Oscar
et la dame rose
Eric-Emmanuel SCHMITT
avec Nathalie PFEIFFER
Technique Pierre MONTANDON
et Pierre-Olivier HAMEL
Mise en scène Jean CHOLLET
image : truong
COMPAGNIE LA MARELLE
LAUSANNE
COMPAGNIE LA MARELLE
LAUSANNE
COMPAGNIE LA MARELLE
LAUSANNE
COMPAGNIE LA MARELLE
LAUSANNE
La Compagnie de La Ma-
relle est une compagnie
professionnelle, créée à
Lausanne en 1982, par
Edith Cortessis, André
Cortessis et Jean Chol-
let. Héritière du Théâtre à
l’Eglise qui l’a précédée, la
Compagnie a bénéficié de
l’engagement sans faille
d’André et Edith Cortes-
sis pendant trente années,
aussi bien au plan de l’or-
ganisation des tournées et
du jeu pour André, qu’au
plan de l’écriture et du jeu
pour Edith.
Après trente ans de tour-
née, ils ont décidé de po-
ser leurs valises «pour de
bon». C’est donc à Jean
Chollet, troisième fonda-
teur de la Compagnie,
qu’a échu la responsabi-
lité de poursuivre la route,
en attendant que d’autres
reprennent lesnes.
Le projet de la Compagnie
consiste à ouvrir le bat
sur les valeurs éthiques,
sociales ou spirituelles,
avec des personnages
qui ont leurs enthou-
siasmes, leurs doutes,
leurs attentes et aussi
leurs zones d’ombre. Des
personnages qui posent
des questions, qui sou-
lèvent des passions ou
des prises de distance,
mais qui tous sont sus-
ceptibles d’entrer en dia-
logue avec le public. Des
personnages qui ont aussi
en commun de ne jamais
connaître «la recette du
bonheur».
Dans nos productions, le
texte joue un rôle essen-
tiel. Il est diateur et per-
met à chacun d’initier une
réflexion. Mais il permet
aussi parce qu’à la Com-
pagnie de La Marelle on
ne perd jamais de vue que
le théâtre est jeu l’amu-
sement ou la distraction.
Une distraction, au sens
étymologique, qui permet
par la suite une nouvelle
apphension de la alité.
Les personnages abordés
au cours de ces trente
1982 1986 1988
La Compagnie de
années sont naturelle-
ment très divers. Person-
nages bibliques, comme
Jonas, Abraham, David ;
historiques, comme Mar-
tin Luther King, Albert
Schweitzer, Max Have-
laar, Pierre Viret ou Ma-
rie Durand ; des person-
nages de fiction comme
Rahab, la courtisane
palestinienne, Timothée,
le pope grec, Jennifer,
Sylvia, ou Elodie. Tous
sont animés d’une même
passion : «accrocher leur
charrue à une étoile ».
Avec Oscar et la dame
rose, nous sommes de
manière idéale dans le
projet qui nous anime :
évoquer une situation de
vie délicate (la mort d’un
enfant), l’aborder d’abord
avec humour et ensuite
avec une formidable es-
pérance. Nous espérons
que ce nouvel épisode de
notre Compagnie susci-
tera autant votre plaisir et
votre intérêt que les spec-
tacles passés. Nous vous
souhaitons une excellente
soie ! Jean Chollet,
Directeur
La Marelle – 33e saison
1995 1999
2004
2000
2006
Eric-Emmanuel Schmitt
En deux cennies, Eric-
Emmanuel Schmitt est
devenu un des auteurs
francophones les plus lus
et les plus représentés
dans le monde. Plébisci-
tées tant par le public que
par la critique, ses pièces
ont été compensées
par plusieurs Molière et
le Grand Prix du théâtre
de l’Académie française.
Ses livres sont traduits en
43 langues et plus de 50
pays jouent gulièrement
ses pièces. Selon des sta-
tistiques récentes, il est
aujourd’hui l’auteur le plus
étudié en collèges et en
lycées.
en 1960, normalien,
agrégé de philosophie,
docteur, il sest d’abord
fait connaître au théâtre
avec La Nuit de Valognes
en 1991, puis Le Visiteur,
cette rencontre hypothé-
tique entre Freud et peut-
être Dieu, devenue un
classique du répertoire in-
ternational. Rapidement,
d’autres succès ont suivi :
Variations énigmatiques
avec Alain Delon et Fran-
cis Huster, Le Libertin
avec Bernard Giraudeau,
Frédérick ou Le Boule-
vard du Crime avec Jean-
Paul Belmondo, Hôtel des
deux mondes avec Rufus,
Petits crimes conjugaux
avec Charlotte Rampling
et Bernard Giraudeau,
Monsieur Ibrahim et les
fleurs du Coran avec
Bruno Abraham-Kremer,
L’Evangile selon Pilate
avec Jacques Weber, Os-
car et la dame rose avec
Danielle Darieux.
En 2015, Eric-Emmanuel
Schmitt monte sur les
planches du Théâtre Rive
Gauche pour interpréter
L’Élixir d’amour, adap
de son roman épistolaire,
accompagné de la dan-
seuse et chorégraphe Ma-
rie-Claude Pietragalla.
Il écrit le Cycle de l’Invi-
sible, six récits sur l’en-
fance et la spiritualité qui
rencontrent un immense
succès aussi bien sur
scène qu’en librairie : Mi-
larepa, Monsieur Ibrahim
et les fleurs du Coran,
Oscar et la dame rose,
L’Enfant de Noé, Le
Sumo qui ne pouvait pas
grossir et Les Dix enfants
que madame Ming n’a ja-
mais eus.
Croyez-vous à ces valeurs
que vous avez mises en
fiction ? L’amour, la to-
lérance, la générosité...
J’y crois parce que je n’y
ai pas toujours cru. Elles
sont le fruit d’un trajet, de
nourritures cosmopolites
et cosmo-temporelles et
non la validation d’un ac-
quis philosophique.
Votre regard sur l’homme
a-t-il évolué de la même
manière que votre regard
sur Dieu ? Je vis avec cet
espoir, peut-être un peu
naïf, que l’individu est
perfectible, qu’il peut être
son propre maître. Je ne
pense pas que l’huma-
nité soit perfectible : en
termes de morale, elle n’a
pas évolué depuis Platon.
Mais l’homme ? Un idéal
de sagesse me fait es-
pérer qu’un jour je serai
accompli, je distinguerai
l’essentiel de l’accidentel
et serai en capacité de
donner encore plus...
Vous savez au moins si
Dieu existe ? Croire n’est
pas savoir. Ce que je sais,
n’est pas ce que je crois.
Et ce je crois ne vient pas
d’un savoir...1.
1. Propos recueillis par Djénane Tager,
«Le Monde des Religions», nov. 2004
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