Moi, Caravage - Espaces Culturels

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COMME IL VOUS PLAIRA
présente
Moi, Caravage
de Cesare Capitani
d’après le roman de Dominique Fernandez :
La Course à l’abîme (Grasset)
avec Cesare Capitani et Laetitia Favart
Mise en scène : Stanislas Grassian
Direction d’acteurs : Nita Klein
Costumes : Vjollce Bega
Création lumière : Bernard Martinelli
Création Avignon juillet 2010 - Production COMME IL VOUS PLAIRA,
avec le soutien de l’ABC, Association Bourguignonne Culturelle de Dijon (21)
Contact production, diffusion, presse : COMME IL VOUS PLAIRA
Sophie Lagrange et Caroline Gaudenzi
01 43 43 55 58 | 06 60 06 55 58 | [email protected] | www.civp.net
18 juillet 1610
Mort de Michelangelo Merisi, dit Caravage
18 juillet 2010
Création de « Moi, Caravage » en Avignon
Après des avant-premières, à l’Institut Culturel Italien de Paris (avril 2010), à
l’Institut Culturel Italien de Rabat (mai 2010), au Consulat Italien de Casablanca
(mai 2010), à l’institut Culturel Italien de Marseille (juin 2010), la création de ce
spectacle a eu lieu le juillet 2010 au Théâtre des Amants en Avignon, à l’occasion
du 400 ème anniversaire de sa mort. Le spectacle a ensuite été à l’affiche du
Lucernaire à Paris, du 8 décembre 2010 au 21 mai 2011.
La reprise du spectacle pendant le Festival d’Avignon au Théâtre Buffon nous a
permis de rencontrer un plus large public ainsi que de nombreux professionnels.
Vous trouverez ci-dessous la tournée 2011-2012 du spectacle, ainsi que les
dates de représentations au Lucernaire à Paris qui nous accueille à nouveau du
10 janvier au 7 mars 2012.
Tournée 2011-12 de « Moi, Caravage »
THÉÂTRE DE LA CITÉ – NICE (06)
Samedi 24 Septembre 2011 à 21h
Dimanche 25 Septembre 2011 à 15h
Lundi 26 Septembre 2011 à 14h
THÉÂTRE ANTIBEA - ANTIBES (06)
Vendredi 30 Septembre 2011 à 20h30
Samedi 1er Octobre 2011 à 20h30
Dimanche 2 Octobre 2011 à 16h
ERMONT-SUR-SCÈNES (95)
Vendredi 7 Octobre 2011 à 20h
CENTRE CULTUREL LOUIS RATEL - BIEVRES (91)
Samedi 8 Octobre 2011 à 20h30
MJC CALONNE – SEDAN (08)
Mardi 11 Octobre 2011 à 20h30
CENTRE CULTUREL DE L’ATHÉNÉE - RUEIL-MALMAISON (92)
Vendredi 14 Octobre 2011 à 20h45
THÉÂTRE DE ROANNE (42)
Mardi 18 Octobre 2011 à 14h et 20h30
LE SEL - SÈVRES (92)
Jeudi 20 Octobre 2011 à 21h
THÉÂTRE DE TOULOUGES (66)
Samedi 5 novembre 2011 à 21h
LES ESCALES CLERMONTOISES - CLERMONT-FERRAND (63)
LA COUR DES TROIS COQUINS
Mardi 8 novembre 2011 à 20h30
THÉÂTRE DES FEUILLANTS - DIJON (21)
Vendredi 18 novembre 2011 à 20h
Samedi 19 novembre 2011 à 20h
THÉÂTRE DU CASINO - ÉVIAN (74)
Mardi 22 novembre 2011 à 20h30
Mercredi 23 novembre 2011 à 20h30
COMÉDIE DE L’AA - SAINT-OMER (62)
Vendredi 25 novembre 2011 à 20h30
CENTRE CULTUREL JEAN L'HÔTE - NEUVES-MAISONS (54)
Samedi 26 novembre 2011 à 20h30
THÉÂTRE DE LA VALLÉE DE L’YERRE - BRUNOY (91)
Samedi 3 décembre 2011 à 20h30
THÉÂTRE DE SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (78)
Mardi 6 décembre 2011 à 14h (en italien) et 20h45
ARTS LOISIRS - GLAND (Suisse)
Jeudi 8 décembre 2011 à 20h30
MAISON FOLIE DE LOMME (62)
Samedi 10 décembre 2011 à 20h30
Lundi 12 décembre 2011 à 14h
THÉÂTRE LE LUCERNAIRE - PARIS (75)
du 10 janvier au 7 mars 2012
(relâche le mardi 31 janvier 2012)
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mardi 24 Janvier 2012 à 20h
mercredi 25 Janvier 2012 à 20h
jeudi 26 Janvier 2012 à 20h
vendredi 27 Janvier 2012 à 20h
samedi 28 Janvier 2012 à 20h
dimanche 29 Janvier 2012 à 17h
THÉÂTRE JULIOBONA - LILLEBONNE (76)
mardi 31 Janvier 2012 à 20h30
THÉÂTRE LE LUCERNAIRE - PARIS (75)
mercredi 1er
jeudi 2
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jeudi 1er mars
vendredi 2 mars
samedi 3 mars
dimanche 4 mars
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mardi 6 mars 2012 à 20h
mercredi 7 mars 2012 à 20h
THÉÂTRE DE SAINT-MAUR (94)
Vendredi 9
Samedi 10
Dimanche 11
Vendredi 16
Samedi 17
Dimanche 18
mars
mars
mars
mars
mars
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à
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20h30
17h30
17h30
20h30
17h30
17h30
THÉÂTRE DE L’ÉPHÉMÈRE – LE MANS (72)
samedi 31 mars 2012 à 19h30
THEATRE MAURICE SAND - LA CHÂTRE (36)
Vendredi 13 avril 2012 à 20h30
Merci de bien vouloir contacter C OMME IL VOUS PLAIRA pour avoir confirmation des
lieux et horaires : Tel : 01 43 43 55 58 | 06 60 06 55 58 | info [email protected] |
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« En écrivant La Course à l’abîme, roman qui tente de ressusciter par
l’écriture la figure du peintre Caravage, je ne pensais pas voir jamais
ressurgir celui-ci, sous mes yeux, en chair et en os, cheveux noirs et mine
torturée, tel que je me l’étais imaginé, brûlé de désirs, violent, insoumis,
possédé par l’ivresse du sacrifice et de la mort. Eh bien, c’est fait : Cesare
Capitani réussit le tour de force, d’incarner sur scène cet homme dévoré
de passions. Il est Caravage, Moi, Caravage, c’est lui. Il prend à bras le
corps le destin du peintre pour le conduire, dans la fièvre et l’impatience,
jusqu’au désastre final. »
Dominique Fernandez
Avril 2010
Le spectacle
Caravage se confesse et revit sous les yeux du spectateur toute son
existence : l’enfance dans le petit bourg lombard, l’approche de la peinture,
les premiers ennuis avec la justice, la fuite à Rome... Là, le jeune
Michelangelo, avec quelques tableaux d’une puissance et d’un érotisme
jamais vus, révolutionne la peinture et connaît la gloire : les princes le
courtisent, les cardinaux le protègent ... Mais voilà : il est de caractère
violent et asocial. C’est un rebelle : il refuse tout compromis, toute facilité
que lui assurerait son talent. Son mode de vie est une provocation
constante, ses œuvres un affront perpétuel à la morale : il aime les
femmes et les hommes, il prend comme modèles des prostituées et des
voyous, il est toujours prêt à sortir son épée… Les procès à son encontre se
multiplient, ainsi que ses séjours en prison. Il tue un homme et il est
condamné à mort. Il s’enfuit et erre entre Naples, Malte, la Sicile… Il meurt
mystérieusement sur une plage au nord de Rome : il n’a pas encore
quarante ans.
Dominique Fernandez
Fin connaisseur de la culture italienne, Dominique Fernandez, romancier,
traducteur, critique et essayiste, est l’auteur d'une cinquantaine d'ouvrages
célébrés par la critique et plébiscités par le public (Nicolas, Porfirio et
Constance, Le Rapt de Ganymède, La Gloire du Paria, L’Amour, Le voyage
d’Italie - Dictionnaire amoureux). En 1974, il reçoit le Prix Médicis, pour
Porporino ou les Mystères de Naples, l’histoire d'un castrat dans l'Italie du
XVIIIe siècle. En 1982, son roman fondé sur la vie de Pier Paolo Pasolini,
Dans la main de l'ange, est couronné du Prix Goncourt. En 2003 il publie La
Course à l’abîme. Le 8 mars 2007, il est élu à l’Académie française et le 13
décembre de la même année, il est reçu sous la Coupole. En 2009, il publie
Ramon (Grasset), consacré à la figure très controversée de son propre
père, Ramon Fernandez. En février 2010, il publie Avec Tolstoï (Grasset).
Pourquoi Moi, Caravage ?
Depuis un certain temps, je songeais à raconter sur scène l’existence de
Michelangelo Merisi. J’avais lu des essais critiques sur son art, des manuels
explorant sa technique, des études comparées sur son style… Ces ouvrages
montraient la grandeur de l’artiste, étudiaient ses sources d’inspiration,
soulignaient le caractère révolutionnaire de sa production; mais aucun ne
parlait de sa vie. Pour ma part, plus j’avançais dans la connaissance de
l’artiste, plus je ressentais le besoin de découvrir l’homme dont les
tableaux d’une puissance et d’un érotisme jamais vus, ont révolutionné la
peinture.
C´est alors que j’ai lu le roman de Dominique Fernandez. La biographie
romancée qu’il a écrite correspond-elle à la réalité? Est-elle du moins
crédible ? Je ne me suis pas posé la question ! L’essentiel pour moi a été la
découverte de ce rebelle qui a toujours refusé tout compromis et dont le
mode de vie et les œuvres sont une provocation constante, un affront
perpétuel à la morale. La voilà la matière première de mon spectacle ! Un
homme qui se raconte, qui se montre à nu : un rebelle promis à
l’autodestruction, un éternel insatisfait affamé de scandales, un artiste
perpétuellement à la recherche de l’absolu mais aussi un être fragile,
séduisant, troublant, comme les personnages qu’il a représentés dans ses
toiles.
Cesare Capitani
Le silence d’un cri
Lorsque Cesare Capitani m’a proposé de mettre en scène Moi, Caravage,
j’ai tout de suite été captivé par ce texte, à la fois ambitieux et intelligent.
La part de fantasme que cette vie énigmatique renferme, m’a séduit. C’est
à une leçon de liberté qu’il nous invite. Comme s’il nous autorisait à
prendre tous les risques, à concevoir toutes les interprétations. Cette
liberté, Cesare l’a prise dans une réécriture très rythmée qui nous plonge
au cœur de la vie accidentée et passionnée de ce génie. Cette liberté, je la
saisis également pour tenter de peindre cette histoire. Dans ce travail,
j’accorde une place centrale à la lumière : elle met en scène les acteurs,
sculpte l’espace. Les personnages travaillent cette lumière en direct, en
composant leur propre espace.
Sur scène, Caravage et son double, son alter ego, à jamais indissociables.
Leurs visages, leurs voix, leurs vibrations se mêlent. Il y a de la sensualité
dans cette communion avec l’autre, comme une quête de soi-même. Peutêtre une forme de schizophrénie ? Oui, car au travers de ce binôme c’est
l’immense solitude du génie que l’on ressent, c’est le silence d’un cri qu’on
entend. Le cri du silence.
Stanislas Grassian
La lumière mouvante
Le souhait du metteur en scène était d’offrir aux spectateurs « une image à
la mesure du peintre, grâce à une lumière mouvante, simple et pure, qui
conduit le regard ».
A la lecture du texte de Cesare Capitani, j’ai immédiatement «ressenti » la
nécessité de créer une lumière chaude et enveloppante, en opposition à la
vie agitée et violente du peintre. J’ai voulu « matérialiser » trois ruptures
dans son existence en les « surexposant » : son départ pour Rome après la
mort de son premier amant, sa révolte contre le Grand Maître de l’Ordre de
Malte et enfin son dernier voyage, vers la mort.
Bernard Martinelli
… Enfant, je ne montre aucune disposition artistique : mes mains sont
plutôt douées pour la castagne ! Ce n’est que vers douze ans que ma
vocation pour la peinture se manifeste. On décide de me faire entrer dans
l’atelier de maître Peterzano, à Milan. Apprenti peintre ? Tiens, pourquoi
pas ? Me voilà en route vers la capitale du duché, après un dernier baiser
de ma mère. « Michelangelo. Les français et les espagnols se disputent
notre pays. Quoi qu’il arrive, appuie-toi toujours sur le parti français. C’est
le parti de notre chère marquise !» Maître Peterzano : un homme âgé,
pâle, mélancolique. Il nous répète tout le temps «Il faut adoucir les
contrastes, il faut faire moelleux». Moi, ce n’est pas comme ça que je
veux peindre. Je ne veux pas de silence dans mes tableaux : je veux du
bruit !
Et voilà qu’un jour maître Peterzano nous emmène voir le Saint Matthieu
et l’Ange d’un certain Savoldo « Regardez-moi ces contrastes ! Vous avez
là tout
ce
qu’il
faut fuir ! » Pour moi
c’est
la révélation !
Quel
éclairage ! Voilà le bruit que je veux dans mes tableaux. La toile est
plongée dans le noir ; les deux visages surgissent à peine de la
pénombre ; toute la lumière est concentrée sur la blouse de Matthieu.
Jamais je n’oublierai cette image. J’ai quinze ans et à présent j’ai vraiment
envie de peindre !…
Extrait de « Moi, Caravage », de Cesare Capitani
Caravage, un proscrit de l’art
L’onde de choc provoquée par la personnalité de l’homme fut si puissante
qu’on en oublia bientôt l’artiste. Le Caravage disparaît des listes, des
chronologies de l’histoire de l’art. Les ténèbres qu’il a introduites dans la
peinture enveloppent son oeuvre. Curieusement, les romantiques passent,
eux aussi, au large du Caravage.
Il faudra attendre trois siècles pour que justice lui soit rendue. Son nom
refait surface à la fin du XIXème siècle et c’est seulement avec les travaux
du critique Roberto Longhi, vers 1920, que le public le découvrira et qu’il
prendra sa véritable dimension.
« Il était venu pour détruire la peinture.» Nicolas Poussin, peintre français
(1594 -1665).
« Il n’a aucune imagination, tout chez lui repose sur les modèles. »
Giovanni Pietro Bellori, historien et critique d’art italien (1613-1696).
Stendhal (1783 - 1842) dans son Histoire de la Peinture en Italie ne le cite
que deux fois. Dans les Promenades dans Rome il recommande, à SaintLouis-des-Français, les fresques du Dominiquin (1581 – 1641) plutôt que
les toiles du Caravage, où il ne voit que « des paysans grossiers, mais
énergiques. »
« Il semble avoir vécu dans des cavernes ou des coupe-gorge » Théophile
Gautier, écrivain, poète, peintre français (1811 - 1872).
Jacob Burckhardt, historien suisse (1818 - 1897), dans son célèbre
Cicerone, bible du voyageur éclairé en Italie au XIXème siècle, juge Le
Martyre de saint Matthieu «presque ridicule».
« On dit Le Caravage, indifféremment ténébriste ou luministe. Sans lui il
n’y aurait pas eu Ribera, Vermeer, Georges de La Tour, Rembrandt. Et
Delacroix, Courbet, Manet eussent peint autrement. » Roberto Longhi,
historien de l’art italien (1890 -1970).
« Après Michel-Ange, aucun peintre d’Italie n’a eu autant d’influence. »
Bernard Berenson, critique et historien de l’art américain (1865 – 1959).
« Après lui, la peinture ne pouvait plus être comme avant. Sa révolution
fut une modification profonde et irréversible du rapport sentimental et
intellectuel entre l’artiste et l’objet de son regard. » Giuliano Briganti,
historien de l’art italien (1918 – 1992).
« Au lendemain de la Renaissance, ce qui commence avec Caravage, c’est
tout simplement la peinture moderne. » André Berne-Joffroy, écrivain et
critique français (1915 – 2007)
Ernest Pignon Ernest, artiste plasticien français (né en 1942), n’hésite pas
à s’inspirer du Caravage et à citer ses oeuvres. Célèbres sont ses images
peintes sur papier et collées dans les rues de Naples reproduisant les
chefs-d’oeuvre du Caravage. Dans David avec la tête de Goliath, qu’il
place dans une fenêtre en trompe-l’oeil, il ajoute dans la main droite du
héros, une seconde tête, celle de Pier Paolo Pasolini, établissant ainsi un
lien entre les deux artistes.
Cesare Capitani
Comédien, auteur
Diplômé de l’École du Piccolo Teatro de Milan, il travaille entre la France et l’Italie
en tant que comédien, metteur en scène et auteur.
Au théâtre en France il joue sous la direction de :
- Giorgio Strehler dans Les Géants de la montagne de L. Pirandello
- René Loyon dans Penthesylée de H. Von Kleist
- Isabelle Pousseur dans La Fausse suivante de Marivaux
- Walter Manfré dans La Confession
- Carlotta Clerici dans Le fascinant Anton Pavlovic de G. Prosperi.
Il joue également en Italie dans :
- L’Aigle de Canossa metteur en scène et comédien, Italie, 2003.
- Gigi (comédie musicale) de Colette, mise en scène de Filippo Crivelli, Italie,
1996.
- Roméo et Juliette de William Shakespeare, mise en scène de Paolo Valerio,
Italie, 1993.
- Pensaci, giacomino ! de L. Pirandello, metteur en scène A. Moretti.
- A Clockwork orange de A. Burgess, mise en scène de P. Busuttil – Malte, 1992.
Au cinéma, il est dirigé par Dominique Farrugia dans L’amour c’est mieux à deux;
Diane Kurys dans Les enfants du siècle; Jacques Rivette dans Va savoir ; Laurent
Raymond-Vinas dans Mes amis d’en France ; Mimmo Calopresti dans L’amour ne
coûte rien.
Il écrit et met en scène L’Aigle de Canossa (Italie). Il signe la mise en scène de
La Traversée de la nuit de Geneviève de Gaulle-Anthonioz (France).
Il est également l’auteur de plusieurs nouvelles: Le Monstre (primée au concours
Plume d’Auteur, Italie, 2008), L’Abbé (primée au concours Centorighe, Italie,
2007) Le Lac vert (primée au concours Le littoral, Italie, 2007), Et elle dansait
(primée au 8° Concours Européen, Italie, 2001).
Il est l’auteur de Rhapsodie, pièce de théâtre primée au concours Vallecorsi de
Pistoia, Italie,1998 et de L’Aigle de Canossa, pièce présentée en Italie, 2004.
Cesare Capitani a écrit l’adaptation théâtrale du roman d’Umberto Eco,
Le Nom de la rose, et l’a mis en scène en 2003.
Stanislas Grassian
Metteur en scène
Après l’École des Arts du Spectacle à Sarlat il poursuit sa formation à l’école
internationale de mimodrame Marcel Marceau, à Paris et à l’ARIA avec Robin
Renucci et Jean Claude Penchenat. Il travaille plusieurs années avec la
Compagnie du Théâtre en Partance sous la direction de Samir Siad et Valérie
Aubert.
Il met en scène les pièces contemporaines … Alias, le bonheur de Ludovic
Longelin, Les Falaises de Stéphane Jaubertie. Il adapte et met en scène pour le
Collectif Hic et Nunc Le Songe de l’Oncle de Fédor Dostoïevski, Fernando Pessoa,
mort d’un hétéronyme d’après les textes de Fernando Pessoa.
Nita Klein
Direction d’acteurs
Elle participe pendant 10 ans au Festival de Tragédie, au Grand Trianon de
Versailles, créé par Marcelle Tassencourt. Elle y interprète Phèdre, Bérénice,
Andromaque, Antigone, Horace, Le Cid.
Jean-Louis BARRAULT l’accueille au Théâtre d’Orsay, puis au Théâtre du RondPoint, où elle signe plusieurs mises en scène. Au seins de la Compagnie
RENAUD-BARRAULT, elle joue Madame de Sade de Mishima et Zadig de Voltaire.
Au cinéma elle travaille sous la direction de Christian de Chalonge, Alain Resnais,
Elie Chouraqui, Claude Chabrol, Arnaud Desplechin, Depuis plusieurs années elle
travaille en tant que directeur d’acteurs.
Laetitia Favart
Comédienne, mezzo soprano
Laetitia Favart se forme au théâtre classique avec Antoine Campo, auteur et
metteur en scène de théâtre et d’opéra, élève d’Antoine Vitez. Puis elle suit les
deux années de formation à l’Ecole Internationale Jacques Lecoq à Paris. En
parallèle, elle suit des cours de chant lyrique avec Lana Martin, Emmanuel Pesnot
et Martina Cartella.
Elle joue dans plusieurs spectacles mêlant jeu et chant, notamment:
- “Une Iliade” de René Zahnd, mise en scène d’Hassan Kouyaté (Centres
culturels du Burkina Fasso, Francophonies de Limoges…)
- “La Chorale de Saint-Fulbert” création collective de la compagnie Acidu (Au
Fourneau à Brest, Festival d’Amiens et de Nevers...)
- “ Georges Dandin” mise en scène de Mylène Padoan (Théâtre de Vanves…)
- “L’Enfant aux cheveux bleus”, opéra contemporain dans une mise en scène
d’Antoine Campo, pour l’ENMD de Montreuil.
Mais aussi dans différents spectacles de théâtre: “Une Cerise noire” dans une
mise en scène de Benoit Afnaim (Festival de Châlon en Champagne…), “L’Herbe
de mémoire” dans une mise en scène d’Anne Quesemand (Théâtre de la Vieille
Grille), “Chronique des temps radieux” au Théâtre 95 de Cergy-Pontoise (texte et
mise en scène de Joël Dragutin), “Le Gendarme incompris” de Cocteau au
Théâtre de l’Athénée (mise en scène d’Antoine Campo)
Au cinéma, elle tient les rôles principaux dans plusieurs courts-métrages :
“Aidez-moi” de Cristophe Prévite et “Sourdine” D’Alice Rivon. Elle joue dans le
long-métrage “Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourdhui” de Pascal Arnold
et Jean-Marc Barr. Elle collabore avec l’Artiste vidéaste italien Kalinka dans les
oeuvres “Iloveyou” et “Inorout”.
Elle vit trois ans en Italie où elle joue et chante dans le spectacle “Lezione di
Palcoscenico”, mis en scène par Dario Fo aux Théâtres de Mantoue et de Padoue.
Elle co-écrit, met en scène et joue avec Luca Cairati “Tristan et Iseult” et
“Genesi”, spectacle mêlant jeu et chant.
Elle joue pour TeatroVivo dans le spectacle “Comici e capocomici”, mis en scène
par Carlo Boso en tournée en Allemagne, France, Italie, Hongrie,
Tchécoslovaquie, Portugal, et en France.
EXTRAITS DE PRESSE PARIS Décembre 2010, Janvier-Février 2011
LE PARISIEN
Quatre cents ans après sa mort, le peintre italien Le Caravage (1571-1610)
ressuscite dans ce spectacle « Moi, Caravage », adapté du roman de Dominique
Fernandez, « La Course à l’abîme ». En séné avec une soprano, Cesare Capitani
campe cet artiste, dont les tableaux sont célébrissimes et qui eut une vie agitée,
puisqu’il fut accusé de meurtre et aima à la fois des femmes et des hommes.
Presque en guenilles, Capitani interprète un Caravage fiévreux. La technique du
clair-obscur, inventée par le peintre, est reprise par les deux comédiens qui
miment les tableaux évoqués.
LE FIGARO
Cheveux en bataille, barbu, chemise tachée ouverte sur la poitrine, pieds nus,
Cesare Capitani endosse le rôle de Michelangelo Merisi da Carvaggio, dit Le
Caravage (1571-1610). Le comédien italien s’est inspiré de La Course à l’abîme,
le livre de Dominique Fernandez (Editions Grasset) pour proposer un
« autoportrait en clair-obscur », accompagné d’une soprano. Le peintre mort il y
a cette année 400 ans, surgit dans la lumière de bougies disposées dans des
boîtes aux quatre coins du plateau nu.
Cesare Capitani a choisi la métaphore du vers dans la pomme, motif de La
Corbeille de fruits, l’un de ses premiers tableaux, pour relater la passion pour la
peinture de l’artiste, ses amours tumultueuses et sa vie dissolue. Rebelle à toute
forme d’autorité, Le Caravage a souvent eu affaire à la justice et est allé
plusieurs fois en prison, notamment à cause d’un meurtre qui l’a conduit à l’exil.
La transposition sur scène met en valeur le réalisme qui émanait de ses œuvres
– ses modèles étaient des prostituées et des malfrats – qui choquaient les esprits
de l’époque.
Mystérieusement disparu à l’âge de 39 ans, le peintre a donné le meilleur de luimême à son art. Cesare Capitani, qui a été dirigé par Giorgio Strehler, donne la
mesure de la sauvagerie de l’homme mais parvient toutefois à le rendre
attachant. Épuré, l’ensemble, mis en scène par Stanislas Grassian, est très
réussi. À la fin du spectacle, on n’a qu’une envie : courir dans un musée pour
voir ou revoir ses tableaux. Nathalie SIMON
TELERAMA
L’acteur italien Cesare Capitani donne corps avec puissance et sensualité à la
figure de Michelangelo Merisi, dit Le Caravage : un rebelle, un homme de
passion, un « mauvais garçon », dit-on, mais surtout un artiste qui a su imposer
sa vision et son art malgré la censure et les poursuites de l’Inquisition. Le
monologue, adapté du roman de Dominique Ferandez « la Course à l’abîme »,
évoque le destin tumultueux et tragique de celui qui invente le clair-obscur,
introduit le réalisme dans la peinture religieuse et prend ses modèles parmi les
gens du peuple. Sur scène Cesare Capitani EST Le Caravage. Il est accompagné
d’une soprano qui chante du Monteverdi. Les lumières, avec quelques bougies
sur la scène, font vibrer de beaux blancs et certaines images paraissent tirées de
l’œuvre du peintre. Un régal intelligent qui fait renaître le génie et sa vie
sulfureuse. Sylviane BERNARD-GRESH
LE FIGARO MAGAZINE
L’enfer et la grâce. Du beau livre de Dominique Fernandez, La Course à l’abîme
(Grasset), biographie romancée du peintre Carvaggio, l’artiste franco-italien
Cesare Capitani, homme de théâtre complet, a tiré un spectacle d’une grande
intensité qui, après son succès à Avignon, poursuit une heureuse carrière au
Lucernaire : un de ces moments d’émotion qu’offre rarement le théa^tre.
Accompagne d’une soprano qui murmure, en écho au texte, des airs déchirants,
notamment de Monteverdi, Capitani livre avec une vérité saisissante du corps et
de l’âme la confession tragique du peintre de génie, mort il y a quatre cents ans
après une vie rebelle et dissolue qui laisse de lui une image rimbaldienne,
pasolinienne, profondément théâtrale. L’acteur met son talent, sa beauté, sa
sensualité au service d’un récit sincère et douloureux, la scène baignant dans un
clair-obscur (belles lumières de Bernard Martinelli) quasi religieux, parfaitement
approprié à la peinture du Caravage, ce païen habité par la grâce.
Philippe TESSON
TELE OBS
Le Caravage semeur de troubles. Avec Le Caravage, le roi du clair-obscur, on est
toujours dans le flou. Même les circonstances de sa mort demeurent indécises.
Paludisme ? Coup de chaleur ? Dans son roman, « La Course à l’abîme »,
Dominique Fernandez l’imagie, fin éminemment pasolinienne, succombant sur
une plage toscane sous le poignard de son amant. Car il avait le goût des
garçons. Les mauvais de préférence. Pas de nus féminins dans son œuvre, mais
que d’éphèbes crasseux à demi-dévêtus ! On comprend que l’érotisme
blasphématoire de ses tableaux religieux ait scandalisé certains ecclésiastiques :
ils sentent le foutre, pour parler cru. Cesare Capitani, acteur franco-italien de
première force, a tiré du roman un spectacle à sa hauteur. D’une beauté
suffocante. Avec, en contrepoint du monologue, les airs chantés a cappella par
une soprano. Devant nous se déroule la tragédie d’un génie qui fera toute sa vie
l’aller et retour entre les sommets et les bas-fonds. Jacques NERSON
PARISCOPE
Cesare Capitani est tout simplement remarquable en Caravage. Allié un physique
idéal pour le rôle, le charisme du comédien ne fait que rendre encore plus
troublante son interprétation au cordeau du peintre iconoclaste. À la base du
spectacle, il y a le roman de Dominique Fernandez, « la Course à l’abîme », dont
Capitani a su tirer l’essentiel. La réussite tient tout particulièrement à la façon
dont il est parvenu à imbriquer la vie et l’œuvre du peintre. Il y a bien sûr toute
un réflexion sur son art et le processus créatif, mais aussi le récit de son
existence tourmentée par la violence et les scandales. Efficacement mise en
scène par Stanislas Grassian, Cesare Capitani est accompagné sur scène par une
soprano qui prête son physique aux différents personnages qui mèneront la vie
dure au Caravage. Dans un spectacle rendant hommage à l’inventeur du clairobscur, il fallait soigner les lumières. Celles de Bernard Martinelli le sont. Elles se
placent même comme le troisième acteur de cette partition. Le jeu de bougies,
de boîtes noires et le projecteur finement placé donnent un relief
particulièrement saisissant aux deux comédiens sur scène. De là nait une intimité
souveraine. Le spectacle est de toute beauté, aussi sensuel que révolté. On
jurerait que l’un des tableaux du maître vient de prendre vie sous nos yeux. A
voir absolument. Dimitri DENORME
TATOUVUMAG
Depuis le 8 décembre 2010, Cesare Capitani raconte le peintre Caravage dans
très beau spectacle au Lucernaire, « Moi, Caravage ». Passionné par le
personnage autant que par sa peinture, le comédien donne à découvrir un
homme sulfureux, qui dérangeait son siècle.
Pourquoi Caravage ? J’ai toujours aimé Le Caravage. Je suis milanais, donc
lombard comme lui. Certains de ses tableaux, à la Pinacothèque de la Brera de
Milan, font de lui un peintre très présent. Il m’a toujours fasciné ; j’avais sur lui
un regard de passionné mais pas de connaisseur. Il y a une telle force dans ses
tableaux que je voulais savoir qui était l’homme qui les avait peints. J’ai lu en
2007 le roman de Dominique Fernandez, La Course à l’abîme, et j’ai trouvé la
matière que je cherchais. Fernandez part des tableaux pour combler ce que l’on
ne connaît pas de Caravage. J’ai travaillé avec lui à une version scénique tirée de
son roman. Je me retrouve comédien et aussi auteur…
Comment rendre compte de la vie et l’œuvre du peintre dans un
spectacle ?
Ce roman a quelque chose de cinématographique. C’est une prise de parole à la
première personne de Caravage qui raconte qui raconte sa vie. Mais il commence
par la fin ! Il est mort, et il parle. C’est un fantôme comme dans Sunset
Boulevard, il vient pour revivre son enfance, ses débuts dans la peinture. Il est
déjà habité par la mort, alors qu’il commence à raconter.
Je ne voulais pas être seul sur scène, ni que ce soit un monologue. Une
comédienne chanteuse m’accompagne au long du spectacle, avec des chants,
des voix de plusieurs personnages, et moi je suis Le Caravage qui – comme il
revit sa vie – évoque des personnages qu’il a croisés : inquisiteur, cardinal
protecteur…
La lumière du spectacle rappelle-t-elle celle des toiles de l’artiste ? Oui,
l’éclairage dans les tableaux de Caravage était révolutionnaire pour l’époque. La
lumière est un personnage dans cette peinture, elle n’est pas naturaliste. Un
sujet peut être éclairé à la fois de côté et de face. Caravage éclaire comme on le
ferait au théâtre ou au cinéma, il triche en concentrant des sources de lumière
en plusieurs endroits. C’était exceptionnel pour l’Italie où la période maniériste
faisait fureur. Leonard de Vinci avait apporté le « sfumato » où il y avait peu de
contrastes. Tout à coup, un peintre lombard, Salvodo, peint un tableau noir avec
quelques lumières sur les personnages et Caravage a certainement vu ses
tableaux. Sa peinture sera très éloignée du goût de l’époque, considérée comme
choquante. Il a dit lui-même que le vrai peintre est celui qui sait bien reproduire
les choses de la nature. Pas inventer mais reproduire. C’est presque
photographique. François VARLIN
VALEURS ACTUELLES
Il se prénommait Michelangelo. Pour le distinguer de l’auteur des fresques de la
chapelle Sixtine, on l’a surnommé Caravagio – du nom de la ville où il est né en
1571. C’état un débauché, un mauvais garçon qui jouait volontiers du couteau et
qui a trouvé la mort en 1610 sur une plage déserte en des circonstances restées
obscures. Ce fut surtout un peintre de génie, ce qui lui valut la protection des
plus hauts prélats de l’Eglise. Il en avait besoin : même ses scènes bibliques,
pour lesquelles il prenait comme modèles des petites frappes et des filles de joie,
sentent le soufre. L’excellent acteur franco-italien Cesare Capitani a tiré du beau
roman de Dominique Fernandez, La Course à l’abîme (Grasset 2003), un
monologue… Le spectacle, admirable et palpitant, rappelle que « toute fleur est
d’abord fumier. Jacques NERSON
EXTRAITS DE PRESSE – AVIGNON Juillet 2010
FIGAROSCOPE
Comédien, metteur en scène et auteur, Cesare Capitani a pris le risque de ressusciter le
Caravage sur scène. Le résultat est impressionnant. Le jeune homme s'est inspiré de La
Course à l'abîme, le livre de Dominique Fernandez (Éd. Grasset), pour incarner le peintre
milanais à la réputation sulfureuse, doué, mais excessif dans ses sentiments. Se dessine
ainsi un portrait sans compromis, en clair-obscur, illustré par la voix de la soprano. Un
spectacle à découvrir dans le cadre de la Semaine italienne organisée par la Mairie du
XIIIe arrondissement. Nathalie SIMON
FRANCE INTER :
Emission “Le masque et la plume”
J'ai vu en avant-première à Paris, un spectacle extraordinaire. C'est un spectacle
éblouissant sur la vie du Caravage qui est tiré du roman de Dominique Fernandez "La
course à l'abîme" et joué par Cesare Capitani. Un spectacle que je vous recommande
vraiment. Jacques NERSON
POLITIS
Un acteur italien, Cesare Capitani, s’empare de l’image qu’un Français, Dominique
Fernandez, s’était permis de donner de l’illustre Caravage. Cette image lui plaît mais il
peut la façonner à sa guise, lui donner encore plus d’italianité avec son jeu et des
chansons. Voilà donc Michelangelo Merisi – vrai nom du Caravage – se faisant embaucher
dans un atelier, déployant un talent vite évident, se mettant au service d’un homme
d’Eglise, passant des bras d’un homme à ceux d’une femme, commentant un meurtre et
mourant mystérieusement sur une plage. Dépouillé, le spectacle a sa séduction et
l’interprète beaucoup de chaleur. Gilles COSTAZ
LA TERRASSE
Stanislas Grassian crée Moi, Caravage de Cesare Capitani, l’interprète passionné et
l’adaptateur de La Course à l’abîme de Dominique Fernandez.
Le comédien Cesare Capitani fait l’éloge de l’artiste maudit Michelangelo Merisi, dit Le
Caravage, à l’occasion du 400ème anniversaire de sa mort. Le metteur en scène Stanislas
Grassian propose un voyage dans le temps à travers une aventure singulière qui
révolutionna la peinture. D’abord, est évoquée l’enfance dans le petit bourg lombard,
puis l’initiation à la peinture, les premiers ennuis avec la justice et la fuite à Rome. Le
jeune peintre connaît la gloire avec des tableaux d’une puissance violente et érotique.
Mais Michelangelo fréquente voyous et prostituées qu’il prend pour modèles et amants.
La prison et la misère le rattrapent quand il commet un homicide. Le spectacle met à nu
les pensées intimes et la part d’ombre du Caravage. Sur la toile scénique, la lumière
s’impose, perçue comme une métaphore de la liberté, telle la lueur mouvante d’une
flamme qui sculpte les visages, les corps et les volumes : « Cesare Capitani réussit le
tour de force d’incarner sur scène cet homme dévoré de passions », dit Fernandez. Près
du peintre rebelle, une soprano offre sa voix claire. Un autoportrait fascinant.
Véronique HOTTE
Michelangelo Merisi, dit le Caravage, ou Caravaggio, c’est ce peintre italien mort
assassiné il y a 400 ans cette année, et qui a révolutionné la peinture en son temps. Sa
vie est un roman, c’est la vie d’un peintre génial et maudit, d’un homme révolté et fier, le
Rimbaud de la peinture.
Cesare Capitani a voulu saluer ce damné radieux et s’est inspiré pour ce faire de la
biographie romancée que Dominique Fernandez lui a consacrée, La course à
l’abîme.Cesare Capitani incarne parfaitement le peintre, belle gueule d’Italien un peu
sauvage, regard habité. Il est le Caravage sur le mode réaliste. Une
soprano, l’accompagne, lui donne parfois la réplique, et chante du Monteverdi, du
Caccini. Cette biographie sommaire a aussi une vertu pédagogique. Les tableaux sont
évoqués, ce qui en faisait l’originalité souligné, certains sont figurés par les comédiens.
C’est un beau travail sincère, captivant, qui séduira ceux qui ne connaissent pas vraiment
cet immense peintre, et nombre de ceux qui l’aiment. Alain PECOULT
Moi, Caravage
CONDITIONS TECHNIQUES :
Durée du spectacle : 1h 15
Equipe : 1 comédien + 1 chanteuse + 1 régisseur lumière et plateau
Montage : 2 services de 3h / démontage : 1h
Espace scénique :
Ouverture : minimum 6 mètres
Profondeur : 5 mètres minimum
Hauteur sous grill : 4 mètres
Ce spectacle peut être présenté dans des lieux peu équipés ou en plein air.
Personnel demandé au montage :
1 technicien lumière et plateau
Sol noir : Plancher ou tapis de danse épais
Pendrillonnage à l’italienne
Fiche technique détaillée sur demande au 01 43 43 55 58
Contact technique :
Dorothée Lebrun, 06 10 89 27 51 | [email protected]
CONDITIONS FINANCIERES :
3 000 ! HT (+ TVA 5.5%) pour une représentation isolée
2 800 ! HT à partir de la 2ème représentation, dans le même lieu
Tarif pour 2 représentations (1 scolaire et 1 TP)
le même jour et dans le même lieu :
5 200 ! HT (+ TVA 5.5%)
++ En région parisienne :
Forfait transport décor, costumes et accessoires : 250 ! HT
Repas de l’équipe (3 personnes) : à midi pendant le montage
et après la représentation
++ En province :
+ transport décor, costumes et accessoires (véhicule 9 m3)
ou SNCF 1ère classedepuis Paris
+ voyage SNCF 1ère classe de l’équipe depuis Paris (2 personnes)
+ Hébergement et repas (midi et soir) pour 3 personnes
Contact Diffusion : COMME IL VOUS PLAIRA, Caroline Gaudenzi et Sophie Lagrange
148 rue de Charenton 75012 PARIS
Tel : 01 43 43 55 58 ! 06 60 06 55 58 ! [email protected] ! www.civp.net
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