Revue de l’exploitation 2005 RAYONNER RÉPONDRE RÉINVENTer ses façons de faire Fondée en 1964, Cascades œuvre dans les domaines de la ­fabrication, de la transformation et de la commercialisation de produits d’emballage, de papiers tissu et de papiers fins composés principalement de fibres recyclées. Cascades ­regroupe près de 14 300 hommes et femmes travaillant dans quelque 120 unités d’exploitation modernes et flexibles situées en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Sa philosophie de gestion, son expérience de plus de 40 ans dans le recyclage, ses efforts Résultats financiers (en millions de dollars, sauf les montants par action et les ratios) (pour les exercices terminés les 31 décembre) Ventes Bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA)1 Bénéfice (perte) d’exploitation1 Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire Marge brute d’autofinancement par action ordinaire1 Nouvelles immobilisations corporelles Dividende par action ordinaire Excluant les éléments spécifiques1 Bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) Bénéfice d’exploitation Bénéfice net par action ordinaire Situation financière (aux 31 décembre) Actif total Dette à long terme totale Avoir des actionnaires par action ordinaire Rendement sur les actifs totaux 2 2005 2004 2003 3 460 110 (64) (97) (1,19) $ 3 254 238 79 23 0,28 $ 2 995 237 94 55 0,66 $ 94 1,16 $ 121 0,16 $ 158 1,93 $ 129 0,16 $ 158 1,93 $ 122 0,16 $ 251 77 6 0,07 $ 250 91 16 0,20 $ 237 94 16 0,19 $ 3 046 1 297 897 11,10 $ 3 144 1 226 1 059 13,02 $ 2 927 1 110 1 056 12,93 $ 8,5 % 8,5 % 8,5 % survol soutenus en recherche et développement sont autant de forces qui lui permettent de créer des produits novateurs pour ses clients et ainsi offrir un rendement supérieur à ses actionnaires. Les actions de Cascades se négocient à la Bourse de Toronto sous le symbole CAS. 3MESSAGE AUX ACTIONNAIRES 7EMBALLAGE 10papiers TISSU 11PAPIERS FINS 12présence mondiale Données opérationnelles choisies Ressources humaines Formation (millions de dollars) Accidents de travail – taux de fréquence (OSHA)3 Environnement Achats de fibres recyclées (millions de tonnes courtes)4 Consommation d’eau (mètres cubes par tonne produite) Expéditions Fabrication (principaux produits, en milliers de tonnes courtes)5 Emballage Papiers tissu Papiers fins Total Transformation Emballage / Cartons plats (en milliers de cartons) Emballage / Cartons-caisses (millions de pieds carrés) Tissu (en milliers de tonnes courtes) 2005 2004 2003 12 9,2 11 10,6 11 10,9 2,7 18,7 2,6 18,3 2,5 18,3 1 802 425 267 1 770 399 289 1 767 368 279 2 494 2 458 2 414 20 718 6 868 253 13 988 6 802 244 4 402 6 699 218 1. Voir la section information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR incluse dans l’analyse de la direction. 2.Le rendement sur les actifs totaux est une mesure non conforme aux PCGR et est défini comme le BEAA excluant les éléments spécifiques / actif moyen de la période. 3. Par 200 000 heures travaillées à l’exclusion des cas d’assignation temporaire. 4. Inclut 100 % de nos coentreprises. 5.Les statistiques de fabrication incluent les expéditions externes et les produits transformés à l’interne. r éinventer Réinventer ses façons de faire… C’est ce que Cascades fait depuis sa création en 1964. Simple fabricante de cartons à l’origine, Cascades a élargi sa gamme de produits et se retrouve aujourd’hui transformatrice d’emballages, de papiers tissu et de papiers fins de premier choix. Cascades inc. Secteur Papiers Tissu Secteur de l’emballage Secteur Papiers Fins GROUPE CARTON PLAT GROUPE CARTONS-CAISSES (50 % Norampac inc.) GROUPE PRODUITS SPÉCIALISÉS message aux actionnaires Revoir nos façons de faire Innover Nous rapprocher du consommateur Réaliser une performance acceptable Alain Lemaire président et chef de la direction L’année 2005 a été ponctuée par des niveaux élevés du dollar ­canadien à près de 0,87 $US, par un baril de pétrole à plus de 60 $US et par des coûts d’exploitation en forte hausse. Il était donc impératif ­d ’apporter des correctifs sur les éléments que nous contrôlons pour ainsi ­réaliser une performance ­acceptable, au bénéfice de tous. Nous croyons que c’est dans de tels moments que se révèlent les véritables enjeux de gestion et la capacité d’adaptation de nos équipes. Si le cours de notre action a un peu moins souffert de ce contexte économique exigeant, c’est que d’une certaine manière, Cascades ne partage pas tant de similitudes avec le reste de l’industrie des pâtes et papiers. De fait, nous sommes très peu touchés par le conflit du bois d’œuvre, nous ne produisons pas de papier journal, et très peu de pâte vierge. En réalité, nous fabriquons la majorité de nos produits à partir de fibres recyclées dont un fort pourcentage est récupéré par une de nos divisions. De plus en plus investis dans la ­transformation de nos produits d’emballage et de papier tissu, nous nous rapprochons ainsi du consommateur, comme en témoignent nos activités grandissantes dans le secteur de la restauration rapide. Devant la conjoncture difficile qui s’est érigée en 2005, nous n’avons pas hésité à demander à nos employés de nous appuyer dans une démarche de réduction de coûts sans précédent. Ils ont répondu à l’appel en posant des gestes concrets, et ce, à tous les points de vue – productivité, efficacité, énergie, main-d’œuvre, entretien, dépenses diverses, frais de vente et autres. Ce contexte s’est révélé pour nous une excellente occasion de mettre notre philosophie à l’épreuve et de revoir nos façons de penser et de faire. Promptement, nous avons mieux ciblé nos investissements en capital, procédé à un gel de l’embauche et géré avec assiduité et minutie notre fonds de roulement. Nous avons poursuivi la mise en œuvre de notre plan stratégique en concentrant nos efforts sur les secteurs plus porteurs, en augmentant nos activités de transformation et en maintenant notre position Message aux actionnaires Laurent Lemaire vice-président exécutif du conseil d’administration de chef de file dans les produits recyclés. Ces gestes ont été possibles grâce à notre structure de gestion décentralisée et à la souplesse que nous procure notre culture entrepreneuriale. Sur le plan des acquisitions, nous avons acheté certains actifs de transformation dans le but d’accroître notre taux d’intégration en Amérique du Nord et d’élargir notre clientèle. Cascades a également entrepris une évaluation de ses actifs non rentables et entend poursuivre les mesures nécessaires afin de les optimiser, de les rationaliser ou, le cas échéant, de s’en départir, tout en minimisant l’incidence de ces décisions dif­ficiles sur nos employés. À titre d’exemple en 2005, nous avons annoncé la fermeture de l’usine de Thunder Bay, vendu nos activités de distribution et revu l’ensemble des opérations du Groupe Papiers Fins. De plus, nous avons limité les impacts de la volatilité du dollar et des coûts de l’énergie en bénéficiant de programmes de couverture financiers. Avec une structure financière solide et flexible, incluant une dette à long terme libellée en dollars américains et une facilité de crédit de 550 millions $CAN renouvelée avantageusement en cours d’année, nous demeurons prudents mais à l’affût de possibilités de croissance. Paradoxa­lement, la situation qui prévaut actuellement dans l’industrie pourrait générer des occasions d’affaires intéressantes pour Cascades. Notre solide feuille de route comme exploitant, gestionnaire ou partenaire dans des ­coentreprises nous positionne avantageusement dans un marché en pleine reconfiguration. En lien avec le développement durable, ­Cascades a continué de faire preuve de leadership en lançant sur le marché canadien une nouvelle ligne de contenants de plastique compostable. Avec le soutien de notre propre centre de recherche et développement, le plus important du genre au Canada, nous sommes constamment à l’écoute des besoins des consommateurs d’aujourd’hui et capables de les surprendre avec nos innovations. Nous avons, par exemple, lancé une gamme de papiers tissu 100 % recyclés, de même qu’une ligne de papiers fins avec les mêmes attributs. Notre approche respectueuse de l’environnement nous a valu l’accréditation FSC Recyclé du Forest Stewardship Message aux actionnaires Bernard Lemaire président du conseil d’administration Council ; Cascades est ainsi devenue la première entreprise à détenir cette certification au Canada et en Europe. Pour la troisième année consécutive, nous faisons partie du palmarès des 100 meilleurs employeurs au Canada. Enfin, Cascades a été honorée par le gouvernement du Canada dans le contexte du Programme d’économie d’énergie, grâce à son plan de sensibi­ lisation et de formation sur l’efficacité énergétique en entreprise. Nous savons qu’avec la complicité et l’engagement de nos employés et de nos fournisseurs, nous pourrons atteindre un niveau de rentabilité satisfaisant, continuer d’améliorer notre bilan, répondre aux besoins de nos clients les plus exigeants et ainsi envisager l’avenir d’une façon plus positive pour nos actionnaires et partenaires. Grâce aux gestes posés en 2005, nous avons clairement démontré que Cascades a ce qu’il faut pour réussir. Nous sentons que nous avons également ravivé l’esprit et la vision qui fait de Cascades une entreprise unique. Il reste beaucoup de travail à faire, mais vous pouvez compter sur notre diligence et celle de notre conseil d’admi­nis­tration. (Signé) Alain Lemaire président et chef de la direction (Signé) Laurent Lemaire vice-président exécutif du conseil d’administration (Signé) Bernard Lemaire président du conseil d’administration secteurS d’activité L’emballage représente aujourd’hui le plus important secteur d’activité de Cascades. Ce secteur comprend le Groupe Carton Plat, le Groupe Cartons-Caisses (50 % de Norampac) et le Groupe Produits Spécialisés, ce dernier œuvrant dans sept créneaux. Ces groupes sont fortement intégrés et offrent une vaste gamme de solutions d’emballage et d’impression. Le Groupe Tissu, pour sa part, commercialise des produits pour le marché de la consommation et le marché commercial et industriel. Le Groupe Papiers Fins demeure un chef de file dans le créneau des papiers non couchés écologiques et de sécurité. Nous espérons qu’à la lecture de cette partie du rapport annuel, vous constaterez qu’encore cette année, Cascades a su réinventer ses façons de faire. 4 300 employés Plus important producteur de carton couché recyclé au Canada et en France Éric Laflamme président et chef de l’exploitation, amérique du nord, cascades groupe carton plat carton plat Secteur de l’emballage 1,4 65 milliard $ de ventes millions $ en BEAA* 1077 millions $ en actifs le bon coup de 2005 ! Le Groupe acquiert certains actifs de la division de fabrication de carton plat de Fraser Papers inc. La clientèle de Fraser sera desservie à partir des installations existantes du Groupe à East Angus et Toronto, ce qui permettra à ces dernières de fonctionner plus efficacement. En 2005, les actifs européens de carton recyclé du Groupe Carton Plat ont été particulièrement touchés par la réduction des exportations vers l’Asie, ainsi que par la force de l’euro. Toujours en ­Europe, où Cascades a célébré son 20e anniversaire, le ­Groupe a dû, dans le segment du carton recyclé, ajuster son niveau de production, ­réduire sa structure de coûts et poursuivre son déve­loppement dans de nouveaux marchés. Les actifs de carton vierge ont pour leur part obtenu de ­meilleurs résultats. En Amérique du Nord, sur le plan de la fabrication, la conjoncture a mis en lumière le problème structurel de surcapacité dans le segment du carton plat recyclé couché. En octobre 2005, le Groupe Carton Plat a procédé à l’acquisition de certains actifs de Fraser Papers. Cette transaction devrait permettre au Groupe d’optimiser ses opérations nord-américaines et du même coup d’augmenter les taux d’opération dans ses deux usines de carton ­couché recyclé. En matière de transformation, le marché de la boîte pliante a été plus difficile que prévu alors que celui de la restauration rapide est demeuré solide. Pour le secteur boîte pliante, 2005 aura été l’année d’une révision du portefeuille de clients. Le Groupe a augmenté et diversifié son offre de produits de manière à élargir sa clientèle. De plus, il a finalisé l’intégration des opérations de la division d’emballage de Dover Industries Limited. Dans le secteur prioritaire de la transformation pour la restauration rapide, nous avons affiché des résultats en croissance. La stratégie pour ce Groupe vise la réduction des coûts et l’amélioration de l’efficacité. De même, le Groupe tentera d’augmenter son intégration et continuera le processus de spécialisation par type de produits et de marchés. Enfin, le Groupe Carton Plat suivra de près le processus de consolidation de l’industrie actuellement en cours et pourrait y prendre part. * Excluant les éléments spécifiques, voir la section information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR incluse dans l’analyse de la direction. Secteur de l’emballage 5 440 employés Leader canadien sur le marché du cartonnage ondulé Marc-André Dépin président et chef de la direction, norampac inc. Cartons-caisses (50 % de norampac) 639 68 millions $ de ventes millions $ en BEAA* 746 millions $ en actifs le bon coup de 2005 ! Norampac achète trois usines de transformation de cartonnage ondulé appartenant à SPB Canada inc. Cette acquisition lui permet d’élargir l’éventail de ses produits de spécialités. À la suite d’une baisse de la demande au premier trimestre, l’année 2005 aura été une période de ratio­nalisation importante dans l’industrie du ­carton-caisse. Plusieurs usines de fabrication ont été fermées en Amérique du Nord et plus particulièrement au Canada. En fait, la capacité de production nord-américaine de cartons-caisses a été réduite de près de 4 %. Cette conjoncture, jumelée à une reprise de la demande, a conduit à une amélioration du climat d’affaires en fin d’année. Norampac a participé à la rationalisation de l’industrie en annonçant la fermeture d’une des deux machines de l’usine de fabrication de ­carton vierge de Red Rock (Ontario). Elle a ainsi révisé l’organisation de sa production de cartons-caisses en concentrant la production à ses usines les ­plus performantes. Sur le plan de la transformation, Norampac a continué la mise en place d’une série de mesures de rationalisation entreprises en 2004 visant à améliorer son efficacité et à obtenir des gains de productivité. Ainsi, elle a fermé ses installations de Montréal (Québec), Concord (Ontario) et Buffalo (New York) et poursuivi la spécialisation de ses usines en fonction des divers types de produits et de marchés. De cette manière, elle répondra dorénavant plus rapidement et plus adéquatement aux besoins de ses clients. De plus, grâce à l’acquisition des actifs de Standard Paper Box, Norampac a pénétré de nouveaux segments de marché et consolidé sa position de leader canadien sur le marché du cartonnage ondulé. Pour l’année 2006, tout en demeurant à l’affût d’occasions d’acquisition, Norampac compte rehaus­ser sa productivité et son service client. * Excluant les éléments spécifiques, voir la section information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR incluse dans l’analyse de la direction. produits spécialisés Secteur de l’emballage 1 500 employés Leader nord-américain sur le marché de l’emballage protecteur Mario Plourde président et chef de l’exploitation, cascades groupe produits spécialisés 509 36 millions $ de ventes millions $ en BEAA* 355 millions $ en actifs le bon coup de 2005 ! Cascades devient la première manufacturière au Canada à produire et à commercialiser des emballages faits à partir du NatureWorks® PLA, un nouveau plastique compostable issu du maïs. De par sa grande diversification, le Groupe ­Produits Spécialisés, qui compte 26 usines dans sept créneaux différents, a connu une rentabilité respectable en 2005. Ce Groupe continue de jouer, au sein de Cascades, un rôle de complémentarité aux autres produits d’emballage. En fait, au-delà d’un contrôle très strict des ­dépenses, le Groupe a poursuivi l’enrichissement de son offre de produits de manière à mieux ­répondre aux besoins de sa clientèle. Pour ce faire, il a créé des groupes de développement de produits par segments de marchés. Grâce à ce réaménagement, le Groupe continue de fidéliser et d’accroître sa clientèle. Le Groupe Produits Spécialisés a lancé une gamme de produits d’emballage alimentaire à base de plastique compostable. De plus, il a augmenté sa part de marché dans le secteur de l’emballage pour les papetières, réaffirmant ainsi sa position de chef de file dans ce créneau en Amérique du Nord. Un autre fait marquant qui devrait avoir des répercussions positives au cours des prochaines années est le regroupement de la gestion des divisions régionales de récupération du Groupe. Cette consolidation permettra à Cascades de s’affirmer comme étant la plus grande entreprise canadienne de récupération de papiers recyclés avec entre autres la mission d’augmenter son volume. En somme, considérant les tendances du marché, les pressions sur la demande et le niveau de rentabilité de ses opérations, le Groupe Produits Spécialisés privilégiera à l’avenir les pôles de déve­loppement suivants : la récupération de fibres recy­clées, le carton nid d’abeilles, l’emballage pour les papetières et, finalement, les produits de plastique incluant les produits compostables et biodégra­dables. De plus, le Groupe s’assurera que ses actifs offrent des synergies avec les autres activités stratégiques d’emballage et de tissu de l’entreprise. * Excluant les éléments spécifiques, voir la section information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR incluse dans l’analyse de la direction. 10 Secteur des Papiers Tissu 1 890 employés e 4 plus important papiers tissu 724 102 542 millions $ de ventes millions $ en BEAA* millions $ en actifs fabricant en Amérique du Nord Suzanne Blanchet présidente et chef de la direction, cascades groupe tissu le bon coup de 2005 ! La plupart des produits North RiverMC sont certifiés Green Seal, attestant leur conformité avec des normes rigou­reuses en matière de protection de l’environnement. North RiverMC devient ainsi la marque ayant le plus d’accréditations environnementales sur le marché commercial et industriel. L’année 2005 aura été bonne pour le Groupe Tissu. La demande soutenue, de même qu’une conjoncture ­favorable et l’intégration des acquisitions des dernières années, auront permis au Groupe d’accroître sa rentabilité malgré une importante pression sur les coûts. L’année a été marquée par la vente des actifs de distribution non stratégiques du Groupe (Wood Wyant), par la consolidation de ses activités de production et par l’élargissement de son offre de produits. Après l’acquisition de nombreux actifs au cours des années précédentes, le Groupe s’est, en 2005, assuré de leur croissance et de leur intégration. Ainsi, l’usine de Memphis a atteint le seuil de rentabilité dès sa première année d’exploitation. Toutes ces actions consolident la place du Groupe Tissu comme quatrième joueur en Amérique du Nord et deuxième au Canada. L’expansion de marché du Groupe passe par le développement de nouveaux produits. Pour le secteur du détail, l’entreprise a lancé une ligne de papiers tissu 100 % recyclés en plus d’élaborer des produits haut de gamme pour les différentes marques privées et la marque Cascades . La division commerciale et industrielle a pris les mesures nécessaires pour se positionner dans les segments moyen et haut de gamme des produits recyclés avec, notamment, la marque North River qui a reçu toutes les certifications environnementales. Le Groupe Tissu continue de miser sur le développement durable afin d’offrir à sa clientèle des produits qui soient le plus vert possible. L’avenir du Groupe passera par le développement de marchés, les acquisitions et les investissements stratégiques et la promotion soutenue de ses produits. Ces différentes mesures devraient lui permettre d’accroître ses parts de marché et ainsi d’atteindre l’objectif du milliard de ventes en 2007. MC MC * Excluant les éléments spécifiques, voir la section information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR incluse dans l’analyse de la direction. 11 papiers fins Secteur des Papiers Fins 530 707 (9) employés Leader canadien sur le marché des papiers fins à fort contenu recyclé Mario Plourde président et chef de la direction, cascades groupe papiers fins millions $ de ventes millions $ en BEAA* 318 millions $ en actifs le bon coup de 2005 ! Cascades Groupe Papiers Fins est la première entreprise canadienne de fabrication de papier fin à arborer le sceau FSC Recyclé. Cette certification fait foi du contenu à 100 % postconsommation d’un produit en tenant compte de toutes les étapes de transformation. Le secteur des papiers fins a sans doute été le ­domaine le plus touché par la concurrence internationale et la baisse de la demande en 2005. En fait, le Groupe Papiers Fins a dû considérer toutes les options stratégiques qui s’offraient à lui et prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que ses résultats ne nuisent pas de manière récurrente à l’ensemble des activités de Cascades. L’entreprise avait annoncé l’an dernier son retrait de ce secteur, et c’est ce à quoi elle s’est attardée en annonçant la fermeture définitive de l’usine de papiers fins couchés de Thunder Bay (Ontario) et l’arrêt permanent d’une machine à papier à Saint‑Jérôme (Québec). Toujours en conformité avec ce plan d’action, le Groupe Papiers Fins a complété la vente de son réseau de distribution à une importante entreprise mondiale du domaine. Il s’est par ailleurs assuré de demeurer client de cette dernière. Des investissements ont été effectués au sein des installations de Saint-Jérôme afin de doter cette usine de la technologie lui permettant de produire d’autres gammes de papiers spécialisés. Le Groupe entend poursuivre ses efforts afin de conserver sa position de leader dans le secteur du papier sécuritaire et du papier au contenu variant de 30 à 100 % recyclé. Les investissements consentis dans l’optimisation des actifs de l’usine de Saint-Jérôme, notamment par la mise en place d’un approvisionnement à base de biogaz à coûts fixes, amélioreront sa rentabilité. Il est à prévoir que les actifs actuels du Groupe Papiers Fins seront intégrés au Groupe Produits Spécialisés. Soulignons à cet effet l’arrivée, en 2005, de monsieur Mario Plourde à titre de président et chef de la direction du Groupe Papiers Fins, en complément de son rôle au sein du Groupe Produits Spécialisés. * Excluant les éléments spécifiques, voir la section information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR incluse dans l’analyse de la direction. 12 pr ésence mondiale Secteur de l’emballage UNITÉS DE FABRICATION ET DE TRANSFORMATION CANADA Barrie, ON, Belleville, ON, Berthierville, QC, Brampton, ON, Burnaby, BC, Cabano, QC, Calgary, AB, Cap-de-la-Madeleine, QC, Cobourg, ON, Drummondville, QC, East Angus, QC, Edmonton, AB, Etobicoke, ON, Gatineau, QC, Jonquière, QC, Kelowna, BC, Kingsey Falls, QC, Lachine, QC, Lachute, QC, Le Gardeur, QC, London, ON, Mississauga, ON, Moncton, NB, Montréal, QC, Notre-Dame-du-Bon-Conseil, QC, North York, ON, Ottawa, ON, Peterborough, ON, Prince George, BC, Québec, QC, Red Rock, ON, Richmond, BC, Saskatoon, SK, Scarborough, ON, Sherbrooke, QC, Saint-Jean, NL, H Siège social Secteur des Papiers Tissu UNITÉS DE FABRICATION ET DE TRANSFORMATION CANADA Calgar y, AB, Candiac, QC, Kingsey Falls, QC, Lachute, QC, Laval, QC ÉTATS-UNIS Brownsville, TN, Eau Claire, WI, Kingman, AZ, Mechanicville, NY, Memphis, TN, Pittston, PA, Ransom, PA, Rockingham, NC, ­ St. Helens, OR, Waterford, NY St. Mary’s, ON, Saint-François-de-Salle, QC, Surrey, BC, Toronto, ON, Trenton, ON, Vancouver, BC, Vaudreuil, QC, Vaughan, ON, Victoria, BC, Victoriaville, QC, Winnipeg, MA ÉTATS-UNIS Auburn, ME, Bakersfield, CA, Birmingham, AL, Columbus, GA, Depew, NY, Downingtown, PA, Exton, PA, Fresno, CA, Hazelton, PA, Hebron, KY, Kinston, NC, Lancaster, NY, Leominster, MA, Maspeth, NY, Niagara Falls, NY, Rochester, NY, Rockingham, NC, Schenectady, NY, St. Charles, IL, Stockton, CA, Tacoma, WA, Thompson, CT, Warrenton, MO, Yeadon, PA EUROPE Arnsberg, DE, Blendecques, FR, Boissy-leChâtel, FR, Château-Thierry, FR, Chatenois, FR, La Rochette, FR, Ronneby, SE, Saulcy-sur-Meurthe, FR, Wednesbury, UK ASIE Heshan, CN, Lippo Cikarang, ID AUSTRALIE Brompton, Australie du Sud Secteur des Papiers Fins UNITÉS DE FABRICATION ET DE TRANSFORMATION CANADA Saint-Jérôme, QC, Breakeyville, QC www.cascades.com Imprimé sur du ST Generation II MC, blanc bleuté, 160M texte, contenant 30 % de fibres postconsommation, certifié Éco-Logo MC et fabriqué à partir d’énergie biogaz. PRODUCTION Service des communications de Cascades inc. CONCEPTION www.ardoise.com PRÉPRESSE ET IMPRESSION Transcontinental Litho Acme IMPRIMÉ AU CANADA www.cascades.com Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière et états financiers 2005 RÉINVENTer Rayonner Imprimé sur du Rolland Enviro100MC, fini lisse, 160M et 100M texte, contenant 100 % de fibres postconsommation, traité sans chlore, certifié Éco-LogoMC et fabriqué à partir d’énergie biogaz. PRODUCTION Services des communications de Cascades inc. CONCEPTION www.ardoise.com PRÉPRESSE ET IMPRESSION Transcontinental Litho Acme IMPRIMÉ AU CANADA Répondre de ses actions Renseignements généraux L’assemblée générale annuelle des actionnaires aura lieu le 4 mai 2006 à 11 h au Complexe cinéma et nouveaux médias Ex-Centris, 3536, boul. Saint-Laurent, Montréal, Québec. La notice annuelle 2005 de Cascades inc. sera ­disponible sur demande au siège social de la Compagnie à compter du 24 mars 2006. The English version of this annual report is available upon request at the head office of the Company : Corporate Secretary Cascades Inc. 404 Marie-Victorin Blvd. Kingsey Falls, Québec J0A 1B0 It is also available on our Web site at: www.cascades.com Agent de transfert et registraire : Services aux investisseurs Computershare inc. Siège social Cascades inc. 404, boul. Marie-Victorin Kingsey Falls (Québec) Canada J0A 1B0 Téléphone : (819) 363-5100 Télécopieur : (819) 363-5155 Relations avec les investisseurs Pour obtenir de plus amples rensei­gne­ ments, veuillez ­communiquer avec Marc Jasmin, CMA Directeur, relations avec : les ­investisseurs Cascades inc. 772, rue Sherbrooke Ouest Montréal (Québec) H3A 1G1 Téléphone : (514) 282-2681 Télécopieur : (514) 282-2624 [email protected] l a compagnie L’analyse par la direction des résultats ­d ’exploitation et de la situation financière de Cascades inc. (« Cascades » ou « la Compagnie ») qui suit doit être lue en parallèle avec les états financiers consolidés de la Compagnie et les notes complémentaires qui s’y rapportent pour les exercices terminés les 31 décembre 2005 et 2004. Pour de plus amples renseignements, les lecteurs sont priés de consulter la notice annuelle de la Compagnie, laquelle est publiée séparément. Les renseignements contenus aux présentes comprennent les faits importants en date du 22 février 2006, date à laquelle le Conseil d’administration de la Compagnie a approuvé l’analyse. L’analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière a pour but de fournir aux lecteurs l’information que la direction estime essentielle à l’interprétation des résultats actuels de Cascades et à l’évaluation des perspectives de la Compagnie. Par conséquent, certaines des déclarations dans cette analyse des résultats d’exploitation et de la situation financière, y compris celles qui ont trait aux résultats et au rendement pour les périodes futures, constituent, au sens des lois sur les valeurs mobilières, des énoncés prospectifs fondés sur les prévisions actuelles. L’exactitude de ces déclarations est assujettie à un certain nombre de risques, d’incertitudes et d’hypothèses pouvant entraîner un écart notable entre les résultats réels et ceux prévus, ce qui inclut sans pour autant s’y limiter l’incidence de la conjoncture économique en général, les baisses de la demande pour les produits de la Compagnie, les hausses du coût des matières premières, les fluctuations de la valeur relative de certaines devises, les variations des prix de vente, ainsi que tout changement défavorable dans la conjoncture générale du marché et de l’industrie. L’analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière inclut également des indices de prix, de même que des analyses de sensibilité et de variance. Ces informations visent à permettre au lecteur de mieux comprendre les tendances de nos opérations. Ces informations se basent sur les meilleures estimations disponibles à la Compagnie. L’information financière présentée ci-dessous, ainsi que les montants apparaissant dans les tableaux, est exprimée en dollars canadiens, sauf indication contraire, et préparée conformément aux principes comptables généralement reconnus au Canada (PCGR canadiens). Sauf avis contraire et à moins que le contexte ne l’exige, les termes « nous », « notre » et « nos » font référence à Cascades inc., de même qu’à toutes ses filiales et coentreprises. L’information financière comprise dans cette analyse renferme également certains renseignements qui ne sont pas des mesures de performance conformes aux PCGR canadiens (« mesures non conformes aux PCGR »). Par exemple, la Compagnie utilise le bénéfice d’exploitation avant amortissement (« BEAA ») car cette mesure permet à la direction d’évaluer le rendement opérationnel et financier des différents secteurs d’activité de la Compagnie. Les renseignements supplémentaires de la section consacrée aux mesures non conformes aux PCGR fournissent un rapprochement de ces mesures avec les mesures financières les plus directement comparables. conseil d’administration et équipe de direction Alain Lemaire président et chef de la direction, cascades inc. James B.C. Doak président directeur général megantic asset management inc. André Desaulniers administrateur de sociétés Laurent Lemaire vice-président exécutif du conseil d’adminis­­tra­tion, cascades inc. Robert Chevrier président, société de gestion roche inc. Michel Desbiens consultant et administrateur de sociétés Bernard Lemaire président du conseil d’adminis­ tration, cascades inc. Conseil d’administration Michel Desbiens 3, 4 Consultant et administrateur ­ de sociétés Bernard Lemaire 1 Président du conseil ­d ’administration, Cascades inc. Laurent Verreault 2, 3 Président et chef de la direction, Groupe Laperrière & Verreault inc. Laurent Lemaire 1 Vice-président exécutif du conseil ­d’administration, Cascades inc. Robert Chevrier 2 Président, Société de Gestion Roche inc. Alain Lemaire 1 Président et chef de la direction, Cascades inc. Martin P. Pelletier 4 Consultant en pâtes et papiers Paul R. Bannerman Président du conseil ­d ’administration, Etcan International inc. David McAusland 5 Vice-président directeur, Développement d’entreprise et chef des affaires juridiques Alcan inc. James B.C. Doak 2, 5 Président directeur général Megantic Asset Management Inc. Comités André Desaulniers 2, 5 Administrateur de sociétés 1Membre du comité administratif Louis Garneau Président, Louis Garneau ­ Sports inc. 3Membre du comité des ressources humaines 3 Sylvie Lemaire 4 Présidente, Fempro inc. 2Membre du comité de vérification 4Membre du comité d’environnement, de la santé et de la sécurité 5Membre du comité de régie d’entreprise conseil d’administration et équipe de direction Louis Garneau président, louis garneau sports inc. Sylvie Lemaire présidente, fempro inc. David McAusland vice-président directeur, développement d’entreprise et chef des affaires juridi­ques, alcan inc. Paul R. Bannerman président du conseil d’admi­­­nis­ tration, etcan interna­­tional inc. Martin P. Pelletier consultant en pâtes et papiers Laurent Verreault président et chef de la direction, groupe laperrière & verreault inc. Équipe de direction Hubert Bolduc Vice-président, communications et affaires publiques Bernard Lemaire Président du conseil ­d ’administration Allan Hogg Contrôleur corporatif et trésorier Alain Lemaire Président et chef de la direction Laurent Lemaire Vice-président exécutif du conseil d’administration Robert F. Hall Vice-président, affaires juridiques et secrétaire corporatif Christian Dubé Vice-président et chef de la direction financière Norman Boisvert Vice-président, administration Claude Cossette Vice-président, ressources humaines Alain Ducharme Vice-président à la direction Jean-Luc Bellemare Vice-président, technologie de l’information et approvisionnements Léon Marineau Vice-président, environnement Suzanne Blanchet Présidente et chef de la direction, Cascades Groupe Tissu Marc-André Dépin Président et chef de la direction, Norampac inc. Éric Laflamme Président et chef de l’exploitation, Amérique du Nord, Cascades Groupe Carton Plat Mario Plourde Président et chef de l’exploitation, Cascades Groupe Produits Spécialisés et Président et chef de la direction, Cascades Groupe Papiers Fins inc. Stéphane Thiollier Vice-président, directeur général, Cascades S.A. Christian Dubé vice-président et chef de la direction financière Robert F. Hall vice-président, affaires ­juridiques et secrétaire corporatif Allan Hogg contrôleur corporatif et trésorier objectifs Objectif à long terme Maximiser notre rendement sur les actifs Rendement sur les actifs Rendement sur les actifs (%) et BEAA de Cascades 16 450 15 400 14 13 350 12 11 300 10 250 9 8 200 7 6 BEAA (M$) 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 150 Rendement sur les actifs1 BEAA, excluant les éléments spécifiques 1. BEAA excluant les éléments spécifiques, divisé par les actifs moyens totaux. Fondée en 1964, Cascades est la société mère d’un groupe de sociétés nord-américaines et européennes de production et de transformation de produits d’emballage, de papiers tissu et de papiers fins spécialisés fabriqués principalement à partir de fibres recyclées. Les activités d’exploitation de Cascades sont concentrées principalement dans trois secteurs d’activité : emballage, papiers tissu et papiers fins. Résultats financiers dans un cadre de développement durable Performance environnementale Malgré les nombreux changements dans l’industrie du papier et de l’emballage, Cascades a fermement l’intention de demeurer un chef de file grâce au maintien de ses objectifs environnementaux : accroître le volume de matières recyclées, réduire ses émissions de gaz à effet de serre, réduire sa consommation d’eau, récupérer les déchets des systèmes de traitement de l’eau à des fins de valorisation, et maximiser l’efficacité énergétique en réduisant sa consommation de 2 % par an. Élément humain Nos employés sont la force motrice responsable du succès de Cascades. Ils ont une voix sur le plan de la gestion de nos opérations. Nous nous efforçons constamment de répondre aux attentes de notre personnel et de trouver des moyens nouveaux et avantageux pour travailler ensemble dans l’intérêt de nos actionnaires. Environnement économique Le développement durable n’est pas uniquement ancré dans notre valeur la plus profonde, le respect, mais il vise également l’amélioration constante du rendement financier. Depuis plus de 40 ans, Cascades emploie des outils, tel le partage des profits, fondés sur les flux de trésorerie pour optimiser la valeur de ses actifs dans le but d’accroître son rendement sur le capital investi et, par conséquent, d’atteindre ou dépasser son coût du capital. str atÉgie Mettre l’accent sur l’emballage et les papiers tissu L’accent mis sur l’emballage et les papiers tissu est une des principales caractéristiques qui fait de Cascades une entreprise unique dans l’industrie au Canada. Effectivement, par l’acquisition d’actifs, nous nous sommes positionnés dans les secteurs de l’emballage et des papiers tissu, des marchés qui sont davantage axés sur le consommateur final. Dans ces secteurs d’activité, nos exploitations sont réparties entre plusieurs lieux géographiques et nous sommes parmi les chefs de file du marché. Optimiser l’utilisation de fibres recyclées Cascades fabrique la majorité de ses produits à partir de fibres recyclées. Nous avons manufacturé environ 2,5 millions de tonnes de produits d’emballage, de papiers tissu et de papiers fins au cours du la dernière année. Nous estimons, en terme de volume, la proportion des achats de fibres recyclées à près de 65 %, ce qui en terme de coûts, représente environ 45 % de nos achats de matières premières de fabrication. Nous avons l’intention de continuer d’utiliser les fibres recyclées comme principale source d’approvisionnement. Nous avons plus de 40 ans d’expérience avec ce type de matière première, et le volume de nos achats nous confère une position unique au Canada. De plus, nous croyons fermement que la demande de produits recyclés est appelée à augmenter. Accroître le taux d’intégration En accroissant le taux d’intégration de nos produits transformés, nous augmentons la quantité de carton et de papier que nous transformons en produits à valeur ajoutée. De plus, l’amélioration du taux d’intégration présente trois avantages principaux : elle nous rapproche de l’utilisateur final ; les activités de transformation nécessitent moins de capital ; et, elle améliore la stabilité sur le plan de la fabrication. Promouvoir la culture entrepreneuriale Dans notre structure de gestion décentralisée, chacune de nos unités constitue un centre de profit distinct. Nous croyons que le transfert au prix du marché est un outil important pour favoriser et mesurer une affectation efficace des dépenses en capital. Également, nous avons mis en œuvre un régime de partage des profits qui est lié à la performance financière et opérationnelle de chaque unité. Notre effectif est jeune et nous croyons que notre culture d’entreprise et notre personnel sont les meilleurs actifs que nous possédons pour nous adapter à l’évolution constante de notre milieu. plan d’action Conformément à notre stratégie, notre plan d’action met l’accent sur l’amélioration de notre rentabilité ainsi que sur l’optimisation de notre portefeuille d’actifs. Programme d’amélioration continue L’une des priorités absolues de Cascades a toujours été d’améliorer les procédés, notamment par l’élimination des activités et variations inutiles. Par une série de cibles, d’outils et de mesures (présentées à la page suivante), Cascades s’engage à développer de nouveaux produits, améliorer la qualité des produits existants, réduire les coûts et les pratiques non efficientes ainsi qu’à optimiser son service à la clientèle. Accent sur les actifs non performants Dans le cadre de notre programme d’amélioration continue, nous surveillons de près nos actifs non performants, ceux-ci représentant moins de 10 unités de fabrication et de transformation sur plus d’une centaine. Nous avons mis en œuvre d’importantes mesures de réduction des coûts afin d’améliorer la rentabilité de ces installations, ce qui nous a amenés à prendre des décisions difficiles dans le secteur des papiers fins en 2005. Présentement, nous nous concentrons principalement sur les activités du secteur des cartons plats. Désinvestissement des actifs non stratégiques Dans notre plan stratégique de 2004, nous avons souligné notre intention de nous concentrer sur l’emballage et les papiers tissu. Par conséquent, nous avons inscrit nos actifs de distribution au titre des activités destinées à la vente. En 2005, nous avons complété la vente de nos activités de distribution de papiers tissu et de papiers fins (conclue en février 2006). Dans l’avenir, d’autres actifs pourraient être destinés à la vente s’ils n’offrent pas de synergies avec nos activités stratégiques. Assainissement du bilan Nous avons l’intention de poursuivre l’assainissement de notre bilan afin d’améliorer notre souplesse financière. Cela se fera conjointement grâce à des mesures de réduction des coûts, un programme d’optimisation des actifs, la mise en œuvre du programme de désinvestissements potentiels, ainsi qu’à l’amélioration des flux de trésorerie. Acquisitions sélectives dans les secteurs stratégiques Conformément à notre objectif d’assainissement de notre bilan, nous prévoyons continuer de chercher à réaliser des acquisitions opportunistes et sélectives. Sans négliger notre souplesse financière, nous croyons que la conjoncture économique qui prévaut dans l’industrie crée plusieurs opportunités. 05 Vente de nos Fermeture actifs de d’une machine à distribution de Thunder Bay papiers tissu (papiers fins) Acquisition de SPB (Norampac) Vente de nos Fermeture d’une actifs de machine distribution à St-Jérôme de papiers fins (papiers fins) (conclue en 2006) Fermeture de l’usine de Montréal (Norampac) La réalisation de notre plan stratégique de 2004 Acquisition de Dover Industries (carton plat) Fermeture de Fermeture la cartonnerie d’une machine de Buffalo à Red Rock (Norampac) (Norampac) Acquisition d’actifs de Fraser Papers (carton plat) Fermeture de l’usine de Thunder Bay (papiers fins) Rationalisation de l’usine de Montréal (carton plat) 06 Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière Afin de surveiller notre plan d’action, nous utilisons certains indicateurs clés de performance, notamment ceux qui suivent : indicateurs opérationnels Expéditions de produits de fabrication (en milliers de tonnes courtes) Emballage Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Papiers tissu Papiers fins Total Taux d’intégration (%) Emballage Carton plat (Amérique du Nord) Cartons-caisses (Amérique du Nord) Produits spécialisés (papiers seulement) Papiers tissu Taux d’opération1 (%) Emballage Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Papiers tissu Papiers fins Total Teneur en fibres recyclées2 Consommation d’eau (m3/t) Consommation d’énergie (GJ/t) Accidents du travail (taux de fréquence de l’OSHA) indicateurs financiers Rendement sur les actifs3 (%) Emballage Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Papiers tissu Papiers fins Rendement consolidé sur les actifs (%) Fonds de roulement 4 En millions de dollars En pourcentage des ventes 2005 2004 2003 889 715 198 1 802 425 267 2 494 857 718 195 1 770 399 289 2 458 856 721 190 1 767 368 279 2 414 47 61 18 63 46 % % % % % 44 65 19 64 46 % % % % % 44 61 19 61 44 % % % % % 93 94 94 97 78 92 65 18,7 10,85 9,2 % % % % % % % 89 89 93 91 85 89 67 18,3 11,18 10,6 % % % % % % % 89 90 90 88 82 88 65 18,3 11,35 10,9 % % % % % % % 6 9 10 19 -3 8,5 % % % % % % 7 12 10 14 -1 8,5 % % % % % % 6 11 10 13 2 8,5 % % % % % % 594 15,4 % 577 15,6 % 542 15,7 % 1. Fabrication de papier seulement. En fonction de la capacité pratique de production. 2. Achats de fibres recyclées / Quantité totale des achats de fibres (en tonnes courtes, incluant 100 % de Norampac). 3.Le rendement sur les actifs est une mesure non conforme aux PCGR; par définition, il correspond au BEAA, moins les éléments spécifiques, divisé par les actifs moyens. 4.Fonds de roulement = Comptes débiteurs plus Stocks moins Comptes créditeurs et charges à payer. Il comprend les activités destinées à la vente, mais exclut les provisions impayées pour fermeture et les coûts de restructuration de 55 M$. contexte commercial 10 0 03 04 05 Canada 03 04 05 Emballage 28 % 14 % 31 % 9 % 60 % 24 % 14 % 62 % 71 % 70 % 68 % 50 40 30 20 03 04 05 Papiers tissu Papiers fins 10 0 18 % 0 60 11 % 10 70 20 % 20 80 18 % 30 90 12 % 40 19 % 50 % Actifs 100 12 % 60 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 –10 –20 64 % 63 % 62 % 59 % 70 18 % de production • Politiques du gouvernement 80 20 % • Taux d’opération et arrêts planifiés 90 19 % • Prix des produits chimiques Europe et autres BEAA (Excluant les éléments % spécifiques) % Ventes 100 21 % • Transport États-Unis 03 04 05 De plus, nos résultats financiers dépendent du poids relatif de chacun de nos secteurs d’activité : 19 % • Main-d’œuvre 0 Répartition sectorielle des activités • Taux de change (surtout $CAN/$US) • Prix de l’énergie 58 % 18 % 20 10 39 % vierges, copeaux) et recette de production 30 20 –3 % • Prix et disponibilité des fibres (recyclées, 44 % 40 30 • Demande de produits écologiques ou recyclés Coûts 20 % 50 40 72 % • Innovation sur le plan des produits 60 50 69 % • Substitution de produits 70 60 29 % • Demande de biens durables et non durables 80 29 % • Production industrielle 70 90 2 % • Croissance démographique 80 100 –1 % • Gamme de produits 90 % corporelles 38 % • Taux de change (surtout $CAN/$US) 100 19 % • Demande pour l’emballage et les papiers tissu Immobilisations % Ventes 43 % • Prix de vente Nos résultats financiers sont également influencés par la répartition géographique de nos ventes et de nos actifs : 39 % Ventes Répartition géographique des activités 41 % À titre de société d’emballage et de papiers tissu, nos résultats financiers dépendent principalement des facteurs suivants : 38 % Principaux indicateurs financiers 03 04 05 Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière Enjeux structurels D’une manière générale, l’industrie du papier et de l’emballage fait face à une situation difficile. En 2005, à l’exception du secteur des papiers tissu, la demande dans les pays occidentaux a diminué ou est demeurée relativement stable. De plus, les coûts de l’énergie et des produits chimiques, deux facteurs de coûts importants, ont augmenté de manière continue depuis 2003. Au Canada, les conditions de marché se sont détériorées en raison de l’appréciation rapide et constante du dollar canadien par rapport au dollar américain. Cette situation a mené en 2005 à une série d’annonces d’initiatives de restructuration et de fermetures, surtout en Amérique du Nord. Au cours de la dernière année, près de 6 millions de tonnes courtes de capacité ont été retirées de l’industrie de la pâte, du papier et de l’emballage en Amérique du Nord. Cette contraction de l’offre en Amérique du Nord était une réaction à la faiblesse de la demande, mais aussi une conséquence de l’augmentation de la capacité de production en Asie et en Amérique du Sud. La Chine, qui constitue un important marché d’exportation pour les produits d’emballage, a accru sa capacité depuis quelques années. En conséquence, les conditions d’exportation sont devenues difficiles pour les producteurs nord-américains, mais encore davantage pour les producteurs européens et d’autres pays d’Asie. Nous croyons que cette situation pourrait perdurer au cours des prochaines années. Papiers recyclés, pâtes vierges et copeaux Les papiers recyclés, les pâtes vierges de même que les copeaux constituent les coûts les plus importants de nos activités de fabrication. Ceux-ci représentent respectivement 65 %, 11 % et 24 % de nos volumes d’achats de matières premières de fabrication. Dans l’ensemble, les fermetures survenues dans l’industrie nord-américaine du papier et de l’emballage ont entraîné une baisse de la demande de fibres vierges et recyclées en 2005. Cette baisse observée en Amérique du Nord a été contrebalancée par l’augmentation de la demande en Asie. En ce qui concerne le marché du papier recyclé, en 2005, l’Asie a consommé environ 30 % du papier recyclé généré aux États-Unis, plus de 50 % de cette consommation étant destinée à la Chine (source : RISI). Toutefois, cette demande asiatique plus importante de papier récupéré n’a pas entraîné de hausse de prix des fibres recyclées. Au contraire, à la suite des fermetures massives et de la baisse de la demande en Amérique du Nord, les prix en dollars américains ont diminué dans la plupart des catégories, notamment les cartons recyclés, les vieux journaux et les papiers de bureau triés. Sur le marché de la pâte vierge, les expéditions mondiales sont demeurées à peu près stables en 2005 comparativement à l’année précédente. Les stocks sont demeurés relativement élevés toute l’année ; cette situation, combinée à la hausse des coûts, a entraîné la fermeture d’usines de pâte en Amérique du Nord. Cette chute de l’offre a conduit à une augmentation des prix. Sur la scène internationale, et particulièrement en Amérique du Sud, beaucoup de projets sont en phase de construction, ce qui accroîtra la capacité de production de l’industrie dans les années à venir. En ce qui à trait au marché des copeaux dans l’est du Canada, les prix ont augmenté de façon constante depuis 2003 et sont maintenant les plus élevés au monde (source : CIBC World Markets). Cette croissance est principalement attribuable au débalancement entre la production et la demande de copeaux, de même qu’en raison de la hausse des coûts des usines de sciage, celle-ci résultant des droits compensatoires imposés par les États-Unis et de l’augmentation de la valeur des droits de coupe (source : CIBC World Markets). De plus, considérant la récente réduction de 20 % imposée par le gouvernement du Québec (Canada) en matière de récolte provinciale de bois de résineux, le climat d’affaires dans l’industrie des copeaux demeure exigeant. 10 contexte commercial Emballage Dans le domaine de l’emballage, nos activités se divisent en trois secteurs différents : les cartons plats, les cartons-caisses (via notre coentreprise Norampac) et les produits spécialisés (surtout des produits d’emballage de protection). Chacun de ces secteurs fait face à ses propres enjeux structurels. Cartons plats Nos usines de carton plat couché sont situées en Europe et en Amérique du Nord. L’Amérique du Nord compte pour environ 70 % de nos ventes dans ce secteur. En Europe, nous fabriquons des cartons plats couchés à partir de fibres vierges et recyclées. En Amérique du Nord, nous fabriquons surtout des cartons plats couchés à partir de fibres recyclées. Nous avons également en Amérique du Nord deux types d’activités de transformation : les cartons pour boîtes pliantes et les produits de restauration rapide. En Europe, dans le secteur du carton couché recyclé, le marché a souffert de surcapacité et les prix en euros ont diminué depuis deux ans. En raison de la croissance de la capacité de production en Asie et de la vigueur de l’euro, les exportations ont été affectées et la concurrence s’est intensifiée. Néanmoins, en réponse à la hausse croissante des coûts, nous avons annoncé des hausses de prix pour le début de 2006. Sur le marché européen du carton plat vierge, le climat d’affaires est demeuré relativement sain en 2005. Les prix en euros sont restés stables en 2005, à la suite d’une baisse de l’offre résultant d’une grève en Finlande ainsi que d’une demande soutenue des utilisateurs finaux, notamment dans les domaines des cosmétiques et du tabac. En Amérique du Nord, le marché de la fabri­ cation des cartons plats couchés recyclés fait face à une conjoncture difficile. La croissance de la capacité asiatique, le pouvoir d’achat des utilisateurs finaux ainsi que la substitution de produits exercent des pressions sur ce secteur. Dans ce contexte, environ 5 % de la capacité de production nord-américaine a été fermée en 2005 et environ 30 % des installations ont été identifiées comme des actifs destinés à la vente (source : RISI). Néanmoins, en raison des coûts élevés, les prix de vente en dollars américains ont augmenté d’environ 4 % en 2005. Du côté de la transformation, principalement à cause de la surcapacité, la conjoncture générale dans le secteur de la boîte pliante est extrêmement compétitive. Pour ce qui est du secteur de la restauration rapide, la demande demeure saine. Cartons-caisses À l’exception d’une seule usine, les activités de Norampac dans le domaine des cartons-caisses sont situées en Amérique du Nord. Selon RISI, les cinq principaux fabricants nord-américains représentent environ 70 % de la capacité totale de production. Le marché nord-américain est touché par le déplacement de la capacité de fabrication des pays occidentaux vers la Chine. De plus, en raison de l’augmentation de la capacité de production en Asie, les exportations nord-américaines sont sous pression. Selon la Fibre Box Association, les marchés de biens non durables constituent environ 80 % de l’utilisation primaire finale des produits de cartonnage ondulé (aliments, boissons et produits agricoles, produits du papier, du pétrole, du plastique, des matières synthétiques et du caoutchouc). Sur le marché nord-américain des cartonscaisses, la demande a été faible pendant les neuf premiers mois de 2005. De ce fait, les prix de vente officiels en dollars américains ont diminué au cours de l’été. Cependant, cette tendance s’est inversée au quatrième trimestre de 2005, à la suite d’une reprise saisonnière de la demande, d’importantes fermetures par presque tous les acteurs de l’industrie (environ 3,5 % de la capacité de production nord‑américaine, d’après RISI) et des deux importants ouragans qui ont endommagé des installations de production et Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière des stocks. Ces facteurs ont conduit à des niveaux records d’expéditions au cours des mois suivants, et conséquement à deux hausses des prix de vente et à l’annonce d’une troisième hausse des prix pour le printemps 2006. Produits spécialisés Le Groupe Produits Spécialisés comprend 23 unités d’exploitation en Amérique du Nord et trois en Europe. Ce groupe est surtout actif dans le secteur de l’emballage de protection et est divisé en sept segments : l’emballage papetier, la pâte désencrée, les produits de plastique, les papiers et cartons spécialisés, les produits de carton nid d’abeilles, les produits de pâte moulée et la récupération. Puisque le Groupe œuvre principalement dans des marchés de niche, celui-ci est moins touché par des enjeux structurels mondiaux. Cependant, les prix dans ce secteur sont souvent affectés par d’autres catégories de papier. La substitution et le niveau de production dans l’industrie du papier et de l’emballage sont aussi des facteurs influents. Papiers tissu Nos installations de papiers tissu sont situées en Amérique du Nord et se divisent en deux activités : le secteur du détail et le secteur commercial et industriel. Dans le secteur du détail, nous opérons également dans deux activités : les marques privées et les marques nationales. De plus, nous vendons des bobines mères à des entreprises de transformation indépendantes, ou nous effectuons la transformation de nos produits nous-mêmes. Selon RISI, les cinq principaux fabricants nordaméricains se partageaient environ 78 % de la capacité totale de production en 2005. L’industrie des papiers tissu n’est pas considérée comme une industrie mondiale car le commerce international des produits de papiers tissu est coûteux et est actuellement marginal. En ce sens, les enjeux structurels affectant le Groupe Tissu de Cascades sont 11 nord-américains. Les principaux déterminants de la demande sont la croissance démographique et l’innovation des produits. Dans le secteur des marques de détail privées, les clients prennent de l’ampleur et sont à la recherche de fournisseurs capables de répondre à l’ensemble de leurs besoins en termes de volume. En 2005, alimentée par une expansion de la capacité aux États-Unis, la production américaine de papiers tissu a augmenté de plus de 4 % (source : RISI). Toutefois, la demande nord-américaine de papiers tissu s’est accrue pour la cinquième année de suite, permettant d’éviter un déséquilibre du marché (source : RISI). Résultant de cette croissance de la demande et de la montée des coûts, des hausses de prix ont été mises en œuvre en 2005 et d’autres ont été annoncées pour le début de 2006. Au cours des deux prochaines années, nous nous attendons à ce que le marché demeure équilibré, dans un contexte où la hausse de la capacité de production devrait être contrebalancée par une croissance de la demande de même que par la suppression de 140 000 tonnes courtes de capacité annoncée par Georgia-Pacific en octobre 2005. Papiers fins Le Groupe Papiers Fins comprend aujourd’hui une usine de papier, une usine de transformation et une usine de désencrage. Nous estimons que la capacité de l’usine de papier représente moins de 1 % de la capacité de production nord-américaine de papiers non couchés sans pâte mécanique. En Amérique du Nord, en raison d’une réduction des inventaires de la part des clients et de l’effet de substitution pour l’information électronique, la demande de papiers non couchés aux États-Unis a fléchi d’environ 4 % en 2005 (source : RISI). En fait, d’après RISI, la demande a chuté de plus de 12 % depuis le sommet atteint en 1999. De plus, le marché des papiers non couchés a été touché par des enjeux de blancheur et par la croissance de la concurrence contexte commercial 12 d’outre-mer. Par conséquent, les producteurs nordaméricains ont réduit leur capacité de production d’environ 6 % en 2005 (source : RISI). Du fait même, avec cette réduction de l’offre et les pressions haussières sur les coûts, les producteurs ont annoncé des hausses de prix pour le début de 2006. En 2005, le Groupe Papiers Fins a annoncé la fermeture de son usine de papiers couchés située à Thunder Bay, en Ontario, mettant ainsi fin à ses activités dans ce marché. En Amérique du Nord, le marché des papiers couchés est durement touché par la croissance de la capacité de production en Asie, par la chute de la demande dans le secteur des magazines et des publications ainsi que par la conversion des usines de papier journal au papier couché. Enfin, le Groupe a annoncé la vente de ses actifs de distribution en 2005 (conclue en février 2006). Ces actifs avaient été identifiés comme destinés à la vente en 2004. Données économiques et fluctuation Les résultats de Cascades sont sensibles aux taux de change, surtout entre les dollars canadien et américain, ainsi qu’aux prix de l’énergie. Les graphiques et tableaux suivants illustrent l’évolution historique du dollar canadien comparativement au dollar américain, et celle de ce dernier comparativement à l’euro, de même que les cours au comptant du gaz naturel Henry Hub ($US/mmBtu) et du pétrole brut WTI ($US/baril). L’influence de ces facteurs 1,60 1,60 Pétrole brut ($US) 80 1,50 1,50 70 13,50 1,40 1,40 60 11,50 1,30 1,30 50 9,50 1,20 1,20 40 7,50 1,10 1,10 30 5,50 1,00 1,00 20 3,50 $US/EURO Taux de change–moyenne $CAN/$US $US/$CAN $CAN/euro Prix de l’énergie–moyenne Gaz naturel Henry Hub ($US/mmBtu) Pétrole Brut WTI ($US/baril) Source : Bloomberg Octobre–05 Decembre–05 Avril–05 Juillet–05 Janvier–05 Octobre–04 Avril–04 Gaz naturel ($US/mmBtu) Juillet–04 Janvier–04 Octobre–03 Avril–03 Decembre–05 Juillet–05 Octobre–05 Avril–05 Janvier–05 Octobre–04 Avril–04 Juillet–04 Janvier–04 Octobre–03 Avril–03 Juillet–03 Janvier–03 $CAN/$US Gaz naturel ($US) 15,50 Évolution des prix de l’énergie Juillet–03 $US/ EURO Évolution des taux de change Janvier–03 $CAN/ $US Pétrole brut ($US/baril) 2005 2004 2003 1,211 0,826 1,508 1,301 0,769 1,617 1,401 0,714 1,582 8,62 57,28 6,11 41,60 5,38 30,84 Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière matières premières fluctuent considérablement et subissent fortement l’influence de la conjoncture économique et de la demande étrangère. Ces prix officiels peuvent être différents des prix de vente et des coûts d’achat de la Compagnie. Le tableau de sensibilité (voir p. 39) illustre l’influence de certains de ces prix sur les résultats financiers de la Compagnie. Prix des matières premières Prix 1 200 600 450 1 150 550 1 100 500 1 050 450 1 000 400 950 350 900 300 850 250 800 200 Indice des prix de vente1 ($US) Indice des prix des matières premières2 ($US) 1.L’indice Cascades des prix de vente nord-américains représente une approximation des prix de vente de Cascades en Amérique du Nord. Il est pondéré en fonction des expéditions. Il tient compte de quelques-uns des principaux produits de Cascades, dont les prix sont publiés dans la revue Pulp and Paper Week, ainsi que de l’indice Papiers Tissu de Cascades. Cet indice devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance dans la mesure où il peut être différent de nos prix de vente réels et de notre combinaison de produits. 2.L’indice Cascades des prix nord-américains des matières premières représente le coût moyen pondéré pour certaines de nos matières premières en Amérique du Nord : les fibres recyclées, la pâte vierge et les copeaux. Il est pondéré en fonction du volume des achats ­­ (en tonnes courtes). Cet indice devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance car il peut être différent de nos coûts d’achat réels et de nos volumes d’achats. Indices Cascades nord-américains des matières premières 400 350 300 T4–05 T3–05 T2–05 T1–05 T4–04 T3–04 T2–04 T1–04 200 T4–03 250 T3–03 T4–05 T3–05 T2–05 T1–05 T4–04 T3–04 T2–04 T1–04 T4–03 T3–03 T2–03 T1–03 Indices Cascades des prix nord-américains T2–03 Prix de vente T1–03 sur les résultats financiers de Cascades est mise en lumière dans les tableaux de sensibilité (voir p. 39). Le portefeuille des opérations de couverture du gaz naturel (voir p. 41) doit également être pris en considération. Les graphiques et le tableau qui suivent illustrent l’évolution historique des prix courants de référence de certains de nos principaux produits, de même que pour les copeaux et certaines catégories de papier recyclé et de pâte vierge utilisées sur le plan de la fabrication. Les papiers recyclés, la fibre vierge, ainsi que les copeaux, sont les principales matières premières utilisées pour la fabrication de nos produits et représentent le coût de production le plus important. Les prix officiels de vente et des 13 Indice de pâte vierge ($US)3 Indice des copeaux ($US)4 Indice des fibres recyclées ($US)5 3.L’indice Cascades nord-américain de pâte vierge représente le coût moyen pondéré pour la pâte vierge en Amérique du Nord. 4.L’indice Cascades nord-américain des copeaux représente le coût moyen pondéré pour les copeaux en Amérique du Nord. 5.L’indice Cascades nord-américain des fibres recyclées représente le coût moyen pondéré pour les fibres recyclées en Amérique du Nord. 14 contexte commercial Les indices servent uniquement à indiquer une tendance. Ils peuvent différer de nos prix de vente ou d’achat réels. Prix de vente Indice Cascades nord-américain en $US (2002 = 1 000)1 Emballages Carton plat Amérique du Nord ($US/tonne) Carton plat recyclé – journal couché kaolin 20 pt (officiel) Europe (euros/tonne) Indice du carton gris doublé blanc recyclé (GD2)2 Indice du carton plat duplex couché vierge (GC2)3 Cartons-caisses ($US/tonne) Papier doublure kraft non blanchi, 42 lb, est des É.-U. (officiel) Papier medium semi-chimique, 26 lb, est des É.-U. (officiel) Produits spécialisés ($US/tonne) Carton plat recyclé – copeaux flexibles, 20 pt (officiel) Pâte désencrée (FAB; séché en feuilles et en liasse, É.-U., postconsommation) Papier kraft non blanchi, sac d’épicerie, 30 lb Papiers tissu Cascades Groupe Tissu (indice 1999 = 1 000)4 Papiers fins ($US/ tonne) Offset blanc non couché 50 lb, rouleaux Couché, grade publication no 3, 60 lb, rouleaux Matières premières Indice Cascades nord-américain en $US (2002 = 300)5 Papier recyclé ($US/tonne courte) Amérique du Nord ($US/tonne) Boîtes de cartonnage ondulé, n° 11 (cartons recyclés) Papier journal spécial, qualité désencrée, n° 6 Papiers de bureau triés, n° 37 Europe (euros/tonne) Indice des papiers et cartons mixtes récupérés6 Pâte vierge ($US/tonne métrique) Pâte kraft de résineux blanchie, nordique, est des É.-U. Pâte kraft de feuillus blanchie, nordique, mixte, est des É.-U. Copeaux [conifère de l’est du Canada ($US/odmt)] Source: Pulp&Paper Week, PPI, CIBC World Markets et Cascades. 2005 2004 2003 1 147 1 070 995 720 686 653 650 1 014 679 1 003 685 997 478 468 421 447 432 376 600 557 501 580 765 520 699 470 663 1 335 1 189 1 131 726 902 676 808 634 795 364 370 316 82 57 97 82 57 122 60 42 110 43 46 49 647 640 553 607 136 536 121 522 108 R ésultats Vue d’ensemble En 2005, les ventes ont augmenté de 206 M$, ou 6,3 %, pour atteindre 3,5 G$, comparativement à 3,3 G$ en 2004. Le bénéfice d’exploitation a diminué de 143 M$, incluant les éléments spécifiques qui ont fortement nui aux résultats durant l’exercice 2005. Si l’on exclut ces éléments spécifiques, qui seront présentés en détail dans chacun des secteurs, le bénéfice d’exploitation a reculé de 14 M$ ou 15 % pour s’établir à 77 M$, comparativement à 91 M$ en 2004. Malgré l’appréciation de 7,4 % du dollar canadien face à la devise américaine par rapport à l’exercice 2004 et la forte poussée des coûts de l’énergie au cours de l’exercice, ces résultats démontrent l’impact positif de la ­diversification des 15 secteurs d’activité de la Compagnie, l’amélioration de la performance du secteur des papiers tissu et la diminution du coût de la fibre recyclée. De plus, la perte nette de la Compagnie s’est chiffrée à 97 M$ ou 1,19 $ par action, à la suite de la comptabilisation de fortes baisses de valeur sur immobilisations corporelles et de coûts de fermeture et de réorganisation importants engagés aux troisième et quatrième trimestres de 2005. Ceux-ci ont toutefois été contrebalancés en partie par un gain de change sur les dettes libellées en dollars américains. Ces dettes en dollars américains procurent à la Compagnie une couverture additionnelle contre la fluctuation des devises. 1.L’indice Cascades des prix de vente nord-américains représente une approximation des prix de vente de Cascades en Amérique du Nord. Il est pondéré en fonction des expéditions. Il tient compte de quelques-uns des principaux produits de Cascades dont les prix sont publiés dans la revue Pulp and Paper Week, ainsi que de l’indice Papiers Tissu de Cascades. Cet indice devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance dans la mesure où il peut être différent de nos prix de vente réels et de notre combinaison de produits. 2.L’indice Cascades des prix de vente du carton gris doublé blanc recyclé représente une approximation des prix de vente des grades de produits recyclés de Cascades en Europe. Il est pondéré sur une base géographique. Pour chaque pays, nous utilisons la moyenne des prix PPI et EUWID du carton gris doublé blanc recyclé. 3.L’indice Cascades des prix de vente du carton plat duplex couché vierge représente une approximation des prix de vente des grades de produits vierges de Cascades en Europe. Il est pondéré sur une base géographique. Pour chaque pays, nous utilisons la moyenne des prix PPI et EUWID du carton plat duplex couché vierge. 4.L’indice Cascades des prix de vente des papiers tissu représente une combinaison de produits primaires et transformés. 5.L’indice Cascades des prix nord-américains des matières premières représente le coût moyen pondéré pour certaines de nos matières premières en Amérique du Nord : les fibres recyclées, la pâte vierge et les copeaux. Il est pondéré en fonction du volume des achats (en tonnes courtes). Cet indice devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance car il peut être différent de nos coûts d’achat réels et de nos volumes d’achats. 6.L’indice Cascades des prix des papiers et cartons mixtes de récupération représente une approximation des prix payés pour les papiers recyclés par Cascades en Europe. Il est pondéré sur une base géographique. Pour chaque pays, nous utilisons la moyenne des prix PPI et EUWID des papiers et cartons mixtes de récupération. Cet indice devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance car il peut être différent de nos coûts d’achat réels et de nos volumes d’achats. 16 R Ésultats Renseignements consolidés choisis Pour les exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars, sauf les montants par action) Ventes (montant net des éliminations) Emballage Papiers tissu Papiers fins Activités destinées à la vente Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement (BEAA)1 Emballage Papiers tissu Papiers fins Corporatif Activités destinées à la vente Données publiées 2005 2004 2003 2 437 718 707 (402) 3 460 2 274 714 704 (438) 3 254 2 040 684 725 (454) 2 995 109 101 (114) 7 7 110 3,2 % 178 76 (3) (4) (9) 238 7,3 % BEAA / Ventes Actifs2 Emballage 2 149 2 086 Papiers tissu 547 549 Papiers fins 344 366 Corporatif 3 55 35 Consolidé 3 095 3 036 BEAA (incluant les activités destinées à la vente)/actifs 3,3 % 8,1 % Bénéfice net (perte nette) Bénéfice net (perte nette) (97) 23 de base et dilué par action ordinaire (1,19)$ 0,28 $ Bénéfice net (perte nette) des activités maintenues (87) 20 de base et dilué par action ordinaire (1,07)$ 0,25 $ Autres résultats importants Bénéfice (perte) d’exploitation des activités maintenues (64) 79 Flux de trésorerie provenant de l’exploitation1 94 158 par action ordinaire 1,16 $ 1,93 $ Dette à long terme totale 1 297 1 226 Autres éléments de passif à long terme 265 303 Dividendes par action ordinaire 0,16 $ 0,16 $ Données choisies sur l’exploitation Expéditions4 Indice Cascades nord-américain du prix de vente en $US5 Indice Cascades nord-américain du prix des matières premières en $US6 Prix moyen de l’énergie7 Taux de change moyen – $CAN/$US Excluant les éléments spécifiques1 2005 2004 2003 169 102 (9) – (11) 251 7,3 % 190 76 (3) (4) (9) 250 7,7 % 174 73 6 (3) (13) 237 7,9 % 2 009 578 367 (11) 2 943 8,5 % 8,5 % 8,5 % 8,5 % 55 0,66 $ 6 0,07 $ 16 0,20 $ 16 0,19 $ 13 0,17 $ 12 0,14 $ 91 158 1,93 $ 94 158 1,93 $ 174 73 6 (3) (13) 237 7,9 % 51 $0,61 $ 94 158 1,93 $ 1 110 265 0,16 $ – – 77 154 1,90 $ 2 494 2 458 2 414 1 147 1 070 995 364 370 316 8,62 $ 1,21 $ 6,11 $ 1,30 $ 5,38 $ 1,40 $ Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière Activités destinées à la vente Au cours du quatrième trimestre 2004, la Compagnie a mis en place un plan de désinvestissement en vue de se départir de pratiquement toutes les activités de distribution de ses secteurs Papiers fins et tissu, celles-ci comprenant principalement la distribution de produits fabriqués par des tierces parties. Cette décision découlait du plan stratégique de la Compagnie, lequel concluait que son développement futur se ferait dans ses activités de fabrication et de transformation d’emballages et de papiers tissu. Par conséquent, l’actif, le passif, les résultats et les flux de trésorerie des activités de distribution pour l’exercice en cours et pour les autres périodes comparatives ont été classés au titre d’activités destinées à la vente. On trouvera d’autres renseignements financiers sur les activités destinées à la vente à la note 4 des états financiers consolidés. Les éléments spécifiques suivants sont inclus dans les résultats des activités destinées à la vente : a) Le 31 mars 2005, la Compagnie a vendu les activités de distribution de son secteur Tissu à une filiale du Groupe Sani-Marc, située à Victoriaville, au Québec, pour une contrepartie totale nette de 15,7 M$. La disposition de cet actif net s’est traduite par un gain de 1,2 M$ avant l’impôt applicable de 0,5 M$. b) Le 17 novembre 2005, la Compagnie a annoncé qu’elle avait conclu une entente pour la vente des activités de distribution aux marchands de papier de Cascades Ressources, une division du Groupe Papiers Fins, à Coast Paper limitée, maintenant 17 connue sous le nom de PaperlinX Canada limitée et filiale de PaperlinX limitée, à un prix d’environ 85 M$. La Compagnie entend compléter cette transaction au plus tard à la fin février 2006, sous réserve des approbations réglementaires et des conditions de clôture habituelles. En lien avec cette transaction, la Compagnie a comptabilisé une perte de 9 M$ (7 M$ après impôt). La valeur nette comptable de ces activités a été ramenée à leur valeur de réalisation nette. Le prix d’achat final sera rajusté au cours de l’exercice 2006. c) En 2003, la Compagnie a été avisée que l’une de ses divisions, Cascades Ressources, faisait l’objet d’une enquête menée par le Commissaire canadien de la concurrence afin de déterminer si cette division et ses compétiteurs auraient agi avec collusion en vue de diminuer indûment la concurrence entre les marchands de papier au Canada. Le 9 janvier 2006, la Compagnie a plaidé coupable à la Cour Supérieure de l’Ontario relativement à la vente, en Ontario et au Québec, de papier autocopiant en feuilles par son entreprise de distribution, Cascades Ressources. À la suite de ce plaidoyer de culpabilité, la Compagnie a consenti à payer un montant total de 12,5 M$, payable en versements égaux sur une période de six ans et demi. Le premier versement sera exigible en janvier 2008. En 2005, une perte de 10 M$ a été imputée aux résultats, représentant la valeur actualisée de l’amende, qui est présentée comme autres passifs dans le bilan. 1.Voir la section Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR. 2.Actifs totaux moyens. 3.Incluent les réévaluations de consolidations, les éliminations intersectorielles et les investissements. 4.Expéditions de fabrication de papier seulement. 5.L’indice Cascades des prix de vente nord-américains représente une approximation des prix de vente de Cascades en Amérique du Nord. Il est pondéré en fonction des expéditions. Il tient compte de quelques-uns des principaux produits de Cascades dont les prix sont publiés dans la revue Pulp and Paper Week, ainsi que de l’indice Papiers Tissu de Cascades. Cet indice devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance dans la mesure où il peut être différent de nos prix de vente réels et de notre combinaison de produits. 6.L’indice Cascades des prix nord-américains des matières premières représente le coût moyen pondéré pour certaines de nos matières premières en Amérique du Nord : les fibres recyclées, la pâte vierge et les copeaux. Il est pondéré en fonction du volume des achats (en tonnes courtes). Il subit l’impact de la gamme de produits. Cet indice devrait être uniquement utilisé à titre d’indicateur d’une tendance car il peut être différent de nos coûts d’achat réels et de nos volumes d’achats. 7.Henry Hub ($US/mmBtu). Source : Bloomberg. 18 R Ésultats Comparaison entre les résultats financiers des exercices terminés les 31 décembre 2005 et 2004 Ventes Les ventes ont augmenté de 206 M$, ou 6,3 %, pour s’établir à 3,5 G$ pour l’exercice 2005, comparativement à 3,3 G$ en 2004. Les acquisitions d’entreprises engagées en 2004 et 2005 ont généré des ventes de 175 M$ au cours de l’exercice 2005. Le 24 août 2004, la Compagnie a fait passer de 50 % à 100 % sa participation dans Dopaco inc. Par conséquent, les résultats de Dopaco ont été consolidés proportionnellement entre le 1er octobre 2003 et le 24 août 2004. Ils sont consolidés intégralement depuis cette dernière date, et la contribution de Dopaco s’est traduite par des ventes additionnelles de 150 M$ en 2005. En outre, les entreprises acquises en 2004 et 2005 ont généré des ventes additionnelles de 25 M$ au cours de l’exercice. À cause de l’augmentation du coût des intrants survenue au cours de 2005, la Compagnie a augmenté ses prix de vente moyens nets dans les secteurs des papiers tissu et des papiers fins. De plus, dans le secteur des papiers tissu, les conditions favorables de marché expliquent également ces hausses de prix. Ces fluctuations de prix ont subi l’impact de l’appréciation de 7,4 % du dollar canadien face à la devise américaine comparativement à 2004. Le raffermissement du dollar canadien a eu une incidence directe sur les prix à l’exportation. Néanmoins, il a également contribué à faire diminuer les prix, en dollars canadiens, sur le marché national, puisque les prix de plusieurs gammes de produits de la Compagnie sont basés sur des prix en dollars américains. Dans l’ensemble, le volume des expéditions a augmenté de 1,5 % comparativement à 2004, principalement sur le marché européen des cartons plats et dans le secteur des papiers tissu, mais il a diminué dans le secteur des papiers fins en raison du repli du marché causé par la baisse de la demande de certains produits. Bénéfice d’exploitation avant amortissement La Compagnie a dégagé un bénéfice d’exploitation avant amortissement de 110 M$ pour l’exercice, comparativement à 238 M$ en 2004. La marge du bénéfice d’exploitation avant amortissement a fortement diminué pour s’établir à 3,2 % pour l’exercice, en comparaison de 7,3 % en 2004. Le bénéfice d’exploitation avant amortissement pour 2005 inclut 141 M$ d’éléments spécifiques qui sont décrits en détail dans la section qui suit. Si l’on exclut ces éléments spécifiques, la Compagnie a réussi à maintenir son bénéfice d’exploitation avant amortissement au niveau de 2004, soit 251 M$, malgré une conjoncture économique difficile : la hausse du coût de production des matières premières et des coûts de l’énergie et du transport, ainsi que le raffermissement du dollar canadien, qui a eu une incidence négative estimée à 35 M$ sur l’exercice 2005. En outre, les frais variables ont subi l’impact des temps d’arrêt dans le secteur des papiers fins et des changements dans le mix de production du Groupe Carton Plat. Les hausses des prix dans tous les secteurs, l’augmentation du volume, principalement dans le secteur des papiers tissu, de même que les acquisitions d’entreprises réalisées au cours des douze derniers mois, ont eu une incidence positive. La diversité des gammes de produits de la Compagnie a permis d’atténuer ces variations. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière 19 L’analyse de variance du bénéfice d’exploitation avant amortissement est la suivante : Analyse de variance du BEAA (en millions de dollars) Emballage Tissu 190 76 2 65 (35) (16) (27) (24) (5) 19 169 (60) 13 63 (5) (10) (9) (6) (20) – 102 (1) Papiers fins Actifs destinés à la vente Corporatif Consolidé BEAA pour l’exercice terminé le 31 décembre 2004 (excluant les éléments spécifiques) Impact positif (négatif) provenant de : Volume de vente Prix de vente Matière première1 Énergie Variation du dollar canadien2 Coûts variables3 Coûts fixes et autres secteurs4 Acquisitions d’entreprises BEAA excluant les éléments spécifiques Éléments spécifiques BEAA pour l’exercice terminé le 31 décembre 2005 109 101 (3) (3) 23 (3) (2) (9) (14) 2 – (9) (105) (114) (4) – (9) – – 9 – 4 – – 7 7 (9) – (1) – – 1 – (2) – (11) 18 7 250 12 141 (43) (28) (35) (44) (21) 19 251 (141) 110 1.Ces variations de coûts sont basées sur des coûts de production par unité qui subissent les impacts du rendement des fibres, des changements de mix, des prix d’achat et de transfert. En plus de l’achat de pâte commerciale et de fibre recyclée, ces coûts incluent les achats de bobines mères de l’extérieur pour les secteurs de transformation et d’autres achats de matières premières, notamment le plastique et les copeaux. 2.L’impact de change est basé sur les ventes nationales et à l’exportation de la Compagnie moins les achats, qui subissent l’incidence de l’évolution du taux de change $CAN/$US. 3.Ces variations de coûts sont basées sur les coûts de production par unité, qui subissent les impacts des temps d’arrêt, des taux d’efficacité et de l’évolution de la gamme de produits. Ils incluent les impacts des variations des coûts de transport, des produits chimiques, des fournitures et de la main-d’œuvre. 4.Comprend tous les autres coûts, notamment l’entretien et les réparations, les frais de vente et d’administration, le partage des profits et l’évolution du BEAA des unités d’exploitation autres que celles des secteurs de la fabrication et de la transformation. 20 R ésultats Le réconciliation sectorielle du bénéfice d’exploitation avant amortissement avec le bénéfice ­d ’exploitation avant amortissement excluant les éléments spécifiques est le suivant : (en millions de dollars) BEAA 2005 Emballage Carton plat Cartons-caisses1 Produits spécialisés Papiers tissu Papiers fins Corporatif Total BEAA Activités destinées à la vente BEAA consolidé 33 42 34 109 101 (114) 7 103 7 110 BEAA excluant éléments spécifiques Éléments spécifiques Fermeture Perte de valeur 2 8 – 10 2 64 – 76 – 76 30 13 2 45 – 22 – 67 – 67 Autres – 5 – 5 (1) 19 (7) 16 (18) (2) 2005 65 68 36 169 102 (9) – 262 (11) 251 1. Les activités de cartons-caisses de la Compagnie consistent entièrement en sa participation de 50 % aux résultats de Norampac inc., une coentreprise. Éléments spécifiques inclus au bénéfice d’exploitation avant amortissement b) Perte La Compagnie a engagé en 2005 et en 2004 certains éléments spécifiques qui ont eu une incidence positive ou négative sur ses résultats d’exploitation. La Compagnie croit qu’il est utile pour le lecteur d’être au courant de ces éléments et qu’ils donnent une mesure du rendement permettant de comparer ses résultats d’une période à l’autre compte non tenu de ces éléments spécifiques. la fermeture permanente de son usine de papiers fins de Thunder Bay, en Ontario, et une coentreprise a annoncé la fermeture permanente d’une machine à son usine de Red Rock, en ­Ontario. Une coentreprise a fermé trois unités de transformation de produits de cartonnage ondulé à Montréal (Québec), à Concord (Ontario) et à Buffalo (New York). La Compagnie a également décidé de fermer certains équipements de son usine de papiers fins de St-Jérôme et de son usine de transformation de carton plat de Montréal, ainsi que de relocaliser certains équipements de son unité de transformation de papiers tissu de Toronto. La Compagnie et une coentreprise ont également réduit la valeur de certaines immobilisations à leur valeur de réalisation nette. Après avoir effectué des tests de recouvrabilité sur certains actifs à long terme de certaines de ses unités, la Compagnie a enregistré une perte de valeur de 20 M¤ (28 M$ ou 19 M$ après impôt) sur son usine de carton plat de Blendecques, en France. a) Gains inhabituels. En 2005, la Compagnie et une coentreprise ont enregistré les gains inhabituels suivants, qui totalisent 10 M$ : • un gain de 4 M$, représentant la quote-part de la Compagnie, sur la disposition d’un immeuble d’une usine de transformation de cartonnage ondulé réalisé par une coentreprise ; • un gain de 7 M$ a été comptabilisé aux résultats à la suite de la vente par la Compagnie d’un entrepôt du secteur corporatif. Cette vente s’est soldée par un gain de 11 M$ et l’excédent de ce gain a été reporté et sera amorti sur la durée du bail de 2 ans conclu avec l’acheteur ; • une perte de 1 M$ découlant de la perte de valeur de l’investissement dans une compagnie satellite d’une coentreprise. de valeur et frais de fermeture et de réorganisation. En 2005, la Compagnie a ­a n­­­­noncé Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière 21 La Compagnie a enregistré les pertes de valeur sur immobilisations corporelles et des frais de fermeture et de réorganisation suivants : Carton plat – Montréal Carton plat – Blendecques Cartons-caisses – Red Rock Cartons-caisses – Montréal, Concord et Buffalo Papiers tissu – Toronto Papiers fins - Thunder Bay Papiers fins – St-Jérôme Autres charges pour perte de valeur Perte de valeur Fermeture et réorganisation Total – 28 7 2 – 20 2 8 2 – 4 4 2 58 6 – 2 28 11 6 2 78 8 8 67 76 143 Le tableau suivant présente la conciliation de toutes les provisions pour fermeture et réorganisation au 31 décembre 2005 : Solde – Début de l’exercice Provisions additionnelles Indemnités de départ et obligations découlant des régimes de retraite Réduction de la valeur des stocks Autres charges de fermeture Éléments non monétaires Réduction de la valeur des stocks Obligations découlant des régimes de retraite Versement des charges de fermeture Solde – Fin de l’exercice c) Perte sur les instruments financiers dérivés. En 2005, une coentreprise de la Compagnie a enregistré une perte non réalisée sur instruments financiers dérivés de marchandises qui n’étaient pas désignés au titre d’instruments de couverture, – 57 13 6 (13) (3) (5) 55 d’un montant net de 8 M$ (y compris 1 M$ dû à l’amortissement du gain reporté sur dispositions transitoires de la NOC-13). Ceci se compare à un un gain de 2 M$ en 2004. 22 R ésultats Analyse sectorielle Produits d’emballage Carton plat Fabrication – Amérique du Nord Fabrication – Europe Transformation Autres et éliminations Ventes (en millions de dollars) BEAA (en millions de dollars) 2005 2005 237 447 717 (20) 1 381 Cartons-caisses1 Fabrication Transformation Autres et éliminations Produits spécialisés Éliminations 2004 241 464 513 13 1 231 2005 2004 1 037 972 3 % 7 % 2004 – (17) 56 (6) – 19 45 3 33 67 BEAA/actifs (%) 2005 2004 331 494 (186) 344 489 (200) (14) 46 10 25 54 8 639 509 (47) 633 509 (44) 42 34 – 87 24 – 745 367 – 731 383 – 6 % 9 % 12 % 6 % 109 178 2 149 2 086 5 % 9 % 65 68 36 67 85 38 6 % 9 % 10 % 7 % 12 % 10 % 169 190 8 % 9 % 2 482 2 329 Excluant les éléments spécifiques Carton plat Cartons-caisses1 Produits spécialisés Total excluant les éléments spécifiques Expéditions (en milliers) Carton plat Fabrication – Amérique du Nord Fabrication – Europe Transformation Cartons-caisses1 Fabrication Transformation Produits spécialisés Actifs2 (en millions de dollars) Prix de vente moyen (en $CAN/unité) Prix de vente moyen (en $US/unité) Prix de référence (en $US/unité) 2005 2004 2005 2004 2005 2004 2005 2004 336 t.c. 553 t.c. 20 718 carton 336 t.c. 521 t.c. 13 988 carton 706 808 717 889 583 551 720 653 535 e 550 e 777 e 787 e 718 t.c. 6 802 mpc 195 t.c.3 461 72 479 72 380 59 368 55 478 468 715 t.c. 6 868 mpc 198 t.c.3 1 802 t.c. 1 770 t.c. 1.Les activités de cartons-caisses de la Compagnie consistent entièrement en sa participation de 50 % aux résultats de Norampac inc., une coentreprise. 2.Actifs totaux moyens. 3.Inclut seulement les expéditions de fabrication de papier. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière Les ventes du secteur des produits d’emballage ont augmenté de 153 M$, soit 6,6 %, pour s’établir à 2,482 G$ pour 2005, comparativement à 2,329 G$ en 2004. L’apport supplémentaire des nouvelles entreprises acquises au cours des douze derniers mois, de même que les hausses de prix en dollars américains, ont atténué l’impact de l’appréciation du dollar canadien sur les prix en général. Le bénéfice d’exploitation avant amortissement du secteur des produits d’emballage a atteint 109 M$ pour l’exercice, comparativement à 178 M$ pour la période correspondante de 2004, ce qui représente un repli de 39 %. En excluant les éléments spécifiques, 23 le bénéfice d’exploitation avant amortissement a baissé de 11 %, passant de 190 M$ en 2004 à 169 M$ en 2005. Cette diminution de 21 M$ est attribuable à la baisse de rentabilité du secteur du carton plat recyclé en Europe, à la hausse des coûts de production des matières premières, principalement dans le secteur de la transformation, au coût de l’énergie et au raffermissement du dollar canadien, lequel a eu un impact d’environ 27 M$ sur les résultats. Ces effets négatifs ont été contrebalancés par la consolidation intégrale des résultats de Dopaco depuis le 24 août 2004 ainsi que par une amélioration des prix de vente. Analyse de variance du BEAA (en millions de dollars) BEAA pour l’exercice terminé le 31 décembre 2004, (excluant les éléments spécifiques) Impact positif (négatif) provenant de : Volume de vente Prix de vente Matière première1 Énergie Variation du dollar canadien2 Coûts variables3 Coûts fixes et autres secteurs4 Acquisitions d’entreprises BEAA excluant les éléments spécifiques Éléments spécifiques BEAA pour l’exercice terminé le 31 décembre 2005 Carton plat 67 3 28 (18) (9) (11) (17) 3 19 Cartons-caisses 85 Produits spécialisés 38 Emballage 190 1 22 (13) (5) (14) (1) (7) – (2) 15 (4) (2) (2) (6) (1) – 2 65 (35) (16) (27) (24) (5) 19 36 169 (2) (60) 34 109 65 68 (32) (26) 33 42 1.Ces variations de coûts sont basées sur des coûts de production par unité, qui subissent les impacts du rendement des fibres, des changements de mix, des prix d’achat et de transfert. En plus de l’achat de pâte commerciale et de la fibre recyclée, ces coûts incluent les achats de bobines mères de l’extérieur pour les secteurs de transformation et d’autres achats de matières premières, notamment le plastique et les copeaux. 2.L’impact de change est basé sur les ventes nationales et à l’exportation de la Compagnie moins les achats, qui subissent l’incidence de l’évolution du taux de change $CAN/$US. 3.Ces variations de coûts sont basées sur les coûts de production par unité, qui subissent les impacts des temps d’arrêt, des taux d’efficacité et de l’évolution de la gamme de produits. Ils incluent les impacts des variations des coûts de transport, des produits chimiques, des fournitures et de la main-d’œuvre. 4.Comprend tous les autres coûts, notamment l’entretien et les réparations, les frais de vente et d’administration, le partage des profits et l’évolution du BEAA des unités d’exploitation autres que celles des secteurs de la fabrication et de la transformation. 24 R ésultats Carton plat Les ventes du Groupe Carton Plat se sont élevées à 1 381 M$ pour l’exercice, comparativement à 1 231 M$ pour la même période en 2004. Si l’on exclut l’apport supplémentaire de 150 M$ de Dopaco, les ventes sont demeurées stables. Durant cette période, les expéditions des usines de fabrication sont demeurées stables en Amérique du Nord, alors qu’elles ont progressé d’environ 6 % en Europe en raison d’une reprise d’activité dans certains segments du marché, en particulier le carton plat vierge, ce marché ayant bénéficié d’une grève en Finlande. En outre, en Amérique du Nord, l’augmentation de 6 % des prix de vente nets en dollars américains au cours de l’exercice a été contrebalancée par le raffermissement du dollar canadien. En Europe, les prix de vente moyens en euros ont diminué de 2,6 %, en raison des fortes pressions exercées sur les prix causées par une surcapacité de production. Le bénéfice d’exploitation avant amortissement, compte non tenu des éléments spécifiques, a été affecté négativement par la hausse des coûts de production liés à la matière première, dû en partie à l’achat de carton externe par les usines de transformation et à la hausse des coûts de l’énergie. Le raffermissement du dollar canadien et les frais de redémarrage de l’usine de pâte FjordCell au deuxième trimestre 2005, après un temps d’arrêt de sept mois, ont également réduit le bénéfice. Cette usine n’a pas encore atteint le seuil de rentabilité souhaité, compte tenu entre autres des conditions difficiles du marché. D’autres coûts variables ont également subi l’effet de la variation du mix de produits dans le secteur des boîtes pliantes en raison d’un changement dans sa stratégie de commercialisation. Néanmoins, ces éléments ont été contrebalancés en partie par la consolidation intégrale des résultats de Dopaco depuis le 24 août 2004. Après avoir effectué un test de recouvrabilité sur les actifs à long terme de son usine de carton plat recyclé de Blendecques, en France, la Compagnie a enregistré une perte de valeur sur immobilisations corporelles de 20 M€ (28 M$ ou 19 M$ après impôt). La Compagnie a également fermé une ligne de transformation à son usine de Montréal et réduit la valeur de certaines immobilisations, pour une charge totale de 4 M$. Cartons-caisses Les ventes du Groupe Cartons-Caisses ont aug­­ menté de 6 M$, s’établissant à 639 M$ pour l’exercice, comparativement à 633 M$ pour l’exercice 2004. Les expéditions du secteur de la fabrication sont demeurées stables au cours de la période, tandis que les prix de vente moyens en dollars américains augmentaient de 3 %. Les expéditions de produits de cartonnage ondulé ont augmenté légèrement en comparaison de 2004, grâce au volume additionnel produit par les entreprises acquises. Aussi, les conditions du marché ont permis l’introduction graduelle en 2005 de certaines majorations de prix, réussissant à contrebalancer l’incidence négative d’un dollar canadien plus ferme. Malgré la hausse des prix de vente, le bénéfice d’exploitation avant amortissement compte non tenu des éléments spécifiques est passé de 85 M$ à 68 M$ en 2005, ce qui s’explique par la hausse des coûts de production des matières premières et de l’énergie, des coûts d’entretien et de réparations et par le raffermissement du dollar canadien. En 2005, ce groupe a été affecté par certains éléments spécifiques à la suite de la fermeture définitive d’une machine à son usine de Red Rock, en Ontario, de la fermeture de trois unités de transformation de produits de cartonnage ondulé à Montréal (Québec), à Concord (Ontario) et à Buffalo ­(New York), ce qui a entraîné des charges spécifiques de 17 M$. Cette coentreprise a également subi une perte non réalisée sur instruments financiers dérivés de marchandises de 8 M$, un gain de 4 M$ sur la vente d’un immeuble et d’autres pertes de valeur sur certaines immobilisations, totalisant 5 M$. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière Produits spécialisés Les ventes du Groupe Produits Spécialisés sont demeurées stables à 509 M$ en 2005 comparativement à 2004, ce qui s’explique par l’augmentation du volume d’activité des usines de pâte désencrée et par la consolidation intégrale de son usine de pâte désencrée de Greenfield SAS pour la totalité de l’exercice 2005. Le bénéfice d’exploitation avant amortissement, compte non tenu des éléments spécifiques, 25 a diminué de 2 M$ pour se chiffrer à 36 M$, grâce à l’augmentation générale des prix des produits du groupe. La hausse du prix de la pâte commerciale a amélioré les résultats de l’usine de pâte désencrée d’Auburn (Maine), ce qui a contrebalancé la baisse de l’apport de son secteur des plastiques à la suite d’une baisse de volume et de la hausse du coût des intrants. Ce groupe a lui aussi réduit de 2 M$ la valeur de certaines immobilisations. Groupe Papiers tissu Ventes (en millions de dollars) BEAA (en millions de dollars) 2005 2005 2004 99 2 – 74 2 – 101 1 2004 711 22 (9) 665 87 (35) 724 717 Excluant les éléments spécifiques Activités destinées à la vente (16) (64) Total excluant les éléments spécifiques et les activités destinées à la vente 708 653 Fabrication et transformation Distribution Éliminations Éléments spécifiques Actifs1 (en millions de dollars) BEAA/actifs (%) 2005 2004 2005 76 – 547 549 18 % 14 % 102 – 76 – 547 549 19 % 14 % 102 76 547 549 19 % 14 % 2004 1. Actifs totaux moyens. Expéditions (en milliers) 2005 Fabrication et transformation 425 t.c. 2004 339 t.c. Prix de vente moyen (en $CAN/unité) Prix de vente moyen (en $US/unité) Indice Tissu (en $US/unité) 2005 2004 2005 2004 2005 2004 1 622 1 553 1 339 1 193 1 335 1 189 26 R ésultats Les ventes du Groupe Tissu ont augmenté de 1 %, se chiffrant à 724 M$ pour l’exercice, comparativement à 717 M$ en 2004, et ce, malgré la vente des activités de distribution du groupe à la fin du premier trimestre de 2005. Ces activités avaient enregistré des ventes de 64 M$ en 2004 et de 16 M$ en 2005. Les prix de vente moyens réalisés en dollars américains en 2005 sont en hausse de 12 % par rapport à la période correspondante de 2004, une hausse qui s’explique par les augmentations de prix appliquées au cours des douze derniers mois. Les expéditions ont quant à elles augmenté de 6,5 % en 2005, en particulier depuis l’augmentation de la production de l’usine de Memphis, qui a une capacité théorique de 40 000 tonnes. Le taux d’intégration a diminué de 1 %, passant de 64 % en 2004 à 63 % en 2005, ce qui s’explique principalement par la croissance des expéditions externes de bobines mères de l’usine de Memphis, dont l’exploitation a débuté à la fin de 2004. Le bénéfice d’exploitation avant amortissement du Groupe Tissu, compte non tenu des éléments spécifiques, s’est établi à 102 M$ pour 2005, c­ omparativement à 76 M$ en 2004. Le Groupe a profité d’une augmentation du prix moyen réalisé en dollars canadiens autant sur les rouleaux géants que sur les produits transformés. Le raffermissement du dollar canadien a eu une incidence négative de quelque 9 M$ pour l’exercice. Le Groupe a également engagé des frais additionnels au titre de l’entretien et des réparations, du partage des profits (en raison d’une rentabilité accrue) et des frais de vente, à la suite d’une augmentation de l’activité commerciale aux États-Unis. Le bénéfice d’exploitation avant amortissement a également été influencé négativement d’environ 8 M$ en raison de l’augmentation de production de l’usine de Memphis et des unités de transformation de l’Ouest canadien et américain. Le bénéfice d’exploitation avant amortissement pour 2005 comprend également un gain de 1 M$ issu de la vente des activités de distribution conclue le 31 mars 2005 pour une contrepartie nette de 15,7 M$, ainsi qu’une charge de 2 M$ à titre de provision pour la fermeture et le déménagement de son unité de transformation de Toronto, qui devraient avoir lieu au premier trimestre de 2006. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière 27 Analyse de variance du BEAA (en millions de dollars) Emballage Tissu BEAA pour l’exercice terminé le 31 décembre 2004, (excluant les éléments spécifiques) 190 76 Impact positif (négatif) provenant de : Volume de vente Prix de vente Matière première1 Énergie Variation du dollar canadien2 Coûts variables3 Coûts fixes et autres secteurs4 Acquisitions d’entreprises 2 65 (35) (16) (27) (24) 5 19 BEAA excluant les éléments spécifiques 169 Éléments spécifiques BEAA pour l’exercice terminé le 31 décembre 2005 (60) 109 13 63 (5) (10) (9) (6) (20) – 102 (1) 101 Papiers fins Corporatif (3) Activités destinées à la vente (4) (9) 250 – (1) – – 1 – (2) – 12 141 (43) (28) (35) (44) (21) 19 (3) 23 (3) (2) (9) (14) 2 – – (9) – – 9 – 4 – (9) – (11) 251 (105) 7 18 (141) (114) 7 7 Consolidé 110 1.Ces variations de coûts sont basées sur des coûts de production par unité, qui subissent les impacts du rendement des fibres, des changements de mix, des prix d’achat et de transfert. En plus de l’achat de pâte commerciale et de la fibre recyclée, ces coûts incluent les achats de bobines mères de l’extérieur pour les secteurs de transformation et d’autres achats de matières premières, notamment le plastique et les copeaux. 2.L’impact de change est basé sur les ventes nationales et à l’exportation de la Compagnie moins les achats, qui subissent l’incidence de l’évolution du taux de change $CAN/$US. 3.Ces variations de coûts sont basées sur les coûts de production par unité, qui subissent les impacts des temps d’arrêt, des taux d’efficacité et de l’évolution de la gamme de produits. Ils incluent les impacts des variations des coûts de transport, des produits chimiques, des fournitures et de la main-d’œuvre. 4.Comprend tous les autres coûts, notamment l’entretien et les réparations, les frais de vente et d’administration, le partage des profits et l’évolution du BEAA des unités d’exploitation autres que celles des secteurs de la fabrication et de la transformation. 28 R ésultats Groupe Papiers fins Fabrication et transformation Distribution Éliminations Ventes (en millions de dollars) BEAA (en millions de dollars) 2005 2005 2004 Excluant les éléments spécifiques Activités destinées à la vente Total excluant les éléments spécifiques et les activités destinées à la vente BEAA/actifs (%) 2005 2004 (3) 344 366 (33) % (1) % (9) (11) (3) ( 9) 344 366 (3) % (1) % (20) (12) 344 366 (8) % (5) % 2004 319 421 (33) 341 409 (36) (105) (9) – (10) 7 – 707 714 (114) 105 707 (386) 714 (374) 321 340 Éléments spécifiques Actifs1 (en millions de dollars) 2005 2004 1. Actifs totaux moyens. Expéditions (en milliers) 2005 Fabrication 267 t.c. 2004 289 t.c. Les ventes du Groupe Papiers Fins se sont établies à 707 M$ en 2005, comparativement à 714 M$ en 2004. Les prix de vente des produits ont augmenté au second semestre de 2004 et au cours de 2005 en raison de conditions du marché plus favorables. Ces hausses de prix ont toutefois été contrebalancées par l’appréciation du dollar canadien face à la devise américaine, tandis que les expéditions ont diminué de 7,6 % comparativement à 2004, dû à la fréquence accrue des temps d’arrêt de production liés au marché pour certains produits, causée par une baisse de la demande pour notre usine de papier non couché de St-Jérôme. La division de distribution, Cascades Ressources, a contribué pour un montant de 421 M$ au total des ventes en 2005, en regard de 409 M$ en 2004. Les expéditions de produits de papier de Cascades Ressources ont augmenté de 7,5 % par rapport à la période comparable de 2004, mais le Prix de vente moyen (en $CAN/unité) Prix de vente moyen (en $US/unité) Prix de référence (en $US/unité) 2005 2004 2005 2004 2005 2004 1 147 1 140 947 876 822 745 prix de vente par tonne a reculé de 4 % et la marge brute par tonne, de 5,6 % par rapport à 2004. Le bénéfice d’exploitation avant amortissement du Groupe Papiers Fins, compte non tenu des éléments spécifiques, s’est établi à un montant négatif de 9 M$ pour l’exercice, comparativement à un montant négatif de 3 M$ pour l’exercice 2004. Cette baisse de 6 M$ s’explique principalement par la baisse du volume des expéditions, la hausse des coûts de la pâte et l’appréciation du dollar ­canadien, laquelle a eu une incidence négative d’environ 9 M$ sur la rentabilité au cours des douze derniers mois. En 2005, la Compagnie a annoncé la fermeture définitive de son usine de Thunder Bay (Ontario) et décidé de fermer certains équipements de son usine de St-Jérôme, ce qui a occasionné une perte de valeur sur immobilisations corporelles et des frais de fermeture et de réorganisation évalués à 86 M$. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière La production à l’usine de Thunder Bay a cessé le 21 janvier 2006. Cette usine a généré un bénéfice d’exploitation avant amortissement négatif de 11 M$ en 2005 et de 10 M$ en 2004. Conformément au 29 chapitre 3475 du Manuel de l’ICCA, « Sortie d’a ctifs à long terme et abandon d’activités », l’activité de Thunder Bay sera présentée comme une activité abandonnée à compter du premier trimestre de 2006. Analyse de variance du BEAA (en millions de dollars) BEAA pour l’exercice terminé le 31 décembre 2004, (excluant les éléments spécifiques) Impact positif (négatif) provenant de : Volume de vente Prix de vente Matières premières1 Énergie Variation du dollar canadien2 Coûts variables3 Coûts fixes et autres secteurs4 Acquisitions d’entreprises Emballage Tissu 190 76 2 65 (35) (16) (27) (24) 5 19 BEAA excluant les éléments spécifiques 169 Éléments spécifiques BEAA pour l’exercice terminé le 31 décembre 2005 (60) 109 13 63 (5) (10) (9) (6) (20) – 102 (1) 101 Papiers fins Corporatif (3) Activités destinées à la vente (4) Consolidé (9) 250 – (1) – – 1 – (2) – 12 141 (43) (28) (35) (44) (21) 19 (3) 23 (3) (2) (9) (14) 2 – – (9) – – 9 – 4 – (9) – (11) 251 (105) 7 18 (141) (114) 7 7 110 1.Ces variations de coûts sont basées sur des coûts de production par unité, qui subissent les impacts du rendement des fibres, des changements de mix, des prix d’achat et de transfert. En plus de l’achat de pâte commerciale et de la fibre recyclée, ces coûts incluent les achats de bobines mères de l’extérieur pour les secteurs de transformation et d’autres achats de matières premières, notamment le plastique et les copeaux. 2.L’impact de change est basé sur les ventes nationales et à l’exportation de la Compagnie moins les achats, qui subissent l’incidence de l’évolution du taux de change $CAN/$US. 3.Ces variations de coûts sont basées sur les coûts de production par unité, qui subissent les impacts des temps d’arrêt, des taux d’efficacité et de l’évolution de la gamme de produits. Ils incluent les impacts des variations des coûts de transport, des produits chimiques, des fournitures et de la main-d’œuvre. 4.Comprend tous les autres coûts, notamment l’entretien et les réparations, les frais de vente et d’administration, le partage des profits et l’évolution du BEAA des unités d’exploitation autres que celles des secteurs de la fabrication et de la transformation. La Compagnie a comptabilisé une perte de 9 M$ (7 M$ après impôts) sur la vente de Cascades Ressources, sa division de distribution aux marchands de papier. La valeur comptable nette de ces actifs a été ramenée à sa valeur de réalisation nette. Le prix d’achat final sera rajusté au cours de l’exercice 2006. La Compagnie a également imputé aux résultats une perte de 10 M$ représentant la valeur actualisée de l’amende qui lui a été imposée. Ces deux éléments sont présentés dans l’état des résultats, avec les résultats des activités destinées à la vente. 30 R ésultats Analyse des autres éléments Amortissement L’amortissement s’est élevé à 174 M$ en 2005, alors qu’il s’établissait à 159 M$ pour la période correspondante de 2004, principalement en raison des récentes acquisitions d’entreprises et des investissements en capital. Bénéfice d’exploitation En raison de ce qui précède, le bénéfice d’exploitation de l’exercice a diminué de 143 M$ pour s’établir en une perte de 64 M$, comparativement à un bénéfice de 79 M$ pour l’exercice 2004. La marge d’exploitation a diminué, passant de 2,4 % en 2004 à moins 1,8 % en 2005. Compte non tenu des éléments spécifiques, le bénéfice d’exploitation de l’exercice 2005 se chiffre à 77 M$, alors qu’il était de 91 M$ pour l’exercice précédent. La marge d’exploitation a fléchi, passant de 2,8 % en 2004 à 2,2 % en 2005. Intérêts débiteurs Les intérêts débiteurs se sont accrus à 83 M$, alors qu’ils étaient de 76 M$ en 2004. Le niveau de la dette a augmenté depuis 2004, mais le raffermissement du dollar canadien a contribué à réduire les intérêts débiteurs sur les dettes en devises américaines de la Compagnie. Instruments financiers Au cours du premier trimestre de 2005, la Compagnie a conclu un contrat de swap de taux d’intérêt pour un montant nominal de 125 M$US échéant en 2013 et visant ses billets subordonnés à 7,25 %. Cet instrument n’étant pas désigné comme une couverture, une perte non réalisée de 0,7 M$ a été imputée aux résultats du premier trimestre. Au cours du deuxième trimestre, la Compagnie a résilié ce contrat de swap et un gain de 3 M$ a été comptabilisé aux résultats (cet élément est inclus dans les éléments spécifiques). Gain de change sur la dette à long terme En 2005, la Compagnie a inscrit un gain de change de 10 M$ sur ses dettes libellées en dollars américains ainsi que sur celles de ses coentreprises, car le dollar canadien, en comparaison du dollar américain, est passé de 0,831 $ au 31 décembre 2004 à 0,858 $ au 31 décembre 2005. En 2004, la Compagnie avait inscrit un gain de 18 M$. Cette perte n’a eu aucune incidence sur les liquidités de la Compagnie. Charge d’impôts sur les bénéfices Le recouvrement d’impôts sur les bénéfices pour l’exercice 2005 s’est chiffré à 41 M$, ce qui représente un taux d’imposition réel de 30 %. Compte non tenu de l’incidence des éléments spécifiques, le taux d’imposition se serait établi à environ 34 %. La charge d’impôts sur les bénéfices inclut une charge de 4 M$ découlant de l’augmentation du taux d’imposition dans la province de Québec (0,05 $ par action). Le taux d’imposition réel et les impôts de l’exercice subissent l’incidence des résultats de certaines filiales établies dans des pays où le taux d’imposition est plus élevé qu’au Canada, comme en Allemagne et aux États-Unis. Part des résultats des compagnies satellites La part des résultats des compagnies satellites est principalement attribuable à notre participation de 43 % dans Boralex inc., producteur canadien d’énergie verte et renouvelable. L’amélioration des résultats de Boralex en 2005 s’explique par la hausse des prix de l’électricité aux É.-U., par la délivrance de certificats d’énergie renouvelable qui donnent à Boralex une prime sur le prix de base de l’électricité dans certains de ses marchés et par les crédits d’impôts non remboursables américains accordés aux producteurs d’énergie renouvelable. Boralex a également bénéficié d’un rajustement positif de sa charge d’impôts. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière 31 Bénéfice net (perte nette) Activités d’investissement En raison des facteurs susmentionnés, la Compagnie a subi une perte nette de 97 M$ ou 1,19 $ par action pour 2005, par rapport à un bénéfice net de 23 M$, ou 0,28 $ par action pour 2004. Toutefois, la Compagnie a déclaré un bénéfice net, compte non tenu des éléments spécifiques pour 2005. Le bénéfice net, exception faite de ces éléments spécifiques, s’est chiffré à 6 M$ ou 0,07 $ par action comparativement à 16 M$ ou 0,20 $ par action en 2004. En 2005, les activités d’investissement ont nécessité des liquidités totales de 168 M$. La Compagnie a investi 121 M$ dans des immobilisations corporelles. En 2005, les principaux projets d’investissement par secteur d’activité, exception faite des activités corporatives, étaient les suivants : • Secteur emballage – carton plat (39 M$) : Accroissement de la capacité dans le secteur de la transformation de ses activités de restauration rapide et d’autres investissements visant à améliorer la qualité des produits transformés. • Secteur emballage – cartons-caisses (26 M$) : Amélioration de la machine à papier no 2 à l’usine Avot-Vallée, en France, et la première étape de l’optimisation technologique de la machine à papier de l’usine de Cabano. • Secteur emballage – produits spécialisés (10 M$) : Installation d’une nouvelle machine à pâte moulée à son usine de Caroline du Nord. • Secteur papiers tissu (33 M$) : Installation d’une nouvelle unité de transformation au Wisconsin et optimisation technologique d’une machine à papier à l’usine de Candiac, parachevée durant le troisième trimestre 2005. Également, nouveaux équipements à l’usine de Memphis qui a commencé à opérer au quatrième trimestre de 2004. • Secteur papiers fins (9 M$) : Parachèvement des projets de « presse doseuse » et de « biogaz » à l’usine de St-Jérome ainsi que l’optimisation de l’usine de pâte désencrée de Breakeyville. Au cours du premier trimestre de 2005, une coentreprise de la Compagnie a vendu un bâtiment pour un montant de 8 M$ (4 M$ la quote-part de la Compagnie). Au cours du deuxième trimestre de 2005, la Compagnie a vendu un entrepôt du secteur corporatif pour un montant de 15 M$. La Compagnie a également investi 8 M$ pour faire l’acquisition des activités d’emballage de Dover Industries limitée, située au Canada, pour les activités de transformation de son Groupe Situation de trésorerie et ressources en capital Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation Les activités d’exploitation ont généré un total de 84 M$ pour 2005, comparativement à 156 M$ en 2004. En 2005, les variations des éléments hors caisse du fonds de roulement ont représenté une sortie de fonds se chiffrant à 10 M$, comparativement à une sortie de fonds de 2 M$ en 2004. Cette sortie de fonds est attribuable principalement à une hausse des stocks de produits finis dans le secteur des Papiers tissu. Les débiteurs ont également augmenté en raison de l’augmentation du volume des ventes en 2005. Les créditeurs étaient plus élevés à la fin de 2005 en raison des provisions pour les coûts de fermeture et de restructuration non payés qui s’élevent à 55 M$. Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, excluant les variations des éléments hors caisse du fonds de roulement, se sont élevés à 94 M$ en 2005 ou 1,16 $ par action comparativement à 158 M$ ou 1,93 $ par action pour la période correspondante en 2004. Cependant, un montant de 60 M$ (0,74 $ par action) lié aux coûts de fermeture et de restructuration a réduit les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation de 2005. Cette mesure est importante pour la Compagnie, qui vise à poursuivre son programme d’investissement en capital et à réduire son endettement. 32 R ésultats Carton Plat ainsi que 6 M$ pour l’acquisition de certains actifs de la division de fabrication de carton plat de Fraser Papers, situés à Edmundston, au Nouveau-Brunswick. Le 11 octobre 2005, Norampac, une coentreprise, a annoncé qu’elle a effectué l’acquisition de trois usines de transformation de cartonnage ondulé appartenant à SPB Canada inc., lesquelles sont situées respectivement à Montréal (Québec), Le Gardeur (Québec) et Belleville (Ontario) pour une contrepartie approximative de 75 M$ (la quotepart de la Compagnie s’éleva à 38 M$). Le prix d’acquisition n’est pas encore finalisé. Activités de financement En 2005, la Compagnie a fait un emprunt supplémentaire de 174 M$ sur sa facilité de crédit renouvelable, à la suite du remboursement du solde du prix d’achat de 2004 de Dopaco s’élevant à 57 M$ (46 M$US) et également en raison des liquidités affectées au fonds de roulement. Par ailleurs, elle a racheté 555 600 de ses actions ordinaires sur le marché, conformément à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités, et ce, pour un montant de 6 M$. En tenant compte de ces transactions et des 13 M$ de dividendes versés au cours de 2005, les activités de financement ont généré 86 M$ de liquidités. Liquidités provenant des activités destinées à la vente Le 31 mars 2005, la Compagnie a vendu les activités de distribution de son secteur tissu pour une contrepartie totale nette de 15,7 M$. Du prix d’achat total, une somme de 13,7 M$ a été encaissée à la conclusion de la transaction ; un autre paiement de 1 M$ sera reçu à la première date anniversaire de la vente, tandis que le solde de 1 M$ sera reçu en quatre versements exigibles entre le 31 mars 2006 et le 31 mars 2009. Situation financière consolidée au 31 décembre 2005 La situation financière et les ratios de la Compagnie sont les suivants : Bilan aux 31 décembre (en millions de dollars canadiens) Fonds de roulement1 % des ventes Prêt bancaire et débours Tranche de la dette à long terme échéant à moins d’un an Dette à long terme Dette totale Capitaux propres Total des capitaux propres et de la dette totale Ratio de la dette / du total des capitaux propres et de la dette totale Capitaux propres par action 2005 594 15,4 % 44 8 1 289 1 341 897 2 238 2004 577 15,6 % 47 58 1 168 1 273 1 059 2 332 59,9 % 54,6 % 11,10 $ 13,02 $ 1.Le fonds de roulement inclut les débiteurs plus les stocks, les stocks moins les comptes fournisseurs. Il inclut les activités destinées à la vente mais exclut la provision pour les coûts de fermeture et de restructuration non payés s’élevant à 55 M$. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière La dette à long terme, y compris la tranche échéant à moins d’un an, a augmenté en raison des besoins en trésorerie pour l’exercice. La tranche de la dette à long terme échéant à moins d’un an a diminué de 50 M$, et ce, principalement en raison du paiement de 57 M$ du solde du prix d’achat de Dopaco, qui a été augmenté de 5 M$ par rapport à 2004. La Compagnie disposait de 274 M$ (déduction faite des lettres de crédit d’un montant de 9 M$) au terme de sa facilité de crédit renouvelable de 550 M$ à la fin de l’exercice. Les coentreprises de la Compagnie avaient des crédits disponibles de 126 M$ au 31 décembre 2005. L’encaisse disponible via les facilités de crédit de la Compagnie et de ses coentreprises ainsi que le flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, rapporteront à la Compagnie des fonds suffisants pour lui permettre de s’acquitter de ses obligations financières et de réaliser son programme d’investissement en immobilisations, que nous estimons à environ 110 M$ pour 2006, y compris notre part des coentreprises. Refinancement de la dette Le 31 octobre 2005, la Compagnie a annoncé la clôture du refinancement de sa facilité de crédit rotatif de 500 M$, initialement mise en place Cote de solvabilité Moody’s 33 en février 2003. La nouvelle facilité de crédit au montant de 550 M$ comprend une tranche rotative de 450 M$ d’une durée de cinq ans ainsi qu’une tranche à terme de 100 M$ d’une durée de sept ans. La tranche à terme de sept ans est remboursable en tout temps avant son échéance, au gré de la Compagnie. Grâce à l’amélioration des clauses financières, cette nouvelle facilité procurera à la Compagnie une plus grande souplesse financière tout en réduisant les intérêts débiteurs et en prolongeant l’échéance initialement prévue pour février 2007 à 2010 pour un montant de 450 M$ et à 2012 pour un montant de 100 M$. Évolution de la cote de solvabilité des billets de premier rang Les billets de premier rang en circulation de Cascades ont été cotés BBB (faible) par Dominion Bond Rating Service (DBRS), Ba3 par Moody’s Investor Service Inc. (Moody’s) et BB- par Standard & Poor’s Corporation (S&P) (chacune étant une agence de cotation). Le tableau suivant reflète les cotes de solvabilité des billets de premier rang de la Compagnie en date de l’approbation de l’analyse des résultats d’exploitation par le conseil d’administration et leur évolution comparativement à l’exercice précédent : Standard & Poor’s DBRS 2004 Ba3 (stable) BB+ (négative) BBB (faible) (stable) 2005 Ba3 (stable) BB- (négative) BBB (faible) (négative) 34 R ésultats Renseignements à l’égard du capital-actions Au 31 décembre 2005, le capital-actions émis et en circulation se composait de 80 818 540 actions ordinaires (81 361 580 au 31 décembre 2004). De plus, au 31 décembre 2005, 2 115 167 options d’achat d’actions étaient émises et en circulation (1 756 986 au 31 décembre 2004). Obligations contractuelles et autres engagements L’essentiel des obligations contractuelles et des engagements commerciaux de la Compagnie est lié à l’encours de la dette, à des contrats de locationexploitation et de location-acquisition, ainsi qu’à des obligations d’achat dans le cours normal de ses activités. Le tableau suivant résume ces obligations en date du 31 décembre 2005 : Obligations contractuelles Total Exercice 2006 Exercices 2007 et 2008 Exercices 2009 et 2010 Dette à long terme Contrats de location-acquisition Contrats de location-exploitation Obligations d’achat Règlement judiciaire 1 286 12 178 496 12 3 6 40 120 – 63 6 58 178 2 173 – 37 93 4 1 047 – 43 105 6 Total des obligations contractuelles 1 984 169 307 307 1 201 Paiements exigibles par période (en millions de dollars) Transactions entre apparentés La Compagnie a également conclu diverses ententes avec ses coentreprises, sociétés satellites et entités contrôlées par un ou plusieurs administrateurs pour obtenir des matières premières, comme le papier recyclé, la pâte vierge et l’énergie, ainsi que des produits transformés et non transformés, et pour vendre et louer de l’équipement, en plus d’autres ententes dans le cours normal de ses activités. Le montant global des ventes de la Compagnie à ses coentreprises et autres sociétés apparentées s’est élevé à 61 M$ et 82 M$ pour 2004 et 2005, respectivement. Le montant global des ventes des coentreprises et autres sociétés apparentées à la Compagnie s’est chiffré à 69 M$ et 53 M$ pour 2004 et 2005, respectivement. Le montant total des ventes des entités contrôlées par un ou plusieurs administrateurs à la Compagnie s’est fixé à 6 M$ et 2 M$ pour 2004 et 2005, respectivement. Les chiffres susmentionnés incluent la totalité de la participation des coentreprises. Exercices subséquents Arrangements hors bilan Dans le cours normal de ses activités, la Compagnie finance certaines de ses activités hors bilan au moyen de contrats de location. Elle conclut des contrats de location-exploitation pour des immeubles et de l’équipement. Les futurs paiements minimums en vertu de ces contrats de location-exploitation, tels qu’établis au 31 décembre 2005, figurent au tableau des obligations contractuelles ci-dessus. Principales conventions comptables Certaines des conventions comptables de la Compagnie exigent d’importantes estimations et hypothèses au sujet des événements futurs qui influent sur les montants déclarés dans les états financiers et les notes afférentes. Il est impossible de déterminer avec certitude ces événements futurs ni leurs répercussions. C’est pourquoi la détermination des estimations repose sur le jugement de la direction. Les résultats réels pourraient différer des estimations, et tout écart pourrait avoir une incidence considérable sur les états financiers de la Compagnie. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière Réduction de valeur des immobilisations corporelles Au moins une fois l’an, la Compagnie évalue s’il y a eu une perte de valeur permanente de ses actifs. Elle effectue cette évaluation en déterminant si les prévisions relatives aux flux monétaires futurs non actualisés provenant de l’exploitation dépassent la valeur comptable nette de l’actif à la date de l’évaluation. Les estimations des flux monétaires et de la juste valeur pour les périodes futures demandent du jugement et peuvent être modifiées. Évaluation des actifs incorporels identifiables et de l’écart d’acquisition Les acquisitions d’entreprises sont comptabilisées selon la méthode de l’achat pur et simple. Le coût total de l’acquisition est réparti entre les divers actifs nets sous-jacents en fonction de leur juste valeur marchande respective, selon les estimations. Conformément à cette méthode de répartition, la Compagnie doit calculer et attribuer aux actifs incorporels acquis une valeur et une durée de vie estimative. Bien qu’un spécialiste puisse aider la Compagnie dans ce domaine, de telles évaluations nécessitent beaucoup de discernement et l’utilisation d’estimations et d’hypothèses, notamment en ce qui a trait aux rentrées et sorties de fonds futures, aux taux d’actualisation et à la durée de vie des actifs. Ces calculs ont une incidence sur le montant de l’amortissement comptabilisé dans les périodes futures. La Compagnie révise la valeur comptable de l’ensemble des actifs incorporels identifiables et de l’écart d’acquisition lorsque certaines conditions sont réunies, afin de déterminer s’il y a eu réduction de valeur. 35 Impôts La Compagnie doit évaluer les impôts sur le revenu pour chaque territoire où elle exerce ses activités, ce qui inclut la nécessité d’estimer une valeur pour les pertes d’exploitation nettes actuelles, en fonction de l’évaluation par la Compagnie de sa capacité à les utiliser contre du revenu imposable futur avant qu’elles n’expirent. Si l’évaluation par la Compagnie de sa capacité à se servir des pertes d’exploitation nettes s’avère inexacte, cela augmenterait ou réduirait la charge d’impôts et, en conséquence, influerait sur le bénéfice net de la Compagnie pour l’exercice correspondant. Coûts des régimes de retraite et des autres avantages sociaux futurs Les coûts des régimes de retraite et des autres avantages sociaux futurs découlent d’évaluations actuarielles. Certaines hypothèses clés fournies par la Compagnie à des actuaires sont essentielles à ces évaluations, dont les taux d’actualisation, le rendement prévu des actifs des caisses de retraite, les taux d’accroissement des indemnités et l’inflation des frais médicaux. En sélectionnant les taux et les rendements, la Compagnie doit prendre en considération l’actuelle conjoncture du marché, dont les variations des taux d’intérêt. Les coûts des régimes de retraite et des autres avantages sociaux futurs pourraient fluctuer grandement dans l’avenir, en raison d’une variation des effectifs en plus des changements apportés aux hypothèses. 36 R ésultats Coûts des opérations de nettoyage environnemental La Compagnie passe en charges les dépenses environnementales liées à des situations causées par des activités d’exploitation passées ou actuelles pour lesquelles aucun avantage futur n’est envisagé. Les coûts estimés de la Compagnie pour la réparation des dommages causés à l’environnement tiennent compte d’une évaluation des faits actuellement connus pour chacun des sites, dont les résultats des études et des essais environnementaux, et ce, compte tenu des technologies existantes et des lois et règlements applicables, sans oublier les précédentes expériences d’assainissement de sites contaminés. La Compagnie capitalise les coûts qui prolongent la durée de vie des propriétés connexes, ainsi que ceux limitant ou prévenant toute contamination future de l’environnement. La Compagnie détermine sa responsabilité pour chaque site et inscrit une obligation au moment où celle-ci est probable et susceptible d’être raisonnablement estimée. Les éventualités tiennent compte de la participation possible des autres parties pouvant être responsables, lorsque ces parties sont susceptibles d’être responsables vis-à-vis de la loi et financièrement capables de payer leur part respective des coûts pertinents. Les frais réels devant être engagés pour les périodes futures sur les sites désignés peuvent différer des estimations, étant donné les incertitudes inhérentes à l’évaluation des risques environnementaux. Les renseignements et événements futurs pourraient obliger la Compagnie à réévaluer l’incidence prévue de ces questions environnementales. Recouvrabilité des comptes clients Afin d’inscrire ses comptes clients à leur valeur réalisable nette, la Compagnie doit évaluer leur recouvrabilité. Cette évaluation, qui demande beaucoup de discernement, comprend un examen du classement chronologique des comptes clients et de l’actuelle solvabilité de chaque client. La Compagnie a inscrit une provision pour les comptes clients qu’elle juge irrécouvrables. Toutefois, si la situation financière des clients de la Compagnie devait se détériorer, leur capacité d’effectuer les paiements requis pourrait s’en trouver davantage réduite, et il serait nécessaire d’augmenter ces provisions. Adoption de nouvelles conventions comptables en 2005 Consolidation des entités à détenteurs de droits variables Le 1er janvier 2005, la Compagnie a adopté prospectivement la nouvelle recommandation no 15, (la « NoC 15», intitulée « Consolidation des entités à détenteurs de droits variables ». En vertu de cette nouvelle norme, une compagnie doit identifier les entités à détenteurs de droits variables (EDDV) dans lesquelles elle détient une participation afin de déterminer si elle en est le principal bénéficiaire et, le cas échéant, elle doit les consolider. Une EDDV est une entité dont l’investissement en titres de capitaux propres n’est pas suffisant pour lui permettre de financer ses activités sans soutien externe ou dont les investisseurs en titres de capitaux propres ne peuvent exercer le contrôle au moyen de droits de vote ou n’ont pas l’obligation d’assumer les pertes prévues ou le droit de recevoir les rendements prévus. L’application de cette norme n’a eu aucune incidence matérielle sur la situation financière ou les résultats d’exploitation de la Compagnie. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière Nouvelles normes comptables non encore appliquées Instruments financiers, couverture, capitaux propres et résultat étendu En janvier 2005, l’ICCA a publié quatre nouveaux chapitres : le chapitre 1530 « Résultat étendu », le chapitre 3251 « Capitaux propres », le chapitre 3855 « Instruments financiers – comptabilisation et évaluation » et le chapitre 3865 « Couvertures ». L’ensemble de ces nouvelles normes traitant de la constatation et de la mesure des instruments financiers, de la comptabilité de couverture et du résultat étendu a été publié afin de permettre l’harmonisation avec les principes comptables généralement reconnus déjà en vigueur aux États-Unis. Ces nouvelles normes doivent être adoptées par la Compagnie au plus tard pour l’exercice débutant le 1er janvier 2007, mais l’adoption anticipée est permise. La Compagnie évalue actuellement l’impact de ces nouvelles normes. Opérations non monétaires En juin 2005, l’ICCA a révisé le chapitre 3830 du Manuel sur les « Opérations non monétaires » pour le remplacer par le chapitre 3831. La modification a pour but de remplacer le critère de l’aboutissement du processus de génération du profit par celui de la substance commerciale, aux fins de l’évaluation à la juste valeur des échanges non monétaires. Cette modification s’appliquera à toutes les opérations non monétaires engagées dans les périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2006. 37 Questions environnementales La Compagnie est soumise aux lois et règlements sur l’environnement imposés par l’ensemble des autorités gouvernementales et des organismes de réglementation dans tous les pays où elle exerce ses activités. La Compagnie est également régie par la U.S. Federal Comprehensive Environmental Response, Compensation and Liability Act, ou CERCLA, ainsi que par les autres lois applicables aux États-Unis, au Canada et en Europe, qui tiennent les entreprises responsables des études sur les substances dangereuses et de l’élimination de ces dernières. La Compagnie respecte, à tous égards importants, l’ensemble des lois et règlements environnementaux applicables. Toutefois, elle prévoit qu’elle devra continuer à engager des dépenses en immobilisations et des charges d’exploitation afin de maintenir cette conformité aux exigences applicables. Les filiales européennes de la Compagnie ainsi que ses cœntreprises sont également assujetties au protocole pré Kyoto dans le but de réduire les émissions de CO2 à l’échelle mondiale. Chaque unité s’est vue assigner des droits d’émission en fonction de son niveau d’émission de 2002 (quota CO2). En se fondant sur l’année civile, si les émissions dépassent le quota CO2 , la Compagnie doit acheter sur le marché les crédits nécessaires pour couvrir son déficit. Toutefois, si elle compte un surplus de crédits, la Compagnie peut les vendre sur le marché en contrepartie d’un règlement en espèces. La Compagnie a toujours pour objectif de réduire ses émissions de CO2 . En 2005, ses filiales étaient en situation de surplus de crédits et ont vendu sur le marché 29 500 tonnes de crédits de CO2 pour la somme de 0,6 million d’euros. Ce montant a été comptabilisé dans les bénéfices. Les mêmes règlements devraient être mis en œuvre au Canada à compter de janvier 2008. Toutefois, pour l’instant, il est impossible d’évaluer leur incidence sur les unités canadiennes de la Compagnie, car les quotas n’ont pas encore été définis. 38 R ésultats Contrôles internes L’ambitieux processus de certification Sarbanes Oxley pour la Compagnie a progressé considérablement en 2005 : la documentation et l’analyse de la plupart des unités commerciales sélectionnées ont été parachevées. Au cours de ces travaux, certaines faiblesses de contrôle interne ont été identifiées. Des plans d’action pour résoudre ces problèmes ont été mis en œuvre ou sont en voie de l’être. En 2006, les mesures correctives continueront d’être implantées et la documentation déjà regroupée sera intégrée dans un nouveau logiciel développé de façon à renforcer les contrôles déjà en place à tous les niveaux de la Compagnie. Gestion des risques La Compagnie est exposée à certains risques liés au marché dans le cours normal de ses activités, ce qui inclut les variations des prix de vente de ses principaux produits, des coûts des matières premières, des taux d’intérêt et des taux de change des devises étrangères, autant de facteurs influant sur la situation financière, les résultats d’exploitation et les flux de trésorerie de la Compagnie. La Compagnie gère l’exposition à ces risques et aux autres risques liés au marché par diverses activités régulières ­d’exploitation et de financement, ainsi que, de manière plus limitée, par l’utilisation ­d ’instruments financiers dérivés. La Compagnie utilise ces derniers comme des mécanismes de gestion des risques et non dans le but de spéculer sur des investissements. Le tableau suivant illustre de manière quantitative l’incidence sur le bénéfice d’exploitation avant amortissement annuel de la Compagnie des variations possibles des prix de ses principaux produits, du coût des matières premières et de l’énergie, ainsi que du taux de change du dollar américain, en fonction des expéditions effectuées pour l’exercice 2005, en supposant pour chaque variation de prix que toutes les autres variables demeurent constantes. Afin de réduire la vulnérabilité de la Compagnie à l’égard des fluctuations des prix de vente, certaines de nos entités ont mis en œuvre des programmes de gestion des risques. La Compagnie a recours à des opérations de couverture financière pour les prix de vente de certains produits finis ou les coûts d’achat de certaines matières premières, dans le but de couvrir une partie du risque associé aux fluctuations de prix. En outre, de temps à autre, la Compagnie négocie des contrats à terme afin de se prémunir contre les hausses des prix de l’énergie, dont le gaz naturel, pour des périodes pouvant atteindre 60 mois. De plus, en vendant la pâte commerciale sur le marché, la Compagnie est également en mesure de limiter sa vulnérabilité à l’égard des variations du prix de cette matière première. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière Analyse de sensibilité1 Volume (en millions de tonnes courtes, sauf le gaz naturel en mmBtu) Prix de vente (fabrication)2 Cartons plats Cartons-caisses3 Produits spécialisés (papier seulement) Papiers tissu Papiers fins Coûts des intrants Papiers recyclés3 Grades bruns Grades à base de pâte mécanique Grades blancs Pâte commerciale 3, 4 Gaz naturel 3 Change de devises (Variation de 0,01$US vs $CAN) 3, 5 Ventes nettes aux É.-U. par les activités canadiennes Ventes nettes au Canada basé sur des prix É.-U. Conversion des filiales des É.-U. Unité Variation Impact BEAA1 (en millions de dollars) 889 715 198 425 267 US/t.c. US/t.c. US/t.c. US/t.c. US/t.c. 25 25 25 25 25 $ $ $ $ $ 26 21 6 12 8 622 455 892 159 12 710 000 US/t.c. US/t.c. US/t.c. US/t.m. US/mmBtu 15 15 15 30 0,10 $ $ $ $ $ (11) (8) (16) (6) (2) (3) (3) (1) 1.Sensibilité calculée selon les volumes de 2005 et avec un taux de change de 1,17 $CAN/US, en excluant les programmes de couverture et l’incidence de dépenses connexes comme les escomptes, les commissions sur les ventes et le partage des profits. 2.Total des expéditions, y compris les expéditions internes. 3.Inclut la quote-part de 50 % de notre coentreprise Norampac inc. 4.Compte tenu de nos achats externes, déduction faite des tonnes vendues. 5.Au moyen d’une variation de 1,17 $CAN/US à 1,16 $CAN/US. À noter que l’incidence d’une fluctuation du taux de change n’est pas linéaire. En d’autres mots, l’incidence d’une fluctuation de 1,17 $CAN/US à 1,16 $CAN/US est différente d’une fluctuation de 1,25 $CAN/US à 1,24 $CAN/US. 39 40 R ésultats Risque de taux d’intérêt Le risque de taux d’intérêt de la Compagnie est principalement lié à ses titres de dette en circulation. Au 31 décembre 2005, environ 26 % (17 % en 2004) de la dette à long terme était à taux variable. L’effet sur les intérêts débiteurs d’une variation de 1 % des taux d’intérêt applicables à la dette à taux variable se chiffrerait à 3,3 M$. De plus, une coentreprise détient certains contrats de swap de taux d’intérêt qui sont désignés à titre de couverture. Ces contrats ont comme objectif de couvrir la variation de la juste valeur d’une partie des billets de notre coentreprise causée par la variation des taux d’intérêt. Le taux d’intérêt a été fixé par la suite à 6,23 % pour un montant notionnel de 25 M$ venant à maturité en 2013. Risque de change La Compagnie est exposée aux risques de change dans le cours normal de ses activités. Ces risques incluent la conversion des soldes en devises locales des filiales étrangères, les prêts intercompagnies à des filiales étrangères et les transactions libellées en devises étrangères. Une part considérable de la dette de la Compagnie est libellée en devises étrangères et se trouve, par conséquent, exposée aux risques de change découlant des intérêts sur cette dette et son remboursement. La Compagnie est également exposée aux risques de change survenant lorsque ses ventes sont en devises étrangères, mais que ses coûts ne le sont pas. Les variations des taux de change peuvent nuire à la capacité de la Compagnie d’affronter la concurrence des producteurs extérieurs et d’exporter ses produits. L’objectif de la Compagnie est de minimiser l’exposition à ces risques par ses activités d’exploitation régulières et, lorsque cela est approprié, par des contrats de change à terme. La politique de la Compagnie est de négocier des contrats de change à terme pouvant couvrir jusqu’à 50 % de l’exposition nette aux fluctuations de devises pour des périodes de 12 à 18 mois. En 2005, environ 24 % des ventes totales des entreprises canadiennes de la Compagnie ont été effectuées aux États-Unis. Les gains et les pertes provenant de ces contrats sont enregistrés aux résultats uniquement lorsqu’ils sont matérialisés. La juste valeur de ces contrats représentait des gains non matérialisés au 31 décembre 2005 de 1,5 M$ (12,3 M$ au 31 décembre 2004). Risque de crédit La Compagnie est exposée au risque de crédit en relation avec les créances à recevoir de ses clients. Afin de réduire ce risque, la politique de crédit de la Compagnie inclut l’analyse de la situation financière de ses clients et une révision périodique de leurs limites de crédit. La Compagnie estime qu’il n’existe aucune concentration particulière des risques de crédit découlant de la diversité géographique de ses clients et des procédures mises en place par elle pour gérer les risques commerciaux. Les instruments financiers dérivés comportent un élément lié au risque de crédit dans le cas où la contrepartie serait incapable de respecter ses obligations. La Compagnie réduit ce risque en faisant affaire avec des institutions financières de première catégorie. Risque de prix des marchandises La Compagnie et une coentreprise ont recours à différents instruments dérivés en vertu desquels la Compagnie fixe le prix de quantités nominales de vieux cartons ondulés, d’électricité, de gaz naturel, de carton à couverture kraft de 42 livres non blanchie et de carton ondulé mi-chimique de 26 livres. En 2004 et en 2005, les gains et les pertes provenant des contrats d’électricité et de gaz naturel sont enregistrés aux résultats uniquement lorsqu’ils sont matérialisés, tandis que tous les autres types de contrats sont comptabilisés à leur juste valeur. La juste valeur de ces contrats représentait des gains non matérialisés de 29 M$ au 31 décembre 2005 (5 M$ au 31 décembre 2004). Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière 41 Données additionnelles sur nos programmes de couvertures de gaz naturel et d’électricité, incluant notre quote-part da la coentreprise Norampac : Couverture nord-américaine de gaz naturel1 États-Unis 26 % 37 % Consommation de gaz naturel % de la consommation couverte Prix moyen – compte de couverture Canada 74 % 44 % 7,84 $US/mmBtu 7,03 $/Gj Couverture nord-américaine de l’électricité1 États-Unis Consommation d’électricité Consommation d’électricité dans des marchés réglementés % de la consommation couverte dans des marchés déréglementés Prix moyen – compte de couverture Canada 22 % 78 % 57 % 63 % 40 % 0,043 $US/KWh 41 % 0,045 $/KWh 1. Inclut la quote-part de 50% de notre coentreprise Norampac Inc. Perspectives Le Groupe Carton Plat devrait continuer de faire face à une conjoncture de marché difficile, en particulier dans les grades recyclés, et ce, tant en Europe qu’en Amérique du Nord. Cette situation pourrait entraîner une rationalisation accrue dans l’industrie, y compris des fusions et des acquisitions, et Cascades est prête à participer à ce processus si les conditions le permettent. En outre, nous prévoyons que des temps d’arrêt liés au marché pourraient être nécessaires à certains moments au cours de l’année afin d’éviter l’accumulation d’inventaires excédentaires. En 2006, la Compagnie prévoit orienter ses dépenses en immobilisations dans ce secteur principalement vers les activités de transformation. Elle complètera cet effort en mettant un accent croissant sur la mise au point de nouveaux produits. De manière générale, ces deux démarches ont pour but de soutenir l’objectif à long terme visant à accroître le taux d’intégration global. En 2006, le Groupe Cartons-Caisses a également l’intention de continuer de maintenir un équilibre adéquat entre les niveaux de production et de stocks. Nous anticipons que l’amélioration des taux d’opération dans l’industrie devrait soutenir la hausse des prix des cartons-caisses du début de 2006. Nous prévoyons également que les prix des cartons recyclés devraient demeurer stables ou légèrement croître dans le reste de l’exercice. Si une augmentation devait se concrétiser, son incidence serait cependant atténuée par notre inventaire physique de fin d’année (les cartons recyclés sont le principal type de papier recyclé utilisé dans ce groupe). À la suite de la fermeture d’une machine à Red Rock, en Ontario, en 2005, et à la lumière de l’évolution future de certains coûts des intrants, il est possible que le Groupe procède à une rationalisation accrue de sa capacité de fabrication canadienne tout en optimisant ses activités de transformation en Amérique du Nord. Parallèlement à ces mesures potentielles, et tout en maintenant son approche axée sur les clients, le Groupe pourrait examiner des possibilités de croissance ciblées aux États-Unis afin d’atteindre un meilleur équilibre géographique entre ses activités de fabrication et sa clientèle ainsi qu’avec son objectif de réaliser des gains logistiques. 42 R ésultats En 2006, le Groupe Produits Spécialisés prévoit réévaluer sa gamme composée de 26 unités de production différentes, dont les synergies croisées ont souvent tendance à être limitées, ainsi que mieux cibler ses activités nord-américaines. Parallèlement, le Groupe continuera de créer des synergies avec d’autres groupes de Cascades et s’occupera de la gestion de l’usine de papier fin spécialisé de Saint-Jérôme et des actifs connexes. Le Groupe Produits Spécialisés a l’intention d’étendre son offre de produits après avoir entrepris de plus amples démarches de recherche et développement. Le Groupe prévoit également étendre et optimiser ses activités stratégiques de récupération et de traitement du papier recyclé. De façon générale, la demande fondamentale de papiers tissu devrait demeurer solide et la Compagnie prévoit que la conjoncture du marché demeurera relativement favorable. Nos activités devraient bénéficier de prix relativement stables pour les papiers de bureau triés (ces derniers sont le principal type de papier recyclé utilisé dans ce groupe). Le Groupe demeure sensible aux prix élevés du gaz naturel, qui seront toutefois atténués par la position de couverture de la Compagnie à la fin de l’exercice. En 2006, le Groupe continuera de mettre au point de nouveaux produits haut de gamme, tentera de profiter de la position favorable sur le marché de ses produits écologiques, et ­pourrait également ­envisager de réinstaller un nombre limité de ses unités de transformation de façon à atteindre un meilleur équilibre géographique entre ses activités de fabrication et sa clientèle. L’expansion des capacités principales (fabrication) demeure possible. Cependant, la Compagnie désire faire le meilleur choix en ce qui à trait à l’endroit et l’équipement, de même que réunir des conditions avantageuses de financement et d’approvisionnement énergétique. À la suite de la fermeture de l’usine de papiers fins couchés de Thunder Bay au début de 2006, et de la vente du réseau de marchands de papier annoncée à la fin de 2005, la gestion des actifs non réalisés du Groupe Papiers Fins sera transférée au Groupe Produits Spécialisés au cours de l’exercice. Le principal élément d’actif non réalisé, l’usine de papiers non couchés de Saint-Jérôme, se trouve toujours dans une situation difficile. Toutefois, la direction a mis en place un important programme d’amélioration du rendement qui devrait donner des résultats au deuxième semestre de 2006. En outre, la fermeture récente de certaines capacités en Amérique du Nord et la conjoncture du marché qui s’améliore de façon générale dans le secteur du papier non couché devraient aider cette unité. À long terme, cette usine veillera à réaligner sa gamme de produits, à étendre ses offres de papier spécialisé et de papier à contenu hautement recyclé ainsi qu’à améliorer sa structure de coûts. Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière 43 Résultats trimestriels1 2005 (en millions de dollars, sauf les montants par action) (non vérifiés) Ventes BEAA Bénéfice (perte) d’exploitation Bénéfice net (perte nette) provenant des activités poursuivies De base et dilué par action ordinaire Bénéfice net (perte nette) De base et dilué par action ordinaire Marge brute d’autofinancement par action ordinaire Excluant les éléments spécifiques1 BEAA Bénéfice d’exploitation Bénéfice net (perte nette) provenant des activités poursuivies par action ordinaire Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire Marge brute d’autofinancement par action ordinaire 31 mars 30 juin 843 61 17 901 73 29 30 septembre 31 décembre 874 42 (2) 842 (66) (108) Total 3 460 110 (64) (3) (0,03)$ – – 31 0,38 $ 3 0,03 $ 4 0,05 $ 38 0,47 $ 1 0,02 $ 3 0,04 $ 36 0,44 $ (88) (1,09)$ (104) (1,28)$ (11) (0,13)$ (87) (1,07)$ (97) (1,19)$ 94 1,16 $ 59 15 69 25 65 21 58 16 251 77 (4) (0,04)$ (1) (0,01)$ 31 0,38 $ 3 0,03 $ 4 0,05 $ 38 0,47 $ – – 2 0,02 $ 46 0,56 $ 1 0,01 $ 1 0,01 $ 39 0,49 $ – – 6 0,07 $ 154 1,90 $ 2004 (en millions de dollars, sauf les montants par action) (non vérifiés) Ventes BEAA Bénéfice (perte) d’exploitation Bénéfice net (perte nette) provenant des activités poursuivies De base et dilué par action ordinaire Bénéfice net (perte nette) De base et dilué par action ordinaire Marge brute d’autofinancement par action ordinaire Excluant les éléments spécifiques1 BEAA Bénéfice d’exploitation Bénéfice net (perte nette) provenant des activités poursuivies par action ordinaire Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire Marge brute d’autofinancement par action ordinaire 31 mars 30 juin 30 septembre 31 décembre Total 763 54 15 831 66 27 854 74 34 806 44 3 3 254 238 79 (7) (0,09)$ (6) (0,08)$ 31 0,38 $ (3) (0,03)$ (3) (0,03)$ 42 0,51 $ 25 0,31 $ 27 0,33 $ 48 0,59 $ 5 0,06 $ 5 0,06 $ 37 0,45 $ 49 10 65 26 78 38 58 17 (6) (0,08)$ (5) (0,07)$ 31 0,38 $ 5 0,07 $ 5 0,07 $ 42 0,51 $ 12 0,15 $ 14 0,17 $ 48 0,59 $ 2 0,03 $ 2 0,03 $ 37 0,45 $ 20 0,25 $ 23 0,28 $ 158 1,93 $ 250 91 13 0,17 $ 16 0,20 $ 158 1,93 $ 1.Les éléments de réconciliation des mesures conformes aux PCGR incorporés dans les tableaux ci-dessus sont identiques à ceux des résultats annuels inclus dans la section des pages 45, 46 et 47. 44 R ésultats Commentaires sur les résultats du quatrième trimestre de 2005 Principalement en raison de récentes acquisitions, les ventes ont augmenté de 4,5 % au cours du quatrième trimestre de 2005, s’établissant à 842 M$ comparativement à 806 M$ pour la même période l’année dernière. Les pertes d’exploitation se sont chiffrées à 108 M$ pour la période par rapport à un bénéfice d’exploitation de 3 M$ en 2004. De façon générale, l’augmentation des prix a été contrebalancée par l’augmentation des coûts de l’énergie et des produits chimiques et par l’appréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain. De plus, nous avons enregistré durant le trimestre certaines charges liées à la perte de valeur, à la fermeture et à la restructuration d’un montant après impôts de 105 M$. Enfin, inclues dans le montant précédent, nous avons également enregistré, en vertu de la classification des activités destinées à la vente, une perte après impôts de 7 M$ sur la vente de nos actifs de distribution de papiers fins (conclue en février 2006) ainsi qu’une charge de 10 M$ (non déductible d’impôts) découlant d’une amende imposée à la Compagnie par le Commissaire canadien de la concurrence. Le bénéfice net du quatrième trimestre terminé le 31 décembre 2005 s’est chiffré à une perte de 104 M$ (1,28 $ par action) ou un bénéfice net de 1 M$ en excluant les éléments spécifiques (0,01 $ par action), en comparaison d’un bénéfice net de 5 M$ (0,06 $ par action) ou un bénéfice net de 2 M$ excluant les éléments spécifiques (0,03 $ par action) pour la période correspondante de 2004. Information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR Le bénéfice d’exploitation avant amortissement, le bénéfice d’exploitation, la marge brute d’autofinancement ou la marge brute d’autofinancement par action ne sont pas des mesures de performance définies par les principes comptables généralement reconnus du Canada (PCGR). La Compagnie inclut le bénéfice d’exploitation avant amortissement, le bénéfice d’exploitation, la marge brute ­d ’autofinancement et la marge brute d’autofinancement par action parce que son équipe de direction utilise ces mesures afin d’évaluer le rendement opérationnel et financier de ses secteurs. De plus, nous croyons que le bénéfice d’exploitation avant amortissement, le bénéfice d’exploitation, la marge brute d’autofinancement et la marge brute d’autofinancement par action procurent des mesures additionnelles souvent utilisées par les investisseurs pour évaluer le rendement opérationnel et la capacité d’une compagnie de respecter ses obligations financières. Toutefois, ces mesures ne représentent pas, et ne doivent aucunement être utilisées à titre de remplacement pour le bénéfice net ou les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation en vertu des PCGR canadiens. En outre, ces mesures ne sont pas nécessairement une indication que les flux de trésorerie seront suffisants pour subvenir à nos obligations financières. De plus, notre définition du bénéfice d’exploitation avant amortissement, du bénéfice d’exploitation, de la marge brute d’autofinancement et de la marge brute d’autofinancement par action peut être différente de celle utilisée par d’autres compagnies. La marge brute d’autofinancement est définie comme étant les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation tels qu’établis conformément aux PCGR canadiens, à l’exclusion de la variation d’éléments du fonds de roulement, et la marge brute d’autofinancement par action est obtenue en divisant la marge brute d’autofinancement par le nombre moyen pondéré des actions ordinaires pour la période. Le bénéfice d’exploitation avant amortissement excluant certains éléments spécifiques, le bénéfice d’exploitation excluant certains éléments spécifiques, le bénéfice net excluant certains éléments spécifiques, le bénéfice net excluant certains éléments spécifiques par action ordinaire, la marge brute d’autofinancement excluant certains éléments spécifiques et la marge brute d’autofinancement Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière par action excluant certains éléments spécifiques ne sont pas des mesures reconnues selon les PCGR. La Compagnie croit qu’il est utile pour les ­investisseurs d’être informés des éléments spécifiques qui ont influé positivement ou négativement sur les mesures qu’elle applique en conformité avec les PCGR, et que les mesures non conformes aux PCGR mentionnées précédemment procurent aux investisseurs une mesure de performance permettant de comparer ses résultats entre les périodes sans tenir compte de ces éléments spécifiques. Les mesures de la Compagnie qui excluent certains éléments spécifiques n’ont aucune signification normalisée prescrite par les principes comptables généralement reconnus et ne sont pas nécessairement comparables à des mesures similaires présentées par d’autres entreprises et, par conséquent, ne devraient pas être considérées isolément. Les éléments spécifiques se définissent comme étant des éléments tels que les dévaluations d’actifs, les frais de fermeture d’installations ou de machines, les frais liés à la restructuration de dettes, les gains ou pertes sur disposition d’unités d’exploitation, les gains ou pertes non matérialisés sur instruments financiers dérivés pour lesquels la comptabilité de couverture ne peut s’appliquer, les gains ou pertes de change sur dettes à long terme ou tout autre élément important de nature inhabituelle ou non répétitive. Le bénéfice net (perte nette), qui est une mesure de performance définie par les PCGR canadiens, fait l’objet d’un rapprochement ci-dessous avec le bénéfice (perte) d’exploitation, le bénéfice d’exploitation excluant certains éléments spécifiques ainsi que le bénéfice d’exploitation avant amortissement excluant certains éléments spécifiques : 2005 (en millions de dollars) Bénéfice net (perte nette) Bénéfice net (perte nette) généré par les actifs destinés à la vente Part des résultats des compagnies satellites Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices Perte au refinancement de la dette à long terme Gain sur instruments financiers dérivés Gain de change sur la dette à long terme Intérêts débiteurs Bénéfice d’exploitation Éléments spécifiques : Perte de valeur sur immobilisations corporelles Coûts de fermeture et de restructuration Gains inhabituels Perte (gain) non réalisée sur instruments financiers dérivés 45 2004 2003 (97) 23 55 10 (7) (41) – (2) (10) 83 (3) (2) 2 1 – (18) 76 (4) 3 10 22 – (72) 80 (64) 67 76 (10) 8 79 94 18 – (4) (2) – – – – 141 12 Bénéfice d’exploitation excluant les éléments spécifiques Amortissement 77 174 91 159 94 143 Bénéfice d’exploitation avant amortissement excluant les éléments spécifiques 251 250 237 – 46 R ésultats Le tableau suivant rapproche le bénéfice net (perte nette) et le bénéfice net (perte nette) par action avec le bénéfice net excluant les éléments spécifiques et le bénéfice net excluant les éléments spécifiques par action : (en millions de dollars, sauf les montants par action) Selon les PCGR Éléments spécifiques : Perte de valeur sur immobilisations corporelles Coûts de fermeture et de restructuration Gains inhabituels Perte (gain) non réalisée sur instruments financiers dérivés de marchandises Pertes inhabituelles inclues dans activités abandonnées Gain sur instruments financiers dérivés Gain de change sur la dette à long terme Perte au refinancement de la dette à long terme Part des résultats des compagnies satellites Ajustement du taux d’impôt statutaire Excluant les éléments spécifiques Bénéfice net (perte nette) 2005 2004 2003 23 55 (97) 67 76 (10) 8 18 (2) (10) – – – (2) – – – – – 1 103 Excluant les éléments spécifiques (18) – – 4 (48) 18 – (4) 6 1. Les éléments spécifiques par action sont calculés sur une base après impôts. – – (2) (7) 16 Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire1 2005 (1,19)$ 0,55 $ 0,63 $ (0,10)$ 0,07 $ 0,19 $ (0,03)$ (0,10)$ (72) 22 4 5 2 – – 0,05 $ – 2004 2003 0,28 $ 0,66 $ 0,15 $ – (0,03)$ – – – (0,02)$ – – – – – (0,19)$ (0,77)$ 0,01 $ 0,18 $ – – – 0,05 $ 0,07 $ – (39) 1,26 $ (0,08)$ (0,47)$ 16 0,07 $ 0,20 $ 0,19 $ Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière 47 Le tableau suivant rapproche les flux de trésorerie net générés par les activités d’exploitation avec le bénéfice d’exploitation et le bénéfice d’exploitation avant amortissement : (en millions de dollars) Flux de trésorerie généré par les activités d’exploitation Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement Amortissement Impôts exigibles Intérêts débiteurs (y compris les intérêts sur la dette à long terme, les autres intérêts moins les intérêts créditeurs et les intérêts capitalisés) Gains inhabituels Perte de valeur sur immobilisations corporelles Coûts de fermeture et de restructuration Perte (gain) non réalisée sur instruments financiers dérivés Gain sur instruments financiers dérivés Autres ajustements hors caisse Bénéfice (perte) d’exploitation provenant des activités poursuivies Amortissement Bénéfice d’exploitation avant amortissement Le tableau suivant rapproche les flux de trésorerie provenant de l’exploitation et les flux de trésorerie provenant de l’exploitation par action avec les flux de trésorerie provenant de l’exploitation excluant 2005 2004 2003 84 10 (174) 14 156 2 (159) 22 126 32 (143) 11 83 10 (67) (16) (8) (2) 2 76 4 (18) – 2 – (6) Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement Flux de trésorerie provenant de l’exploitation Éléments spécifiques : Coûts de fermeture et de restructuration Excluant les éléments spécifiques 79 159 94 143 110 238 237 les éléments spécifiques et les flux de trésorerie provenant de l’exploitation par action excluant les éléments spécifiques : 2005 2004 2003 84 156 126 10 2 32 94 158 158 158 158 60 154 Renseignements supplémentaires 80 – – – – – (12) (64) 174 Flux de trésorerie provenant de l’exploitation (en millions de dollars, sauf les montants par action) Flux de trésorerie provenant de l’exploitation par action 2005 1,16 $ 2004 2003 1,93 $ 1,93 $ 1,93 $ 1,93 $ 0,74 $ 1,90 $ Des renseignements supplémentaires sur la Compagnie, notamment la notice annuelle, peuvent être consultés depuis le site SEDAR à www.sedar.com. 48 rapports de la direction et des vérificateurs Rapport de la direction Les états financiers consolidés pour les exercices terminés les 31 décembre 2005 et 2004, sont la responsabilité de la direction de Cascades inc. et ont été examinés par le comité de vérification et approuvés par le conseil d’administration. Ils ont été préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus au Canada et comprennent des montants fondés sur des hypothèses posées par la direction ainsi que sur le jugement de celle-ci. La direction est aussi responsable de tous les autres renseignements contenus dans le rapport annuel afin de s’assurer de leur concordance avec les états financiers consolidés et les activités de la Compagnie. La direction de la Compagnie est responsable de l’élaboration, de l’établissement et du maintien des procédures et des contrôles internes appropriés relatifs à l’information financière, afin de s’assurer que les états financiers destinés au public sont présentés de manière fidèle, conformément aux principes comptables généralement reconnus. Ces systèmes de contrôle interne visent à fournir une assurance raisonnable quant à la fiabilité de l’information financière et à la protection des éléments d’actif. Rapport des vérificateurs aux actionnaires de Cascades inc. Nous avons vérifié les bilans consolidés de Cascades inc. (la « Compagnie ») aux 31 décembre 2005 et 2004 et les états consolidés des résultats, des bénéfices non répartis et des flux de trésorerie de chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la Compagnie. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications. Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des Les vérificateurs externes et internes ont libre accès au comité de vérification, composé d’administrateurs externes indépendants. Le comité de vérification, qui rencontre régulièrement au cours de l’exercice les membres de la direction financière, de même que les vérificateurs externes et internes, examine les états financiers consolidés et recommande leur approbation au conseil d’administration. Les états financiers consolidés ci-joints ont été vérifiés par PricewaterhouseCoopers s.r.l., vérificateurs externes, dont le rapport figure ci-après. Alain Lemaire président et chef de la direction kingsey falls, canada le 22 février 2006 Christian Dubé vice-président et chef de la direction financière kingsey falls, canada le 22 février 2006 autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers. À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la Compagnie aux 31 décembre 2005 et 2004 ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 selon les principes comptables généralement reconnus du Canada. comptables agréés montréal, canada le 22 février 2006 états financiers consolidés Bilans consolidés Aux 31 décembre 2005 et 2004 (en millions de dollars canadiens) Actif Actif à court terme Trésorerie et équivalents de trésorerie Comptes débiteurs Stocks Immobilisations corporelles Autres actifs Écarts d’acquisition Passif et capitaux propres Passif à court terme Emprunts et avances bancaires Comptes fournisseurs et charges à payer Partie à court terme de la dette à long terme Dette à long terme Autres passifs Capitaux propres Capital-actions Bénéfices non répartis Écarts de conversion cumulés Note 2005 2004 6 43 545 537 30 527 559 1 125 1 562 233 126 1 116 1 700 215 113 3 046 3 144 44 543 8 47 509 58 595 1 289 265 614 1 168 303 2 149 2 085 7 8 a) 8 b) 9 9 10 11 21 Les notes afférentes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. Approuvé par le Conseil, Bernard Lemaire administrateur Robert Chevrier administrateur 264 669 (36) 265 783 11 897 1 059 3 046 3 144 49 50 états financiers consolidés Bénéfices non répartis consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (en millions de dollars canadiens) Solde au début de l’exercice Bénéfice net (perte nette) de l’exercice Dividendes sur les actions ordinaires Dividendes sur les actions privilégiées Excédent du prix de rachat d’actions ordinaires sur leur capital versé Excédent du prix de rachat d’actions privilégiées d’une filiale sur leur capital versé Note 2005 11d) 2004 2003 783 (97) (13) – 778 23 (13) – 749 55 (13) (1) (4) (5) (2) – – 669 783 778 Note 2005 3 460 2004 3 254 2003 2 995 17 c) 2 890 174 317 (10) 67 76 2 691 159 313 (4) 18 – 2 463 143 294 – – – 10 3 524 (2) 3 175 1 2 901 11b) Solde à la fin de l’exercice (10) Résultats consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Ventes Coût des produits vendus et charges Coût des produits vendus (excluant l’amortissement ci-dessous) Amortissement Frais de vente et d’administration Gains inhabituels Perte de valeur sur immobilisations corporelles Frais de fermeture et de restructuration Perte (gain) sur instruments financiers dérivés de marchandises Bénéfice (perte) d’exploitation des activités maintenues Intérêts débiteurs Gain sur instruments financiers dérivés Gain de change sur dette à long terme Perte au refinancement de la dette à long terme Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices Part des résultats des compagnies satellites Bénéfice net (perte nette) des activités maintenues Bénéfice net (perte nette) généré par les activités destinées à la vente Bénéfice net (perte nette) de l’exercice Bénéfice net (perte nette) de base des activités maintenues par action ordinaire Bénéfice net (perte nette) de base et dilué par action ordinaire Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice 13 14 a) 14 a) 15 a) 15 b) 16 12 4 11 e) Les notes afférentes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. (64) 83 (2) (10) – (135) 79 76 – (18) 1 20 (41) (7) 2 (2) 10 3 (87) 20 51 (10) (97) 3 23 4 55 (1,07) 0,25 0,61 (1,19) 0,28 0,66 81 678 884 81 720 379 81 136 576 94 80 – (72) 22 64 51 états financiers consolidés Flux de trésorerie consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (en millions de dollars canadiens) Note Flux de trésorerie Activités d’exploitation des activités maintenues Bénéfice net (perte nette) des activités maintenues Ajustements pour Amortissement Gains inhabituels Perte de valeur sur immobilisations corporelles Frais de fermeture et de restructuration Perte non réalisée sur instruments financiers dérivés de marchandises Amortissement du gain reporté sur dispositions transitoires Gain de change sur dette à long terme Perte au refinancement de la dette à long terme Impôts futurs Part des résultats des compagnies satellites Autres 13 14 a) 14 b) 15 a) Activités d’investissement des activités maintenues Acquisitions d’immobilisations corporelles Produit de disposition d’immobilisations corporelles Acquisition d’autres actifs Acquisitions d’entreprises, déduction faite des espèces acquises Cessions d’entreprises, déduction faite des espèces cédées Activités de financement des activités maintenues Emprunts et avances bancaires Émission de billets subordonnés, déduction faite des frais y afférents Évolution des crédits bancaires rotatifs, déduction faite des frais y afférents Augmentation des autres dettes à long terme Versements sur les autres dettes à long terme Primes payées au rachat de dettes échéant à long terme Produit net de l’émission d’actions Rachat d’actions ordinaires et des actions privilégiées d’une filiale Dividendes Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie des activités maintenues au cours de l’exercice Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie des activités destinées à la vente Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie au cours de l’exercice Écarts de conversion sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice 2004 2003 (87) 20 51 174 (10) 67 16 159 (4) 18 – 9 – 143 – – – – (1) (10) – (55) (7) (2) 94 (2) (18) 1 (20) (2) 6 158 – (72) 22 (1) 3 12 158 (10) 84 (2) 156 (32) 126 (121) 19 (14) (129) – (9) (121) – (13) 5 a) (52) (120) (31) 5 e) – (168) 14 (244) – (165) 15 a) 16 a) Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement 2005 17 a) (2) – 11 b) d) 4, 5d) Les notes afférentes font partie intégrante des présents états financiers consolidés. 3 156 (50) 974 174 4 (71) – – (8) 10 (49) (1) 2 155 52 (1 052) (16) 2 (6) (13) 86 (7) (13) 93 (20) (14) 31 2 5 (8) 14 – – 16 5 (8) (3) (2) (3) 30 27 38 43 30 27 52 INFORMATION SECTORIELLE La Compagnie exerce et gère ses activités dans les trois secteurs suivants : les produits d’emballage, les papiers tissu et les papiers fins. La Compagnie évalue la performance de ses secteurs d’activité en se basant sur leur bénéfice d’exploitation avant amortissement qui n’est pas une mesure de performance définie par les principes comptables généralement reconnus (les « PCGR ») du Canada ; cependant, la direction utilise cette mesure afin d’évaluer la performance opérationnelle de ses secteurs. Les résultats de chaque secteur ­d ’activité sont présentés sur les mêmes bases que ­ceux de la Compagnie. Les opérations intersectorielles sont comptabilisées sur les mêmes bases que les ventes à des clients externes, à savoir la juste valeur marchande. Les ventes de la Compagnie réparties par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit : Ventes Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (en millions de dollars canadiens) Note Produits d’emballage Carton plat Fabrication Transformation Éliminations et autres 2005 684 717 (20) 1 381 Cartons-caisses1 Fabrication Transformation Éliminations et autres Produits spécialisés Papiers fins Fabrication Distribution2 Éliminations Éliminations Activités destinées à la vente Total 4 2003 705 513 13 727 292 7 1 231 1 026 344 489 (200) 340 480 (191) 639 633 629 509 509 484 2 482 Papiers tissu Fabrication et transformation Distribution2 Éliminations 331 494 (186) (47) Éliminations 2004 (44) 2 329 (38) 2 101 711 22 (9) 665 87 (35) 620 89 (23) 724 717 686 319 421 (33) 341 409 (36) 346 417 (29) 707 714 734 (51) (68) (72) (402) 3 460 (438) 3 254 1.Le sous-secteur des cartons-caisses représente l’investissement de la Compagnie dans Norampac inc. (« Norampac »), une coentreprise. 2.Certains ou tous ces secteurs représentent les activités destinées à la vente (voir note 4). (454) 2 995 53 information sectorielle Le bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement des activités maintenues et l’amortissement des activités maintenues de la Compagnie répartis par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit : Bénéfice (perte) d’exploitation avant amortissement et bénéfice (perte) d’exploitation des activités maintenues Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (en millions de dollars canadiens) Note Produits d’emballage Carton plat Fabrication Transformation Autres Cartons-caisses1 Fabrication Transformation Autres Produits spécialisés Papiers tissu Fabrication et transformation Distribution2 Papiers fins Fabrication Distribution2 Corporatif Activités destinées à la vente Bénéfice d’exploitation avant amortissement des activités maintenues Amortissement Carton plat Cartons-caisses Produits spécialisés Papiers tissu Papiers fins Corporatif et éliminations Activités destinées à la vente Bénéfice (perte) d’exploitation des activités maintenues 4 4 2005 2004 2003 (17) 56 (6) 19 45 3 37 15 3 33 67 55 (14) 46 10 25 54 8 18 52 11 42 34 87 24 81 38 109 178 174 99 2 74 2 72 1 101 76 73 (105) (9) (10) 7 (5) 11 (114) (3) 6 7 (4) (3) 7 (9) (13) 110 238 237 (75) (39) (21) (37) (10) 8 – (64) (38) (20) (36) (11) 8 2 (49) (37) (21) (36) (11) 9 2 (174) (159) (143) (64) 79 1.Le sous-secteur des cartons-caisses représente l’investissement de la Compagnie dans Norampac inc. (« Norampac »), une coentreprise. 2.Certains ou tous ces sous-secteurs représentent les activités destinées à la vente (voir note 4). 94 54 information sectorielle Les nouvelles immobilisations corporelles de la Compagnie réparties par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit : Nouvelles immobilisations corporelles Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (en millions de dollars canadiens) Produits d’emballage Carton plat Fabrication Transformation Autres Cartons-caisses1 Fabrication Transformation Autres Produits spécialisés Papiers tissu Fabrication et transformation Distribution2 Papiers fins Fabrication Distribution2 Autres 2005 2004 2003 9 28 2 22 20 6 19 10 5 39 48 34 12 10 4 13 15 2 14 13 2 26 30 29 10 16 19 75 94 82 33 – 20 1 25 – 33 21 25 9 – – 10 – – 7 1 2 10 9 10 Corporatif 4 5 5 Activités destinées à la vente – (1) (1) Total 121 129 1.Le sous-secteur des cartons-caisses représente l’investissement de la Compagnie dans Norampac inc. (« Norampac »), une coentreprise. 2.Certains ou tous ces sous-secteurs représentent les activités destinées à la vente (voir note 4). 121 55 information sectorielle Les actifs identifiables et les écarts d’acquisition de la Compagnie répartis par secteur d’activité isolable se détaillent comme suit : Actifs identifiables 2005 2004 Carton plat Cartons-caisses 1 Produits spécialisés 1 077 746 355 997 744 378 Papiers tissu Papiers fins Corporatif Réévaluation de consolidation2 Éliminations intersectorielles 2 178 542 318 152 (146) (96) Investissements 2 948 98 3 061 83 Total 3 046 3 144 (en millions de dollars canadiens) Produits d’emballage 2 119 552 369 250 (168) (61) Écarts d’acquisition 2005 2004 Produits d’emballage Carton plat Cartons-caisses1 Produits spécialisés 31 115 3 27 106 7 Papiers tissu Papiers fins Réévaluation de consolidation3 149 10 4 (37) 140 10 4 (41) Total 126 113 1.Le sous-secteur des cartons-caisses représente l’investissement de la Compagnie dans Norampac inc. (« Norampac »), une coentreprise. 2.Les réévaluations de consolidation incluent les ajustements aux actifs résultant d’acquisitions d’entreprises, ainsi que les ajustements résultant de la création de Norampac, découlant principalement des réductions aux immobilisations corporelles et aux écarts d’acquisition. Les composantes des réévaluations de consolidation découlant des actifs identifiables se détaillent comme suit : 2005 (44) b (69) (75) c (41) (45) Création de Norampac Création de Norampac Autres 2004 (31) Privatisation des filialesa (5) (4) (146) (168) a)Représente l’incidence de la privatisation de certaines filiales de la Compagnie au 31 décembre 2000. Cet ajustement reflète également l’impact comptable de la privatisation de Cascades S.A. en 2002. b)Lors de la création de Norampac, les actifs et les passifs engagés par la Compagnie et Domtar inc., partenaire de la Compagnie dans la coentreprise Norampac, ont été comptabilisés à la juste valeur marchande. Par contre, lors de la consolidation proportionnelle de la coentreprise, la Compagnie a réduit sa portion des actifs et des passifs engagés à leur coût initialement constaté. c)Une partie du gain réalisé lors de la création de Norampac a été comptabilisée à titre d’immobilisations corporelles et d’écarts d’acquisition. La valeur nette comptable du gain reporté alloué aux écarts d’acquisition était de 22 M$. Pour les exercices terminés les 31 décembre 2005 et 2004, la valeur comptable du gain reporté alloué aux écarts d’acquisition était de 15 M$ et de 16 M$, respectivement. 3.Les montants des actifs identifiables incluent une réduction pour les écarts d’acquisition de 37 M$ et 41 M$ pour les exercices terminés les 31 décembre 2005 et 2004, respectivement, et ceux‑ci sont présentés séparément dans le tableau des écarts d’acquisition ci‑dessus. 56 information sectorielle Les ventes, les immobilisations corporelles, les écarts d’acquisition, liste et relation avec des clients et autres actifs incorporels à durée de vie limitée de la Compagnie répartis par secteur géographique se détaillent comme suit : Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (en millions de dollars canadiens) Note Ventes Établissements situés au Canada Ventes intérieures Ventes aux États-Unis Ventes outre-mer Établissements situés aux États-Unis Ventes intérieures Ventes au Canada Ventes outre-mer Établissements situés en Europe Ventes intérieures Ventes aux États-Unis Ventes à d’autres pays Établissements situés au Mexique Activités destinées à la vente (établissements situés au Canada) Total Immobilisations corporelles Canada États-Unis Europe Total 4 2005 2004 2003 1 563 514 33 1 571 555 54 1 660 540 51 2 110 2 180 2 251 1 009 152 17 833 94 31 614 36 – 1 178 958 650 533 5 36 496 5 53 461 8 77 574 554 546 – – 2 (402) 3 460 (438) (454) 3 254 2 995 2005 2004 930 479 153 993 476 231 1 562 1 700 2005 2004 Écarts d’acquisition, liste et relation avec des clients et autres actifs incorporels à durée de vie limitée Canada États-Unis Europe 101 77 1 70 76 1 Total 179 147 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 1 Principales conventions comptables Mode de présentation Les présents états financiers consolidés ont été préparés selon les PCGR du Canada et ils incluent les principales conventions comptables énumérées ci-dessous. 57 et aux écarts d’acquisition ainsi qu’aux régimes de retraite. Les résultats réels pourraient être différents de ces estimations. Lorsque des ajustements sont nécessaires, ils sont portés aux résultats lorsqu’ils sont connus. Constatation des produits Les états financiers consolidés comprennent les comptes de la Compagnie et de ses filiales. Ils comprennent également la part des comptes de ses coentreprises comptabilisés selon la méthode de la consolidation proportionnelle. Les placements dans des compagnies satellites sont comptabilisés à leur valeur de consolidation. La Compagnie comptabilise ses produits, lesquels sont presque exclusivement constitués de vente de marchandises, lorsqu’il y a une preuve évidente qu’une entente est intervenue, que les marchandises ont été livrées, que les risques et les avantages importants inhérents à la propriété sont transférés, que le montant de la vente est établi et déterminé et que le recouvrement est considéré comme étant probable. Entités à détenteurs de droits variables Juste valeur marchande des instruments financiers La Compagnie identifie également les entités à détenteurs de droits variables dans lesquelles elle détient une participation afin de déterminer si elle en est le principal bénéficiaire. Si tel est le cas, elle est alors tenue de consolider ces entités. Une entité à détenteurs de droits variables est définie comme une entité qui ne peut financer ses activités sans aide financière extérieure ou comme une entité dans laquelle les détenteurs des investissements en instruments de capitaux propres qui possèdent une majorité des droits de vote ne sont pas tenus d’assumer les pertes futures et n’ont pas le droit de recevoir les rendements futurs. La Compagnie évalue la juste valeur marchande de ses instruments financiers en se basant sur les taux d’intérêt actuels, la valeur au marché et le prix actuel d’un instrument financier assorti de conditions comparables. À moins d’indication contraire, la valeur comptable de ces instruments financiers, en particulier ceux à court terme tels les trésoreries et équivalents de trésorerie, les comptes débiteurs, les emprunts et avances bancaires et les comptes fournisseurs et les charges à payer, se rapproche de leur juste valeur marchande. Périmètre de consolidation Utilisation d’estimations La préparation d’états financiers selon les PCGR du Canada requiert l’utilisation de certaines estimations ayant une incidence sur les actifs et les passifs inscrits aux états financiers, sur la présentation des éventualités en date du bilan ainsi que sur les postes de revenus et de charges pour les exercices présentés. La direction réévalue régulièrement, en fonction des informations disponibles, ses estimations, incluant celles relatives aux coûts environnementaux, à la durée de vie utile des immobilisations corporelles, à la dépréciation des actifs à long terme Instruments financiers dérivés La Compagnie utilise des instruments financiers dérivés dans la gestion de ses risques de change, de variation de prix de ses marchandises et de taux d’intérêt. À l’exception de certaines ententes de swaps de taux d’intérêt, la politique de la Compagnie est de ne pas utiliser d’instruments financiers dérivés à des fins de négociation ou de spéculation. La Compagnie documente les relations entre les instruments de couverture et les éléments couverts, ainsi que son objectif et sa stratégie de gestion des risques sur lesquels reposent ses diverses opérations de couverture. Ce processus consiste notamment à rattacher les dérivés à des actifs et 58 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) des passifs spécifiques figurant au bilan, ou à des engagements fermes ou des opérations prévues spécifiques. La Compagnie détermine aussi si les dérivés utilisés dans les ­opérations de couverture permettent de compenser de façon efficace les variations des justes valeurs ou des flux de trésorerie des éléments couverts. Contrats de change à terme désignés comme ­éléments Contr ats de marchandise non désignés comme éléments de couverture La Compagnie utilise également des swaps et des contrats à terme sur marchandise qui ne sont pas désignés comme éléments de couverture. Ces instruments sont alors inscrits au livre à leur juste valeur. La juste valeur de ces contrats est réévaluée périodiquement. Les gains et les pertes ainsi engendrés sont imputés aux résultats. de couverture De façon à réduire les ­effets néfastes de la fluctuation des taux de change, la Compagnie utilise divers contrats de change à terme. Les gains et les pertes sur ces instruments financiers dérivés utilisés aux fins de couverture des ventes, des achats ou de la dépense d’intérêts prévus libellés en devises étrangères sont enregistrés à titre d’ajustement des ventes, du coût des produits vendus ou des frais financiers au moment où la vente, l’achat ou la dépense d’intérêt correspondant est réalisé. Swaps de taux d’intérêt désignés comme éléments de couverture La Compagnie utilise des swaps de taux d’intérêt dans le but de couvrir les fluctuations de juste valeur d’une portion de sa dette à long terme. La Compagnie ajuste les intérêts débiteurs sur la dette pour y inclure les paiements faits ou reçus en vertu des swaps de taux d’intérêt. Swaps de taux d’intérêt non désignés comme éléments de couverture Ces Contrats de change à terme et options non désignés comme éléments de couverture Les instruments financiers dérivés libellés en devises étrangères et non désignés comme instruments de couverture sont inscrits à leur juste valeur. La juste valeur de ces contrats est réévaluée périodiquement. Les gains et pertes ainsi engendrés sont imputés aux résultats. Contrats de marchandise désignés comme éléments Compagnie utilise certains swaps et contrats à terme sur marchandise dans le but de fixer le prix pour des quantités nominales de certaines matières premières ou produits finis afin de réduire les effets néfastes des changements dans le coût des matières premières et le prix de vente des produits finis. Les gains ou les pertes réalisés et non réalisés sur ces contrats sont enregistrés dans les ventes ou dans le coût des produits vendus lorsque la vente ou l’achat des marchandises sousjacentes est enregistré. contrats de swaps exigent l’échange périodique de paiements d’intérêts sans échange du nominal sur lequel les paiements sont calculés. La Compagnie ajuste les intérêts débiteurs sur la dette pour y inclure les paiements faits ou reçus en vertu des swaps de taux d’intérêt. Ces instruments sont inscrits au livre à leur juste valeur et les gains et les pertes qui en résultent sont imputés aux résultats au titre des frais de vente et d’administration. de couverture La Autres Les gains ou les pertes réalisés et non réalisés ­rattachés aux instruments dérivés qui ont pris fin ou qui ont cessé d’être efficaces avant l’échéance sont reportés dans les actifs ou les passifs à court terme ou à long terme et constatés dans les résultats de la période au cours de laquelle l’opération couverte sous-jacente originale est constatée. Si un élément couvert désigné est vendu, est éteint ou vient à échéance avant que l’instrument dérivé connexe ne prenne fin, tout gain ou toute perte réalisé ou non réalisé sur cet instrument dérivé est constaté dans les résultats. Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Les instruments financiers dérivés qui ne sont pas désignés à titre de couverture ou qui ont cessé d’être efficaces avant leur échéance sont enregistrés à leur juste valeur estimative sous les actifs ou les passifs, à court ou à long terme. Les changements liés à la juste valeur estimative de ces instruments sont enregistrés aux résultats. La juste valeur estimative est déterminée au moyen de modèles d’établissement des prix qui prennent en compte les prix du marché courants et les prix contractuels des instruments sous-jacents, la valeur temporelle de l’argent et les courbes de rendement. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent des espèces en caisse, des soldes bancaires et des placements à court terme liquides, dont l’échéance est égale ou inférieure à trois mois. 59 Subventions et crédits d’impôt à l’investissement Les subventions et les crédits d’impôt à l’investissement sont comptabilisés selon la méthode de la réduction du coût des immobilisations corporelles. Ils sont portés aux résultats en diminution de l’amortissement au même rythme que l’amortissement des immobilisations corporelles auxquelles ils se rapportent. Autres placements Les autres placements sont comptabilisés au coût sauf lorsqu’ils subissent une baisse de valeur permanente, auquel cas ils sont réduits à leur valeur de réalisation nette estimative. Écarts d’acquisition Les stocks de produits finis sont évalués au moindre du coût moyen de fabrication et de la valeur de réalisation nette. Les stocks de matières premières et les approvisionnements sont évalués au moindre du coût et du coût de remplacement. Le coût des matières premières et des approvisionnements est déterminé respectivement selon les méthodes du coût moyen et de l’épuisement successif. La Compagnie évalue périodiquement la perte de valeur des écarts d’acquisition afin de déterminer si une provision est requise. Cela est accompli princi­ palement en déterminant si la valeur actualisée prévue des flux de trésorerie futurs est supérieure à la valeur comptable nette de l’écart d’acquisition d’une unité d’affaires. Les écarts d’acquisition font l’objet d’une révision annuelle au 31 décembre afin de déterminer si une baisse de valeur est survenue. Une révision est aussi effectuée lorsqu’un événement ou des circonstances indiquent une baisse de valeur potentielle. Immobilisations corporelles et amortissement Dépréciation d’actifs à long terme Les immobilisations corporelles sont inscrites au coût, y compris les intérêts engagés durant la période de construction de certaines immobilisations corporelles. L’amortissement est pourvu, selon la méthode de l’amortissement linéaire, à des taux annuels variant de 3 % à 5 % pour les bâtiments, de 5 % à 10 % pour le matériel et l’outillage et de 15 % à 20 % pour le matériel roulant, compte tenu de la durée d’utilisation de chacune des catégories d’immobilisations corporelles. Les actifs à long terme font l’objet d’un test de recouvrabilité de valeur lorsqu’un événement ou un changement de situation indique que la valeur comptable de l’actif pourrait ne pas être recouvrée. La recouvrabilité est mesurée en comparant la valeur comptable des actifs à long terme à la valeur estimative des flux de trésorerie générés par l’utilisation de ces actifs. Lorsque les actifs à long terme ne satisfont pas au test de recouvrabilité, ils sont dépréciés pour ainsi être comptabilisés à leur juste valeur. Cette juste valeur est déterminée en utilisant principalement des estimations de flux de trésorerie futurs actualisés qui seront générés par l’utilisation et la disposition éventuelle des actifs. Stocks 60 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Frais reportés Les frais reportés sont comptabilisés au coût et comprennent notamment les frais d’émission de la dette à long terme, qui sont amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée de remboursement prévue de la dette correspondante, et les frais de démarrage qui sont amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire sur une période de trois à cinq ans à compter de la fin de la période de démarrage. Coûts environnementaux Les coûts environnementaux sont passés en charges ou capitalisés, selon les avantages économiques futurs qu’ils procureront. Les coûts engagés dans le but de prévenir d’éventuelles contaminations environnementales sont capitalisés et amortis selon la méthode de l’amortissement linéaire à des taux annuels variant de 5 % à 10 %. Les coûts qui sont liés à une condition existante causée par des exploitations passées, et qui ne contribuent pas aux revenus présents ou futurs, sont passés en charges. Une provision pour coûts environnementaux est inscrite lorsqu’il est probable qu’un passif a été engagé et que les coûts pourraient être déterminés au prix d’un effort raisonnable. Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations Les obligations liées à la mise hors service d’immo­ bilisations sont constatées à leur juste valeur au cours de la période durant laquelle naît une obligation si une estimation raisonnable peut être obtenue. Les coûts afférents sont capitalisés au niveau de la valeur comptable de l’actif en question et amortis sur sa durée de vie utile. Le passif est pour sa part évalué sur la base d’un taux d’intérêt sans risque ajusté en fonction de la cote de crédit de la Compagnie. Avantages sociaux futurs La Compagnie offre des régimes de retraite à prestations déterminées, capitalisés et non ­capitalisés, quelques régimes à cotisations déterminées, ainsi que des régimes enregistrés d’épargne retraite (« REER ») collectifs, qui prévoient pour la plupart de ses employés le paiement de prestations de retraite. Les régimes de retraite à prestations déterminées sont habituellement contributifs et sont fondés sur le nombre d’années de service et, dans la plupart des cas, selon la moyenne de la rémunération de fin de carrière. Les prestations de retraite feront l’objet dans quelques cas seulement d’une majoration partielle en fonction de l’inflation. La Compagnie offre aussi des régimes d’avantages sociaux complémentaires de retraite et d’autres avantages postérieurs à l’emploi, tels des indemnités à la retraite, des régimes collectifs d’assurance-vie et de soins médicaux et dentaires. Ces avantages autres que les régimes de retraite ne sont toutefois pas capitalisés. Le coût des prestations de retraite et des avantages complémentaires de retraite gagnés par les employés est établi par calculs actuariels selon la méthode de répartition des prestations au prorata des années de service, à partir des hypothèses les plus probables de la direction concernant le rendement prévu des placements, la progression des salaires, l’âge de départ à la retraite des employés et les coûts prévus de soins de santé. L’obligation au titre des prestations constituées est évaluée en utilisant les taux d’intérêt du marché à la date d’évaluation. Aux fins du calcul de rendement prévu des actifs, ces actifs sont évalués à leur juste valeur. Le coût des services passés découlant d’une modification apportée aux régimes est amorti selon la méthode linéaire sur la durée moyenne d’activité du groupe d’employés actifs à la date de la modification. L’excédent du gain actuariel net ou de la perte actuarielle nette sur le plus élevé de a) 10 % de l’obligation au titre des prestations constituées au début de l’exercice ou b) 10 % de la juste valeur des actifs du régime au début de l’exercice est amorti sur la durée résiduelle moyenne d’activité des employés actifs qui varie de 5 à 19 ans (13 ans, moyenne pondérée) en 2005 selon les régimes (de 8 à 19 ans (13 ans, moyenne pondérée) en 2004). Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Lorsque la restructuration d’un régime entraîne à la fois une compression et un règlement des obligations, la compression est comptabilisée avant le règlement. La date de mesure de la presque totalité de nos régimes d’avantages sociaux est le 31 décembre de chaque année. Une évaluation actuarielle est effectuée au moins tous les trois ans. La dernière évaluation a eu lieu le 31 décembre 2003 pour près de la moitié des régimes de retraite et le 31 décembre 2004 pour la majorité des autres avantages sociaux. Impôts sur les bénéfices La Compagnie utilise la méthode du passif fiscal pour la comptabilisation des impôts sur les bénéfices. Selon cette méthode, les impôts futurs sont calculés sur la différence entre les valeurs fiscales et comptables des différents actifs et passifs. Le taux d’imposition en vigueur lorsque ces différences se résorberont est utilisé pour calculer l’impôt futur à la date du bilan. Les actifs d’impôts sont constatés lorsqu’il est plus probable qu’improbable que l’actif sera réalisé. Conversion des devises Opérations conclues en devises étrangères Les opérations libellées en devises autre que la devise de présentation de l’unité d’affaires sont comptabilisées au taux de change en vigueur à la date de l’opération. Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les gains et les pertes relatifs à la partie de la dette à long terme désignée à titre de couverture de l’investissement net de la Compagnie dans des établissements étrangers autonomes sont enregistrés aux écarts de conversion cumulés, moins les impôts afférents. Les gains et les pertes de change non réalisés à la conversion d’autres actifs et passifs monétaires sont pris en compte dans le calcul du résultat net de l’exercice. 61 Établissements étrangers Les établissements étrangers de la Compagnie sont définis comme étant autonomes. L’actif et le passif de ces établissements étrangers sont convertis en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les produits et les charges sont convertis au taux de change moyen de l’exercice. Les gains ou les pertes de conversion sont reportés et présentés dans un poste distinct des capitaux propres à titre d’écarts de conversion cumulés. Rémunérations à base d’actions La Compagnie applique, depuis le 1er janvier 2002, la méthode de la juste valeur pour comptabiliser les attributions d’options d’achat d’actions aux membres de la direction et aux employés cadres. Cette méthode consiste à enregistrer une dépense aux résultats en fonction des conditions de levée des options octroyées. La juste valeur est calculée au moyen du modèle d’évaluation du prix des options Black et Scholes. Ce modèle a été conçu afin d’estimer la juste valeur des options négociées qui ne comportent aucune restriction en matière d’acquisition de droits et qui sont entièrement transférables. Toute contrepartie payée par les employés à la levée des options ainsi que toute rémunération à base d’actions y afférent est créditée au capital-actions. Résultats par action ordinaire Les résultats par action ordinaire sont calculés en fonction du nombre moyen pondéré d’actions ­ordinaires en circulation au cours de l’exercice. Les résultats dilués par action ordinaire sont calculés selon la méthode du rachat d’actions pour déterminer l’effet dilutif des options d’achat d’actions, des instruments convertibles en actions et des instruments comparables, le cas échéant. Selon cette méthode, les instruments qui ont un effet dilutif, soit lorsque le cours moyen de l’action pour la période est supérieur au prix d’exercice ou de levée, sont considérés avoir été exercés ou levés au début de la période et le produit obtenu est considéré avoir été utilisé pour racheter des actions ordinaires de la Compagnie au cours moyen de l’action de la période. 62 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Chiffres comparatifs Certains reclassements ont été effectués aux états financiers des exercices antérieurs afin de refléter la présentation adoptée en 2005. 2 Modifications de conventions comptables Nouvelles normes comptables appliquées a) entités à détenteurs de droits variables Au ­1er janvier 2005, la Compagnie a adopté prospectivement la nouvelle recommandation n° 15 (la « NoC-15») de l’Institut Canadien des ­Comptables Agréés (l’« ICCA ») intitulée ­« Consolidation des entités à détenteurs de droits variables ». En vertu de cette nouvelle note, les entreprises doivent identifier les entités à détenteurs de droits variables dans lesquelles elles détiennent une participation afin de déterminer si elles en sont le principal bénéficiaire et, si tel est le cas, elles sont tenues de les conso­ lider. Une entité à détenteurs de droits variables est définie comme une entité qui ne peut financer ses activités sans aide extérieure ou comme une entité dans laquelle les détenteurs des investissements en instruments de capitaux propres qui possèdent une majorité de droits de vote ne sont pas tenus d’assumer les pertes futures et n’ont pas le droit de recevoir les rendements futurs. L’application de cette norme n’a aucune incidence matérielle sur la situation financière ou les résultats d’exploitation de la Compagnie. b) relations de couverture Le 1er janvier 2004, la Compagnie a adopté prospectivement la note d’orientation en comptabilité n° 13 (la « NoC‑13») relativement à la comptabilité de couverture. Conformément aux critères requis par la NoC‑13, lorsque la Compagnie désire appliquer la ­comptabilité de couverture, elle documente la stratégie de gestion des risques utilisée. À la signa­ ture d’un contrat de couverture, la direction docu­ mente l’élément couvert, soit un actif, un passif ou une opération anticipée, les caractéristiques des instruments de couverture utilisés et la méthode d’évaluation de l’efficacité choisie. Pour les relations de couverture considérées comme efficaces avant le ­1er janvier 2004, le traitement comptable utilisé au cours de l’exercice 2003 a été maintenu. En conséquence, les gains et les pertes réalisés et non réalisés sur les couvertures continueront d’être reportés jusqu’au moment de la réalisation de l’élément couvert afin de permettre un appariement dans l’état des résultats. La comptabilité de couverture s’applique au 1er janvier 2004 aux relations de couverture existantes au 31 décembre 2003 qui ont satisfait aux conditions de la NoC-13. Les relations de couverture existantes au 31 décembre 2003 qui n’ont pas satisfait aux conditions de la NoC-13 ont été enregistrées à leur juste valeur au 1er janvier 2004, ce qui a ­entraîné une augmentation de l’actif de 3,7 M$ et du passif de 0,1 M$. Le gain non matérialisé afférent ­s ’élevant à 3,6 M$ a été reporté et présenté au poste autres passifs au bilan. c) obligations liées à la mise hors service d’immo­ bili­sations Le 1er janvier 2004, la Compagnie a adopté rétroactivement, sans redressement des exercices précédents, les nouvelles recommandations de ­l’ICCA relatives aux obligations liées à la mise hors service d’immobilisations. En vertu de cette nouvelle recommandation, l’entité doit constater la juste valeur d’un passif au titre d’une obligation liée à la mise hors service d’une immobilisation dans la période au cours de laquelle elle naît lorsqu’il est ­possible de faire une estimation ­raisonnable de la juste valeur. L’application de cette norme n’a eu aucune incidence importante sur la situation financière de la Compagnie ni sur ses résultats d’exploitation. Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Nouvelles normes comptables non encore appliquées d) opér ations non moné taires En juin 2005, ­l ’ICCA a remplacé le chapitre 3830 du Manuel sur les « Opérations non monétaires » par le chapitre 3831. La modification a pour but de remplacer le critère de l’aboutissement du processus de génération du profit par celui de la substance commerciale, aux fins de l’évaluation à la juste valeur d’échange non monétaire. Cette modification s’appliquera à toutes les opérations non monétaires engagées dans les ­périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2006. e) instruments financiers, couvertures, capitaux ­p ropres et résultat étendu En janvier 2005, l­ ’ICCA a publié quatre nouveaux chapitres, chapitre 1530, « Résultat étendu », chapitre 3251, « Capitaux propres », cha­pitre 3855, « Instruments financiers – comptabili­sation et évaluation » et chapitre 3865, « Couvertures ». Dans l’ensemble, ces nouvelles normes traitant de la constatation et de la mesure des instruments financiers, de la comptabilité de couverture et du résultat étendu ont été publiées afin de permettre l’harmonisation avec les principes comptables généralement reconnus déjà en ­vigueur aux États-Unis (« PCGR des États-Unis »). Ces nouvelles normes doivent être adoptées par la Compagnie au plus tard pour l’exercice débutant le 1er janvier 2007, mais l’adoption anti­cipée est permise. La Compagnie est présentement à évaluer l’incidence de ces nouvelles normes. 3 Incertitude relative à la mesure La Compagnie évalue la valeur comptable de ses actifs à long terme lorsque des événements ou des changements de situation indiquent que la valeur comptable des éléments d’actifs pourrait ne pas être recouvrable. Pour évaluer les éléments d’actifs à long terme, la Compagnie détermine si les flux de trésorerie futurs non actualisés rattachés aux activités 63 d’exploitation excèdent la valeur comptable nette de l’actif à la date de l’évaluation. Les estimations de flux de trésorerie futurs et de justes valeurs reposent sur le jugement et peuvent changer. Au cours du quatrième trimestre de 2005, des tests de dépréciation des actifs à long terme ont été effectués sur huit unités d’exploitation en raison de pertes d’exploitation. Quatre de ces unités font partie du Groupe Carton Plat, trois du Groupe CartonsCaisses du secteur des produits d’emballage et une du secteur des papiers fins. Ces tests ont résulté en une perte de valeur de l’usine de carton plat de Blendecques, France, au montant de 20M¤ (28M$ ou 19 M$ après impôts). La valeur nette comptable des ­immobilisations ­corporelles, déduction faite de la baisse de valeur ci-dessus, est de 314 M$ au 31 décembre 2005 incluant 86 M$ d’une coentreprise. Selon les résultats des tests de dépréciation, il n’est pas nécessaire de comptabiliser une perte de valeur pour ces unités d’exploitation, excluant la perte de valeur d’immobilisations corporelles présentée ci-dessus et à la note 14. Cependant, étant donné la sensibilité de certaines hypothèses clés utilisées dans le cadre des tests de dépréciation tels que le taux de change, le prix de vente et le coût des matières premières et de l’énergie, il y a une incertitude relativement à la mesure pour certaines de ces unités d’exploitation, car il est possible que des variations de conditions futures pourraient nécessiter une modification du montant constaté des actifs à long terme au moment où de nouveaux tests de dépréciation seront effectués. 64 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 4 Activités destinées à la vente et les flux de trésorerie de ces activités, pour l’exercice en cours et pour toutes périodes comparatives, sont classés comme destinés à la vente. Les informations financières relatives à ces activités destinées à la vente s’établissent comme suit : Au cours du quatrième trimestre de 2004, la Compagnie a décidé de mettre en œuvre un plan de désinvestissement relativement à ses activités de distribution des secteurs des Papiers fins et Papiers tissu. Conséquemment, l’actif, le passif, les résultats Bilan condensé Actif à court terme Actif à long terme Passif à court terme État des résultats condensé Ventes Amortissement Bénéfice (perte) d’exploitation1 Intérêts débiteurs Charge d’impôts sur les bénéfices Bénéfice net (perte nette) généré par les activités destinées à la vente Bénéfice net (perte nette) par action des activités destinées à la vente État des flux de trésorerie condensé Flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement Flux de trésorerie provenant des activités de financement 2005 2004 99 5 22 126 9 29 402 – (7) 2 1 438 2 7 3 1 454 2 11 3 4 (10) 3 4 (0,12) 0,03 0,05 16 14 (16) 1 (1) – 2003 14 (1) (13) 1. Le bénéfice (perte) d’exploitation inclut les éléments spécifiques suivants : Note 2005 2004 2003 5d) 1 – – Gain sur cession des activités de distribution du secteur Papiers tissu Provision sur cession des activités de distribution du secteur Papiers fins a) (9) – – Règlement légal b) (10) (18) – – – – a) Le 17 novembre 2005, la Compagnie a annoncé qu’elle a conclu une entente pour la vente des activités de distribution de Cascades Ressources, une division de son secteur des Papiers fins, à Coast Paper limitée, une filiale de PaperlinX limitée. La transaction, évaluée à environ 85 M$, est sujette aux approbations réglementaires ainsi qu’à certaines autres conditions usuelles. La Compagnie entend compléter la transaction au plus tard à la fin février 2006. La Compagnie a comptabilisé une perte de 9 M$ (7 M$ après impôt) afin d’enregistrer les actifs à être vendus à leur valeur nette estimative de réalisation. Le prix de vente final sera ajusté en 2006. Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) b) En 2003, la Compagnie a été informée que Cascades Ressources faisait l’objet d’une enquête menée par le Commissaire canadien de la concurrence afin de déterminer si cette division et ses compétiteurs auraient agi avec collusion en vue de diminuer indûment la concurrence entre les marchands de papiers au Canada. Le 9 janvier 2006, la Compagnie a plaidé coupable à la Cour supérieure de l’Ontario relativement à la vente, en Ontario et au Québec, de papier autocopiant en feuilles. À la suite de ce plaidoyer de culpabilité, la Compagnie a consenti à payer un total de 12,5 M$, en versements égaux sur une période de six ans et demi. Le premier versement sera dû en janvier 2008. En 2005, une perte de 10 M$ a été imputée aux résultats, représentant la valeur actualisée de l’amende, qui est présentée comme autres passifs dans le bilan. 5 Acquisitions et cessions d’entreprises a) acquisitions de 2005 Le 14 janvier 2005, la ­Compagnie a acquis certains des actifs de la division d’emballage de Dover Industries Limited située à Burlington (Ontario), pour une contrepartie en espèces de 8 M$ et le 14 octobre 2005, la Compagnie a déboursé 6 M$ pour l’acquisition de certains éléments d’actifs de la division de ­fabrication de carton plat de Fraser Papers Inc., ­situés à ­Edmundson, au ­Nouveau-Brunswick. Ces deux unités font partie du secteur de transformation du Groupe Carton Plat. Le 11 octobre 2005, une coentreprise de la Compagnie a complété l’acquisition des actifs de trois usines de transformation de cartonnage ondulé appartenant à SPB Canada Inc. lesquelles sont situées respectivement à Montréal (Québec), Le Gardeur (Québec) et Belleville (Ontario) pour une contrepartie approximative de 75 M$ (la quotepart de la Compagnie se chiffre à 38 M$). Au cours du deuxième trimestre 2005, la Compagnie a effectué un versement final au montant de 57 M$ (46 M$ US) en accord avec l’entente 65 ­ ’acquisition de Dopaco Inc. annoncée en août d 2004. Cette transaction a généré un ajustement de l’écart d’acquisition de 3 M$ (2 M$ US). b) Acquisitions de 2004 Le 18 février 2004 et le 3 juin 2004, la Compagnie a acquis les participations de 50 % détenues par ses partenaires dans Cascades Sonoco S.A. pour un montant ­nominal et dans Greenfield S.A.S. pour une contrepartie en espèces de 2 M$ (1,5 M¤). Le 11 mars 2004, la Compagnie a acquis une usine de papiers tissu ­ située à Memphis, Tennessee, de American ­Tissue ou certaines de ses sociétés ­affiliées pour une contrepartie en espèces de 15 M$ (11,4 M$ US). Le 2 avril 2004, une coentreprise de la ­Compagnie a acquis les actions de Johnson Corrugated ­ Products Corp. (« Johnson »), une usine de cartonnage ondulé située à Thompson, Connecticut, pour une contrepartie approximative en espèces de 15 M$ (11,7 M$ US). La quote-part de 50 % de ­la Compagnie dans le prix d’acquisition s’élève à 8 M$ (5,9 M$ US). Le 11 juin 2004, une coentreprise de la Compagnie a acquis la part des actionnaires sans contrôle de sa filiale pour une contrepartie en espèces de 14 M$. La quote-part de 50 % de la Compagnie dans le prix d’acquisition s’élève à 7 M$. Le 24 août 2004 , la Compagnie a acquis le solde des actions en circulation (50 %) dans Dopaco, Inc., fabricant américain de produits d’emballage destinés au marché de la restauration rapide, en contrepartie d’une somme approximative de 139 M$ (106,5 M$ US) dont 82 M$ (63 M$ US) ont été payés à cette date et un solde estimé initialement à 57 M$ (43,5 M$ US), établi selon une formule financière, et a été payé en mai 2005. Le bilan et les résultats de Dopaco sont consolidés intégralement à compter de cette date. Le 27 août 2004, une coentreprise de la Compagnie a acquis les actifs de AIM Corrugated Container Corp. (« AIM »), une usine de cartonnage ondulé située à Lancaster, New York, pour une contrepartie en 66 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) espèces approximative de 21 M$ (16 M$ US). La quote-part de 50 % de la Compagnie dans le prix d’acquisition s’élève à 10 M$ (8 M$ US). c) acquisitions de 2003 Le 6 mars 2003, la ­Compagnie a acquis 50 % des actifs de La Compagnie Greenfield S.A. dans son groupe des produits d’emballage pour un montant de 0,6 M$ (0,3 M¤). Le 14 avril 2003, une coentreprise de la Compagnie a acquis une unité de transformation dans le groupe des produits d’emballage située à Schenectady, New York. Le prix d’acquisition, sujet à certains ajustements, a été de 32 M$ (22 M$ US) et est composé de 20 M$ (14 M$ US) en espèces et de tous les actifs d’exploitation de son unité située à Dallas/Fort Worth, Texas, évalués à 12 M$ (8 M$ US). La quote-part de 50 % de la Compagnie dans le prix d’acquisition en espèces s’élève à 10 M$ (7 M$ US). Le 1er octobre 2003, la Compagnie a augmenté sa participation de 40 % à 50 % dans Dopaco, en contrepartie de 17 M$ (12,4 M$ US). Le bilan et les résultats de Dopaco, Inc. étaient consolidés proportionnellement depuis le 1er octobre 2003. Le 22 décembre 2003, la Compagnie a acquis la totalité des actions de Scierie P.H. Lemay ltée, une compagnie canadienne exploitant une usine de sciage et une de planage, pour une contrepartie de 3 M$. La Compagnie détenait une participation de 50 % dans cette société avant cette transaction. Ces acquisitions ont été comptabilisées selon la méthode de l’achat pur et simple et les comptes et les résultats des portions acquises de ces entreprises sont inclus dans les états financiers consolidés depuis leur date d’acquisition respective. La répartition suivante des prix d’acquisition entre les actifs acquis et les passifs assumés a résulté en un écart d’acquisition de 10 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2005 (33 M$ en 2004, 7 M$ en 2003). Aucun des écarts d’acquisition mentionnés ci-dessus n’est déductible à des fins fiscales à l’exception d’un montant de 10 M$ en 2005 (5 M$ en 2004). La répartition du prix d’acquisition pour l’acquisition de SPB Canada Inc. n’a pas encore été complétée en matière d’identification et de valorisation d’autres actifs incorporels potentiels, d’avantages sociaux futurs, de coûts de restructuration et d’ajustements du fonds de roulement. 2005 Compagnies acquises Dover Fraser SPB Secteur d’activité Produits d’emballage Produits d’emballage Produits d’emballage Total – – 3 5 – – – 1 5 – 8 5 22 – 10 8 5 26 10 10 Comptes débiteurs Stocks Immobilisations corporelles Listes et relations avec des clients Écart d’acquisition 8 6 45 59 Comptes fournisseurs et charges à payer Autres passifs – – – – (4) (3) (4) (3) Contrepartie totale 8 6 38 52 67 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 2004 Dopaco AIM & Johnson Produits d’emballage Produits d’emballage Papiers Tissu Produits d’emballage Trésorerie et équivalents de trésorerie Comptes débiteurs Stocks Immobilisations corporelles Liste et relations avec des clients Écarts d’acquisition 2 26 38 123 26 24 1 3 – 8 – 9 – – – 15 – – 1 4 6 3 4 – 4 33 44 149 30 33 Comptes fournisseurs et charges à payer Dette à long terme Autres passifs 239 (27) (17) (46) 21 (2) – (1) 15 – – – 18 (8) (3) 2 293 (37) (20) (45) 149 18 15 9 191 – – – – – – (10) (57) 82 18 15 9 124 Greenfield Schenectady Dopaco Produits d’emballage Produits d’emballage Produits d’emballage Produits d’emballage Total – 2 – – – 2 2 11 – 2 19 27 107 10 4 4 9 16 4 1 25 40 134 14 7 2 – (1) – – 17 – (1) – – 167 – (22) (14) (32) 34 (5) (6) (10) (3) 220 (5) (30) (24) (35) 1 – 16 (6) 99 – 10 – 126 (6) – – (82) (7) (89) 1 10 17 3 31 Compagnies acquises Secteur d’activité Moins les investissements réalisés au cours des exercices précédents Moins le solde du prix d’achat Contrepartie totale (10) (57) American Tissue Autres Total 2003 Compagnies acquises Secteur d’activité Comptes débiteurs Stocks Immobilisations corporelles Autres actifs Écarts d’acquisition Emprunts bancaires et avances Comptes fournisseurs et charges à payer Dette à long terme Autres passifs Moins la juste valeur marchande des actifs échangés Moins les investissements réalisés au cours des exercices précédents Contrepartie totale Scierie Lemay 68 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) d) cessions en 2005 Le 31 mars 2005, ­la Compagnie a vendu les activités de distribution du secteur ­ Papiers tissu pour une contrepartie nette de 16 M$. Du total du prix de vente, 14 M$ a été reçu comptant ; 1 M$ sera reçu à la première date ­d’anniversaire et 1 M$ en quatre versements ­a nnuels payables du 31 mars 2006 au 31 mars 2009. La Compagnie a réalisé un gain de 1 M$ avant impôts sur les bénéfices de 0,5 M$. Secteur d’activité Papiers tissu Comptes débiteurs Stocks Immobilisations corporelles Autres actifs 11 7 4 1 Comptes fournisseurs et charges à payer 23 (8) Gain sur disposition Solde du prix de vente – autres actifs 15 1 (2) Contrepartie totale 14 e) cessions en 2004 Le 10 mai 2004, la ­Compagnie a cédé les actifs de ses deux divisions de fabrication de panneaux de fibres de bois (produits d’emballage) situées au Canada pour une contrepartie de 16 M$. De ce prix de transaction, 14 M$ ont été reçus comptant et un montant de 2 M$ sera reçu au plus tard en 2011. La Compagnie a réalisé un gain de 4 M$ avant les impôts sur les bénéfices de 1 M$. 6 Stocks 2005 2004 288 114 135 284 130 145 537 559 Coût Amortissement cumulé Montant net 54 437 2 484 55 75 – 151 1 321 43 28 54 286 1 163 12 47 3 105 1 543 1 562 Produits finis Matières premières Approvisionnements 7 Immobilisations corporelles 2005 Terrains Bâtiments Matériel et outillage Matériel roulant Autres 69 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Coût Amortissement cumulé Montant net 52 436 2 491 52 72 – 140 1 207 41 15 52 296 1 284 11 57 3 103 1 403 1 700 2004 Terrains Bâtiments Matériel et outillage Matériel roulant Autres Les immobilisations corporelles ­comprennent des actifs acquis en vert u de contrats de ­location‑acquisition dont le coût s’établit à 16 M$ et l’amortissement cumulé à 10 M$ au 31 décembre 2005 (respectivement 9 M$ et 3 M$ en 2004). Les autres immobilisations corporelles incluent notamment des éléments qui ne sont pas amortis, dont du matériel et de l’outillage en cours d’installation ayant une valeur comptable nette de 12 M$ (28 M$ en 2004), des dépôts pour l’achat d’immobilisations corporelles s’élevant à 14 M$ (12 M$ en 2004) et des propriétés, du matériel et de l’outillage inutilisés d’une valeur comptable nette de 15 M$ (10 M$ en 2004) qui n’excèdent cependant pas leur valeur de réalisation nette estimative. L’amortissement des immobilisations corporelles s’élève à 169 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2005 (157 M$ en 2004 ; 141 M$ en 2003). 8 Autres actifs et écarts d’acquisition a) Les autres actifs se détaillent de la façon suivante : Note Placements dans des compagnies satellites1 Autres placements Frais reportés Avantages sociaux futurs Juste valeur des instruments financiers dérivés Listes et relations avec des clients Autres actifs incorporels à durée de vie limitée c) 18b) c) c) 2005 2004 90 8 36 46 – 38 15 74 9 38 52 8 30 4 233 215 1. Placements dans des compagnies satellites incluent une participation de 43% dans la société Boralex Inc. pour une valeur nette comptable de 82 M$ et une juste valeur marchande de 108 M$ (73 M$ et 68 M$ en 2004). b) La variation des écarts d’acquisition se détaille comme suit : 2005 Produits d’emballage Carton plat Valeur comptable des écarts d’acquisition au début de l’exercice Écarts d’acquisition découlant d’acquisitions d’entreprises Amortissement d’un gain reporté1 Écarts de conversion et autres Valeur comptable des écarts d’acquisition à la fin de l’exercice 27 3 – 1 31 Cartons caisses Produits spécialisés Sous-total Papiers tissu Total 74 2 103 10 113 10 1 (2) – – – 83 2 13 1 (1) 116 – – – 10 13 1 (1) 126 70 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 2004 Produits d’emballage Produits spécialisés Sous-total Papiers tissu Total 66 2 73 10 83 24 – (2) 9 1 (2) – – – 33 1 (4) 27 74 2 Carton plat Valeur comptable des écarts d’acquisition au début de l’exercice Écarts d’acquisition découlant d’acquisitions d’entreprises Amortissement d’un gain reporté1 Écarts de conversion et autres Valeur comptable des écarts d’acquisition à la fin de l’exercice Cartons caisses 5 103 – – – 10 33 1 (4) 113 1.Le 30 décembre 1997, la Compagnie et Domtar ont fusionné leurs activités respectives de fabrication de cartons-caisses et de cartonnage ondulé afin de former Norampac, une coentreprise en parts égales. Une partie du gain matérialisé sur la transaction a été portée en diminution des immobilisations corporelles et de l’écart d’acquisition. Selon les normes comptables en vigueur, la partie du gain reporté portée à l’écart d’acquisition est amortie selon la méthode de l’amortissement linéaire sur une période de 25 ans. c) Les autres actifs incorporels se détaillent de la façon suivante : 2005 Coût Frais reportés Frais de démarrage Frais de financement Autres Liste et relations avec des clients Actifs incorporels à durée de vie limitée Amortis sement cumulé 2004 Montant net Coût Amortis sement cumulé Montant net 12 33 10 55 5 12 2 19 7 21 8 36 34 33 10 77 24 9 6 39 10 24 4 38 42 4 38 32 2 30 16 58 1 5 15 53 7 39 3 5 4 34 L’amortissement des frais reportés et des autres actifs incorporels à durée de vie limitée, calculé selon la méthode de l’amortissement linéaire, représente un montant de 10 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2005 (8 M$ en 2004 ; 5 M$ en 2003). La moyenne pondérée de la période d ’amortissement se détaille de la façon suivante (en nombre d’années) : Frais de démarrage Frais de financement Autres Frais reportés Liste et relations avec des clients Autres actifs incorporels à durée de vie limitée 4 9 5 7 23 20 71 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Le montant global estimatif de la dépense d’amortissement des actifs incorporels pour les cinq prochains exercices se présente comme suit : Exercices se terminant les 31 décembre 2006 2007 10 8 2008 2009 2010 7 7 6 9 Dette à long terme Cascades inc. et ses filiales Crédit bancaire rotatif, portant intérêt à un taux moyen pondéré de 4,38 % au 31 décembre 2005, échéant en 2010 Crédit bancaire à terme portant intérêt à 4,48% au 31 décembre 2005, échéant en 2012 Billets subordonnés de 675 M$ US, portant intérêt au taux de 7,25 %, échéant en 2013 Solde de prix d’achat Engagements en vertu de contrats de location–acquisition Autres emprunts Note 2005 2004 a) 167 159 100 – 787 – 11 19 813 52 5 19 1 084 7 1 048 56 1 077 992 a), c) 5a), b) c), f) Moins la partie à court terme Coentreprises La portion attribuable à la Compagnie des dettes suivantes des coentreprises ne procure à leurs ­détenteurs aucun recours contre l’actif ou le crédit général de Cascades inc. et de ses filiales. Crédit bancaire rotatif portant intérêt au taux moyen pondéré de 3,95 % au 31 décembre 2005, échéant en 2008 Billets subordonnés de 250 M$ US (part de Cascades : 125 M$ US), portant intérêt au taux de 6,75 %, échéant en 2013 Autres emprunts Moins la partie à court terme Total Dette à long terme Moins la partie à court terme Note 2005 2004 b) 58 10 b), c) 146 9 151 17 213 1 178 2 212 176 1 297 8 1 226 58 1 289 1 168 72 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) a) Le 31 octobre 2005, la Compagnie a complété le refinancement de sa facilité de crédit rotatif de 500 M$, initialement mise en place en février 2003. La nouvelle facilité de crédit au montant de 550 M$ comprend une tranche rotative de 450 M$ d’une durée de cinq ans ainsi qu’une tranche à terme de 100 M$ d’une durée de sept ans. La tranche à terme de sept ans est remboursable en tout temps avant son échéance, au gré de la Compagnie. Ces obligations en vertu de cette entente sont garanties par l’ensemble des comptes débiteurs et des stocks de la Compagnie et de ses filiales nord-américaines, ainsi que par les immobilisations corporelles de trois de ses usines. Le 5 février 2003, la Compagnie a émis de nouveaux billets subordonnés pour un montant total de 450 M$ US qui ont subséquemment été enregistrés auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Ces billets, portant intérêt au taux de 7,25 %, viendront à échéance en 2013 et sont rachetables au gré de la Compagnie, en totalité ou en partie, et sous certaines conditions, moyennant une prime. Le 8 juillet 2003, la Compagnie a complété un placement privé de 100 M$ US de billets subordonnés venant à échéance en 2013 et portant intérêt au taux de 7,25 %. Ces billets sont considérés comme faisant partie de la même série de billets émis en février 2003, tel qu’il a été décrit précédemment. Ces billets ont subséquemment été enregistrés auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis. L’émission de ces billets subordonnés a été complétée à un prix de 104,50 % ou au taux d’intérêt effectif de 6,61 %. Le 2 décembre 2004, la Compagnie a complété un placement privé de 125 M$ US de billets subordonnés venant à échéance en 2013 et portant intérêt au taux de 7,25 %. Ces billets sont considérés comme faisant partie de la même série de billets émis en février 2003. Ces billets ont subséquemment été enregistrés auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis. L’émission de ces billets subordonnés a été complétée à un prix de 105,50 % ou un taux d’intérêt effectif de 6,376 %. b) Le 28 mai 2003 , une coentreprise de la Compagnie, Norampac inc., a entrepris une série de transactions dans le but de refinancer la quasitotalité de ses facilités de crédit. Norampac a d’abord conclu une entente de cinq ans relative à un nouveau crédit bancaire rotatif de 350 M$. Ces obligations, en vertu de cette entente, sont garanties par l’ensemble des comptes débiteurs et des stocks de Norampac et de ses filiales nord-américaines, ainsi que par les immobilisations corporelles de deux de ses usines de ­fabrication et de trois unités de transformation. De plus, Norampac a émis de nouveaux billets subordonnés pour un montant total de 250 M$ US qui ont subséquemment été enregistrés auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Ces billets, portant intérêt au taux de 6,75 %, viendront à échéance en 2013 et sont rachetables au gré de la coentreprise, en totalité ou en partie, et sous certaines conditions, moyennant une prime. c) Au 31 décembre 2005, la juste valeur des billets subordonnés et des engagements en vertu des contrats de ­location‑acquisition de Cascades inc. et ses filiales et de ses coentreprises a été estimée à 827 M$ et 141 M$, respectivement (865 M$ et 158 M$, respectivement, au 31 décembre 2004), selon la valeur au marché pour les billets et selon l’actualisation des flux monétaires futurs aux taux d’intérêt disponibles pour des émissions comportant des conditions et échéances moyennes similaires. d) Au 31 décembre 2005, la dette à long terme incluait des montants libellés en devises de 839 M$ US et 28 M¤ (933 M$ US et 31 M¤ au 31 décembre 2004). Au 31 décembre 2005, des comptes débiteurs et des stocks pour un montant total d’environ 593 M$ (589 M$ en 2004) ainsi que des immobilisations corporelles pour un montant total d’environ 160 M$ (156 M$ en 2004) étaient portés en garantie de la dette à long terme de Cascades inc. et ses filiales. 73 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Des comptes débiteurs et des stocks pour un montant total d’environ 146 M$ (149 M$ en 2004) ainsi que des immobilisations corporelles pour un montant total d’environ 77 M$ (75 M$ en 2004) étaient portés en garantie de la dette à long terme d’une coentreprise. e) La Compagnie et ses coentreprises sont assujetties, selon diverses ententes bancaires, à un certain nombre de restrictions, incluant le respect de certains ratios financiers. f ) Le montant global estimatif du remboursement de la dette à long terme, exclusion faite des engagements en vertu de contrats de location-acquisition, pour chacun des cinq prochains exercices est de : Exercices se terminant les 31 décembre 2006 2007 2008 2009 2010 Par la suite Cascades inc. et ses filiales Coentreprises 2 2 1 1 168 899 1 1 59 1 3 148 g) Au 31 décembre 2005, les paiements minimaux exigibles à l’égard des engagements en vertu de contrats de location-acquisition sont les suivants : Cascades inc. et ses filiales Coentreprises 6 5 1 – – – Moins les intérêts (taux moyen pondéré de 6,45 %) 12 1 – – Moins la partie à court terme 11 5 – – 6 – Exercices se terminant les 31 décembre 2006 2007 2008 h) Au 31 décembre 2005 la Compagnie et ses coentreprises disposaient de crédits bancaires non utilisés au montant de 274 M$ et 126 M$, respectivement (334 M$ et 168 M$, respectivement, au 31 décembre 2004). 10 Autres passifs Avantages sociaux futurs Impôts futurs Gain non réalisé sur instruments financiers dérivés Règlement légal Autres Note 2005 2004 18b) 16c) 4b) 85 160 6 10 4 84 214 5 – – 265 303 74 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 11 Capital-actions Actions ordinaires Ajustement lié aux options d’achat d’actions et autres a) Le capital-actions autorisé de la Compagnie consiste en un nombre illimité d’actions ordinaires sans valeur nominale, et d’un nombre illimité d’actions de catégories A et B pouvant être émises en Solde à la fin c) d) 2005 2004 a) c) 259 5 261 4 264 265 séries sans valeur nominale. Au cours des deux derniers exercices, les actions ordinaires ont fluctué de la façon suivante : 2005 Note Solde au début Actions émises lorsque les options d’achat d’actions sont levées Rachat d’actions ordinaires Note 2004 Nombre d’actions $ Nombre d’actions $ 81 361 580 261 81 731 387 262 12 560 (555 600) 80 818 540 b) En 2003, la Compagnie a procédé au rachat de la totalité des 4 300 000 actions privilégiées de catégorie B émises par une filiale en contre­ partie de 16 M$. L’excédent de 10 M$ du prix payé sur le capital inscrit a été imputé aux bénéfices non répartis. c) En vertu d’un régime d’options d’achat d’actions établi le 15 décembre 1998 à l’intention des membres de la direction et des employés cadres de la Compagnie et de ses coentreprises, 6 534 701 actions ordinaires sont réservées pour émission. Chaque option expirera à une date qui se situera au plus tard dix années suivant la date d’octroi de l’option. Le prix de levée d’une option ne peut être moindre que la valeur au marché de l’action à la date d’octroi, établie comme étant la valeur moyenne du cours – (2) 259 133 893 (503 700) 81 361 580 1 (2) 261 de l’action à la fermeture de la Bourse de Toronto durant les cinq jours de transactions précédant la date d’octroi. Les conditions de levée des options octroyées avant le 31 décembre 2003 sont de 25 % du nombre d’actions sous option dans les douze mois de la date d’octroi, et jusqu’à 25 % additionnels chaque douze mois suivant les premier, deuxième et troisième anniversaires de la date d’octroi. Les conditions de levée des options octroyées à partir de 2004 sont de 25 % du nombre d’actions sous options à partir du premier anniversaire de la date d’octroi et jusqu’à 25 % additionnels chaque douze mois suivant les deuxième, troisième et quatrième anniversaires de la date d’octroi. Les options ne peuvent être levées si la valeur au marché de l’action est inférieure à sa valeur comptable à la date d’octroi. 75 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Les changements dans le nombre d’options d’achat d’actions en circulation aux 31 décembre sont les suivants : Nombre d’options 2005 2004 2003 Prix moyen pondéré de levée Prix moyen pondéré de levée Prix moyen pondéré de levée Nombre d’options Nombre d’options Au début de l’exercice Octroyées Levées Annulées 1 756 986 390 181 (12 560) (19 440) 10,67 1 494 942 12,73 407 723 9,47 (133 893) 13,10 (11 786) 9,83 1 378 610 13,02 321 596 8,27 (180 115) 13,10 (25 149) 8,82 13,04 7,92 8,99 À la fin de l’exercice 2 115 167 11,03 1 756 986 10,67 1 494 942 9,83 766 001 7,60 1 131 655 Options pouvant être levées à la fin de l’exercice 9,35 935 011 8,55 Les options suivantes étaient en circulation au 31 décembre 2005 : Options en circulation Octroyées en 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Nombre d’options 34 321 71 337 265 294 399 390 200 969 936 896 361 289 335 181 Options pouvant être levées Prix moyen pondéré de levée Nombre d’options 6,64 8,47 7,76 6,82 13,24 13,04 13,02 12,73 34 321 71 337 2 115 167 200 969 936 896 – – – – Prix moyen pondéré de levée 6,64 8,47 7,76 6,82 – – – – Expiration 2006 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 766 001 Les hypothèses suivantes ont été utilisées en 2005, 2004 et 2003 afin de déterminer la juste valeur, au moment de l’octroi, des options émises aux employés. Taux d’intérêt sans risque Dividende annuel prévu Durée de vie prévue Volatilité prévue Moyenne pondérée de la juste valeur des options émises d) En 2005, dans le cours normal des activités, la Compagnie a renouvelé son programme de rachat d’actions pour un maximum de 4 068 707 actions ordinaires avec la Bourse de Toronto, ce qui représentait approximativement 5 % des actions ordinaires émises et en circulation. L’autorisation de rachat 2005 2004 2003 3,9 % 1,26 % 6 ans 26 % 3,69 $ 4,3 % 1,24 % 6 ans 29 % 4,07 $ 4,8 % 1,21 % 6 ans 28 % 4,36 $ est valable pour la période du 11 mars 2005 au 10 mars 2006. En 2005, la Compagnie a racheté 555 600 actions ordinaires dans le cadre de ce programme pour une contrepartie de 6 M$ (7 M$ en 2004 et 4 M$ en 2003). 76 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) e) Le bénéfice net (perte nette) de base et le bénéfice net (perte nette) dilué, par action ordinaire, pour les exercices terminés les 31 décembre 2005, 2004 et 2003 se détaillent de la façon suivante : 2005 2004 (97,5) – 22,6 – 54,7 (0,5) (97,5) 22,6 54,2 Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires Effet de dilution des options d’achat d’actions 81,1 – 81,7 0,2 81,7 0,2 Moyenne pondérée ajustée d’actions ordinaires 81,1 81,9 81,9 (1,19) 0,28 0,66 Bénéfice net (perte nette) Dividendes – Actions privilégiées Bénéfice net (perte nette) disponible pour les actionnaires détenteurs d’actions ordinaires Bénéfice net (perte nette) de base et dilué par action ordinaire À la suite de perte nette réalisée en 2005, aucune action ordinaire potentielle n’est prise en considération dans le calcul du résultat dilué par action. En calculant le bénéfice net par action de 2004 et 2003, 625 331 et 559 931 options d’achat ont été exclues en raison de leur effet antidilutif. f ) La Compagnie offre à ses employés canadiens un régime d’achat d’actions ordinaires. Les employés peuvent contribuer, sur une base volontaire, pour un maximum de 5 % de leur salaire, et si certains critères sont satisfaits, la Compagnie contribuera 25 % de la cotisation de l’employé à ce régime. Les actions sont achetées sur le marché à une date prédéterminée chaque mois. La contribution de la Compagnie à ce régime représente un montant de 0,6 M$ annuellement pour les trois derniers exercices terminés les 31 décembre. g ) r é g i m e d ’ u n i t é s d ’a c t i o n s d i f f é r é e s L e 30 juin 2005, la Compagnie a adopté un régime ­d ’unités d’actions différées (UAD) à l’intention de ses ­ administrateurs externes leur permettant de toucher la totalité ou une partie de leur rémunération sous forme d’unité d’actions différées. Une UAD est une unité ­nominale, d’une 2003 valeur ­équivalente à celle de ­l’action ordinaire de la Compagnie. ­Lorsqu’ils cessent d’être membres du conseil d’administration, les participants ont le droit de recevoir le versement de leurs UAD cumulées sous forme d’espèces basées sur le prix moyen de l’action des cinq derniers jours précédent la date de démission du participant, négociée sur le marché ouvert. La charge liée aux UAD et le passif correspondant sont comptabilisés à la date de l’octroi. Le passif est rajusté périodiquement pour tenir compte de toute augmentation de la valeur marchande de l’action ordinaire. Au 31 décembre 2005, la Compagnie avait un total de 18,527 UAD en circulation représentant un autre passif de 0,2 M$. 12 Part des résultats des compagnies satellites Le 20 février 2002, une compagnie satellite, Boralex inc., a cédé à un fonds de revenu sept centrales de ­production d’énergie. En 2003, ce gain a été ajusté par Boralex inc. La Compagnie a ainsi enregistré sa part de cette modification représentant une perte de 3 M$, déduction faite des impôts futurs y afférents. 77 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 13 Gains inhabituels Note Gain sur cession d’immobilisations corporelles Perte de valeur d’un investissement dans une compagnie satellite Gain à la cession d’entreprises a) 5e) 2005 (11) 1 – (10) a) En 2005, une coentreprise de la Compagnie a réalisé un gain de 8 M$ (6 M$ après impôts), (la part de la Compagnie est de 4 M$, 3 M$, après impôts) sur la vente d’un immeuble d’une des ses usines de transformation de cartonnage ondulé. La Compagnie a également vendu un entrepôt du secteur corporatif entraînant en un gain de 11 M$. Une partie du gain, soit 7 M$ a été enregistrée aux résultats (6 M$ après impôts) et l’excédent a été reporté et sera constaté sur la durée du bail de deux ans conclu avec l’acheteur. 14 Perte de valeur sur immobilisations corporelles et frais de fermeture et de restructuration En 2005, une coentreprise a annoncé la ­fermeture permanente d ’une machine à son usine de carton‑caisses située à Red Rock en Ontario en plus de fermer trois usines de transformation de cartonnage ondulé situées à Montréal (Québec), à Concord (Ontario) et à Buffalo (New York). La Compagnie 2004 2003 – – – (4) – – (4) – a annoncé la fermeture permanente de son usine de Thunder Bay (Ontario) ainsi que la fermeture d’une machine à papier à son usine de Saint-Jérôme (Québec), ces deux usines faisant partie du secteur des papiers fins. Également, d’autres équipements de ­transformation ont été fermés et la Compagnie et une coentreprise ont réduit la valeur de certains actifs inutilisés à leur valeur nette de réalisation. En 2004, la Compagnie a comptabilisé une perte de valeur de 18 M$ (12 M$ après impôts) relati­ vement aux immobilisations corporelles de son usine de pâte désencrée située à Cap-de-la-Madeleine, Québec, qui avait été fermée temporairement en mars 2003. La Compagnie a décidé de procéder à la fermeture permanente de cette unité. La valeur comptable de ces actifs a été ramenée à la valeur marchande représentant la valeur actualisée du produit net du démantèlement, du redéploiement ou de la disposition. Ces actifs sont inclus dans le groupe des produits spécialisés du secteur des produits d’emballage. 78 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) a) En 2005, les pertes de valeur sur immobilisation ainsi que les frais de fermeture et de ­restructuration ­ comptabilisés sont détaillés comme suit : 2005 2004 Perte de valeur Frais de fermeture et de restructuration Perte de valeur – 28 7 2 – 4 – – – – – – 2 4 – – – – 20 2 8 – 2 58 6 – 18 – – – – – – – – – 67 76 18 – Note Cartons plats – Montréal Cartons plats – Blendecques Cartons-caisses – Red Rock Cartons-caisses – Montréal, Concord et Buffalo Produits spécialisés – usine de pâte Tissu – Toronto Papiers fins – Thunder Bay Papiers fins – Saint-Jérôme Autres 3 2003 b) Le tableau suivant indique la conciliation de toutes les provisions de coûts de fermeture et de restructuration qui devraient être payées au cours de l’exercice suivant : Solde au début de l’exercice Provisions additionnelles Indemnités de départ et obligations des régimes de retraite Radiation de valeur des inventaires Autres Éléments non monétaires Radiation de valeur des inventaires Ajustements des obligations des régimes de retraite Paiements Indemnités de départ Solde à la fin de l’exercice 2005 2004 2003 – – – 57 13 6 – – – – – – (13) (3) – – – – (5) – – 55 – – 79 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 15 Perte (gain) sur instruments financiers dérivés a) Les pertes (gains) sur instruments financiers dérivés de marchandises sont les suivants : Perte non réalisée sur instruments financiers dérivés de marchandises Perte réalisée sur instruments financiers dérivés de marchandises Amortissement du gain reporté sur dispositions transitoires de la NoC-13 b) Au cours du premier trimestre 2005, la Compagnie a contracté un swap sur taux d’intérêt relativement à son émission de billets subordonnés portant intérêt fixe à 7,25 % pour un montant nominal de 125 M$ US venant à échéance en 2013. Au cours du deuxième 2005 2004 2003 9 – – 2 – 1 (1) (2) – 10 (2) 1 trimestre, la Compagnie a annulé son contrat swap en raison de la politique de couverture qui excluait ce genre de produits dérivés ; un gain de 2,3 M$ a été comptabilisé. 16 Impôts sur les bénéfices a) La charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices se détaille comme suit : 2005 Impôts exigibles Impôts futurs 14 (55) (41) 2004 22 (20) 2 2003 11 (1) 10 80 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) b) La charge d’impôts basée sur le taux réel d’imposition diffère de la charge d’impôts basée sur le taux combiné d’imposition de base pour les raisons suivantes : 2005 Charge (recouvrement) d’impôts basée sur le taux combiné d’imposition de base du Canada et des provinces Ajustement de la charge d’impôts découlant des éléments suivants : Ajustement lié à la déduction de fabrication/ transformation et de revenu d’entreprise exploitée activement au Québec Écart du taux réglementaire d’imposition des établissements étrangers Avantage fiscal non comptabilisé découlant des pertes courantes de filiales Portion non taxable découlant du gain de change sur la dette à long terme Avantage fiscal comptabilisé découlant des pertes antérieures de filiales Écarts permanents Impôts des grandes sociétés Augmentation des impôts futurs à la suite des variations des taux d’imposition statutaires Autres Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices 2004 2003 (55) 9 26 11 2 (4) – (5) – 1 1 2 (2) (3) (18) (9) 4 2 (5) 1 4 (9) 1 4 4 3 – (2) 5 3 14 (7) (16) (41) 2 10 2005 2004 c) Les impôts futurs comprennent les éléments suivants : Actif d’impôts futurs Avantage fiscal découlant des pertes fiscales Avantages sociaux futurs Crédits d’impôt non utilisés Autres Provision pour moins-value 124 28 10 23 (14) 113 21 6 13 (25) 171 128 241 41 13 29 7 262 36 15 26 3 331 342 160 214 Passif d’impôts futurs Immobilisations corporelles Gain de change sur dette à long terme Avantages sociaux futurs Autres actifs Autres Impôts futurs 81 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) d) Des filiales ont cumulé des pertes fiscales ­totalisant environ 358 M$ qui peuvent être portées en diminution des bénéfices imposables des exercices à venir. L’avantage fiscal découlant du report de 327 M$ de ces pertes a été comptabilisé à titre d’actif d’impôts futurs. Ces pertes fiscales non utilisées peuvent être réclamées au cours des exercices se terminant au plus tard en 2025, pour un montant de 222 M$, et indéfiniment pour un montant de 136 M$. 17 Renseignements supplémentaires a) La variation des éléments hors caisse du fonds de roulement se détaille de la façon suivante : 2005 Comptes débiteurs Stocks Comptes fournisseurs et charges à payer 2004 2003 (47) (23) 60 (16) (24) 38 6 5 (43) (10) (2) (32) b) Renseignements supplémentaires Amortissement des frais de financement reportés inclus dans les intérêts débiteurs Intérêts payés Impôts payés Acquisitions d’entreprises en échange d’une contrepartie non monétaire 2005 2004 2003 4 83 26 4 76 9 4 73 37 – – 6 2005 2004 2003 c) Coût des produits vendus Perte de change – (4) (9) 82 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 18 Avantages sociaux futurs a) La charge au titre des avantages sociaux futurs se détaille comme suit aux 31 décembre : 2005 Régimes de retraite Coût des services rendus Intérêts débiteurs liés à l’obligation Coût des services passés Rendement réel des actifs Pertes actuarielles sur l’obligation au titre des prestations constituées Acquisitions et cessions d’entreprises Autres Éléments du coût avant la prise en compte de son échéance à long terme Écart entre le rendement réel et le rendement attendu Écart entre la perte actuarielle de l’exercice et la perte actuarielle de l’exercice sur l’obligation Écart entre l’amortissement du coût des services passés et le coût des services passés de l’exercice Autres Ajustements visant à tenir compte de l’échéance à long terme du coût au titre des avantages sociaux Coût constaté au titre des régimes à prestations déterminées Coût constaté au titre du volet à cotisations déterminées Charge au titre des avantages sociaux futurs Autres régimes 2004 Régimes de retraite Autres régimes 14 32 9 (67) 3 5 – – 14 31 3 (48) 5 4 2 – 93 35 – 7 4 (4) 24 – 4 3 – (1) 116 15 28 13 32 – 15 – (92) (8) (22) (2) (2) (4) (1) – (3) (8) 1 – – (67) (8) (13) 49 7 15 10 13 – 12 – 62 7 27 10 Le total des paiements en espèces au titre des ­avantages sociaux futurs pour 2005, qui est constitué des cotisations de la Compagnie à ses régimes de retraite capitalisés, incluant le volet à cotisations déterminées et des montants versés directement aux bénéfi­ciaires au titre de ses autres régimes non capitalisés, incluant les REER collectifs, s’est chiffré à 39 M$ (36 M$ en 2004). Le total des paiements en espèces estimé au titre des avantages sociaux futurs pour 2006 est de 39 M$. 83 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) b) La situation de capitalisation des régimes à ­prestations déterminées et des autres régimes ­d ’avantages ­complémentaires de retraite et d’avantages postérieurs à l’emploi s’établit comme suit aux 31 décembre : 2005 Régimes de retraite Obligation au titre des prestations constituées Solde au début de l’exercice Coût des services rendus Intérêts débiteurs liés à l’obligation Cotisations des participants Pertes actuarielles Prestations versées Acquisitions et cessions d’entreprises Coût des services passés (modifications aux régimes) Autres 536 14 32 5 93 (26) (4) 9 – Autres régimes 2004 Régimes de retraite 85 3 5 – 7 (5) 5 480 14 31 6 24 (29) 10 – (4) 3 (3) Autres régimes 78 5 4 – 3 (6) (1) 2 – Solde à la fin de l’exercice 659 96 536 85 Actifs des régimes Solde au début de l’exercice Rendement réel des actifs Cotisations de l’employeur Cotisations des participants Prestations versées Acquisitions et cessions d’entreprises Autres 514 67 21 5 (26) (8) – – – 5 – (5) – – 468 48 18 6 (29) 5 (2) – – 6 – (6) – – Solde à la fin de l’exercice Rapprochement de la situation de capitalisation Juste valeur des actifs des régimes Obligation au titre des prestations constituées 573 – 514 – 573 – 514 – 96 536 Situation financière – déficit Perte actuarielle nette non constatée Obligation transitoire non amortie Coût non amorti des services passés Autres (86) 83 (2) 20 – (96) 16 – 3 – (22) 58 (2) 9 (1) (85) 8 – 4 (1) Actif (passif) au titre des prestations constituées à la fin de l’exercice 15 (77) 42 (74) 659 85 84 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Le montant net constaté aux bilans aux 31 décembre se détaille comme suit : 2005 Régime de retraite Avantages sociaux futurs, compris dans Autres actifs Avantages sociaux futurs, compris dans Autres passifs Avantages sociaux futurs, compris dans les comptes fournisseurs et charges à payer 46 (8) (23) 15 Autres régimes – (77) – (77) Total 46 (85) (23) (62) 2004 Régime de retraite Avantages sociaux futurs, compris dans Autres actifs Avantages sociaux futurs, compris dans Autres passifs Autres régimes Total 52 (10) – (74) 52 (84) 42 (74) (32) c) Les montants suivants ont trait aux régimes qui ne sont pas entièrement capitalisés aux 31 décembre : 2005 Juste valeur des actifs des régimes Obligation au titre des prestations constituées Situation financière – déficit 2004 Régimes de retraite Autres régimes Régimes de retraite Autres régimes 329 – 240 – (399) (96) (283) (85) (70) (96) (43) (85) 85 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) d) Les principales hypothèses actuarielles retenues (moyenne pondérée) pour évaluer les charges et les obligations au titre des prestations constituées sont les suivantes : 2005 Régimes de retraite Obligation au titre des prestations constituées aux 31 décembre Taux d’actualisation Taux de croissance de la rémunération Coût des prestations pour les exercices terminés les 31 décembre Taux d’actualisation Taux de rendement prévu des actifs des régimes Taux de croissance de la rémunération Taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé aux 31 décembre Taux tendanciel initial du coût des soins de santé Niveau vers lequel baisse le taux tendanciel Année durant laquelle le taux devrait se stabiliser 2004 Autres régimes Régimes de retraite Autres régimes 5,00 % 2,00 à 4,25 % 5,00 % 2,25 à 4,25 % 6,00 % 2,50 à 4,25 % 6,00 % 2,50 à 4,25 % 6,00 % 6,00 % 6,25 % 6,25 % 7,00 % 2,50 à 4,25 % e) Les taux tendanciels hypothétiques du coût des soins de santé ont une incidence importante sur les montants présentés pour les régimes d’assurance-santé. Une augmentation et une diminution – 2,50 à 4,25 % 7,00 % 2,50 à 4,25 % – 2,50 à 4,25 % 6,90 à 12,00 % 7,30 à 12,50 % 4,70 à 8,00 % 4,70 à 8,00 % 2012 2012 d’un point de pourcentage des taux tendanciels ­hypothétiques du coût des soins de santé se répercuteraient ainsi pour 2005 : Augmentation de 1 % Coût des services rendus et intérêts débiteurs Obligation au titre des prestations constituées de fin d’exercice 4,3 60,7 Diminution de 1 % (3,6) (55,1) f ) La répartition de l’actif des régimes de retraite et la politique d’investissement cible aux 31 décembre se détaillent comme suit : 2005 Répartition de l’actif de nos régimes de retraite Marché monétaire Obligations Actions Total 2004 3 % 36 % 61 % 2 % 38 % 60 % 100 % 100 % 86 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Les actifs des régimes de retraite ne comprennent pas d’actions ou d’obligations de la Compagnie d’une coentreprise ou d’une compagnie satellite. De plus, des ­prestations annuelles de rente d’une valeur approximative de 2 M$ sont garanties par des contrats d’assurance établis par la Compagnie. 2005 2004 Politique d’investissement cible Marché monétaire Obligations Actions La répartition des cibles d’investissement est établie dans le but de maximiser le rendement en tenant compte d’un niveau de risque acceptable afin de respecter les obligations des régimes sur une base à long terme. Les objectifs d’investissement pour les actifs des différents régimes sont les suivants : optimiser le rendement en tenant compte d’un niveau de risque acceptable, maintenir une diversification adéquate, contrôler le risque selon les différentes catégories d’actif, et conserver un objectif de rendement à long terme sur les investissements. Une politique d’investissement est établie pour chaque gestionnaire de portefeuille. Cette politique contient les paramètres que le gestionnaire doit 2006 2007 2008 2009 2010 2011–2014 3 % 3 % 41 % 40 % 56 % 57 % 100 % 100 % suivre. Principalement, on y retrouve les critères de diversification, les actifs non admissibles, la qualité minimale des investissements ainsi que les objectifs de rendement. À moins d’indication contraire, les gestionnaires ne peuvent utiliser aucun instrument dérivé. Chacun des gestionnaires ne peut investir plus de 10 % de son actif dans un placement spécifique. g) Estimation des paiements de prestations futures Les paiements de prestations escomptés dans les exer­cices futurs pour les régimes de retraite à prestations déterminées, en considérant les services futurs des participants, se détaillent comme suit : Régime de retraite Autres régimes 21 23 24 26 28 168 4 5 5 6 6 82 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 87 19 Engagements et éventualités a) Les loyers minimaux futurs en vertu de contrats de location-exploitation et des autres engagements commerciaux (principalement composés de matières premières, de gaz naturel, de vapeur et d’électricité) s’établissent comme suit pour les prochains exercices : Exercices se terminant les 31 décembre 2006 2007 2008 2009 2010 Par la suite b) La Compagnie a garanti des paiements approximatifs de 4 M$ en vertu de contrats de locationexploitation détenus par des tiers. La Compagnie a également garanti des valeurs résiduelles aux termes de contrats de location de certains équipements pour un montant d’environ 1 M$. La direction est d’avis que ces garanties ne seront pas exercées et, par conséquent, aucun passif n’est constaté à cet égard aux états financiers consolidés. De plus, une filiale de la Compagnie a garanti la dette d’une de ses coentreprises. Le montant maximal garanti s’élève à 8,7 M$ US. Au 31 décembre 2005, le montant de la dette de cette coentreprise, garanti par notre filiale, s’élève à 5,5 M$ US (3,5 M$ US en 2004). La direction est d’avis que cette garantie ne sera pas exercée et, par conséquent, aucun passif n’a été constaté à cet égard aux états financiers consolidés. c) Dans le cours normal des activités, la Compagnie fait l’objet de diverses poursuites et d’éventualités reliées surtout à des différends contractuels, à des réclamations au titre d’environnement et de la garantie de produits ainsi qu’à des problèmes de main-d’œuvre. Bien qu’il soit impossible de prédire avec certitude l’issue des poursuites non réglées ou en suspens au 31 décembre 2005, la direction est d’avis que leur règlement n’aura pas d’effets importants sur sa situation financière consolidée, ses résultats ou ses flux de trésorerie. Contrats de location-exploitation Autres engagements commerciaux 40 33 25 21 16 43 120 101 77 51 42 105 d) Une poursuite a été déposée contre la Compagnie le 4 octobre 2004 à la Cour suprême de l’État de New York, comté de Niagara, par ServiceCore, Inc., alléguant une rupture de contrat lié à la vente de carton de gypse par la Compagnie en date d’avril 1999 et demande des dommages excédant 9 M$. La Compagnie a transféré cette action au Tribunal fédéral du district ouest de l’État de New York et a déposé une réponse à cette poursuite dans laquelle elle nie les allégations de rupture de contrat. La Compagnie conteste fortement cette action et est dans l’impossibilité de déterminer les conclusions de cette poursuite. e) Le 9 janvier 2006, Cascades Groupe Papiers Fins inc., une filiale de la Compagnie, Domtar inc. et Unisource Canada inc. ont plaidé coupables à deux infractions à la Loi sur la concurrence canadienne relativement à la vente de feuilles de papier autocopiant au cours des années 1999 et 2000 dans les provinces de l’Ontario et du Québec (les « infractions »). Le 10 janvier 2006, la Compagnie a été informée qu’un recours collectif fondé sur les infractions avait été initié contre Cascades Groupe Papiers Fins inc., Domtar inc. et Unisource Canada inc. devant la Cour supérieure du Québec pour des dommages totalisant 10 millions $. Le 12 janvier 2006, la Compagnie a été informée qu’un deuxième recours collectif pour des dommages indéterminés fondé sur les infractions avait été initié contre 88 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Cascades Groupe Papiers Fins inc., Domtar inc. et Unisource Canada inc. devant la Cour supérieure du Québec. Le 6 février 2006, la Compagnie a été informée qu’un troisième recours collectif a été initié contre Cascades Groupe Papiers Fins inc., Domtar inc., Unisource Canada inc. et Coast Paper Ltd devant la Cour supérieure de l’Ontario pour des dommages totalisant 25 millions $. Cascades Groupe Papiers Fins inc. a l’intention de se défendre contre ces recours mais elle est dans l’impossibilité de prédire l’issue de ces poursuites. 20 Instruments financiers La Compagnie, certaines de ses filiales et certaines de ses coentreprises ont recours à un certain nombre d’instruments financiers dérivés pour réduire les risques liés aux fluctuations des devises, du prix des marchandises et des taux d’intérêt, mais ne détiennent pas ni n’émettent de tels instruments financiers à des fins de négociation ou de spéculation à l’exception de certains contrats de swap de taux d’intérêt décrits ci-dessous. Risques de change La Compagnie est exposée aux risques de change par ses exportations de biens fabriqués au Canada, aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Suède et en Angleterre. Ces risques sont partiellement compensés par ses achats, le service de la dette et des contrats de change à terme. La Compagnie et une coentreprise ont conclu divers contrats à terme de devises étrangères qui se détaillent comme suit: 89 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 2005 Contrat à terme sur devises étrangères (vente $US pour $CAN) 2004 Taux de change moyen 2005 2004 2005 2004 Montant nominal (en millions de $US) Gain non réalisé (perte) 0 à 12 mois 1,2411 1,3484 1,4 10,3 17 71 13 à 24 mois Contrat à terme sur devises étrangères (achat $US pour $CAN) 1,1697 1,3116 – 0,1 2 1 0 à 12 mois Options sur devises vendues 0 à 12 mois 13 à 24 mois Contrats à terme sur devises étrangères (vente e vs $CAN) 0 à 12 mois Contrats à terme sur devises étrangères (vente $US pour e) Taux de change moyen 1,1644 1,1796 Taux d’exercice 44 Gain non réalisé (perte) 0,4 – 81 8 – 0,2 – 3 – Taux de change moyen – 1,6641 Taux de change moyen 1,3 (0,1) 0,8152 – (0,2) – 0,2 9,5599 – 9,5275 – Taux de change moyen (0,3) – – – 2 – 2 – 5 – – 1 – Montant nominal (en millions e) – 5 – – 1 – Gain non réalisé (perte) 1,4366 4 Montant nominal (en millions de GBP) Gain non réalisé (perte) (0,1) 29 Montant nominal (en millions de $US) Gain non réalisé (perte) 13 à 24 mois 13,8260 – Contrats à terme sur devises étrangères (vente e pour SEK) Taux de change moyen – Montant nominal (en millions de $US) Gain non réalisé (perte) Taux de change moyen 1,4473 – Gain non réalisé (perte) 0,7867 13,9285 Montant nominal (en millions e) Gain non réalisé (perte)1 Taux de change moyen – 0 à 12 mois 20 Montant nominal (en millions de $US) 1,23 à 1,30 0 à 12 mois Contrats à terme sur devises étrangères (vente GBP pour SEK) 0 à 12 mois 0,9 1,40 à 1,45 0,8267 13 à 24 mois Contrats à terme sur devises étrangères (vente GBP pour e) – 1,17 à 1,30 0 à 12 mois Contrats à terme sur devises étrangères (achat $US pour e) 0 à 12 mois Montant nominal (en millions de $US) Gain non réalisé (perte) (0,3) Montant nominal (en millions de GBP) 6 10 1.En 2004, le gain non réalisé a été enregistré aux résultats puisqu’il n’était pas désigné comme élément de couverture. L’achat d’option de vente sur devise donne le droit mais non l’obligation à la Compagnie et à une coentreprise de vendre ou d’acheter le dollar américain au prix d’exercice pré-établi si ce prix est supérieur au marché. Par contre, la vente de contrat de vente ou d’achat contracté par la Compagnie et une ­coentreprise oblige celles‑ci à vendre le dollar américain au prix d’exercice si le prix au comptant se transige au dessus du prix d’exercice. De plus, certaines options de la Compagnie ont des barrières désactivantes à des taux se situant entre 1,12 et 1,14. La juste valeur marchande des produits dérivés reflète généralement le montant estimatif que la Compagnie aurait reçu si celle-ci liquidait ses positions à la fin de l’exercice financier. 90 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Risque de taux d’intérêt Au 31 décembre 2005, approximativement 26 % (17 % en 2004) de la dette à long terme de la Compagnie était à taux variable. De plus, une coentreprise détient certains contrats swap de taux d’intérêt qui ne sont pas désignés à titre de couverture. Ces contrats, échéant de 2008 à 2012, ont été conclus pour fixer l’intérêt au taux moyen pondéré de 8,20 % pour un montant nominal de 5,4 M$ US (la part de la Compagnie étant de 2,7 M$ US). Au 31 décembre 2005, ces contrats sont enregistrés à titre de passifs à leur juste valeur de 0,4 M$ (0,6 M$ en 2004). En avril 2004, une coentreprise a conclu divers swaps de taux d’intérêt venant à maturité en 2013. Ces contrats ont comme objectif de couvrir la variation de la juste valeur d’une partie des billets de notre coentreprise. Le taux d’intérêt qui, initialement, était fixe à 6,75 %, est passé à un taux variable moyen de 6,23 % en 2005, 3,96 % en 2004, pour un montant nominal de 50 M$ US (la part de la Compagnie étant de 25 M$ US). Au 31 décembre 2005, la juste valeur de ces ­instruments représente un gain non réalisé de 1,1 M$ (0,8 M$ en 2004). Risque de crédit La Compagnie est exposée au risque de crédit ­ relativement aux créances à recevoir de ses clients. Afin de réduire ce risque, la politique de crédit de la Compagnie inclut l’analyse de la position financière de ses clients et une revue régulière des limites de crédit. De plus, la Compagnie croit qu’il n’y a pas de concentration du risque de crédit due à la diversité géographique de ses clients et aux procédures mises en place par la direction pour gérer le risque commercial. Les instruments financiers dérivés comportent un élément de risque de crédit dans l’éventualité du non-respect des obligations de la contrepartie. La Compagnie réduit ce risque en transigeant avec des institutions financières de première catégorie. Risque de prix des marchandises La Compagnie et une coentreprise ont ­également conclu divers contrats d’instruments financiers dérivés en vertu desquels elles fixent le prix de quantités nominales, de vieux cartons ondulés, d’électricité, de gaz naturel, de carton à couverture kraft de 42 livres non blanchie et de carton ondulé mi-chimique de 26 livres. En 2003, les gains et les pertes découlant de ces contrats étaient imputés aux résultats uniquement lorsqu’ils étaient réalisés. En 2004 et en 2005, les gains et les pertes découlant des contrats d’électricité et de gaz naturel sont imputés aux résultats uniquement lorsqu’ils sont réalisés alors que tous les autres types de contrat sont comptabilisés à leur juste valeur au 31 décembre 2005. La juste valeur de ces contrats donnait lieu à des gains (pertes) non réalisés : 2005 Vieux cartons ondulés Électricité Gaz naturel : Portefeuille canadien Portefeuille américain Carton à couverture kraft de 42 livres non blanchie Carton ondulé mi-chimique 26 livres Gain (perte) non réalisé Quantité Période d’échéance 596 500 t.c. 135 571 MWh 2006 à 2008 2006 à 2007 (2,3) 4,6 8 598 820 GJ 3 315 000 mmBtu 2006 à 2010 2006 à 2010 18,5 8,0 10 000 t.c. – 2006 – (0,2) – 91 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 2004 Vieux cartons ondulés Électricité Gaz naturel : Portefeuille canadien Portefeuille américain Carton à couverture kraft de 42 livres non blanchie Carton ondulé mi-chimique 26 livres Gain (perte) non réalisé Quantité Période d’échéance 573 500 t.c. 301 404 MWh 2005 à 2007 2005 à 2007 6,7 1,9 3 880 050 GJ 496 788 mmBtu 2005 à 2007 2005 à 2007 2,5 (0,1) 74 000 t.c. 5 000 t.c. 2005 à 2006 2005 (2,3) (0,3) 2005 2004 2003 11 14 48 (63) (36) (90) 21 41 69 (4) (8) 21 Écarts de conversion cumulés Solde au début de l’exercice Effet des variations des cours de change durant l’exercice : Sur l’investissement net dans les filiales étrangères autonomes Sur certaines dettes à long terme libellées en devises étrangères désignées comme éléments de couverture de l’investissement net dans les filiales étrangères autonomes Impôts futurs liés à la dette à long terme désignée comme élément de couverture Augmentation des impôts futurs résultant d’un changement de taux d’imposition statutaire Solde à la fin de l’exercice (13) (1) – – (36) 11 14 2005 2004 2003 33 13 23 25 12 27 26 21 26 16 7 11 15 48 15 2 6 7 22 Opérations entre apparentés La Compagnie a conclu les opérations suivantes avec des apparentés : Coentreprises1 Ventes Revenu de services Achats Compagnies satellites Ventes Achats Entité contrôlée par un administrateur lié à la Compagnie Achats 1.Représente la portion des opérations ou soldes non éliminés à la suite de la consolidation proportionnelle des coentreprises. 92 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Ces opérations ont lieu dans le cours normal des activités et sont mesurées à la valeur d’échange, laquelle est le montant de la contrepartie établie et acceptée par les apparentés. Aux 31 décembre, les bilans comprenaient les soldes suivants avec des apparentés : 2005 2004 6 6 5 5 3 1 1 1 Coentreprises1 Comptes débiteurs Comptes fournisseurs Compagnies satellites Comptes débiteurs Entité contrôlée par un administrateur lié à la Compagnie Comptes fournisseurs 1.Représente la portion des opérations ou soldes non éliminés à la suite de la consolidation proportionnelle des coentreprises. 23 Participations dans des coentreprises Les principales composantes provenant des participations dans des coentreprises incluses dans les états financiers consolidés sont les suivantes : Bilans consolidés Actif à court terme Actif à long terme Passif à court terme Dette à long terme, montant net Résultats consolidés Ventes Amortissement Bénéfice d’exploitation Frais de financement Bénéfice net Flux de trésorerie consolidés Activités d’exploitation Activités d’investissement Activités de financement Informations supplémentaires Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice Actif total Dette totale1 Dividendes reçus par la Compagnie de ses coentreprises 2005 2004 2003 224 486 101 212 213 497 109 173 237 572 121 188 758 35 57 13 14 866 41 80 13 51 756 34 61 17 25 44 (68) 35 55 (66) 11 42 (44) 2 18 710 222 33 8 710 195 19 12 809 211 16 1.Inclut les emprunts et avances bancaires, la partie à court terme de la dette à long terme et la dette à long terme. 93 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 24 Événement subséquent En 2005, la Compagnie a annoncé la ­fermeture permanente de l’usine de papiers fins de Thunder Bay, Ontario. Les opérations ont cessé officiellement le 21 janvier 2006. Selon le Chapitre 3475 Actif total (net de la perte de valeur) Ventes Amortissement Perte d’exploitation Perte nette, incluant les pertes de valeur et frais de fermeture et de restructuration Par action 25 Principales différences entre les principes comptables généralement reconnus du Canada et des États-Unis Les états financiers consolidés ont été dressés selon les PCGR du Canada, lesquels diffèrent à certains égards des PCGR des États-Unis. Ces différences, relativement à la Compagnie, sont résumées ci-dessous : Nouvelles conventions comptables en vertu des PCGR des États-Unis a) entités à détenteurs de droits variables Le ­1er janvier 2004, la Compagnie a adopté le FIN 46, Consolidation of Variable Interest Entities. Cette norme a pour principal objectif de fournir des indications sur l’établissement des entités sur lesquelles le contrôle est exercé autrement que par l’exercice de droits de vote (dites « entités à détenteurs de droits variables »), et sur la présentation de l’information financière de ces entités. L’adoption de cette du Manuel de l’ICCA, Sortie d’a ctif à long terme et abandon ­d ’a ctivité, cette opération sera comptabilisée en tant qu’abandon d’activités à compter du premier trimestre de 2006. L’information financière relativement à cette opération est la suivante : 2005 2004 26 66 156 161 2 (13) 2 (12) 2003 159 3 (13) (65) (10) (11) (0,80) (0,12) (0,13) nouvelle recommandation n’a pas eu d’incidence importante sur la situation financière et les résultats d’exploitation de la Compagnie. b) Obligations liées aux mises hors service d’actifs Le 1er janvier 2003, la Compagnie a adopté le SFAS n° 143, Accounting for Asset Retirement Obligation . Cette norme exige que la juste valeur des obligations liées aux mises hors service soit constatée lorsque les obligations sont engagées, s’il est possible de faire une estimation raisonnable de leur juste valeur. En vigueur à compter du 15 décembre 2005, la Compagnie a également adopté le FIN 47. Cette norme clarifie la notion d’«obligation conditionnelle liée à la mise hors service d’actifs» tel qu’elle est présentée dans le SFAS no 143. L’adoption de cette nouvelle recommandation n’a eu aucune incidence sur la situation financière et les résultats d’exploitation de la Compagnie. 94 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Rapprochement du bénéfice net, des capitaux propres et du bilan c) Les ajustements importants qui devraient être apportés au bénéfice net, aux capitaux propres et au bilan de la Compagnie afin de les rapprocher des PCGR des États-Unis sont établis comme suit : Rapprochement du bénéfice net (perte nette) 2005 Note Bénéfice net (perte nette) en vertu des PCGR du Canada Ajustement en vertu des PCGR des États-Unis : Frais de démarrage Gain réalisé à la formation de Norampac Gain de change non réalisé (perte) sur des contrats de change à terme Gain non réalisé (perte) découlant de la variation de la juste valeur des instruments financiers dérivés sur marchandises Gain non réalisé sur les swaps de taux d’intérêt Avantages sociaux futurs Dividendes sur les actions privilégiées d’une filiale Excédent du prix de rachat d’actions privilégiées de catégorie B sur leur capital versé Incidence fiscale sur les ajustements susmentionnés Part des actionnaires sans contrôle Bénéfice net (perte nette) en vertu des PCGR des États-Unis 2004 2003 23 55 (97) e) – (4) (2) (5) – (4) f) (4) (2) 7 g) – (1) 3 h) i) – (3) – 1 1 2 k) – – 1 w) – (1) – 6 – 3 – (4) (1) d) (102) 16 60 Bénéfice net (perte nette) en vertu des PCGR des États-Unis des activités maintenues (92) 13 56 Bénéfice net (perte nette) en vertu des PCGR des États-Unis généré par des activités destinées à la vente (10) 3 4 (102) 16 60 Bénéfice net (perte nette) de base des activités maintenues par action ordinaire en vertu des PCGR des États-Unis Bénéfice net (perte nette) de base et dilué par action ordinaire en vertu des PCGR des États-Unis (1,15) (1,27) 0,17 0,20 0,68 0,73 95 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) État de l’avoir des actionnaires en vertu des PCGR des États-Unis 2005 Actions ordinaires Solde au début de l’exercice Actions émises lorsque les options d’achat d’actions sont levées Rachat d’actions ordinaires Solde à la fin de l’exercice Nombre d’actions 81 361 580 12 560 (555 600) 80 818 540 2004 $ Nombre d’actions $ 261 81 731 387 262 – (2) 259 133 893 (503 700) 81 361 580 1 (2) 261 2003 Nombre d’actions $ 261 180 115 (275 000) 81 731 387 2 (1) 262 Ajustement – Options d’achat d’actions Solde au début de l’exercice Ajustement de l’exercice 7 1 4 3 3 1 Solde à la fin de l’exercice 8 7 4 Bénéfices non répartis Solde au début de l’exercice Bénéfice net de l’exercice Dividendes sur les actions ordinaires Dividendes sur les actions privilégiées Excédent du prix de rachat d’actions ordinaires sur leur capital versé Solde à la fin de l’exercice Résultats étendus Solde au début de l’exercice Changements annuels, déduction faite des impôts Écarts de conversion cumulés Ajustements cumulés du passif minimal additionnel découlant des régimes de retraite Gain (perte) de change non réalisé sur des contrats de change à terme désignés comme éléments de couverture Gain non réalisé sur instruments dérivés de marchandises désignés comme éléments de couverture Solde à la fin de l’exercice Arrondissements Capitaux propres à la fin de l’exercice 830 (102) (13) – (4) 832 16 (13) – (5) 788 60 (13) (1) (2) 711 830 832 2 4 38 (48) (3) (34) (8) (4) – (4) 5 – 1 (57) – – 2 4 – 1 1 921 1 101 1 103 96 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) Rapprochement des capitaux propres Note Capitaux propres en vertu des PCGR du Canada Ajustements en vertu des PCGR des États-Unis : Frais de démarrage Gain réalisé à la formation de Norampac Gain de change non réalisé sur des contrats de change à terme Gain non réalisé découlant de la variation de la juste valeur d’instruments dérivés de marchandises, déduction faite de la provision pour instruments dérivés actuellement en défaut Avantages sociaux futurs Passif minimal Incidence fiscale sur les ajustements susmentionnés Excédent du prix de rachat d’actions privilégiées de catégorie B sur leur capital versé Capitaux propres en vertu des PCGR des États‑Unis d) e) f) g) i) j) w) 2005 897 2004 1,059 2003 1,056 (7) 53 1 (7) 57 12 (5) 62 7 5 (12) (32) 7 3 (9) (21) (2) 4 (10) (16) (5) 9 9 10 921 1 101 1 103 Rapprochement du bilan 2005 Note Immobilisations corporelles Autres actifs et écarts d’acquisition (à long terme) Comptes fournisseurs et charges à payer Autres passifs (à long terme) Capitaux propres 2004 PCGR du Canada $ PCGR des É.‑U. $ PCGR du Canada $ PCGR des É.‑U. $ e) m) et w) 1 562 1 601 1 700 1 742 de d) à i) et t) 359 543 376 543 328 509 354 507 265 897 297 921 303 1 059 331 1 101 f) g) et h) d) e) f) g) j) k) m) n) et w) de d) à m) et w) Les montants présentés dans le tableau ci-dessus, tant en vertu des PCGR du Canada que de ceux des États-Unis, tiennent compte des coentreprises comptabilisées selon la méthode de la consolidation proportionnelle, comme il est mentionné en s). d) En vertu des PCGR du Canada, les frais de démarrage sont reportés et amortis sur une période ne dépassant pas cinq ans. Selon les PCGR des États-Unis, les frais de démarrage sont comptabilisés conformément au Statement of Position (SOP) n° 98-5, Reporting on the Costs of Start-up Activities, et sont portés aux résultats de l’exercice au cours duquel ils sont engagés. e) Le 30 décembre 1997, la Compagnie et Domtar inc. ont fusionné leurs opérations respectives de fabrication de cartons-caisses et de cartonnages ondulés afin de former Norampac inc., une coentreprise à part égale. Selon les PCGR du Canada, une partie du gain réalisé sur la transaction d’un montant initial d’environ 58 M$, déduction faite des impôts, a été portée en diminution des immobilisations corporelles et de l’écart d’acquisition. Selon les PCGR des États-Unis, ce gain aurait été constaté dans les résultats le 30 décembre 1997. De plus, en vertu des PCGR des États-Unis, conformément à la répartition du prix d’achat à la date de la transaction, des éléments de passif supplémentaires auraient été inclus au titre d’avantages Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) sociaux futurs, et un ajustement correspondant aurait été apporté à l’écart d’acquisition. f ) Selon les PCGR du Canada, les gains et les pertes découlant des contrats de change à terme désignés au titre de couverture pour les ventes, les achats futurs et la charge d’intérêts sont imputés aux résultats comme un ajustement des ventes, du coût des ventes ou de la charge d’intérêts au moment où la vente, l’achat ou la charge d’intérêts sont constatés. Selon les PCGR des États-Unis, les contrats de change à terme conclus avant le 1er janvier 2004 ne sont pas désignés au titre de couverture tel qu’il est défini dans le SFAS n° 133, Accounting for Derivative Instruments and Hedging Activities. Par conséquent, les gains ou les pertes non matérialisés découlant de ces contrats sont imputés aux résultats au fur et à mesure qu’ils se produisent. Toujours selon les PCGR des États‑Unis, les contrats de change à terme contractés après le 1er janvier 2004 sont désignés au titre de couverture tel qu’il est défini par le SFAS n° 133. g) En vertu des PCGR du Canada, les gains et les pertes sur les swaps de marchandise désignés au titre de couverture sont imputés aux résultats seulement lorsqu’ils sont réalisés. Selon les PCGR des États-Unis, les gains et les pertes non réalisés sur ces contrats, qui ne satisfont pas aux exigences de couverture prévues au SFAS n° 133, Accounting for Derivative Instruments and Hedging Activities , sont imputés aux résultats. Pour tous les contrats engagés avant le 1er janvier 2004, la Compagnie a choisi de ne pas désigner ces contrats comme instruments de couverture pour les fins de présentation selon les PCGR des États-Unis. Par conséquent, ces contrats sont enregistrés à leur juste valeur au bilan, et les gains et pertes non réalisés y afférant sont enregistrés aux résultats. h) En vertu des PCGR du Canada, les gains et les pertes sur les swaps de taux d’intérêt contractés 97 avant le 1er janvier 2004 et désignés au titre de couverture ne sont pas constatés aux états financiers. Selon les PCGR des États-Unis, ces contrats ne sont pas désignés au titre de couverture et, par conséquent, les gains et les pertes sont constatés aux résultats. i) Depuis l’adoption du Chapitre 3461 du manuel de l’ICCA Avantage sociaux futurs, le 1er janvier 2000, le traitement des coûts et des obligations découlant des régimes de retraite ne diffère pas de façon importante en comparaison avec le traitement en vertu des PCGR des États-Unis. Les ajustements restants résultent de l’amortissement de pertes et de gains actuariels antérieurs au 1er janvier 2000. j) Selon les PCGR des États-Unis, un passif minimal au titre des régimes de retraite est constaté lorsque l’obligation au titre des prestations constituées est supérieure à la juste valeur de l’actif d’un régime. L’excédent du passif du régime sur l’actif incorporel qui peut aussi être inscrit pour le régime est comptabilisé dans les capitaux propres, au titre de résultat étendu. k) Selon les PCGR du Canada, les dividendes sur les actions privilégiées rachetables d’une filiale sont imputés aux résultats en tant qu’intérêts débiteurs. Selon les PCGR des États-Unis, ces dividendes déclarés avant le 1er juillet 2003 sont également imputés aux résultats, mais au titre de la part des actionnaires sans contrôle. Depuis le 1er juillet 2003, en vertu du SFAS n° 150, Accounting for Certain Financial Instruments with Characteristics of Both Liabilities and Equity, les dividendes sont imputés aux résultats en tant qu’intérêts débiteurs. De plus, en vertu des PCGR des États-Unis, les dividendes déclarés avant le 1er juillet 2003 auraient été présentés comme une activité de financement dans les flux de trésorerie. Depuis le 1er juillet 2003, ces dividendes sont présentés comme une activité d’exploitation selon les PCGR du Canada. 98 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) l) En vertu des PCGR du Canada, il est obligatoire d’utiliser les taux d’imposition pratiquement en vigueur pour calculer les actifs et les passifs d’impôts futurs, tandis que selon les PCGR des États-Unis, seuls les taux d’imposition prescrits par les lois en vigueur peuvent être utilisés. m) Le 31 décembre 2000, la Compagnie a acquis les actions détenues par des actionnaires sans contrôle de trois de ses filiales (les « filiales privatisées ») en échange d’actions ordinaires de la Compagnie. Selon les PCGR du Canada, la juste valeur de 6,85 $ attribuée aux actions émises représente la valeur à la cote des actions de la Compagnie à la date de la privatisation. En vertu des PCGR des États-Unis, la juste valeur attribuée aux actions émises se serait établie à 6,67 $, soit la valeur à la cote des actions de la Compagnie au cours d’une période raisonnable avant et après la date à laquelle l’opération a été convenue et annoncée. Puisque, conformément aux PCGR du Canada, l’excédent de la valeur comptable nette de la part des actionnaires sans contrôle sur le prix d’achat a été inscrit en tant que réduction des immobilisations corporelles et des passifs d’impôts futurs, l’ajustement résultant d’une date de mesure différente, tel qu’il est mentionné ci-dessus, aurait également eu une incidence sur ces comptes. En outre, les éléments de rapprochement des PCGR du Canada aux PCGR des États-Unis décrits de g) à o) et touchant les filiales privatisées avant le 31 décembre 2000 auraient une incidence sur le calcul de la valeur comptable nette de la part des actionnaires sans contrôle et, par conséquent, sur l’ajustement des immobilisations corporelles et des passifs d’impôts futurs à la date de la privatisation. n) Autres éléments du résultat étendu 2005 Bénéfice net (perte nette) en vertu des PCGR des États‑Unis Écarts de conversion Ajustement du passif minimal, déduction faite des impôts sur les bénéfices connexes1 Gain (perte) de change non réalisé sur des contrats de change à terme désignés comme éléments de couverture, déduction faite des impôts sur les bénéfices connexes2 Gain non réalisé sur instruments dérivés de marchandises désignés comme éléments de couverture, déduction faite des impôts sur les bénéfices connexes3 Autres éléments du résultat (perte) étendu en vertu des PCGR des États-Unis 2004 2003 (102) (48) 16 (3) (8) (4) – (4) 5 – 1 – – 14 26 (161) 60 (34) 1.L’ajustement du passif minimal découlant des régimes de retraite s’établit à 7,5 M$, 4,4 M$ et 0,3 M$ pour les exercices terminés les 31 décembre 2005, 2004 et 2003 respectivement, déduction faite des impôts sur les bénéfices connexes de 3,8 M$, 1,5 M$ et 0,1 M$ pour les exercices terminés les 31 décembre 2005, 2004 et 2003, respectivement. 2.La perte de change non réalisée s’élévant à 4,2 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2005 (gain non réalisé de 5,1 M$ en 2004) est présentée déduction faite des impôts de 2,1 M$ (2,7 M$ en 2005). 3.Le gain non réalisé de 1,1 M$ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2005 est présenté déduction faite des impôts de 0,7 M$. 99 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) o) Résultat étendu 2005 Écarts de conversion cumulés Ajustements cumulés du passif minimal additionnel découlant des régimes de retraite, déduction faite des impôts sur les bénéfices connexes Gain de change non réalisé cumulé sur des contrats de change à terme désignés comme éléments de couverture, déduction faite des impôts sur les bénéfices connexes Gain non réalisé cumulé sur instruments dérivés de marchandises désignés comme éléments de couverture, déduction faite des impôts sur les bénéfices connexes 2004 (37) 11 (22) (14) 1 5 1 (57) – 2 p) Pour les régimes de retraite dont l’obligation au titre des prestations constituées (« OPC ») excède la juste valeur de l’actif des régimes en vertu des PCGR des États-Unis, l’obligation au titre des prestations projetées (« OPP »), l’OPC et la juste valeur de l’actif des régimes s’établissent comme suit : 2005 2004 OPP 424 166 OPC Juste valeur de l’actif des régimes 408 335 154 122 q) La présentation suivante est requise selon les PCGR des États-Unis. Cependant, l’information présentée est basée sur des montants publiés selon les PCGR du Canada. 2005 Canada Bénéfice net (perte nette) des activités maintenues avant impôts et part des résultats des compagnies satellites Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices Exigibles Futurs Économie d’impôts futurs résultant d’une augmentation du taux d’imposition (186) (7) (55) 4 Autres pays 51 21 (4) – Total (135) 14 (59) 4 (58) 17 (41) (128) 34 (94) Bénéfice net (perte nette) des activités maintenues avant part des résultats des compagnies satellites 100 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 2004 Canada Autres pays Total Bénéfice net (perte nette) des activités maintenues avant impôts et part des résultats des compagnies satellites (24) 44 20 Charge d’impôts sur les bénéfices Exigibles Futurs 6 (14) 16 (6) 22 (20) Bénéfice net (perte nette) des activités maintenues avant part des résultats des compagnies satellites (8) 10 2 (16) 34 18 2003 Bénéfice net des activités maintenues avant impôts et part des résultats des compagnies satellites Charge (recouvrement) d’impôts sur les bénéfices Exigibles Futurs Économie d’impôts futurs résultant d’une augmentation du taux d’imposition Bénéfice net des activités maintenues avant part des résultats des compagnies satellites Canada Autres pays Total 47 17 64 4 (6) 11 (6) 7 – 5 – 5 12 (2) 10 35 19 54 r) La présentation des montants suivants est requise selon les PCGR des États-Unis : Paiement sur contrat de location-exploitation Paiement sur contrat de location-acquisition Perte (gain) de change sur devises étrangères Réalisés Non réalisés Comptes débiteurs Provision pour créances douteuses Comptes débiteurs de compagnies apparentées Autres comptes débiteurs Impôt sur les bénéfices à recouvrer Frais payés d’avance Comptes fournisseurs Comptes créditeurs à des compagnies apparentées Salaires et charges sociales à payer Intérêts à payer Impôts sur les bénéfices à payer Charges en capital inclus aux comptes créditeurs Autres 2005 2004 2003 42 2 45 2 37 7 (7) 7 462 (12) 8 45 24 18 1 3 452 (13) 7 44 19 18 545 527 359 6 108 22 4 10 34 351 7 79 25 5 13 29 543 509 7 2 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 101 Variation de différentes provisions 2005 Solde au début de l’exercice Augmentation de la provision imputée à la charge 13 4 (5) 12 8 25 10 – – (11) 18 14 Solde au début de l’exercice Augmentation de la provision imputée à la charge 13 6 (6) 13 8 28 – – – (3) 8 25 Solde au début de l’exercice Augmentation de la provision imputée à la charge 11 7 (5) 13 – – (3) (5) 8 28 Provision pour créances douteuses Provision pour désuétude des inventaires Moins-value sur impôts futurs1 Diminution Solde à la fin de l’exercice 2004 Provision pour créances douteuses Provision pour désuétude des inventaires Moins-value sur impôts futurs1 Diminution Solde à la fin de l’exercice 2003 Provision pour créances douteuses Provision pour désuétude des inventaires Moins-value sur impôts futurs1 11 33 Diminution Solde à la fin de l’exercice 1.La diminution de la moins-value sur impôts futurs se détaille comme suit : 2005 Écart de conversion sur devises étrangères 2004 2003 (3) 1 2 1 1 2 (5) (3) (9) (5) Économie d’impôts futurs non constatée sur des pertes de l’exercice courant de filiales de la Compagnie Économie d’impôts futurs constatée sur des pertes d’exercices précédents de filiales de la Compagnie (9) (11) 102 Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) s) En vertu des PCGR du Canada, les participations dans des coentreprises sont comptabilisées selon la méthode de la consolidation proportionnelle. En vertu des PCGR des États-Unis, elles sont comptabilisées selon la méthode de comptabilisation à la valeur de consolidation. La différence dans le traitement comptable n’a une incidence que sur la présentation et le classement des postes des états financiers et non sur le bénéfice net ou les capitaux propres. Les règles prescrites par la Securities and Exchange Commission des États-Unis (« SEC ») permettent d’utiliser la méthode de la consolidation proportionnelle aux fins du rapprochement aux PCGR des États-Unis, sous réserve que la coentreprise soit une entité exploitante et que les principales lignes directrices régissant les activités financières soient, par accord contractuel, sous le contrôle conjoint de toutes les parties à la coentreprise. Tel qu’il est requis, la Compagnie présente à la note 23 les principaux éléments de ses états financiers qui résultent de l’utilisation de la méthode de la consolidation proportionnelle pour comptabiliser ses participations dans des coentreprises. t) En vertu des PCGR du Canada, les frais de financement reportés sont amortis selon la méthode linéaire sur la période de remboursement prévue de la dette sous-jacente. Selon les PCGR des États-Unis, ces coûts sont amortis selon la méthode de l’intérêt réel. Pour chacun des exercices présentés, l’amortissement comptabilisé selon ces deux méthodes ne différait pas de façon importante. u) En vertu des PCGR des États-Unis, les montants, présentés à la note 4, pour chaque catégorie de flux de trésorerie liée aux activités destinées à la vente, auraient été présentés directement à l’état des flux de trésorerie. v) En vertu des PCGR des États-Unis, la prime payée au rachat de dette à long terme serait présentée au titre des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et non comme flux de trésorerie liés aux activités de financement. De plus, en vertu des PCGR des États-Unis, les frais de financement engagés en 2005, 2004 et 2003, s’élevant à 2 M$, 2 M$ et 29 M$ respectivement, seraient présentés au titre des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et non comme flux de trésorerie liés aux activités de financement. w) En vertu des PCGR du Canada, les actions privilégiées de catégorie B d’une filiale sont incluses dans les capitaux propres [note 11 b)], tandis qu’aux termes des PCGR des États-Unis, elles figurent au poste « Part des actionnaires sans contrôle » du bilan. Tel qu’il est mentionné à la note 11 b), la Compagnie a racheté en 2003 toutes les actions privilégiées de catégorie B en circulation d’une filiale pour un montant de 16 M$. En vertu des PCGR du Canada, l’excédent de 10 M$ du prix de rachat sur le capital inscrit a été inclus dans les bénéfices non répartis, alors qu’aux termes des PCGR des États-Unis, vu Notes afférentes aux états financiers consolidés Pour chacun des exercices compris dans la période de trois ans terminée le 31 décembre 2005 (les chiffres des tableaux sont en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) que ces actions privilégiées représentent une part des actionnaires sans contrôle, l’excédent de 10 M$ aurait été inscrit au titre d’augmentation de 15 M$ des immobilisations corporelles et d’une hausse de 5 M$ des passifs d’impôts futurs. L’ajustement de 15 M$ des immobilisations corporelles est amorti selon la méthode de l’amortissement linéaire sur une période de 20 ans. De plus, en vertu des PCGR des États-Unis, la prime payée au rachat serait présentée au titre des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement et non comme flux de trésorerie liés aux activités de financement. Nouvelles normes comptables non encore appliquées en vertu des PCGR des États-Unis x) M ODIFICATIONS CO M PTA B LES ET CORRECTIONS ­D’ERREURS En mai 2005, le FASB a publié la norme SFAS 154, Accounting Changes and Error Corrections. Cette nouvelle norme stipule qu’une modification comptable doit, si possible, faire l’objet d’une application rétroactive en l’absence de dispositions transitoires particulières au principe comptable adopté. Cette nouvelle norme s’applique aux modifications comptables et aux corrections d’erreurs effectuées au cours des exercices ouverts après le 15 décembre 2005. y) ÉCHANGE D’ACTIFS NON MONÉTAIRES En décembre 2004, le FASB a publié la norme SFAS 153, Exchange of Non monetary Assets – an amendement of APB Opinion No. 29 . Cette norme exige que les échanges de certains actifs non monétaires soient évalués à la juste valeur, à moins que l’échange ne présente aucune substance commerciale. Cette norme s’applique aux échanges effectués au cours des exercices ouverts après le 15 juin 2005. 103 z) inventaire En novembre 2004 , le FASB a ­publié le SFAS 151, Inventory Costs – an amendment to ARB No. 43, Chapter 4 . Cette norme impose l’impu­tation au coût des inventaires des frais généraux de fabrication fixe qui excèdent les coûts liés à une production normale et stable. Elle impose également l’imputation au coût des inventaires de charges anormales liées aux biens non en service, aux frais de transport, aux coûts de manutention et à la production de produits non conformes. Le SFAS 151 s’applique aux exercices ouverts à ­compter du 15 juin 2005 ; son application anticipée est toutefois permise. La Compagnie évalue présentement l’incidence de ces nouvelles normes. 104 information FINANCIÈRE HISTORIQUE 2005-19961 Pour les exercices terminés les 31 décembre (en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action et les ratios) (non vérifié) Faits saillants – Résultats consolidés Ventes Coût des produits vendus et charges Bénéfice d’exploitation avant amortissement (BEAA) excluant les éléments spécifiques Amortissement Bénéfice d’exploitation Intérêts débiteurs Perte (gain) de change sur la dette à long terme Éléments spécifiques Charge d’impôts sur le revenu Quote-part des résultats des compagnies satellites Part des résultats attribuables aux actionnaires sans contrôle Bénéfice net (perte nette) Bénéfice net (perte nette) par action ordinaire Faits saillants – Flux de trésorerie consolidés Flux de trésorerie générés par les activités d’exploitation Marge brute d’autofinancement par action ordinaire Nouvelles immobilisations corporelles Acquisitions d’entreprises Dispositions d’entreprises Variation nette de la dette à long terme Dividendes sur les actions ordinaires par action ordinaire Rendement en dividendes Faits saillants – Bilan consolidé (aux 31 décembre) Fonds de roulement Immobilisations corporelles Actif total Dette à long terme totale Part des actionnaires sans contrôle Avoir des actionnaires par action ordinaire Faits saillants boursiers Actions ordinaires émises et en circulation (en millions) Volume de transactions (en millions) Capitalisation boursière Prix de fermeture Haut Bas Ratios financiers clés Bénéfice net (perte nette) / ventes Ventes / actif total Actif total / avoir des actionnaires moyen Rendement sur l’avoir des actionnaires Rendement sur les actifs totaux (BEAA excluant les éléments spécifiques / actif moyen) BEAA / ventes BEAA / intérêts Fonds de roulement / ventes Dette nette / BEAA Dette nette / capitalisation totale Dette totale / dette totale + avoir des actionnaires Cours / bénéfice net Cours / valeur comptable 2005 2004 2003 3 862 3 600 3 692 3 433 3 449 3 199 262 174 88 83 (10) 159 (144) (40) (7) – (97) (1,19)$ 160 160 1,97 $ 121 52 – 91 13 0,16 $ 1,6 % 259 161 98 79 (18) 13 24 3 (2) – 23 0,28 $ 250 145 105 83 (72) 22 72 14 3 – 55 0,66 $ 157 164 2,01 $ 130 120 14 107 13 0,16 $ 1,2 % 140 166 2,03 $ 122 31 – 127 13 0,16 $ 1,3 % 530 1 562 3 046 1 297 – 897 11,10 $ 502 1 700 3 144 1 226 – 1 059 13,02 $ 508 1 636 2 927 1 110 3 1 056 12,93 $ 80,8 23,6 812 10,05 $ 13,95 $ 7,35 $ 81,4 24,6 1 090 13,40 $ 14,80 $ 11,21 $ 81,7 25,9 1 012 12,38 $ 16,87 $ 11,15 $ (2,5)% 1,3 x 3,1 x (9,9)% 0,6 1,2 3,0 2,2 % x x % 1,6 1,2 2,8 5,2 % x x % % % x % x % % 8,5 7,0 3,3 13,6 4,8 47,2 54,6 47,9 1,0 % % x % x % % x x 8,5 7,2 3,0 14,7 4,5 45,5 52,2 18,8 1,0 % % x % x % % x x 8,5 6,8 3,2 13,7 5,0 51,9 59,9 – 0,9 x 1.Information financière historique non redressée afin de reclassifier l’impact des activités destinées à la vente. 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 3 591 3 167 3 217 2 837 3 031 2 692 2 776 2 467 2 682 2 366 2 231 1 982 2 114 1 828 424 139 285 72 – 4 209 61 (22) 1 169 2,07 $ 380 132 248 86 14 (7) 155 49 (3) – 109 1,33 $ 339 125 214 89 10 1 114 49 (5) 3 67 1,00 $ 309 117 192 85 (14) 3 118 42 (5) 8 73 1,08 $ 316 113 203 89 15 15 84 44 (1) 9 32 0,48 $ 249 94 155 59 6 (9) 99 32 (1) 9 59 0,85 $ 286 86 200 67 – (32) 165 57 1 22 85 1,37 $ 325 313 3,84 $ 129 131 4 (26) 10 0,12 $ 0,8 % 314 249 3,08 $ 122 148 – (29) 9 0,12 $ 1,2 % 169 214 3,20 $ 148 31 1 30 7 0,11 $ 1,6 % 141 192 2,87 $ 128 13 17 (40) 7 0,10 $ 1,1 % 186 185 2,77 $ 227 51 1 83 7 0,10 $ 1,3 % 117 162 2,45 $ 153 99 – 188 6 0,10 $ 1,0 % 195 197 3,28 $ 118 – 84 (17) 6 0,10 $ 1,3 % 386 1 604 2 959 1 095 2 1 065 13,02 $ 348 1 481 2 733 1 103 18 870 10,75 $ 384 1 376 2 627 1 096 31 766 9,47 $ 353 1 355 2 434 1 044 185 647 9,67 $ 364 1 400 2 467 1 158 196 600 8,97 $ 339 1 314 2 319 1 076 208 559 8,42 $ 218 1 114 1 874 690 178 591 8,26 $ 81,8 41,3 1 281 15,65 $ 18,25 $ 10,30 $ 81,0 31,7 843 10,41 $ 10,44 $ 6,41 $ 80,9 13,9 554 6,85 $ 10,50 $ 6,05 $ 66,9 8,9 589 8,80 $ 10,25 $ 7,50 $ 66,9 13,1 522 7,80 $ 11,30 $ 6,80 $ 66,4 32,8 681 10,25 $ 11,50 $ 6,45 $ 56,4 33,2 434 7,70 $ 8,20 $ 5,50 $ 4,7 1,2 3,1 17,5 % x x % 3,4 1,2 3,3 13,3 % x x % 2,2 1,2 3,7 9,5 % x x % 2,6 1,1 3,9 11,7 % x x % 1,2 1,1 4,3 5,5 % x x % 2,6 1,0 4,0 10,3 % x x % 4,0 1,1 3,4 15,2 % x x % 14,9 11,8 5,9 10,7 2,7 46,7 52,9 7,6 1,2 % % x % x % % x x 14,2 11,8 4,4 10,8 3,1 50,9 58,0 7,8 1,0 % % x % x % % x x 13,4 11,2 3,8 12,7 3,5 53,2 61,3 6,9 0,7 % % x % x % % x x 12,6 11,1 3,6 12,7 3,6 53,8 63,6 8,1 0,9 % % x % x % % x x 13,2 11,8 3,6 13,6 3,7 55,9 67,0 16,3 0,9 % % x % x % % x x 11,9 11,2 4,2 15,2 4,3 54,2 66,8 12,1 1,2 % % x % x % % x x 15,0 13,5 4,3 10,3 2,4 43,5 56,3 5,6 0,9 % % x % x % % x x www.cascades.com Analyse par la direction des résultats d’exploitation et de la situation financière et états financiers 2005 RÉINVENTer Rayonner Imprimé sur du Rolland Enviro100MC, fini lisse, 160M et 100M texte, contenant 100 % de fibres postconsommation, traité sans chlore, certifié Éco-LogoMC et fabriqué à partir d’énergie biogaz. PRODUCTION Services des communications de Cascades inc. CONCEPTION www.ardoise.com PRÉPRESSE ET IMPRESSION Transcontinental Litho Acme IMPRIMÉ AU CANADA Répondre de ses actions Notre responsabilité sociale Faits saillants de 2005 réinventer répondre Rayonner auprès de ses partenaires profil ET VALEURS Respect Fondée en 1964, Cascades œuvre dans les domaines de la ­fabrication, de la transformation et de la commercialisation Travail d’équipe de produits d’emballage, de papiers tissu et de papiers fins composés principalement de fibres recyclées. Cascades Autonomie regroupe près de 14 300 hommes et femmes travaillant dans quelque 120 unités d’exploitation modernes et flexibles situées Capacité d’adaptation en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Sa philosophie de gestion, son expérience de plus de 40 ans dans le recyclage, Initiative ses efforts soutenus en recherche et développement sont autant de forces qui lui permettent de créer des produits novateurs Communication pour ses clients et ainsi offrir un rendement supérieur à ses actionnaires. Les actions de Cascades se négocient à la Bourse de Toronto sous le symbole CAS. vision Cascades est un regroupement d’entités distinctes œuvrant dans ­ ifférents secteurs d’activité, et collaborant entre elles afin ­d ’optimiser d les synergies. Ces unités, liées par une attitude de respect envers ­l ’individu, partagent ainsi un sentiment d’appartenance et de fierté. Les groupes sectoriels assurent leur propre croissance en saisissant promptement les occasions d’affaires intéressantes qui se présentent, selon une ­stratégie de gestion et d’exploitation qui tient compte des réalités économiques et financières du marché. Notre engagement face à cette vision est garante de notre avenir. 2 Message du président 4 environnement 14 employés 18 communauté 20 économie 22 Gouvernance 24 Prix et mentions STÉPHANE, USINE DE TRAITEMENT DES EAUX DE KINGSEY FALLS notre engagement Responsabilité sociale Rayonner grâce à une croissance économique respectueuse de l’environnement et de la société Alain Lemaire président et chef de la direction Bien avant que la responsabilité sociale ­d ’entreprise ne devienne une expression à la mode, Cascades menait déjà ses affaires avec une conscience sociale, environnementale et économique, assurant ainsi un développement durable. De fait, notre entreprise s’est érigée sur les bases solides d’une philosophie de respect envers la nature, les gens et les communautés où se déroulent nos opérations. Les valeurs fondamentales que nous soutenons depuis plus de 40 ans sont tout aussi importantes aujourd’hui. Chaque jour, nous nous efforçons d’être des employeurs justes et des gens d’affaires dotés de valeurs éthiques qui respectent l’environnement. Au fil des ans, Cascades est passée d’une petite entreprise familiale à une multinationale. Malgré notre croissance vertigineuse, nos valeurs restent inaltérables et continuent de nous guider. Tout commence avec le respect Le respect est tissé dans le cœur même de notre philosophie et s’exprime de multiples façons dans notre quotidien. Avec cette valeur fondamentale qu’est le respect, se conjuguent une gestion transparente et une franche communication. En gardant nos portes grandes ouvertes, aussi bien à l’intérieur de l’organisation que dans nos échanges avec le monde extérieur, nous sommes restés fidèles à nos valeurs originelles. En d’autres mots, ­malgré l’envergure qu’a prise Cascades, elle demeure une entreprise humaine. La gestion rigoureuse de nos affaires nous permet de livrer continuellement des produits de qualité. Nous ne cessons jamais de hausser la barre, repoussant les limites de nos exigences dans tout ce que nous entreprenons. L’esprit entrepreneurial est bel et bien vivant chez Cascades. La responsabilisation et l’autonomisation sont des modes de vie adoptés par chacune des unités et par chacun de nos employés. Pour Cascades, c’est une façon de travailler qui produit des résultats. Impact environnemental, social et économique Nous croyons que la responsabilité environnementale et sociale n’empêche aucunement la réussite financière. Au contraire, la sauvegarde de l’environnement et les pratiques d’affaires avant-gardistes de nos employés sont à l’origine de notre succès. Cascades a fait ses débuts dans la récupération de déchets et la préparation de pâte de fibre ­recyclée, pour se lancer ensuite dans la fabrication de papier fait à partir de fibres recyclées. Dès lors, nous sommes devenus un leader dans le recyclage du papier et dans l’économie d’énergie, développant des Responsabilité sociale solutions proenvironnementales dans l’intérêt de la collectivité et de nos clients. Notre sens du respect s’étend à l’échelle mondiale et nous avons la certitude que notre approche engendre ainsi de meilleurs profits tout en préservant l’environnement. Nous sommes engagés à promouvoir le développement personnel et à augmenter la qualité de vie, non seulement en ce qui concerne les quelque 14 300 hommes et femmes qui travaillent à la croissance de Cascades, mais aussi pour les communautés qui abritent nos 120 unités d’exploitation. En mettant les individus au centre de nos préoccupations, nous avons réussi à canaliser l’énergie et le talent de nos employés pour bâtir une entreprise rayonnante sur la scène interna­tionale. Nos résultats financiers nous ont permis de réinvestir, d’innover et de croître. Cela a engendré des retombées économiques favorables pour nos actionnaires, nos employés, nos fournisseurs, nos clients et les communautés. Notre rentabilité nous a aussi permis d’investir dans la recherche et le développement, ce qui a suscité de nouveaux produits et de nouveaux procédés. Nous avons été proclamés pionniers et leaders principalement grâce à notre vision novatrice envers nos ressources humaines et à notre engagement envers la qualité, le développement technologique et la protection de l’environnement. Les pages qui suivent présentent un simple aperçu de certaines de nos activités et réalisations qui attestent notre responsabilité sociale. Hormis quelques exceptions, ces pages englobent toutes nos opérations en Amérique du Nord et en Europe. Bien que ce bref compte rendu ne puisse ni détailler ni dénombrer l’ensemble des occasions où notre entreprise est restée fidèle à son engagement social, il exprime notre infatigable détermination à tenir notre promesse de toujours mener nos affaires d’une façon éthique et responsable. (Signé) Alain Lemaire président et chef de la direction environnement Responsabilité sociale Protégeons Cascades possède une longue expérience dans la protection de l’environnement, puisqu’elle s’est investie dans le recyclage l’environnement pour du papier dès sa fondation en 1964. Aujourd’hui, toujours dans le peloton de tête de l’industrie papetière par la gestion les générations à venir responsable de ses ressources et son offre de produits écologiques, Cascades conserve les valeurs qui la guident depuis plus de 40 ans. environnement Responsabilité sociale Sauvegardons la forêt Le recyclage annuel de plus de 2,7 millions de tonnes courtes de papier et de carton par Cascades permet ­d’épar­gner 30 millions d’arbres ou l’équivalent de 30 000 hectares de forêts. Mission environnementale Système de gestion environnementale En 2003, nous avons revu notre mission environnementale qui désormais, établit clairement les responsabilités des dirigeants de notre entreprise. Cette nouvelle définition a été élaborée selon les principes d’ISO 14000, touchant des programmes précis : • Identifier les enjeux environnementaux impor­ tants et établir des objectifs clairs ; • Responsabiliser les employés en matière de protection de l’environnement ; • Promouvoir la préservation des ressources et l’utilisation efficiente de l’énergie ; • S’assurer de la conformité de nos exploitations avec la législation en vigueur ; • Informer les administrateurs et les dirigeants des enjeux environnementaux. Notre système de gestion environnementale (SGE) nous permet de judicieusement suivre et contrôler les multiples situations qui peuvent ­surgir en matière environnementale. Le SGE est un outil important pour identifier d’une façon proactive les enjeux potentiels, réduire les ­risques et assurer l’amélioration continue par l’entremise d’une communication immédiate au siège ­social d’incidents environnementaux. De plus, un rapport trimestriel relatif aux enjeux environnementaux est déposé au conseil d’administration. Périodiquement, l’entreprise passe en revue son système de gestion environnementale, afin qu’il demeure un outil de contrôle efficace. Responsabilité sociale environnement Approvisionnement en fibres Fibres recyclées/ % Total fibres Achats papiers TC (M) recyclés 100 5 90 4,5 80 4,0 70 3,5 60 3,0 50 2,5 40 2,0 30 1,5 20 1,0 10 0 0,5 03 04 05 0 03 04 05 Objectifs et cibles Performance environnementale Toutes les unités d’exploitation de Cascades se doivent de respecter – et si possible, de dépasser – les normes environnementales en vigueur. Chacune de nos usines a la responsabilité de se fixer des objectifs, en conformité avec notre mission environnementale. Peu importe jusqu’où évoluera l’industrie papetière, Cascades a la ferme intention de conserver les objectifs environnementaux qu’elle s’est fixés : mieux protéger l’environnement et les forêts en augmentant le volume de matières recyclées, en économisant l’eau, en réduisant davantage les émissions de gaz à effet de serre, en revalorisant les déchets et en maximisant l’efficacité énergétique. Suivi et contrôle Le Service environnement vérifie, sur une base continue, la conformité des usines, non seulement aux normes gouvernementales en vigueur, mais aussi à la mission environnementale de Cascades. Notre équipe d’experts offre un soutien technique à l’ensemble des unités d’exploitation du groupe et assiste la direction des usines dans l’élaboration et l’exécution de leur programme environnemental. Respect des normes environnementales Au 31 décembre 2005, neuf des unités d’exploitation de l’entreprise avaient obtenu leur certification ISO 14001, conformément aux « Normes génériques de systèmes de gestion » en matière environnementale. Approvisionnement en fibres Cascades consomme annuellement plus de 2,7 millions de tonnes courtes de fibres recyclées. Afin d’assurer un approvisionnement fiable, adapté aux besoins particuliers de ses produits, l’entreprise a mis sur pied un vaste réseau de récupération qui fournit à ses usines nord-américaines une part impor­tante de leur matière première. Avec la mise en marché d’un vaste éventail de papiers alcalins de qualité contenant en moyenne 30 % de fibres postconsommation, le Groupe Papiers Fins de Cascades s’est hissé parmi les principaux fabricants canadiens de papier recyclé. Dans l’industrie des papiers fins, l’usine de Saint‑Jérôme est la seule en Amérique du Nord à avoir obtenu environnement Responsabilité sociale Eau Usines consommant moins de 10 m3/T Consommation m3/T d’eau Total des résidus solides en suspension rejetés dans kg/T l’effluent Matières organiques dissoutes, rejetées kg/T dans l’effluent 20 20 4,0 2 18 18 3,6 1,8 16 16 3,2 1,6 14 14 2,8 1,4 12 12 2,4 1,2 10 10 2,0 1 8 8 1,6 0,8 6 6 1,2 0,6 4 4 0,8 0,4 2 2 0,4 0 03 04 05 0 03 04 05 0 0,2 03 04 05 0 03 04 05 40 fois Au cours de nos opérations, chaque goutte d’eau aura été réutilisée jusqu’à 40 fois avant de retourner à sa source. une certification de la Chlorine Free Products Association (CFPA), établissant que la fabrication de certains de ses produits se fait sans aucun chlore, et ce, à partir de la pâte jusqu’aux produits finis. Cette usine est également la seule à être accréditée Éco-Logo MC par Environnement Canada, ce qui constitue un gage de reconnaissance pour, entre autres, une réduction de la consommation d’énergie, de la consommation d’eau et des émissions de gaz à effet de serre. 18,7 mètres cubes d’eau par tonne métrique (m3/T) de produits fabriqués en comparaison de 65 m3/T* de produits fabriqués pour l’ensemble de l’industrie canadienne. Mais l’engagement de Cascades va encore plus loin. Près de la moitié de nos usines de pâtes et papiers fonctionnent aujourd’hui avec moins de 10 m3/T, et six d’entre elles consomment moins de 5 m3/T. Voilà une remarquable performance que nous espérons améliorer dans l’avenir. Eau Une des plus hautes priorités de Cascades consiste à réduire sa consommation d’eau douce au cours de la fabrication du papier. D’ailleurs, nous avons accompli d’excellents progrès à ce chapitre. Nos systèmes sophistiqués d’assainissement des eaux permettent à nos usines d’utiliser en moyenne Émissions atmosphériques En 2005, pour appuyer le protocole de Kyoto, nous avons diminué de 14 % nos émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada grâce à l’augmentation de notre efficacité énergétique et à l’emploi de sources plus ­propres d’énergie. * Association des produits forestiers du Canada (2001). Responsabilité sociale environnement Émissions atmosphériques kg/T Équivalent CO2* Matières kg/T particulaires Matières résiduelles % du total Résidus généré valorisés 400 2 100 380 1,8 90 360 1,6 80 340 1,4 70 320 1,2 60 300 1 50 280 0,8 40 260 0,6 30 240 0,4 20 220 0,2 10 200 03 04 05 0 03 04 05 0 Énergie Consommation GJ/T d’énergie 12 10 8 6 4 2 03 04 05 0 03 04 05 * Données canadiennes seulement. Trois projets d’envergure amorcés en 2004/2005 ont pour objectif de réduire, dès 2006, nos émissions de CO2 de 60 000 tonnes métriques par année : • Le projet Biogaz, implanté dans notre usine de Saint-Jérôme (Québec), permet de générer à partir de déchets organiques l’énergie requise pour alimenter notre moulin à papier ; • Un reformeur à vapeur (steam reformer) ­industriel a été installé dans l’usine de Norampac à Trenton (Ontario). Cet appareil permet de récupérer les matières résiduelles du procédé de cuisson des fibres de pâte et de les ­transformer en énergie ; • L’usine de Norampac à Cabano (Québec) a été équipée d’une nouvelle chaudière à résidus de bois en remplacement de celle qui fonctionnait à l’huile lourde. Matières résiduelles Près des deux tiers de nos résidus générés par la fabri­cation de papier et de carton recyclés ont été revalorisés en 2005. Nous recherchons constamment des idées nouvelles et originales pour réutiliser ces résidus, comme en témoignent des chaudières à biomasse pour la production d’énergie, l’­épandage de boue de traitement des eaux usées comme engrais ou l’épandage de boues de désencrage comme chaux agricole. L’objectif ultime de Cascades se résume à annihiler l’enfouissement qui résulte de ses opérations. Énergie Au moyen de notre investissement dans Boralex, un producteur d’énergie verte et renouvelable, nous avons procédé à des acquisitions de centrales d’énergie de cogénération au gaz naturel ou à base de résidus de bois. Par ailleurs, Boralex est devenue, en 2005, la plus importante productrice d’énergie éolienne en France. À l’amorce de 2005, nous avons concrétisé un parte­nariat avec Gaz Métro, le plus grand distributeur de gaz naturel au Québec, afin d’alimenter en énergie notre usine de papiers fins de Saint-Jérôme, la faisant fonctionner avec le biogaz produit par les déchets organiques. Le biogaz est pompé à partir d’un site d’enfouissement et est livré par un pipeline d’une longueur approximative de 14 kilomètres. Ce système de récupération d’énergie est une première au Québec. Cascades a investi 10 millions $ dans la conversion au biogaz des installations de l’usine de Saint-Jérôme, et nous croyons pouvoir ainsi combler environnement Responsabilité sociale 60 000 tonnes métriques de CO2 Trois projets d’envergure permettront d’éliminer, au Canada, 60 000 tonnes métriques de CO2 par an dès 2006, l’équivalent en émission de gaz à effet de serre de 15 000 voitures. la plupart de ses besoins énergétiques pour les dix prochaines années. À tous les échelons de l’entreprise, nous adoptons des mesures pour limiter notre consommation d’énergie. De nombreuses solutions sont suggérées par nos employés, qui se dévouent inlassablement pour trouver des moyens d’économiser l’énergie. En 2004, la direction de Cascades s’est engagée à injecter, pendant cinq ans, en plus des sommes directement allouées aux usines, 2 millions $ par année dans un fonds consacré à la recherche pour l’économie de l’énergie dans ses usines. Ce fonds est géré par le Groupe d’intervention en énergie (GIE) de Cascades, une équipe de neuf ingénieurs qui a pour mission de promouvoir la réduction des coûts d’énergie et l’augmentation de l’efficacité énergétique de chaque usine de Cascades. En 2005, le GIE a effectué près d’une centaine d’études et de projets de réduction énergétique. Son projet le plus intéressant à ce jour en matière d’économie d’énergie, en plus d’être une première, est l’entraînement à fréquence variable mobile employé pour les tamis, lesquels sont utilisés pour classer les fibres. Pour l’ensemble de la Compagnie en 2005, Cascades a amélioré son efficacité énergétique de 2,25 %, ce qui représente 594 000 GJ sauvegardés ou l’équivalent de l’énergie requise pour alimenter 7783 résidences. 10 Responsabilité sociale environnement Autres événements marquants • En matière de respect de l’environnement, le papier Nouvelle Vie DP100 MC est sans égal. Son contenu à 100 % postconsommation indique qu’aucun arbre n’a été coupé pour le fabriquer. De plus, le procédé de désencrage utilisé pour sa fabrication consomme 80 % moins d’eau que les méthodes traditionnelles. En moyenne, 17 arbres à maturité sont épargnés par lot de 48 boîtes de papier Nouvelle Vie DP100 MC , de format lettre. • Les papiers Rolland Enviro100 MC et Rolland Enviro Edition MC sont devenus le choix environnemental par excellence pour le monde de l’édition et de l’impression commerciale, puisque ces papiers sont traités sans chlore et qu’ils sont accrédités Éco‑LogoMC , contenant 100 % de fibres ­postconsommation. • Plus de 95 % des achats de pâte vierge par Cascades Groupe Tissu proviennent de sources certifiées par le Conseil international de gestion forestière FSC (Forest Stewardship Council), la Sustainable Forestry Initiative ou l’Association canadienne de normalisation. En outre, Cascades Groupe Tissu s’est engagée à bannir l’emploi de chlore pour le blanchiment de ses produits. • Cascades a été la première entreprise canadienne à fabriquer des produits de styromousse sans chlorofluorocarbures (CFC) et sans hydro chlorofluorocarbures (HCFC). Les CFC sont les éléments les plus désastreux contribuant à l’amincissement de la couche d’ozone et au réchauffement de la planète. Les HCFC affectent aussi la couche d’ozone. Notre souci de l’environnement fait du chemin Cascades est toujours à l’affût de nouveautés qui allient efficacité, souci de l’environnement et réduction de coûts. En voici quelques exemples dans le domaine du transport : 11 environnement Responsabilité sociale Consommation Sur une moyenne annuelle, la consommation en carburant de notre parc de camions pour l’ensemble de nos mouvements de transport est de 2,9 km au litre (6,8 milles au gallon). Cette performance est le résultat de bonnes habitudes de conduite et de choix judicieux tels que l’aérodynamisme de nos camions. Pneus Cascades double la vie de ses pneus ; lorsque les pneus en sont à leur première usure, ils sont recouverts d’une nouvelle semelle, technique appelée le rechapage. Au cours de l’année 2005, 65 % des pneus utilisés sur nos camions et remorques étaient des pneus rechapés. Chauffage et climatisation de la cabine par un système de génératrice MICHEL, CAMIONNEUR POUR CASCADES TRANSPORT Autre distinction du parc de Cascades : l’acquisition de camions munis d’un système de génératrice qui voit au chauffage ou au refroidissement de la cabine sans avoir recours au roulement du moteur. Ce nouveau système permet de diminuer l’utilisation de carburant et, par conséquent, l’émission de gaz à effet de serre. 12 Responsabilité sociale environnement Un Au cours des années 1950, alors que s’enracine la culture de consommation de masse, peu de gens se préoccupent des demi-siècle répercussions sur l’environnement. Là où la plupart des consommateurs voient un dépotoir, Antonio Lemaire perçoit d’innovation un trésor. C’est l’aube d’une entreprise prometteuse qui sera couronnée de succès ! En 1957, la famille Lemaire fonde la Drummond Pulp & Fibre, une entreprise de récupération des déchets et de préparation de pâte de fibre recyclée. Ce n’est qu’une question de temps avant que la famille ne se lance dans la fabrication de papier. 13 environnement Responsabilité sociale Résidus de désencrage Les résidus de désencrage issus de vieux magazines et papiers de bureau sont un excellent amendement calcique pour les terres agricoles. Ces résidus se comparent avantageusement à la chaux et deviennent un substitut très économique pour les producteurs agricoles. Bois brûlé Alors que, dans la pratique forestière courante, les arbres brûlés par les feux de forêt doivent être récoltés et utilisés dans un délai maximal de deux ans, Cascades a modifié son procédé de fabrication d’une pâte kraft de manière à inclure du bois brûlé depuis beaucoup plus longtemps, une matière première qui, autrement, aurait pourri sur place. Cette pratique avant-gardiste permet non seulement de réduire la consommation d’arbres vivants, mais rend également accessibles des forêts incendiées, ce qui permet le reboisement. Contenants de plastique compostable Cascades a mis sur le marché, en 2005, une gamme complète de contenants en plastique compostable. Elle est ainsi devenue la première manufacturière au Canada à produire et à commercialiser des emballages faits à partir du PLA (NatureWorks® PLA), un nouveau plastique issu du maïs. 14 Responsabilité sociale employés Une gestion humaine Nos employés sont la force motrice derrière Cascades ; ils représentent le cœur même de notre entreprise. Nos de nos ressources… gens sont en droit de travailler en toute sécurité dans un environnement sain et agréable où règne l’équité et où voilà le secret sont récompensés les efforts. Chez Cascades, il importe d’améliorer la qualité de vie en dehors des heures de travail, de ­notre réussite ! non seulement par l’appui d’activités sportives et sociales, mais aussi par notre participation active au mieux-être des communautés dans lesquelles évoluent nos employés. 15 employés Responsabilité sociale Profil de la main-d’œuvre Coup d’œil sur le capital humain – 2005 Nombre total d’employés1 20 000 100 14 300 18 000 90 % syndiqué 16 000 80 14 000 70 12 000 60 10 000 50 8 000 40 Embauche de stagiaires 6 000 30 212 4 000 20 Embauche d’étudiants 2 000 10 Nombre d’employés 56 % Nombre moyens d’années de service 11 Âge moyen 41 773 0 Canada États-Unis 03 04 05 Rémunération* Répartition géographique des employés – % 2005 Coup d’œil sur la rémunération – 2005 (M$) Rémunération (SALAIRES, AVANTAGES SOCIAUX ET PARTAGE (M$) DES PROFITS) 1 200 Salaires bruts 606 Avantage sociaux 249 1 080 960 840 720 600 Partage des profits 31 Rémunération totale 886 0 480 360 240 120 0 03 04 05 Europe 1.Le nombre d’employés inclut tous les employés de Cascades et de ses coentreprises. * Données incluant notre quote-part des coentreprises. Les valeurs qui nous guident SÉBASTIEN, CASCADES INGÉNIERIE ET PROJETS, KINGSEY FALLS Depuis 1993, Cascades a son propre manuel de philosophie. Distribuée à tous les employés, cette brochure fait état des valeurs fondamentales de la Compagnie et traite des sujets tels que la gestion des ressources humaines, la gestion des opérations et la gestion stratégique et financière. Le manuel de philosophie de Cascades se veut un guide pour bien gérer et prendre les bonnes décisions. Dialogue, franchise et respect Nous croyons qu’une gestion décontractée, qui privilégie les rapports égaux, mobilise davantage le personnel qu’une gestion traditionnelle plus empesée. Dialogue, franchise et respect sont les pierres angulaires de notre politique de portes ouvertes. Ce principe de gestion va au-delà de la possibilité pour un employé de franchir le seuil du bureau d’un superviseur pour émettre ses points de vue. En somme, cette politique permet à quiconque de s’exprimer. Ainsi, nos employés peuvent contribuer favorablement au succès de leur entreprise : ils obtiennent et partagent l’information et cultivent des relations interpersonnelles enrichissantes. Nous avons toujours encouragé nos employés à explorer de nouvelles avenues et à prendre des risques – cela fait partie de nos pratiques d’affaires avant-gardistes. Chez Cascades, toutes les idées sont prises en compte. Nous applaudissons l’esprit entrepreneurial et les idées novatrices. Reconnaissance de l’accomplissement Nous croyons que le partage et le respect ­contribuent tout autant à l’avancement d’une entreprise qu’une saine gestion financière. Notre programme de participation aux bénéfices en est un exemple concret. Selon des principes de respon­sabilisation, nous reconnaissons la performance de nos employés en partageant avec eux une partie des profits correspondant à une portion des fonds autogénérés calculés sur la base de chacune de nos unités d’exploitation. En 2005, dans le cadre de sa politique de rémunération globale, Cascades a versé 31 $ millions (incluant notre quotepart des coentreprises) à ses employés, aux seules fins de la participation aux profits. 16 Responsabilité sociale employés Formation* Coup d’œil sur la formation – 2005 (M$) Santé et sécurité (OSHA) Investissements 20 Nombre d’heures de formation 18 368 723 16 Nombre d’employés formés 8 119 Investissement 12 M $ Coût de la formation/ masse salariale 2 % Taux de fréquence* (M$) en formation 12 250 225 10 14 200 175 8 12 10 150 6 125 8 4 75 50 2 2 0 100 4 6 03 04 05 * Données incluant notre quote-part des coentreprises. Les « Cascadeurs » ont aussi l’option de devenir actionnaires de notre entreprise. Tous les employés permanents œuvrant dans nos divisions canadiennes peuvent investir jusqu’à 5 % de leur salaire pour l’achat d’actions de l’entreprise, cette dernière majorant leur investissement de 25 % (acquis sur une période de deux ans). Le bien-être de nos employés revêt pour nous une importance capitale. Cascades offre une large gamme d’avantages sociaux, dont plusieurs excèdent le minimum requis par les normes du travail. Par exemple, au Canada, où le gouvernement paie 70 % du salaire de la femme pendant son congé de maternité, Cascades majore à 95 % ces prestations pendant les 15 premières semaines. Perfectionnement et chances d’avancement Des employés talentueux et bien formés sont à l’origine de notre succès. Avec la perspective d’une relève de plus en plus rare, Cascades est résolue à renforcer sa main-d’œuvre. Nos programmes de formation contribuent au perfectionnement des connaissances et des habiletés de nos employés, assurant ainsi la pérennité de notre entreprise. 0 Taux de gravité* 25 03 04 05 0 03 04 05 * Cas d’inaptitude au travail par 200 000 heures travaillées, excluant les cas d’activités restreintes. De surcroît, nous avons développé, en ­collaboration avec des établissements de formation professionnelle, des programmes adaptés aux besoins de notre entreprise. Nos employés peuvent obtenir des congés et des bourses pour suivre des cours ayant trait à leur travail et des montants annuels sont à leur disposition à cet effet. De plus, nous avons deux programmes internes élaborés sur mesure, l’un portant sur le mentorat, l’autre visant à aider nos employés dans l’avancement de leur carrière. Nous remboursons les frais d’adhésion aux employés membres d’associations profes­sionnelles. Nous favorisons également l’embauche de jeunes talents : en 2005, nous avons engagé 212 stagiaires et 773 étudiants. Santé et sécurité Nous plaçons nos employés au premier plan de nos préoccupations : notre respect pour eux est tissé dans le cœur même de notre philosophie. Au début des années 2000, nous avons entrepris un véritable virage en matière de SST. La baisse des taux de fréquence et de gravité des accidents a été notre premier objectif, de même que l’implantation de procédures dites essentielles. Le but de la 17 employés Responsabilité sociale démarche entreprise était de ­développer la valeur santé et sécurité dans les façons de penser, de décider et d’agir tant des gestionnaires que des employés. Nous avons fait beaucoup de progrès mais nous voulons intensifier nos efforts. Ainsi, les orientations de l’entreprise exigent la mise en œuvre d’un système de gestion de la SST fondé sur quatre éléments principaux : • la responsabilité et l’obligation de rendre compte de ses actes à chaque niveau de gestion, soit du président aux superviseurs, • les tâches et activités associées à cette responsabilisation, • les suivis périodiques et l’évaluation annuelle de chaque gestionnaire, • la rémunération du gestionnaire liée à la performance SST de son unité. Le tout s’inscrit dans la rigueur et le respect de notre philosophie. Ainsi, les employés doivent être non seulement impliqués dans la démarche de prévention mais y participer activement. Leur responsabilisation est primordiale. Beaucoup d’efforts sont déployés pour atteindre notre but, parce que la santé et la sécurité sont aussi des questions de respect. Bien-être des employés La préoccupation pour le bien-être de nos employés va au-delà des murs des usines et des bureaux. Nous avons constaté que des employés en forme sont des employés plus heureux et, par conséquent, plus performants. Voilà pourquoi Cascades encourage son personnel à suivre des programmes de conditionnement physique et de mieux-être, ou encore à participer à des activités sportives. Du reste, à Kingsey Falls, berceau de la Compagnie, nous mettons à leur disposition un centre de ­conditionnement physique. Nous commanditons également une variété d’activités dans les régions où sont situées nos unités d’exploitation. Par exemple, en Amérique se déroulent de fréquents tournois de hockey et de balle molle, tandis qu’en Europe ­foisonnent les parties de football et ­de pétanque. Nous croyons au vieil adage qui préconise qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Toutefois, quand la situation l’exige, nous sommes toujours prêts à épauler les employés qui en éprouvent le besoin. Dans cette optique, nous avons mis sur pied plusieurs programmes d’aide aux employés leur offrant diverses possibilités d’intervention à court terme, incluant la psychothérapie, l’intervention en situation de crise et des conseils juridiques et financiers. Droits des employés Le respect transparaît dans tous les gestes que nous posons. Notre respect des droits de la personne est ancré dans notre culture et explicitement mentionné dans notre code d’éthique. Cascades ne tolère aucune discrimination fondée sur la race, la religion, l’orientation sexuelle, le sexe, l’ethnie ou toute autre situation stipulée dans la Charte des droits de la personne. 18 Responsabilité sociale communauté Partenaire de la collectivité Coup d’œil sur les dons – 2005 Causes sociales et communautaires (incluant les campagnes de souscription) 23 % Éducation 22 % Santé (M$) Dons* 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 17 % 2,5 Sports et loisirs 2,0 15 % Autres : affaires, art et culture 14 % 1,0 Environnement 0,5 9 % Centraide 1,5 0 En 2005, les employés, conjointement avec Cascades, ont versé plus de 230 000 $ en dons à Centraide. 03 04 05 * Représente 100 % de Cascades inc. et ses coentreprises. Athlètes Cascades appuie plusieurs athlètes par le biais d’une fondation sportive, dont Alexandre Bilodeau, Audrey Robichaud et Jean‑Philippe Le Guellec, qui ont participé aux Jeux olympiques de Turin. ALEXANDRE BILODEAU PAR MIKE RIDEWOOD Partenaire de la collectivité Cascades participe activement au mieux-être des communautés à proximité de ses usines, car la qualité de vie de son personnel ne dépend pas uniquement de saines conditions de travail, mais aussi d’un environnement social où il fait bon vivre. En 2005, nous avons versé près de 4,5 millions $ à un millier d’organismes de bienfaisance – et ce, au Canada, aux États-Unis et en Europe. Nos dons excèdent l’objectif de 1 % de nos profits avant impôts, rencontrant les critères du programme « Imagine Caring Companies » soutenu par l’organisme Imagine Canada. Conformément à notre philosophie d’autonomie opérationnelle, chez Cascades, la gestion des dons est également décentralisée. À l’exception de quelques appuis financiers majeurs, chaque unité soutient donc librement les programmes et les interventions jugés les plus bénéfiques pour ses employés et pour sa communauté. De fait, nous préférons toujours accorder la priorité aux causes pour lesquelles nos employés sollicitent un appui. Éducation et formation La formation de jeunes talents nous tient à cœur parce nous savons qu’ils représentent la relève pour les années futures. Ainsi, nous concentrons nos investissements sur des initiatives judicieuses pour assurer leur formation. Cascades a donc créé des partenariats avec plusieurs établissements d’enseignement, tels que la Ryerson University’s School of Graphic Communication Management, l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université de Sherbrooke et l’Université du Québec à Montréal. Nous appuyons également la International Corrugated Packaging Foundation (ICPF), une organisation sans but lucratif qui se consacre au développement d’une main-d’œuvre spécialisée dans l’industrie des emballages faits de carton ondulé. 19 communauté Responsabilité sociale Sports et loisirs Cascades parraine un bon nombre d’athlètes dans leur quête d’excellence, dont le cycliste de renommée internationale Charles Dionne et la première joueuse de tennis au Canada, Stéphanie Dubois. De plus, l’entreprise appuie plusieurs athlètes par l’entremise d’une fondation sportive, notamment Alexandre Bilodeau, Audrey Robichaud et Jean‑Philippe Le Guellec, qui ont participé aux Jeux olympiques de Turin. Par ailleurs, Cascades finance des événements sportifs locaux pour encourager la participation des employés et ­l’activité physique. Organismes sociaux Cascades est un fidèle mécène de Centraide, à qui elle a versé d’importantes sommes. En 2005, nos employés, conjointement avec Cascades, lui ont versé plus de 230 000 $ en dons. D’autres organismes ont bénéficié du soutien de notre entreprise pour leurs campagnes de financement. Les employés sont toujours prêts à soutenir les causes communautaires en participant à des événements, comme par exemple la Classique LouisGarneau Montréal-Québec, une randonnée longue de 270 km qui a pour but d’amasser des fonds octroyés à l’organisme des Petits frères des Pauvres, dont le principal objectif consiste à contrer l’isolement des personnes âgées. Santé Considérant le vieillissement de la population, la santé tient une place de choix dans la liste de nos préoccupations sociales. L’engagement de Cascades s’est maintes fois révélé par son appui à diverses institutions de bienfaisance, telles la Fondation de l’Hôpital Sainte-Justine, la Fondation de la Maison Michel-Sarrazin et la Fondation du Centre NormandLéveillé, ainsi qu’à d’autres organismes, comme l’Institut national canadien pour les aveugles. Interventions d’urgence Cascades sait également faire preuve de ­générosité et de solidarité lorsqu’un événement frappe la collectivité. Par exemple, aux lendemains du passage de l’ouragan Katrina à l’été 2005, plusieurs unités américaines du Groupe Cartons-Caisses (Norampac) et du Groupe Tissu ont fait leur part pour soulager l’inconfort et la détresse des résidants de la Louisianne. Ces unités ont, entre autres, envoyé plusieurs remorques remplies de caisses de papier hygiénique à des organismes de premier secours qui venaient directement en aide aux sinistrés. Les employés ont également contribué à la cause par leur bénévolat et par leurs dons, lesquels ont été égalés par la compagnie. Pour leur part, les différentes unités de Cascades Europe ont rapidement réagi au passage du tsunami en Asie, le 26 décembre 2004, en accompagnant les organismes locaux dans leurs démarches d’aide d’urgence vers les zones sinistrées. Elles sont même allées plus loin en s’associant par la suite à l’organisme Enfants du Mékong afin de venir en aide aux enfants d’Asie grâce à des projets éducatifs leur permettant de retrouver une dignité et un avenir. Dépistage d’anomalies congénitales chez les nouveau-nés Depuis 1971, plus de deux millions de nouveau-nés québecois ont pu être testés grâce à un programme de dépistage d’anomalies congénitales. Cascades fournit gracieusement aux hôpitaux du Québec une trousse, composée de papier buvard et de tampons absorbants, permettant aux parents de faire le prélèvement d’urine de leur bébé. Ces échantillons sont aussitôt postés à un laboratoire médical où ils sont analysés pour la détection d’une trentaine d’anomalies possibles, y compris la déficience intellectuelle. 20 Responsabilité sociale Économie Un L’apport économique que génère Cascades n’avantage pas seulement ses ­action­naires, mais concourt en outre à l’essor important économique d’autres parties telles que les employés, les fournisseurs, les gouvernements et les communautés. Les rayonnement investissements que nous engageons dans certains secteurs, par exemple en recherche et développement, ont une incidence économique peut-être moins visible mais tout aussi capitale sur l’économie. Par la réalisation de ce genre d’activités, nous mettons à profit les connaissances qui nous inspirent de nouveaux produits, qui augmentent notre capacité de production et qui améliorent notre rendement dans l’industrie papetière. 21 Économie Responsabilité sociale Données financières choisies (M$) Ventes BEAA (M$) consolidé* Bénéfice (M$) net* Marge brute Dépenses en Aquisitions (M$) d’autofinancement* (M$) immobilisations (M$) d’entreprises 4 000 500 20 400 150 150 3 600 450 18 360 135 135 3 200 400 16 320 120 120 2 800 350 14 280 105 105 2 400 300 12 240 90 90 2 000 250 10 200 75 75 1 600 200 8 160 60 60 1 200 150 6 120 45 45 800 100 4 80 30 30 400 50 2 40 15 0 03 04 05 0 03 04 05 0 03 04 05 0 03 04 05 0 15 03 04 05 0 03 04 05 * Excluant les éléments spécifiques, voir la section information supplémentaire sur les mesures non conformes aux PCGR incluse dans l’analyse de la direction. Innovation et bon sens Cascades possède le plus important centre ­canadien privé de recherche et développement de l’industrie des pâtes et papiers. Alors qu’au cours des dix dernières années de nombreuses entreprises d’impor­tance fermaient les portes de leurs centres de recherche et développement, nous avons amorcé plusieurs projets dans ce secteur, et nous avons même agrandi nos installations. Voici quelques innovations récentes : • une barrière à l’humidité complètement recyclable, qui remplace la cire et le traditionnel polyéthylène utilisé pour la protection des rouleaux de papier ou de carton pendant le transport ; • un procédé de blanchiment produisant une pâte recyclée presque aussi blanche que la pâte vierge ; • un nouveau procédé d’enzyme – que nous avons fait breveter – composé avec une solution de CO2 , pour la production du carbonate de calcium servant à fabriquer le papier. Ce procédé réduit les émissions de gaz à effet de serre ; • un nouvel essuie-tout à fort contenu recyclé aussi résistant et absorbant que le produit le plus performant sur le marché ; • un nouveau carton fabriqué par Cascades Groupe Carton Plat – Jonquière, possédant une barrière contre les huiles et graisses et ne contenant aucun fluorocarbone. Collecte des déchets Depuis son implantation en 2002 et sa mise à ­niveau en 2005, le programme de collecte des ­déchets de Cascades a remporté un immense succès. Ce programme complet permet la collecte de 16 catégories distinctes de déchets d’usines — incluant les déchets dangereux tels les piles, les tubes fluorescents, les équipements informatiques, les solvants et les huiles usées – qui seront recyclés ou éliminés sans dommage pour l’environnement. 22 gouvernance Responsabilité sociale Le respect, Notre conseil d’administration veille à la transparence de notre orientation stratégique, à ce que les systèmes appropriés la transparence de gestion des risques soient mis en œuvre et à ce que les systèmes d’information et les pratiques de gestion de notre et l’engagement : entreprise répondent aux besoins de celle-ci et garantissent au conseil l’intégrité des renseignements produits. Ce dernier les fondements approuve la nomination et la rémunération de ses membres, ainsi que celles des hauts dirigeants de notre entreprise. de notre bonne Notre conseil d ’administration suit une politique de régie d’entreprise qui identifie clairement son rôle. Nous gouvernance communiquons nos pratiques de gouvernance d’entreprise tous les ans dans la circulaire de sollicitation de procurations émise relativement à l’assemblée annuelle des actionnaires. 23 gouvernance Responsabilité sociale Un code d’éthique rigoureux Notre code d’éthique guide nos administrateurs, employés et consultants, notamment en matière de confidentialité, de concurrence, de conflits d’intérêt, d’activités politiques et de responsabilité sociale. Les comités du conseil d’administration sont : • Comité de régie d’entreprise ; • Comité de vérification ; • Comité des ressources humaines ; • Comité de l’environnement, de la santé et de la sécurité. Le conseil d’administration doit examiner périodiquement sa structure organisationnelle et ses pratiques de gestion ainsi qu’entreprendre les modifications qui s’imposent pour garantir leur efficacité. Points culminants de 2005 • Mise à jour et adoption de certaines politiques d’entreprise, dont une politique sur la réception et le traitement des plaintes relatives, entre autres, à la compta­bilité, aux contrôles comptables internes et à la vérification. • Tenue d’une conférence, en février 2005, pour les administrateurs et hauts dirigeants sur leurs devoirs et responsabilités. Code d’éthique Depuis toujours, une valeur fondamentale qui préconise un comportement respectueux et honorable guide Cascades dans tout ce qu’elle entreprend. En 2004, nous avons institué dans nos méthodes de gestion un code d’éthique qui s’applique à nos administrateurs, employés et consultants. Ce code touche une série de principes éthiques, dont la confidentialité, la concurrence, les droits de la personne, les conflits d’intérêt, les activités politiques, les répercussions environnementales et la responsabilité sociale. En 2005, tous les employés au Canada ont reçu une formation pertinente abordant tous les aspects de ce code d’éthique et la formation auprès des employés des États-Unis a été amorcée. De plus, un outil de formation pour les nouveaux employés est à leur disposition dans le site intranet de la compagnie. Le code d’éthique est également disponible en ligne au www.cascades.com. 24 prix et mentions Responsabilité sociale Une étude a classé Cascades au palmarès des 100 meilleurs employeurs au Canada en 2004, 2005 et 2006. Les auteurs de la recherche ont cité en exemple notre Compagnie en termes de qualité du milieu de ­travail et de vie sociale, d’avantages sociaux, de gestion du rendement, de formation et d’engagement ­communautaire. L’usine Norampac Division Vaudreuil a remporté le Grand Prix ­québécois de la qualité 2005. Ce prix souligne l’excellence d’une ­entreprise dans les domaines de la qualité, de l’amélioration continue, des processus de gestion et des résultats. North RiverMC, en recevant la certification Green Seal, est devenue la marque ayant le plus d’accréditations environnementales sur le ­marché commercial et industriel des papiers tissu. En 2005, Cascades a reçu la première certification FSC (Forest Stewardship Council) Recyclé au Canada pour les papiers fins produits à son unité de Saint-Jérôme, au Québec. Cette certification fait foi de l’authenticité du contenu 100 % postconsommation d’un produit en tenant compte de toutes les étapes de transformation. Cette unité est aussi la seule usine canadienne accréditée Éco-LogoMC par Environnement Canada. De plus, nous sommes l’unique compagnie en Amérique du Nord à avoir obtenu une certification de la Chlorine Free Products Association (CFPA), établissant que notre ligne de production n’utilise aucun chlore, et ce, à partir de la pâte jusqu’aux produits finis. Greenpeace a inscrit les produits de Cascades Groupe Tissu dans son guide d’achat sur les papiers jetables aptes à protéger les forêts anciennes, dans sa rubrique de produits « verts ». Le Paperboard Packaging Council a attribué à Cascades des prix pour sa conception et réalisation de nouvelles solutions novatrices d’emballage concernant Sundae Nestle Cup 2MC et Unilever MarinadesMC. En 2005, Cascades a été honorée par le gouvernement du Canada dans le contexte du Programme d’économie d’énergie, grâce à son plan de sensibilisation et de formation sur l’efficacité énergétique en entreprise. Le respect, l’excellence, l’innovation, la protection de l’environ­ nement et la responsabilité sociale sont les fondements sur lesquels s’est érigée notre entreprise. De tout temps, le respect est tissé dans le cœur même de notre philosophie : c’est la valeur fondamentale qui nous permet de rayonner. www.cascades.com Pour obtenir davantage de renseignements ou pour faire un commentaire sur l’un ou l’autre des volets de la responsabilité sociale, veuillez communiquer avec Stéphane Mailhot, directeur corporatif des communications, à : [email protected] Papier Imprimé sur du Rolland OpaqueMC, fini lisse, blanc brillant, 160M texte, contenant 20 % de fibres postconsommation, certifié Éco-LogoMC et fabriqué à partir d’énergie biogaz. Production Service des communications de Cascades inc. Conception www.ardoise.com Prépresse ET Impression Transcontinental Litho Acme Imprimé au Canada