La Cie de la Marelle Présente en tournée Suisse France
2015-2016
www.compagnielamarelle.ch!
http://www.nathaliepfeiffer.ch!
Le#Mot#de#Eric#Emmanuel#Schmi3#en#juillet#2015:#
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!!!!!!!!Eric#Emmanuel#Schmi3!
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Présentation du projet
Pourquoi monter «Oscar et la dame rose» ?
J’ai découvert Eric-Emmanuel Schmitt lors de la création du « Visiteur » et depuis, j’ai tout lu, ou
presque, les pièces de théâtre comme les romans. Ce qui me séduit chez lui, c’est tout à la fois son
aisance de langage (il a un sens de la réplique qui fait mouche !), la légèreté de son écriture (on lui a
parfois reproché un côté « boulevard ») et l’intelligence du propos. Je suis notamment impression-
né par sa capacité d’évoquer des sujets graves avec légèreté.!
!
Comment allez-vous « mettre en
scène » ce roman ?
Dans l’écriture même de Schmitt, il y a une
forme de distance qui interdit une réalisa-
tion scénographique trop réaliste. Il faut
donc songer à un « espace de narration »,
ce qui permettra justement cette distance.
En même temps, l’écriture de Schmitt mé-
nage une très large place aux dialogues,
comme autant de petites snes de
théâtre, insérées dans un récit. Notre réa-
lisation essaiera de tenir compte de ces
deux niveaux d’écriture, en laissant une
large place aux émotions.
Pourquoi avoir choisi Nathalie Pfeiffer
comme interprète?
Parce que c’est une comédienne qui a
l’habitude des « seule en scène ». Ensuite,
c’est une comédienne qui a poursuivi une
carrière aussi bien dans les productions
légères (revues, boulevard, opérettes, etc),
que dans des œuvres infiniment plus
graves (« Lapidée », « Femme de prêtre »,
etc.) Nathalie Pfeiffer a une grande faculté
à créer des personnages et à les tenir. J
Ch.
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Eric Emmanuel Schmitt
Propos recueillis par Djénane Tager
1
Eric-Emmanuel Schmitt est devenu l’un
des plus célèbres dramaturges au
monde et un romancier apprécié. Il est
même la plume la plus demandée du
show-biz ! Au cinéma, Omar Sharif (cé-
sar du meilleur acteur pour Monsieur
ibrahim et les fleurs du Coran), Vincent
Perez ou Fanny Ardant ont prêté leurs
traits à ses personnages. Au théâtre,
Alain Delon, Francis Huster, Jean-Paul
Belmondo, Bernard Giraudeau ou Da-
nielle Darrieux s’échangent ses -
pliques. Charlotte Rampling l’a choisi
pour faire ses premiers pas sur scène
Dans Petits crimes conjugaux Gérard
Depardieu lui a demandé d’adapter Vol-
pone au petit écran et Catherine De-
neuve l’a voulu pour transposer à la té-
lévision les Liaisons dangereuses dans
le Saint-Tropez des années 60. Installé à
Bruxelles, il fait le tour du monde des
scènes qui jouent ses pièces, à Tokyo,
Berlin ou Los Angeles, mais revient ré-
gulièrement à Lyon toute sa famille
est restée.
Oscar et la dame Rose, a atteint un
joli record pour l’édition française :
320'000 exemplaires ! Plus fort que
Mary Higgins Clark.
Est-il un vieux sage ou un enfant en per-
pétuel état d’émerveillement ? Eric-Em-
manuel Schmitt aurait pu se laisser em-
porter par le star-system : ses livres tra-
duits en vingt-deux langues s’arrachent
dans le monde entier ; ses pièces se
jouent à guichets fermés dans une tren-
taine de pays ; les plus grands acteurs
incarnent ses personnages.
Croyez-vous à ces valeurs que
vous avez mises en fiction ?
L’amour, la tolérance, la géné-
rosité …
J’y crois parce que je n’y ai pas toujours
cru. Elles sont le fruit d’un trajet, de
nourritures cosmopolites et cosmotem-
porelles et non la validation d’un acquis
philosophique.
Votre regard sur l’homme a-t-il
évolué de la même manière
que votre regard sur Dieu ?
Je vis avec cet espoir, peut-être un peu
naïf, que l’individu est perfectible, qu’il
peut-être son propre maître. Je ne pense
pas que l’humanité soit perfectible : en
termes de morale, elle n’a pas évolué
depuis Platon. Mais l’homme ? Un idéal
de sagesse me fait espérer qu’un jour je
serai accompli, je distinguerai l’essentiel
de l’accidentel et serai en capacité de
donner encore plus …
Vous savez au moins si Dieu
existe ?
Croire n’est pas savoir. Ce que je sais,
n’est pas ce que je crois. Et ce je crois
ne vient pas d’un savoir …
Le Monde des Religions, novembre-décembre 2004, pp 64 ss.
1
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Nathalie Pfeiffer
Comédienne
La femme qui court plus vite que son
ombre.
"Nathalie, c'est un être continuelle-
ment à la recherche du mieux parce
qu'elle ne peut jamais se contenter
du bien, ce qu'elle transmet avec
générosité et conviction à ses par-
tenaires. Toujours prête à de nou-
veau défis théâtraux car elle veut se
goinfrer d'une de ces dernières li-
bertés sur terre, celle que nous offre
la scène! "
Jacques Mooser
Oscar n'est pas une pièce triste. Il
n'est pas question ici de se moucher
dans la maladie de ce petit garçon.
C'est une pièce vivante et drôle qui
nous donne à voir une leçon de vie.
Je suis Oscar et je suis Mamie Rose,
je saute, je cours, je ri, je pleure et je
me fâche! J'apprends à être un homme
quoi!
"Et moi quand j'imagine ma copine sur
le ring en train de foutre la pâtée à des
ogresses en maillots, J'ai l'impression
que c'est moi, je me sens le plus fort,
je me venge!!!" Bisous, Oscar
En 2015, elle sera également Nouria
dans la pièce "Lapidée" dans un
texte et une mise en scène de Jean
Chollet;
La pièce, annulée à Paris suite aux
événements de Janvier 2015 est re-
prise à Avignon en été 2015 au
théâtre du Coin de la Lune.
Comédienne suisse formée à Paris
entre 1986 et 1994, au cours de
théâtre Nicole Mérouze et à l’université
de Censier elle obtient une maî-
trise. De retour en Suisse, elle travaille
régulièrement avec des metteur en
scène comme J.-L. Moreau, Antony
Mettler, Annick Blancheteau, Henri La-
zarini, Guillaume, Sébastien Castro,
Jean Mourière, se frottant sur le pla-
teau avec des comédiens chevronnés
comme Bernadette Lafont, Aldo Mac-
cione, Anne Richard, Maïke Jansen,
Annick Blancheteau, Roger Miremont,
Virginie Lemoine ou Micheline Dieye.
Elle a mis en scène et créé avec C.
Guignard la Cie Paradoxe qui compte
4 spectacles à son actif. Elle chante,
dans plusieurs spectacles, participe à
des revues et anime des émissions de
télévision pendant 4 ans sur ICI TV.
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Jean Chollet
Mise en scène
Après une licence en théologie à l’Uni-
versité de Lausanne, Jean Chollet suit
les cours de l’Ecole Romande d’Art
Dramatique (Lausanne), puis, entre
dans la classe de Michel Bouquet au
Conservatoire de Paris.
Sorti du Conservatoire, il se tourne ra-
pidement vers la mise en scène et
fonde, à Lausanne, la Compagnie de
la Marelle. Dès 1982, il réalise des
spectacles pour cette compagnie, pour
les Artistes Associés de Lausanne, le
Théâtre du Peuple de Bussang
(Vosges) et le Théâtre du Jorat.
C’est ainsi qu’il montera notamment
« Luther », de John Osborne, « La Cé-
lestine » de F. de Rojas, « La Passion
du Juste » de Péguy, « Abraham sacri-
fiant » de Théodore de Bèze, « Le
Menteur » de Carlo Goldoni, « Le Cre-
do de Pilate » de Karel Capek, « Alié-
nor » de René Morax, « George Dan-
din » de Molière, « La Rupture » de
Jean-Jacques Langendorf, « David et
Bethsabée» de F. Teulon, « Œdipe
Roi » de Sophocle, « Il est minuit Doc-
teur Schweizer » de G. Cesbron,
« César Ritz and Co » de Bernard
Bengloan, « L’Arlésienne » de Daudet
et Bizet, « Don Juan » de Molière,
« Jonas » de Elie-George Berrebi,
« Farinet » de Ramuz, « Zorba le
Grec » de Nikos Kazantzakis, « Les
Confessions d’un Solitaire » d’après
Rousseau, ou « Mozart et Salieri »
d’après Pouchkine.
Parallèlement à ses activités de met-
teur en scène, Jean Chollet a travaillé
pendant quinze ans (1982-1997) au
Service des Emissions Dramatiques
de la Radio Suisse Romande, en tant
qu’adaptateur, tout d’abord, puis réali-
sateur, producteur, et finalement, chef
des Emissions Dramatiques. Il s’est
efforcé de diversifier considérablement
le genre « fiction » en engageant no-
tamment cinq jeunes réalisateurs.
Jean Chollet a été directeur du Théâtre
du Peuple de Bussang (Vosges
France) de 1985 à 1987, directeur ar-
tistique de la Compagnie de la Marelle
depuis sa création, en 1982, directeur
du Théâtre du Jorat de 1988 à 2008,
créateur et directeur de l’Espace Cultu-
rel des Terreaux depuis 2004 et enfin
créateur et directeur de l’Espace Saint-
Martial, en Avignon, depuis 2007.
Signalons enfin que sous le pseudo-
nyme de Jean Naguel, il est l’auteur de
très nombreux textes diffusés par la
Radio Suisse Romande ou France
Culture, et que pour le théâtre, il a écrit
notamment « La Courtisane de Jéri-
cho » (1993) « Les idées noires de
Martin Luther King » (1992), « Le
Défi de Jeanne » (1986), « Timothée
l’inoubliable » (1984), « Antonio
tailleur de Pavie » (1986) « La Du-
rand, prisonnière du Roy » (1982)
« Adélaïde et le Prieur » (2000).
« Marilyn et le Savant » (2003), « Le
Gospel de Mahalia » (2004). Il tra-
vaille actuellement sur une adaptation
du roman « La mort digne» de Frédé-
ric Lamoth, « Femme de prêtre »,
« Lapidée », « Vivaldi et le Cardinal.!
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