Siège : 115, Hai Galloul Alger Plage - 021 86.11.63/021 87.19.57- Fax 021 87.16.89 –
Mail: webmaster@ets-salim.com
Le progrès technique, fondé sur le progrès scientifique a incontestablement transformé la
vie de tous les hommes. Même dans les pays où la révolution industrielle n’a pas encore
lieu, la vie a changé, ne serait-ce qu’en raison de la multiplication des moyens de
communication, de l’amélioration des transports, sans oublier le recul de la mort avec
l’essor de la médecine.
Mais ces deux progrès ont leur contrepartie. Mal contrôlées, la technologie,
l’industrialisation et les conséquences sociales qu’elles entraînent finissent par nuire à
l’homme : les grandes cités industrielles sont devenues monstrueuses, les eaux douces sont
empoisonnées, l’atmosphère des régions industrielles irrespirable. A tous ces désagréments
qui peuvent devenir de véritables fléaux, on a donné le nom de nuisances.
Cependant, il convient de nuancer l’idée de progrès technologique destructeur, source de
nuisance et de pollution. Ceux qui vitupèrent contre les insecticides ne pensent peut être pas
que, chaque année, des millions d’hommes sont sauvés de la maladie du sommeil, du
paludisme, de la bilharziose, et bien d’autres fléaux grâce au D.D.T et d’autres substances
qui tuent par ailleurs quelques milliers d’autres hommes.
Ceux qui n’admettent ni les fumées des usines, ni le bruit des trains, ni les vapeurs
soufrées qui flottent dans l’atmosphère, prés des raffineries de pétrole, oublient que ces
fumées, ces bruits, ces vapeurs contribuent à améliorer le sort matériel de l’humanité, à la
sauver du froid, de la fatigue, de la lenteur des communications.
Au prix certes, de désagréments, voire de fléaux locaux, mais c’est précisément en cela
que doit consister le progrès technologique dans le futur immédiat : il doit se rendre
inoffensif.
« L’art de l’ingénieur » (Encyclopédie Bordas 1984)
Durée : 02H00