A la Vieille Grille, la jeunesse célèbre Baudelaire

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Qui sommessommes-nous ?
La Compagnie du Vieux Singe a été créée en 2010 à l’initiative de Jérôme Quintard et Ophélie Kern. La Compagnie a déjà
créé : Couple ouvert à deux battants, Dario Fo/Jérôme Quintard, sélectionné au festival Mises en Capsules du Ciné 13 à
Paris ; le projet Funérailles d’hiver, H. Levin/Ophélie Kern a été sélectionné au 2ème tour du concours de mise en scène du
Théâtre 13 à Paris. La Soupe et les Nuages est le troisième projet de la Compagnie. De nouveaux projets sont en cours
d’élaboration pour la saison 2011-2012.
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La Soupe et les Nuages
Et autres poèmes en prose de Ch. Baudelaire.
Le spectacle
Le spectacle regroupe une vingtaine de poèmes en prose du Spleen de Paris de Charles Baudelaire, que nous avons choisis et organisés de façon
à raconter ce qui serait l’équivalent d’une petite histoire, « une journée au pays du Spleen de Paris » :
Notre personnage, un dandy un peu poète, un peu rêveur, cherche à échapper à son ennuyeux quotidien. Flânant dans la ville, il cherche
à en extraire la beauté, en s’attachant à des figures dans lesquelles il croit déceler toute la poésie de la grande ville. Mais peu à peu, c’est
la ville qui va prendre le contrôle et brouiller ses sens, comme l’alcool fait dévier le cerveau du buveur.
Guidé par des personnages de plus en plus inquiétants, bercé par les accords changeants des petits concerts ambulants, notre dandy
s’embarque dans une incroyable promenade à travers la frénésie parisienne.
Jérôme Quintard, comédien, est accompagné dans sa flânerie poétique par deux acolytes : Yasmina Remil, comédienne, et Raphaël Poly,
contrebassiste. Magie, théâtre, musique, illusion et poésie s’entremêlent dans ce spectacle aux mille couleurs à travers le Paris imaginaire de
Charles Baudelaire.
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Dix bonnes raisons d’aller voir La Soupe et les Nuages
-et autres poèmes en prose de Ch.Baudelaire.
1. Le Plaisir bien sûr : plaisir de la langue, plaisir de cette promenade où l’on s’évade à la suite des personnages « n’importe où ! Pourvu
que ce soit hors de ce monde… » Bercé par la contrebasse comme par la musique des mots, le spectateur se laisse embarquer pour une
heure et quart hors de son quotidien, pour explorer un Paris imaginaire où saltimbanques, monstres de foire, mendiants aux yeux rêveurs,
muses lunatiques et buveurs attardés se croisent, s’entremêlent, formant ensemble un univers cohérent et autonome où le passant, au gré
de ces petites « chroniques » de la ville, cherche à comprendre et provoquer en lui toute une palette d’émotions contradictoires…
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2. L’étonnement devant ces textes parfois méconnus, qui nous révèlent un Baudelaire tellement contemporain… Citoyens d’une grande
ville (Lyon) en 2010, nous nous sommes reconnus dans le questionnement de Baudelaire, qui, à l’aube des grands bouleversements
Haussmanniens, interroge le rapport de l’Homme et de la ville. Comment la grande ville occidentale moderne (dont Paris est ici le
symbole) a-t-elle façonné ses habitants à son image, et les a-t-elle rendus, comme elle, tortueux, nerveux, épileptiques, paradoxaux et
contradictoires, civilisés ou sauvages, justes ou injustes, raisonnables ou fous ?
3. Les petits contes… Les poèmes en prose sont le plus souvent de petites narrations, des « tableaux parisiens », des petites scènes de rue…
Parfois très proches de la nouvelle, ces poèmes nous embarquent dans une foule de situations différentes, souvent contradictoires,
toujours surprenantes. Ainsi, même nos plus jeunes spectateurs, les collégiens, prennent plaisir à ces petits récits qui leur font découvrir
que la poésie se cache aussi dans le monde de tous les jours !
4. Le voyeurisme… Parce que nous sommes tous d’incorrigibles voyeurs, nous nous reconnaissons tous dans ce regard du narrateur qui
s’attarde sur les scènes de la vie des autres… Au fil des textes, le promeneur découvre les sensations que lui apportent la ville et append à
choisir ses spectacles. D’abord flâneur passif, victime d’émotions – et même de crises, provoquées par ce qui l’entoure, il devient maître
du jeu et cherche à provoquer en lui-même des sensations insolites.
5. La folie : parfois qualifié de précurseur de la psychanalyse, Baudelaire joue avec les pulsions et les désirs secrets de son personnage.
Qu’est-ce qu’il cherche, ce promeneur qui se retrouve « comme par hasard » dans la cahute d’une fétichiste qui collectionne les portraits
des médecins qu’elle a attirés dans son lit ?... Il cherche à provoquer en lui « cette humeur, hystérique selon les médecins, satanique selon
ceux qui pensent un peu mieux que les médecins », qui l’aidera à comprendre ce qu’il est lui-même, et à connaître ce qu’il désire. Mais à
quel prix ? Découvrir qui l’on est, c’est aussi apprendre à l’accepter. Ainsi le personnage laisse-t-il (dans un but purement pédagogique
bien sûr…), libre cours à ses pulsions les plus inavouables… !
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6. La catharsis : … et c’est pourquoi La Soupe et les Nuages peut aussi être un spectacle libérateur ! Dans notre société aseptisée et
hygiéniste, où l’on cherche à cacher et effacer toute trace de spontanéité malvenue, c’est aussi un plaisir et un soulagement d’assister à
ces crises de notre personnage, qui n’hésite pas, par pure méchanceté, à casser un pot de fleurs sur la tête d’un pauvre vitrier qui passe ou
à décapiter des poupées hautaines, « pour tuer le temps »… Baudelaire, à l’époque où Haussmann déclenche le processus d’hygiénisation
de la ville dont nous avons atteint aujourd’hui un sommet, se penche sur les monstres, les bizarreries, les pulsions qu’aucune politique
sécuritaire ne pourra jamais détruire.
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7. La magie : plus le spectacle avance, et plus le promeneur se dirige vers des lieux reculés, inquiétants, énigmatiques. La prose
Baudelairienne se rapproche de l’univers d’Edgar Poe, double littéraire de Baudelaire. La mise en scène joue avec ces « énigmes
inespérées » : travestissement, disparitions, apparitions… le spectacle prend ainsi parfois l’apparence d’une malicieuse boîte à magie.
Lorsque le spectateur entre dans la salle, il ne voit qu’un décor en noir et blanc, composé d’instruments de musique posés négligemment
sur une palette. D’où apparaissent alors ces tissus de couleur, ces accessoires et costumes par dizaine, et où se cachent les acteurs dans
cette boîte noire sans coulisses ?... « J’aime passionnément le mystère, parce que j’ai toujours l’espoir de le débrouiller… », répondra le
narrateur !
8. La performance. Une autre bonne raison d’aller voir La Soupe et les Nuages –et autres poèmes en prose de Ch.Baudelaire, c’est la
performance des acteurs. Issus tous deux de la troupe permanente du TNP-Villeurbanne, ils nous livrent sans jamais sortir de scène 1h20
de poésie, de conte, de théâtre. Débordant d’énergie, les deux acteurs transpirent de jeunesse, de joie et de générosité. Pas de solennité
dans ce spectacle poétique qui n’a rien d’un récital : les acteurs s’emparent des mots, se les approprient et les offrent au spectateur dans
une simplicité et un plaisir qui ne demande qu’à être partagé.
9. L’humour : Et dans cette adresse simple et directe au public, les acteurs se font complices de leurs spectateurs. L’ironie cinglante de
Baudelaire est quelquefois tout simplement comique ! Eh oui, on rit aussi… Car, dès lors que l’Homme se regarde dans la glace pour
essayer de s’analyser, n’y a-t-il pas, toujours, matière à rire ?...
10. La dixième raison de venir voir ce spectacle… c’est qu’il n’y a aucune raison de venir ! Venez parce que vous voulez découvrir le
premier spectacle d’une jeune compagnie pleine d’énergie, venez parce que vous aimez le théâtre, venez parce qu’il n’y a pas de match ce
soir, venez parce que ça vous fait plaisir, venez comme ça, en passant… Faut-il vraiment une raison pour passer une bonne soirée ?!?
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L’équipe
Mise en scène
Ophélie Kern.
Après un Master de théâtre à l’Ecole Normale Supérieure de Lettres et Sciences Humaines, où elle monte Les Souffrances de Job de Hanokh
Levin, joué au théâtre Kantor à Lyon et au MEDEM à Paris, Ophélie Kern est l’assistante à la mise en scène de Christian Schiaretti (Par-Dessus
Bord / M. Vinaver / TNP Villeurbanne) et de Claudia Stavisky (Oncle Vania / Tchekhov / Bouffes du Nord puis Lorenzaccio / Musset / Théâtre
des Célestins). Son deuxième projet de mise en scène, Funérailles d’Hiver (H. Levin) a été selectionné au 2ond tour du concours de mise en
scène du Théâtre 13 à Paris ; il est aujourd’hui en cours d’achèvement. Parallèlement, elle écrit pour le théâtre et le cinéma, et anime des ateliers
théâtre en collège et en lycée.
Comédiens
Jérôme Quintard
Après des études à l’école du Théâtre National de Chaillot, puis à l’Ensatt, Jérôme Quintard est depuis 2004 comédien de la troupe permanente
du Théâtre National Populaire de Villeurbanne. Sous la direction de Christian Schiaretti, il a joué dans L’Opéra de Quat’sous (Brecht), Père
(Strinberg), L’annonce faite à Marie (Claudel), Coriolan (Shakespeare), Sept Farces et Comédies de Molière (Molière), Par-dessus Bord
(Michel Vinaver), Don Quichotte (M. De Cervantès), Don Juan (T. De Molina), La Célestine (F. De Rojas) créées au TNP à Villeurbanne.
Il a également mis en scène Couple ouvert à deux battants de Dario Fo, joué au Ciné 13 à Paris dans le cadre du festival « Mises en Capsules ».
Yasmina Remil
Après des études d’art dramatique au Conservatoire de Genève, puis à l’Ensatt, Yasmina Rémil travaille avec la Compagnie de la Nouvelle
Fabrique, avec laquelle elle crée Mystères, à partir de textes de Claudel et de Dario Fo, qu’elle joue à Zagreb en mai 2010. En septembre 2010,
elle intègre la troupe du TNP-Villeurbanne et interprète notamment Mélibée dans La Celestine (F. De Rojas/Christian Schiaretti), à Villeurbanne
puis au Théâtre des Amandiers à Nanterre; parallèlement, en octobre 2011,elle part à Shanghai pour interpréter Zone de Julie Rosselo, mis en
scène par Guillaume Fulconis, dans le cadre de l’Exposition Universelle.
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Composition
Composition et interprétation musicale
Raphaël Poly
Après un parcours autodidacte dans la musique blues-rock, il se lance dans le jazz et les musiques improvisées, tout en poursuivant un cursus de
contrebasse jazz au conservatoire de Lyon. En 1997 et pendant dix ans il collabore avec « La Tribu Hérisson » (Lyon). De 2004 à 2009 il est
musicien résident au « Crescent Jazz-club » (Mâcon) et rencontre ainsi un grand nombre de musiciens (Alain Jean-Marie, Steve Potts, Pierrick
Pédron, Stéphane Richard, Philippe Garcia...). Il collabore également avec la Cie Pascoli (danse contemporaine, Grenoble), Marcelle
Bonaventure & Cie (théâtre contemporain, Lyon), Les Trois-Huit (théâtre contemporain, Lyon). Il développe alors l’utilisation de la MAO dans
sa pratique instrumentale. Depuis 2006, il réalise les musiques des créations du Collectif Arts Mobiles (théâtre contemporains, Lyon). En
parallèle, il fait partie du JPH3, trio du guitariste Jean-Paul Hervé (Cie du Facteur Soudain).
Scénographie
Suzanne Sebo
Suzanne Sebö est scénographe, diplômée de l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre), où elle a réalisé
notamment la scénographie de Mauser de H. Müller, mis en scène par Matthias Langhoff- et architecte.
En tant que scénographe, elle a travaillé avec la Cie Krétakör pour La glace (V. Sorokin/K. Mundruczó à Budapest) et Père Courage en
coproduction avec la Cie Le Phun à Budapest et Aurillac.
En tant qu’architecte elle a collaboré à la réhabilitation de bâtiments anciens à Paris.
En outre, elle dessine, pratique la photographie, et a réalisé un court métrage Paysage enroué, (projections aux festivals Chalon dans la rue et
Images de villes à Aix en Provence). Sa collaboration avec Ophélie Kern a commencé lors de la création de Les Souffrances de Job de Hanokh
Levin par la réalisation des masques, des costumes et de la scénographie.
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Création lumière
Delphine Perrin
Delphine Perrin suit une formation de création lumière à l’ENSATT. Dans le cadre des ateliers de l'ENSATT, réalise la conception lumière pour
Mauser de Heiner Muller, ms Matthias Langhoff, Britannicus de racine, ms Joseph Fioramente., la régie lumière pour Un légume, de Francis
Scott Fitzgerald, ms Philippe Delaigue, et Nouvelles du plateau S, de Oriza Hirata, ms Olivier Maurin.
Après sa sortie de l’école, au cours de la saison 2008-2009, elle assure des régies pour le théâtre de rue (festivals Aurillac, Les Invites), la régie
lumière sur la création Transmission, cie Second souffle (danse hip hop), ainsi que la conception lumière pour L'empreinte du geste, cie Les
Dormeurs Téméraires (danse)
En 2009-2010 elle réalise la conception lumière pour la création de Quelqu'un va venir, Jon Fosse/Michel Tallaron, ainsi que la conception
lumière/assistante à la scénographie sur Baudelaire coulisses d'un procès, Philippe Blondeau / ms Pauline Loriferne, et la création lumière et
régie vidéo pour Bienheureuse, cie Les Dormeurs Téméraires.
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LA SOUPE ET LES NUAGES
ET AUTRES POEMES EN PROSE DE CHARLES BAUDELAIRe
Mise en scène : Ophélie Kern / Musique Originale : Raphaël Poly / Avec :
Jérôme Quintard, Yasmina Remil, Raphaël Poly (Contrebasse)
Scénographie : Suzanne Sebo / Costumes, accessoires : Suzanne Sebo, avec la
participation de Sophie Bouilleaux-Rynne, Claire , Anne, Sabrina / Création
lumière : Delphine Perrin / Création maquillage : Claire Cohen / Régie
Lumière : Delphine Perrin / Technicien lumière : Yann Duhart / Construction
décor : Laurent Malleval / Agent artistique : Jérôme Sonigo.
Création
5-6 mai 2011 au TNP-Villeurbanne
Tournée 2011
Du 29 juin au 5 juillet 2011 au Théâtre de la Vieille Grille, Paris
Le 26 Septembre 2011 au Théâtre Kantor, E.N.S, Lyon – Festival des Cithémuses
Tournée 2012
Les 5 et 6 Mars 2012 au Lycée St-Marc, Lyon
Compagnie du Vieux Singe
8, rue Célu 69004 LYON
06.88.60.64.72
[email protected]
www.levieuxsinge.wordpress.com
Licence : 2-1045122 / 3-1045238
Le spectacle a été produit par la Compagnie du Vieux Singe, avec la participation
de la SPEDIDAM, du TNP-Villeurbanne, de l’ENSATT, de l’agence artistique
Musique au Ryad, et le soutien du Printemps des Poètes.
LE SPECTACLE EST UNE
SELECTION :
« PRINTEMPS DES POETES »
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Fiche technique
-durée du spectacle : 1h30
Equipe :
-1 metteur en scène
-2 comédiens, 1 musicien.
-1 régisseur lumière
-instruments (fournis par la compagnie) :
1 guitare
1 contrebasse
1 cymbale
1 gong
1 métallophone
Petites percus, instruments divers.
-Son (Compagnie) :
1 ordinateur,
1 pédalier.
Relié à un empli (empli stéréo non fourni par la compagnie)
-décor : structure en bois (type cabane), modulable.
(Largeur : 1,20m ; Profondeur : 1,00 m ; Hauteur : 2,31 m)
-Plateau :
Hauteur : 3,5 m minimum
Ouverture : 4,5 m minimum
Profondeur : 4 m minimum
-pendrillonage à l’allemande, ou murs nus. (pas de coulisse)
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PROGRAMMES SCOLAIRES
Suite à la demande de nombreux professeurs de collèges, lycées et classes préparatoires, nous proposons des programmes scolaires : le spectacle
peut être joué en établissements scolaires et accompagné de multiples prestations : ateliers, rencontres, débats…
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Exemple de modules :
- Atelier théâtre
- Atelier théâtre et poésie
- Intervention : Baudelaire et le 19ème siècle
- Débat autour du spectacle avec les acteurs et le metteur en scène
Dire le vers, atelier autour des poèmes des Fleurs du Mal, avec Jérôme Quintard, comédien du TNP
….
Un dossier pédagogique est également disponible sur simple demande auprès de la Compagnie.
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Presse et commentaires
« A la Vieille Grille, la jeunesse célèbre Baudelaire
Par Armelle Héliot le 1 juillet 2011 9h11
Une jeune compagnie, la compagnie du Vieux Singe, donne pour quelques représentations, un spectacle poétique. Des poèmes en prose du
Spleen de Paris par d'anciens élèves de l'ENSATT et membres de la troupe du TNP.
C'est simple, direct. Sans sophistication tapageuse, mais c'est fin et délié. C'est Baudelaire, dit avec franchise par deux jeunes interprètes, un
garçon, Jérôme Quintard, une fille, Yasmina Remil. Ils sont accompagnés à la contrebasse par un ami, Raphaël Poly qui a composé la
musique et c'est Ophélie Kern qui les met en scène. Le spectacle léger bénéficie du soutien de l'ENSATT (Ecole nationale supérieure des arts et
techniques du théâtre), du TNP (Théâtre national populaire). Ces jeunes ont créé une compagnie, La Compagnie du Vieux Singe et la Spedidam
les aide.
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Une scénographie, des lumières et maquillages, costumes et accessoires; Disons que sur le mouchoir de poche qu'est la scène légendaire de la
Vieille Grille, ils sont un peu à l'étroit. Mais c'est une très bonne maison, accueillante et chaleureuse, avec une programmation excellente et rare
et des directeurs qui sont de grands artistes.
Une chance pour eux, car ici, le public est ouvert et généreux, attentif. Baudelaire et ses poèmes du Spleen de Paris nous renvoient loin du
quotidien prosaïque de 2011. Cela commence et se clôt par L'Etranger. On passe évidemment par La Soupe et les Nuages, on vagabonde de
L'Invitation au voyage au Crépuscule du soir, on croise Le vieux saltimbanque et Un cheval de race...On écoute, on est ému. L'espace difficile
est bien utilisé, on aime la proximité à la Vieille Grille. On ne se sent jamais indiscret. Il y a de l'allant dans la manière dont ces jeunes artistes
disent la poésie du grand Baudelaire. Ni pose, ni pause. Quelque chose de fraternel qui émeut profondement. Tout à fait bien accordé au Spleen
de Paris.
Un petit spectacle idéal pour soir d'été avant de prendre la route des festivals...
La Vieille Grille, 1 rue du Puits de L'Ermite, 75005 Paris. En semaine à 21h du lundi au samedi et le dimanche à 17h30. Jusqu'au mardi 5
juillet (01 47 07 22 11).
Armelle Héliot – Le Figaro »
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Spectateurs :
marc Seroka / juin 30, 2011 at 17:08
« Du spleen par bouffées, du talent à revendre : quel plaisir de suivre Charles Baudelaire dans la nuit de Paris , servi par des acteurs magnifiques
et une mise en scène pleine d’inventivité.
Bravo et merci. »
sophie / juillet 2, 2011 at 06:53
« Une mise en scène subtile et originale, des comédiens talentueux nous montrent Baudelaire que nous croyons tous connaître sous un jour
nouveau. La musique, les éléments du décor et des costumes ne constituent pas simplement un accompagnement ou un cadre au spectacle, il en
sont partie intégrante. C’est délicieux, émouvant, fascinant, amusant (ça alors, je ne savais pas que Baudelaire pouvait être drôle!). Un moment
de pur bonheur. »
THOMAS / juin 25, 2011 at 17:34
« Un metteur en scène, deux comédiens, un contrebassiste… et un joli décor pour nous faire pénétrer dans l’univers de ce poète qui paraissait si
étranger au lycéen que nous avons tous été et qui, devenu généreux, nous ouvre la porte de son âme. Et voilà que nous voyageons dans le temps
pour partager avec lui quelques instants de son existence, voilà qu’il n’est plus si lointain grâce à vous et qu’il nous offre de vivre plus
intensément en sa compagnie. Il suffit d’un regard posé au hasard pour que les pensées défilent, d’une rencontre pour qu’il y ait partage, ou prise
de conscience de l’impossibilité du partage et de la solitude de chacun. Et puis il y a la joie, l’humour, le rêve, bref, la vie…
Vraiment, c’est un beau spectacle ! »
Plus de commentaires sur notre blog : www.levieuxsinge.wordpress.com
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Contact
Compagnie du Vieux Singe
8, rue Célu, 69004 Lyon
Tél. 06 88 60 64 72
Mail. [email protected]
www.levieuxsinge.wordpress.com
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