villosités primaires apparaissent plus tardivement: au 12e jours
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QCM 11 :
D. Villosités sont immatures du a la richesse en CT
A. Les villosités intermédiaires matures
C. Elles persistent à la caduque basilaire
D. Du superficielle au plus profond: couche compact, spongieuse, basal
QCM 12 :
A. Il envahit d'abord l'endomètre puis la partie superficielle du myomètre
B. A la 5e semaine
C. Elle descend à 10mmHg dans la chambre intervilleuse (le sang de l'artère
ombilical est lui par contre a un pression de 20mmHg)
E. Destruction des cellules de la partie superficielle du myomètre
QCM 1 3:
A. Intégrine cadhérine séléctine
B. Au 7-8ème jours
D. aux au 18ème jour
QCM 14 :
B. 2 artériole paracentrale et une centrale
D. Un bouchon de cytotrophoblaste
E. Face maternel est appelée plaque basale
QCM 15 :
A. Caduque basilaire
B. Mésenchyme extra embryonnaire
E. Seule la couche basale
QCM 16 :
B. C'est le contraire, la plaque choriale correspond à la partie fœtale, la plaque
basale, correspond à la partie maternelle.
D. Tout est juste sauf la valeur, 0,45L. En effet, c'est 45ml soit 0,045L.
E. C'est faux, l'espace sanguin maternelle comprend un grand volume et un
renouvellement lent. C'est l'espace fœtale qui comprend un faible volume et un
renouvellement rapide.
QCM 17 :
A. Faux, c'est le syncytiotrophoblaste qui s'amincit, les vaisseaux eux,
deviennent plus nombreux.
B. Il s'agit, du syncytiotrophoblaste a cellulaire et non et Cytotrophoblaste.
C. C'est faux, il s'agit du 8ème mois.
D. La température intérieure ne fait pas partie de ces facteurs physiologiques.
On aurait pu encore rajouter, le débit de sang maternelle ou l'épaisseur des
membranes.
E. Attention, les contractions utérines interrompent temporairement la
circulation des artères utéro-placentaires, il y a donc réduction du débit
sanguin, et donc de l'oxygénation fœtale.
QCM 18 :
A. C'est vrai pour le cholestérol mais pas pour le glucose, qui, lui est transporté
par diffusion facilitée.
B. Attention, l' O2 circule du sang maternelle vers le sang fœtal.
QCM 19 :
B. C'est faux les vitamines liposoluble A, D, E, K passent difficilement la
barrière, donc il y a une diminution des taux de ces vitamines chez le nouveau
né, c'est pourquoi on le supplémente à sa naissance.
C. Attention, c'est faux, le placenta a un rôle dans la détoxification fœtale.
E. Plus l'agent est petit, mieux il passe le placenta, c'est pourquoi, les virus
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passent mieux que les parasites.
QCM 20 :
B. C'est tout le contraire, il y a une surveillance très particulière pour ces deux
agents infectieux.
D. Non, si le médicament se lie beaucoup, il passera MOINS.
QCM 21:
A. Le cordon ombilical se trouve au niveau de la plaque choriale qui correspond
à la face fœtale !
B. La face maternelle est la plaque basale et la face fœtale est la plaque
choriale !!
D. Le placenta à terme mesure 18 à 20 CM de diamètre !! (attention à ces petits
pièges bêtes !! Ca peut arriver !!)
QCM 22 :
A. l’amnios est cubique au début, puis cubo-cylindrique est enfin cylindrique
B. A l'extérieur !!
C. C’est une insertion trop basse du placenta, le placenta peut être recouvrant
ou non recouvrant
QCM 23 :
A. 2 artères et une veine
C. C’est un oligoamnios
E. Une petite quantité de LA suffit
QCM 24 :
A. Chez dizygotes et monozygotes !
D. La fausse couche précoce est dans la môle hydatiforme complète ! dans la
partielle, la fausse couche est au 1er trimestre
QCM 25 :
A. L'invasion endométriale est régulée par des protéases et inhibiteurs de
protéases, à la différence d'une invasion de type cancéreux, qui se caractérise
par une absence de régulation.
B. protéases = plasmine, MMP
inhibiteurs de protéases = TIMS, molécules d'adhérence
QCM 26 :
B. La circulation sanguine différencie les villosités secondaires des villosités
tertiaires.
C. 11e ordre.
E. Il s'agite des globules rouges maternaux.
QCM 27 :
B. Sa délimitation se caractérise par la fusion des couches ovulaire et pariétale.
C. La couche profonde basale, de la caduque basilaire...
QCM 28 :
A. inverse : plaque choriale = origine maternelle
plaque basale = origine mixte
C. Les TIMS sont synthétisées par les cellules stromales de l'endomètre.
QCM 29 :
A. Les leucocytes sont d'origine maternelle.
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