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LE BAISER DE LA FEMME ARAIGNEE
De Manuel PUIG
Traduction française d’Albert BENSOUSSAN
© Editions du Seuil
Un spectacle fusion
entre théâtre, cinéma et rock
Avec
Bruno BAYEUX (Molina)
Vincent FOUQUET (Valentin)
Emmanuel NOBLET (Werner)
Sarah BENSOUSSAN (Léni)
Pablo ELCOQ (Chanteur/Musicien)
Avec les voix de
Thomas GERMAINE
Nicolas QUESNEL
& Jean-Marc TALBOT
Mise en scène : Yann DACOSTA
Musique composée par Pablo ELCOQ
Costumes/ Maquillages : Kakou CAVALIER
Scénographie / Accessoires : Fabien PERSIL et William DEFRESNE
Réalisation films et régie vidéo : Laurent MATHIEU
Lumière et image vidéo : Thierry VAREILLE
Son & Régie générale :
Johan ALLANIC
Assistant à la mise en scène : Nicolas QUESNEL
Stagiaire à la mise en scène : Adeline PRESTAUT
Stagiaire à la vidéo : Camille SENECAL
Avec, dans le film : Ignacio Gonzales Cano, Marta Nabarro, Arturo Gutierrez, Malvina y
Sebastiàn
Remerciements : Alianza Francesa de Buenos Aires, El Caminito Tango Show, Club Alemàn in
Buenos Aires
Andrés Reboratti, Pablo, Fabiana, Laura
Coproduction : Festival Automne en Normandie, La Scène Nationale de Petit Quevilly/Mont Saint Aignan, L’Archipel Scène
Conventionnée de Granville, L’Avant-Seine/Théâtre de Colombes
Aide à la création :La Région de Haute-Normandie, Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC de Haute-
Normandie, L’ADAMI, Département de Seine-Maritime, Ville de Rouen
Avec le soutien de l’Alianza Francesa en Argentine, Rougemare & Compagnies (Chapelle St Louis de Rouen), ECFM de
Canteleu
Production : Compagnie du Chat Foin
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SYNOPSIS :
Dans une prison de Buenos Aires, pendant la dictature, deux hommes partagent une même cellule :
Molina, homosexuel condamné pour détournement de mineurs. Et Valentin, prisonnier politique
soustrait à la guérilla par la police argentine.
Ces deux hommes distraient leur solitude par le récit de films que Molina fait à Valentin.
Notamment, un film de propagande nazie se déroulant à Paris pendant la seconde guerre mondiale.
Il met en scène une chanteuse française déchirée entre son amour pour un officier allemand et
l’ambiguïté de ses choix politiques. Un film kitsch sur l’héroïsme et la trahison qui résonne intimement
autant chez Molina que chez Valentin.
Peu à peu, un doute s’installe : ce face à face entre nos 2 prisonniers est-il un hasard ou un
stratagème ?
Enfermés dans leur cellule, Molina (prisonnier de ses stéréotypes hollywoodiens) et Valentin
(prisonnier de ses clichés marxistes) pourraient bien s’affranchir des rôles imposés.
Devenir libres…mais aussi en découvrir le prix au travers d’une douloureuse guérison : la guérison
d’une incompréhension nationale, politique, sexuelle et humaine.
Cette cellule, assiégée par la violence extérieure de la dictature, pourrait bien devenir…l’île
paradisiaque de toutes les libertés.
« Mon idéal serait d'asseoir un jour le lion de la Metro-Goldwyn-Mayer sur le
divan du docteur Freud ».
Manuel PUIG
« Raconter c’est apprendre à mourir »
Milagros Ezquerro
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Mettre en scène a toujours été, avant tout, pour moi l’art de raconter des
histoires : raconter des histoires pour « apprendre à mourir » comme le dit
Milagros Ezquerro ; raconter des histoires pour repousser et tromper la mort,
comme le font Schéhérazade et Molina.
La mise en scène du Baiser de la femme araignée de Manuel Puig, continue
une recherche commencée avec Eva Perón et Une visite inopportune de Copi.
Ces trois textes se sont enchaînés avec beaucoup d’évidence pour moi. Car que
ce soit dans un hôpital (Une visite inopportune), dans sa propre chambre (Eva
Perón) ou dans une prison (Le baiser de la femme araignée), l’enfermement
provoque une implosion de l’esprit et de l’imaginaire.
La prison et la maladie entraînent un anéantissement du corps auquel il faut
remédier en trompant l’esprit. Puig et Copi plongent l’esprit dans un luxe
indécent qui contraste violemment avec la chair malade et torturée. Un
mélange de trash et de sublime tout argentin mais terriblement humain.
Dans Le baiser de la femme araignée on retrouve toute la thématique de la
mort qui arrive lentement et que l’on tente de déjouer, de repousser, de
tromper. Et qu’est ce qui triomphe de la Mort ? L’art. Encore et toujours. Que
ce soit le théâtre chez Copi ou le cinéma chez Puig, l’art et les histoires restent
les plus puissants remèdes contre la mort.
Yann DACOSTA
Bande annonce visible sur le site
www.ciechatfoin.com
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