SECONDE GUERRE MONDIALE ( PDF - 2.5 Mo)

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1939-1945
[WWII]
LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
Jean Ferrat, « Nuit et Brouillard », 1963.
Note du professeur-documentaliste :
Tenter de faire une bibliographie et une filmographie sur la Seconde Guerre Mondiale ressemble
singulièrement à un défi : nous sommes forcément face à une immensité de sources possibles...
Les nombreux documentaires sur “Arte”, par exemple, ne sont pas tous répertoriés, loin de là !
Si vous trouvez un “manque” flagrant, merci de me l’indiquer : [email protected]
Légende :
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ALBUM, BD,
CINEMA,
DOCUMENTAIRES,
LITTERATURE,
LITTERATURE JEUNESSE,
MUSIQUE (ou DOCUMENT SONORE).
THEÂTRE
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PERSONNES AYANT SOUTENU L’IDEOLOGIE NAZIE
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Les ouvrages présents au CDI sont indiqués par ceci :
CDI
: n°XX.XXX
AMOUROUX Henri, La Vie des Français sous l’Occupation, Paris : Fayard, 1961.
CDI
ANDREVON Jean-Pierre, Vercors. Juillet-août 1944. La forteresse sacrifiée, Nathan, 2009.
: n°00701
RESISTANCE
« Le Plan Montagnards entre dans sa phase active, mon vieux. Le plateau va être verrouillé. Alors... Je
devinais ce que le Roux allait m'annoncer. Des mots que j'attendais depuis des mois.
- ... Alors si tu veux nous rejoindre, c'est le moment de te décider. »
ANKER Daniel, "Imaginary Witness: Hollywood and the Holocaust
/ Hollywood et la Shoah", 2004.
CAMPS DE CONCENTRATION
ANNAUD Jean-Jacques (1943), "Stalingrad", 2001.
RUSSIE
En septembre 1942, Hitler envisage d'envahir Stalingrad, ville clé de l'URSS qui le sépare de la victoire totale sur
l'Europe. Les Russes se préparent à la défensive. Un héros aiderait à motiver les troupes. Entre alors en jeu Vassili
Zaitsev, un jeune tireur d'élite de l'Armée Rouge. Doué d'une stupéfiante adresse au tir, il est remarqué par un
commissaire au peuple, Ivan Danilov. Les deux jeunes gens deviennent amis. Ranimer la flamme de l'héroïsme,
redonner aux soldats décimés la force de lutter contre l'implacable machine de guerre allemande, telle est la mission
de Danilov. Celui-ci fait de Vassili le héros de sa propagande. Dans le camp ennemi, l'état-major dépêche son
meilleur tireur d'élite, le Major König, pour abattre celui qui est devenu le symbole de l'indomptable résistance russe.
ANTELME Robert, L'Espèce humaine, Gallimard, 1957.
Quand l'homme en est réduit à l'extrême dénuement du besoin, quand il devient "celui qui mange les épluchures",
l'on s'aperçoit qu'il est réduit à lui-même, et l'homme se découvre comme celui qui n'a besoin de rien d'autre que le
besoin pour, niant ce qui le nie, maintenir le rapport humain dans sa primauté. Il faut ajouter que le besoin alors
change, qu'il se radicalise au sens propre, qu'il n'est plus qu'un besoin aride, sans jouissance, sans contenu, qu'il est
rapport nu à la vie nue et que le pain que l'on mange répond immédiatement à l'exigence du besoin, de même que le
besoin est immédiatement le besoin de vivre. Levinas, dans diverses analyses, a montré que le besoin était toujours
en même temps jouissance, c'est-à-dire qu'en mangeant je ne me nourrissais pas seulement pour vivre, je jouissais
déjà de la vie, m'affirmant moi-même, m'identifiant à moi dans cette première jouissance. Mais ce que nous
rencontrons maintenant dans l'expérience d'Antelme qui fut celle de l'homme réduit à l'irréductible, c'est le besoin
radical, qui ne me rapporte plus à moi-même, à la satisfaction de moi-même, mais à l'existence humaine pure et
simple, vécue comme manque au niveau du besoin. Et sans doute s'agit-il encore d'une sorte d'égoïsme, et même
du plus terrible égoïsme, mais d'un égoïsme sans ego, où l'homme, acharné à survivre, attaché d'une manière qu'il
faut dire objecte à vivre et à toujours vivre, porte cet attachement comme l'attachement impersonnel à la vie, et
porte ce besoin comme le besoin qui n'est plus le sien propre, mais le besoin vide et neutre en quelque sorte, ainsi
virtuellement celui de tous. « Vivre, dit-il à peu près, c'est alors tout le sacré. »
AUBRAC Lucie (1912-2007)
RESISTANCE
Agrégée d'histoire, elle fut désignée par la Résistance intérieure pour siéger à l'Assemblée consultative d'Alger.
AUBRAC Lucie (1912-2007), La Résistance expliquée à mes petits enfants,
Paris : Le Seuil, 2000.
CDI
: n°00707
AUBRAC Lucie (1912-2007), Ils partiront dans l’ivresse, Seuil, 1984.
AUGUST-FRANCK Francine, Les Feux follets de Bourg d'Iré,
CDI
: n°10.570, dédicacé
Paris : L'Harmatttan, coll. Graveurs de mémoire, 2006.
AYME Marcel (1902-1967), Uranus, 1948.
« Résistants de la onzième heure ».
CDI
: n°06105
COLLABORATION Ŕ EPURATION
AZEMA Jean-Pierre, De Munich à la Libération, Seuil, coll. Points.
FRANCE
AZEMA Jean-Pierre, La France des années noires, Seuil, coll. Points.
FRANCE
BARBIE Klaus (1913-1991)
FRANCE

Film de Kevin MacDonald, “Mon meilleur ennemi”, 2007.
BARUCH Marc-Olivier, Le Régime de Vichy, La Découverte.
FRANCE
De tous les pays d'Europe, la France présente la singularité d'avoir vu sa déroute militaire s'accompagner d'un
bouleversement politique et idéologique. Né de la défaite de 1940, et mort avec la Libération, le régime de Vichy
resta fidèle à ses choix initiaux, qui étaient ceux du maréchal Pétain : demander l'armistice, afin de conduire le
"redressement intellectuel et moral" que devait subir la France. Ce fut la "Révolution nationale", construite à la fois
sur les valeurs les plus traditionnelles de la droite extrême et sur de réelles ambitions modernisatrices. Ce
livre en retrace, de façon synthétique, les grandes étapes. En matière de politique extérieure, le régime, soucieux de
voir reconnue sa souveraineté, opta pour la collaboration avec une Allemagne nazie perçue comme
définitivement maîtresse du continent européen. S'il y eut ensuite plusieurs phases dans l'histoire de Vichy, la
dérive du régime - des rafles de juifs de l'été 1942 à l'État milicien du premier semestre 1944 - était inscrite dans ce
choix premier, toujours confirmé malgré l'évolution des événements militaires. Mais ce livre cherche aussi à montrer
la complexité d'un régime aux acteurs multiples et aux orientations parfois contradictoires. Il évoque enfin les
conditions de vie des Français occupés, et l'ambivalence de l'opinion à l'égard du régime et de celui qui restera, du
début à la fin, le chef de l'État français, le maréchal Pétain.
BEDARIDA François (dir), La Politique nazie d'extermination, Albin Michel, 1994.CAMPS DE CONCENTRATION
BEDARIDA François, Le Nazisme et le génocide, Histoire et enjeux, Nathan, 1990.CAMPS DE CONCENTRATION
BENIGNI Roberto, "La Vie est belle", 1999.
CAMPS DE CONCENTRATION
Guido, un jeune italien, tombe amoureux de Dora, une belle institutrice promise à un fasciste qu'elle déteste. En
véritable génie de la séduction, il invente toute sorte de stratagèmes délirants pour la séduire, puis l'épouser.
Quelques années plus tard, en 1943, Dora rentre chez elle mais ne trouve ni Guido ni leur fils Giosuè, ils ont été
déportés. Dora décide de les suivre. A l'intérieur du camp, Guido, par amour pour son fils, n'a qu'une obsession, lui
cacher la réalité de leur situation...
BERNANOS Georges, Ecrits de combat, Gallimard, coll. Pléiade.
FRANCE
« Français, vos ancêtres ont été des hommes libres… n’entrez pas dans le zoo de la Révolution
Nationale… »
BERR Hélène, Journal, 1942-1944, Tallandier.
BESSIERE André, Destination Auschwitz avec Robert Desnos, L'Harmattan,
préface de Marie-Claire Dumas.
CAMPS DE CONCENTRATION
L'auteur revient sur ce que furent les journées de détention de R. Desnos qui le menèrent à la mort. Après
successivement les camps de Royallieu à Compiègne, Auschwitz, Buchenwald, Flossenbürg et au Kommando Flöha
en Saxe les prisonniers sont envoyés à Terezin en Tchéchoslovaquie où Desnos meurt du typhus le 8 juin 1945.
BLET Pierre, Pie XII et la Seconde Guerre Mondiale d’après les archives du Vatican,
CDI
: n°00699
Perrin, 1997.
BOBER Robert, Quoi de neuf sur la guerre ?, Paris : Gallimard.
CDI x 25
RAFLE DU VEL’ D’ HIV’
: n°12.000 à 12.024
BORZAGE Frank, "The Mortal Storm / La tempête qui tue", 1940.
BOSCH Roselyne, "La Rafle", 2010.
CDI
: n°10.574
Joseph a onze ans. Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine...
Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère.
Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé,
sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.
Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule...
Du Vélodrome d'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du
Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.
De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés.
Tous les personnages du film ont existé. Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.
BOYNE John, Le Garçon au pyjama rayé, Gallimard jeunesse, 2009.
CAMPS DE CONCENTRATION
En 1942, Bruno, 9 ans, quitte Berlin car son père, un officier nazi, vient d'avoir une promotion. Loin de tout, il s'ennuie
et observe de sa fenêtre des silhouettes d'hommes, de femmes et d'enfants, tous vêtus de pyjamas rayés gardés par
des soldats. Personne ne veut lui expliquer quel est cet endroit. Aussi va-t-il s'introduire dans le camp pour tenter de
comprendre ce qui s'y passe.
BROWNING Christopher, Politique nazie, main d'oeuvre, bourreaux allemands, Paris : Les Belles Lettres,
2002.
BUBER-NEUMANN Margarete (1901-1989), Milena, Seuil.
CAMPS DE CONCENTRATION
L’auteure est née à Postdam en 1901. En 1926, elle entre au parti communiste allemand. Après un premier mariage,
elle devient la compagne de Heinz Neumann, l'un des leaders du Parti, auquel il avait adhéré dès l'âge de dix-sept
ans. Heinz était député au Reichstag et membre du bureau politique et, comme tel, il jouera un rôle très important
dans la vie politique allemand au cours des années décisives qui précédèrent l'arrivée au pouvoir de Hitler. Ayant fui
le nazisme en Suisse - qui refusera l'extradition réclamée par Hitler -, le couple se retrouvera à Moscou. Mais, en
1937, Heinz est arrêté et disparaît. Plus tard, Margarete, jugée à son tour "déviationniste", est arrêtée et condamnée
à cinq ans de travail forcé dans un "camp d'amélioration", à Karaganda, dans les steppes du Kazakhstan sibérien. Un
"geste d'amitié" de Staline à Hitler, en 1940, lui vaut d'être livrée à la Gestapo, avec d'autres prisonniers allemand et
autrichiens, à Brest-Litowsk. Elle est internée au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück, d'août
1940 jusqu'en avril 1945. C'est dans ce camp qu'elle rencontrera Milena Jesenská, célèbre journaliste tchèque à
qui, au début des années vingt, Kafka avait adressé les magnifiques Lettres à Milena. En 1963, elle consacre à son
amie, avec ce livre, un bouleversent témoignage d'amour, tenant ainsi la promesse qu'elle lui avait faite,
alors que celle-ci, en mai 1944, agonisait à l'infirmerie du camp. Après la guerre, son témoignage au procès
Kravchenko fait sensation : c’est la première fois qu'un témoin digne de foi vient attester l'existence des camps de
déportés politiques en Sibérie.
BURRIN Philippe, La France à l’heure allemande 1940-1944, Seuil.
CAMON Ferdinando, Conversations avec Primo Levi, Gallimard.
FRANCE
CAMPS DE CONCENTRATION
Traduit de l'italien par André Maugé, avant-propos Ferdinando Camon.
Conversations contenant une synthèse de la réflexion de Primo Levi sur la Shoah et son expérience des camps,
dominées par le motif de la faute : faute de l'Allemagne, rapport à la faute des aînés des jeunes Allemands, faute
d'être né, où s'allège la faute de survivre, une fois encore transmuée en devoir de témoigner.
CARDON-HAMET Claudine, Les 45.000, Mille otages pour Auschwitz,
le convoi du 6 juillet 1942, Autrement, 2003.
CD-ROM : illustration des interventions des anciens Résistants et Déportés.
CAMPS DE CONCENTRATION
CDI
: n°10.571
CHALANDON Sorj, La Légende de nos pères, Grasset.
RESISTANCE
Après avoir été journaliste à la Voix du Nord, Marcel Frémaux est devenu biographe familial. « Toute vie mérite d'être
racontée », disent ses publicités, et c'est pour cela que ses clients se confient à lui. Il les écoute, met en forme leurs
souvenirs, les rédige puis fait imprimer un livre destiné aux amis ou au cercle familial. Un matin, Lupuline Beuzaboc
se présente au biographe. Tescelin, le père de Lupuline, ancien cheminot du Nord de la France, était un Résistant,
un partisan de l'Armée des ombres. Dédaigneux des hommages, il n'a raconté sa bravoure qu'à sa fille. Alors,
pour ses 85 ans, Lupuline veut offrir à son père les mémoires de son combat. Elle veut ramener son passé glorieux
en pleine lumière. Le vieil homme est réticent. Embarrassé. En colère même de tout ce tapage. Et puis il
accepte. Marcel Frémaux va s'atteler à cet ouvrage avec passion. Pierre Frémaux, son père, fut un Résistant.
Comme le vieux Beuzaboc, un partisan de l'Armée des ombres, silencieux et dédaigneux des hommages. Mais son
père n'a jamais rien raconté. Et il est mort, laissant son fils sans empreinte de lui. En écoutant Beuzaboc, c'est son
père que le biographe veut entendre. En retraçant sa route, il espère enfin croiser son chemin. Mais rien ne se passe
comme il le pensait. Et plus Beuzaboc raconte, plus le doute s'installe. C'est par une poignée de mains, que le
biographe et le vieil homme avaient scellé leur pacte de mémoire. Ensemble, ils franchiront les portes de l'enfer.
Sorj Chalandon, 55 ans, a été journaliste à Libération. Il a couvert des événements comme la guerre du Liban, le
Tchad, le drame de Bhopal, la Somalie, l'Afghanistan, la guerre Iran-Irak ou la guerre du Golfe, mais aussi les faits de
notre quotidien. Ses reportages sur l'Irlande du Nord et le procès Klaus Barbie lui ont valu le prix Albert Londres en
1988. Il a publié Le petit Bonzi (2005), Une promesse (2006, Prix Médicis) et Mon Traître (2008).
CHAPLIN Charlie, "Le Dictateur", 1940.
HITLER
Chaplin avait exactement le même âge qu’Hitler, ils sont nés à quatre jours d’écart, en 1889. C’est son premier film
parlant. Hynkel, dictateur fou, a pour sosie un barbier juif…
CHARLES Maryse et Jean-François, War and Dreams, Casterman, 2007.
CHASTAING Michel, Des fruits déguisés, Cachan : Le Foyer de Cachan, 2002.
CDI
CDI
: n°09888
: n°10.927
Denis Couderc a perdu sa mère au début de la WWII. Son père, facteur à Paris le place comme pensionnaire au
Foyer des PTT à l'automne 42. Agé de onze ans, dans cet univers clos, Denis fera son apprentissage de la vie dans
le contexte très particulier du Foyer et de l'Occupation. Il se lie très vite d'amitié avec un plus grand que lui, brillant
élève qui le protègera. Jacques Servillat est interne et sort toutes les semaines. Il confie à Denis qu'il a des activités
secrètes mais ne peut pas lui donner de précision, question de vie ou de mort...
Né après la guerre, Michel Chastaing, designer de profession, est l'auteur de nombreux poèmes et nouvelles. Cet
ouvrage est son premier roman. Dessiner et écrire sont deux verbes qu'il conjugue en parallèle ; il se plaît à dire qu'il
utilise les mêmes outils dans les deux cas, non pas le crayon et la gomme comme on pourrait le croire, mais la
mémoire et l'invention.
CLARKE Isabelle, "Apocalypse", 2009.
CLARKE Isabelle, "Apocalypse Hitler", 2011.
CLEMENCE Alix, Un héros admirable, Syros jeunesse.
RESISTANCE / COLLABORATION Ŕ SECRET DE FAMILLE
Valentin qui a presque 14 ans est issu d’une grande famille dont la figure marquante est son grand oncle, Mathieu
Solignac, résistant, héros de la WWII et connu de toute la région. Mais, hargneux, agressif, à la mine renfrognée, ce
grand oncle ne plaît pas à Valentin. Alors que l’on a vidé la maison familiale mise en vente, Valentin tombe dans le
bureau de son père sur une caisse que ce dernier a rapporté et qui contient un journal intime. Lorsqu’il en débute la
lecture, Valentin s’aperçoit très vite qu’il s’agit d’un journal du maquis de la WWII. Il débute alors une enquête sur la
guerre et sa famille mais le journal s’arrête brutalement. En partant à la recherche de la suite dans la maison
familiale, il se heurte à cet oncle qui tente de le tuer. Le mystère s’épaissit et Valentin part à la découverte des
secrets familiaux…
COHEN-SCALI Sarah, Connexions dangereuses, Flammarion, Tribal, 2002.
« Ultra-Confidentiel Défense absolue à toute personne de lire une ligne de ce livre ! Vous aurez été
prévenu : ne lisez pas ! (ou vous risquez de faire des découvertes que vous regretterez). »
CONAN Eric & Henry Rousso, Vichy, un passé qui ne passe pas.
VICHY
CORDIER Daniel, Jean Moulin et le conseil national de la Résistance, CNRS / IHTP.
COSTA-GAVRAS, "Amen", 2002.
CNR
PIE XII
CREMIEUX-BRILHAC Jean-Louis, La France libre, Gallimard.
CROCI Pascal, Auschwitz, Emmanuel Proust Ed, 2002.
CAMPS DE CONCENTRATION
DAENINCKX Didier, Carton jaune !
Coupe du Monde de football, 1938. Avec l'équipe de France, Jacques Benzara passe de la misère des rues de Tunis
à la gloire. Courtisé par le Tout-Paris, l'attaquant vedette du mythique "Red Star" voit pourtant son ascension
menacée par les déflagrations de l'Histoire. Dans la période troublée de la montée du nazisme, sauvera-t-il son
unique amour ? Cette chronique d'une destinée hors du commun est inspirée d'un personnage réel ; un boxeur
tunisien dont la gloire fut éclipsée par celle de Marcel Cerdan.
DALDRY Stephen, "Le Liseur", 2008, d’après le roman de Bernard Schlink.
PROCES DES CRIMINELS NAZIS
L'histoire d'un jeune étudiant en droit allemand découvrant, au lendemain de la WWII, que son amour de jeunesse
aurait été impliqué dans les crimes nazis.
DAVID François, Menteurs, Nathan.
DAVY Pierre, Syrie 1941. La Reine aux deux empires, Nathan.
DAVY Pierre, Guadeloupe 1943. Sous le vent de la guerre, Nathan.
DE GAULLE, Mémoires de guerre.
Ce qui frappe le lecteur c’est l’extraordinaire cohérence, la force (au sens de la physique, la ligne de force) qui soustend le texte en permanence et tend l’auteur dans une seule direction : « une certaine idée de la France ».
Au-delà des concepts traditionnels de la politique (le peuple, la nation, l’État), au-delà même du terme fortement
connoté par l’affectif (la patrie, « la terre des pères »), il y a « la France » : il serait intéressant de compter combien
de fois le mémorialiste prononce son nom dans ses trois volumes…
Ses biographes ont souvent dit de DG qu’il était le dernier homme à avoir éprouvé à ce point « la passion de la
France », une passion vécue comme une profession de foi venue de l’enfance :
« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France... Le sentiment me l’inspire aussi bien que
la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes
ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. »
(début du texte).
L’identification à la France est si forte qu’on peut aussi bien dire que DG s’est incorporé la France ou que la France
s’est incarnée en DG. Cela peut faire sourire, cela peut agacer, mais, à le lire, cela fascine car c’est une évidence :
dans la tourmente de la WWII, de 1940 à 1946, de l’appel au salut, DG est la France. Il est, il fait, il dit. Une dizaine
d’années plus tard, il (se) raconte. Selon sa propre expression, le Général « a rencontré l’Histoire » : quelles que
soient les opinions politiques, il faut bien reconnaître qu’une telle rencontre est proprement hors du commun et élève
l’homme au rang de mythe (comme Jeanne d’Arc ou Napoléon). Qui pourrait sortir indemne de ce choc avec une
force qui transcende le destin de l’humanité (au sens de la Nécessité dans la pensée antique) ? On conçoit qu’après
une telle expérience, il ne reste plus guère que la solitude. Celle que DG est allé chercher à Colombey :
« Dans le tumulte des hommes et des événements, la solitude était ma tentation. Maintenant, elle est
mon amie. De quelle autre se contenter quand on a rencontré l’Histoire ? » (III, p. 343).
Émouvante confession d’un homme vieillissant qui se drape dans la dignité du patriarche fatigué, tel le Moïse de
Vigny : « Je suis très grand, mes pieds sont sur les nations, Ma main fait et défait les générations. Hélas !
je suis, Seigneur, puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre ! » (Poèmes
antiques et modernes, « Moïse », 1822). Mais l’Histoire est cyclique, comme les saisons. C’est pourquoi les
Mémoires de guerre s’achèvent sur une prosopopée de la Nature qui chante, soupire ou gémit au fil du temps :
« En hiver, elle gémit : “Me voici, stérile et glacée. […] Immobile au fond des ténèbres, je pressens le
merveilleux retour de la lumière et de la vie.” […] Vieille France, accablée d’Histoire, meurtrie de
guerres et de révolutions, allant et venant sans relâche de la grandeur au déclin, mais redressée, de
siècle en siècle, par le génie du renouveau ! Vieil homme, recru d’épreuves, détaché des entreprises,
sentant venir le froid éternel, mais jamais las de guetter dans l’ombre la lueur de l’espérance ! »
DG est élu premier président de la Ve République le 21/12/1958. Le dernier volume des Mémoires de guerre paraît
en 1959. Du premier au dernier mot, de « la France » à « l’espérance » : tout le sens d’une histoire dans l’Histoire.
Annie Collognat
DE GAULLE ANTHONIOZ Geneviève, La Traversée de la nuit, Paris : Le Seuil, 1998.
DELARBRE Léon, Croquis clandestins d'Auschwitz, Buchenwald,
Bergen-Belsen, Dora, réédition de l'Est, 1989.
CAMPS DE CONCENTRATION
CDI
DE MONTETY Etienne, Honoré d’Estienne d’Orves, éditions France-Empire.
DE ROSNAY Tatiana (1961), Elle s’appelait Sarah, éditions
Eloïse d’Ormesson, 2007.
RAFLE DU VEL’ D’ HIV’
: n°00708
PAQUET-BRENNER
Gilles, "Elle s’appelait
Sarah", 2010.
DESCORNES Stéphane, Juillet 42. Sous une mauvaise étoile, Nathan.
RAFLE DU VEL’ D’ HIV’
DMYTRYK Edward, "Le Jongleur", 1953.
DMYTRYK Edward, "The Young Lions / Le Bal des maudits", 1958.
DU BOUCHET Paule (1951), Chante Luna, Gallimard, coll Scripto, 2008.
GHETTO DE VARSOVIE
Varsovie, 1939. Luna, jeune Juive d'origine polonaise, n'a qu'une passion, la musique et le chant. Sa voix est
merveilleuse. Elle a quatorze ans lorsque les troupes allemandes entrent en Pologne. Très vite, la population juive
est enfermée dans le ghetto. Commencent alors la persécution, la misère, la peur, la mort. Luna voit peu à peu
disparaître tous les siens. Dans le cauchemar de la guerre, elle participe à la résistance du ghetto de Varsovie avec,
pour seules forces, sa voix hors du commun et sa volonté de vivre et d'aimer...
La paix
Je m'appelle Lula, mais quand j'étais petite, on m'appelait Luna. Personne d'autre que mon père ne
savait que Luna voulait dire la lune dans une langue lointaine qui n'était pas la nôtre. Mon père, lui,
savait tout, même cela. Il m'a appelée Luna lorsque j'avais trois ans. Ma grand-mère me chantait alors
une vieille berceuse polonaise : «La lune est blanche, dors, ma Luna ; la lune pâlit, bientôt, Luna, le
jour viendra.» Elle disait «dors, ma Luna» et ce «n» glissé par effraction était comme un secret.
J'adorais cette berceuse. J'adorais ma grand-mère.
Je chantais tout le temps, sans cesse, jour et nuit. Parfois, ma mère faisait mine de se mettre en colère.
Alors, elle m'appelait par mon vrai nom.
- Lula ! Vas-tu arrêter ! Ce n'est pas l'heure de chanter, c'est l'heure de dormir. Tu empêches ton frère
de s'endormir !
Je me taisais quelques minutes, et puis je reprenais doucement. Ma mère se levait à nouveau pour me
gronder, je baissais d'un ton, ma voix devenait un filet. Mais ce filet ne disparaissait jamais
complètement. Je poursuivais mon gazouillement sans même m'en apercevoir. Dans l'autre pièce,
j'entendais mes parents parler à voix basse :
- Laisse-la, Shoshana, disait mon père, c'est un don de Dieu, une pareille voix. Écoute plutôt, c'est de
l'argent pur, c'est le miel de la lune, cette voix-là...
Ma mère disait sur un ton qu'elle voulait fâché :
- Elle empêche tout le monde de dormir...
- Elle ne dérange personne, répliquait mon père. Personne, vois-tu, ne peut être dérangé par une voix de
lune... On peut être caressé, bercé, ébloui, fasciné par la lune... Mais pas dérangé, non...
DURAND Yves, Le Nouvel Ordre européen nazi, 1938-1945, Complexe, 1990.
DURAND Pierre, Les Armes de l'espoir, Les Français à Buchenwald et à Dora, Editions sociales, 1977.
DURAND Yves, La France dans la deuxième guerre mondiale, Colin, coll. Cursus.
Le 3 septembre 1939, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne. Le 8 mai 1945, le
représentant de la France reçoit la capitulation du Reich nazi à Berlin, aux côtés des trois « Grands ».
Entre ces deux dates : la drôle de guerre, la débâcle, l'armistice, l'Occupation, Pétain, l'État français, la Révolution
nationale, la collaboration, la Résistance, de Gaulle, Giraud, le CNR, la Libération on marqué les étapes d'un
effondrement suivi d'un difficile redressement.
Aujourd'hui encore, les Français se divisent, les historiens s'interrogent sur cette période de leur histoire qui fut loin
d'être uniformément sombre ou glorieuse. Cet ouvrage allie à l'exposé des faits l'analyse des positions prises par les
hommes et les milieux dirigeants de l'époque. Il fait le point sur les questions toujours actuelles : les causes de la
défaite de juin 1940, les responsabilités de Laval et de Pétain, la nature du régime de Vichy, sa place dans l'Europe
hitlérienne, le rôle de la Résistance et de ses composantes. En mettant l'accent sur la vie quotidienne, il accorde au
comportement des diverses catégories de la population l'importance dans la construction du destin national que
révèle une histoire « vue d'en bas », à partir d'études locales ou régionales.
DURAND Yves, Histoire de la Deuxième Guerre mondiale, Complexe, 1997.
DURAND Yves, Les Causes de la deuxième guerre mondiale, Colin, coll. Cursus, 1992.
ERBEN Eva, Oubliée, L’Ecole des loisirs, 2001.
CAMPS DE CONCENTRATION
Eva, mère de famille, est sollicitée par l'institutrice de l'un de ses enfants à témoigner de son enfance. En effet, elle
est juive et a vécu la déportation lorsque son pays, la Tchécolslovaquie, fut envahi par les Nazis le 15 mars 1939.
Quarante ans plus tard, elle va accepter de parler, de raconter ses années de cauchemar, avec beaucoup de
simplicité et de délicatesse. La vie terrible du camp bien sûr, la mort de ses parents, mais aussi sa fuite,
l'hébergement en cachette dans une famille, la fin de la guerre, les retrouvailles avec une lointaine famille qui ne la
comprend pas et ce qui la conduit à venir s'installer en Israël.
FAJON Etienne (pres.), Ils aimaient la vie. Lettres de fusillés, éd. Messidor, 1985.
FAURE Christian, "Un amour à taire", 2005.
DEPORTATION DES HOMOSEXUELS
En 1942, à Paris, Sarah aime Jean qui aime Philippe le résistant qui aime Jean. Elle est une juive qui se cache, ils
sont homosexuels. Tous trois vivent comme ils peuvent cette guerre. Mais la jalousie du frère de Jean, Jacques, qui
par un dramatique concours de circonstances fait déporter son frère, les plonge dans le pire, l'innommable: la torture
des Triangles Roses dans les camps, les expériences dont ils sont victimes pour tenter de les rendre "normaux", la
collaboration... Les acteurs : Jérémie Rénier, Bruno Todeschini, Louise Monot, Nicolas Gob, Michel Jonasz et
Charlotte de Turckheim sont tous au-delà des superlatifs. La réalisation est parfaite, le scénario sans approximation
historique. Première œuvre française filmée à traiter de la déportation homosexuelle sous l'occupation française de
Vichy, ce téléfilm a remporté cinq prix au festival international du film de télévision de Luchon.
FERNANDEZ Dominique (1929), L’Etoile rose, Grasset, 1978.
FERRAT Jean, « Nuit et Brouillard », 1963.
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir
Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
FERRO Marc, Pétain.
DEPORTATION DES HOMOSEXUELS
CAMPS DE CONCENTRATION
FERRO Marc, Questions sur la seconde guerre mondiale.
FRANCOIS-PONCET André, Souvenirs d’une ambassade à Berlin
CDI
: n°00702
09/1931-10/1938, Flammarion, 1946.
« le plus frappant dans ce discours, ce n’est pas le fond, qui reste, malgré tout, assez vague ; c’est
l’action de l’orateur ; c’est sa voix chaude et rocailleuse, tranchante et farouche ; c’est la passion qui le
transporte, le souffle qui l’anime et qui, littéralement, dilate ses narines (…) c’est aussi l’influence qu’il
exerce sur son auditoire, une influence d’ordre bien plus physique qu’intellectuel, accrue encore par le
décor, la figuration théâtrale, les effets d’ombres et de lumière, et toute une mise en scène romantique,
cet entourage d’étendards et d’uniformes, ces scintillements de casques et de baïonnettes et
l’enivrement qui se dégage du rythme irrésistible des musiques… »
(comparaison à la Lorelei peu après)
FRANK Anne (1929-1944), Le Journal d'Anne Frank, Le Livre de poche.
CDI
: n°07845
Née à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une
enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent
clandestinement dans "l'Annexe" de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont
arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en
février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942
au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants
sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.
(30 millions d’exemplaires vendus depuis 1947 ; traduit en 56 langues)


GOLD Alison Leslie, Mon amie Anne Frank, Paris : Bayard éditions. [CDI : n°07990]
MAARSEN Jacqueline van, Je m'appelle Anne, dit-elle, Anne Frank. Souvenirs de
Jopie, Galaade, 2007.
CAMPS DE CONCENTRATION
GAILLOT Eddy, Ce bon docteur Petiot.
« les résistants de 46 »…
GARAUDY Roger (1913)
Ecrivain et philosophe, protestant puis communiste stalinien, puis marxiste dissident proche des idées gauchistes en
mai 1968, puis catholique, puis musulman. Il fut député communiste du Tarn (1945-1951), puis de Paris (1956-1958),
ainsi que sénateur de Paris (1959-1962)
1995 : Les mythes fondateurs de la politique israélienne, éditions La Vieille Taupe.
AFFAIRE EN 1996, révélée par le Canard enchaîné. Avocat : Jacques Vergès. Soutenu par son vieil ami l'Abbé
Pierre. Condamné, le 27/02/1998, pour contestation de crimes contre l’humanité, diffamation raciale. Jugement
confirmé en appel le 16/12/1998, Garaudy étant en outre condamné pour provocation à la haine raciale. Ses pourvois
en cassation ont été rejetés par la chambre criminelle le 12/09/2000. Son recours devant la Cour européenne des
Droits de l'Homme, fondé sur la violation de l'article 10 (liberté d'expression) de la Convention européenne des Droits
de l'Homme, de l'article 6 (droit à un procès équitable) de la Convention, de l'article 4 du Protocole no 7 (droit de ne
pas être jugé ou puni deux fois) et des articles 9 (liberté de pensée, de conscience et de religion) et 14 (interdiction
de la discrimination) de la Convention, a été déclaré irrecevable par la Cour.
2002 : reçoit le Prix Kadhafi des droits de l'Homme de la Libye.
GIASONE Claude, Paris occupé 14/06/1940-24/08/1944, éd. Jacques Grancher, 1997.
GILBERT, Nuremberg diary, 1961.
GOLD Alison Leslie, Mon amie Anne Frank, Paris : Bayard éditions.
CDI
: n°07990
CAMPS DE CONCENTRATION
GORLITZ & QUINT, Adolf Hitler, Presses Pocket, 1962.
GREIF Jean-Jacques, Mes enfants, c’est la guerre, L’Ecole des loisirs, 2002.
« Nous trouvons Madame Christiane en train de faire cuire de la viande dans une grande casserole.
Bizarre : ce n'est pas le jour du cuisseau de veau. - Qu'est-ce que c'est comme viande, Madame
Christiane? - J'ai pensé que nous n'avions pas besoin de chiens ici, donc j'ai chassé la mère et j'ai pris
ses chiots. - Vous nous racontez des blagues. On ne peut pas manger du chien. - Bien sûr que si. Les
Chinois en mangent, alors pourquoi pas nous? - Ben moi je suis pas chinois. J'en mange pas. - Moi non
plus. Personne n'en veut, alors Madame Christiane mange les quatre chiots. - C'est excellent, dit-elle.
Ça me rappelle les cuisses de grenouille. »
Madame Christiane sauve des enfants. Elle tient tête aux Allemands et cache des évadés. Elle fait le docteur, parce
qu'elle est infirmière. Elle fabrique de faux camemberts et du vrai dentifrice. Elle veut élever des souris pour les
laboratoires. Elle aime les douches froides. Elle chante "Vent frais vent du matin". Elle joue de l'harmonium. Elle
connaît les champignons. Elle mange du chien. Les petits l'appellent Madame Christiane. Elle a vraiment existé.
GRENIER Christian, Août 44, Paris sur scène, Paris : Nathan, 2002.
GRIMBERT Philippe (1948), Un secret, Grasset, 2004.
ROMAN AUTOBIOGRAPHIQUE
CAMPS DE CONCENTRATION
CDI
: n°09006
MILLER Claude, 2007
avec Cécile de France
et Patrick Bruel
Au commencement de ce roman, le narrateur raconte que, petit
garçon et fils unique, il s'est inventé un frère. Ce fantôme
tyrannique a hanté ses jeunes années. Entouré de silence,
ployant sous une culpabilité familiale, le narrateur éprouve le
besoin de raconter un passé qu'il s'imagine lisse et tranquille
jusqu'à ce que Louise, une vieille amie de ses parents et
confidente de l'enfant, vienne tout d’un coup lui révéler un secret
lourd et bouleversant…
GROBETY Anne-Lise, Le Temps des mots à voix basse, Joie de Lire, 2007.
Oscar est l'ami de notre héros. Leurs deux pères partagent aussi une amitié profonde: comme ils aiment à se dire,
l'un est poète-comptable, l'autre épicier-poète. Ils aiment les mots, le rire, les conversations au fond du jardin, près
des ruches. Les deux fils aussi sont complémentaires. C'est une condition de l'amitié. Mais un jour tout bascule. C'est
alors que commence le temps des mots à voix basse. Les hommes sont devenus fous. Oscar est renvoyé de l'école.
Les deux enfants n'ont plus le droit de se voir. Cela s'est passé dans une petite ville allemande sous la montée
du nazisme. La famille d'Oscar doit fuir, vite, très vite. La menace est grande. Mais que peut faire l'ami pour secourir
l'ami ? L'issue est au-delà des mots… Ce livre répond au devoir de mémoire. Il faut raviver sans cesse les
événements tragiques de l'histoire pour que les hommes n'oublient pas.
GRYNBERG Anne, La Shoah, l’impossible oubli, Découvertes Gallimard, 2005. CAMPS DE CONCENTRATION
GUENO Jean-Pierre, Paroles d’étoiles, éd. des Arènes, 2002.
GUEDIGUIAN Robert, "L’Armée du crime", 2009.
Dans Paris occupé par les allemands, l'ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de très jeunes
juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, déterminés à combattre pour libérer la France
qu'ils aiment, celle des Droits de l'Homme. Dans la clandestinité, au péril de leur vie, ils deviennent des héros.
Les attentats de ces partisans étrangers vont harceler les nazis et les collaborateurs. Alors, la police française va se
déchaîner, multiplier ses effectifs, utiliser filatures, dénonciations, chantages, tortures... Vingt-deux hommes et une
femme seront condamnés à mort en février 1944. Dans une ultime opération de propagande, ils seront présentés
comme une Armée du crime, leurs visages en médaillon sur un fond rouge placardés sur les murs de toutes
les villes du pays. Ces immigrés, morts pour la France, entrent dans la légende. C'est cette belle et tragique histoire
que raconte le film.
GUILLEMOT Gisèle, (Entre parenthèses). De Colombelles (Calvados)
à Mauthausen (Autriche), 1943-1945, Paris : L'Harmatan, 2001.
CAMPS DE CONCENTRATION
GUTMAN Claude, La Maison vide, Gallimard, 1989.
HARATO, L’Enfant d’Hiroshima.
De très belles lettres entre un lycéen de Tokyo et sa mère. Une histoire vraie : la correspondance entre Ichirô, élève
au lycée de Tokyo, et Isoko, sa mère, qui vit à la campagne. Des lettres qui tissent un lien unique que la séparation
rend encore plus fort. Touchante est la délicatesse maternelle qui respecte la liberté et la sensibilité de son fils à une
époque aussi douloureuse que celle d'Hiroshima au temps de la guerre. Touchante est la plume d'Ichirô quand il écrit
: Faites rage, lames et vents du monde impur, moi j'avance dans la vie, aux côtés de ma mère.
HART Liddell, Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, Paris : Fayard, 1973.
CDI
: n°00700
HAUSFATER-DOUIEB Rachel, Le Petit garçon étoilé, Casterman, 2003.
C'était un petit garçon qui ne savait pas qu'il était une étoile, mais on le lui a dit. Au début, il était content, il était fier.
Il pensait que c'était bien d'être un petit garçon étoile. Mais ce n'était pas bien du tout. Son étoile avait trop de bras...
CDI
HESSEL Stéphane, Indignez-vous, Montpellier : Indigène éditions, 2010.
HILBERG Raul, La Destruction des Juifs d’Europe, Fayard, 1988.
: n°10.513
CAMPS DE CONCENTRATION
Il est des très grands ouvrages que les lecteurs n'appellent plus par leur titre, mais par le nom de leur auteur. Le
Hilberg est de ces quelques-là. Il s'agit, il est vrai, de l'ouvrage de référence sur le génocide. Raul Hilberg n'a pas
voulu traiter seulement de la dimension éthique de la Catastrophe : "indicible", "innommable", "passage à la limite de
l'humanité" a-t-on répété, le génocide est d'abord - on l'oublie trop souvent - un fait historique. En cela il est
justiciable des procédures qu'applique l'historien à ses objets d'études.
Le premier grand livre qui explique exhaustivement le comment de la Solution finale, sans prétendre pouvoir
définitivement comprendre le pourquoi - qui le pourra jamais ? - de la volonté qu'eurent des hommes de détruire
jusqu'aux cadavres, à la langue et à la mémoire d'autres hommes.
Le génocide - unique dans l'histoire par son caractère systématique - fut l'œuvre de toute une société moderne et
industrielle, mobilisant spécialistes, comptables, juristes, ingénieurs, médecins, fonctionnaires, policiers et soldats, tous ancrés, à leurs divers niveaux, dans les habitudes d'ordre, de respect de la hiérarchie et de souci de l'efficacité,
pour conduire sans grands heurts le mécanisme de la Solution finale. Les étapes majeures en furent les décrets
définissant le terme "Juif" l'expropriation des biens juifs, la séparation et l'isolement physique des victimes, le travail
forcé, la déportation, les chambres à gaz. Aucun élément organisé de la société allemande - bureaucratie,
ministères, forces armées, Parti, industrie, services publics - ne demeura jamais complètement étranger ni extérieur
au processus de destruction. Le génocide, ce n'est pas la banalité du mal, mais sa quotidienneté routinière : chacun,
à son échelon, appliqua les procédures normales à une situation exceptionnelle, déployant machinalement, ou par
amour du travail bien fait, des trésors d'ingéniosité pour définir, classer, transporter, comme si rien - malgré la volonté
de camouflage par le vocabulaire - ne distinguait la Solution finale des affaires courantes. Le génocide demeure, en
fin de compte, un fait éminemment humain, terrible manifestation de ce qu'à l'extrême la société des hommes peut
commettre et de ce que l'homme peut accepter. N'était la nature chaque jour plus galvaudée du qualificatif, nous
n'aurions pas hésité à dire de la publication en langue française de la version intégrale de cet ouvrage, augmentée
de substantiels ajouts et compléments par l'auteur, qu'elle constitue un véritable événement.
HILLESUM Etty, Une vie bouleversée : journal 1941-1943. Suivi de Lettres de Westerbork, Seuil.
Traduit du néerlandais par et annot. Philippe Noble. De 1941 à 1943, à Amsterdam, une jeune femme juive de vingtsept ans tient un journal et y consigne ce que vont être les dernières expériences de sa vie.
HITLER Adolf
JEAN-FAURE Bruno, La Seconde Guerre Mondiale. Les batailles du désert 1940-1943,
CDI
: n°00698
CDI
: n°09501
Larousse, 1983.
JIMENES Guy, Italie, mai 1944. Le ciel déchiré, Paris : Nathan, 2004.
JOFFO Joseph (1931), Un sac de billes, 1973.
Paris en 1941 n'est plus la capitale d'une terre d'asile qui arbore pour devise au
fronton de ses mairies « Liberté, Egalité, Fraternité ». Paris est une ville occupée où
l’ennemi nazi impose ses lois d'exception et le port de l'étoile jaune à tous les
Juifs. Leur mère en a donc cousu une au revers du veston de Maurice et de Joseph
avant leur départ pour l'école. Le résultat est immédiat, le racisme des gamins se
déchaîne et les deux Joffo rentrent qui avec l'oreille en chou-fleur, qui avec l'oeil
poché et le genou meurtri. Oh ! en compensation, il y a bien eu le troc proposé par
DOILLON Jacques, 1975.
Zérati, le copain de Jo, l'étoile jaune contre un sac de billes, mais leur père a
compris : il faut fuir. Maurice, douze ans, et Joseph, dix ans, doivent rejoindre leurs
frères Henri et Albert déjà installés à Menton. Ils auront à franchir la ligne de
démarcation, près de Dax, sans papiers. Les parents suivront plus tard. Et la course
vers la liberté commence. Elle les conduit à Menton, puis à Nice et son terrible hôtel
Excelsior d'où, sauvés de justesse, ils s'en iront pour retrouver leur sœur Rosette
près de Montluçon ; ensuite, ce sera Aix-les-Bains et « R ». Cela, c'est l'itinéraire. Le
reste, l'important, c'est ce que raconte Joseph Joffo : les péripéties de l'odyssée des
deux frères dans la France occupée de 1941 à 1944 - et le ton dont il rapporte ces
choses vues et vécues : spontané, vif, ponctué d'éclairs d'humour en dépit de
l'angoisse omniprésente - un merveilleux récit, un poignant témoignage.
JUGNOT Gérard, "Monsieur Batignole", 2002.
En 1942, un charcutier aide un enfant juif, Simon.
JULIET Charles, L’Année de l’éveil.
« Il se met à nous raconter… jeune lieutenant… l’armée en déroute… prisonnier… l’évasion… le refus
de la défaite… la haine de cet occupant qui veut dominer le monde… mieux vaut mourir que se donner
l’illusion de survivre sous la botte qui vous écrase… le maquis… les voyages à Londres… les sauts en
parachute et de nuit… les combats… l’embuscade… l’arrestation… ne sait pas pourquoi il ne fut pas
fusillé… puis le départ pour un voyage qui le conduisait aux derniers degrés de la déchéance et de
l’abomination… dans le wagon le premier contact avec la folie et la mort… l’arrivée au camp… les
flonflons de l’orchestre… la faim et le froid… la peur… les coups… le travail exténuant… les appels
interminables dans le vent glacial de l’aube… la torture… les pendaisons… les exécutions… chaque
semaine le tri de ceux qui étaient à peu près valides et de ceux qui partiraient en fumée…
l’insupportable odeur de chair brûlée… les monceaux de cadavres que les fours ne pouvaient
absorber… puis la fin, le bombardement… l’instant où ils s’étaient rendu-compte que les gardeschiourmes avaient fui… une dizaine de jours à attendre l’arrivée des Russes… les journées les plus
terribles… la faim, le typhus, la mort plus que jamais présente… des cadavres partout… eux totalement
indifférents à ce qui pourrait advenir… trop épuisés pour craindre la mort ou se réjouir de leur
prochaine délivrance… »
KEMP Anthony, 1939-1945 : un monde en guerre, Gallimard, coll. Découvertes.
KENEALLY, Thomas (1935, Sidney), La Liste de Schindler, Booker Price 1982.
Oskar Schindler, industriel catholique allemand, directeur d’un camp de concentration en Pologne, consacra son
temps, son argent, ses relations et son intelligence pour sauver des centaines de Juifs. Un arbre a été planté à son
nom dans « l’allée des Justes », à Jérusalem. Longue enquête historique de Thomas Keneally pour retrouver et
interroger des survivants en Pologne, Autriche, Allemagne, Israël, Etats-Unis… et consulter les archives du Mémorial
du Yad Vashem (Jérusalem) Film de Steven Spielberg, 1994.
KERSAUDY François, De Gaulle et Churchill. La mésentente cordiale, Perrin.
KERTESZ Imre, Être sans destin, Actes Sud, traduit du hongrois par Natalia et Charles Zaremba.
Un adolescent raconte une année dans un camp de concentration puis de travail, dans un style laconique, factuel,
avec un horizon de chien. Un livre ignoré et dérangeant à sa parution en 1975 qui obtint un vif succès à partir de
1990. L'auteur a reçu le prix Nobel de littérature 2002.
KLARSFELD Serge, La Shoah en France, Fayard.
CAMPS DE CONCENTRATION
Président de l’association des fils et filles des déportés juifs de France
KOSSAK-SZCZUZKA Sophie, tract clandestin d’août 1942 de
« l’armée de l’ombre » à Varsovie.
CAMPS DE CONCENTRATION
Protestation de la droite catholique contre le génocide des Juifs tout en restant antisémite.
KRAMER Stanley, "Jugement à Nuremberg", 1961.
KRESSMANN TAYLOR, Inconnu à cette adresse, Autrement, 2001, rééd. Le Livre de poche.
LANZMANN Claude (1925)
Passe son enfance en France. Résistant aux côtés des communistes durant la WWII ; études de
philosophie en Allemagne après la WWII ; correspondant du journal Le Monde en Allemagne de l’Est.
Proche de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.
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"Pourquoi Israël", 1973 : documentaire tourné à la veille de la guerre de Kippour. Via des
entretiens, il revient sur l’origine de l’Etat juif. Bien que Juif lui-même, le réalisateur parvient à
éviter les partis pris.
"Tsahal", 1994 : documentaire entièrement consacré à la guerre d’Israël, la plus puissante du
Proche-Orient.
"Un vivant qui passe", 1997 : film basé sur un entretien avec Maurice Rossel qui était
mandaté par la Croix Rouge pour visiter le camp de Theresienstadt en Tchécoslovaquie.
Révèle l’aveuglement des témoins de la solution finale.
"Sobibór 14/10/1943, 16 heures", 2001 : relate, avec le témoignage de Yehuda Lerner, un
rescapé, la seule révolte réussie de déportés juifs. 250.000 Juifs ont été assassinés entre 1942
et 1943 ; ce camp polonais a été fermé après la révolte.
LANZMANN Claude (1925), "Shoah", 1985.
CAMPS DE CONCENTRATION
Œuvre massive et complète (durée : 9 heures trente), raconte l’histoire de l’Holocauste à travers des
témoignages de survivants et d’anciens SS.
LE BITOUX Jean (1948-2010), Les Oubliés de la mémoire, Hachette, 2002.DEPORTATION DES HOMOSEXUELS
Le 30 janvier 1933, Hider est élu chancelier du Reich. La haine nazie contre les homosexuels se déchaîne : les
Allemands doivent avoir des enfants, de très nombreux enfants, de futurs soldats combattant pour la grandeur de la
nation et de la race. Les homosexuels sont donc des adversaires, des ennemis qu'il importe d'identifier et d'éliminer.
L'homophobe paragraphe 175 du Code pénal est aggravé par les nazis. 100000 homosexuels sont victimes de
délation, fichés, pourchassés par la police et les SS ou condamnés: 10000 d'entre eux sont conduits en camps de
concentration. Ces persécutions étendues aux territoires annexés frappent ensuite l'Alsace et la Moselle. À la
Libération, victimes, témoins et historiens se taisent, la déportation homosexuelle est écartée de la mémoire
nationale. À partir de sources nombreuses et variées, de témoignages, d'entretiens avec Jean-Paul Sartre et avec
Michel Foucault, Jean Le Bitoux restitue cette histoire refoulée et nous interroge : pourquoi les homosexuels déportés
sont-ils les oubliés de notre mémoire collective?
LE MANER Yves, Déportation et génocide (1939-1945), Une tragédie
CAMPS DE CONCENTRATION
européenne, La Coupole, Centre d'Histoire et de Mémorie du Nord-Pas-de-Calais, 2005.
CDI
LEVI Primo, Si c'est un homme, Robert Laffont / Pocket,
: n°09694
traduit de l'italien par Martine Schruoffeneger.
Interné à Auschwitz de 1943 à 1945, Primo Levi livre ses souvenirs empreints de dignité qui sont aussi
une réflexion morale sur la douleur, sublimée en une vision de la vie. Publié pour la première fois en
1958 en Italie, ce récit est un des premiers témoignages sur les camps de concentration nazis.
CAMPS DE CONCENTRATION
LEVY Dani, "Mon Führer", 2008.
Lire au lycée professionnel, numéro 47 du printemps 2005.
http://www.crdp.ac-grenoble.fr/doc/litt_jeun/biblio/shoah.pdf
LITTELL Jonathan, Les Bienveillantes.
LONDON Jerry, "La Pourpre et le noir", 1983, d'après le roman de J.P. Gallagher.
PIE XII
LUMET Sidney, "The Pawnbroker / Le Prêteur sur gages", 1964.
MABON Armelle, Prisonniers de guerre “indigènes”. Visages oubliés de la France occupée, La Découverte,
2010.
Après la débâcle de juin 1940, les combattants de l'armée française sont faits prisonniers. Tandis que les
métropolitains partent pour l'Allemagne, les prisonniers coloniaux et nord-africains prennent le chemin des
frontstalags répartis dans la France occupée. En avril 1941, près de 70 000 hommes sont internés dans vingt-deux
frontstalags. Ces prisonniers nouent des contacts singuliers tant avec l'occupant qu'avec la population locale qui les
réconforte, voire les aide à gagner les maquis ou la zone Sud. Lorsqu'en janvier 1943 le gouvernement de Vichy
accepte de remplacer les sentinelles allemandes par des cadres français, ils se sentent trahis. À la Libération, leur
retour en terre natale, parfois très tardif, s'accompagne de nombreux incidents dont celui, particulièrement grave et
meurtrier, survenu à Thiaroye, près de Dakar, en décembre 1944 - l'armée française fait trente-cinq morts et autant
de blessés parmi les « tirailleurs sénégalais », sous prétexte qu'ils se sont mutinés pour obtenir leurs droits d'anciens
prisonniers de guerre. Il fallait révéler cette histoire occultée. Armelle Mabon a découvert le destin de ces hommes
grâce aux archives d'une ancienne assistante sociale du service social colonial de Bordeaux. Une dizaine d'années
durant, elle a étudié les archives publiques et privées, recueilli de nombreux témoignages inédits, faisant le choix
d'évoquer la captivité de tous les ressortissants de l'empire. Cet ouvrage donne la mesure de l'injustice, du déni
d'égalité et du mépris dont s'est rendu coupable l'État, durant l'Occupation, mais aussi par la suite... Un sujet d'une
douloureuse actualité.
MCCAREY Leo, "Once upon a Honeymoon / Lune de miel mouvementée", 1942.
MACDONALD Kevin, "Mon meilleur ennemi", 2007.
KLAUS BARBIE
On connaît le nazi Klaus Barbie, chef de la Gestapo et "Boucher de Lyon", tortionnaire de Jean Moulin, condamné en
1987 à la prison à vie pour crimes contre l'humanité. Mais l'agent Barbie travaillant pour les services secrets
américains ? Et Klaus Altmann, l'homme de l'ombre de la répression bolivienne ? Kevin Macdonald, réalisateur d' “Un
jour en septembre” et du “Dernier roi d'Ecosse”, nous révèle, dans un documentaire sans concession, les trois vies
barbares de Klaus Barbie. A travers l'itinéraire d'un bourreau ordinaire, ce film retrace l'histoire secrète du XXe siècle,
ses omissions, ses contradictions et ses atrocités : pour comprendre, pour ne pas oublier...
Mon avis : ***
Un film impressionnant, qui montre des liens avec les Etats-Unis, avec la hiérarchie catholique, avec l’Amérique
latine… c’est proprement hallucinant…
MARRUS Michael, L'Holocauste dans l'histoire, Paris : Flammarion, 1994.
CDI
: n°06627
MASSON Philippe, La France en guerre, du Front Populaire à la victoire, Larousse, 1988.
MATHIEX Jean, La Guerre de 1939-1945, Hachette, 1981.
CDI
: n°07020
CDI
: n°00696
MENDELSOHN Daniel, Les Disparus, Flammarion, 2007.
MERLE Robert, La Mort est mon métier, Gallimard, 1952.
MOLLA Jean, Sobibor.
CAMPS DE CONCENTRATION
MONTARDRE Hélène, Les Chantiers de la jeunesse 1940-1944. Une vie en suspens, Nathan.
MAARSEN Jacqueline van, Je m'appelle Anne, dit-elle, Anne Frank. Souvenirs de Jopie, Galaade, 2007.
Ce livre est le récit d'une amitié, celle entre Jacqueline van Maarsen, la Jopie du Journal, et Anne Frank. Née en
1929, fille d'un Juif hollandais et d'une Française catholique, J. van Maarsen connaît, dès le début de la WWII, les
persécutions contre les Juifs à Amsterdam. C'est au lycée juif qu'elle fait la connaissance d'Anne Frank. Elle devient
alors sa nouvelle amie, Jopie. C'est sous ce nom que tous ceux qui ont lu le Journal d'Anne Frank la connaissent.
Racontant au quotidien la montée de l'antisémitisme sous l'occupation nazie, Jacqueline van Maarsen dresse le
portrait vivant d'une famille entre deux mondes, juif et catholique, entre deux villes, Paris et Amsterdam, des années
1920 aux années 1950. Un livre qui éclaire d'une manière nouvelle l'histoire d'Anne Frank.
MEMORIAL DE LA SHOAH
http://www.memorialdelashoah.org
MICHEL Henri, Jean Moulin.
MIHAILEANU Radu, "Le Train de la vie", 1998.
CAMPS DE CONCENTRATION
MILZA Pierre, L’Europe en chemise noire. Les extrêmes droites européennes de 1945 à aujourd’hui, Fayard,
2002.
MISCH Robert, J’étais garde du corps d’Hitler 1940-1945, Le Cherche Midi éditeur.
MULLER Ray, "Le Pouvoir des images : Leni Riefenstahl" (Arte ; avec un débat de Frédéric Mitterrand)
MURACCIOLE Jean-François, Histoire de la Resistance en France, PUF, QSJ ?
MUTTER André (du CNR), Face à la Gestapo, Librairie ancienne Honoré Champion éditeur, 1944.
NEMIROWSKY Irène, Suite française, Denoël, 2004, prix Renaudot.
NOSSECK Max, "Singing in the Dark", 1956.
NOTHOMB Amélie, Acide sulfurique, Paris : Albin Michel, 2005.

COLLINS Suzanne, Hunger games, Pocket, 2009.
NOZIERE Jean-Paul, La Chanson de Hannah, Nathan poche, coll. Histoire.
CDI
: n°09737
ORY Pascal, Les Collaborateurs 1940-1945, Seuil.
PAPON Maurice
PAVLOFF Franck, Matin brun, Cheyne, 1998.
CDI x 30
: n°10.520 à 10.549
> audiobook par Jacques Bonnaffé et Denis Podalydès.
PEF (1939), Je m’appelle Adolphe, La Nacelle, 1994.
PEREC Georges (1936-1982), W ou le souvenir d’enfance, Denoël, 1975.
« Au début, il ne comprendra pas. Des novices un peu plus anciens que lui essaieront parfois de lui
expliquer, de lui raconter, ce qui se passe, comment ça se passe, ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas
faire. Mais, le plus souvent, ils n’y arriveront pas. Comment expliquer que ce qu’il découvre (…) n’est
pas quelque chose dont il va se réveiller brusquement, quelque chose qu’il va chasser de son esprit,
comment expliquer ( …) que c’est cela qu’il y aura tous les jours, que c’est cela qui existe et rien
d’autre ( …) que ce n’est même pas la peine d’essayer de déguiser cela, d’essayer de l’affubler (…). Il
faut se battre pour vivre. Il n’y a pas d’autre choix. Il n’existe aucune alternative. Il n’est pas possible
de se boucher les yeux, il n’est pas possible de refuser. Il n’y a ni recours, ni pitié, ni salut à attendre de
personne. (…) Il y a cela, il y a ce qu’il a vu, et parfois ce sera moins terrible que ce qu’il a vu, et
parfois ce sera beaucoup plus terrible que ce qu’il a vu. Mais où qu’il tourne les yeux, c’est cela qu’il
verra et rien d’autre (…) Très peu tentent de se suicider, très peu deviennent vraiment fous. Quelquesuns ne cessent de hurler, mais la plupart se taisent, obstinément. »
PETAIN (Maréchal) Philippe
CDI
PEYREFITTE Alain, C'était De Gaulle, Paris, éditions de Fallois / Fayard, 1994.
PIERSON Frank, "Conspiracy", 2001.
: n°09484
CAMPS DE CONCENTRATION
Recrée l’un des rassemblements les plus tristement célèbres de l’histoire, la Conférence de Wannsee, dans les
environs de Berlin, le 20 janvier 1942, lorsque Reinhard Heydrich mobilisa l’administration du Troisième Reich pour
fixer l’organisation administrative et logistique de la Solution finale.
POLANSKI Roman (1933), "Le Pianiste", Palme d’or du Festival de Cannes 2002.
Wladyslaw Szpilman, un célèbre pianiste juif polonais, échappe à la déportation mais se retrouve parqué dans le
ghetto de Varsovie dont il partage les souffrances, les humiliations et les luttes héroïques. Il parvient à s'en
échapper et se réfugie dans les ruines de la capitale. Un officier allemand, qui apprécie sa musique, l'aide et lui
permet de survivre.
POULET-RENEY Erik, Les Roses de cendre, Syros, 2005.
DEPORTATION DES HOMOSEXUELS
Comme tous les étés à Vézelay, se préparent les retrouvailles d'une jeune danseuse et de sa grand-mère, Mady.
Mais cette année-là, Suzelle souffre de l'absence de Mathis, son petit ami. Et Mady, qui se sent vieillir, est rongée par
le remords. Depuis trop longtemps, elle porte en elle un lourd secret lié à la déportation de son frère homosexuel,
Clément.
PRATT Hugo (1927-1995), WWII. Histoires de guerre, Casterman, 2009.
De la jungle birmane aux fjords de Norvège, du désert libyen aux plages du débarquement, des hommes se battent.
Loin du simple héroïsme habituellement de mise, Hugo Pratt s'est approprié les codes du récit de guerre pour mieux
exprimer doutes, peurs et lâchetés de chacun, mais aussi l'amitié, le respect et l'intense solidarité qui unissent les
frères d'armes. 12 histoires de guerre en grande partie inédites en français, proposées pour la première fois dans un
recueil unique. Autant de plaidoyers contre l'horreur des affrontements guerriers.
RESNAIS Alain, "Nuit et brouillard", 1955, 30 min.
CAMPS DE CONCENTRATION
Les camps de conceef* EMC BT/F2 8.04 62 91.94MC /P </MCID 151>> BDC 0.4 1 0.6 rl amps de
RIEFENSTAHL Leni (1902-2003), “Olympia, les Dieux du Stade”, 1936.
ROLAND George, "Der Vanderner Yid / The Wandering Jew", 1933, VO yiddish sous-titrée en anglais.
ROSSIF Frédéric, "De Nuremberg à Nuremberg", 1994.
ROUSSET David, L’Univers concentrationnaire, prix Renaudot 1946,
Hachette Littératures.
CAMPS DE CONCENTRATION
ROUSSO Henry, Les Années noires sous l’Occupation, Gallimard, coll. Découvertes.
RUBY Marcel, Le Livre de la déportation. La vie et la mort dans les
18 camps de concentration et d'extermination, 1944, Paris : Robert Laffont.
CAMPS DE CONCENTRATION
SABBAGH Antoine (prés.), Lettres de Drancy, Seuil.
CAMPS DE CONCENTRATION
Recueil de 130 lettres, pour la plupart des archives du Centre de documentation juive contemporaine, qui témoignent
de l'internement et la déportation des juifs de France entre 1941 et 1944. Des internés, leur famille, de simples
témoins, chacun confie ses préoccupations quotidiennes et ses espoirs.
SALVAYRE Lydie (1948), La Compagnie des Spectres, 1997.
« dans la queue du cinéma, elle avait recommandé à voix forte de garder le ticket d’entrée pour y
envelopper la ration de viande. »
SCHMITT Eric-Emmanuel, L’Enfant de Noé, Albin Michel, 2004.
CDI
: n°10.124
Joseph est un enfant juif né quelques années seulement avant la WWII. Dès 1942, en Belgique comme ailleurs, les
rafles se succèdent à un rythme incessant et il est très tôt séparé de ses parents. Le père Pons le prend alors sous
son aile et le cache dans un internat, au milieu de ses pensionnaires catholiques, pour le sauver. Pendant ces
quelques mois, Joseph portera sur sa situation un regard critique, source de nombreuses interrogations, mais
découvrira aussi la force de l'amitié et l'importance de la transmission d'une culture. S'inscrivant dans un contexte
historique tragique, ce récit simple et bouleversant est pourtant plein d'espoir et de vie.
SEEL Pierre, Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel, Calman-Lévy, 1994. DEPORTATION DES HOMOSEXUELS
SELLIER André, Histoire du camp de Dora, La Découverte, 1988.
CAMPS DE CONCENTRATION
SEMPRUN Jorge (1923-2011)
SEMPRUN Jorge (1923-2011), L'Ecriture ou la vie, Paris : Gallimard, 1994.
CDI
: n°07111 & 09692
Déporté à Buchenwald, membre d'un des réseaux anglais de résistance Buckmaster, devenu l'un des dirigeants des
communistes espagnols du camp, Semprun est libéré par les troupes de Patton en 1945. Ce récit montre comment,
avec l'aide d'une femme, et dans les tourments de l'écriture, il lui aura fallu quinze ans pour accepter la vie.
SEMPRUN Jorge (1923-2011), Le Mort qu'il faut, 2001.
CAMPS DE CONCENTRATION
Le récit d'un moment de son internement à Buchenwald, en décembre 1944 : informé qu'il faisait l'objet d'une
demande de renseignements de la part des autorités nazies, Semprun a dû se faire passer pour mort pendant trois
jours, afin de pouvoir être déclaré décédé à la place d'un autre et de garder la vie sauve. Ce récit est aussi un
témoignage sur le quotidien des camps et le devoir de mémoire.
SHIRER William L., The Rise and Fall of the Third Reich, Pan Books, LTD, London, 1960.
SIEGAL Aranka, Sur la tête de la chèvre, Paris : Gallimard, coll. Folio junior.
SOFSKY Wolfgang, L'Organisation de la terreur, Les camps de concentration, CAMPS DE CONCENTRATION
Calmann-Lévy, 1995.
SORLIN Pierre, L’Antisémitisme allemand, Flammarion, 1969.
SPEER Albert, Au cœur du Troisième Reich, Fayard, 1971.
SPIEGELMAN Art, Maus : un survivant raconte.
CDI
: n°09709. DISPARU…
tome I : « Mon père saigne l’Histoire »
tome II : « Et c’est là que mes ennuis ont commencé »
SPIELBERG Steven, "La Liste de Schindler", 1993.
Inspiré du roman éponyme de Thomas Keneally.
STRASSER Todd, La Vague.
Endoctrinement de jeunes, expérience réelle aux France en 1969 pour comprendre les mécanismes du nazisme.
SUAREZ Georges, Le Maréchal Pétain, Plon, 1940.
« La France sent mais ne comprend pas encore tout ce qu’elle devra un jour à ce rédempteur »
(sic ! Dernière phrase du livre)
SYBERBERG Hans Jürgen, "Hitler, Ein Film aus Deutschland / Hitler, un film d’Allemagne", 1977, 414 min.
Ce film, divisé en quatre parties, est un volet de sa "Trilogie allemande", dans laquelle il présente l'évolution de
l'histoire des idées en Allemagne à travers des figures historiques.
SZPILMAN Wladyslaw, Le Pianiste, l'extraordinaire destin d'un musicien juif dans le ghetto de Varsovie,
1939-1945, suivi de Le journal du capitaine Wilm Hosenfeld, postface de Wolf Bierman, prés. Andrzej Szpilman
Septembre 1939 : Varsovie ploie sous les bombes allemandes. Au moment où Radio Pologne est réduite au silence,
dans un ghetto désert, un jeune pianiste talentueux d'origine juive interprète le Nocturne en ut dièse mineur de
Chopin. Plus tard il rencontrera un officier allemand, Wilm Hosenfeld, hypnotisé par la musique, qui décidera de le
sauver.
TAVERNIER Bertrand, "Laissez-passer", 2002.
A Paris, le 3 mars 1942, sous l'Occupation allemande, deux hommes voient leurs destins se croiser et s'entremêler.
D'un côté, Jean-Devaivre, un assistant-metteur en scène, trouve le moyen de camoufler ses activités clandestines de
résistant en travaillant pour la Continental, une firme cinématographique allemande dirigée par le Docteur Greven et
qui produit des films français depuis 1940. De l'autre, Jean Aurenche, un scénariste-poète, refuse de travailler pour
les Allemands et s'engage par la plume dans une lutte héroïque contre l'envahisseur nazi.
THALHEIM Robert, "Et puis les touristes", 2008.
CAMPS DE CONCENTRATION
Sven arrive à Auschwitz pour y effectuer son service civil. L'une de ses tâches consiste à s'occuper d'un survivant du
camp de concentration, Krzeminski, un vieil homme buté qui traite le jeune Allemand avec un mélange d'arrogance et
d'impatience. Heureusement, la relation naissante avec l'interprète Ania permet à Sven de supporte le quotidien jusqu'à ce que le jeune homme commence à comprendre combien le passé et le présent sont inextricablement liés à
Auschwitz, aujourd'hui Oswiecim...
Le Nouvel Observateur, n°2319, 16/04/09, « Auschwitz tour », Nathalie Funès
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2319/articles/a399254-auschwitz_tour.html
THOR Annika
THOR Annika, Une île trop loin, Thierry Magnier. (1/4)
CDI x 25
: n°10.580 à 16.604
Victimes des persécutions nazies contre les Juifs à Vienne, les parents de Steffi et de Nelli ont décidé de les envoyer
en Suède, à l'abri. Séparation temporaire, le temps de réunir les papiers pour s'exiler aux Etats-Unis. Les deux
sœurs se retrouvent sur une île au climat rude. Nelli s'habitue plutôt bien à sa nouvelle famille, elle en oublie même
sa langue maternelle. Mais pour Steffi c'est beaucoup plus difficile, sa mère d'accueil est sévère et rigide. Le temps
passe, les nouvelles de Vienne se font rares. Et si les deux sœurs ne revoyaient plus jamais leurs parents ? Steffi ne
peut l'imaginer...
THOR Annika, L’Etang aux nénuphars, Thierry Magnier. (2/4)
CDI
: n°10.901
Steffi et sa sœur Nelli ont quitté Vienne pour être mises à l'abri de la répression nazie, en Suède.
Un an s'est écoulé depuis leur arrivée, et Steffi est inscrite au lycée de Göteborg. Alors que les nouvelles de ses
parents en Autriche se font de plus en plus pessimistes, Steffi ne se sent pas chez elle dans la famille bourgeoise qui
l'héberge, d'autant que l'idéologie allemande gagne du terrain. Mais l'espoir persiste de retrouver les siens, bientôt,
en Amérique.
THOR Annika, Les Profondeurs de la mer, Thierry Magnier. (3/4)
CDI
: n°10.971
Steffi se sent comme ce sous-marin suédois coulé par la marine allemande, perdue dans les profondeurs de la mer.
Tout va mal en ce début de troisième année en Suède. Elle risque de perdre la bourse qui finançait ses études, alors
que Nelli, sa sœur, rêve d'être adoptée par sa famille d'accueil et n'écrit plus à leurs parents. Steffi, qui est la garante
de la mémoire familiale, espère toujours qu'ils se retrouveront tous aux États-Unis. Mais bientôt, plus de nouvelles de
ses parents en Autriche. Et le silence qui s'installe...
THOR Annika, Vers le large, Thierry Magnier. (4/4)
CDI
: n°10.972
Les années ont passé pour Steffi et Nelli. La fin de la guerre devient réalité avec le retour des premiers rescapés des
camps de la mort. Alors que Nelli espère ardemment être adoptée par sa famille d'accueil, Steffi, de son côté, achève
ses études et vit son premier amour. Petit à petit, les deux sœurs imaginent qu'elles vont devenir suédoises. Leur vie
leur semble désormais dans ce pays. Mais une lettre vient bouleverser ce fragile équilibre...
TILLION Germaine (1907-2008)
TILLION Germaine (1907-2008), Ravensbruck, Le Seuil, 1973,
nouvelle édition 1988 et 1997.
CAMPS DE CONCENTRATION
TILLION Germaine (1907-2008), Une opérette à Ravensbruck.
CAMPS DE CONCENTRATION
Résister en écrivant, chanter à la barbe des geôliers nazis pour défendre sa dignité : dans le camp de Ravensbrück,
Germaine redonne vie à Lulu, Nénette, Marmotte et Titine, ses camarades de détention. Convoquant le souvenir des
rengaines populaires, du bon vin qui réchauffe, des joyeuses tablées d'antan, elles luttent contre leur condition
inhumaine avec la plus redoutable des armes: la joie de vivre.
UHLMAN Fred, L'Ami retrouvé, Gallimard, 1987.
VALLAUD Pierre, Les Français sous l’Occupation 1940-1944, Pygmalion, 2002.
VICHY
Une plongée dans les années noires pour la France et les Français entre 1940 et 1944.
L'auteur a réuni des documents souvent inédits et cherche à montrer la vie quotidienne des Français sous
l'occupation et le régime de Vichy.
L'auteur regarde l'époque sous quatre angles majeurs : Le culte du chef, la propagande et les actions du
gouvernement de Vichy, la vie quotidienne des français et des prisonniers, la collaboration.
VANDERMEULEN David, Fritz Haber, t1. “L’esprit du temps”, t2. “Les héros”.
Sur le chimiste juif allemand, prix Nobel de chimie 1919, inventeur du gaz moutarde et du zyklon B…
VERCORS, Le Silence de la mer.
Un officier allemand monologue face au silence de la
famille qui doit l’héberger.
CDI
: n°04533, 09552-1 à 09552-27
VIDAL Florianne, La Lanterne magique.
VILSMAIER Joseph, "Stalingrad", 1993.
STALINGRAD
Evocation de la bataille de Stalingrad et du sort de très jeunes soldats allemands séduits par la propagande.
Sur cinq cent mille hommes engagés dans cette bataille, seulement six mille reviendront en Allemagne.
VITTORI Jean-Pierre
VITTORI Jean-Pierre, STO. 1942-1945. De gré ou de force, Nathan.
VITTORI Jean-Pierre, 1944-1945. Les sabots, Nathan, 2003.
CAMPS DE CONCENTRATION
VITTORI Jean Pierre (dir), Le Grand livre des témoins, Paris, FNDIRP, 1994.
CAMPS DE CONCENTRATION
VOUTEY Maurice, Les Camps nazis, Des camps sauvages au système
concentrationnaire, 1933-1945, Graphein, 1999.
CAMPS DE CONCENTRATION
WELLES Orson, "Le Criminel", 1946.
WIESEL Elie (1928), La Nuit, Paris : Minuit, 1958.
CAMPS DE CONCENTRATION
Né en 1928 à Sighet en Transylvanie, il était un adolescent lorsqu’en 1944 il fut déporté avec sa famille à
Auschwitz puis à Birkenau. La Nuit est le récit des souvenirs qu’il conserve de la séparation d’avec sa mère et sa
petite sœur qu’il ne reverra plus jamais et du camp où avec son père il partage la faim, le froid, les coups, les
tortures… et la honte de perdre sa dignité d’homme quand il ne répondra pas à son père mourant.
« La Nuit, écrivait-il en 1983 est un récit, un écrit à part, mais il est la source de tout ce que j’ai écrit par la suite. Le
véritable thème de La Nuit est celui du sacrifice d’Isaac, le thème fondateur de l’histoire juive. Abraham veut tuer
Isaac, le père veut tuer son fils, et selon une tradition légendaire le père tue en effet son fils. L’expérience de notre
génération est, à l’inverse, celle du fils qui tue le père, ou plutôt qui survit au père. La Nuit est l’histoire de cette
expérience. »
C’est son ouvrage, lui qui est depuis l’auteur de plus de quarante œuvres de fiction et non-fiction.
Prix Nobel de la paix en 1986, il est titulaire d’une chaire à l’université de Boston.
WIEVIORKA Annette
CDI
WIEVIORKA Annette, Auschwitz expliqué à ma fille, Paris : Le Seuil, 1999.
WIEVIORKA Annette, Déportation et génocide : entre la mémoire et l’oubli,
Hachette pluriel.
: n°00705
CAMPS DE CONCENTRATION
De grandes tragédies peuvent-elles avoir des causes simples ? Elles suscitent du moins des questions simples,
comme si l'ampleur écrasante d'un événement appelait une explication taillée d'un bloc. Ces questions, il faut les
affronter, en particulier quand elles portent sur le génocide des juifs d'Europe, une tragédie, s'il y en fut une, où se
trouve mise en cause notre civilisation. Pourquoi l'Allemagne fut-elle le lieu de la tragédie, alors que l'aversion
et l'hostilité envers les juifs étaient répandues dans toute l'Europe ?
Pourquoi le préjugé anti-juif est-il devenu, après 1933, une sorte de norme dans la société allemande, permettant au
régime nazi de mener sa politique sans rencontrer d'obstacle sérieux ? Et pourquoi est-on allé jusqu'au massacre,
alors que d'autres solutions étaient envisageables et furent appliquées ou examinées, d'un système d'apartheid à
l'émigration forcée ou à la concentration sur un territoire excentré ?
WORMSER-MIGOT Olga, Le Système concentrationnaire nazi (1933-1945), PUF, 1968.
ZAIDMAN Annette, Mémoire d’une enfance volée (1938-1948), Ramsay, 2006.
CAMPS DE CONCENTRATION
Née dans le dixième arrondissement de Paris, fille de modestes exilés polonais, elle vivait au 5-7 rue Corbeau
(aujourd'hui rue Jacques-Louvel-Tessier), l'un des immeubles de la capitale le plus touché par la déportation des
juifs. Elle était une écolière insouciante comme les autres, dans un avant-guerre accueillant et chaleureux. Celui des
quartiers populaires et des chanteurs de rue... L'enfant qu'elle était se rappelle avec des mots simples l'Occupation,
la montée de l'antisémitisme, le temps des rafles, la fuite de sa famille à travers Paris, la "traque" des juifs sur le
territoire français et le refuge qu'elle trouve en province. Brisée par la disparition de son père et de son frère,
l'orpheline cherchera bien plus tard à découvrir ce qui leur est arrivé, mais aussi ce que sont devenus ses oncles, ses
cousins, ses anciens voisins et compagnons de jeux. Un récit simple et sensible qui fait retrouver les couleurs
nostalgiques d'une vie dérobée par la cruauté de l'histoire.
– ANTISEMITISME – AUSCHWITZ-BIRKENAU – BOMBES – CAMPS DE CONCENTRATION –
COLLABORATION – DRANCY : “antichambre de la mort”, classé monument historique en 2001 par
le ministère de la Culture. Environ 77.000 personnes y ont été internées dont 67.000 déportées vers
les camps d’extermination nazis – FASCISME – GESTAPO : GEheime STAats POlizei (=“police secrète
d’Etat“) – GHETTO – HITLER – HOLOCAUSTE – MUSSOLINI – NAZISME – NEGATIONNISME – POGROM –
RESISTANCE – REVISIONNISME – SHOAH – SOLUTION FINALE – SS – STALINGRAD – VICHY –
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