Revue des Guides-Nature des Collines Périodique de Mai à Août 2012 Editeur responsable : Hubinont Laurence Rue du Bas follet 54 7500 Tournai Bureau de dépôt 9600 Renaix Collines 2012 * Ce périodique est édité par les GUIDES-NATURE DES COLLINES Association sans but lucratif Fondée en 1975 Par Mr Théo MERCENIER ( 1997) * Les statuts de l’association Ont été Publiés à l’annexe Au moniteur belge En date du 10 mai 1979, p.2341 N° d’identification 5241/79 * Editeurs responsables : Laurence Hubinont Rue du Bas follet 54 7500 Tournai 0473/55 07 84 e-mail : [email protected] SOMMAIRE Mot de la présidence...p3 Texte du souper des guides...p5 Observations d’un vieux chasseur...p6 L’Abécédaire…p9 Petite histoire de plantes…p21 Histoire d’animaux…p22 Trucs de Taty rose …p23 Mots croisés…p27 Calendrier…p29 Tout texte signé n’engage que son auteur. La reproduction est autorisée à condition de mentionner les sources. Abonnement pour 2012 Ordinaire : 13 € Par courriel : 10 € Au compte BE46 OO11 4370 1536 * L’abonnement donne droit à trois numéros et prend cours à la parution qui suit la date du paiement. En cas de renouvellement tardif de l’abonnement, les numéros manquants ne seront pas envoyés. Les anciens numéros disponibles peuvent encore être obtenus auprès de la rédaction. 2 Mot du Président Chères Amies, Chers Amis, C’est le temps de ventôse et c’est le mois des giboulées…Mars suivi d’Avril s’enchaînent…Des pluies nerveuses et pressées peuvent fondre sur nos plaines et coteaux, puis s’essoufflent sous un essai d’Arc en ciel, et les derniers flocons épars dansent sur nos collines, puis se volatilisent avec la même désinvolture. L’inconstance est reine, mais les jours sont comptés d’une saison finissante…le printemps est bien là…. Les petits oiseaux qui s’étaient rapprochés des maisons se font plus distants ou, en tout cas moins assidus. Comme les accès de gel deviennent rares et nettement plus modérés, les larves deviennent journellement accessibles au défaut de l’écorce ou au ras de la végétation pour les mésanges et rougegorges. La grande saison des fleurs en est simplement à ses balbutiements, déjà dignes de la suite attendue ; doit répondre à notre attente, nous en sommes assurés, l’anémone sylvie qui s’empresse de fleurir, et de rose et de blanc, fine, modeste, tranquille colonisatrice de nos sols forestiers. Le temps lui est compté, car l’ombre fait mauvais ménage avec les insectes fécondateurs qui la fréquentent. La poussée du feuillage sur les arbres sera son arrêt de mort, d’ailleurs ne se ferme-telle pas quand baisse le jour ? Egalement à sa place dans l’accompagnement de la haie ou de l’escorte des champs humides, la ficaire les constelle de multitudes d’étoiles jaunes à huit branches. La primevère des bois ne peut être en reste. Passons sur les pâquerettes qu’il serait injuste de ne pas retrouver de jardins en prairies. Prenons acte de la renaissance des crocus sur nos fraîches pelouses, souhaitons bonne et longue saison aux pissenlits floristiquement répartis pour le plus grand bonheur de ceux qui apprécient leurs tendres feuilles en salade… 3 Et ailleurs ? Sur des remblais de chemins d’incultes protubérances, l’ortie rouge se présente en fleur. Elle mérite bien de s’appeler lamier pourpre… Un regard appuyé sur les arbres nous fait discerner le discret fleurissement du gui. Se distinguent pour leur part, les saules marsaults, les plus prompts à fleurir, qui proposent des étamines orangées. Et les aulnes voient s’allonger leurs violettes fleurs mâles dans ce temps prometteur de toniques transformations… Nous également, nous avons rendez-vous avec notre Printemps…besoin de soleil, de faire des cures, de travailler à l’extérieur, de se balader tout simplement. Encore mieux, VOICI UNE INVITATION accompagnez-nous dans nos sorties printanières…. Jacques Weverbergh 4 Discours du souper des guides Alors que les crocus pointent le bout du nez, et qui si vous êtes attentifs les bourgeons des prunus et forsythias commencent à gonfler, je voudrais vous demander en cette belle soirée, d'encore vous engager. Notre Association connaît par sa future formation son 16° printemps. Et comme vous le savez, tous les jardiniers aiment à forcer le printemps, alors je vous le rappelle, vous êtes cordialement invités à la séance inaugurale d'information, qui se tiendra le samedi 3 mars en notre local à la maison du Sucre à Frasnes à 14 heures. Je vous rappelle également que chaque guide peut suivre les séances de cours de son choix et le calendrier vous sera remis lors de notre prochaine réunion informelle de ce vendredi 24 février à FRASNES à 19h45 ou suivra avec le rapport de cette même réunion. Pour nous, Guides qui sommes plus enclin à observer, à chaque printemps comme pour le jardinier, c'est un renouveau à remodeler là également nous pouvons tous contribuer. Comment? Le 10 mars en nous joignant à Michel, Martine et Christian lors du rallye touristique qu'ils ont mis sur pied. Y participer c'est notre façon de contribuer à l'éclosion de ces bourgeons! Ces bourgeons qui sont nos futurs candidats, comme sur les brindilles nous sommes les bois de l'année. Et, à nous de porter et d'accompagner ceux-ci dans leur éclosion et épanouissement. Alors le rendez-vous du printemps rallye-découverte est fixé le samedi 10 mars 2012 à 14 h à la Maison du sucre à Frasnes. Je compte sur vous. Je voudrais terminer en remerciant tous ceux qui ont d'une façon ou d'une autre, contribué en 2011 à porter notre association et je ne citerai donc personne en particulier car pour que l'arbre refleurisse chaque année c'est de ses racines, en passant par son tronc et sa ramure jusqu'au plus petit bourgeon que celui-ci a besoin pour voir son éclosion. Merci Votre Président 5 Les chasseurs, comme les guides-nature, sont des observateurs très attentifs du comportement et du mode de reproduction de tout ce qui vit dans la nature. Certaines personnes ont ce talent littéraire qui permet de transposer leurs découvertes en un récit tout à fait passionnant. Roger Tennstedt, un chasseur chevronné, appartient à ce groupe-là. Dans l’article qu’il nous autorise à publier dans notre revue, il nous livre une tranche de ses Observations d’un vieux chasseur. « Un couple de perdrix … unis pour la vie » (1). Les perdreaux (jeunes de l’année) restent en groupe très compact, appelé « compagnie », avec leurs parents, depuis l’éclosion qui a lieu début juin, jusque fin janvier de l’année suivante. Dès que les jours commencent à s’allonger, que la neige fond et que le gel diminue d’intensité, ils se séparent brusquement. Les parents se retrouvent à nouveau seuls, en couple, et gardent jalousement leur territoire initial pour recommencer un nouvel élevage. Les jeunes poules se mettent à la recherche d’un compagnon qu’elles vont parfois chercher à des kilomètres de distance. Elles choisissent soigneusement leur partenaire et n’acceptent jamais un coq qu’elles auraient eu l’occasion de rencontrer auparavant : elles veulent un étranger ! Etant donné que l’étendue du terrain que les couples occupent, est assez restreinte et que les perdrix sont très casanières, c’est leur seule manière d’éviter la consanguinité. Ceci permet aussi de comprendre, par exemple, leur robustesse exceptionnelle et leur capacité hors du commun de survivre dans une nature terriblement hostile. 6 En hiver, passer la nuit en rase campagne, sans le moindre abri, dans la neige, sur un sol gelé et sans nourriture apparente, du moins à nos yeux humains. S’il y avait consanguinité, l’espèce aurait disparu depuis bien longtemps. Le choix du partenaire Les coqs sont presque toujours plus nombreux que les poules. Pour ne pas rester célibataires, ils doivent employer le maximum de leurs moyens de séduction pour gagner les faveurs d’une belle. Je me sens incapable de décrire leurs ballets et leurs cris amoureux. Ce rituel, appelé la « pariade », est sans doute le plus beau spectacle que j’ai eu l’occasion de contempler dans ma vie de chasseur. Revenons au choix de la jeune poule qui, en quelques heures et après beaucoup de recherches, a fait son choix parmi les nombreux soupirants. Ce nouveau couple, réuni pour la vie (quatre à six ans), se met à la recherche d’un territoire libre qui lui convient et dont la superficie sera comprise entre cinq et dix hectares. Dès ce moment, ils chantent leur bonheur sans arrêt, de l’aube au crépuscule, montrant par ce moyen qu’ils sont chez eux et qu’aucun intrus ne peut s’introduire dans leur domaine ni perturber leur vie conjugale. La naissance des poussins La ponte commence vers le 25 avril et le nid compte de quatorze à vingt-deux œufs, à raison d’un œuf pondu chaque matin. Dès que le nid est complet, la poule seule commence l’incubation qui dure vingt-quatre jours. A partir de ce moment, les chants cessent complètement, les perdrix deviennent silencieuses et savent se rendre invisibles. Le mâle, tout en se tenant à portée du nid, dissimule sa présence, sauf les deux derniers jours, lorsqu’on peut l’apercevoir dans une attitude droite, immobile, scrutant l’horizon et comme défiant les dangers. 7 On peut alors être sûr que l’éclosion aura lieu dans les quarante-huit heures. Alors plus de chant, mais les deux partenaires se mettent à glousser sans arrêt pour que leurs poussins reconnaissent leur voix, ce qui est très important pour la cohésion du groupe et sa survie. A ce moment, le coq partage les charges de la protection et se met à couvrir lui aussi, avec beaucoup d’amour, les frêles nouveau-nés. Il m’est arrivé un jour, par mégarde, de marcher sur la patte de l’un d’eux qui s’est mis à crier. Immédiatement, le coq me court dessus, puis s’éloigne tout aussi vite, feignant une aile cassée, pour que je le poursuive pendant que la poule rassemble la famille. A la naissance, les perdreaux pèsent à peine vingt grammes et se refroidissent très vite. C’est la raison pour laquelle ils ne peuvent quitter la douce chaleur de leurs parents que pendant quelques minutes pour se nourrir de petits insectes et vermisseaux et de rien d’autre. Ils n’ont pas besoin de s’abreuver, la rosée leur suffit. Au bout de dix jours, ils sont capables d’accompagner leurs géniteurs sur une distance de cinquante à cent mètres et de s’adonner à leur premier vol : un mètre ! Dès la troisième semaine, ils suivent leurs parents partout et étendent le cercle de leurs excursions tout en complétant leur menu avec de petites graines et beaucoup de verdure. Lorsqu’un danger les a dispersés, ils se rallient à la voix de leurs père et mère et le soir, on les trouve invariablement réunis pour passer la nuit, blottis l’un contre l’autre, sur le territoire qui les a vu naître. La chasse comprend, avant tout, l’étude de la vie dans la nature, allant de pair avec la protection de l’environnement. Le vrai chasseur préfère les animaux vivants aux morts mais, si la reproduction de l’année est réussie, il peut se permettre de récolter quelques pièces. Une saine venaison est généralement appréciée par tous. (1) Article écrit par Roger Tennstedt et publié dans « Chasse & nature », octobre 2005. 8 I comme insecte Les insectes font partie du sous-embranchement des hexapodes, ellemême incluse dans l'embranchement des arthropodes. On les trouve sous presque tous les climats, du plus chaud au plus froid. Les scientifiques ont décrit près d'un million d'espèces (soit environ les deux tiers des espèces animales connues), et il pourrait en exister 30 millions. Dans un article publié dans le journal Nature en avril 2002, le docteur Novotny et ses collègues proposent de ramener ce chiffre dans une fourchette de 4 à 6 millions de groupes différents. Leur corps est composé de trois parties : tête, thorax et abdomen. Ils ont six pattes, quatre ailes et deux antennes. Cette description est une généralité, l'évolution ayant fait que par spécialisation, certains éléments peuvent être atrophiés : par exemple, la mouche n’a que deux ailes, une paire d’ailes ayant été transformée en « balancier ». La classification des insectes a été proposée par Carl Von Linné au XVIIIe siècle sur la base de critères morphologiques propres aux insectes. Ainsi, une trentaine d'ordres d'insectes actuels est recensée sur l'ensemble de la planète. Leur classification n'est pas encore stabilisée, quelques groupes établis par la tradition se révélant récemment hétérogènes. La classe des hexapodes est donc un concept plus vaste que celui des insectes lequel, au sens strict, constitue un groupe frère des entognathes. Cette classe est subdivisée en deux sous-classes : les aptérygotes qui se caractérisent par l'absence d'ailes, les ptérygotes qui possèdent ou possédaient fondamentalement des ailes. 9 Les insectes arthropodes. pertes d'eau C'est sur cet sont recouverts d'une cuticule chitineuse comme tous les Il s'agit d'un exosquelette qui leur permet de limiter les en milieu aérien et leur assure une protection rudimentaire. exosquelette que sont fixés les muscles. La respiration de l'insecte se fait grâce à des invaginations du tégument appelées trachées qui constituent un réseau apportant l'oxygène directement aux cellules. Ces trachées s'ouvrent sur l'extérieur par des stigmates respiratoires à ouverture variable, sur les côtés des segments (pleurites) thoraciques et abdominaux. L'appareil circulatoire n'a donc pas ou peu de rôle pour la respiration (à quelques exceptions près comme les larves de chironome — diptère vivant dans des milieux très faiblement oxygénés — qui possèdent de l'hémoglobine). Le milieu intérieur est constitué d'hémolymphe qui est mis en mouvement par des vaisseaux contractiles dorsaux et les mouvements musculaires généraux de l'insecte. L'appareil circulatoire est ouvert, à faible pression. L'appareil digestif est constitué d'un intestin en trois parties : stomodeum (intestin antérieur), mésentéron (intestin moyen) et proctodeum (intestin postérieur). Stomodeum et proctodeum sont recouverts de cuticule puisqu'ils sont issus d'invaginations du tégument. Le régime alimentaire des insectes est très variable : herbivore (chenilles, criquet), coprophage (bousier), prédateurs (libellules), nécrophages, nectarivore (papillons), suceurs de sèves (pucerons) ou de sang (moustiques femelles). Certains insectes (xylophages) peuvent se nourrir de bois (termites). Certains insectes peuvent changer de régime alimentaire au cours de leur vie (chenilles mangeuses de feuilles et papillons adultes nectarivores). Les appendices buccaux sont très variables chez les insectes et liés à leur alimentation (appendices de type broyeur (criquet), suceur avec trompe dévaginable par afflux d'hémolymphe (papillon adulte), piqueur-suceur (moustique), lécheur-suceur (abeille)…) Le système nerveux central est constitué d'une chaîne ganglionnaire ventrale. À l'avant les ganglions migrent dorsalement et fusionnent pour former un cerveau. Les ganglions suivants ventraux fusionnent pour former un ganglion sous-œsophagien qui innerve les pièces buccales. 10 Développement La plupart des insectes se développent de l'œuf au stade adulte appelé imago en passant par plusieurs métamorphoses : stade larvaire (chenille, vers, ...) et stade nymphal (chrysalide, pupe, ...). Le développement est contrôlé par une hormone stéroïde, l'ecdysone, qui est produite dans des glandes prothoraciques et permet la mue. Une autre hormone, l'hormone juvénile, un dérivé terpénoïde, inhibe la métamorphose. Elle est produite dans les corps allates, des organes endocrines près de l'œsophage. On distingue les insectes primitifs, sans métamorphose (amétaboles) de ceux qui subissent une métamorphose, parmi lesquels on trouve : les hétérométaboles (comprenant les hémimétaboles et les paurométaboles), chez lesquels les stades larvaires et adultes ont des modes de vie souvent comparables, avec une croissance des ailes progressive. les holométaboles (insectes à métamorphose complète) chez lesquels les stades larvaires et adultes sont très différents (chenille et papillon par exemple) et séparés par un stade appelé nymphe au cours duquel se forment les ailes. La reproduction des insectes est également contrôlée par l’ecdysone et l’hormone juvénile, qui agissent dans les deux sexes. Ces hormones contrôlent le fonctionnement de l'appareil reproducteur, mais n'influent pas sur la détermination des caractères sexuels, qui sont strictement déterminés de manière génétique. Les hormones de type phéromones jouent aussi un rôle majeur pour l'attraction et la reconnaissance des individus au sein d'une espèce. 11 Description de quelques ordres Éphémères Les éphémères constituent le groupe d'insectes ailés le plus primitif et, du point de vue phylogénétique, représente le groupe frère de tous les autres ordres insectes ailés. Près de 2 500 espèces sont recensées dans le monde, répartis en sept familles. Insectes de tailles moyennes à petite, ils sont associés au milieu aquatique où les femelles pondent leurs œufs. Les adultes (dits en France « mouches de mai ») sont connus pour avoir une durée de vie très courte (leurs pièces buccales atrophiées ne leur permettant pas de se nourrir) contrairement aux larves qui peuvent subsister jusqu'à trois années. Celles-ci sont aquatiques et peuvent être phytophages, détritophages ou carnivores. Odonates (Libellules et Demoiselles) La première formule d'insecte ailé a probablement été du type libellule Les libellules existent sur Terre depuis 285 millions d'années, et pouvaient atteindre une envergure de 70 cm à l'époque des dinosaures. L'espèce actuelle la plus grande atteint 19 cm d'envergure. Dictyoptères On a longtemps divisé cet ordre en trois, les blattoptères (cafards, blattes, cancrelats), les mantoptères (mante), et les isoptères (termites), mais certaines caractéristiques comme des pièces buccales de type broyeurs, des tarses de cinq articles, des ailes antérieures en élytres, des ailes postérieures membraneuses repliables, des cerques articulés, et la confection d'une oothèque (sauf pour les termites) ainsi que des analyses génétiques ont justifié leur regroupement au sein d'un même ordre. 12 Description des sous-ordres Blattodea (les blattes) : Bien connus de nos foyers, les blattes, cafards et autres cancrelats sont représentés par environ 3 500 espèces dans le monde. La grande majorité vit en milieu tropical ; les espèces résidant dans nos contrées sont, elles, plus petites et se rencontrent souvent dans la litière. Les blattes sont très plates, dotées de longues antennes, elles courent avec agilité à la tombée de la nuit. Les élytres sont souvent plus courts chez les femelles. Les ailes peuvent être complètes ou atrophiées, les formes ailées volant peu. Le pronotum très ample recouvre la tête. Les œufs sont pondus dans une oothèque que les femelles portent à l'extrémité de l'abdomen. Les petits ressemblent à des adultes dépourvus d'ailes. Mantodea (les mantes) : Plus de 2000 espèces de mantes ont été décrites dans le monde, les spécimens sont d'assez grande taille, de 2 à 15 cm. Ces redoutables prédateurs chassent à l'affut, ils affichent donc une livrée monochrome se confondant avec leur support ; de plus, leur aspect de feuille ou de brindille surprend toute proie passant à proximité. Les mantes ont un corps allongé que surmonte une tête très mobile posée sur un cou étroit. Les yeux sont saillants et les pièces buccales, de type broyeur, possèdent des mandibules très robustes (on s'en rend compte quand elles nous mordent !). Les pattes antérieures ravisseuses sont la principale caractéristique de ces insectes. Le fémur et le tibia sont dotés d'épines acérées sur leur face interne. 13 Isoptera (les termites) : Les termites sont des insectes sociaux polymorphes. Les plus archaïques se bornent à creuser des galeries dans le bois mort, mais la plupart élaborent d'énormes monticules de terre : les termitières. Quelque 2000 espèces sont recensées dans le monde. Les colonies sont constituées d'individus sexués, mâles et femelles (lesquelles peuvent vivre très longtemps). Les femelles ne cessent de grandir, atteignant parfois jusqu'à 10 cm de long. Les ouvriers et les soldats constituent la grande majorité des effectifs. Les termites consomment essentiellement du bois (causant parfois d'énormes dégâts) dont ils digèrent la cellulose en abritant des bactéries ou des protozoaires dans leur estomac. Les ouvrières régurgitent la cellulose prédigérée pour en nourrir larves et soldats. Dermaptère (les forficules) Cet ordre rassemble les forficules, insectes communs dans l'humus et la végétation basse, couramment appelés perce-oreilles à cause de leurs deux pinces à l'extrémité de leur abdomen, qui n'ont d'utilité que lors des parades nuptiales de ces insectes (il ne s'agit pas d'armes contrairement à une opinion répandue). La femelle prend soin des œufs et des jeunes larves. Leur régime alimentaire est omnivore, chez les larves comme les adultes. Embioptère (les embies) Petit groupe d'insectes (env. 150 espèces), peu connu, apparenté aux forficules. Ils vivent dans les climats tropicaux et tempérés chauds, ne sortent pas de l'humus et s'abritent dans des tunnels confectionnés avec la soie qu'ils tissent, en petites colonies (composées d'adultes et de 14 larves). Ailes inexistantes chez les femelles, peu développées chez les mâles. Se nourrissent de débris. Orthoptère (les sauterelles et grillons) Il existe plus de 2 000 espèces de grillons dans le monde, et l'on retrouve des traces fossiles attestant de leur présence remontant au Trias supérieur. Cet ordre inclut les criquets, les sauterelles, grillons et les courtilières. Ils se déplacent en sautant à l'aide de leurs longues pattes postérieures. Cependant, certaines sauterelles ont l'abdomen tellement développé qu'elles ne sont plus en mesure d'effectuer de vrais sauts et les courtilières ne possèdent même pas de pattes sauteuses. De nombreux insectes de cet ordre produisent un son : ils stridulent en produisant leur chant par le frottement leurs pattes postérieures sur une nervure des élytres chez les criquets, ou en frottant leurs ailes l'une contre l'autre chez les sauterelles. Ce chant d'été les rapproche des cigales, qui sont des hémiptères, donc appartenant à un ordre complètement différent des Orthoptères. Certains coléoptères sont aussi en mesure de striduler avec leurs ailes... Les Orthoptères sont caractérisés par des ailes postérieures, à plis droits (ortho- : droit et -ptère : aile, en grec), qui se déplient à angle droit avec le reste du corps et se replient comme un éventail sous les "tegmina" (correspondant aux élytres chez les coléoptères). Hémiptères (les punaises, cigales,...) Les caractéristiques des hémiptères (Hemiptera) sont : des antennes longues, des pièces buccales piqueuses avec un long rostre, 15 deux paires d'ailes, dont l'une, en partie sclérifiée, est transformée en hémiélytre. Coléoptères (hanneton, coccinelle,...) Les coléoptères (coléo- : protection en grec) sont caractérisés par : des ailes antérieures, les élytres, épaisses et sclérifiée, couvrant le plus souvent la totalité de l'abdomen. des ailes postérieures (si elles existent), membraneuses et repliées au repos sous les élytres. des pièces buccales broyeuses. L'ordre des coléoptères est l'ordre des animaux qui rassemble le plus grand nombre d'espèces. Hyménoptère (abeille à miel, abeille solitaire, guêpe, bourdon et fourmi) Les hyménoptères constituent, après les coléoptères, l'ordre d'insectes le plus diversifié. Le nombre des espèces actuellement connues atteint 280 000. Cet ordre comprend les abeilles, les fourmis, les guêpes. Cet ordre comporte des espèces aux fonctions très variées : tout un ensemble d'espèces sont parasites (Chalcidiens), d'autres sont pollinisatrices et ainsi auxiliaires de l'agriculture ; d'autres sont phytophages. Leur nom provient des ailes membraneuses que la plupart des hyménoptères portent par paires. Le mot vient du Grec hymên, «membrane», et ptéron, « aile ». La caractéristique la plus frappante des hyménoptères est que de nombreuses espèces sont des insectes sociaux. 16 Diptère (mouches, moucherons, moustiques) Les diptères sont caractérisés par la possession d'une seule paire d'ailes (di- : deux en grec) sur le deuxième segment thoracique. L'étymologie désigne d'ailleurs l'unicité de la paire d'ailes (di : deux ; ptères : ailes). Cependant, certaines espèces sont aptères telles les hippobosques qui vivent leur stade adulte sur l'animal qu'elles parasitent. L'autre paire d'ailes sur le troisième segment thoracique s'est transformée en « haltères », qui sont de minuscules petites massues servant de balanciers pour la stabilité du vol. Cet ordre contient pour l'essentiel les mouches (dont le modèle de génétique du développement drosophile), les moucherons, les moustiques et les "cousins". Avec plus de 150 000 espèces réparties dans 177 familles, c'est un des ordres les plus importants de la classe des Insectes. Malgré le caractère désagréable ou dangereux pour la santé humaine de certaines espèces (vecteur de nombreux parasites dont l'agent du paludisme), la plupart jouent un rôle écologique important. Non seulement elles participent pour une large part à l'élimination des excréments (espèces coprophages) et des cadavres (espèces nécrophages), mais leurs larves qui vivent souvent dans le sol produisent des quantités importantes d'humus. 17 Lépidoptère (papillons) Le fossile le plus ancien est Archaeolepis mane du jurassique anglais, daté d'environ 190 millions d'années. Les lépidoptères se caractérisent par deux paires d'ailes recouvertes d'écailles (d'où l'appellation lépidoptère). En état de larve, les lépidoptères fabriquent de la soie, et forment ensuite souvent un cocon. Le développement des chenilles s'effectue généralement en cinq stades marqués par des mues jusqu'à la transformation en chrysalide. Suivant les espèces, la nymphose a lieu à l'air libre et la chenille s'entoure parfois d'un cocon de fils de soie avant de se transformer en chrysalide ou bien elle a lieu sous terre. Insectes dans le monde Les insectes sont inféodés aux terres émergées. Quelques-uns vivent en eau douce et de rares exceptions en mer. On les trouve sous presque tous les climats, du plus chaud au plus froid. Vous aussi vous pouvez attirer les insectes dans votre jardin pour cela procurez leur un abri. 18 Hotel à insectes L'hôtel à insectes est un concept qui permet d'optimiser la présence, par la survie hivernale, des insectes qui sont souhaités dans des écosystèmes ou la pollinisation et la biodiversité sont souhaitées, exemple jardin potager, verger. - pour les chrysopes : une boîte remplie de fibres d’emballage ou de paille, avec quelques ouvertures en fentes. - pour les bourdons : une boîte avec un trou de 10 mm de diamètre et une planchette d’envol. - pour certaines abeilles et guêpes solitaires, comme la megachile : une natte de roseau. - pour les abeilles solitaires : des briques creuses remplies d’un mélange de glaise et de paille. - pour divers diptères, notamment les syrphes : des tiges à moëlle (ronce, rosier, framboisier, sureau, buddleia). 19 - pour certaines abeilles et guêpes solitaires, comme les osmies : du bois sec avec des trous. - pour les forficules : un pot de fleurs rempli de fibres de bois. - pour les carabes : des morceaux de branches. Choix de l’emplacement L’hôtel à insectes doit être orienté au sud ou au sud-est, face au soleil, notamment en début de journée, le dos aux vents dominants, non loin d’un parterre de fleurs sauvages et cultivées (le restaurant de l’hôtel). Il doit être surélevé d’au moins 30 centimètres, et abrité des intempéries. Votre hôtel va pouvoir ouvrir ses portes avant l’hiver, juste à temps pour accueillir pontes et larves de certains insectes. Il contribuera à enrichir au fil des ans la micro faune d’insectes auxiliaires et pollinisateurs de votre coin de paradis. Source : internet, photos de Laurence Hubinont. 20 L’anémone hépatique L’anémone hépatique est une toute petite plante vivace qui se tapit au pied des feuillus et dans la fraîcheur des taillis. A peine l’hiver est-il fini qu’elle fleurit mais ses gracieuses corolles bleu lilas, inclinées vers le sol, ne vivent que huit jours. Inutilisée et sans doute inconnue dans l’antiquité, elle ne semble pas été considérée comme remède avant le XVe siècle. Alors, sa principale propriété était de guérir les maladies du foie : son nom d’hépatique lui vient de cette action tout autant que de la forme de ses feuilles suggérant les lobes de l’organe. De nos jours, elle est peu employée. Ni sa fleur ni sa racine ne sont utilisées et ses feuilles ne doivent jamais être consommées fraîches. Séchées, elles servent à préparer un vin diurétique, qui, si on l’applique sur les plaies, hâte la cicatrisation. Anémone hépatique anémone pulsatile L’anémone pulsatile Bien qu’elle existe un peu partout en Europe, la pulsatile n’est pas très commune, et il arrive souvent que l’on cherche en vain ses clochettes violettes qui s’agitent au moindre souffle. Lorsque ses fleurs se fanent, cette plante vivace, soyeuse et fragile, se couvre de grosses houppes duveteuses formées par les fruits plumeux que le vent défait peu à peu. Sa saveur est si âcre que même les bêtes la négligent dans les prés. Autrefois, elle était utilisée pour soigner les maladies variées comme la paralysie, la cécité ou les états mélancoliques. Aujourd’hui, les phytothérapeutes la prescrivent parfois contre les spasmes viscéraux, et les homéopathes utilisent son essence pour traiter les varices. Les feuilles, en cataplasme, agissent sur les névralgies et les douleurs articulaires. Les fleurs séchées et pulvérisées, fournissent une poudre à éternuer bien connue dans les campagnes pour chasser les migraines. Fraîche la plante est toxique. Secrets et vertus des plantes médicinales 21 Le fantôme du vieux moulin Il y avait sur une rive de l’étang un vieux moulin que l’on disait hanté. Nul ne savait par qui, ni comment, ni pourquoi, mais à proximité du moulin, le village était désert : tout le monde avait fui l’endroit. Dans la journée, certains villageois passaient encore par-là, mais la nuit, personne n’osait s’y aventurer. Pourtant, ceux qui avaient vécu dans cette partie du village étaient navrés d’avoir dû abandonner ainsi leur maison. Ils persuadèrent Martin, le fils du forgeron, un grand gaillard qui n’avait peur de rien, d’essayer de chasser le fantôme, pour qu’ils pussent retourner dans leurs pénates. Quand on est réputé pour sa bravoure, il faut bien montrer à tous que l’on est capable des plus grands exploits. Martin fit le tour de l’étang et lorsqu’il arriva au moulin, la nuit était presque tombée. « Comment veulent-ils que je trouve le fantôme par une nuit aussi noire ? » grommela-t-il. Juste à ce moment, en pénétrant dans le moulin, il se heurta à une créature poilue et cornue. -Bon sang, un diable ! s’écrit-il. Le saisissant par les cornes, il le hissa sur son dos et l’emporta en toute hâte à la forge où tous les gens du village l’attendaient, non sans inquiétude. En le voyant arriver avec sa proie, ils éclatèrent de rire. Le fantôme dont ils avaient eu si peur, le fantôme qu’ils avaient vu et entendu parfois en passant devant le moulin n’était autre… qu’un vieux bélier. Source : un conte pour chaque jour 22 Les trucs et recettes de Taty Rose Pour la maîtresse de maison Comment fabriquer des insecticides naturels non nocifs ni pour vous ni pour l’environnement ou quelques recettes simples pour repousser les indésirables (première partie). Pour la maison 1°) Insecticide à la menthe et à la citronnelle Ingrédients : 1 bouquet de menthe quelques brindilles de romarin 20 g de fleurs et de feuilles de tanaisie fraîche 20 g de feuilles de thym 1 d’eau 10 gouttes d’huile essentielle de citronnelle Préparation : Portez l’eau à ébullition, jetez-y la menthe, le romarin, la tanaisie, le thym. Laissez bouillir 20 minutes. Refroidir, filtrez la décoction avec une mousseline. Ajoutez l’huile essentielle de citronnelle ; mettez dans un vaporisateur. Cette préparation vaporisée dans vos pièces va dissuader les insectes d’y trouver refuge ! 23 2°) Décoction de noyer pour repousser les fourmis Ingrédients : 10 feuilles de noyer 1 litre d’eau Faire bouillir les feuilles de noyer dans l’eau pendant 30 minutes. Laissez refroidir, filtrez la décoction avec une mousseline et mettez en bouteille. Bouchez et étiquetez. Appliquez cette préparation au pinceau sur le passage des fourmis. Pour le plaisir du ventre Le mouron blanc s’invite dans la plupart des jardins : c’est donc un élément de vos salades facile à trouver. Et oui, car le mouron blanc est comestible, avec son léger goût de noisette il est aussi l’ami de ceux qui sont soucieux de leur ligne (vertus diurétiques). Il se consomme cru dans les salades mélangées ou cuit dans une soupe, dans une sauce verte pour les pâtes mais il réduit beaucoup à la cuisson. Attention toutefois à ne pas confondre : la stellaire ou mouron blanc (Stellaria media ; famille des Caryophyllaceae), aux petites fleurs blanches en forme d’étoile avec le mouron rouge (Anagallis arvensis ; famille des Primulaceae), aux fleurs rouge brique et aux pétales ronds qui lui est toxique ! 24 Soupe légère au mouron Pour 4 personnes : 6 grosses poignées de mouron 2 poignées de feuilles de bourrache 2 belles pommes de terre 1 oignon 1 branche de livèche 1 litre d’eau Sel et poivre au goût Mettre tous les légumes à cuire 20 minutes environ puis mixer. Servir avec un peu de crème fraîche allégée. Pour les petits bobos L’ortie est un excellent reconstituant. Bienfaisante ortie ! Sirop d’ortie. Protégé par vos gants, récoltez un bon panier d’orties Pressez- les afin d’obtenir 100 g de suc Mélangez le suc avec un poids égal de sucre Faites cuire à feu doux jusqu’à obtenir une consistance de sirop. Vous en prendrez 3 cuillérées à soupe lorsque vous ressentirez de la fatigue ou après une maladie. 25 Pour la rédaction de cet article mes principales sources d’inspiration furent la revue « Rustica pratique 2011» et Internet pour les images. A méditer : "Les oiseaux sont de la poussière d’âme. Le nid que l’oiseau bâtit Si petit Est une chose profonde ; L’œuf ôté de la forêt Manquerait A l’équilibre du monde." Victor Hugo, Le chant des Oiseaux Netta Dubois 26 Mots croisés 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 4 7 8 9 10 11 12 Horizontalement 1. Famille des cornacées 2. Saules-mille-Pattes 3. Général américain-Bois africain-Liliacée. 4. Calme-Poètes grecs. 5. A lieu-Supplément. 6. Problème-Oiseau disparu. 7. Gallinacé-Palmipède. 8. Immédiatement-Liquide vital. 9. Rejetée-Avalé renverséPronom. 10. Elément-Paniculée-Patron. 11. Complètes. 12.Fou-Sans accessoires-Indéfini. Verticalement 1. Plante mellifère-Fringille. 2. Roi d’Israël-Affectueux. 3. Bagatelles-EncouragementExistes. 4. Négation-Ecole grecque. 5. Urticacées-Conjonction. 6. Détérioré-Moustique. 7. Energie vitale-Affirmation russe Couleur. 8. Plantes grimpantes-Colère. 9. Vu-Cheval-Brames. 10. Rose de noël. 11. Dignitaire ottoman-Baldaquin. 12. Souverain musulman. 27 Correction du mot croisé de la revue précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 C O R T I N 2 O R O N G E 3 P E N T A G O N E 4 R E G M U C I D 5 I E S E I 6 N N T R O U A L U L E D E R S I U E T R U F F E S A R C O D O A K E N E I 9 I D 10 E E 11 D E S S P E S I A C C I U O S F R A S S C E O P 12 R R T 11 E E 8 12 I 10 1 7 A 9 S N P U B I A R D E I S D Réponses du quizz 1. A Thuin. 2. 29. 3. D’effondrements miniers. 4. L’ours et l’aigle. 28 Notre calendrier de promenades Le port des bottes (ou de chaussures similaires) est vivement conseillé lors des promenades organisées par les Guides-Nature. En campagne, les chiens sont admis pourvu qu’ils soient tenus en permanence en laisse. Conformément à la nouvelle législation réglementant la circulation dans les bois et les forêts, sauf autorisation exceptionnelle du propriétaire, le guide doit maintenir son groupe dans les chemins et sentiers repris à l’atlas communal des voieries. Attention, tous les participants à nos activités le font sous leur entière responsabilité, y compris les membres. Samedi 5 mai 2012 Journée sites romains à Ellezelles Partenariat Ecomusée du Pays des Collines, Asbl Histoire & Terroir, Asbl Pottelberg Renseignements et réservations auprès de l’Ecomusée tél 068/64.51.55 Guides : Michel Faucq 02/395.69.66, Christian Pieman 068/54.42.17, Claude Leghait A prévoir : de bonnes chaussures de marche, des jumelles Dans la région, toponymes et témoignages archéologiques attestent d’implantations prospères le long de la « Via romana », l’antique route romaine Bavay-Velzeke, une importante voie de communication au cœur de la Gaule Belgique. Dimanche 6 mai 2012 RANDONNÉE « Le sable venu d’ailleurs » 9h30 précis Parking de la Houppe, 7880 Flobecq Responsable : Eric Vervoort 0473/763.006 Difficulté : Moyenne Durée : 4h soit +/- 12kms500 Intérêts : Différents sites boisés par-delà les Monts Remarques : Bonnes chaussures tout terrain, petit ravitaillement à emporter. 29 Collines de sable, de grès ferrugineux, sommets bardés d’antennes, pentes abruptes vers le Sud, mais qu’en est-il vers le Nord , vers le pays d’Omer, …Une grotte ? Des bois ? Des cultures ? En tous cas, de larges horizons à découvrir lors de cette randonnée de printemps. Dimanche 13 mai 2012 Initiation à la géologie à Ecaussinnes Personne ressource : Christian Sirjacq 14h30 Place des Comtes Vanderburgh 7190 Ecaussinnes Guide : Michel Faucq 02/395.69.66 Remarque : avoir une loupe serait utile. Ecaussinnes s’enorgueillit d’avoir deux châteaux anciens en bon état. Cupidon y fait des ravages lors du célèbre goûter matrimonial. D’autre part, le sous-sol du village recèle une étonnante diversité de roches de l’ère primaire. Nous irons découvrir les affleurements les plus caractéristiques en compagnie de M. Christian Sirjacq, un géologue averti. Dimanche 20 mai 2012 La nature autrement : balade sensorielle Inscription obligatoire pour le 17 mai auprès de Martine Hospied (max. 20 pers.) : [email protected] 14h30 Parking en face du café « Chez Nous » 7890 Ellezelles Guides: Martine Hospied 069/55.74.83 Christine Everaerts 068/65.94.74 Le parcours sera parsemé d’activités permettant de se laisser toucher par les beautés et les mystères de la nature. Les activités proposées auront pour but d’engager une relation entre chaque participant et la nature. Elles ne feront pas appel à des connaissances scientifiques mais feront ressortir des impressions. La vue, mais aussi l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat seront tous sollicités. Certaines activités se feront par équipe, d’autres sont individuelles. Elles permettront un partage des impressions des participants. 30 Samedi 26 mai 2012 Collaboration à la fête du Parc naturel du Pays des Collines 10h à 19h Maison du Parc 1, ruelle des Ecoles 7890 Ellezelles 068/54.46.00 Tél. Exposition : L’importance des plantes mellifères. Promouvoir les plantations d’essences mellifères c’est favoriser le développement des butineuses qui jouent un rôle majeur dans la fécondation et la reproduction de plus de 80% des espèces végétales nécessaires à la survie de nombreuses espèces animales. Dimanche 27 mai 2012 Rallye des Arbres Remarquables Partenariat Ecomusée du Pays des Collines, Asbl Pottelberg 10h à 18h, Ecomusée 6 Plada 7890 La Hamaide Guides : Michel Faucq 02/395.69.66 André Cotton, Andrée D’Hulster D’année en année, l’inventaire des arbres remarquables se poursuit. Cette année, nous les dépisterons dans un rayon qui s’étend entre La Hamaide et Schoorisse. A cheval, à moto ou en voiture, vous ferez des découvertes étonnantes et surtout, vous apprécierez le charme insoupçonné des versants nord et sud de la chaîne des Collines. Les questions posées sont à la portée de tout un chacun. En famille ou avec des amis, vous bénéficierez d’une journée de détente instructive. Dimanche 3 juin 2012 Ressourçons-nous ! 14h30 Place de 7890 Ellezelles Guide : Jean-Paul Jouret 068/54.36.69 Du haut de nos collines jaillissent de nombreuses sources qui alimentent le Tordoir. Nous partirons à leur découverte en contemplant une des plus belles vallées de la région. 31 Dimanche 10 juin 2012 Découverte : la Réserve Naturelle des Marionville En collaboration avec l’Orée des Collines 14h30 Réserve Naturelle des Marionville. Parking près du chemin de fer, rue Olivier Lhoir, 7333 St-Ghislain (Tertre) Guides : Sara Verbraeck 0476/304.877 Julien Van Eeckhout 0477/177.228 Un site de la vallée de la Haine, devenu Réserve Naturelle hospitalière, fait la surprise dans une zone urbanisée et industrialisée. Dimanche 17 juin 2012 Balade au rythme des graminées 14h30 Cabane Sylvie, La Houppe 7880 Flobecq Guides: Christian Verpoorte 0476/488.824 Martine Hospied 069/55.74.83 Christine Everaerts 068/65.94.74 Une occasion de se familiariser avec des plantes pas forcément aisées à déterminer, souvent moins spectaculaires que certaines plantes à fleurs et qui ont colonisé des milieux ouverts telles les prairies, marais, bords de chemin… Eole danse avec les herbes folles Au rythme d’un Rock’n Roll. Promesses et semences s’envolent Puis c’est la pause en clé de sol. Samedi 30 juin 2012 Le sentier de l’Etrange - Dans le cadre du Sabbat des Sorcières 15h Maison du Parc naturel des Collines Place de 7890 Ellezelles Guide : Sara Verbraeck 0476/304.877 Un sentier étrange et insolite qui révèle les liens profonds entre la nature et l’homme, acteur omniprésent. C’est un clin d’œil à nos traditions et à notre patrimoine naturel, artisanal et artistique. 32 WE 30 juin - 1er juillet 2012 Les 1000 espèces inventoriées à Laplaigne Inscription obligatoire auprès du guide Francis Libeert 0477/635.083 Un rendez-vous de naturalistes pour déterminer et inventorier la flore et la faune. Dimanche 1 juillet 2012 Sur les traces des remèdes de nos grand-mères Collaboration avec l’Ecomusée du Pays des Collines Un rappel : les guides nature sont à votre disposition pendant les weekends définis par Natagora pour effectuer un recensement dans votre jardin. C’est l’occasion d’une entraide pour mieux connaître l’écologie et la richesse de nos jardins. Une suggestion : les habitants du Parc Naturel peuvent s’inscrire sur une liste de rendez-vous 2 semaines avant une activité de recensement afin de recevoir la visite de 2 guides pour le comptage dans leur jardin. Un contact : Christine Everaerts 068/65.94.74 Valérie Grandjean 0473/691.010 Dimanche 8 juillet 2012 Le Mont Saint Aubert 14h30 Eglise de 7540 Kain Centre (Tournai) Guides : Jacques Weverbergh 0478/472.804 Carine Thiry 0498/519.559 Dimanche 22 juillet 2012 Découverte du Mont de Mainvault 14h30 Café du Maréchal du Mont, 86 rue du Mont 7812 Mainvault Guide : Philippe Carlier 0495/940.702 Découverte du Mont de Mainvault, point culminant du Pays Vert. Arbres remarquables, sentiers perdus, panorama, un calvaire avec sa nouvelle « mise au tombeau », château d’eau… 33 Samedi 4 août 2012 Devine qui papillonne au jardin Participation WE recensement Natagora 11h Padraye 11 7890 Ellezelles Guides : Christine Everaerts 068/65.94.74 Valérie Grandjean 0473/691.010 Recenser les papillons dans un jardin : les observer, les nommer, connaître les plantes hôtes des chenilles et les fleurs préférées des papillons. Participation au comptage de Natagora. Un rappel : les guides nature sont à votre disposition pendant les weekends définis par Natagora pour effectuer un recensement dans votre jardin. C’est l’occasion d’une entraide pour mieux connaître l’écologie et la richesse de nos jardins. Une suggestion : les habitants du Parc Naturel peuvent s’inscrire sur une liste de rendez-vous 2 semaines avant une activité de recensement afin de recevoir la visite de 2 guides pour le comptage dans leur jardin. Un contact : Christine Everaerts 068/65.94.74 Valérie Grandjean 0473/691.010 Dimanche 5 août 2012 Une collaboration avec l’Ecomusée du Pays des Collines pour la « Fête de la Moisson » - 1) Balade naturaliste et patrimoniale 10h Eglise de 7890 La Hamaide Guides : Sara Verbraeck 0476/304.877 Eric Vervoort 0473/763.006 Paysages agricoles et milieux naturels essentiels à la biodiversité. - 2) Stand de l’Apothicaire 14h à 18h Ecomusée du Pays des Collines, 6 Plada 7890 La Hamaide Guides : Netta Dubois 068/64.51.38 Xavier Morlet 0485/186.158 Stand expo de plantes de nos collines et réflexions sur leurs propriétés. 34 PROMENADES « NATURE » AU PARC D’ENGHIEN Chaque 3ème dimanche du mois RDV à l’Office du Tourisme : Le 20 mai à 14h3O La vie animale Philip Devleminck Le 17 juin à 14h30 Le jardin des roses Léna Desmedt Le 15 juillet à 14h30 Le parc en été Sara Verbraeck Le 19 août à 14h30 Le jardin des dahlias Josée Trésegnie Renseignements : Jean Mouligneaux 02/395.46.29 – Michel Faucq 02/395.69.66 A l’avance, nos suggestions de septembre 2012 : Dimanche 2 septembre 2012 Kain, deux villages, poumons verts de Tournai 14h30 Eglise de 7540 Kain la Tombe (Tournai) Guides : Jacques Weverbergh 0478/472.804 Carine Thiry 0498/519.559 Au pied du Mont St Aubert, les deux villages de Kain s’érigent au bord de l’Escaut. La campagne s’allie à la ville au bord de l’eau. Dimanche 16 septembre 2012 Stand « abeilles et biodiversité » Dans le cadre de la Foire villageoise d’Ellezelles, commune Maya 10h à 18h Place de 7890 Ellezelles Guides : Jean-Paul Jouret 068/54.36.69 Sara Verbraeck 0476/304.877 et autres… Exposition, approche ludique et didactique de l’univers des abeilles, des plantes d’essences mellifères, de notre patrimoine naturel à respecter et à protéger. N.B. : Il est vivement conseillé de contacter le guide pour avoir la confirmation de l’activité. 35 Courrier : Pour votre correspondance : : Laurence Hubinont Rue du Bas follet n°54 7500 Tournai. : [email protected] Pour devenir membre sympathisant: 13€ si vous souhaitez recevoir la revue par la poste, et 10€ si vous souhaitez recevoir la revue par courriel. Numéro de compte : BE 46 0011 4370 1536 Mot de l’éditrice : Profitons des beaux jours pour nous balader et faire de merveilleuses rencontres en compagnies de nos guides. Pour vous informer de nos activités et autres n’oubliez pas d’aller visiter notre site www.guidesnaturedescollines.be. A consommer sans modération. GUIDES-NATURE DES COLLINES ASBL Président et trésorier : Jacques Weverbergh Rue Gualbert, 33 7540 Kain (0478/472804) Vice Présidente et responsable de la formation : Christine Everaerts Blanc Scourchet, 17 7890 Wodecq (068/65.94.74) Secrétaire et responsable de la revue : Laurence Hubinont Rue du Bas follet, 54 7500 Tournai (0473/550784) Gestionnaire des promenades et vice présidente : Sara Verbraeck, Chemin de la Procession, 3 7870 Lens (0476/304877) Responsable des communications : Valérie Pirlot Rue du Stade communal, 3 7540 Kain (0497/908053) 36