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4) les autres revues académiques à comité de lecture, de diffusion moins large ou
d’audience principalement nationale.
Cette classification est présentée par grands domaines de l’économie et de la gestion. Il faut
toutefois rappeler que chaque champ disciplinaire est structuré de manière spécifique. Les
résultats ne sont donc pas toujours structurellement homogènes d’un champ à l’autre et il
importe surtout de se garder des comparaisons directes entre domaines. C’est tout
particulièrement vrai du rapprochement entre revues généralistes et revues de domaines qui
ne peut être fait qu’avec énormément de précautions. Pour ces raisons, la section a choisi
de ne pas fournir de liste unique interclassée.
Une élaboration concertée
Quelle que soit la qualité éminente des membres de la section, le travail engagé ne pouvait
relever seulement d’échanges et de réflexions internes. Notre démarche s’est donc appuyée
sur la concertation la plus large possible de l’ensemble des économistes et des
gestionnaires. Il a été demandé à différents experts du champ, en France et à l’étranger,
d’aider la section dans le repérage et l’élaboration des revues de leur domaine. Ont ensuite
été sollicités, directement et à plusieurs reprises, l’ensemble des directeurs de laboratoires
de la section (et à travers eux les chercheurs des laboratoires) afin de réagir sur les
documents de travail successifs et de faire des propositions. Les résultats obtenus ont enfin
été discutés de manière répétée en section. Les listes établies par des universités
étrangères et des organismes de référence (SSCI ou Econlit par exemple) ont bien sûr été
consultées.
Cette démarche, reposant à la fois sur l’expertise et la concertation, vise une validation et
une acceptation collective par l’ensemble des chercheurs et enseignants-chercheurs par
l’explicitation d’une connaissance commune de la communauté sur les revues que nous
reconnaissons collectivement comme importantes.
Principes et limites
Le processus d’élaboration de cette liste nous a conduit à prendre plusieurs partis.
La liste concerne exclusivement les revues à comité de lecture. Ont donc été
systématiquement supprimées celles qui ne s’appuient pas sur un comité de lecture
et un dispositif de lecture anonyme des articles par des arbitres produisant des
rapports écrits. Cela peut concerner certaines revues très connues, telles la Harvard
Business Review, ou certaines revues spécialisées.
La liste n’est pas exhaustive. N’ont été retenues que les revues effectivement
mentionnées par les personnes consultées.
La liste ne tient compte que des revues en langue française ou anglaise. Les revues
en d’autres langues ont été délibérément écartées face à la difficulté de les évaluer
collectivement dans l’ensemble des domaines couverts par la classification.
Seules ont été conservées les revues « vivantes » ; la liste ignore délibérément les
titres qui n’existent plus.
La liste est strictement restreinte aux revues d’économie et de gestion. N’ont pas été
intégrées les revues relevant des disciplines voisines (sociologie, statistique,
mathématiques appliquées, philosophie, histoire notamment), même celles dans
lesquelles certains économistes publient régulièrement.
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