À DEMAIN texte et mise en scène Pascale Henry ////// 28 janv. > 16 févr. 2014 Tél. 0 1 4 3 7 4 9 9 6 1 t h e a t re d e l a q u a r i u m . co m Photo installation et design PASCAL COLRAT assisté de Mélina Faget et Émile Omnes DOSSIER DE PRESSE Générale de PRESSE mardi 28 janvier à 20h30 PRESSE : CATHERINE GUIZARD 01 48 40 97 88 & 06 60 43 21 13 [email protected] photographe du spectacle Jean-Pierre Maurin 06 10 67 89 16 [email protected] à demain DE PASCALE HENRY 28 janvier > 16 février 2014 du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h > durée 1h05 texte et mise en scène Pascale Henry, (Cie des Voisins du dessous, Grenoble) avec Julien Anselmino, Marie-Sohna Condé et Aurélie Vérillon lumière Léo Van Cutsem, costumes Hélène Kritikos, son Frédéric Soria et Laurent Buisson, scénographie Michel Rose et Pascale Henry, régie générale et plateau Lellia Chimento administration de production et de diffusion : Danièle Arditi [email protected] (06 87 75 56 78) et Valérie Martin [email protected] (06 71 17 94 15) production > Cie Les voisins du dessous (conventionnée par la DRAC Rhône-Alpes et le Conseil régional Rhône-Alpes, subventionnée par la Ville de Grenoble et le Conseil général de l’Isère), le CDN des Alpes, le Théâtre Jean Vilar de Bourgoin-Jallieu et le Théâtre Théo Argence de Saint-Priest. Avec l’aide de Confluences - Paris des ateliers de décor de la Ville de Grenoble. TARIFS DU SPECTACLE 22€ plein tarif / 15€ plus de 65 ans, collectivités et associations 12€ étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents et adhérents Ticket-Théâtre(s) / 10€ scolaires VENEZ À 2, PAYEZ 30€ > soit 15€ par personne RÉSERVATIONS par téléphone au 01 43 74 99 61 >lundi 15h -19h / mardi - jeudi 14h - 19h / vendredi 14h - 18h et pendant les représentations : du mardi au samedi de 14h à 19h ACCÈS > NAVETTE CARTOUCHERIE AU M° CHÂTEAU DE VINCENNES (LIGNE 1) gratuite, elle circule régulièrement entre l’arrêt Château de Vincennes (Sortie n°6 du métro) et la Cartoucherie 1h avant et après le spectacle Théâtre de l’Aquarium La Cartoucherie route du champ de manœuvre 75012 Paris / 01 43 74 72 74 > www.theatredelaquarium.com > découvrez les coulisses du Théâtre : http://theatredelaquarium.tumblr.com > Facebook, Twitter UN SPECTACLE À SUSPENS, EMPRUNTANT À LA SÉRIE TÉLÉ AUTANT QU’À KAFKA « On ne peut être vivant et normal à la fois » Cioran Retenu contre son gré dans les locaux d’une institution en raison d’une mystérieuse et effrayante blessure, un homme est là, prostré. Il est surtout l’enjeu d’une décision à prendre. Que doit-on faire de lui ? Malgré la peur qu’il lui inspire celle qui l’interroge cherche à percer le silence. Elle commet sans le savoir un pas de trop. Le sort de l’homme suspendu à l’interrogatoire qu’il subit, il ne sait pas que la nature même des questions qu’on lui pose est l’objet d’une guerre larvée dont il ignore tout. Et qui se trame au delà des murs de sa rétention. Une guerre où risque zéro et course contre le temps dressent des murs invisibles entre les êtres. Une guerre qui a sans doute la soumission pour mobile et la peur pour conséquence. Empruntant à la série télé autant qu’à Kafka, la pièce est lancée à la poursuite d’une intuition : Se serait-il passé quelque chose dans notre perception des désordres humains ? À pas de loup, à mots comptés, avec une incroyable tendresse pour les silences qui en disent long, et grâce à trois interprètes d’une rare vibration, À demain de Pascale Henry tend la main à ce qui nous relie et qu’on voudrait nous retirer. Car, sous prétexte d’efficacité, sous couvert de compassion, une guerre sourde est bien lancée contre la fragilité, la souffrance humaine, qui fait pourtant la matière même de nos existences personnelles, professionnelles et sociales, et qui n’a aujourd’hui plus droit de cité, au nom de la compétitivité généralisée. À demain est un spectacle doux et urgent, qui redonne courage et dignité. On en a bien besoin. François Rancillac “ Cela fait partie du mécanisme de la domination que d’empêcher la connaissance des souffrances qu’elle engendre“ Teodor W. Adorno Ce projet de création s’inscrit dans la ligne du travail de la compagnie, dans cette obstination à palper les singularités de la vie contemporaine, à prêter l’oreille aux mouvements qui la font ou la défont, à ce qui vient à l’Homme de neuf dans le langage qui le contient aujourd’hui. Ici peut-être, et qui a conduit l’écriture, l’intuition d’un changement radical de perception de la souffrance humaine, de cette souffrance qui vient naturellement avec le vivre. L’intuition d’une guerre menée contre elle. D’une tentative d’élimination recouverte de compassion. Une guerre qui a sans doute la soumission pour mobile et la peur pour conséquence. Une guerre intimement liée à l’idéologie dans laquelle nous baignons. Une guerre dont les effets bouleversent profondément la représentation de l’Homme. Cela nous regarde. Le quotidien n’est pas avare de fournir des signes de cette torsion nouvelle qui tendrait à faire des désordres et des souffrances du sujet humain un défaut à corriger, une maladie à contenir, au lieu qu’ils appartiennent à son histoire et à la condition humaine en général. C’est un peu partout, disséminé, dans la vie intime, dans le travail, dans le soin, dans la justice. Dans le langage. Au lieu d’une question posée, ils semblent avoir rejoint l’impensable. Par où ça passe ? Et quels sont les mobiles invisibles de ce “progrès“ ? Notre culture s’est pourtant édifiée, jusqu’ici, à partir de cette perception, acceptation, même lointaine, que la vie naît des états chaotiques. Sur la reconnaissance au fond que ce qui renâcle, se révolte, s’inquiète en l’Homme et s’évade en plaintes adressées, est le signe de sa présence au monde. Œuvres littéraires, utopies politiques, les mots des maux forçaient jusqu’ici le passage à l’articulation du monde. Mais le temps manque et le monde doit tourner. Le langage s’abreuve d’abréviations et de chiffres. Il semble qu’il ne sache plus quoi faire de « ce qui va de travers » et n’y retrouve guère de sens que celui de peser inutilement sur la bonne marche des affaires ou de nous menacer de sortir de la normalité. Il y a là quelque chose de neuf. Que devenons-nous escamotés de cette dimension ? N’y a t’il pas là la promesse d’une violence nouvelle ? Et dont nous recevrons les effets ? Qu’est-ce que recouvre la farouche volonté de s’en débarrasser? Qu’est-ce que cet ennui qu’on a d’elle ou cette peur nouvelle qu’elle produit sur nous ? C’est le sujet de cette pièce. J’ai voulu regarder ce que c’était. M’asseoir face à ce qui fait violence. Me laisser dépasser par les conditions très simples d’un dialogue. Cerner obscurément les enjeux qui se déplacent si l’on déplace le regard sur la souffrance, sur sa fonction. Inviter alors dans le dialogue les nouveaux dispositifs dans lesquels la parole se déploie aujourd’hui. Sous surveillance par exemple, ou encore entendue dans un répertoire de codifications des comportements humains. Un dialogue. Une diagonale. 3 personnages. Pascale Henry Mettre en scène… Ce qui définit aujourd’hui encore mon travail de metteuse en scène de théâtre est sans aucun doute d’interroger inlassablement la responsabilité comme le mystère profond d’être au monde. Tous les spectacles du répertoire de la compagnie s’originent de cette obstination “à regarder à l’intérieur“ et de ramener à la surface, c’est-à-dire sur la scène, la possibilité d’ouvrir le champ de la connaissance et de la compréhension de cette condition humaine qui ne cesse de nous soumettre à la question. Et si j’ai élu le théâtre comme moyen, c’est certainement depuis ma fascination et mon constant étonnement devant l’extraordinaire de “parler“. Langue qui nous révèle notre présence au monde dans une gamme infinie d’associations, qui résiste à l’asservissement par la complexité de ses compositions, langue capable d’énoncer, de dessiner l’espace de l’existence humaine. La question d’« être là » et d’avoir à la porter tombe dans l’escarcelle de chacun, et c’est depuis le formidable intérêt que j’aie pour cette question, pour ce qu’elle fournit de vie à la vie, que j’imagine du théâtre. Parce que j’imagine que d’autres que moi sont à l’affût de penser, d’appréhender ce “comment vivre“. J’aime les moyens du théâtre car le théâtre est archéologie, musique et peinture, concentrés dans l’énigme d’une phrase. Il n’y a que quelques codes au théâtre comme il n’y a que quelques lettres dans l’alphabet, il y a pourtant infiniment de façon de mettre en scène comme d’écrire. Et la difficulté comme le plaisir tiennent à chercher longuement avec ces quelques outils, comment faire apparaître quelque chose de sensible, d’intelligible à l’imaginaire du spectateur. Dans le seul but au fond que chacun emporte de quoi vivre. C’est là une exigence redoutable. La création d’une pièce est toujours l’occasion d’entrer profondément dans une vision du monde. Les questions qui nous sont posées aujourd’hui sont gigantesques et dire que l’on fabrique du théâtre contemporain, c’est dire que ces questions infiltrent le projet théâtral. Et je souhaite défendre, en ces temps où le divertissement est réduit à sa fonction d’oubli, un théâtre où les jeux de la pensée et de la poésie nous soient rendus comme formidablement divertissants, c’est-à-dire capables de desserrer l’étreinte du réel pour le mettre en mouvement. Le théâtre en ce sens, bien qu’il apparaisse parfois comme un moyen archaïque, possède ce pouvoir de rediscuter le réel au travers d’une forme qui au contraire de l’imiter, s’en éloigne et présente un au-delà à regarder. Il y a quelque chose à deviner, à éprouver à penser derrière la phrase qui habite l’acteur, il y a quelque chose d’inconnu ou d’indicible à toucher, il y a quelque chose d’autre que la simple traversée des heures à vivre. Il y a une autre dimension de nous-mêmes. C’est pourquoi il me semble que le théâtre reste un moyen, un parmi d’autres, de se rendre vers cette autre dimension. Cette dimension où, assis dans le noir de la salle, ne faisant plus rien que d’être là, nous nous promenons dans cet espace toujours en partie méconnu de nos émotions, de nos pensées, de notre histoire, de notre mémoire et de nos aspirations secrètes. Choisir un texte, c’est choisir de faire approcher sensiblement et profondément une vision parce qu’on croit qu’elle apporte avec elle une intelligibilité. C’està-dire le moyen de se saisir de nos existences et de les porter quelque part. Enfin l’expérience du théâtre, comme celle de toute rencontre humaine, peut rater en partie, rater tout à fait, ou bien réussir à nous emporter. En cela, elle nous rappelle que notre élan a toujours raison en dépit des déceptions qu’on encourt à se risquer vers l’autre. En ces temps où toute chose doit pouvoir fournir une jouissance mesurable et apaisante, défendre un théâtre qui se risque dans les joyeux abîmes humains m’apparaît une branche fragile mais essentielle où se tenir. Je pourrais donc dire que chaque pièce s’est écrite pour moi à partir du surgissement d’une question, question qui embrassait le fait d’en souffrir comme d’en vivre et à laquelle, j’ai imprimé bien souvent une sorte de regard tragi-comique. Peut-être pour pouvoir, sans peser, peser de tout le poids du drame. Sans peser parce que le rire offre un obligatoire désenclavement de la souffrance et qu’en cela il permet de regarder loin sans être tenter de fermer les yeux. ... et écrire pour le théâtre Il y a dans le désir d’écrire celui de disséquer le plus sincèrement possible un détail qui en dise long. De réussir à inscrire l’essence de ce détail dans une phrase. De trouver le moyen de rassembler « l’essence de ce quelque chose qui est cherché » dans l’agencement de quelques mots. Il faut travailler à glisser un secret dans la phrase. Un secret dont le lecteur peut s’emparer parce que celui-ci apparaît en lisant les mots et pour le théâtre plus sûrement encore en prêtant corps et voix au texte. Un secret n’est pas une chose obscure. C’est quelque chose qu’on ne savait pas être là, et qui vous est confié à l’oreille, dont on rencontre la dimension sans effort, par la grâce des mots. Écrire, c’est faire ce pari solitaire et intime d’appeler sur une feuille l’étonnement dans lequel on se tient devant le spectacle du monde. J’écris pour le théâtre et, au point de départ, pour la compagnie que je dirige depuis un peu plus de vingt ans. J’écris pour mettre en scène ce quelque chose qui obsède le champ de la conscience et qui se résume souvent à une question aux contours incertains voire invisibles mais à la présence tenace. J’écris pour fouiller la question, pour tenter de me déplacer de cette sorte “d’impression“ informulée ou du moins volatile, vers une formulation qui s’apparente peut-être à l’effort de peindre. La phrase comme le trait, cherchant à dessiner l’espace de cette question, tentant de la faire apparaître telle qu’elle m’obsède et qu’elle se déplie au destinataire imaginaire qui peuple cet effort. Pascale Henry Pascale Henry metteuse en scène Avant d’aborder la mise en scène, puis l’écriture, Pascale Henry travaille plusieurs années comme comédienne et participe parallèlement à différentes aventures musicales. Elle fonde en 1989 la compagnie Les Voisins du dessous qu’elle engage dans un parcours singulier où alternent des montages de textes, des adaptations, des pièces d’auteurs et ses propres écrits pour le théâtre. Chaque mise en scène est pour elle l’occasion de pousser la porte du réel pour entrevoir ce qui s’agite derrière elle. Et la tragi-comédie est, à ce titre, un écart dont elle a souvent fait usage dans son travail de metteur en scène comme d’auteur : “Comment faire apparaître quelque chose de sensible, d’intelligible à l’imaginaire du spectateur, dans le seul but, au fond, qu’il puisse l’emporter avec lui, voilà l’exigence redoutable.“ Ce parcours singulier se construit au fil des années grâce aux soutiens et aux fidélités des théâtres, des institutions et des personnes qui s’attachent à son travail. Tout comme son parcours artistique, ces associations appartiennent à la diversité du réseau théâtral français. Elle crée à partir de 1996 nombre de ses spectacles à la Maison de la Culture de Grenoble, qui est à l’origine des rencontres décisives avec l’AFAA (aujourd’hui Institut français), le Théâtre de la Cité Internationale, Bonlieu, scène nationale d’Annecy ou encore La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, Les Nouvelles Subsistances à Lyon, le Théâtre de l’Est Parisien, le Théâtre des Célestins à Lyon, le Centre Dramatique des Alpes à Grenoble, le Théâtre de l’Aquarium à Paris. Elle conduit également deux résidences de création entre 2000 et 2003 dans la région RhôneAlpes. Durant toutes ces années, son travail est accueilli à plusieurs reprises à l’étranger (Un Riche trois pauvres de Louis Calaferte en Syrie, puis en Roumanie, en Hongrie, en Bulgarie, en Slovaquie, Les Tristes Champs d’asphodèles de Patrick Kermann en Espagne, Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor au Canada francophone). Elle intervient deux années consécutives au CNAC de Châlons en Champagne, expérience qui induira des collaborations artistiques notamment pour la création de Le Cochon est-il une série de tranches de jambon ? et dans sa prochaine création “Ce qui n’a pas de nom“. Elle est membre sociétaire de la SACD depuis 1984. > Elle a écrit et mis en scène > Elle a mis en scène Vacillations (2013) Far Away de Caryl Churchill (2010) À demain (2012) Entree libre (2009) et Les touments d’Alexis (2008) d’après «de la démocratie en Amérique» d’Alexis de Tocqueville Pas à pas jusqu’au bonheur (2011) Thérèse en mille morceaux (2008), adaptation du roman de Lyonel Trouillot. Reste le Vent (2008) C’est pour rire (2007) Le cochon est-il une série de tranches de jambon ? (2004) Valses (2003) L’oreille en moins (2000) Tabula Rasa (1999) La femme française de Louis Aragon (2006) Inconnu a cette adresse de Kressman Taylor (2002) Les tristes champs d’Asphodèles de Patrick Kermann (2001) Insectitudes II d’après Psychanalyse et copulation des insectes de Tobie Nathan (2000) Les bâtisseurs d’empire de Boris Vian (1997) Un riche trois pauvres de Louis Calaferte (1996) Rafraîchissements (1998) Insectitudes d’après Psychanalyse et copulation des insectes de Tobie Nathan (1995) La cour (1996) Je suis bien sage de Hubert Selby (1989) Ad Libitum et Bien à vous (1991) Et alors, montage de texte de Cioran, Laing, Saumont et Lem (1990) L’ÉQUIPE DE CRÉATION Julien Anselmino Entre 2002 et 2005, Julien Anselmino se forme au Conservatoire National de Région de Grenoble. Il travaille avec Philippe Sire, Chantal Morel, Claude Degliame, Mirella Giardelli, Stéphane Auvray-Nauroy, Laurent Pelly, Bernadette Gaillard, Odile Duboc, Rodolfo Araya, Muriel Vernet, Bruno Meyssat et Jacques Vincey. Après avoir obtenu son DET avec une mise en scène du Mariage de W. Gombrowicz, il continue le travail en 2006 en mettant en scène une lecture de la pièce. Il joue ensuite comme comédien dans différentes compagnies grenobloises, notemment pour Thierry Menessier, Muriel Vernet, Grégory Faive, Benjamin Moreau, Emilie Leroux. En 2009, il crée la Compagnie Cicerone et met en scène Le Rose et le Noir d’après Le moine de Lewis au Théâtre de Création de Grenoble. En 2010, il intègre la Cie Moebius, collectif issu du Conservatoire National de Montpellier, compagnie avec qui il joue notamment le spectacle Lambda sélectionné au Festival Impatience 2013 au 104 à Paris. Parallèlement, il travaille avec le Troisième Bureau – Grenoble, comité de lecture de théâtre contemporain, en participant à des lectures publiques. Il joue au cinéma en Italie sous la direction de Giacomo Abbruzzese et participe à des performances avec Ludovic Burel et Isabelle Prim à l’école d’art de Grenoble. Marie-Sohna Condé Marie-Sohna Condé est comédienne et metteuse en scène. Après des études en Histoire de l’Art, elle choisit l’ENSATT pour sa formation de comédienne. Elle joue alors dans de nombreux projets notamment, Ce soir on improvise de Adel Hakim (1997), Infernal de Pierre Pradinas (1998), Grand ménage de Fadhel Jaibi (1998), Voix de filles de Sabrina Delarue (1999), L’île des esclaves de E. Daumas (2001), Les histoires d’Edgar de Xavier Marchand (2005), La parenthèse de sang de Jean Paul Delore (2006), Les nègres de Jean Genet mis en scène par E. Daumas. Elle a travaillé sous la direction de Pascale Henry dans Thérèse en mille morceaux (2008), une adaptation du roman de Lyonel Trouillot et dans Far Away de Caryl Churchill (2010). Récemment, elle a joué dans Phèdre de Sénèque, mis en scène par Elisabeth Chailloux au Théâtre d’Ivry Antoine Vitez. Elle a mis en scène Concessions en 2004. Pour le cinéma, elle joue dans La Femme du cosmonaute de Jacques Monnet et Les Migrations de Vladimir de Milka Assaf (1997), Zanzibar de Didier Bénureau (1998), Le Pacte du silence de Graham Guit (2003), Je ne suis pas là pour être aimé de Stéphane Brizé (2005), Mutants de David Morley (2005), Contre toi de Lola Doillon (2010), Toi, moi, les autres d’Audrey Estrougo (2010), Stolen Dreams de Karen McKinnon (2010) et Minuit à Paris de Woody Allen (2011). Aurélie Vérillon Aurélie Vérillon, formée par Yves Lemoigne au Cours Florent, rejoint l’École Les Enfants terribles de en 1993 à 1995 et y suit les enseignements de A. Soral, T. Fremont, N. Habib, F. Eberhard, J.B. Feitussi, P. Lelievre. Par la suite, elle a effectué différents stages, entre autres, avec Serge Tranvouez, Ariane Mnouchkine, Mario Gonzales (Comedia dell’arte), Jack Walser (Actor Studio). Elle a travaillé avec de nombreux metteurs en scène, notamment L. Achour (La Trempe, 1996, L’angelie, 1999, Dancing, 2000 et Les brulants, 2001), C. Lemichel (Le Nombril de l’univers, 1996, Le Dormeur du dehors, 1997, Intime errance, 2002 et L’accident, 2005), Pascale Henry (Le Batisseur d’empire, 1997, Tabula rasa, 1999, Les Tristes champs d’asphodeles, 2001, Thérèse en mille morceaux, 2007/2008, Far Away, 2010/2011 et À demain, 2013). Récemment, elle a joué dans Le moche / voir clair / perplexe de Marius Von Mayenburg, mise en scène Maïa Sandoz. Au cinéma, elle a tourné avec Claude Lelouch, Philippe Lioret, Pierre Jolivet ou Jacques Doillon. Elle a joué dans Une belle histoire de Claude Lelouch (1993), Ponette (1995), En plein coeur de Pierre Jolivet (1998). Elle est comédienne dans de nombreux courts métrages aux débuts des années 2000. Elle reçoit le Prix d’interprétation du Jury et du public au Festival Jean Carmet pour le film La vache qui rit de Philippe Lioret 2005. Elle retrouve le réalisateur Philippe Lioret l’année suivante pour le bouleversant Je vais bien, ne t’en fais pas. En 2008, elle tourne Lino pour Jean-Louis Milesi. Autour du spectacle > LECTURE THÉÂTRALISÉE ITINÉRANTE, adaptée par François Rancillac et interprétée par Marie-Sohna Condé, à accueillir dans une classe, un café, une bibliothèque ou chez vous… François Rancillac, avec la complicité de la formidable comédienne Marie-Sohna Condé, concocte une lecture de 45 minutes à partir de textes choisis par Pascale Henry pour vous faire apprécier son univers. Cette lecture est gratuite en échange de votre venue au théâtre. Sans contrainte technique, elle peut être accueuillie dans les lieux publics et chez les particuliers (15 personnes minimum). Elle est disponible sur demande d’octobre à décembre 2013. > L’ATELIER DU WEEK-END les 8 et 9 février : Deux jours pour s’initier au théâtre sur le plateau de l’Aquarium en compagnie du metteur en scène François Rancillac et avec la participation de Pascale Henry. « Dialogues en jeu » : Jouez avec ce qui est dit entre les lignes, ce qui dépasse les répliques et les déborde... 45€ l’atelier + le billet du spectacle BRUNCH D’ÉCRITURE > dimanche 2 février de 11h à 15h P ascale Henry animera un atelier d’écriture théâtrale ouvert à tous le temps d’un brunch dominical. À travers différentes propositions simples, ludiques, elle vous fera entrer dans son univers d’autrice de théâtre. Elle vous promènera d’un personnage à l’autre pour construire un dialogue qui, par le va et vient des répliques, dessinera l’espace de ce qui n’est pas formulé ou formulable. 15€ en supplément du billet du spectacle / inscription au 01 43 74 67 36 L’AQUARIUM FAIT SON CINÉMA > au Ciné Vincennes (30 av. de Paris) , lundi 3 février à 20h30 projection de la comédie dramatique Les Temps modernes de Charlie Chaplin (1935) en écho au spectacle À demain, suivie d’une discussion avec Pascale Henry. Tarifs réduits pour les spectateurs respectifs dans l’un et l’autre lieu. INFOS ET INSCRIPTIONS > SERVICE DES RELATIONS AVEC LES PUBLICS 01 43 74 67 36 EN BORD DE SCÈNE > 2 débats autour du spectacle avec l’équipe artistique et des personnalités invitées Nous vivons dans une société où tout doit être évalué afin d’être traité, classé, géré. Mais peuton appliquer cette logique à l’Homme dans les institutions sociales, l’entreprise, le monde médical... ? Peut-on transformer la souffrance en simples données, en diagnostic chiffré, sans risquer de perdre l’essentiel en route : nos singularités, nos histoires personnelles, ce qui fait notre humanité ? Cette évaluation à tout prix, sous prétexte d’efficacité et sous couvert de compassion, n’aurait-elle pas la soumission pour mobile et la peur pour conséquence ? Notre système est fondé sur la quête obsessionnelle du gain de productivité. Il est impératif que les « dead lines » soient respectées, que la « machine » continue à tourner, inexorablement. Tant pis, si elle fonctionne au détriment des conditions de travail, des temps de réflexion ou des rapports humains. Et si l’on perdait en humanité ce que l’on a gagné en efficacité ? > (D)Évaluation : Reste t-il un espace de parole qui résiste aux chiffres ? > La dictature de l’urgence : Peut-on arrêter la « machine » ? Béatrice Belabbas, assistante sociale du travail indépendante et intervenante en entreprises, via son agence Sociobel, au sein de différents groupes industriels et établissements publics (Véolia environnement, Servair,Haute Autorité de Santé, Groupe 3S... ) Roland Gori, professeur émérite de psychopathologie clinique à l’université d’AixMarseille, psychanalyste membre d’Espace analytique. Il a notamment écrit La Folie évaluation : Les nouvelles fabriques de la servitude (Mille et une nuits, 2013), La Dignité de penser (Les liens qui libèrent, 2011) et La Fabrique des imposteurs (Les liens qui libèrent, 2013). Bénédicte Vidaillet, maître de conférences à l’université de Lille I et psychanalyste. Son livre Les Ravages de l’envie au travail (Editions d’Organisation, 2006) a reçu le prix du livre RH Sciences-Po / Le Monde en 2007. Elle vient de publier Évaluez-moi. Évaluation au travail : Les ressorts d’une fascination (Seuil, 2013). ◊ vendredi 31 janvier à l’issue de la représentation Nicole Aubert, sociologue et psychologue, Professeure de Sciences-Humaines à ESCP Europe et chercheuse au Laboratoire de Changement Social de l’Université Paris VII. Elle a publié, entre autres, Le Culte de l’urgence, la société malade du temps (Flammarion, 2003) et L’Individu hypermoderne (Eres, 2004). Jean-Pierre Burdin, ancien responsable syndical aux questions culturelles, conseillé artravail(s) auprès de plusieurs associations et organismes, membre du comité “Au Boulot !? / Un Sourire de toi et je quitte ma mère”. Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure de sociologie et chercheuse en sciences sociales à l’Université ParisDauphine. Normalienne et inspectrice des affaires sociales. Elle vient de publier La Mystique de la croissance. Comment s’en libérer (Flammarion, 2013) et avec Patricia Vendramin Réinventer le travail (PUF, 2013). > débat organisé avec le comité “Au Boulot !? / Un Sourire de toi et je quitte ma mère”. ◊ vendredi 7 février à l’issue de la représentation INFOS > SERVICE DES RELATIONS AVEC LES PUBLICS 01 43 74 67 36 direction François Rancillac SAISON 2013/14 > (EN)QUÊTE theatredelaquarium.com Le Théâtre de l’Aquarium est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création Artistique), avec le soutien de la Ville de Paris et du Conseil Régional d’Île-de-France / licences 1033612-1033613-1033614