Note n°2 : Bilan Safran et passerelles 2015

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LA NOTE DU SAIO
note n°2 Novembre 2016
Service Académique d’Information et d’Orientation Rectorat de Nantes
Novembre 2016
Les passerelles entre « Lycée Général et Technologique » et « Lycée Professionnel » en 2015-2016
Les passerelles :
Trois voies de formation sont organisées dans les lycées : la voie « générale », « technologique » et « professionnelle ». Le
code de l’éducation précise : « Des passerelles permettant une adaptation des parcours sont organisées entre les voies
générale, technologique et professionnelle ainsi qu’entre les cycles de la voie professionnelle » (Article D333-2).
Ces passerelles favorisent la fluidité des parcours des élèves, élèvent leur niveau d’ambition et de qualification. Elles sont
aussi un levier pour lutter contre le décrochage scolaire et les sorties du système éducatif sans qualification. Envisager une
passerelle doit être le résultat d’une démarche construite et anticipée, qu’il est nécessaire d’accompagner le plus tôt possible.
La réforme du lycée de 2010 prévoit notamment que des élèves de 2 nde GT puissent s’orienter en 1ère professionnelle. Le CAP
est quant à lui, avant tout un diplôme d'insertion de niveau V, néanmoins, il est prévu par le code de l’éducation (Article D3332), que les élèves de CAP puissent intégrer via des passerelles un autre cycle de la voie professionnelle, notamment en
intégrant une 1ère professionnelle.
Par ailleurs, la réforme du lycée donne la possibilité aux élèves engagés dans la voie professionnelle d’accéder à l’issue de la
2nde pro (voire de la 1ère pro) à une classe de 1ère technologique du même champ professionnel que leur spécialité de bac.
Dans notre académie, l’application SAFRAN-Passerelle a été développée pour faciliter les échanges entre
établissements d’origine et d’accueil dans l’accompagnement de leurs élèves qui souhaitent un accès en 1 ère Pro.
Données essentielles :
Accès en 1ère technologique
Accès en 1ère Pro
 Progression continue des demandes dans SAFRAN :
1417 candidatures (1271 en 2015 et 1067 en 2012).
 Augmentation des admis : 617 (pour 536 en 2015).
 Hausse du taux de satisfaction : 43.6% des candidats
obtiennent une admission contre 42.2% en 2015.
 3 admis sur 4 sont issus d’une 2
nde
GT ou d’une
terminale CAP.
 Malgré la progression des accès en 1
ère
technologique,
le nombre d’élèves passant de la voie Pro à la voie
technologique reste modeste : 60 admis (39 en 2015).
 Plus de 50% des passerelles de la voie pro à la voie
technologique concernent la filière STMG
Accès en terminale CAP
 Tous les ans des places se libèrent en terminale CAP :
 10 spécialités concentrent 65.5% des demandes : les 4
1ères du domaine des services représentent 40.9% des
demandes (dont 20.8% pour le bac commerce).
 26.3% des admissions se portent sur deux spécialités :
Bac pro « commerce » et « gestion administration ».
 Un paradoxe : des spécialités difficiles d’accès en fin
de 3ème libèrent des places en fin de 2nde professionnelle.
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surwww.ac-nantes.fr
13% des présents en terminale CAP ne sont pas issus
d’une 1ère année de CAP.
 Parmi ces 13%, on retrouve pour moitié des terminales
CAP (5 sur 10) qui doublent ou préparent une 2 ème
spécialité.
 Pour ces élèves, il s’agit d’acquérir une double compétence,
ou de « reporter » l’entrée dans la vie active à leur majorité.
SAIO. Site du Fresche Blanc. BP 72616. 44326 Nantes Cedex 3. 02.40.14.64.90. [email protected]
Directeur de publication : Patrice Herzecke. Chef de projet : Rachel Bourdon. Conception et réalisation : Wilhem VAN DYCK
Accès en 1ère professionnelle : les données de
l’application académique « SAFRAN-Passerelle »
L’admission en 1ère professionnelle est effectuée sur places vacantes après admission des montants de 2nde professionnelle.
Le public candidat est constitué prioritairement d’élèves scolarisés sur l’académie de Nantes en « 2nde GT ou spécifique », puis
les élèves de « 2ème année de CAP » (dont MC de niveau V et CAP en 1 an) ou dans un dispositif MLDS (des niveaux
correspondants). Les élèves de 2nde et 1ère professionnelles envisageant un changement de spécialité ou d’établissement, ainsi
que ceux inscrits dans une classe de 1ère générale ou technologique peuvent aussi solliciter une passerelle SAFRAN.
1 LES CANDIDATS A UNE 1ère PROFESSIONNELLE
Augmentation des demandes et des admissions
Il avait baissé en 2015 (42.2% des candidats avaient obtenu une admission sur SAFRAN), mais retrouve quasiment le taux de 2014 avec un taux d’admission de 43.6%
en 2016.
Cette hausse du taux de satisfaction profite, mais pour un
faible effectif, principalement aux candidats de 1 ère
des 3 voies et dans une moindre mesure aux 2 nde GT. En
revanche, les candidats de terminale CAP qui ont le plus
haut taux de satisfaction perdent 1.8 point cette année.
3 admis sur 4 sont issus de 2nde GT ou de CAP.
Evolution du nombre de candidats et d’admis dans SAFRAN-Passerelle
Cette année encore, on note une forte sollicitation de parcours via la passerelle SAFRAN pour accéder à une 1ère Professionnelle : 144 candidatures (dont 43 2GT et 39 CAP) de
plus qu’en 2015, soit une hausse de 11.3%.
Après une stabilisation entre 2014 et 2015, le nombre d’admis (V1 + V2) progresse de 15% en 2016 (+ 81 admis, dont
34 2GT et 13 CAP) , avec 617 admissions enregistrées dans
SAFRAN-Passerelle.
Classes Nombre de
d’origines candidats
Nombre
d’admis
Taux 2016 de Rappel taux
satisfaction
2015
39.9%
42,7%
2GT
585
250
CAP
413
207
50,1%
51.9%
2nde pro
242
83
34,3%
35.5%
1ère pro
31
34
48,4%
41,5%
36.6%
1GT
64
82
MLDS
29
12
41,4%
43.8%
Total
1415
617
43,6%
42.2%
31.5%
Taux de satisfaction selon l’origine scolaire (SAFRAN octobre 2016)
Le taux de satisfaction oscille entre 34.3% pour les candidats
issus de 2nde Pro (1 sur 3 d’admis) et 50.1% pour les sortants
de CAP (1 sur 2 d’admis). Il est à noter que les 413 terminales CAP demandant une 1PRO représentent 24% du
nombre total d’élève scolarisés en terminale CAP.
2
Parmi les 1415 candidats à une 1ère Pro, 7 sur 10 étaient
soit en 2GT soit en CAP :
 585 sont issus d’une classe de 2nde GT (+43 candidats), soit 41.3% des candidatures.
 413 sont issus de terminale CAP (+39 candidats),
soit 29.2% des candidatures.
Sur 617 admissions, 3 sur 4 admis étaient scolarisés en
2GT ou en CAP (tendance observée depuis 2012) :
 250 admis sont issus de 2nde GT (+34 candidats), soit
40.5% des admis.
 207 admis sont issus de CAP (+13 candidats), soit
33.5% des admis.
Les candidats sont majoritairement des garçons
scolarisés dans un établissement public.
Cette
année,
demandes
et
admissions
portent
essentiellement sur 3 spécialités de 1ère pro agricole :
9 candidats sur 10 étaient scolarisés dans un établissement
public, et 6 sur 10 sont des garçons. Ces répartitions sont
quasiment identiques au profil des admis.
 32 demandes (V1+V2) en 1PRO Service Pers.
Territoire, pour 6 admis.
 28 demandes (V1+V2) en 1PRO CGEA dominante
élevage, pour 8 admis.
 27 demandes (V1+V2) en 1PRO aménagements
paysagers, pour 12 admis.
Les taux de satisfaction sont disparates selon les
départements
La Loire-Atlantique concentre 40.6% de l’ensemble des
demandes et 40.8% des admissions académiques.
Globalement, les répartitions départementales des candidats
et des admissions selon l’origine scolaire suivent les
tendances académiques. Seul, le département de la Vendée
présente une particularité, où on observe que les admis sont
majoritairement issus de CAP (33 CAP et 23 de 2nde GT).
7 candidats sur 100 demandent et obtiennent une
1ère pro de l’enseignement agricole
Le taux académique d’admission de 43.6% (42.2% en 2015)
se décline de façon disparate au niveau départemental :
Cette année le nombre de demandes et d’admissions en 1 ère
Professionnelle dans un lycée professionnel public de
l’enseignement agricole progresse :
 49.4% en Maine-et-Loire (37.6% en 2015)
 47.6% en Mayenne (57.9% en 2015)
 106 candidats (7.5% des candidats) ont postulé dans un
 43.8% en Loire-Atlantique (41.8% en 2015)
lycée professionnel public de l’enseignement agricole.
 45 d’entre eux (7.3% des admis) ont été admis.
 39.1% en Sarthe (35.2% en 2015)
En 2015, l’application SAFRAN avaient enregistrée 67
candidats pour 27 admis dans l’enseignement agricole.
2016
2nde pro
2GT
CAP
1ère pro
1GT
MLDS
Total
44
49
 35.2% en Vendée (47% en 2015)
53
72
Candidats Admis Candidats Admis Candidats Admis Candidats
112
245
151
21
36
10
575
35
110
79
13
13
2
252
42
140
89
21
20
10
322
15
67
54
7
11
5
159
28
44
37
8
7
4
128
15
20
17
4
4
1
61
36
75
66
8
9
3
197
85
Académie
Admis Candidats Admis
13
30
24
3
4
3
77
24
81
70
6
10
2
193
5
23
33
4
2
1
68
Candidats Admis
242
585
413
64
82
29
1415
83
250
207
31
34
12
617
Répartition départementale des candidats et admis SAFRAN selon l’origine scolaire (Septembre 2016)
Des différences observables entre admissions enregistrées dans SAFRAN et le constat de rentrée 2016 ….
Quelque soit le palier d’orientation, on observe toujours des différences entre l’orientation, l’affectation, les inscriptions et les
présents à la rentrée. Ainsi, en interrogeant le constat d’octobre, on note que, selon l’origine des élèves, il existe des différences
entre le nombre d’admis dans SAFRAN et le nombre d’inscrits-présents en 1ère professionnelle en octobre :





183 présents issus d’une 2nde GT pour 250 admis dans SAFRAN.
235 présents issus d’une terminale CAP (dont CAP en 1 an) pour 207 admis SAFRAN.
56 présents issus d’une 1ère Pro pour 31 admis SAFRAN.
29 présents issus d’une 1ère GT pour 34 admis SAFRAN.
13 présents issus de la MLDS pour 12 admis SAFRAN.
Sur l’ensemble, on observe au constat de rentrée, que 567 présents en 1PRO en octobre n’étaient pas en 2Pro en juin 2016. Si
on ramène ce constat au 534 admis dans SAFRAN (déduction faite des 83 admis SAFRAN issus d’une 2pro), nous avons 33
présents en 1PRO qui n’ont pas été « identifiés » dans l’application SAFRAN (pour rappel, ils étaient 108 au constat de 2015 et
368 au constat de 2012). On peut en déduire que l’application SAFRAN est devenue la clé d’entrée en 1PRO.
Le nombre de présents supérieur au nombre d’admis, indique que certains élèves ont obtenu une place en 1PRO sans qu’une
saisie SAFRAN ait été réalisée, il peut s’agir, vu le petit nombre, d’accueil en cours d’année scolaire. Le nombre d’admis
supérieur au nombre de présent, indique que certains admis n’ont pas été s’inscrire. Il peut s’agir d’élève ayant souhaité en
parallèle d’autres voies de formation et l’ayant obtenu après coup (1ère Techno, 2Pro, apprentissage …).
(Sources : SEPP octobre 2016)
3
2 LES FORMATIONS DANS SAFRAN-PASSERELLE
Les spécialités du service toujours plus sollicitées
que celles de production
Sur 71 spécialités de 1ère Pro ayant eu au moins une
demande dans SAFRAN, dix concentrent à elles seules
65.5% de l’ensemble des demandes (V1 + V2). Cette
tendance est similaire à ce que nous observons depuis 4 ans.
Nous retrouvons, tant au niveau des demandes que des
admissions, quasiment les mêmes spécialités de bac et dans
un ordre quasiment identique.
Les 10 spécialités les plus
demandées (vœu 1 + Vœu 2)
1PRO COMMERCE
1PRO GESTION-ADMINISTRATION
1PRO ASSP STRUCTURE
1PRO ARCU
1PRO EEEC.
1PRO VENTE
1PRO SEN
1PRO MAINT.VEHIC.VOITURE.
1PRO CUISINE
1PRO METIERS DE LA MODE
Aca.
44
49
53
72
85
413
171
122
107
102
101
90
69
66
61
203
65
60
45
44
29
28
28
37
34
79
44
22
28
36
29
40
17
7
17
26
17
18
7
4
12
0
4
8
5
44
31
19
20
5
22
12
15
5
0
61
14
3
7
13
9
10
5
9
5
1 demande sur 5 se porte sur le Bac Commerce
Comme les années précédentes, sur les 4 spécialités les plus
demandées, (toutes du domaine des services et représentant
40.9% de l’ensemble des demandes), le Bac Professionnel «
commerce » est nettement plus plébiscité avec 20.8 % de
demandes (V1+V2).
1/4 des admissions porte sur « Commerce » et
« Gestion administration ».
Du coté des admissions, là aussi même constat que les
années précédentes : les admissions se concentrent sur le
même tandem « Commerce / GA » avec 26.3% des
admissions (en recul par rapport à 2015, où ce duo
représentait 31.1% des admissions académiques). Comme
pour les demandes, le « top 10 » des admissions reste
quasiment identique aux 4 dernières années.
Les 10 spécialités ayant le
plus d'admissions (v1 + V2)
1PRO COMMERCE
1PRO GESTION-ADMINISTRATION
1PRO EEEC
1PRO ASSP STRUCTURE
1PRO SEN
1PRO METIERS DE LA MODE 1PRO MAINT.VEHIC.VOITURE
1PRO VENTE
1PRO ARCU
1PRO CUISINE
Aca.
44
49
53
72
85
112
50
44
34
28
28
27
26
25
18
67
10
17
14
6
15
15
4
9
11
15
19
15
6
19
9
3
13
9
0
6
6
4
8
0
2
3
2
1
3
12
10
3
5
1
0
5
4
6
1
12
5
5
1
2
2
1
3
0
3
4
Des filières difficiles d’accès en fin de 3ème
libèrent des places en fin de 2nde pro ...
Il peut paraître paradoxal que ce soient des spécialités
de bac pro à fort taux d’attractivité (nombre de vœu 1 sur
ème
nombre de places proposées) en fin de 3
qui offrent le
plus grand nombre d’admissions via les passerelles en
fin de seconde professionnelle.
C’est le cas notamment pour :
le Bac Pro commerce qui en juin 2016, a un taux
d’attractivité post-3ème de 1.72 (1.62 en 2015).
le bac « ASSP -structure » avec un taux de 1.92
(2.07 en 2015)
Le bac « SEN » avec un taux de 2.06 (2.4 en 2015).
Dans une moindre mesure, les spécialités, « GA »,
« ARCU » et « Métiers de la mode » ont des taux
compris entre 1.15 et 1.3.
Malgré un accès plus ou moins sélectif à la fin de 3ème
pour ces spécialités, on continue de noter des départs
en fin de 2nde Pro. Les raisons de ces interruptions
d’études dans des formations très sollicitées en fin de
collège sont probablement multiples : décrochage
scolaire, réorientation, poursuite en apprentissage
(commerce, cuisine par exemple), ou encore passerelle
vers une 1ère technologique (principalement pour les
bacheliers pro du tertiaire, Cf. tableau P 5).
Des places restées vacantes en 1ère pro et
des candidats SAFRAN non-admis ...
Sur 1415 candidats, 789 n’ont pas eu de proposition
d’admission. Même si certains candidats ne sont pas
retenus en raison d’un dossier non satisfaisant ou non
adapté, la grande majorité de ces jeunes n’ont pas eu
de proposition d’admission faute de places restées
vacante. Le paradoxe est qu’au constat de rentrée,
plusieurs centaines de places de 1ère pro ne sont pas
occupées ... L’explication réside dans l’inadéquation
entre les demandes des élèves et la réalité des
spécialités et de la « géolocalisation » des places
restées vacantes à la rentrée.
Zoom sur la passerelle de la « voie professionnelle »
à la « voie technologique »
L’affectation en 1ère technologique (EN ou enseignement agricole public) dans le cadre des passerelles définies par les textes réglementaires (article D.333-18 du Code de l’éducation), est soumise à une procédure académique sur critères via l’application Affelnet
lycée : avis du chef d’établissement d’origine, résultats scolaires de l’élève et avis du chef d’établissement d’accueil (la 1ère
envisagée doit relever du même champ professionnel que la spécialité du bac professionnel, 2 langues vivantes sont obligatoires).
Cette passerelle bien qu’en progression reste à l’échelle de l’académie peu développée : cette année 66 élèves engagés dans la
voie professionnelle ont demandé à rejoindre la voie technologique, et malgré la pression sur les capacités d’accueil en 1 ère technologique, 60 ont été admis (39 en 2015) : dont 33 en STMG, 13 en STI2D, 10 en ST2S et 4 en STL.
Comme en 2014 et 2015, la majorité des passerelles de la voie pro à la voie technologique concernent la filière STMG. Mais cette
année, l’augmentation des passerelles validées (+21 admissions) profite aux
nde
ère
séries STI2D (+9 admis), ST2S (+ 8 admis) et STL (4 admis pour aucun en Présents Issus de 2 Pro Issue de 1 Pro Total
5
4
9
2015). Ces « départs » à la fin d’une seconde professionnelle libèrent mécani- 1ST2S
9
2
1STI2D
11
quement des places pour les passerelles SAFRAN.
1STL
2
1
3
Lors du constat de rentrée, on note une différence entre les présents en 1 ère tech- 1STMG
24
7
31
nologique issus de la voie professionnelle par rapport aux résultats de l’affecta- Total
40
14
54
tion. Ainsi, on observe une différence de 6 élèves entre les 60 admis dans Affel- Présents en 1ère techno par formation d'origine (Source :
SEPP, constat octobre 2016)
net en juin 2016 et les 54 présents en 1ère technologique en octobre 2016.
Zoom sur l’accès en Terminale CAP
établissements publics : le CAP en 1 an
Le CAP connaît lui aussi une « évaporation » d’élèves entre la
1ère et la 2nde année de formation : décrochage, réorientation,
poursuite de formation sous contrat d’apprentissage … .
Des places se libèrent en terminale CAP.
Les places vacantes de 2nde année sont en partie pourvues par
des élèves non issus d’une 1ère année de CAP : 223 élèves en
octobre 2016, 228 en 2015 et 184 en 2014.
Au constat de rentrée d’octobre 2016, on observe que 13%
des présents en terminale CAP ne sont pas issus d’une 1 ère
année de CAP (les effectifs 2016 sont similaires à 2015).
Il n’existe pas de procédure académique pour intégrer
directement la terminale CAP. Les candidats contactent
directement les LP, qui leur demandent en général leurs
bulletins scolaires, une lettre de motivation et proposent
éventuellement un entretien. Les admissions sont étudiées par
le chef d’établissement, selon l’état de ses places vacantes et
le profil des candidats.
Effectif en Terminale CAP
Élèves issus de 1ère année CAP
Élèves hors 1ère année CAP
Effectif total en Term CAP
Origine
scolaire
des
Octobre 2016
Effectif
%
1498
223
1721
présents
(SEPP : constats de rentrée 2016)
en
Octobre 2015
Effectif
%
86.8%
87% 1495
228
13.2%
13%
100%
100% 1723
Terminale
CAP
public
dans
les
Près d’un admis sur 2 est issu d’une terminale CAP
Au constat de rentrée 2016, 110 élèves présents en terminale
CAP sont issus d’une terminale CAP. C’est plus d’élèves qu’en
2015, et dans une proportion plus importante : ce public
représente cette année 49.3% (40.3% en 2015) des élèves
« non-issus » d’une 1ère année de CAP.
Élèves issus de :
Terminale CAP
2nde ou 1ère Professionnelle
Autres origines
Total
Octobre 2016
Octobre 2015
Effectif
%
Effectif
%
110
84
29
223
49.3%
37.7%
13%
100%
92
40.3%
88
38.6%
48
21.1%
228
100%
Origine scolaire des présents en Term CAP public non issus d’une 1 ère
année de CAP (SEPP : constats de rentrée 2016)
Plus de 1/3 des admis sont issus de Bac Pro
A la rentrée 2016, 84 élèves qui étaient scolarisés en juin 2016
en 2nde ou en 1ère pro ont intégré une terminale CAP dans un LP
public de l’académie. (-0.9 point par rapport à 2015). Il s’agit
souvent de mouvements internes d’élèves au sein d’un même
établissement, en général facilité quand ce dernier dispose
d’une offre de formation de niveau V et IV du même champ
professionnel.
5
Dans ce cas de figure, l’établissement dans le cadre de la
prévention du décrochage, aménage le parcours,
notamment pour les élèves de 2nde et/ou de 1ère
professionnelle en délicatesse scolaire, à qui on peut
proposer une poursuite d’études plus professionnelle et
moins théorique, dans le même champ d’application, en
l’intégrant directement en cours d’année ou à la rentrée en
terminale CAP.
En dehors des doublants, on peut distinguer au sein de ce
public, deux principales sources de motivation pour
postuler à un second CAP.
Pour un certain nombre d’entre eux, il s’agit d’acquérir de
nouvelles compétences dans leur champ professionnel,
supposées favoriser leur employabilité à l’entrée sur le
marché du travail (plus d’expérience en milieu
professionnel et une double compétence). On peut citer à
titre d’exemple le titulaire d’un CAP « agent polyvalent de
restauration » qui prépare en 1 an le CAP cuisine ou le
CAP Restaurant, ou la préparation en un an du CAP
pâtissier après le CAP Cuisine, ou encore l’addition des
CAP « installateur sanitaire » et « installateur thermique »,
ou enfin « la maintenance mécanique automobile » et la
« maintenance mécanique poids lourds » etc.
Un public diversifié accède à la Terminale CAP
Ils étaient 48 en 2015 et représentaient 21.1% des présents
en terminale CAP, ils sont 29 en 2016 (13% des présents) à
venir d’horizon très variés, parmi lesquels on trouve trois
principaux groupes d’élèves :
 issus d’une classe de 1ère ou terminale générale GT.
 issus de la MLDS ou non-scolarisés de retour en forma-
Diplômé d’un CAP et mineur : un frein à
l’embauche ?
tion initiale.
 issus de l’enseignement supérieur (L1 ou 1BTS qui se
Pour d’autres jeunes diplômés de CAP, la poursuite
d’études aura des motivations de nature différente :
positionne souvent sur des métiers de l’artisanat ou métiers de bouche).
 Les professionnels de l’insertion constatent que les
élèves mineurs, même titulaires d’un CAP rencontrent,
plus que d’autres, des difficultés pour accéder au 1 er
emploi. En effet, rares sont les entreprises ou agences
d’emplois (ex « agence de travail intérimaire ») qui,
compte tenu de la réglementation du travail des
mineurs, emploient des jeunes de moins de 18 ans.
Cette réalité tend à pousser les jeunes diplômés à
compléter leur formation (CAP en 1 an, 1ère pro, MC).
nd
Un 2 CAP pour plus d’expérience, une double
compétence, plus d’employabilité ...
Bien que le CAP soit avant tout un diplôme d’insertion
professionnelle, un nombre important de diplômés
envisagent une poursuite d’études : ainsi en se référant aux
données de SAFRAN, on voit qu’en 2016, 413 élèves (374
en 2015) de 2nde année de CAP ont postulé pour une entrée
en 1ère professionnelle, 207 (194 en 2015) ont été admis.
En conséquence 206 candidats n’ont pas obtenu de 1PRO,
il est probable qu’un certain nombre d’entre eux postule sur
d’autres types de formation que le bac pro, comme le CAP
en 1 an (rappel : 110 présents en terminale CAP sont issus
de CAP).
 On constate aussi que certains des diplômés les plus
jeunes
manquent de confiance, mais aussi de
maturité, pour intégrer le monde du travail (notamment
pour les jeunes issus des SEGPA). Les plus fragiles ne
se sentent pas prêts à affronter la réalité de ce nouvel
environnement et optent pour une stratégie
d’évitement en poursuivant leur scolarité.
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