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mercredi 12 au vendredi 14 novembre
2008
Au Grand T - Nantes
Kliniken
KlinikenKliniken
Kliniken
Dossier
Secteur jeune public
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Sommaire
SommaireSommaire
Sommaire
Présentation
PrésentationPrésentation
Présentation
p.
p.p.
p.
3
33
3
Le propos
Le proposLe propos
Le propos
p.
p.p.
p.4
44
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Les intentions de mise en scène
Les intentions de mise en scèneLes intentions de mise en scène
Les intentions de mise en scène
:
: :
:
entretien avec Jean
entretien avec Jeanentretien avec Jean
entretien avec Jean-
--
-Louis Martinelli,
Louis Martinelli,Louis Martinelli,
Louis Martinelli, metteur en scène
metteur en scène metteur en scène
metteur en scène
p.
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p.5
55
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Lars Non
Lars NonLars Non
Lars Non , auteur
, auteur , auteur
, auteur
A propos de Kliniken
A propos de KlinikenA propos de Kliniken
A propos de Kliniken
: entretien avec Lars Norén
: entretien avec Lars Norén: entretien avec Lars Norén
: entretien avec Lars Norén
p.
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88
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p. 9
p. 9p. 9
p. 9
Jean
JeanJean
Jean-
--
-Louis Martinelli
Louis MartinelliLouis Martinelli
Louis Martinelli, metteur en scène
, metteur en scène, metteur en scène
, metteur en scène
p.
p.p.
p.11
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11
Faire connaissance avec les personnages
Faire connaissance avec les personnagesFaire connaissance avec les personnages
Faire connaissance avec les personnages
:
: :
:
quelques répliques de la pièce
quelques répliques de la piècequelques répliques de la pièce
quelques répliques de la pièce
p.
p.p.
p.13
1313
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La scénographie
La scénographieLa scénographie
La scénographie
:
: :
:
entretien avec Gilles Taschet, scénographe
entretien avec Gilles Taschet, scénographeentretien avec Gilles Taschet, scénographe
entretien avec Gilles Taschet, scénographe
p.
p.p.
p.17
1717
17
La Suède en quelques chiffres
La Suède en quelques chiffresLa Suède en quelques chiffres
La Suède en quelques chiffres
Lécole du spectate
Lécole du spectateLécole du spectate
Lécole du spectateur
urur
ur
:
: :
:
Aller au tâtre avec les éves / Ressources bibliographiques
Aller au tâtre avec les éves / Ressources bibliographiquesAller au tâtre avec les éves / Ressources bibliographiques
Aller au tâtre avec les éves / Ressources bibliographiques
p.
p.p.
p.19
1919
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p.20
p.20p.20
p.20
3
Kliniken
KlinikenKliniken
Kliniken
De
Lars Norén
Lars NorénLars Norén
Lars Norén
Texte français
A
AA
Arnau Roig
rnau Roigrnau Roig
rnau Roig-
--
-M
MM
Mora, Jean
ora, Jeanora, Jean
ora, Jean-
--
-Louis Martinelli, Camilla Bouchet
Louis Martinelli, Camilla BouchetLouis Martinelli, Camilla Bouchet
Louis Martinelli, Camilla Bouchet
Mise en scène Jean
JeanJean
Jean-
--
-Louis Martinelli
Louis MartinelliLouis Martinelli
Louis Martinelli
Assistante à la mise en scène
Amé
AméAmé
Amélie Wendling
lie Wendlinglie Wendling
lie Wendling
Scénographie
Gilles Taschet
Gilles TaschetGilles Taschet
Gilles Taschet
Costumes
Patrick Dutertre
Patrick DutertrePatrick Dutertre
Patrick Dutertre
Lumières
Marie Nicolas
Marie NicolasMarie Nicolas
Marie Nicolas
Son
Jean
JeanJean
Jean-
--
-Damien Ratel
Damien RatelDamien Ratel
Damien Ratel
Piano et chant
Séverine Chavrier
Séverine ChavrierSéverine Chavrier
Séverine Chavrier
Maquillage, coiffure
Françoise Chaumayrac
Françoise ChaumayracFrançoise Chaumayrac
Françoise Chaumayrac
Vidéo
Stéphane Lavoix
Stéphane LavoixStéphane Lavoix
Stéphane Lavoix
Avec
Charles Bénichou
Charles BénichouCharles Bénichou
Charles Bénichou
Mohammed
Brigi
BrigiBrigi
Brigitte Boucher
tte Bouchertte Boucher
tte Boucher
La mère de Roger
Séverine Chavrier
Séverine ChavrierSéverine Chavrier
Séverine Chavrier
Birgit
Emmanuel Faventines
Emmanuel FaventinesEmmanuel Faventines
Emmanuel Faventines
Markus
Zakariya Gouram
Zakariya GouramZakariya Gouram
Zakariya Gouram
Roger
Marie Matheron
Marie MatheronMarie Matheron
Marie Matheron
Anne Marie
Sylvie Milhaud
Sylvie MilhaudSylvie Milhaud
Sylvie Milhaud
Maud
Vincent Macaigne
Vincent MacaigneVincent Macaigne
Vincent Macaigne
Tomas
Sabrina Kourou
Sabrina KourouSabrina Kourou
Sabrina Kouroughli
ghlighli
ghli
Sofia
Sophie Rodrigues
Sophie RodriguesSophie Rodrigues
Sophie Rodrigues
Erika
Eric Caruso
Eric CarusoEric Caruso
Eric Caruso
Anders
Abbès
AbbèsAbbès
Abbès Zahmani
Zahmani Zahmani
Zahmani
Martin
Patrick Bonnereau
Patrick BonnereauPatrick Bonnereau
Patrick Bonnereau
Harry
Joachim Fosset
Joachim FossetJoachim Fosset
Joachim Fosset
Un brancardier
Production
Théâtre Nanterre Amandiers
Théâtre Nanterre AmandiersThéâtre Nanterre Amandiers
Théâtre Nanterre Amandiers
Du mercredi 12 au vendredi 14 novembre 2008
Du mercredi 12 au vendredi 14 novembre 2008Du mercredi 12 au vendredi 14 novembre 2008
Du mercredi 12 au vendredi 14 novembre 2008
Au Grand T
Au Grand T Au Grand T
Au Grand T -
--
- Nantes
Nantes Nantes
Nantes
Les m
Les mLes m
Les mercredi
ercrediercredi
ercredi et vendredi
et vendredi et vendredi
et vendredi à 20h30
à 20h30 à 20h30
à 20h30 et
et et
et le jeudi
le jeudile jeudi
le jeudi à 20h00
à 20h00 à 20h00
à 20h00
Durée du spectacle
Durée du spectacleDurée du spectacle
Durée du spectacle : 3h avec entracte
Tarif
TarifTarif
Tarif : 8€ par élève (pour un groupe d’au moins 10 élèves) ou un pass-culture
Public
PublicPublic
Public : à partir de la première
4
«
««
«
Le public et les acteurs doivent respirer ensemble, écouter ensemble.
Le public et les acteurs doivent respirer ensemble, écouter ensemble. Le public et les acteurs doivent respirer ensemble, écouter ensemble.
Le public et les acteurs doivent respirer ensemble, écouter ensemble.
Dire les choses en même temps. Je préfère un théâtre
Dire les choses en même temps. Je préfère un théâtreDire les choses en même temps. Je préfère un théâtre
Dire les choses en même temps. Je préfère un théâtre où le public se penche en
où le public se penche en où le public se penche en
où le public se penche en
avant pour écouter à celui qui
avant pour écouter à celui quiavant pour écouter à celui qui
avant pour écouter à celui qui se penche en arrière parce que
se penche en arrière parce que se penche en arrière parce que
se penche en arrière parce que cest trop fort.
cest trop fort.cest trop fort.
cest trop fort.
»
»»
»
Lars Norén
septembre 2002
« Comme souvent dans les manuscrits du dramaturge
suédois le plus estimé depuis August Strindberg, certaines
répliques restent dans nos pensées pendant des jours,
peut-être des années après les avoir entendues pour la
première fois »
Gunnar Rehlin
« Dans la pièce Kliniken, les patients et l’environnement
de l’hôpital psychiatrique donnent une image effrayante
de notre temps. Lars Norén montre aussi un nouveau
pathos sociopolitique. Il nous dévoile les gens du fond de
notre société et comment nous sommes tous dans une
"maison" qui commence à s'écrouler. C'est une effrayante,
terrible et brillante pièce d'aujourd'hui. »
Jury du Nordic Drama Award
Le propos
Le proposLe propos
Le propos
Espace commun d'une clinique psychiatrique, lieu de rassemblement pour les hommes qui ont
été exclus par l'économie sociale et apparemment ne sont pas pressés d'y retourner. Parmi eux,
Martin qui a ussi dans la pub avant d'apprendre qu'il était séropositif. Sa femme et ses
enfants l'ont quitté et il s'est effondré. Maud, une secrétaire de 52 ans souffre de dépression
nerveuse chronique, cela empire tous les 2 ans. Markus, schizophrène est depuis toujours.
Mohammed attend la réponse à sa demande d'asile, sa famille a été massacrée par ses voisins
serbes. Roger, skinhead, a tendance à insulter sauvagement et à agresser les autres. Sofia,
anorexique, 18 ans, se sent déjà très vieille. Un animateur affirme être leur infirmier, mais
finalement qu'importe, la différence est le fruit du hasard. Les 13 personnages de Kliniken
vivent dans leur bulle et tournent autour de leur propre nombril.
Dans cette pièce documentaire, Lars Norén fait le constat de la maladie de la société et atteste
de la santé flamboyante de ceux que l'Etat a déclarés fous. Eux, en effet, poursuivent "à
l'intérieur" ce qui est valable à l'extérieur: la théorie odarwiniste et néolibérale de la loi du
plus fort.
Là, dans cet espace psychiatrique, la communauté suit ses intérêts égoïstes et les lois
hiérarchiques. Là, frustrations et agressions se déchargent sur les plus faibles et l'on meurt de
manière terrible et angoissante.
5
Les intentions de mise en scène
Les intentions de mise en scèneLes intentions de mise en scène
Les intentions de mise en scène:
: :
: entretien avec
entretien avecentretien avec
entretien avec
Jean
JeanJean
Jean-
--
-L
LL
Louis Martinelli
ouis Martinelliouis Martinelli
ouis Martinelli, metteur en scène
, metteur en scène, metteur en scène
, metteur en scène
«
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«
Cest la maladie du corps social qui est sur scène.
Cest la maladie du corps social qui est sur scène.Cest la maladie du corps social qui est sur scène.
Cest la maladie du corps social qui est sur scène.
»
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»
Jean-Louis Martinelli
En 2000, vous créez au Théâtre National de Strasbourg
En 2000, vous créez au Théâtre National de Strasbourg En 2000, vous créez au Théâtre National de Strasbourg
En 2000, vous créez au Théâtre National de Strasbourg Catégorie 3.1
Catégorie 3.1Catégorie 3.1
Catégorie 3.1 de Lars Norén.
de Lars Norén. de Lars Norén.
de Lars Norén.
Depuis cet auteur a croisé votre chemin plusieurs fois,
Depuis cet auteur a croisé votre chemin plusieurs fois,Depuis cet auteur a croisé votre chemin plusieurs fois,
Depuis cet auteur a croisé votre chemin plusieurs fois, de différentes manières
de différentes manières de différentes manières
de différentes manières
: accueil de
: accueil de : accueil de
: accueil de
sa mise en scène de
sa mise en scène de sa mise en scène de
sa mise en scène de La Mouett
La MouettLa Mouett
La Mouette
ee
e en 2002 aux Amandiers, création de
en 2002 aux Amandiers, création de en 2002 aux Amandiers, création de
en 2002 aux Amandiers, création de Guerre
GuerreGuerre
Guerre mise en scène
mise en scène mise en scène
mise en scène
par Norén en français en 2003, etc. Pouvez
par Norén en français en 2003, etc. Pouvezpar Norén en français en 2003, etc. Pouvez
par Norén en français en 2003, etc. Pouvez-
--
-vous nous parler de votre rencontre avec lui et
vous nous parler de votre rencontre avec lui et vous nous parler de votre rencontre avec lui et
vous nous parler de votre rencontre avec lui et
avec son écriture
avec son écritureavec son écriture
avec son écriture
?
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En 1998, j’ai présenté à Stockholm une pièce d’Heiner Müller Germania 3. À ce moment-là, le
conseiller artistique du théâtre Dramaten m’a dit que je devrais rencontrer Lars Norén et lire sa
dernière pièce Catégorie 1.3 J’ai donc rencontré Norén une première fois, la discussion était
sympathique mais un peu tendue, nous rapprochions nos univers littéraires et théâtraux, à
bâtons rompus, comme cela. J’ai ensuite fait traduire une quinzaine de pages de Catégorie 3.1
et j’ai décidé de le monter, sans avoir lu la totalité de la pièce.
Il y a une vingtaine d’années […] j’avais lu tout le cycle des premières pièces de Norén, ce cycle
il parle de la famille bourgeoise suédoise, de la névrose familiale, des mères absentes, qui
communiquent avec leurs enfants par téléphone, du rapport à l’inceste, etc. Quelque chose me
Quelque chose me Quelque chose me
Quelque chose me
frappait déjà dans cette écriture : le sentiment que cela procède par accumulation. Je
frappait déjà dans cette écriture : le sentiment que cela procède par accumulation. Je frappait déjà dans cette écriture : le sentiment que cela procède par accumulation. Je
frappait déjà dans cette écriture : le sentiment que cela procède par accumulation. Je
trouve que Norén écrit des pièces qui nous transportent entre le point de départ et la fin de
trouve que Norén écrit des pièces qui nous transportent entre le point de départ et la fin de trouve que Norén écrit des pièces qui nous transportent entre le point de départ et la fin de
trouve que Norén écrit des pièces qui nous transportent entre le point de départ et la fin de
la pièce avec des moyens relativemen
la pièce avec des moyens relativemenla pièce avec des moyens relativemen
la pièce avec des moyens relativement simples. Lair de rien. Et que cela procède par
t simples. L’air de rien. Et que cela procède par t simples. L’air de rien. Et que cela procède par
t simples. L’air de rien. Et que cela procède par
accumulations successives
accumulations successivesaccumulations successives
accumulations successives, par couches, et il nous donne la résolution, en fait pas
par couches, et il nous donne la résolution, en fait pas par couches, et il nous donne la résolution, en fait pas
par couches, et il nous donne la résolution, en fait pas
forcément la résolution, puisqu’il ny a jamais de résolution, mais plutôt lépaisseur du
forcément la résolution, puisqu’il ny a jamais de résolution, mais plutôt lépaisseur du forcément la résolution, puisquil ny a jamais de résolution, mais plutôt lépaisseur du
forcément la résolution, puisqu’il ny a jamais de résolution, mais plutôt lépaisseur du
conflit interne et interpersonne
conflit interne et interpersonneconflit interne et interpersonne
conflit interne et interpersonnel. Ceci par petites touches successives.
l. Ceci par petites touches successives.l. Ceci par petites touches successives.
l. Ceci par petites touches successives. […]
Ensuite, en travaillant sur Catégorie 3.1, j’ai retrouvé toute cette richesse-là avec, en plus, une
dimension que je qualifierais de post-bergmanienne. En effet, le premier cycle de pièces pourrait
être classé dans une catégorie « Bergman » ou « Strindberg » on peut faire un amalgame
assez rapide. Et là, tout à coup, c’est comme s’il y avait l’irruption du XX
e
siècle, en même
temps que l’éclatement de la famille bourgeoise suédoise et même de la société suédoise, peut-
être les deux à la fois. C’est sans doute lui qui sort de l’appartement suédois, qui sort de la
famille, qui sort de l’obsession d’une certaine façon. Qui semble sortir de l’obsession. On a donc
Catégorie 3.1, Kliniken, 7.3, un cycle de trois pièces auquel on peut ajouter Froid, et même ses
dernières pièces, même si elles sont un peu ailleurs. Toutefois, je dis qu’on n’est pas sorti
totalement de sa première période d’écriture parce que même s’il pousse encore plus loin la
notion
d’éclatement, s’il y a encore moins d’histoire, on est toujours dans le conversationnel
mais fragmenté et fragmentaire. Et en même temps, tout ce qu’on a vu se développer comme
thèmes majeurs dans les pièces de la famille se retrouve à nouveau par bouts, par bribes, à
l’intérieur des personnages. Les femmes parlent de leurs fils, les pères montrent les photos des
enfants dont ils n’ont plus la garde, les enfants jouent au foot, etc. On retrouve aussi le rapport
On retrouve aussi le rapport On retrouve aussi le rapport
On retrouve aussi le rapport
à la maladie mentale, qui traverse toujours tout, et pas seuleme
à la maladie mentale, qui traverse toujours tout, et pas seulemeà la maladie mentale, qui traverse toujours tout, et pas seuleme
à la maladie mentale, qui traverse toujours tout, et pas seulement
nt nt
nt Kliniken
KlinikenKliniken
Kliniken, mais toutes les
, mais toutes les , mais toutes les
, mais toutes les
pièces.
pièces.pièces.
pièces. Cest comme si les murs de ces maisons dont il a parlé pendant vingt ans sétaient
C’est comme si les murs de ces maisons dont il a parlé pendant vingt ans sétaient C’est comme si les murs de ces maisons dont il a parlé pendant vingt ans sétaient
C’est comme si les murs de ces maisons dont il a parlé pendant vingt ans sétaient
brisés ou volatilisés et quil remettait ces personnages
brisés ou volatilisés et quil remettait ces personnagesbrisés ou volatilisés et quil remettait ces personnages
brisés ou volatilisés et quil remettait ces personnages-
--
- dans des espaces publics, dans
dans des espaces publics, dans dans des espaces publics, dans
dans des espaces publics, dans
des espaces collectifs, la place, la prison,
des espaces collectifs, la place, la prison, des espaces collectifs, la place, la prison,
des espaces collectifs, la place, la prison, l’hôpital. Mais ce sont les mêmes êtres
l’hôpital. Mais ce sont les mêmes êtresl’hôpital. Mais ce sont les mêmes êtres
l’hôpital. Mais ce sont les mêmes êtres.
C’est une collection de ces personnages avec tout ce qu’ils traînaient et qui se résolvait
seulement au moment du repas de famille, dans le huis clos de l’appartement bourgeois suédois
qui se retrouvent dans des espaces publics.
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