performance / arts visuels / tout public
MIET WARLOP / CAMPO
Mystery Magnet
3 > 15 avril 2014
CONTACTS RELATIONS PUBLIQUES
AU THÉÂTRE DE LA CITÉ
• Christine Jacquet — 01 43 13 50 63
• Erell Mathieu — 01 43 13 55 07
À voir en
famille !
couverture © Mathilde Delahaye
bord de plateau
Cité psy animé par Hervé Hubert, samedi 5 avril à 17 h.
Rencontre avec l’équipe de Mystery Magnet à l’issue de la représentation, mardi 8 avril.
Le Théâtre de la Cité internationale / Cité internationale universitaire de Paris est subventionné par le ministère de la Culture
et de la Communication – direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France, le ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche et la ville de Paris. Avec le soutien du conseil régional d’Île-de-France pour les résidences
d’artistes. Avec l’aide de l’Office national de diffusion artistique et Arcadi pour l’accueil de certains spectacles.
Théâtre de la Cité internationale
17, bd Jourdan • 75014 Paris
www.theatredelacite.com
administration • 01 43 13 50 60
TARIFS
de 7 € à 22 €
Moins de 30 ans • 13 €
Moins de 12 ans | 7
BILLETTERIE
www.theatredelacite.com
Tél. : 01 43 13 50 50 (du lundi au vendredi 13h 19h, le samedi 14h 19h)
et chez nos revendeurs FNAC, Théâtre on line et billetreduc.com
production Campo co-production Kunstenfestivaldesarts, Brussels & Göteborgs dans & teater festival
in the frame of nxtstp, avec le soutien de the culture programme of the european union,
en collaboration avec Vooruit, Gent ; remerciements Katrien de Keukeleere, Jonathan de Roo,
Jonas Feys, Philip Franchitti, Pol Heyvaert, Philippe Riera, Silke Sintobin, Barbara Vackier,
Stijn van Buggenhout, Lies Vanborm & Geert Viane / Amotec
• Mystery Magnet a été créé le 10 mai 2012 à Bruxelles, pour le Kunstenfestivaldesarts.
• Mystery Magnet a été présenté au Théâtre de la Cité internationale le 26 février 2013,
dans le cadre du festival Hors Saison.
performance / arts visuels / tout public
MIET WARLOP / CAMPO
Mystery Magnet
Avec le Théâtre de la Ville
conception et mise en scène Miet Warlop
scénographie Miet Warlop
assistée de Sofie Durnez & Ian Gyselinck
son Stefaan van Leuven & Stephen Dewaele
avec le regard de Nicolas Provost
assistant à la dramaturgie Namik Mackic
technique Piet Depoortere & Ian Gyselinck
avec Kristof Coenen, Sofie Durnez, Ian Gyselinck,
Wietse Tanghe, Laura Vanborm/Artemis Stavridi,
Ondrej Vidlar/Fernando Belfiore/Gilad Ben Ari, Miet Warlop
du 3 au 15 avril 2014
20h30 – jeudi 3, vendredi 4, lundi 7, vendredi 11, et lundi 14
19h30 – samedi 5, mardi 8, jeudi 10, samedi 12 et mardi 15
relâche mercredi et dimanche
durée 45 mn
dossier d’accompagnement réalisé en collaboration avec
Cassandre Herpin, Narimane Le Roux Dupeyron, Émile Turbet-Delof
étudiants en Licence 3 de médiation culturelle / Université Paris 3
– Sorbonne Nouvelle (dans le cadre de leur cours « Sociologie des publics »)
4Mystery Magnet
Il y a un obèse affalé toute la durée du spectacle dans un trou du décor, des
femmes-chevaux et des pantalons qui marchent tout seuls. Il y a des tubes de
peinture qui explosent en tout sens et transforment l’espace en vaste all-over
à la Jackson Pollock. Mystery Magnet est ce que Miet Warlop, artiste visuelle
convertie à la scène, appelle « une boucherie de tendresse ». Cherchant
son inspiration partout — dans l’art contemporain comme dans le dessin
animé — elle casse, crève ou déchire avec obstination, humour et exaltation,
tous les jouets de son spectacle pour mieux laisser couler le liquide tendre
qui est au cœur des choses. Un spectacle tout public.
Quelques thématiques abordées
Imagerie de la société américaine et du film hollywoodien
Dans Mystery Magnet, les personnages et les actions mis en scène s’inspirent de films
américains connus de tous, d’images devenues des topoï, renvoyant à une culture populaire
commune. L’influence des États-Unis en termes de culture cinématographique, de société
de consommation et de divertissement est conséquente en Europe et dans le monde. Il est
intéressant de voir comment les arts de la scène s’en emparent. Dans le spectacle on peut
y voir notamment :
l’esthétique du film catastrophe : avec un accident de voiture,
un meurtre, ou un tremblement de terre
les films d’extra-terrestres : certains personnages sont déformés
ou transformés en « hommes pantalons ». Notons un clin d’œil
au film Men in Black de Barry Sonnenfeld
l’esthétique des films de western : avec la présence des cowboys
et des indiens
• l’utilisation d’objets gonflables, tel un requin qui pourrait
nous attaquer comme dans Les Dents de la Mer ; également une cape
de super-héros, comme Clark Kent dans Superman
le monde de Disney : avec notamment la figure de Minnie,
et ses fameuses mains blanches et gantées
• également les stigmates de la société américaine : un personnage
obèse nous renvoie à certaines problématiques de la société. Passif
et aveuglé par le désir de jouer, il est infantilisé par une société
où règne le divertissement.
5Mystery Magnet
Imagerie du parc d’attraction, de l’enfance et de la décadence
L’univers magique créé par les performeurs sur la scène rappelle un véritable parc
d’attraction. Les ballons, la voiture, les costumes, par leurs couleurs, et leurs utilisations,
renvoient à la fois à un monde féerique et à une aire de jeu. Le détournement de l’objet ou
du corps (devenant par exemple un cheval) évoque l’imaginaire sans limite de l’enfant. Les
artistes se laissent aller à une liberté totale, et la scène devient un espace à part, dans lequel
finalement tout est permis. Ils jouent et de nombreuses actions paraîtraient impossibles
hors de ce monde merveilleux. Le détournement des objets, des corps, ainsi que la prise
de liberté évoquent aussi l’idée qu’ils vont vers l’interdit, la « bêtise » et voire même la
décadence... Ainsi par la liberté et la force de l’imaginaire, le monde de l’enfance apparaît
magique, mais n’est pas pour autant idéal...
Imagerie aussi plus violente
Sous l’apparence loufoque et colorée de la pièce, des thématiques sérieuses sont abordées,
et cela de manière très crue : violence, travestissement, obésité… À l’heure de l’hyper-
violence et de l’hyper-réalisme dans les médias et productions audiovisuelles, Miet
Warlop arrive cependant à traiter de ces sujets graves à l’aide de personnages imaginaires,
à l’allure fantaisiste, et par l’utilisation de matériaux colorés et bariolés.
• on peut y voir des personnages crucifiés, ou décapités
dans un bain de « sang-peinture »
• le personnage principal est faussement obèse.
Certains se moquent de lui, et il finit lamentablement bloqué
dans un trou, incapable de s’en dépêtrer.
© Reinout Hiel
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