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RAPPORT FINAL DE L’ETUDE SUR : Adaptation au changement climatique : étude du
cas du BURKINA FASO dans le secteur de l’agriculture
Par: MUKUNGU NKOMBELA Joëlle: Policy fellow
Institution d’origine: OCEAN (Organisation des Ecologistes et Amis de la Nature)
Institution d’accueil: CIFOR (Center For International Forestry Research) Burkina Faso
Travail dirigé par : FOBISSIE KALAME Blese : Centre de Recherche Forestière
Internationale (CIFOR)
Codirigé par : NKEM Johnson : Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR)
INTERNATIONAL)
SECRETARIAT)
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Remerciements
Le présent rapport s’inscrit dans le cadre du programme de bourse sur l’adaptation au
changement climatique en Afrique (ACCFP). Ce programme nous a permis de réaliser une
étude sur l´adaptation aux changements climatiques au Burkina Faso et plus spécialement
dans le domaine de l’agriculture. Le travail s´est déroulé pendant six mois, de Mars à Août
2009.
Nous aimerions avant toute chose, adresser nos remerciements à START (the Global Change
System for Analysis Research and Training) en tant que bailleur et à tous ses partenaires dans
ce programme à savoir : the Institute of Resource Assessment (IRA) of the University of Dar
es Salaam et the African Academy of Sciences (AAS), pour l’opportunité qu’ils nous ont
offert en nous accordant cette bourse. Nos remerciements s’adressent également au CIFOR
(Centre Internationale de Recherche Forestière) au travers des Messieurs Fobissie Kalame
Blese et Johnson Nkem pour avoir bien voulu nous accueillir dans leur Institution et avoir
assurer la supervision de notre travail. Nos remerciements aussi à l´Organisation Concertée
des Ecologistes et Amis de la Nature (OCEAN) notre Institution d’origine, pour son soutien
tant morale et technique durant toute la période de notre travail.
Nous ne pouvons manquer d’exprimer notre reconnaissance à l’égard de tout le personnel du
CIFOR-BF, pour l’accueil combien chaleureux, à tous les collègues pour l’ambiance
professionnelle qu’ils ont bien su faire régner durant tout notre séjour, et leur contribution à la
à l’avancement de notre travail par le partage des connaissances et des compétences. Nos
remerciements aussi à toutes les autorités et représentants des organisations non
gouvernementales qui nous ont fourni les données dont nous avions besoins pour la bonne
marche de notre travail. A tous et à chacun, merci.
This project was funded through the African Climate Change Fellowship Program (ACCFP).
The ACCFP is supported by a grant from the Climate Change Adaptation in Africa (CCAA),
funded jointly by the International Development Research Centre (IDRC) of Canada and the
UK’s Department of International Development (DFID). The International START
Secretariat is the implementing agency in collaboration with the Institute of Resource
Assessment (IRA) of the University of Dar Es Salaam and the African Academy of Sciences
(AAS).
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ABBREVIATIONS
CNUCC : Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques
CSCC : Consensus Scientifique sue les Changements Climatiques
FAO : Organisation Mondiale pour l’Alimentation
FPA : Forum pour la Partenariat avec l’Afrique
GIEC : Groupe d’Expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat
GES : Gaz à Effet de Serre
IPCC : Intergouvernmental Pannel on Climate Change
MECV : Ministère de l’Environnement et Cadre de Vie
MOZ : Maîtrise d’ouvrage de Ziga
PNUD : Programme des Nation pour le Développement
OMC : Organisation Mondiale du Commerce
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONEA : Office National de l’Eau et de l’Assainissement
PANA : Programme d’Action Nationale d’Adaptation
PNUE : Programme des Nations Unies pour l’Environnement
TroFCCA : Tropical Forest and Climate Change Adaptation
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Introduction
Le changement climatique est défini comme étant l’ensemble des variations des
caractéristiques climatiques en des endroits donnés, au cours du temps : réchauffement ou
refroidissement. Ce changement est associé au réchauffement climatique, également appelé
réchauffement planétaire, désignant le phénomène d'augmentation, à l'échelle mondiale et sur
plusieurs années, de la température moyenne des océans et de l'atmosphère observé depuis la
fin du XXe siècle. La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
attribue ces changements directement ou indirectement à une activité humaine altérant la
composition de l'atmosphère mondiale, venant s'ajouter à la variabilité naturelle du climat
observée au cours de périodes comparables (Glossaire Greenfacts). En effet, les activités
humaines augmentent de façon considérable les concentrations atmosphériques de certains
gaz, tels que les gaz à effet de serre (principalement le CO2), qui tendent à réchauffer la
surface de la terre, et les aérosols anthropiques, qui tendent principalement à la refroidir
(CSCC, 2001). Cette situation a des conséquences indéniables sur l’homme et son
environnement. Plusieurs domaines de la vie sont et seront affectés par ces perturbations
climatiques, les différents scénarios imaginés par les scientifiques à l’horizon des années
2020, 2050 et plus en disent long. L’agriculture figure aussi parmi les secteurs les plus
vulnérables aux changements climatiques, surtout pour les pays les moins avancés dont la
majorité se trouve en Afrique subsaharienne. L’agriculture étant le principal moyen de
subsistance pour les petits producteurs en Afrique en général et au Burkina Faso en
particulier, car de qu’ils tirent de quoi se nourrir et nourrir leurs bêtes ; c’est l’activité
génératrice de revenues puisqu’une partie des produits de la récoltes est vendue afin de
subvenir aux autres besoins de base. Sans compter qu’elle est le seul emploie des populations
rurales. En effet elle emploie 90% de la population Burkinabè dont la plus part est
analphabète, et le secteur agricole contribue à 34% au PIB du pays. Mais hélas, cette
agriculture est dépendante des facteurs climatiques dont spécialement la pluie. Alors ces
agriculteurs ressentent ce changement de climat (rareté des pluies, mauvaise répartition dans
le temps et dans l’espace…) comme une véritable catastrophe et un vrai problème de survie.
C’est pour cela que les agriculteurs ont développé des techniques culturales pour faire face à
ces menaces climatiques afin de préserver leur principale source de subsistance et de
continuer à vivre malgré tout. Ces techniques développées même si eux même n’appellent pas
ça techniques d’adaptation, c’est bel et bien une stratégie d’adaptation au changement
climatique. Ceci passe par des techniques de conservation et de l’amélioration de la qualité du
sol, à des techniques de conservation de l’eau. Etant donné que la question des changements
climatiques est un problème mondial, les stratégies internationales développées pour lutter
contre les changements climatiques sont l’atténuation et l’adaptation. L’atténuation des
changements climatiques fait allusion à la réduction des émissions des gaz à effet de serre ;
alors que l’adaptation recouvre les mesures prises pour faire face à l'évolution du climat, par
rapport à l'augmentation des précipitations, à la hausse des températures, à la raréfaction des
ressources en eau ou à la fréquence accrue des tempêtes. Il s'agit de prendre en compte les
changements actuels mais aussi d'anticiper les changements à venir (Commission Européenne
2007). Plusieurs travaux ont déjà été menés sur cette thématique au Burkina Faso et ont
apporté des conclusions très intéressantes. La particularité du présent travail est de répondre à
la question de durabilité de ce moyen de subsistance en se basant sur les cinq capitaux
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(physique, naturel, humain social et financier) selon les trois dimensions de durabilité d’un
moyen de subsistance (productivité, durabilité et équité). Ceci dans le but d’entrevoir oui ou
pas un transfert de connaissances dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne en général, en
République Démocratique du Congo en particulier pour contribuer à l’avancement de
l’adaptation aux changements climatiques dans le secteur agricole. Aussi pour voir à quel
niveau ses techniques permettent à l’agriculture de répondre au défit de développement par
l’atteinte de la sécurité alimentaire dans le contexte climatique actuel et celui à venir. Outre
l’introduction, le présent rapport est subdivisé en 4 parties
Première partie : Travail proprement dit
Deuxième partie : Matériel et méthode
Troisième partie : Analyse des données et Interprétation des résultats
Quatrième partie : conclusion et recommandations
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