01/11/2016 Introduction : Le contrôle de la quantité de M On appelle l’Mo, la QM disponible La théorie quantitative de la monnaie Dans une économie où prévaut la M. marchandise, Mo = Q. m/ses Dans une économie où prévaut la M. fudiciaire, L’Etat qui contrôle la QM (Monopole de l’émission) par PB,P.M Par Essaid Tarbalouti Semestre 4 Chapitre 1 Contrôle délégué à la BCqui fixe l’Mo par vente et achat d’obligations La mesure de la QM I. M : stock d’actifs utilisés à des fins de transaction. L’actif le plus utilisé est constitué - des pièces et billets de Banque en circulation appelé intermédiaire des échanges La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : La raison de la TQM : - Explique la Qté M détenue par un niveau de revenu global (Y). - détermine comment la Qté M affecte l’économie La détermination de cet objectif est établie par la R entre Qté M et les autres variables - Dépôts à vue (M1, M2) La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : A/ Les transactions de l’équation quantitative : A/ Les transactions de l’équation quantitative : L’analyse des variables de l’équation M x V = P - Les agents détiennent M pour acheter des B &S - La Qm (M) est liée au nombre d’unités monétaires échangées dans des transactions (T). L’équation quantitative de la monnaie : exprime le lien entre T et masse monétaire (M) M x V = P x T où (P x x T T) : décrit les transactions . Il est égal au nbre d’unités M échgées au cours d’une période T, nbre total de T effectuées au cours d’une période, c-à-d, nbre de fois en cette période, que l’on échange B&S contre M) P, px de T moyenne, soit nbre d’unités M échgées en moyenne au cours d’une période. 1 01/11/2016 La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : A/ Les transactions de l’équation quantitative : A/ Les transactions de l’équation quantitative : M x V, décrit la M utilisée dans les transactions. Ex : Au cours d’une année, 120 cartes téléphonique sont vendus au prix de 50 dhs, où M, Qté de M 1/ Déterminez le nombre de transactions de la période ? 2/ déterminez le nbre de fois par unité de temps qu’une unité de M est utilisée dans T, sachant que la Qté de M présente dans l’économie est de 3000dhs? V, la vitesse de la circulation de M, (nbre de fois par unité de temps qu’une unité de M est utilisée dans T. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : A/ Les transactions de l’équation quantitative : A/ Les transactions de l’équation quantitative : Rép : Rép : 1/ le nombre de transactions de la période ou le nbre total de dhs échangés est de : P. T T : le nombre de transactions de la période =120 cartes par an P : le prix = 50 dhs Donc, P .T = (50dhs/carte) x (120 cartes/an) = 50 x 120 = 6000 dhs/an. Il désigne la valeur en dhs de toutes transactions 2/ nbre de fois par unité de temps qu’une unité de M est utilisée dans T ou la vitesse de la circulation monétaire est de On a d’après l’équation de la théorie quantitative M x V = P x T En peut déduire de cette équation V = PT/ M Il en résulte que la vitesse qui représente le nbre de fois qu’un dhs circule dans l’économie est de V = 6000./3000 = 2 fois /an La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : A/ Les transactions de l’équation quantitative : A/ Les transactions de l’équation quantitative : Rép : Autrement dit, Un volume annuel de T de 6000 dhs ne peut se réaliser chaque année, si le stock M est égal à 3000 dhs, que si chaque dhs change 2 fois de propriétaire par an. L’équation quantitative de M est une identité : M x V = P x T Si une des variables change, une ou plusieurs des autres variables doivent varier 2 01/11/2016 La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : B/ La production totale (Y) B/ La production totale (Y) Dans l’équation, les économistes utilisent Y au lieu de T pour faciliter le nombre de transaction à calculer puisque T et Y sont liées : Hors, T est différente de Y : Dans le cas de la vente un bien d’occasion, il y échange de M ; il ya transaction T, mais le bien n’est pas répertorié dans la production (Y) + Y augmente, + on vend et on achète des B&S Toutefois, le nombre de transaction ou de dhs échangés (PT ) reste + ou – proportionnelle à la valeur en dhs de production (Y) La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : B/ La production totale (Y) B/ La production totale (Y) Si Y, dénote la Q produite P, prix de chaque unité produite L’équation quantitative de M devient donc monnaie M x La valeur en dhs de la production est égale à P.Y vitesse V = prix P x production Y où La mesure de Y et de P Y, est le PIB réel P, est le déflateur du PIB = PIB nominal/PIB réel PY, le PIB nominal I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : Y, le revenu total V, vitesse de circulation de M en tant que revenu (combien de Q par, n, une unité monétaire entre dans le revenu de quelqu’un) La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : C/ la fonction de demande de monnaie et l’équation quantitative C/ la fonction de demande de monnaie et l’équation quantitative La détermination de l’impact de la monnaie sur l’économie, s’exprime par la Q té M en terme de Q de B&S qu’elle acquiert. Ex : Cette Qté de M est égale à M/P Dans une économie qui produit uniquement des cartes téléphoniques, M = 3000 dhs P = 50 dhs/carte où M/P : appelée encaisses monétaires réelles (mesure le Pv d’achat du stock de monnaie) Déterminez les encaisses monétaires réelles ? 3 01/11/2016 La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : C/ la fonction de demande de monnaie et l’équation quantitative C/ la fonction de demande de monnaie et l’équation quantitative Rép : La fonction de la demande de monnaie est l’équation qui montre ce qui détermine la quantité d’encaisses monétaires réelles (QEMR) que les gens souhaitent détenir. La détermination des encaisses monétaires réelles est de M/P = 3000/50 = 60 Ce qui veut dire que le stock de monnaie disponible dans l’économie permet d’acquérir 60 cartes au prix courant I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : La fonction de la demande de monnaie s’écrit d M = KY P où K, une constante L’équation nous dit que la QEMR demandées est proportionnelle au revenu réel (Y). I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : C/ la fonction de demande de monnaie et l’équation quantitative La fonction de la demande de monnaie C/ la fonction de demande de monnaie et l’équation quantitative Ex : d M = KY P Cette fonction ressemble fort à la fonction de demande de n’importe quel bien. M Le bien en question est la commodité que permet P Détenir un stock du blé pour le manger est identique à la détention de M qui permet de réaliser facilement des transactions. Comme un Y accru induit une grande demande de B&S, un Y accru se traduit par une grande demande I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : C/ la fonction de demande de monnaie et l’équation quantitative Ex : M P I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : C/ la fonction de demande de monnaie et l’équation quantitative En réaménageant les termes de cette équation, nous obtenons M Cette fonction de demande de monnaie nous permet de dériver l’équation quantitative de la monnaie, 1 = PY k Que nous pouvons réécrire sous la forme il suffit d’ajouter que Mo = DEMR M P On a donc : d M = P M P M V = PY où V = 1/k Ici, on fait l’hypothèse que l’OEMR = DEMR et que DEMR est proportionnelle au revenu. = KY 4 01/11/2016 I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : D/ la vitesse constante D/ la vitesse constante d V se modifie au moindre changement de la fonction M P Ex : la multiplicité des guichets bcaires permet de réduire la détention de M, ce qui baisse K de demande de M. En revanche, cela augmente le taux de circulation de M et donc V Cette hypothèse (l’OEMR = DEMR) quantitative en théorie du PIB nominal transforme l’équation MV = PY où V est donnée. PY, produit intérieur brut (PIB) Donc toute ΔM provoque une Δ P.Y (proportionnelle) (où PY= PIB) MV = PY En d’autres termes, la Q de M détermine la valeur unitaire monétaire de Y de l’économie (M/P = Y) I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : E/ M, P et inflation (les déterminant du niveau général des prix) La théorie quantitative de M explique les déterminants du niveau général des prix la théorie repose sur 3 piliers : 1/ facteurs de production et fonction de production détermine le niveau de production Y. I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : E/ M, P et inflation (les déterminant du niveau général des prix) En d’autres termes, - la capacité productive d’une économie détermine le PIB réel - la Q de M détermine le PIB nominal - le déflateur du PIB est le rapport du PIB nominal/PIB réel Cette théorie analyse l’impact d’une modification de Mo par Bque Centrale (V, constante) 2/ Mo détermine la valeur nominale de production (PY) qui résulte avec V constante) 3/ P est le rapport de la valeur nominale de la production (PY) sur la production Y (P = M/Y) I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : E/ M, P et inflation (les déterminant du niveau général des prix) Toute Δ Mo Δ(P.Y) proportionnelle (PIB nominal) Comme les facteurs de production et fonction de production déterminent le PIB réel, la Δ PIB nominal (P.Y) I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : E/ M, P et inflation (les déterminant du niveau général des prix) Comme le taux d’inflation = Δ P (en%), la théorie du niveau des prix est également une théorie du taux d’inflation. L’équation quantitative, réécrite en variation en %, devient Δ M (en %) . Δ V (en %) = ΔP (en %) . Δ Y (en %) ΔP En csq. la TQM implique que le niveau général des P est proportionnel à Mo 5 01/11/2016 I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : E/ M, P et inflation (les déterminant du niveau général des prix) Comme la Q de M est contrôlée par la BC E/ M, P et inflation (les déterminant du niveau général des prix) On déduit donc les déterminant du niveau général des prix : d La Δ V (en %) reflète des déplacements de M 1/ ΔM : Q de M est contrôlée par la Bque centrale. Comme par hyp V est constante, sa variation est nulle) 2/ ΔV (en%) reflète des déplacements de Md. (une constante) L’équation devient : 3/ Δ P (en %) est le taux d’inflation, P Δ M (en %) = ΔP (en %) . Δ Y (en %) I. La théorie quantitative de la monnaie (TQM) : E/ M, P et inflation (les déterminant du niveau général des prix) Cette analyse nous dit que (hormis une cts qui dépend de la croissance exogène de la production ) : la croissance de Mo détermine le taux d’inflation 4/ Δ Y (en %) dépend de la croissance des facteurs de production et du progrès technologique. III. L’inflation et les taux d’intérêt A/ Relation entre inflation et taux d’intérêt 1/ Le taux d’intérêt : Ex : Votre compte de dépôt auprès d’une Bque est rémunéré, aux taux de 8% par an. L’année suivante, vous retirez votre argent et les intérêt cumulés qu’il a produits. En csq la TQM établit que la Bc qui contrôle M°. contrôle du même fait le taux d’inflation Est-ce que vous êtes 8% plus riche qu’il y a un an lorsque vous avez placé votre argent en Bque ? Si la Bc préserve la stabilité de Mo, P sera stable III. L’inflation et les taux d’intérêt A/ Relation entre inflation et taux d’intérêt Réponse : Tout dépend de la signification de richesse. D’un point de vue absolue, vous possédez 8% de Dirhams en plus qu’il y a un an. III. L’inflation et les taux d’intérêt A/ Relation entre inflation et taux d’intérêt Si le taux d’inflation (i*) = 5%, la Q de biens que vous pouvez acheter n’a augmenté que de 3% 8% - 5% = 3% Si le taux d’inflation est de 10%, votre PV d’achat a baissé de 2% Si on introduit la notion des Prix, c’est-à-dire si P augmentent, la valeur de chaque dhs baisse et donc le PV d’achat n’a pas augmenté de 8% 6 01/11/2016 III. L’inflation et les taux d’intérêt III. L’inflation et les taux d’intérêt A/ Relation entre inflation et taux d’intérêt A/ Relation entre inflation et taux d’intérêt Le taux d’intérêt nominal (r): le taux que paient les Banques 2/ L’effet de Fisher : En réaménageant l’équation, on peut écrire r = r* + i* Le taux d’intérêt réel (r*) est l’accroissement du PV d’achat induit par la possession d’un compte en Bque. Sous cette forme, l’équation est dite équation de Fisher. La relation entre les trois variables peut s’écrire : r* = r - i* r* est la différence entre r et i* III. L’inflation et les taux d’intérêt Elle montre les deux causes de variation possibles du (r), à savoir - r* - i* III. L’inflation et les taux d’intérêt A/ Relation entre inflation et taux d’intérêt A/ Relation entre inflation et taux d’intérêt 2/ L’effet de Fisher : 2/ L’effet de Fisher : La distinction de ces deux éléments au sein du r permet d’utiliser l’équation pour élaborer une théorie du r* (r* s’ajuste en vue d’équilibrer l’S et I). Selon la TQM, + ΔM (1%) et que + Δ i* (1%) La TQM montre que le Mt croissant de M détermine i*. + Δ i* (1%) +Δr L’équation de Fisher nous dit que r* et i* déterminent conjointement r* III. le taux d’intérêt nominal et la demande de monnaie La TQM est basée : DEMR est proportionnelle aux revenus Cette théorie reste insuffisante puisqu’elle reste incomplète III. le taux d’intérêt nominal et la demande de monnaie B/ Le coût de détention de monnaie : Le coût de détention est égal au r B /Le coût de détention de monnaie Les billets que vous détenez ne sont pas rémunérés. Si vous les placez, vous percevez un r . En détenant M plutôt que de la placer, vous renoncez au r, appelé le coût d’opportunité de la détention de monnaie Comparer le Rdt réel des divers actifs : - les placements génèrent un Rdt r* = r - i* - la détention de M ne génère qu’un Rdt –ie (inflation anticipée) r – (-ie) En détenant M, vous renoncez à l’écart entre ces deux Rdts. Le coût de détention de M = r* - (r – (-ie)) fin 7