À DEMAIN
texte et mise en scène Pascale Henry //////
28 janv. > 16 févr. 2014
Tél. 01 43 74 99 61
theatredelaquarium.com
production > Cie Les voisins du dessous (conventionnée par la DRAC Rhône-Alpes et le Conseil régional Rhône-Alpes, subventionnée par la Ville de Grenoble et le Conseil général de l’Isère), le CDN des Alpes,
le Théâtre Jean Vilar de Bourgoin-Jallieu et le Théâtre Théo Argence de Saint-Priest. Avec l’aide de Confluences et des ateliers de décor de la Ville de Grenoble / Le Théâtre de lAquarium est subventionné par
le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création Artistique), avec le soutien de la Ville de Paris et du Conseil Régional d’Île-de-France licences 1033612-1033613-1033614
Photo installation et design PASCAL COLRAT assisté de Mélina Faget et Émile Omnes
DOSSIER DE PRESSE
PRESSE : CATHERINE GUIZARD
01 48 40 97 88 & 06 60 43 21 13
lastrada.cguizar[email protected]om
photographe du spectacle
Jean-Pierre Maurin
06 10 67 89 16
jp.maurin@cegetel.net
GÉNÉRALE DE PRESSE
MARDI 28 JANVIER À 20H30
texte et mise en scène Pascale Henry,
(Cie des Voisins du dessous, Grenoble)
avec
Julien Anselmino,
Marie-Sohna Condé
et Aurélie Vérillon
lumière Léo Van Cutsem,
costumes Hélène Kritikos,
son Frédéric Soria et Laurent Buisson,
scénographie Michel Rose et Pascale Henry,
régie générale et plateau Lellia Chimento
administration de production et de diffusion :
Danièle Arditi danielearditi@lesvoisins.org (06 87 75 56 78)
et Valérie Martin contact@lesvoisins.org (06 71 17 94 15)
TARIFS
DU
SPECTACLE
Théâtre de lAquarium
La Cartoucherie
route du champ de manœuvre
75012 Paris / 01 43 74 72 74
> www.theatredelaquarium.com
> découvrez les coulisses du Théâtre :
http://theatredelaquarium.tumblr.com
> Facebook, Twitter
ACCÈS > NAVETTE CARTOUCHERIE AU M° CHÂTEAU DE VINCENNES (LIGNE 1)
gratuite, elle circule régulièrement entre l’arrêt Château de Vincennes (Sortie n°6 du
métro) et la Cartoucherie 1h avant et après le spectacle
22 plein tarif / 15 plus de 65 ans, collectivités et associations
12 étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents et adhérents
Ticket-Théâtre(s) / 10 scolaires
VENEZ À 2, PAYEZ 30> soit 15 par personne
RÉSERVATIONS par téléphone au 01 43 74 99 61
>lundi 15h -19h / mardi - jeudi 14h - 19h / vendredi 14h - 18h
et pendant les représentations : du mardi au samedi de 14h à 19h
production > Cie Les voisins du dessous (conventionnée par la DRAC Rhône-Alpes et le Conseil régional Rhône-Alpes,
subventionnée par la Ville de Grenoble et le Conseil général de l’Isère), le CDN des Alpes, le Théâtre Jean Vilar de
Bourgoin-Jallieu et le Théâtre Théo Argence de Saint-Priest. Avec l’aide de Confluences - Paris des ateliers de décor
de la Ville de Grenoble.
À DEMAIN DE PASCALE HENRY
28 janvier > 16 février 2014
du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h > durée 1h05
UN SPECTACLE À SUSPENS, EMPRUNTANT À LA SÉRIE TÉLÉ AUTANT QU’À KAFKA
Retenu contre son gré dans les locaux d’une institution en raison d’une mystérieuse et effrayante
blessure, un homme est là, prostré. Il est surtout l’enjeu d’une décision à prendre. Que doit-on
faire de lui ?
Malgré la peur qu’il lui inspire celle qui l’interroge cherche à percer le silence. Elle commet sans
le savoir un pas de trop.
Le sort de l’homme suspendu à l’interrogatoire qu’il subit, il ne sait pas que la nature même des
questions qu’on lui pose est l’objet d’une guerre larvée dont il ignore tout. Et qui se trame au delà
des murs de sa rétention.
Une guerre où risque zéro et course contre le temps dressent des murs invisibles entre les êtres.
Une guerre qui a sans doute la soumission pour mobile et la peur pour conséquence.
Empruntant à la série télé autant qu’à Kafka, la pièce est lancée à la poursuite d’une intuition :
Se serait-il passé quelque chose dans notre perception des désordres humains ?
À pas de loup, à mots comptés, avec une incroyable tendresse pour les silences qui en disent
long, et grâce à trois interprètes d’une rare vibration,
À demain
de Pascale Henry tend la main
à ce qui nous relie et qu’on voudrait nous retirer. Car, sous prétexte d’efficacité, sous couvert de
compassion, une guerre sourde est bien lancée contre la fragilité, la souffrance humaine, qui fait
pourtant la matière même de nos existences personnelles, professionnelles et sociales, et qui n’a
aujourd’hui plus droit de cité, au nom de la compétitivité généralisée.
À demain
est un spectacle doux et urgent, qui redonne courage et dignité. On en a bien besoin.
François Rancillac
« On ne peut être vivant et normal à la fois »
Cioran
“ Cela fait partie du mécanisme de la domination
que d’empêcher la connaissance des souffrances qu’elle engendre“
Teodor W. Adorno
Ce projet de création s’inscrit dans la ligne du travail
de la compagnie, dans cette obstination à palper les
singularités de la vie contemporaine, à prêter l’oreille
aux mouvements qui la font ou la défont, à ce qui vient
à l’Homme de neuf dans le langage qui le contient
aujourd’hui.
Ici peut-être, et qui a conduit l’écriture, l’intuition d’un
changement radical de perception de la souffrance
humaine, de cette souffrance qui vient naturellement
avec le vivre. L’intuition d’une guerre menée contre elle.
D’une tentative d’élimination recouverte de compassion.
Une guerre qui a sans doute la soumission pour mobile
et la peur pour conséquence. Une guerre intimement
liée à l’idéologie dans laquelle nous baignons.
Une guerre dont les effets bouleversent profondément la
représentation de l’Homme. Cela nous regarde.
Le quotidien n’est pas avare de fournir des signes de
cette torsion nouvelle qui tendrait à faire des désordres
et des souffrances du sujet humain un défaut à corriger,
une maladie à contenir, au lieu qu’ils appartiennent à
son histoire et à la condition humaine en général.
C’est un peu partout, disséminé, dans la vie intime, dans
le travail, dans le soin, dans la justice. Dans le langage.
Au lieu d’une question posée, ils semblent avoir rejoint
l’impensable.
Par où ça passe ? Et quels sont les mobiles invisibles de
ce “progrès“ ?
Notre culture s’est pourtant édifiée, jusqu’ici, à partir
de cette perception, acceptation, même lointaine, que
la vie naît des états chaotiques. Sur la reconnaissance
au fond que ce qui renâcle, se révolte, s’inquiète en
l’Homme et s’évade en plaintes adressées, est le signe
de sa présence au monde. Œuvres littéraires, utopies
politiques, les mots des maux forçaient jusqu’ici le
passage à l’articulation du monde. Mais le temps
manque et le monde doit tourner. Le langage s’abreuve
d’abréviations et de chiffres. Il semble qu’il ne sache
plus quoi faire de « ce qui va de travers » et n’y retrouve
guère de sens que celui de peser inutilement sur la
bonne marche des affaires ou de nous menacer de sortir
de la normalité.
Il y a là quelque chose de neuf. Que devenons-nous
escamotés de cette dimension ?
N’y a t’il pas là la promesse d’une violence nouvelle ? Et
dont nous recevrons les effets ? Qu’est-ce que recouvre
la farouche volonté de s’en débarrasser? Qu’est-ce que
cet ennui qu’on a d’elle ou cette peur nouvelle qu’elle
produit sur nous ?
C’est le sujet de cette pièce.
J’ai voulu regarder ce que c’était. M’asseoir face à ce
qui fait violence. Me laisser dépasser par les conditions
très simples d’un dialogue. Cerner obscurément les
enjeux qui se déplacent si l’on déplace le regard sur la
souffrance, sur sa fonction. Inviter alors dans le dialogue
les nouveaux dispositifs dans lesquels la parole se
déploie aujourd’hui. Sous surveillance par exemple, ou
encore entendue dans un répertoire de codifications des
comportements humains.
Un dialogue. Une diagonale. 3 personnages.
Pascale Henry
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