Revue Mai-Août 2012 - Guides

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Revue des Guides-Nature des Collines
Périodique de Mai à Août 2012
Editeur responsable :
Hubinont Laurence
Rue du Bas follet 54
7500 Tournai
Bureau de dépôt
9600 Renaix
Collines 2012
*
Ce périodique est édité par les
GUIDES-NATURE
DES COLLINES
Association sans but lucratif
Fondée en 1975
Par
Mr Théo MERCENIER ( 1997)
*
Les statuts de l’association
Ont été
Publiés à l’annexe
Au moniteur belge
En date du 10 mai 1979, p.2341
N° d’identification 5241/79
*
Editeurs responsables :
Laurence Hubinont
Rue du Bas follet 54
7500 Tournai
0473/55 07 84
e-mail : [email protected]
SOMMAIRE
Mot de la présidence...p3
Texte du souper des guides...p5
Observations d’un vieux
chasseur...p6
L’Abécédaire…p9
Petite histoire de plantes…p21
Histoire d’animaux…p22
Trucs de Taty rose …p23
Mots croisés…p27
Calendrier…p29
Tout texte signé n’engage que
son auteur. La reproduction est
autorisée à condition de
mentionner les sources.
Abonnement pour 2012
Ordinaire : 13 €
Par courriel : 10 €
Au compte BE46 OO11 4370 1536
*
L’abonnement donne droit à trois numéros
et prend cours à la parution qui suit la date du
paiement.
En cas de renouvellement tardif de
l’abonnement, les numéros manquants ne seront
pas envoyés.
Les anciens numéros disponibles peuvent
encore être obtenus auprès de la rédaction.
2
Mot du Président
Chères Amies, Chers Amis,
C’est le temps de ventôse et c’est le mois des giboulées…Mars suivi
d’Avril s’enchaînent…Des pluies nerveuses et pressées peuvent fondre
sur nos plaines et coteaux, puis s’essoufflent sous un essai d’Arc en
ciel, et les derniers flocons épars dansent sur nos collines, puis se
volatilisent avec la même désinvolture. L’inconstance est reine, mais
les jours sont comptés d’une saison finissante…le printemps est bien
là….
Les petits oiseaux qui s’étaient rapprochés des maisons se font plus
distants ou, en tout cas moins assidus. Comme les accès de gel
deviennent rares et nettement plus modérés, les larves deviennent
journellement accessibles au défaut de l’écorce ou au ras de la
végétation
pour
les
mésanges
et
rougegorges.
La grande saison des fleurs en est simplement à ses balbutiements,
déjà dignes de la suite attendue ; doit répondre à notre attente, nous
en sommes assurés, l’anémone sylvie qui s’empresse de fleurir, et de
rose et de blanc, fine, modeste, tranquille colonisatrice de nos sols
forestiers. Le temps lui est compté, car l’ombre fait mauvais ménage
avec les insectes fécondateurs qui la fréquentent. La poussée du
feuillage sur les arbres sera son arrêt de mort, d’ailleurs ne se
ferme-telle pas quand baisse le jour ? Egalement à sa place dans
l’accompagnement de la haie ou de l’escorte des champs humides, la
ficaire les constelle de multitudes d’étoiles jaunes à huit branches.
La primevère des bois ne peut être en reste. Passons sur les pâquerettes
qu’il serait injuste de ne pas retrouver de jardins en prairies. Prenons acte
de la renaissance des crocus sur nos fraîches pelouses, souhaitons bonne
et longue saison aux pissenlits floristiquement répartis pour le plus
grand bonheur de ceux qui apprécient leurs tendres feuilles en salade…
3
Et ailleurs ? Sur des remblais de chemins d’incultes protubérances,
l’ortie rouge se présente en fleur. Elle mérite bien de s’appeler
lamier pourpre… Un regard appuyé sur les arbres nous fait discerner le
discret fleurissement du gui. Se distinguent pour leur part, les
saules marsaults, les plus prompts à fleurir, qui proposent des
étamines orangées. Et les aulnes voient s’allonger leurs violettes
fleurs mâles dans ce temps prometteur de toniques transformations…
Nous également, nous avons rendez-vous avec notre Printemps…besoin de
soleil, de faire des cures, de travailler à l’extérieur, de se balader
tout simplement.
Encore mieux, VOICI UNE INVITATION
accompagnez-nous dans nos sorties printanières….
Jacques Weverbergh
4
Discours du souper des guides
Alors que les crocus pointent le bout du nez, et qui si vous êtes attentifs
les bourgeons des prunus et forsythias commencent à gonfler, je voudrais
vous demander en cette belle soirée, d'encore vous engager.
Notre Association connaît par sa future formation son 16° printemps.
Et comme vous le savez, tous les jardiniers aiment à forcer le printemps,
alors je vous le rappelle, vous êtes cordialement invités à la séance
inaugurale d'information, qui se tiendra le samedi 3 mars en notre local à
la maison du Sucre à Frasnes à 14 heures.
Je vous rappelle également que chaque guide peut suivre les séances de
cours de son choix et le calendrier vous sera remis lors de notre prochaine
réunion informelle de ce vendredi 24 février à FRASNES à 19h45 ou
suivra avec le rapport de cette même réunion.
Pour nous, Guides qui sommes plus enclin à observer, à chaque printemps
comme pour le jardinier, c'est un renouveau à remodeler là également nous
pouvons tous contribuer.
Comment? Le 10 mars en nous joignant à Michel, Martine et Christian lors
du rallye touristique qu'ils ont mis sur pied.
Y participer c'est notre façon de contribuer à l'éclosion de ces bourgeons!
Ces bourgeons qui sont nos futurs candidats, comme sur les brindilles nous
sommes les bois de l'année. Et, à nous de porter et d'accompagner ceux-ci
dans leur éclosion et épanouissement.
Alors le rendez-vous du printemps rallye-découverte est fixé le samedi 10
mars 2012 à 14 h à la Maison du sucre à Frasnes.
Je compte sur vous.
Je voudrais terminer en remerciant tous ceux qui ont d'une façon ou d'une
autre, contribué en 2011 à porter notre association et je ne citerai donc
personne en particulier car pour que l'arbre refleurisse chaque année
c'est de ses racines, en passant par son tronc et sa ramure jusqu'au plus
petit bourgeon que celui-ci a besoin pour voir son éclosion.
Merci Votre Président
5
Les chasseurs, comme les guides-nature, sont des observateurs très
attentifs du comportement et du mode de reproduction de tout ce qui vit
dans la nature. Certaines personnes ont ce talent littéraire qui permet de
transposer leurs découvertes en un récit tout à fait passionnant. Roger
Tennstedt, un chasseur chevronné, appartient à ce groupe-là. Dans l’article
qu’il nous autorise à publier dans notre revue, il nous livre une tranche de
ses
Observations d’un vieux chasseur.
« Un couple de perdrix … unis pour la vie » (1).
Les perdreaux (jeunes de l’année) restent en groupe très compact, appelé
« compagnie », avec leurs parents, depuis l’éclosion qui a lieu début juin,
jusque fin janvier de l’année suivante. Dès que les jours commencent à
s’allonger, que la neige fond et que le gel diminue d’intensité, ils se
séparent brusquement. Les parents se retrouvent à nouveau seuls, en
couple, et gardent jalousement leur territoire initial pour recommencer un
nouvel élevage. Les jeunes poules se mettent à la recherche d’un
compagnon qu’elles vont parfois chercher à des kilomètres de distance.
Elles choisissent soigneusement leur partenaire et n’acceptent jamais un
coq qu’elles auraient eu l’occasion de rencontrer auparavant : elles veulent
un étranger ! Etant donné que l’étendue du terrain que les couples
occupent, est assez restreinte et que les perdrix sont très casanières,
c’est leur seule manière d’éviter la consanguinité. Ceci permet aussi de
comprendre, par exemple, leur robustesse exceptionnelle et leur capacité
hors du commun de survivre dans une nature terriblement hostile.
6
En hiver, passer la nuit en rase campagne, sans le moindre abri, dans la
neige, sur un sol gelé et sans nourriture apparente, du moins à nos yeux
humains. S’il y avait consanguinité, l’espèce aurait disparu depuis bien
longtemps.
Le choix du partenaire
Les coqs sont presque toujours plus
nombreux que les poules. Pour ne pas rester
célibataires, ils doivent employer le
maximum de leurs moyens de séduction
pour gagner les faveurs d’une belle. Je me
sens incapable de décrire leurs ballets et
leurs cris amoureux. Ce rituel, appelé la
« pariade », est sans doute le plus beau spectacle que j’ai eu l’occasion de
contempler dans ma vie de chasseur.
Revenons au choix de la jeune poule qui, en quelques heures et après
beaucoup de recherches, a fait son choix parmi les nombreux soupirants.
Ce nouveau couple, réuni pour la vie (quatre à six ans), se met à la
recherche d’un territoire libre qui lui convient et dont la superficie sera
comprise entre cinq et dix hectares. Dès ce moment, ils chantent leur
bonheur sans arrêt, de l’aube au crépuscule, montrant par ce moyen qu’ils
sont chez eux et qu’aucun intrus ne peut s’introduire dans leur domaine ni
perturber leur vie conjugale.
La naissance des poussins
La ponte commence vers le 25 avril et le nid
compte de quatorze à vingt-deux œufs, à
raison d’un œuf pondu chaque matin. Dès
que le nid est complet, la poule seule
commence l’incubation qui dure vingt-quatre
jours. A partir de ce moment, les chants
cessent complètement, les perdrix deviennent silencieuses et savent se
rendre invisibles. Le mâle, tout en se tenant à portée du nid, dissimule sa
présence, sauf les deux derniers jours, lorsqu’on peut l’apercevoir dans une
attitude droite, immobile, scrutant l’horizon et comme défiant les dangers.
7
On peut alors être sûr que l’éclosion aura lieu dans les quarante-huit
heures. Alors plus de chant, mais les deux partenaires se mettent à
glousser sans arrêt pour que leurs poussins reconnaissent leur voix, ce qui
est très important pour la cohésion du groupe et sa survie. A ce moment,
le coq partage les charges de la protection et se met à couvrir lui aussi,
avec beaucoup d’amour, les frêles nouveau-nés.
Il m’est arrivé un jour, par mégarde, de marcher sur la patte de l’un d’eux
qui s’est mis à crier. Immédiatement, le coq me court dessus, puis s’éloigne
tout aussi vite, feignant une aile cassée, pour que je le poursuive pendant
que la poule rassemble la famille.
A la naissance, les perdreaux pèsent à peine vingt grammes et se
refroidissent très vite. C’est la raison pour laquelle ils ne peuvent quitter
la douce chaleur de leurs parents que pendant quelques minutes pour se
nourrir de petits insectes et vermisseaux et de rien d’autre. Ils n’ont pas
besoin de s’abreuver, la rosée leur suffit. Au bout de dix jours, ils sont
capables d’accompagner leurs géniteurs sur une distance de cinquante à
cent mètres et de s’adonner à leur premier vol : un mètre ! Dès la
troisième semaine, ils suivent leurs parents partout et étendent le cercle
de leurs excursions tout en complétant leur menu avec de petites graines
et beaucoup de verdure. Lorsqu’un danger les a dispersés, ils se rallient à
la voix de leurs père et mère et le soir, on les trouve invariablement réunis
pour passer la nuit, blottis l’un contre l’autre, sur le territoire qui les a vu
naître.
La chasse comprend, avant tout, l’étude de la vie dans la nature, allant de
pair avec la protection de l’environnement. Le vrai chasseur préfère les
animaux vivants aux morts mais, si la reproduction de l’année est réussie,
il peut se permettre de récolter quelques pièces. Une saine venaison est
généralement appréciée par tous.
(1) Article écrit par Roger Tennstedt et publié dans « Chasse & nature »,
octobre 2005.
8
I comme insecte
Les insectes font partie du sous-embranchement des hexapodes, ellemême incluse dans l'embranchement des arthropodes. On les trouve sous
presque tous les climats, du plus chaud au plus froid. Les scientifiques ont
décrit près d'un million d'espèces (soit environ les deux tiers des espèces
animales connues), et il pourrait en exister 30 millions.
Dans un article publié dans le journal Nature en avril 2002, le docteur
Novotny et ses collègues proposent de ramener ce chiffre dans une
fourchette de 4 à 6 millions de groupes différents.
Leur corps est composé de trois parties : tête, thorax et abdomen. Ils ont
six pattes, quatre ailes et deux antennes. Cette description est une
généralité, l'évolution ayant fait que par spécialisation, certains éléments
peuvent être atrophiés : par exemple, la mouche n’a que deux ailes, une
paire d’ailes ayant été transformée en « balancier ».
La classification des insectes a été proposée par Carl Von Linné au XVIIIe
siècle sur la base de critères morphologiques propres aux insectes. Ainsi,
une trentaine d'ordres d'insectes actuels est recensée sur l'ensemble de
la planète. Leur classification n'est pas encore stabilisée, quelques groupes
établis par la tradition se révélant récemment hétérogènes. La classe des
hexapodes est donc un concept plus vaste que celui des insectes lequel, au
sens strict, constitue un groupe frère des entognathes.
Cette classe est subdivisée en deux sous-classes :


les aptérygotes qui se caractérisent par l'absence d'ailes,
les ptérygotes qui possèdent ou possédaient fondamentalement des
ailes.
9
Les insectes
arthropodes.
pertes d'eau
C'est sur cet
sont recouverts d'une cuticule chitineuse comme tous les
Il s'agit d'un exosquelette qui leur permet de limiter les
en milieu aérien et leur assure une protection rudimentaire.
exosquelette que sont fixés les muscles.
La respiration de l'insecte se fait grâce à des invaginations du tégument
appelées trachées qui constituent un réseau apportant l'oxygène
directement aux cellules. Ces trachées s'ouvrent sur l'extérieur par des
stigmates respiratoires à ouverture variable, sur les côtés des segments
(pleurites) thoraciques et abdominaux. L'appareil circulatoire n'a donc pas
ou peu de rôle pour la respiration (à quelques exceptions près comme les
larves de chironome — diptère vivant dans des milieux très faiblement
oxygénés — qui possèdent de l'hémoglobine).
Le milieu intérieur est constitué d'hémolymphe qui est mis en mouvement
par des vaisseaux contractiles dorsaux et les mouvements musculaires
généraux de l'insecte. L'appareil circulatoire est ouvert, à faible pression.
L'appareil digestif est constitué d'un intestin en trois parties : stomodeum
(intestin antérieur), mésentéron (intestin moyen) et proctodeum (intestin
postérieur). Stomodeum et proctodeum sont recouverts de cuticule
puisqu'ils sont issus d'invaginations du tégument.
Le régime alimentaire des insectes est très variable : herbivore (chenilles,
criquet), coprophage (bousier), prédateurs (libellules), nécrophages,
nectarivore (papillons), suceurs de sèves (pucerons) ou de sang (moustiques
femelles). Certains insectes (xylophages) peuvent se nourrir de bois
(termites). Certains insectes peuvent changer de régime alimentaire au
cours de leur vie (chenilles mangeuses de feuilles et papillons adultes
nectarivores). Les appendices buccaux sont très variables chez les
insectes et liés à leur alimentation (appendices de type broyeur (criquet),
suceur avec trompe dévaginable par afflux d'hémolymphe (papillon adulte),
piqueur-suceur (moustique), lécheur-suceur (abeille)…)
Le système nerveux central est constitué d'une chaîne ganglionnaire
ventrale. À l'avant les ganglions migrent dorsalement et fusionnent pour
former un cerveau. Les ganglions suivants ventraux fusionnent pour former
un ganglion sous-œsophagien qui innerve les pièces buccales.
10
Développement
La plupart des insectes se développent de l'œuf au stade adulte appelé
imago en passant par plusieurs métamorphoses : stade larvaire (chenille,
vers, ...) et stade nymphal (chrysalide, pupe, ...).
Le développement est contrôlé par une hormone stéroïde, l'ecdysone, qui
est produite dans des glandes prothoraciques et permet la mue. Une autre
hormone, l'hormone juvénile, un dérivé terpénoïde, inhibe la
métamorphose. Elle est produite dans les corps allates, des organes
endocrines près de l'œsophage. On distingue les insectes primitifs, sans
métamorphose (amétaboles) de ceux qui subissent une métamorphose,
parmi lesquels on trouve :


les hétérométaboles (comprenant les hémimétaboles et les
paurométaboles), chez lesquels les stades larvaires et adultes ont
des modes de vie souvent comparables, avec une croissance des ailes
progressive.
les holométaboles (insectes à métamorphose complète) chez lesquels
les stades larvaires et adultes sont très différents (chenille et
papillon par exemple) et séparés par un stade appelé nymphe au
cours duquel se forment les ailes.
La reproduction des insectes est également contrôlée par l’ecdysone et
l’hormone juvénile, qui agissent dans les deux sexes. Ces hormones
contrôlent le fonctionnement de l'appareil reproducteur, mais n'influent
pas sur la détermination des caractères sexuels, qui sont strictement
déterminés de manière génétique. Les hormones de type phéromones
jouent aussi un rôle majeur pour l'attraction et la reconnaissance des
individus au sein d'une espèce.
11
Description de quelques ordres
Éphémères
Les éphémères constituent le groupe d'insectes ailés le plus primitif et, du
point de vue phylogénétique, représente le groupe frère de tous les autres
ordres insectes ailés. Près de 2 500 espèces sont recensées dans le
monde, répartis en sept familles. Insectes de tailles moyennes à petite, ils
sont associés au milieu aquatique où les femelles pondent leurs œufs.
Les adultes (dits en France « mouches de mai ») sont connus pour avoir une
durée de vie très courte (leurs pièces buccales atrophiées ne leur
permettant pas de se nourrir) contrairement aux larves qui peuvent
subsister jusqu'à trois années. Celles-ci sont aquatiques et peuvent être
phytophages, détritophages ou carnivores.
Odonates (Libellules et Demoiselles)
La première formule d'insecte ailé a
probablement
été
du
type
libellule
Les libellules existent sur Terre depuis 285
millions d'années, et pouvaient atteindre une
envergure de 70 cm à l'époque des
dinosaures. L'espèce actuelle la plus grande atteint 19 cm d'envergure.
Dictyoptères
On a longtemps divisé cet ordre en trois, les blattoptères (cafards,
blattes, cancrelats), les mantoptères (mante), et les isoptères (termites),
mais certaines caractéristiques comme des pièces buccales de type
broyeurs, des tarses de cinq articles, des ailes antérieures en élytres, des
ailes postérieures membraneuses repliables, des cerques articulés, et la
confection d'une oothèque (sauf pour les termites) ainsi que des analyses
génétiques ont justifié leur regroupement au sein d'un même ordre.
12
Description des sous-ordres

Blattodea (les blattes) :
Bien connus de nos foyers, les blattes, cafards et autres cancrelats sont
représentés par environ 3 500 espèces dans le monde. La grande majorité
vit en milieu tropical ; les espèces résidant dans nos contrées sont, elles,
plus
petites
et
se
rencontrent
souvent
dans
la
litière.
Les blattes sont très plates, dotées de longues antennes, elles courent
avec agilité à la tombée de la nuit. Les élytres sont souvent plus courts
chez les femelles. Les ailes peuvent être complètes ou atrophiées, les
formes ailées volant peu. Le pronotum très ample recouvre la tête. Les
œufs sont pondus dans une oothèque que les femelles portent à
l'extrémité de l'abdomen. Les petits ressemblent à des adultes dépourvus
d'ailes.

Mantodea (les mantes) :
Plus de 2000 espèces de mantes ont été
décrites dans le monde, les spécimens
sont d'assez grande taille, de 2 à 15 cm.
Ces redoutables prédateurs chassent à
l'affut, ils affichent donc une livrée
monochrome se confondant avec leur
support ; de plus, leur aspect de feuille ou de brindille surprend toute
proie passant à proximité. Les mantes ont un corps allongé que surmonte
une tête très mobile posée sur un cou étroit. Les yeux sont saillants et les
pièces buccales, de type broyeur, possèdent des mandibules très robustes
(on s'en rend compte quand elles nous mordent !). Les pattes antérieures
ravisseuses sont la principale caractéristique de ces insectes. Le fémur et
le tibia sont dotés d'épines acérées sur leur face interne.
13
 Isoptera (les termites) :
Les termites sont des insectes sociaux polymorphes. Les plus archaïques
se bornent à creuser des galeries dans le bois mort, mais la plupart
élaborent d'énormes monticules de terre : les termitières.
Quelque
2000
espèces
sont
recensées
dans
le
monde.
Les colonies sont constituées d'individus sexués, mâles et femelles
(lesquelles peuvent vivre très longtemps). Les femelles ne cessent de
grandir, atteignant parfois jusqu'à 10 cm de long. Les ouvriers et les
soldats constituent la grande majorité des effectifs. Les termites
consomment essentiellement du bois (causant parfois d'énormes dégâts)
dont ils digèrent la cellulose en abritant des bactéries ou des protozoaires
dans leur estomac. Les ouvrières régurgitent la cellulose prédigérée pour
en nourrir larves et soldats.
 Dermaptère (les forficules)
Cet ordre rassemble les forficules, insectes
communs dans l'humus et la végétation basse,
couramment appelés perce-oreilles à cause de
leurs deux pinces à l'extrémité de leur
abdomen, qui n'ont d'utilité que lors des
parades nuptiales de ces insectes (il ne s'agit pas d'armes contrairement à
une opinion répandue). La femelle prend soin des œufs et des jeunes
larves. Leur régime alimentaire est omnivore, chez les larves comme les
adultes.
 Embioptère (les embies)
Petit groupe d'insectes (env. 150 espèces), peu connu, apparenté aux
forficules. Ils vivent dans les climats tropicaux et tempérés chauds, ne
sortent pas de l'humus et s'abritent dans des tunnels confectionnés avec
la soie qu'ils tissent, en petites colonies (composées d'adultes et de
14
larves). Ailes inexistantes chez les femelles, peu développées chez les
mâles. Se nourrissent de débris.
 Orthoptère (les sauterelles et grillons)
Il existe plus de 2 000 espèces de grillons
dans le monde, et l'on retrouve des traces
fossiles attestant de leur présence
remontant
au
Trias
supérieur.
Cet ordre inclut les criquets, les sauterelles,
grillons et les courtilières. Ils se déplacent
en sautant à l'aide de leurs longues pattes postérieures. Cependant,
certaines sauterelles ont l'abdomen tellement développé qu'elles ne sont
plus en mesure d'effectuer de vrais sauts et les courtilières ne possèdent
même
pas
de
pattes
sauteuses.
De nombreux insectes de cet ordre produisent un son : ils stridulent en
produisant leur chant par le frottement leurs pattes postérieures sur une
nervure des élytres chez les criquets, ou en frottant leurs ailes l'une
contre l'autre chez les sauterelles.
Ce chant d'été les rapproche des cigales, qui sont des hémiptères, donc
appartenant à un ordre complètement différent des Orthoptères. Certains
coléoptères sont aussi en mesure de striduler avec leurs ailes...
Les Orthoptères sont caractérisés par des ailes postérieures, à plis droits
(ortho- : droit et -ptère : aile, en grec), qui se déplient à angle droit avec
le reste du corps et se replient comme un éventail sous les "tegmina"
(correspondant aux élytres chez les coléoptères).
 Hémiptères (les punaises, cigales,...)
Les caractéristiques des hémiptères
(Hemiptera) sont :


des antennes longues,
des pièces buccales piqueuses avec un
long rostre,
15

deux paires d'ailes, dont l'une, en partie sclérifiée, est transformée
en hémiélytre.
 Coléoptères (hanneton, coccinelle,...)
Les coléoptères (coléo- : protection en grec)
sont caractérisés par :



des ailes antérieures, les élytres,
épaisses et sclérifiée, couvrant le plus
souvent la totalité de l'abdomen.
des ailes postérieures (si elles existent), membraneuses et repliées
au repos sous les élytres.
des pièces buccales broyeuses.
L'ordre des coléoptères est l'ordre des animaux qui rassemble le plus
grand nombre d'espèces.
 Hyménoptère (abeille à miel, abeille solitaire, guêpe, bourdon et
fourmi)
Les hyménoptères constituent, après les coléoptères,
l'ordre d'insectes le plus diversifié. Le nombre des
espèces actuellement connues atteint 280 000. Cet
ordre comprend les abeilles, les fourmis, les guêpes. Cet
ordre comporte des espèces aux fonctions très variées
: tout un ensemble d'espèces sont parasites
(Chalcidiens), d'autres sont pollinisatrices et ainsi auxiliaires de
l'agriculture ; d'autres sont phytophages.
Leur nom provient des ailes membraneuses que la plupart des
hyménoptères portent par paires. Le mot vient du Grec hymên,
«membrane», et ptéron, « aile ».
La caractéristique la plus frappante des hyménoptères est que de
nombreuses espèces sont des insectes sociaux.
16
 Diptère (mouches, moucherons,
moustiques)
Les diptères sont caractérisés par la
possession d'une seule paire d'ailes (di- :
deux en grec) sur le deuxième segment
thoracique.
L'étymologie désigne d'ailleurs l'unicité de la paire d'ailes (di : deux ;
ptères : ailes). Cependant, certaines espèces sont aptères telles les
hippobosques qui vivent leur stade adulte sur l'animal qu'elles parasitent.
L'autre paire d'ailes sur le troisième segment thoracique s'est
transformée en « haltères », qui sont de minuscules petites massues
servant
de
balanciers
pour
la
stabilité
du
vol.
Cet ordre contient pour l'essentiel les mouches (dont le modèle de
génétique du développement drosophile), les moucherons, les moustiques et
les "cousins". Avec plus de 150 000 espèces réparties dans 177 familles,
c'est un des ordres les plus importants de la classe des Insectes.
Malgré le caractère désagréable ou dangereux pour la santé humaine de
certaines espèces (vecteur de nombreux parasites dont l'agent du
paludisme), la plupart jouent un rôle écologique important. Non seulement
elles participent pour une large part à l'élimination des excréments
(espèces coprophages) et des cadavres (espèces nécrophages), mais leurs
larves qui vivent souvent dans le sol produisent des quantités importantes
d'humus.
17
Lépidoptère (papillons)
Le fossile le plus ancien est Archaeolepis
mane du jurassique anglais, daté d'environ
190 millions d'années.
Les lépidoptères se caractérisent par deux
paires d'ailes recouvertes d'écailles (d'où
l'appellation lépidoptère). En état de larve, les lépidoptères fabriquent de
la soie, et forment ensuite souvent un cocon.
Le développement des chenilles s'effectue généralement en cinq stades
marqués par des mues jusqu'à la transformation en chrysalide. Suivant les
espèces, la nymphose a lieu à l'air libre et la chenille s'entoure parfois
d'un cocon de fils de soie avant de se transformer en chrysalide ou bien
elle a lieu sous terre.
Insectes dans le monde
Les insectes sont inféodés aux terres émergées. Quelques-uns vivent en
eau douce et de rares exceptions en mer. On les trouve sous presque tous
les climats, du plus chaud au plus froid.
Vous aussi vous pouvez attirer les insectes dans votre jardin pour cela
procurez leur un abri.
18
Hotel à insectes
L'hôtel à insectes est un concept qui permet d'optimiser la présence, par
la survie hivernale, des insectes qui sont souhaités dans des écosystèmes
ou la pollinisation et la biodiversité sont souhaitées, exemple jardin
potager, verger.
- pour les chrysopes : une boîte remplie de fibres d’emballage ou de paille,
avec quelques ouvertures en fentes.
- pour les bourdons : une boîte avec un trou de 10 mm de diamètre et une
planchette d’envol.
- pour certaines abeilles et guêpes solitaires, comme la megachile : une
natte de roseau.
- pour les abeilles solitaires : des briques creuses remplies d’un mélange de
glaise et de paille.
- pour divers diptères, notamment les syrphes : des tiges à moëlle (ronce,
rosier, framboisier, sureau, buddleia).
19
- pour certaines abeilles et guêpes solitaires, comme les osmies : du bois
sec avec des trous.
- pour les forficules : un pot de fleurs rempli de fibres de bois.
- pour les carabes : des morceaux de branches.
Choix de l’emplacement
L’hôtel à insectes doit être orienté au sud ou au sud-est, face au soleil,
notamment en début de journée, le dos aux vents dominants, non loin d’un
parterre de fleurs sauvages et cultivées (le restaurant de l’hôtel). Il doit
être surélevé d’au moins 30 centimètres, et abrité des intempéries.
Votre hôtel va pouvoir ouvrir ses portes avant l’hiver, juste à temps pour
accueillir pontes et larves de certains insectes. Il contribuera à enrichir
au fil des ans la micro faune d’insectes auxiliaires et pollinisateurs de
votre coin de paradis.
Source : internet, photos de Laurence Hubinont.
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L’anémone hépatique
L’anémone hépatique est une toute petite plante vivace qui se tapit au
pied des feuillus et dans la fraîcheur des taillis. A peine l’hiver est-il
fini qu’elle fleurit mais ses gracieuses corolles bleu lilas, inclinées vers
le sol, ne vivent que huit jours. Inutilisée et sans doute inconnue dans
l’antiquité, elle ne semble pas été considérée comme remède avant le
XVe siècle. Alors, sa principale propriété était de guérir les maladies
du foie : son nom d’hépatique lui vient de cette action tout autant que
de la forme de ses feuilles suggérant les lobes de l’organe. De nos
jours, elle est peu employée. Ni sa fleur ni sa racine ne sont utilisées
et ses feuilles ne doivent jamais être consommées fraîches. Séchées,
elles servent à préparer un vin diurétique, qui, si on l’applique sur les
plaies, hâte la cicatrisation.
Anémone hépatique
anémone pulsatile
L’anémone pulsatile
Bien qu’elle existe un peu partout en Europe, la pulsatile n’est pas très
commune, et il arrive souvent que l’on cherche en vain ses clochettes
violettes qui s’agitent au moindre souffle. Lorsque ses fleurs se
fanent, cette plante vivace, soyeuse et fragile, se couvre de grosses
houppes duveteuses formées par les fruits plumeux que le vent défait
peu à peu. Sa saveur est si âcre que même les bêtes la négligent dans
les prés. Autrefois, elle était utilisée pour soigner les maladies variées
comme la paralysie, la cécité ou les états mélancoliques. Aujourd’hui,
les phytothérapeutes la prescrivent parfois contre les spasmes
viscéraux, et les homéopathes utilisent son essence pour traiter les
varices. Les feuilles, en cataplasme, agissent sur les névralgies et les
douleurs articulaires. Les fleurs séchées et pulvérisées, fournissent
une poudre à éternuer bien connue dans les campagnes pour chasser
les migraines. Fraîche la plante est toxique.
Secrets et vertus des plantes médicinales
21
Le fantôme du vieux moulin
Il y avait sur une rive de l’étang un vieux moulin que l’on disait hanté.
Nul ne savait par qui, ni comment, ni pourquoi, mais à proximité du
moulin, le village était désert : tout le monde avait fui l’endroit.
Dans la journée, certains villageois passaient encore par-là, mais la
nuit, personne n’osait s’y aventurer. Pourtant, ceux qui avaient vécu
dans cette partie du village étaient navrés d’avoir dû abandonner
ainsi leur maison. Ils persuadèrent Martin, le fils du forgeron, un
grand gaillard qui n’avait peur de rien, d’essayer de chasser le
fantôme, pour qu’ils pussent retourner dans leurs pénates. Quand on
est réputé pour sa bravoure, il faut bien montrer à tous que l’on est
capable des plus grands exploits.
Martin fit le tour de l’étang et lorsqu’il arriva au moulin, la nuit était
presque tombée. « Comment veulent-ils que je trouve le fantôme par
une nuit aussi noire ? » grommela-t-il. Juste à ce moment, en
pénétrant dans le moulin, il se heurta à une créature poilue et
cornue.
-Bon sang, un diable ! s’écrit-il. Le saisissant par les cornes, il le
hissa sur son dos et l’emporta en toute hâte à la forge où tous les
gens du village l’attendaient, non sans inquiétude. En le voyant
arriver avec sa proie, ils éclatèrent de rire. Le fantôme dont ils
avaient eu si peur, le fantôme qu’ils avaient vu et entendu parfois en
passant devant le moulin n’était autre… qu’un vieux bélier.
Source : un conte pour chaque jour
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Les trucs et recettes de Taty Rose
Pour la maîtresse de maison
Comment fabriquer des insecticides naturels non nocifs ni pour vous ni
pour l’environnement ou quelques recettes simples pour repousser les
indésirables (première partie).
Pour la maison
1°) Insecticide à la menthe et à la citronnelle
Ingrédients :
 1 bouquet de menthe
 quelques brindilles de romarin
 20 g de fleurs et de feuilles de tanaisie fraîche
 20 g de feuilles de thym
 1 d’eau
 10 gouttes d’huile essentielle de citronnelle
Préparation :
Portez l’eau à ébullition, jetez-y la menthe, le romarin, la tanaisie, le
thym.
Laissez bouillir 20 minutes.
Refroidir, filtrez la décoction avec une mousseline.
Ajoutez l’huile essentielle de citronnelle ; mettez dans un vaporisateur.
Cette préparation vaporisée dans vos pièces va dissuader les insectes
d’y trouver refuge !
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2°) Décoction de noyer pour repousser les fourmis
Ingrédients :
 10 feuilles de noyer
 1 litre d’eau
Faire bouillir les feuilles de noyer dans l’eau pendant 30 minutes.
Laissez refroidir, filtrez la décoction avec une mousseline et mettez en
bouteille. Bouchez et étiquetez.
Appliquez cette préparation au pinceau sur le passage des fourmis.
Pour le plaisir du ventre
Le mouron blanc s’invite dans la plupart des jardins : c’est donc un élément
de vos salades facile à trouver. Et oui, car le mouron blanc est comestible,
avec son léger goût de noisette il est aussi l’ami de ceux qui sont soucieux
de leur ligne (vertus diurétiques).
Il se consomme cru dans les salades mélangées ou cuit dans une soupe,
dans une sauce verte pour les pâtes mais il réduit beaucoup à la cuisson.
Attention toutefois à ne pas confondre :
 la stellaire ou mouron blanc (Stellaria media ; famille
des Caryophyllaceae), aux petites fleurs blanches en
forme d’étoile
 avec le mouron rouge (Anagallis arvensis ; famille des
Primulaceae), aux fleurs rouge brique et aux pétales
ronds qui lui est toxique !
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Soupe légère au mouron
Pour 4 personnes :
 6 grosses poignées de mouron
 2 poignées de feuilles de bourrache
 2 belles pommes de terre
 1 oignon
 1 branche de livèche
 1 litre d’eau
 Sel et poivre au goût
Mettre tous les légumes à cuire 20 minutes environ puis mixer. Servir avec
un peu de crème fraîche allégée.
Pour les petits bobos
L’ortie est un excellent reconstituant. Bienfaisante ortie !
Sirop d’ortie.
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Protégé par vos gants, récoltez un bon panier d’orties
Pressez- les afin d’obtenir 100 g de suc
Mélangez le suc avec un poids égal de sucre
Faites cuire à feu doux jusqu’à obtenir une consistance de sirop.
Vous en prendrez 3 cuillérées à soupe lorsque vous ressentirez de
la fatigue ou après une maladie.
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Pour la rédaction de cet article mes principales sources d’inspiration
furent la revue « Rustica pratique 2011» et Internet pour les images.
A méditer :
"Les oiseaux sont de la poussière d’âme.
Le nid que l’oiseau bâtit
Si petit
Est une chose profonde ;
L’œuf ôté de la forêt
Manquerait
A l’équilibre du monde."
Victor Hugo,
Le chant des Oiseaux
Netta Dubois
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Mots croisés
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Horizontalement
1. Famille des cornacées
2. Saules-mille-Pattes
3. Général américain-Bois
africain-Liliacée.
4. Calme-Poètes grecs.
5. A lieu-Supplément.
6. Problème-Oiseau disparu.
7. Gallinacé-Palmipède.
8. Immédiatement-Liquide vital.
9. Rejetée-Avalé renverséPronom.
10. Elément-Paniculée-Patron.
11. Complètes.
12.Fou-Sans accessoires-Indéfini.
Verticalement
1. Plante mellifère-Fringille.
2. Roi d’Israël-Affectueux.
3. Bagatelles-EncouragementExistes.
4. Négation-Ecole grecque.
5. Urticacées-Conjonction.
6. Détérioré-Moustique.
7. Energie vitale-Affirmation russe
Couleur.
8. Plantes grimpantes-Colère.
9. Vu-Cheval-Brames.
10. Rose de noël.
11. Dignitaire ottoman-Baldaquin.
12. Souverain musulman.
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Correction du mot croisé de la revue précédente
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Réponses du quizz
1. A Thuin.
2. 29.
3. D’effondrements miniers.
4. L’ours et l’aigle.
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Notre calendrier de promenades
Le port des bottes (ou de chaussures similaires) est vivement conseillé lors
des promenades organisées par les Guides-Nature. En campagne, les
chiens sont admis pourvu qu’ils soient tenus en permanence en laisse.
Conformément à la nouvelle législation réglementant la circulation dans
les bois et les forêts, sauf autorisation exceptionnelle du propriétaire, le guide doit
maintenir son groupe dans les chemins et sentiers repris à l’atlas communal des
voieries.
Attention, tous les participants à nos activités le font sous leur entière
responsabilité, y compris les membres.
Samedi 5 mai 2012
Journée sites romains à Ellezelles
Partenariat Ecomusée du Pays des Collines, Asbl Histoire & Terroir, Asbl
Pottelberg
Renseignements et réservations auprès de l’Ecomusée
tél 068/64.51.55
Guides : Michel Faucq 02/395.69.66,
Christian Pieman 068/54.42.17, Claude Leghait
A prévoir : de bonnes chaussures de marche, des jumelles
Dans la région, toponymes et témoignages archéologiques attestent
d’implantations prospères le long de la « Via romana », l’antique route
romaine Bavay-Velzeke, une importante voie de communication au cœur de
la Gaule Belgique.
Dimanche 6 mai 2012
 RANDONNÉE « Le sable venu d’ailleurs »
9h30 précis Parking de la Houppe, 7880 Flobecq
Responsable : Eric Vervoort 0473/763.006
Difficulté : Moyenne
Durée : 4h soit +/- 12kms500
Intérêts : Différents sites boisés par-delà les Monts
Remarques : Bonnes chaussures tout terrain, petit ravitaillement à
emporter.
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Collines de sable, de grès ferrugineux, sommets bardés d’antennes, pentes
abruptes vers le Sud, mais qu’en est-il vers le Nord , vers le pays d’Omer,
…Une grotte ? Des bois ? Des cultures ? En tous cas, de larges horizons à
découvrir lors de cette randonnée de printemps.
Dimanche 13 mai 2012
Initiation à la géologie à Ecaussinnes
Personne ressource : Christian Sirjacq
14h30 Place des Comtes Vanderburgh 7190 Ecaussinnes
Guide : Michel Faucq 02/395.69.66
Remarque : avoir une loupe serait utile.
Ecaussinnes s’enorgueillit d’avoir deux châteaux anciens en bon état.
Cupidon y fait des ravages lors du célèbre goûter matrimonial. D’autre
part, le sous-sol du village recèle une étonnante diversité de roches de
l’ère primaire. Nous irons découvrir les affleurements les plus
caractéristiques en compagnie de M. Christian Sirjacq, un géologue averti.
Dimanche 20 mai 2012
La nature autrement : balade sensorielle
Inscription obligatoire pour le 17 mai auprès de Martine Hospied (max. 20
pers.) : [email protected]
14h30 Parking en face du café « Chez Nous » 7890 Ellezelles
Guides: Martine Hospied 069/55.74.83
Christine Everaerts 068/65.94.74
Le parcours sera parsemé d’activités permettant de se laisser toucher par
les beautés et les mystères de la nature. Les activités proposées auront
pour but d’engager une relation entre chaque participant et la nature. Elles
ne feront pas appel à des connaissances scientifiques mais feront
ressortir des impressions. La vue, mais aussi l’ouïe, le toucher, le goût et
l’odorat seront tous sollicités. Certaines activités se feront par équipe,
d’autres sont individuelles. Elles permettront un partage des impressions
des participants.
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Samedi 26 mai 2012
Collaboration à la fête du Parc naturel du Pays des Collines
10h à 19h Maison du Parc 1, ruelle des Ecoles 7890 Ellezelles
068/54.46.00
Tél.
Exposition : L’importance des plantes mellifères.
Promouvoir les plantations d’essences mellifères c’est favoriser le
développement des butineuses qui jouent un rôle majeur dans la
fécondation et la reproduction de plus de 80% des espèces végétales
nécessaires à la survie de nombreuses espèces animales.
Dimanche 27 mai 2012
Rallye des Arbres Remarquables
Partenariat Ecomusée du Pays des Collines, Asbl
Pottelberg
10h à 18h, Ecomusée 6 Plada 7890 La Hamaide
Guides : Michel Faucq 02/395.69.66 André Cotton,
Andrée D’Hulster
D’année en année, l’inventaire des arbres remarquables se poursuit. Cette
année, nous les dépisterons dans un rayon qui s’étend entre La Hamaide et
Schoorisse. A cheval, à moto ou en voiture, vous ferez des découvertes
étonnantes et surtout, vous apprécierez le charme insoupçonné des
versants nord et sud de la chaîne des Collines. Les questions posées sont à
la portée de tout un chacun. En famille ou avec des amis, vous bénéficierez
d’une journée de détente instructive.
Dimanche 3 juin 2012
Ressourçons-nous !
14h30 Place de 7890 Ellezelles
Guide : Jean-Paul Jouret 068/54.36.69
Du haut de nos collines jaillissent de nombreuses sources qui alimentent le
Tordoir. Nous partirons à leur découverte en contemplant une des plus
belles vallées de la région.
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Dimanche 10 juin 2012
Découverte : la Réserve Naturelle des Marionville
En collaboration avec l’Orée des Collines
14h30 Réserve Naturelle des Marionville. Parking près du chemin de fer,
rue Olivier Lhoir, 7333 St-Ghislain (Tertre)
Guides : Sara Verbraeck 0476/304.877
Julien Van Eeckhout 0477/177.228
Un site de la vallée de la Haine, devenu Réserve Naturelle hospitalière,
fait la surprise dans une zone urbanisée et industrialisée.
Dimanche 17 juin 2012
Balade au rythme des graminées
14h30 Cabane Sylvie, La Houppe 7880 Flobecq
Guides: Christian Verpoorte 0476/488.824
Martine Hospied 069/55.74.83
Christine Everaerts 068/65.94.74
Une occasion de se familiariser avec des plantes pas forcément aisées à
déterminer, souvent moins spectaculaires que certaines plantes à fleurs et
qui ont colonisé des milieux ouverts telles les prairies, marais, bords de
chemin…
Eole danse avec les herbes folles
Au rythme d’un Rock’n Roll.
Promesses et semences s’envolent
Puis c’est la pause en clé de sol.
Samedi 30 juin 2012
Le sentier de l’Etrange - Dans le cadre du Sabbat des Sorcières
15h Maison du Parc naturel des Collines Place de 7890 Ellezelles
Guide : Sara Verbraeck 0476/304.877
Un sentier étrange et insolite qui révèle les liens profonds entre la nature
et l’homme, acteur omniprésent. C’est un clin d’œil à nos traditions et à
notre patrimoine naturel, artisanal et artistique.
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WE 30 juin - 1er juillet 2012
Les 1000 espèces inventoriées à Laplaigne
Inscription obligatoire auprès du guide Francis Libeert 0477/635.083
Un rendez-vous de naturalistes pour déterminer et inventorier la flore et
la faune.
Dimanche 1 juillet 2012
Sur les traces des remèdes de nos grand-mères
Collaboration avec l’Ecomusée du Pays des Collines
Un rappel : les guides nature sont à votre disposition pendant les weekends définis par Natagora pour effectuer un recensement dans votre
jardin. C’est l’occasion d’une entraide pour mieux connaître l’écologie et la
richesse de nos jardins.
Une suggestion : les habitants du Parc Naturel peuvent s’inscrire sur une
liste de rendez-vous
2 semaines avant une activité de recensement afin de recevoir la visite de
2 guides pour le comptage dans leur jardin.
Un contact : Christine Everaerts 068/65.94.74
Valérie Grandjean 0473/691.010
Dimanche 8 juillet 2012
Le Mont Saint Aubert
14h30 Eglise de 7540 Kain Centre (Tournai)
Guides : Jacques Weverbergh 0478/472.804
Carine Thiry 0498/519.559
Dimanche 22 juillet 2012
Découverte du Mont de Mainvault
14h30 Café du Maréchal du Mont, 86 rue du Mont 7812 Mainvault
Guide : Philippe Carlier 0495/940.702
Découverte du Mont de Mainvault, point culminant du Pays Vert. Arbres
remarquables, sentiers perdus, panorama, un calvaire avec sa nouvelle
« mise au tombeau », château d’eau…
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Samedi 4 août 2012
Devine qui papillonne au jardin Participation WE recensement Natagora
11h Padraye 11 7890 Ellezelles
Guides : Christine Everaerts 068/65.94.74
Valérie Grandjean 0473/691.010
Recenser les papillons dans un jardin : les observer, les nommer, connaître
les plantes hôtes des chenilles et les fleurs préférées des papillons.
Participation au comptage de Natagora.
Un rappel : les guides nature sont à votre disposition pendant les weekends définis par Natagora pour effectuer un recensement dans votre
jardin. C’est l’occasion d’une entraide pour mieux connaître l’écologie et la
richesse de nos jardins.
Une suggestion : les habitants du Parc Naturel peuvent s’inscrire sur une
liste de rendez-vous
2 semaines avant une activité de recensement afin de recevoir la visite de
2 guides pour le comptage dans leur jardin.
Un contact : Christine Everaerts 068/65.94.74
Valérie Grandjean
0473/691.010
Dimanche 5 août 2012
Une collaboration avec l’Ecomusée du Pays des Collines pour la « Fête de
la Moisson »
- 1) Balade naturaliste et patrimoniale
10h Eglise de 7890 La Hamaide
Guides : Sara Verbraeck 0476/304.877
Eric Vervoort 0473/763.006
Paysages agricoles et milieux naturels essentiels à la
biodiversité.
-
2) Stand de l’Apothicaire
14h à 18h Ecomusée du Pays des Collines, 6 Plada 7890 La
Hamaide
Guides : Netta Dubois 068/64.51.38
Xavier Morlet 0485/186.158
Stand expo de plantes de nos collines et réflexions sur leurs
propriétés.
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PROMENADES « NATURE » AU PARC D’ENGHIEN
Chaque 3ème dimanche du mois
RDV à l’Office du Tourisme :
Le 20 mai à 14h3O La vie animale Philip Devleminck
Le 17 juin à 14h30 Le jardin des roses Léna Desmedt
Le 15 juillet à 14h30 Le parc en été Sara Verbraeck
Le 19 août à 14h30 Le jardin des dahlias Josée Trésegnie
Renseignements : Jean Mouligneaux 02/395.46.29 –
Michel Faucq 02/395.69.66
A l’avance, nos suggestions de septembre 2012 :
Dimanche 2 septembre 2012
Kain, deux villages, poumons verts de Tournai
14h30 Eglise de 7540 Kain la Tombe (Tournai)
Guides : Jacques Weverbergh 0478/472.804
Carine Thiry 0498/519.559
Au pied du Mont St Aubert, les deux villages de Kain s’érigent au bord de
l’Escaut. La campagne s’allie à la ville au bord de l’eau.
Dimanche 16 septembre 2012
Stand « abeilles et biodiversité »
Dans le cadre de la Foire villageoise d’Ellezelles, commune Maya
10h à 18h Place de 7890 Ellezelles
Guides : Jean-Paul Jouret 068/54.36.69
Sara Verbraeck 0476/304.877 et autres…
Exposition, approche ludique et didactique de l’univers des abeilles, des
plantes d’essences mellifères, de notre patrimoine naturel à respecter et à
protéger.
N.B. : Il est vivement conseillé de contacter le guide pour avoir la
confirmation de l’activité.
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Courrier :
Pour votre correspondance :
 : Laurence Hubinont
Rue du Bas follet n°54
7500 Tournai.
 : [email protected]
Pour devenir membre sympathisant: 13€ si vous souhaitez recevoir la revue
par la poste, et 10€ si vous souhaitez recevoir la revue par courriel.
Numéro de compte : BE 46 0011 4370 1536
Mot de l’éditrice :
Profitons des beaux jours pour nous balader et faire de
merveilleuses rencontres en compagnies de nos guides. Pour vous
informer de nos activités et autres n’oubliez pas d’aller visiter notre
site www.guidesnaturedescollines.be. A consommer sans modération.
GUIDES-NATURE DES COLLINES ASBL
Président et trésorier : Jacques Weverbergh
Rue Gualbert, 33
7540 Kain
(0478/472804)
Vice Présidente et responsable de la formation : Christine Everaerts
Blanc Scourchet, 17
7890 Wodecq
(068/65.94.74)
Secrétaire et responsable de la revue : Laurence Hubinont
Rue du Bas follet, 54
7500 Tournai
(0473/550784)
Gestionnaire des promenades et vice présidente : Sara Verbraeck,
Chemin de la Procession, 3
7870 Lens
(0476/304877)
Responsable des communications : Valérie Pirlot
Rue du Stade communal, 3
7540 Kain
(0497/908053)
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