Histoire – géographie

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Histoire – géographie
- éducation civique
Éducation civique - Classe terminale
Le citoyen et le monde
Les thèmes posent des questions éthiques qui renvoient à la responsabilité individuelle et collective du
citoyen, face aux grands enjeux économiques et sociaux du monde actuel.
Thème obligatoire : Droits de l’Homme et action internationale
Thèmes
A. Thème obligatoire
Droits de l’Homme et
action internationale
Sujets possibles
- L’ingérence humanitaire
- Le rôle des
organisations non
gouvernementales (ONG)
- L’ONU
Orientations
La Déclaration universelle des droits de
l'Homme a énoncé un droit universel placé audessus des législations étatiques. On montre que
l’Organisation des nations unies (ONU) est
chargée de la mise en œuvre de ce droit :
mandats donnés à des États pour le
rétablissement de la paix et pour l’ingérence
humanitaire, institution de tribunaux
internationaux.
Bulletin officiel spécial n°2 du 19 février 2009
ENJEUX ET CONTENUS
Le thème obligatoire nécessite pour les élèves d'appréhender avec rigueur des faits et des institutions
qu'ils ont abordés en classe de troisième, et qui par ailleurs font l’objet d’un traitement quotidien dans
l’actualité. Il sera donc intéressant de s’appuyer sur l’étude des médias.
L'Organisation internationale des Nations Unies a été fondée en 1945 par 51 pays déterminés à
maintenir la paix et la sécurité internationales, à développer des relations amicales entre les nations, à
promouvoir le progrès social, à instaurer de meilleures conditions de vie et à accroître le respect des
droits de l'homme.
La Déclaration universelle des droits de l'Homme a été votée à Paris par l’Assemblée générale des
Nations unies le 10 décembre 1948. L’un des pères de la Déclaration universelle des droits de l’Homme
est le Français René Cassin (1887-1976). Pour faire observer ces droits, et contrairement à ce qui avait
été le cas de la SDN, l’ONU a décidé en 1957, sur proposition du ministre canadien Pearson, de se
doter d’un moyen d’intervention, les casques bleus. Ces « Forces de maintien de la paix » peuvent être
envoyées dans une zone de conflit pour protéger la population civile ou encore servir de force
d'interposition. En 2007, les casques bleus étaient présents sur 15 lieux d’opération.
Dans les années 1970-1980, certaines ONG ont avancé le droit d’ingérence humanitaire, affirmant le
droit d’intervenir dans un État - indépendamment de sa volonté - pour sauver des populations de la
famine ou des massacres. Affirmé en 1948, le caractère universel des Droits de l'Homme a amené les
Nations Unies à instituer des tribunaux internationaux pour juger et punir crimes de guerre, crimes
d’agression, crimes contre l’humanité et génocides. Le Tribunal pénal international pour l’exYougoslavie (TPIY), a été créé en 1993 et le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) en
1994. Entérinée par le statut de Rome (1998), la création d’une juridiction permanente, la Cour pénale
internationale, est effective depuis 2002. Il importe de s'interroger sur les limites de cette action comme
sur ses conséquences
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avril 2012
SUJETS POSSIBLES
Quel que soit le sujet traité, le professeur veillera à bien différencier la démarche employée en éducation
civique de celle adoptée en histoire. Le programme d'éducation civique n'est pas un complément du
programme d'histoire.
En éducation civique, il s'agit d'initier l'élève en classe de terminale à une réflexion sur les questions
éthiques qui renvoient à la responsabilité individuelle et collective du citoyen, face aux grands enjeux
économiques et sociaux du monde actuel. A cette fin il s'agit de développer une réflexion argumentée et
de confronter des sources et des opinions.
L’ingérence humanitaire
L'ingérence humanitaire fait référence au droit d'ingérence et a pour objectif de porter assistance à des
populations victimes de catastrophes naturelles ou humaines, où qu'elles se trouvent, sans tenir compte
des frontières. L'ingérence humanitaire est plus directement liée à l'action des ONG qui n'agissent pas
systématiquement dans le cadre d'un mandat accordé par une autorité quelconque. Cette notion se
situe davantage dans le champ de l'éthique. Elle a été répandue et popularisée par les French Doctors,
il y a plusieurs décennies.
Le rôle des organisations non gouvernementales (ONG)
Le sigle est une définition a minima. Les ONG sont des personnes morales à but non lucratif financées
par des fonds privés, ce qui garantit en principe une indépendance financière et politique. Le cadre de
son action peut être national ou international.
L’action des ONG est reconnue et parfois récompensée de façon prestigieuse (Nobel de la paix par
exemple). Leur rôle est parfois critiqué, leur action peut être également maladroite ou contestable
(cf. Arche de Zoé). Si les ONG sont devenues des acteurs incontournables et de plus en plus
professionnalisés, dans un monde globalisé, il ne faut pas oublier que l'engagement au sein de ces
organisations n'est pas sans risque et sans danger pour celles et ceux qui y participent, parfois au péril
et même au prix de leur vie.
L’ONU
Son fonctionnement est lourd (6 langues officielles, Assemblée générale de 192 états en 2008) et
conflictuel (Conseil de sécurité). Elle a son siège à New York, mais de nombreuses agences sont en
Europe (UNESCO à Paris, OMS ou le HCR à Genève…). Si l'ONU n'est pas un gouvernement
mondial, ses résolutions légitiment les interventions internationales. Malgré des objectifs incontestables
sur le plan de l'éthique, l'ONU fait débat sur le plan de son fonctionnement : représentativité du conseil
de sécurité, incapacité à agir efficacement pour régler des conflits durables ou lors de catastrophes
( Haïti…) Son action dans des domaines tels que ceux de l'enfance (UNICEF), de l'éducation et de la
culture, (UNESCO) la Santé (OMS) la gestion des réfugiés par centaines de milliers (HCR) en font une
instance fondamentale de régulation mondiale.
BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE
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Le site de l'ONU : http://www.un.org/fr/
Le site du directeur juridique d'une ONG : http://ong-humanitaire.over-blog.com/
Encyclopédie numérique des droits de l'homme (IEP de Grenoble) :
http://www.droitsdelhomme-france.org/
Sylvie Brunel, « Du local au global: le rôle ambigu des Organisations Non
Gouvernementales (ONG) dans le développement », Historiens et Géographes, n° 395
juillet-août 2006
Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative (DGESCO – IGEN)
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Bulletin officiel spécial n°2 du 19 février 2009
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Le citoyen et le monde
Les thèmes posent des questions éthiques qui renvoient à la responsabilité individuelle et collective du
citoyen, face aux grands enjeux économiques et sociaux du monde actuel.
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Thème au choix - Citoyenneté, science et éthique
Thèmes
Citoyenneté, science
et éthique
Sujets possibles
- La procréation
médicalement assistée
- Informatique et liberté
- Le clonage
Orientations
On aborde la responsabilité du citoyen face aux
applications de la recherche scientifique,
notamment dans les technologies du vivant et de
l’informatique. On questionne la pertinence des
usages sociaux de la science au regard du droit et
des limites de la liberté humaine.
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ENJEUX ET CONTENUS
Ce thème confronte l’évolution extraordinaire de la technologie et des sciences, la morale ou l’éthique et
la notion de citoyenneté. Que ce soit dans le domaine de la technologie du vivant – PMA, mères
porteuses, demain peut-être clonage des humains, manipulations génétiques - ou dans celles de
l’information et de la communication, les mutations, fondamentales depuis une trentaine d’années, ne
vont que s’accélérer. Nos élèves connaîtront un monde qui aura bien peu à voir avec celui dans lequel
nous vivons. Il n’est pas question de leur inculquer la peur de l’avenir ou la peur des progrès
scientifiques. La science a ouvert des champs de connaissance fabuleux, des révolutions
technologiques fondamentales qui ont bouleversé la vie quotidienne. Elle continuera à la faire. Mais elle
doit le faire en tenant compte des règles éthiques que les grandes institutions nationales et
internationales ont le devoir de rappeler. Ce thème impose plus que tout autre une réflexion sur les
valeurs : qu’est-ce que l’humain, quel est son rapport au vivant, à la planète terre ; quelles sont les
règles que l’humanité doit se fixer devant ces bouleversements, quelles libertés fondamentales ne
peuvent être en aucun cas malmenées par le progrès scientifique.
Les rapports entre les normes définies par le droit et les valeurs éthiques d'une société, le sens accordé
à la vie humaine, le rôle et le degré de liberté des acteurs, - entreprises, chercheurs, scientifiques – le
contrôle par les instances démocratiques, le rôle des médias seront au cœur de la réflexion qui devra
être menée.
SUJETS POSSIBLES
Le professeur veillera à ne pas dresser un catalogue des innovations technologiques, ni à faire un
exposé scientifique sur l'état de la recherche. Il utilisera des points de vue des experts scientifiques ou
juridiques et des organismes, mais aussi des opinions exprimées dans les médias lors des débats
législatifs.
La procréation médicalement assistée (PMA) constitue un exemple de bouleversement des valeurs
de la vie et de conceptions de la nature. L'homme ne saurait se réduire à la biologie. La nature de
l'homme est liée à la culture, au sens qu'il donne à ses comportements et aux règles morales et
éthiques qu'il (se) fixe. Le développement des techniques de reproduction humaine oblige à repenser
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les principes du droit afin de résoudre les conflits entre innovations technologiques appliquées et
normes universelles et valeurs individuelles.
Parmi les questions qui peuvent être abordées :
 A quelles conditions doit se plier la fécondation in vitro, notamment l'insémination avec donneur
(anonyme ou non) ?
 Quelle légitimité à utiliser des embryons congelés surnuméraires ? Faut-il les considérer comme
une existence humaine virtuelle ? Peut-on d'implanter un embryon après le décès d'un parent ?
 Le recours au contrat de gestation par des mères porteuses est-il légitime ? Quels droits éventuels
entre la mère porteuse et la mère biologique ?
 Comment éviter que les produits de reproduction du corps humain (sperme, ovules) deviennent
des marchandises ?
Informatique et liberté interroge sur la liberté, mais aussi les limites de cette liberté. Extraterritorial,
échappant aux normes juridiques de la République française, l'espace virtuel du Net pose en effet d'une
part, la question de la liberté d'expression de chacun au regard du respect de la vie privée ou des règles
de vie en société et d'autre part, les voies de recours possibles en cas d'atteintes à ces droits. Les
réseaux sociaux numériques, le commerce en ligne, le paiement électronique... peuvent aboutir à des
manipulations à grande échelle, des détournements de fonds, un impact fort sur la législation et posent
des questions comme les règles de confidentialité, la dignité de la personne humaine, la propriété
intellectuelle, les droits d'auteur…
Le sujet invite donc à rechercher des valeurs éthiques afin de définir une régulation juridique dans
l'espace public et d'éviter quelques dérives (délation, pillage...). Il permet d'aborder aussi les initiatives
qui favorisent une citoyenneté mondiale en mobilisant des millions d'internautes sur des causes
politiques ou sociales.
Parmi les questions qui peuvent être abordées :
 L'accès à Internet à l'école doit il être réglementé ?
 Est-il légitime de limiter la liberté d'expression dans la diffusion de messages xénophobes ?
 Jusqu'où l'État (à l'exemple français de la CNIL) peut-il exercer son contrôle sans porter atteinte à
la vie privée ?
 Ces réseaux représentent-ils de nouvelles formes de solidarité citoyenne ou manipulent-ils une
opinion publique sous influence ?
Le clonage reproduit en laboratoire un brin d'ADN qui sera utilisé pour produire un être identique. Des
animaux ont été clonés. Déjà des recherches seraient menées sur l’homme. Or chaque être humain est
à ce jour différent des autres (empreintes génétiques, empreintes digitales). Le clonage pose la question
d’un être artificiel entièrement fabriqué par l’homme à son usage. Il interroge la condition humaine et le
vivant.
 Comment éviter que les recherches sur le génome humain aboutissent à des brevets industriels
obéissant à une logique de profit ?
 Le clonage sert-il le progrès médical ? Même dans ce cas, est-il justifié ?
BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE
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Fondements naturels de l’éthique, JP Changeux, Odile Jacob
Regards sur la biologie contemporaine, F. Gros, Folio Gallimard
Comité consultatif national d'éthique : www.ccne-ethique.org
Commission nationale Informatique et libertés : www.cnil.fr
http://www.vie-publique.fr/focus/internet-liberte-ou-menace.html (dossiers thématiques)
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Histoire - Géographie - Éducation civique : Citoyenneté, sciences et éthique
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Le citoyen et le monde
Les thèmes posent des questions éthiques qui renvoient à la responsabilité individuelle et collective du
citoyen, face aux grands enjeux économiques et sociaux du monde actuel.
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Thème au choix - Citoyenneté et environnement
Thèmes
Citoyenneté et
environnement
Sujets possibles
- Les organismes
génétiquement modifiés
(OGM)
- Énergie nucléaire et
gestion des déchets
- La biodiversité
Orientations
On s’interroge sur le besoin d’information pour
comprendre les débats complexes qui portent sur
les relations entre progrès technologiques, santé
et environnement, dans une perspective de
développement durable. On met en débat la
responsabilité du citoyen au plan individuel et
collectif.
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ENJEUX ET CONTENUS
La mise en œuvre d’un développement durable dans nos sociétés donne au citoyen une responsabilité
individuelle et collective dans les choix environnementaux. Or, la forte médiatisation de ces questions
autour d‘un débat souvent manichéen, voire réducteur (confusion nature et environnement) ne permet
pas toujours au citoyen d’en saisir la complexité et donc d’accéder à une information la plus objective
possible qui permettrait d’agir de façon éclairée.
Il s’agit donc d’amener l’élève à prendre conscience que le progrès technologique permet de trouver,
voire d’inventer, des solutions pour atteindre les objectifs du développement durable. Cependant
aucune solution miracle n’existe : toute action humaine sur l’environnement ayant des impacts, à
différentes échelles, à la fois positifs et négatifs, sur la santé et l’environnement.
SUJETS POSSIBLES
Les organismes génétiquement modifiés (OGM)
Un Organisme Génétiquement Modifié (OGM) peut être défini comme un organisme vivant dont le code
génétique a été modifié en vue d’un effet donné. Les OGM permettent d’augmenter les quantités
produites avec la mise au point de plantes plus résistantes et de meilleure qualité.
L’utilisation d’OGM n’est pas sans risques ni dérives possibles. Elle provoque donc de vives
inquiétudes. Sur le plan environnemental, les OGM sont soupçonnés de déclencher à terme une
altération profonde des écosystèmes par dissémination et contamination interspécifique, de provoquer
des résistances chez les insectes, de présenter une menace grave sur d’autres populations que celles
visées. Au niveau sanitaire, les risques des OGM sont peu évalués : résistances aux antibiotiques,
allergies, troubles du métabolisme… En outre, la réalisation d’OGM nécessite que l’on franchisse la
barrière des espèces ce qui entraine des questionnements éthiques importants. Enfin, la situation de
quasi monopole de quelques firmes fait craindre des dérives économiques. La question du principe de
précaution se pose donc avec acuité : au nom des risques et dérives encourus, faut-il suspendre ou
limiter les recherches et expérimentations en cours et renoncer aux apports potentiels des OGM ?
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Énergie nucléaire et gestion des déchets
Les sociétés humaines ne peuvent se développer sans énergie. Or, les ressources énergétiques étant
limitées et leur utilisation étant polluante, il y a nécessité d’envisager d’autres sources d’énergie. De
nombreux pays explorent depuis des décennies ou souhaitent explorer la piste de l’énergie nucléaire.
La survenue d’accidents majeurs, en URSS et au Japon mais avec de possibles répercussions
continentales, interroge sur le maintien de cette filière, ou le développement d’énergies alternatives,
alors que la technique de la fusion est toujours renvoyée vers le futur. Par ailleurs, la dangerosité des
déchets nucléaires et les incertitudes qui entourent leur gestion expliquent que ce choix fasse débat.
Cette question renvoie à la gestion d’un territoire et interpelle la responsabilité individuelle et collective
du citoyen (part du phénomène « Nimby » dans la contestation de l’implantation de sites
d’enfouissement).
La biodiversité
La biodiversité comprend la diversité des milieux, la diversité des espèces qui vivent dans ces milieux et
la diversité des individus au sein d’une espèce. L’action humaine ne se résume pas à détruire ou
protéger la biodiversité.
Certaines avancent que nous vivons actuellement une crise majeure de la biodiversité. Cette crise serait
en rupture par rapport aux précédentes parce que la responsabilité de l’homme y serait directe et les
taux d’extinction observés 400 fois plus rapides qu’attendu.
Or, les enjeux de la sauvegarde de la biodiversité sont essentiels. En effet, la diversité du vivant est
nécessaire pour que la vie perdure et cette diversité est une source de richesse. Un des enjeux majeurs
est bien le maintien de la biodiversité dans une perspective de développement durable. On pourra
s’interroger sur la responsabilité individuelle et collective des hommes à travers le respect de la
législation sur la protection des espèces, des choix de consommation ou l’engagement associatif ou
politique. On pourra également se questionner sur les diverses approches de la sauvegarde de la
biodiversité. Faut-il préserver la biodiversité en créant des zones exemptes d’êtres humains ? Faut-il la
conserver en créant des zones qui incluent des activités humaines fortement contrôlées ? Ou faut-il la
restaurer en la reconstituant en dehors du contexte naturel afin d’obtenir un écosystème en bonne
santé ?
BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE
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Les OGM, richesses et servitudes, Textes et Documents pour la Classe n° 829, ScérenCNDP 1er février 2002
Bruno Tertrais, Atlas mondial du nucléaire, Autrement 2011
La Biodiversité, Textes et Documents pour la Classe n° 1001, Scéren-CNDP 1er octobre
2010
Le site de l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs : http://www.andra.fr
Le site de l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) : http://www.asn.fr
Le site d’une association, la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur
la Radioactivité : http://www.criirad.org/
Le site de Géoconfluences : http://geoconfluences.ens-lsh.fr/
Le site du CNRS : http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbiodiv/index.html
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Histoire - Géographie - Éducation civique : Citoyenneté et environnement
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Éducation civique - Classe terminale
Le citoyen et le monde
Les thèmes posent des questions éthiques qui renvoient à la responsabilité individuelle et collective du
citoyen, face aux grands enjeux économiques et sociaux du monde actuel.
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Thème au choix - Citoyenneté et travail
Thèmes
Citoyenneté et travail
Sujets possibles
- Le droit de grève et son
exercice
- Flexibilité et sécurité de
l’emploi
- La négociation dans
l’entreprise
Orientations
On aborde les questions posées par l’exercice de
la citoyenneté dans l’entreprise. Les relations qui
lient l’employeur au salarié ou à l’apprenti sont
définies par un contrat de travail qui précise les
droits et les obligations de chacune des parties. On
réfléchit sur les transformations des relations de
travail dans le contexte de l’ouverture européenne et
de la mondialisation.
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ENJEUX ET CONTENUS
S’interroger sur les liens entre citoyenneté et travail s’inscrit dans le prolongement du travail mené
depuis la classe de seconde sur la notion de « citoyenneté ». Toutefois, la notion est complexe, ce que
traduit l’utilisation de multiples concepts pour la désigner. Si les luttes pour l’exercice de droits dans
l’entreprise sont anciennes, la notion de citoyenneté dans l’entreprise est toujours objet de débat même
si le terme a été a officiellement retenu par le législateur au début des années 1980.
Deux termes ont été mis en avant ; la notion de citoyenneté économique, se fondant sur l’idée que la
citoyenneté ne se cantonne pas à la sphère politique mais intègre tous les aspects de la vie en société,
notamment les « relations de travail » qui ont pris une importance croissante avec le développement du
salariat ; la notion de citoyenneté sociale, dans la mesure où le travail salarié permet d'accéder à un
statut, à une reconnaissance sociale.
Ce sont les lois Auroux, promulguées en 1982, qui reconnaissent pour la première fois officiellement
l’extension de la citoyenneté à la sphère de l'entreprise : "Citoyens dans la cité, les travailleurs doivent
l’être aussi dans leur entreprise ». Les nouveaux droits qu’elles définissent concernent les libertés des
travailleurs, le développement des institutions représentatives du personnel, la négociation collective et
les CHSCT (comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). Aujourd’hui, la citoyenneté
dans le monde du travail se caractérise donc par un ensemble de droits permettant aux salariés de
s’exprimer individuellement, d’intervenir collectivement sur leurs conditions d’emploi et de travail, sur le
contenu de leur travail voire sur sa finalité. Elle devrait permettre l’intervention sur les options
stratégiques de l’entreprise ou du groupe.
La réalité toutefois est souvent différente, tant la situation des salariés dépend de la nature et de la taille
de l’entreprise, de l’existence ou non de conventions collectives, du contrat de travail, du statut du
salarié. Elle dépend aussi de modifications récentes et fortes qui caractérisent l’entreprise. Parmi les
facteurs qui conditionnent ces transformations, on peut mentionner le développement des technologies
de l’information et de la communication, l’internationalisation croissante de la production des biens et
services, les changements dans l’organisation du travail et de la gestion de la production, la
déstructuration et la restructuration du travail dans le temps et dans l’espace (mondialisation). De ce fait,
les accords institutionnels qui déterminent la citoyenneté au travail et qui sont le reflet de compromis
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passés entre la classe ouvrière et ses organisations et le patronat, n’ont plus tous la même portée.
L’exercice de la citoyenneté dans le monde du travail prend donc de nouvelles formes.
SUJETS POSSIBLES
Le droit de grève et son exercice
Ce sujet conduit à aborder un des droits fondamentaux du salarié. Reconnu et protégé par la
Constitution de 1958 qui se réfère au préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, le droit de grève
s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
S’il s’agit là d’un moyen dont dispose les salariés pour manifester un désaccord ou revendiquer des
améliorations d’ordre professionnel ce droit ne peut être exercé dans n'importe quelles conditions. La
grève doit répondre à différentes conditions pour être licite et il existe certaines restrictions au droit de
grève (préavis ; service minimum dans certains secteurs ; modalités particulières de retenues sur
salaire.)
Flexibilité et sécurité de l’emploi
Ce sujet s’inscrit dans une réflexion sur les transformations du travail – variation annuelle de la
production, horaires diversifiés, affaiblissement des normes collectives d’emploi au profit de formes
individualisées - et possibles atteintes aux droits des travailleurs. L’intitulé du sujet se fait l’écho de la
tension entre deux objectifs apparemment contradictoires, la flexibilité des entreprises et la sécurité de
l’emploi ; tension qui nourrit, depuis plusieurs années, de nombreux débats. Certains défendent l’idée
que pour parvenir à rendre optimal le fonctionnement du marché et donc lutter contre le chômage, il faut
favoriser l’annualisation du temps de travail et la flexibilité salariale, pour permettre un ajustement rapide
de l’emploi à l’activité, un abaissement du coût du travail permettant de créer ou de sauvegarder des
emplois. Cette théorie peut fragiliser le statut du salarié car « déréglemente » l’emploi si n’est pas mise
en œuvre une nouvelle législation de l’emploi qui assure un haut niveau de protection sociale des
parcours professionnels.
La négociation dans l’entreprise
Ce sujet permet d‘appréhender le rôle que peut jouer le salarié dans le fonctionnement et l’organisation
d’une entreprise. La négociation, obligatoire ou libre, peut porter sur les conditions d'emploi, de salaire,
de formation professionnelle des salariés. Lorsqu'elle aboutit, les parties concluent une convention ou
un accord collectif du travail. Les accords d’entreprise sont soumis à certaines conditions de validité et
au respect de formalités spécifiques. L’entreprise s’apparenterait ainsi à une « société démocratique »
où la décision est « partagée » et non imposée au salarié. Selon la taille de l’entreprise, ce sont les
délégués syndicaux qui négocient avec l’employeur mais un accord peut être conclu, sous certaines
conditions, par les représentants élus du personnel au comité d’entreprise (ou à défaut par les délégués
du personnel) ou, en l’absence de représentants élus, par un salarié spécifiquement mandaté.
BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE
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La citoyenneté, Anicet Le Pors, Que sais- je ? 2011
Travail et citoyenneté. Quel avenir ?, Michel Coutu, Gregor Murray, Collection : Travail et
emploi à l'ère de la mondialisation, Presses de l’Université Laval, 2010.
Le modèle social français, Philippe Tronquoy, La Documentation française, Cahiers
français, 2006.
Les conventions collectives, au cœur des relations employeurs-salariés
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/conventions-collectives-employeurssalaries/index.shtm
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