Le problème du changement climatique est omniprésent dans nos médias depuis déjà longtemps et bouleverse de plus en plus notre
vie quotidienne, agissant sur nos modes de consommation et influant jusqu’aux choix de société. Pour beaucoup de personnes
honnêtes intellectuellement l’affaire est entendue et l’homme agit fortement sur le climat au point qu’on nous annonce des
catastrophes à venir si nous ne réduisons pas nos rejets de gaz à effet de serre. Au tournant des années 2009-2010 cependant, un début
de doute s’est fait jour sur les méthodes de l’organisme onusien qui fait la pluie et le beau temps en matière de climat, le GIEC. Une
polémique a enflé sous les yeux d’un grand public surpris de découvrir que le consensus scientifique auquel il croyait n’existait pas et
qu’il y avait en fait deux camps parmi les spécialistes du climat: les « carbocentristes » ou « réchauffistes », qui pensent que l’homme
est devenue l’acteur majeur du système climatique via ses rejets industriels notamment de CO2 et les « climato-sceptiques », qui
privilégient les facteurs naturels. Cette présentation est issu d’une expérience personnelle. A l’automne 2007, suite à une conversation
tenue sur un forum d’astronomie, où le rôle du Soleil dans le climat était évoqué, j’ai décidé de creuser la réalité du réchauffement
climatique d’origine anthropique, à laquelle comme beaucoup de gens, je croyais fermement. Après bien des recherches, bien des
échanges avec des connaisseurs du sujet, j’ai découvert –outre l’absence de consensus- que la théorie de l’origine humaine du
réchauffement climatique comportait trop d’incertitudes scientifiques pour être avérée.
Après une longue période froide entre la fin du Moyen Age et le XVIII° siècle, la température globale de notre planète s’est
réchauffée, en gros à partir des années 1850-1880. Le chiffre officiel du GIEC dans son rapport de 2007 est de + 0,74°C entre 1906 et
2005 (marge d’incertitude: 0,56-0,92). C’est un fait, même si sa quantification exacte pose un vrai problème en raison de l’effet de
chaleur urbain (voir chapitre 4), mais ce n’est pas un fait nouveau loin s’en faut, ni dans son ampleur ni dans sa rapidité. En effet, le
climat a souvent changé dans l’histoire de notre planète, même récente. On nous dit tous les jours dans les médias que cela résulte,
cette fois-ci, de l’effet de serre provoqué par le CO2 résultant de l’industrie humaine, qui aurait pris le pas sur des variations
naturelles qui prédominaient autrefois. Dans cette présentation je m’intéresse aux causes du changement climatique et pas à ses
conséquences. Pour cela je confronte la thèse des partisans du réchauffement par effet de serre anthropique à celle des climatologues
sceptiques, afin de voir qui est le plus crédible.
Aurore boréale au Champ du feu (Alsace)