Correction Concours UE 7 2011-2012 PARTIE 1 : Santé publique 1) Concernant les indicateurs de santé, parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles sont VRAIES? A. Ils mesurent une dimension particulière de l’état de santé VRAI B. Ils permettent de planifier les programmes de santé mais pas de les évaluer FAUX – Merci qui ? Merci l’épidémiologie évaluative ! C. Une proportion prend en compte le temps, mais pas un ratio. FAUX : ni l’un ni l’autre ne le permettent puisque seul un taux permet de prendre en compte le temps. D. Le taux standardisé permet de comparer des populations avec des structures d’âges différentes. VRAI E. Les indicateurs d’exposition mesurent l’exposition aux déterminants de santé. VRAI 2) Concernant la mortalité prématurée, parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles sont FAUSSES ? A. La mortalité prématurée est l’ensemble des décès survenant avant l’âge de 65 ans VRAI B. Un décès à 31 ans chez l’homme correspond à 16 années potentielles de vie perdues FAUX - 65 – 31 = 34 C. Les années potentielles de vie perdues donnent plus de poids aux décès intervenant aux âges plus précoces VRAI D. A âge égal, le taux de mortalité prématuré des hommes est supérieur à celui des femmes VRAI - 2,2 fois supérieur à celui des femmes. E. Le cancer du poumon est une cause de mortalité évitable. VRAI – 3) Concernant les indicateurs de morbidité, parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles sont VRAIES ? A. La morbidité objective mesurée est la même chose que la morbidité diagnostiquée. FAUX B. La morbidité objective mesurée ne tient pas compte de la perception du problème par les individus ni du recours aux soins VRAI – C’est sa définition. C. La morbidité diagnostiquée peut être recueillie à partir de registres et d’enquêtes auprès des médecins, mais pas à partir de bases administratives. FAUX - et les notifications systématiques des maladies infectieuses ? D. Une morbidité ressentie est forcément déclarée FAUX E. La morbidité ressentie n’est jamais associée à un recours aux soins FAUX : ca voudrait dire que personne n’irait chez le médecin à l’apparition d’un problème de santé ressentie … 4) Concernant les causes de morbidité déclarée en France, parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles sont VRAIES ? A. Les femmes déclarent plus fréquemment des problèmes de santé que les hommes, seulement à partir de 65 ans FAUX : C’est quel que soit l’âge. B. Les femmes ont une meilleure perception de l’état de santé mais pas plus de problèmes de santé que les hommes, ce qui explique leur morbidité déclarée plus élevée. FAUX - les femmes ont plus de problèmes de santé que les hommes (3,3 déclarés en moyenne contre 2,2) C. Les maladies neurologiques sont la principale cause de morbidité déclarée en 2008 pour les 2 sexes. FAUX – Le grand gagnant est l’optique. D. La fréquence des affections déclarées ne cesse d’augmenter depuis 2004, du fait de meilleures connaissances en santé du grand public. FAUX –On a une grande stabilité de la fréquence des affections déclarées dans le temps depuis 2004 E. Toutes les réponses précédentes sont fausses VRAI 5) Sur une population de 1 000 patients examinés en consultations de médecine de ville un jour donné. Parmi eux, 75 présentent un diagnostic clinique de gastro-entérite. Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles sont VRAIES ? A. L’incidence est la proportion des personnes atteintes par un problème de santé donné à un moment donné FAUX - c’est la définition de la prévalence B. La prévalence de gastro-entérite est ici de 7,5% VRAI C. La prévalence est le nombre de nouveaux cas atteints d’un problème de santé rapporté au nombre de personnes susceptibles d’être atteintes par ce problème pendant une période donnée FAUX - c’est la définition de l’incidence D. L’incidence de la gastro-entérite est ici de 7,5% par jour FAUX - il faudrait savoir combien de personnes ont attrapé la gastro-entérite ce jour donné. E. La prévalence représente la vitesse d’apparition d’une affection dans une population FAUX - c’est la définition de l’incidence. 6) Quelle est la (ou quelles sont les) pathologie(s) qui n’est (ne sont) pas classées parmi les 3 premières causes de décès en France ? A. Le sida B. Les tumeurs C. Les maladies cardio-vasculaires D. Les morts violentes E. Les maladies de l’appareil respiratoire 7) Parmi ces structures, quelle est (ou quelles sont) celle(s) qui joue(nt) un rôle dans la gestion des certificats de décès ? A. Préfecture de police du département FAUX B. DDASS (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) VRAI C. Ministère de la santé FAUX D. Conseil de l’ordre des médecins FAUX E. Etat civil de la commune du patient VRAI 8) Quelle est la (ou quelles sont les) proposition(s) vraie(s) concernant la déclaration des maladies ? A. Seul le médecin traitant du patient est tenu d’effectuer cette déclaration FAUX - pour tout médecin. Biologiste, généraliste, hospitalier. B. L’anonymat du patient doit être respecté VRAI C. La déclaration ne concerne que des maladies infectieuses FAUX - Le saturnisme de l’enfant est une maladie non infectieuse. D. Seules les 10 maladies les plus fréquentes doivent être déclarées tous les ans. FAUX – 30 maladies doivent être déclarées lors de l’apparition d’un nouveau cas. E. Pour des raisons de protection des données, les informations recueillies restent au niveau du département et ne sont pas transmises au niveau nationale FAUX : Cela remonte jusqu’à l’institut de veille sanitaire 9) Concernant le réseau sentinelle, quelle est la (ou quelles sont les) proposition(s) exacte(s) ? A. Il s’agit d’un réseau de professionnels de santé qui recueillent de façon exhaustive leur activité concernant certaines maladies VRAI B. Les professionnels de santé déclarent en temps réel tout nouveau cas observé VRAI C. La liste des maladies concernées est déterminée tous les ans par le ministère de la santé FAUX D. Cette déclaration est effectuée durant une période de 3 mois tous les hivers FAUX E. Les professionnels sont volontaires VRAI 10) Parmi ces systèmes de surveillance, quel est celui (ou quels sont ceux) qui est (sont) mis en œuvre en France dans le cadre de surveillance de la grippe ? A. Réseau sentinelle de médecins généralistes VRAI B. Déclaration obligatoire FAUX C. Réseau de laboratoire VRAI D. Réseau d’hôpitaux VRAI E. Surveillance virologique VRAI 11) Quelle est la (ou quelles sont les) affirmation(s) vraie(s) concernant la tuberculose ? A. C’est une maladie à déclaration obligatoire VRAI B. Son incidence en France varie fortement d’une région à l’autre VRAI C. Son incidence en France est en constante augmentation depuis 1990 FAUX D. Pour les personnes nées en France, la maladie est plus fréquente chez les personnes de plus de 60 ans VRAI : cf schéma E. Pour les personnes nées à l’étranger, la maladie est plus fréquente chez les personnes de moins de 15ans. FAUX : chez les 25-39 ans 12) Les agences nationales et instituts nationaux chargés de la sécurité sanitaire sont : A. L’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) VRAI B. L’InVs (Institut de veille sanitaire) VRAI C. L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) FAUX D. L’Institut national du cancer (INCa) FAUX E. La HAS (Haute Autorité de Santé) FAUX 13) A propos de la Haute autorité de santé (HAS) laquelle (ou lesquelles) affirmation(s) est (sont) vraie(s) ? A. Evalue l’utilité médicale de l’ensemble des actes, prestations et produits de santé pris en charge par l’assurance maladie VRAI B. Gère l’information médicale hospitalière systématiquement collectée pour tous les séjours hospitaliers FAUX : c’est le rôle de l’ATIH (Agence technique de l’information sur l’hospitalisation) C. Met en œuvre la certification des établissements de santé VRAI D. Contrôle et évalue la mise en œuvre de l’ensemble des politiques publiques dans les domaines de la santé FAUX : c’est le rôle de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) E. Est en charge de la planification de la santé FAUX : c’est le rôle des caisses régionales d’Assurance Maladie 14) Indiquez la (ou les) réponse(s) exacte(s) : A. Les crises d’asthme du jeune enfant augmentent surtout en période pollinique FAUX – Les crises d’asthme chez le jeune enfant ont une occurrence relativement constante sur l’année. B. Les surdités partielles ou totales consécutives à l’exposition au bruit ne dépendent que des caractéristiques du bruit et du niveau sonore. FAUX : et la durée d’exposition ? C. Le seuil légal d’alcoolémie est de 0,7 gramme d’alcool par litre de sang FAUX : 0,5 gramme d’alcool par litre de sang D. Au seuil légal d’alcoolémie, le risque d’accident est multiplié par 2 VRAI E. Le pictogramme de niveau 2 de risque pour la conduite qui figure sur la notice de certains médicaments recommande de ne pas conduire sans avoir lu la notice. FAUX – Il recommande de ne pas conduire sans avoir l’avis d’un spécialiste de santé 15) Indiquez la (ou les ) réponse(s) exacte(s) : A. Les effets sanitaires des expositions environnementales sont toxiques, infectant ou allergisants VRAI B. Les effets des expositions à des contaminants microbiens se manifestent en général à moyen et à long terme FAUX - à court terme C. Les effets allergisants ne sont dus qu’à des contaminants biologiques FAUX D. Les cas de saturnisme infantile en Ile de France sont liés au plomb dans l’eau FAUX E. L’exposition au radon peut, à long terme, entrainer des cancers du poumon VRAI 16) Indiquez la (ou les ) réponse(s) exacte(s) : A. Le dioxyde de soufre est principalement émis par les transports routiers FAUX – Le dioxyde de soufre est principalement émis par la transformation d’énergie et l’industrie manufacturière B. Les émissions atmosphériques d’oxydes d’azote sont surtout issues de l’industrie manufacturière. FAUX - surtout par les transports routiers C. Le secteur agricole est le principal émetteur de méthane VRAI D. Les transports routiers, l’industrie manufacturière et le secteur résidentiel contribuent à la production de monoxyde de carbone. VRAI E. Les véhicules diesel sont les seules sources extérieures de particules fines. FAUX - et la remise en suspension par le vent ? Et la transformation chimique des polluants gazeux ? 17) A propos de l’épidémiologie des accidents de la route, quelle(s) affirmation(s) est (sont) correcte(s) ? A. Le nombre de tués à 30j par millions d’habitants lors d’accidents de la route en France se trouve actuellement dans la moyenne des pays de l’Union Européenne. VRAI B. Au cours de la décade passée, le nombre de décès à 30 jours par million d’habitants sur les routes de France a faiblement diminué, comparé à celui des autres pays de l’Union Européenne FAUX - ce nombre a plus fortement diminué en France qu’en Europe C. En France, les décès à 30jours à l’occasion d’un accident de la route concernent plus souvent des femmes que des hommes. FAUX : concernent plus souvent les hommes que les femmes D. En France, les décès à 30jours à l’occasion d’un accident de la route concernent tous les usagers de la route (conducteur, passager, piétons, cyclistes) VRAI E. Le nombre d’accidents corporels est supérieur au nombre de blessés. FAUX : le nombre de blessés est supérieur au nombre d’accidents corporels 18) Quelle(s) affirmation(s) à propos de la mise en œuvre de la sécurité routière en France est (sont) exacte(s) ? A. La limitation de la vitesse des véhicules sur la route date du début des années 2000. FAUX : elle date de 1954 B. L’alcoolémie normale pour les conducteurs est de 0,7 g/L en France FAUX : euh non hein ^^ C. Le port du casque pour les conducteurs et passagers des véhicules à 2 roues motorisées est obligatoire depuis 1979 VRAI D. La prévention des accidents de la route passe par l’information de la population générale, mais est aussi ciblée sur certains groupes à risque d’accident de la route. VRAI E. L’attestation scolaire de sécurité routière concerne les élèves de l’enseignement primaire. FAUX : l’enseignement primaire c’est l’école primaire. La 5ème et la 3ème qui sont les classes ou les collégiens passent cette attestation correspond à l’enseignement secondaire 19) A propos des addictions, laquelle (ou lesquelles) affirmation(s) est (sont) exacte(s) ? A. Le syndrome d’abus est défini comme une consommation de substance addictive avec une, ou plus conséquence psycho-sociale, selon la définition internationale VRAI : concernant la définition internationale, il n’y a rien indiqué sur les diapos concernant la classification B. La consommation d’alcool en France, exprimée en litre d’alcool pur par habitant de plus de 15 ans, a diminué d’un facteur deux en 50 ans. VRAI : En 1961 la consommation était de 26% et en 2008 de 12,3% d’où une réduction d’un facteur deux en 50 ans. C. La proportion des hommes consommant quotidiennement de l’alcool en France augmente avec l’âge. VRAI D. Les femmes de plus de 65 ans sont plus nombreuses à consommer quotidiennement de l’alcool que les hommes âgés de plus de 65 ans, en France FAUX : 22% pour les femmes de plus de 65 ans alors que 56% pour les hommes de plus de 65 ans E. Les données concernant la consommation d’alcool en France proviennent de diverses sortes de questionnaires. VRAI 20) Tabagisme. Quelle(s) affirmation(s) est (sont) fausse(s) ? A. Dans le monde, plus de la moitié de la population âgée de plus de 15 ans est fumeur FAUX 1/3 de la population âgée de plus de 15 ans est fumeur B. Les hommes sont plus souvent fumeurs que les femmes dans le monde VRAI : cela est vrai aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement C. Les hommes sont plus souvent fumeurs que les femmes en France VRAI : 33% des hommes et 27% des femmes D. Plus de la moitié des fumeurs sont dépendants au tabagisme chez les adultes de plus de 25 ans, en France VRAI : 54% des fumeurs sont dépendants au tabagisme chez les adultes de + de 25 ans en France E. Depuis les années 60 du siècle dernier, le tabagisme des adultes, hommes et femmes, a régressé en France. FAUX : augmentation chez les femmes malgré une diminution chez les hommes 21) Prévention de tabagisme en France. Quelle est la (ou quelles sont les) affirmation(s) vraie(s) ? A. La prévention mise en œuvre cible les fumeurs et les non fumeurs VRAI : prévention primaire pour les non fumeurs et prévention secondaire pour les fumeurs B. Seule la région Europe de l’OMS a mis en place cette prévention FAUX C. La prévention passe par la réduction de l’accessibilité économique du tabac VRAI : par l’augmentation des prix D. La prévention passe par l’interdiction de vente aux mineurs VRAI E. Aucune de ces affirmations n’est vraie FAUX 22) Concernant l’evidence-based-medicine EBM, quelle(s) affirmation(s) est (sont) vraie(s) ? A. Elle permet de prendre en compte les données de la recherche dans la décision clinique VRAI B. La variabilité des pratiques permet de justifier la nécessité de ce concept VRAI C. Elle s’applique au lit du patient, mais pas à l’organisation des soins FAUX : elle s’applique également à l’organisation des soins D. Elle s’applique à la formation initiale, mais pas aux politiques de santé publique FAUX : elle s’applique aux politiques de santé publique E. Elle ne prend pas en compte les préférences du patient dans la décision clinique FAUX : elle le fait 23) Concernant la hiérarchie du niveau de preuve des études, quelle(s) affirmation(s) est (sont) fausse(s) ? A. La revue systématique est considérée comme ayant un haut niveau de preuve VRAI B. L’essai contrôlé randomisé est considéré comme ayant un haut niveau de preuve dans le domaine thérapeutique VRAI C. L’avis d’expert du domaine est supérieur à une étude cas-témoins FAUX : c’est le contraire D. Les études sur l’animal sont supérieures aux séries de cas FAUX : c’est le contraire E. L’étude de cohorte est inférieure à la série de cas FAUX : c’est le contraire 24) Concernant l’évaluation de l’efficacité d’un traitement, quelle(s) affirmation(s) est (sont) vraie(s) ? A. Dans une étude avant-après, l’amélioration observée peut être expliquée par l’efficacité du traitement VRAI B. Dans une étude avant-après, l’amélioration observée n’est jamais expliquée par l’évolution naturelle de la maladie FAUX : cela peut l’être C. L’amélioration observée par l’administration d’une substance inerte s’appelle l’effet Hawthorne FAUX : c’est l’effet placebo D. Dans un essai contrôle randomisé, le tirage au sort permet de rendre les deux groupes comparables pour tous les facteurs en dehors du traitement reçu VRAI E. Le double aveugle permet de maintenir la comparabilité des groupes pendant l’étude VRAI 25) Concernant le modèle classique d’evidence-based-medicine, parmi les propositions suivantes, laquelle (ou lesquelles) est (sont) vraie(s) ? A. Il ne permet pas d’appliquer les résultats de la recherche directement au patient FAUX B. La validité des résultats trouvés dans la littérature n’est pas évaluée FAUX C. Les études sont hiérarchisées selon leur niveau de preuve VRAI D. L’expérience clinique du médecin n’est pas prise en compte FAUX E. Le modèle PICO est utilisé pour former une question clinique claire VRAI 26) Les revues systématiques ont un meilleur niveau de preuve comparées aux revues narratives pour une ou plusieurs propositions parmi les suivantes : A. Elles reposent sur une recherche bibliographique exhaustive VRAI B. Les critères d’inclusion et d’exclusion des études sont clairement rapportés VRAI C. La qualité méthodologique des études incluses est évaluée VRAI D. Elles présentent moins de subjectivité VRAI E. Elles permettent systématiquement une synthèse statistique des résultats (une métaanalyse) FAUX : quand cela est possible 27) Parmi les propositions suivantes, quelle est (ou quelles sont) celle(s) qui caractérisent les soins remboursés par l’Assurance Maladie Obligatoire ? A. La liste des services remboursables est déterminée par l’Etat VRAI B. Le payeur principal est la solidarité nationale VRAI C. Les honoraires des services, comme les consultations, sont libres FAUX : les services sont conventionnés D. Le patient ne paye jamais directement un professionnel de santé FAUX E. Les prix des produits de santé remboursables sont administrés. VRAI 28) Quelle est la (ou quelles sont les) proposition(s) fausse(s) concernant la Couverture Maladie Universelle (CMU) ? A. La CMU de base couvre tous les ménages vivant en France FAUX : les ménages qui vivent en France et qui n’ont pas accès à un autre régime de l’assurance maladie B. Un foyer assuré au Régime général de l’Assurance Maladie ne peut pas avoir la CMU-C (CMU-Complémentaire) FAUX : puisque la CMU complémentaire concerne par définition une protection complémentaire d’un régime de l’assurance maladie : couvre les soins qui ne sont pas déjà couverts par l’assurance maladie obligatoire C. Un médecin peut refuser la prise en charge d’un patient à la CMU s’il n’y a pas d’urgence FAUX : théoriquement il n’a pas le droit, malheureusement en pratique ca peut arriver mais il y a une lutte contre cette dérive D. La création de la CMU a crée un régime d’Assurance Maladie Universel VRAI E. Plus de 8% des personnes vivant en France n’ont pas « d’assurance complémentaire santé » malgré la CMU-C VRAI 29) Quelle est (ou quelles sont les) proposition(s) exacte(s) concernant les perspectives de financement des dépenses de soins ? A. L’accroissement de la dette reste la meilleure solution FAUX : euh non hein B. La Solidarité Nationale doit financer seulement les soins efficaces et utiles VRAI C. La lutte contre les abus et les fraudes compensera les dépenses FAUX : en partie mais pas suffisamment pour compenser complètement les dépenses D. On pourrait arrêter l’augmentation des dépenses de santé FAUX E. La pédagogie est nécessaire pour faire comprendre à tous la nécessité de choix collectifs VRAI 30) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Le niveau d’études : A. Le pourcentage de diplômés augmente faiblement au cours des générations FAUX B. Le pourcentage de diplômés augmente fortement au cours des générations VRAI C. Chez les 25-34 ans, 70% des hommes et 60% des femmes ont le baccalauréat FAUX D. Chez les 25-34 ans, 60% des hommes et 70% des femmes ont le baccalauréat VRAI E. Aucune des quatre propositions précédentes n’est exacte FAUX 31) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Le taux de chômage : A. Est plus élevé chez les femmes actives VRAI B. Est plus élevé chez les femmes, à cause des maternités FAUX C. Augmente avec l’âge FAUX D. Diminue avec l’âge VRAI E. Aucune des quatre propositions précédentes n’est exacte FAUX 32) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Le taux de fécondité par âge : A. Dépend de la structure par âge et par sexe de la population FAUX B. Est indépendante de la structure par âge et par sexe de la population VRAI C. Est calculé une année donnée VRAI D. Est calculé pour une génération FAUX E. Aucune des quatre propositions précédentes n’est exacte FAUX 33) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? L’indicateur conjoncturel de fécondité : A. Est la somme des taux de fécondité pour chaque âge VRAI B. Dépend de la structure par âge et par sexe de la population FAUX C. Est le nombre moyen d’enfants d’une génération FAUX : c’est la descendance finale D. Intègre l’impact de la mortalité infantile FAUX E. Aucune des quatre propositions précédentes n’est exacte FAUX 34) Quelle est la (ou quelles sont les) proposition(s) exacte(s) ? L’augmentation de la demande de soins tient à A. L’augmentation de la fréquence des maladies chroniques VRAI B. L’amélioration des prestations de l’assurance maladie de la sécurité sociale pour les soins dentaires et l’acquisition de lunettes. FAUX : les soins dentaires et l’acquisition de lunettes sont pas remboursés par la sécurité sociale C. L’augmentation du nombre de personnes âgées VRAI D. L’augmentation du ticket modérateur pour certains médicaments FAUX : cela pousserait à diminuer la demande de soins E. La diffusion dans les médias des progrès thérapeutiques VRAI 35) Parmi les propositions suivantes, laquelle est (ou lesquelles sont) exacte(s) ? A. Les prélèvements d’eau augmentent plus que la consommation d’eau VRAI B. Le secteur agricole est le plus fort consommateur d’eau VRAI : avant l’usage domestique et l’industrie C. Les eaux usées agricoles sont souvent fortement chargées en hydrocarbures aromatiques polycycliques FAUX : ce sont les eaux usées domestiques et industriels D. Les eaux usées industrielles sont souvent chargées en métaux VRAI E. Les eaux usées industrielles sont très souvent chargées en hydrocarbures aromatiques polycycliques VRAI 36) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? L’institut de veille sanitaire A. Coordonne la surveillance des infections nosocomiales FAUX : rôle des CCLIN B. Contribue à la gestion des crises sanitaires VRAI C. Assure la veille sanitaire VRAI D. Assure la prévention des risques transfusionnels FAUX : c’est le rôle d’ l’INTS E. Assure l’alerte sanitaire VRAI 37) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? L’établissement français du sang a pour missions : A. L’élaboration des guides d’hygiène FAUX : rôle des CCLIN B. La formation aux métiers de la transfusion FAUX : c’est le rôle de l’INTS C. La gestion du service public transfusionnel VRAI D. La recherche dans le domaine de la transfusion FAUX : c’est le rôle de l’INTS E. La promotion du don du sang VRAI 38) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? L’institut national de prévention et d’éducation pour la santé a pour missions : A. La mise en œuvre des politiques de prévention et d’éducation pour la santé VRAI B. L’évaluation des politiques de santé FAUX C. La coordination de la lutte contre les infections nosocomiales FAUX D. La veille sanitaire FAUX : participe à la gestion des situations urgente mais pas à la veille E. La prévention des risques nucléaires FAUX 39) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, l’environnement et du travail : A. Assure la protection de la santé des animaux VRAI B. Assure la protection de la santé des végétaux VRAI C. Evalue les propriétés des aliments VRAI D. Assure la radioprotection FAUX E. Assure la protection contre les rayonnements ionisants FAUX 40) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Les missions du Haut Conseil de la Santé Publique incluent : A. La prévention du risque transfusionnel FAUX B. L’organisation des secours en cas de catastrophe FAUX C. L’expertise de la gestion des risques sanitaires VRAI D. La protection de l’environnement FAUX E. L’évaluation des politiques et stratégies de sécurité sanitaire VRAI 41) Parmi les propositions ci dessous, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? La Haute Autorité de Santé participe à la sécurité sanitaire par : A. La définition de bonnes pratiques professionnelles VRAI B. Le retrait de médicaments FAUX C. La surveillance épidémiologique des maladies FAUX D. La promotion du bon usage des soins VRAI E. La promotion de la qualité des soins VRAI 42) Parmi les propositions ci dessous concernant le dossier d’un patient hospitalisé, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. Le dossier hospitalier d’un patient comporte classiquement, sur support papier, un dossier médical, un dossier de soins et des documents d’imagerie VRAI B. L’informatisation du dossier hospitalier a entrainé une évolution du concept de « dossier patient » VRAI C. Conçu sur un support papier, le dossier du patient hospitalisé est forcément unique, commun et partagé par tous les services de l’hôpital FAUX : c’est les caractéristiques du dossier patient sur support électronique D. Conçu sur support électronique, le dossier du patient hospitalisé peut être commun et partagé par tous les services de l’hôpital VRAI E. Le concept de dossier patient « unique, commun et partagé » signifie que pour un patient hospitalisé successivement dans le service de réanimation puis de cardiologie, les professionnels de ces deux services auront accès de la même manière à toutes les informations accumulées pour ce patient au cours de son séjour, et lors de ses consultations ou séjours précédents VRAI 43) Parmi les acteurs de santé ou institutions suivants, le(s)quel(s) intervient(nent) dans le domaine de l’e-santé ? A. Les sociétés savantes VRAI B. Les GCS (Groupements de Coopération Sanitaire) VRAI C. Les centres hospitaliers VRAI D. Les partenaires industriels privés VRAI E. La commission européenne VRAI 44) Parmi les propositions ci dessous, concernant les bénéfices fonctionnels de l’informatisation du dossier patient, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A. L’informatisation garantit une réduction des dépenses de santé, grâce à l’amélioration de la qualité des soins qu’elle induit forcément FAUX : le forcément fait que c’est faux B. L’informatisation vient résoudre tous les problèmes de sécurité et de confidentialité que pouvait poser le support papier FAUX : cela en pose d’autre : cela engendre un débat C. L’informatisation permet un partage des données de santé, et une meilleure accessibilité de ses données, à distance et par différents acteurs VRAI D. L’informatisation permet une meilleure coordination et continuité des soins VRAI E. L’informatisation du dossier peut faciliter la mise en place de système d’aide à la décision pour les médecins (par exemple pour la prescription de médicaments) VRAI 45) Urgences-Online est un site portail qui propose des connaissances et des conduites à tenir dans des situations d’urgence médicale. A quels objectifs peut prétendre ce site et pour quelle cible ? A. Objectif éducatif et de formation, visant un public d’étudiants en médecine VRAI B. Objectif de formation continue, visant des professionnels de santé VRAI C. Proposer des recommandations (référence de bonne pratique) FAUX D. Donner des conseils médicaux en ligne, pour le grand public FAUX E. Répondre aux questions des étudiants, concernant leur formation VRAI 46) Quelles sont parmi les propositions suivantes, celles qui constituent des champs d’application de l’e-santé ? A. Organisation des soins VRAI B. Aide à la décision clinique VRAI C. Evaluation médicale et amélioration de la qualité VRAI D. Aide à la recherche clinique VRAI E. Gestion et pilotage médico-économique VRAI 47) Concernant le dossier du patient, quelles sont les propositions vraies parmi les suivantes ? A. La constitution d’un dossier médical pour chaque patient hospitalisé est obligatoire seulement dans les établissements de santé publics FAUX : aussi pour les privés B. Le contenu réglementaire du dossier patient est défini par le code de santé publique VRAI C. Tout patient a le droit d’accéder aux éléments de son dossier, en vertu de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades VRAI D. L’écrit par support électronique (dans un dossier patient informatisé) n’a pas la même force probante que sur support papier FAUX : cela a la même force probante E. L’informatisation du dossier médical doit faire l’objet d’une déclaration à la Commission Nationale Informatique et Liberté VRAI : c’est la déclaration à la CNIL 48) Concernant le dossier médical personnel (DMP), quelles sont les propositions vraies parmi les suivantes ? A. Il est obligatoire pour tout assuré social FAUX B. Il peut être crée en cas d’urgence sans le consentement de la personne FAUX : le consentement est obligatoire C. Il est sécurisé et son accès est par exemple interdit au médecin d’une compagnie d’assurance VRAI D. Il peut faciliter la coordination et la continuité des soins VRAI E. Sa création et son unicité reposent sur la possibilité d’identification du patient par son numéro de carte vitale VRAI 49) Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui caractérisent la téléradiologie ? A. Son encadrement est règlementé par le conseil de l’ordre VRAI : en bas de la diapo sur la téléradiologie on voit que c’est conseillé par le conseil de l’ordre B. Elle a fait l’objet de la définition d’un acte médical spécifique VRAI C. Elle se définit techniquement par l’articulation d’au moins deux points (un lieu d’exploration du patient et un lieu d’expertise) VRAI D. Elle suppose un système d’information partagé pour la transmission de données cliniques ou d’images VRAI E. Ses applications sont encore limitées au domaine de l’urgence neurochirurgicale FAUX 50) Quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) vraie(s) ? Un défibrillateur entièrement automatique externe demande seulement de : A. Appuyer sur le bouton On et coller le patch sur la poitrine VRAI B. Appuyer sur le bouton On, coller le patch sur la poitrine et appuyer sur le bouton de défibrillation quand le défibrillateur vous le demande FAUX C. Peut être implanté sous la peau au niveau de l’épaule FAUX : par définition il est externe D. Demande une formation minimum avant d’être utilisé FAUX E. Ne demande pas de formation avant d’être utilisé VRAI Partie 2 : Sciences humaines et sociales Questions à choix unique, cocher la réponse exacte 51) Comment définiriez vous le vitalisme ? A. Un régime pour bien vivre FAUX B. Une doctrine postulant qu’une force gouverne les phénomènes de la vie VRAI C. La philosophie de Descartes FAUX : philosophie de Peau Jean Barthez D. Un mouvement qui prône en toute circonstance le respect de la vie FAUX E. Une méthode pour estimer l’espérance de vie FAUX 52) Quelle est la pratique contraceptive la plus utilisée jusqu’au XIXe siècle ? A. Les contraceptifs mécaniques FAUX B. La méthode des cycles FAUX C. Le coït interrompu VRAI D. Le dispositif intra-utérin FAUX E. Le gel spermicide FAUX 53) Laquelle de ces phrases concerne le biologiste Jacques Monod ? A. Il est favorable à une politique de contraception VRAI B. Il est dans les années 1930 un partisan de l’eugénisme FAUX C. Il a obtenu le prix Nobel de médecine en 1935 FAUX : en 1965 D. Il a participé avec Paul Robin à la fondation du néo-malthusianisme FAUX E. Il encourage les femmes à avorter FAUX 54) L’eugénisme définissait avant 1945 : A. La science des génies FAUX B. La science de la vie bonne FAUX C. La science des bonnes naissances VRAI D. Une technique médicale pour prolonger la fertilité de l’homme FAUX E. Une pratique très répandue au siècle des Lumières FAUX 55) L’isolement du malade mental est prôné : A. Par Georges Daumézon FAUX B. Par J.E.D. Esquirol VRAI C. Par les préfets FAUX D. Par Henri Ey FAUX E. Pour garantir qu’il ne se soigne pas par lui-même : FAUX 56) Qu’est ce que la « politique de secteur » ? A. Une politique définie par la Sécurité Sociale FAUX B. Une politique de diversification des soins psychiatriques VRAI : C’est une nouvelle répartition des soins et une autre conception des soins en psychiatrie C. Une politique visant à augmenter le personnel soignant FAUX D. Une politique de répartition de la population sur le territoire FAUX E. Une politique pour réparer et rebâtir les hôpitaux psychiatriques détruits pendant la guerre FAUX Questions à choix multiples, cocher les réponses exactes 57) Lesquelles de ces affirmations, au sujet des « médicaments de la folie », sont elles inexactes ? A. Ils ont contribué à diminuer le besoin en places dans les hôpitaux psychiatriques VRAI B. Ils ont été majoritairement découverts entre 1918 et 1940 FAUX : entre 1949 et 1958 C. Ils ont augmenté le besoin d’hospitalisation en psychiatrie FAUX D. Ils ont tous été découverts grâce à la biologie moléculaire FAUX : en 1949 il n’y avait pas la biologie moléculaire E. Le premier d’entre eux a été découvert par Jules Bordet FAUX : par John Cade et c’est le lithium en 1949 58) Quelles sont les différentes conditions qui ne permettent pas que soient transmises aux ayant droits d’un patient des informations à caractère médical ? A. Pour défendre la mémoire du défunt FAUX B. Pour que l’assureur puisse apprécier la loyauté contractuelle dans la souscription d’une police d’assurance décès VRAI C. Pour leur permettre de connaître les causes de la mort FAUX D. Pour leur faire valoir leurs intérêts VRAI : leurs droits pas leurs intérêts E. Pour faire valoir les volontés du défunt en matières d’obsèques VRAI : c’est pas dit dans la diapo 59) A propos de la transplantation rénale, quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui sont justes : A. C’est habituellement un traitement médico-chirurgical complexe VRAI B. Elle nécessite le plus souvent la prise d’un traitement immunosuppresseur FAUX : toujours pas le plus souvent C. Le principal facteur limitant la transplantation d’organes est son coût FAUX D. Le principal facteur limitant la transplantation d’organes est le nombre d’organes disponibles VRAI E. La source d’organes en France est le plus souvent le don entre vivants FAUX : le plus souvent le don entre donneurs décédés 60) Concernant l’utilisation préférentielle de la main gauche et de la main droite : A. La latéralité a un sens symbolique, interprétée par toutes les cultures FAUX : pas par toute les cultures même si ca peut l’être par certaines B. Les gauchers sont les meilleurs en athlétisme parce qu’ils sont plus rapides que les droitiers FAUX C. Les gauchers sont systématiquement des droitiers en miroir FAUX : question très bizarre : la question la plus probable est que ca soit faux D. Etre droitier et gaucher n’est pas entièrement déterminé par les gènes, il y a une part de hasard dans le développement VRAI : ce n’est pas une génétique simple E. Etre gaucher était un avantage dans les duels à l’épée VRAI 61) Le secret professionnel en médecine : A. Est institué au profit des professionnels de santé aux fins de garantir leurs pouvoirs vis-àvis du patient FAUX B. Concourt aux deux intérêts, l’ordre public de la santé et le respect de la vie privée et familiale VRAI C. Constitue un rempart absolu à toute dénonciation d’actes criminels FAUX : ce n'est pas l'identité ou le refuge du criminel qui doit être porté à la connaissance des autorités, mais seulement le crime lui-même D. Doit impérativement s’effacer au profit de la transparence et de la loyauté contractuelle FAUX E. S’étend au droit intéressant les données de santé considérées comme étant des données sensibles VRAI 62) A propos des prélèvements d’organes sur personnes décédées en vue de transplantation en France, quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui sont justes : A. Il constitue une exception au principe d’inviolabilité du corps humain VRAI B. Il constitue une exception au principe d’indisponibilité du corps humain VRAI C. Il est nécessairement anonyme et gratuit VRVRAI D. Toute personne peut s’y opposer de son vivant : VRAI E. Il n’est possible que chez les personnes dûment informées et consentantes FAUX : une personne morte est par définition non informable 63) Parmi les affirmations suivantes, lesquelles ne s’appliquent pas au dopage ? A. Les substances dopantes sont des stupéfiants VRAI : question ambigu car certaines le sont et d’autres ne le sont pas car ce sont des médicaments classiques B. Les substances dopantes sont potentiellement dangereuses pour la santé VRAI C. Les substances dopantes sont généralement à l’origine de troubles mentaux FAUX : généralement non même si certains peuvent donner des troubles neurologiques D. L’emploi de substances dopantes est source d’inégalité entre compétiteurs VRAI E. L’emploi des substances dopantes est contraire à la déclaration des droits de l’Homme FAUX : c’est la castration 64) Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les Nations Unies, la contraception est définie comme : A. L’utilisation d’agents, de dispositifs pour diminuer la probabilité de contraception ou pour l’éviter VRAI B. L’ensemble des moyens employés pour provoquer une infécondité temporaire chez la femme ou chez l’homme FAUX : définition du petit robert C. Un moyen de régulation des naissances FAUX : selon les nations unies D. Un moyen de contraception féminine exclusivement FAUX E. Le recours à l’Interruption Volontaire de Grossesse. FAUX 65) Quels problèmes Claude Bernard a-t-il résolus en matière de diabète ? A. Comment les animaux produisent-ils du sucre ? VRAI : après une année d’hésitation il change de point de vue et trouve que du glucose est formé dans l’organisme animal B. Pourquoi la glycémie est-elle indépendante de l’alimentation ? VRAI C. Comment les animaux produisent ils des protéines ? FAUX : du sucre D. Comment le glycogène sert-il de réserve de sucre pour les végétaux ? FAUX : pas d’étude sur les végétaux E. Pourquoi existe-t-il deux systèmes cellulaires dans le pancréas ? FAUX 66) Quels professionnels de santé sont autorisés à prescrire la contraception orale : A. Les médecins VRAI B. Les sages-femmes VRAI C. Les pharmaciens FAUX : cf E D. Les infirmiers/infirmières scolaires FAUX : cf E E. Les pharmaciens et les infirmiers/infirmières scolaires pour la contraception d’urgence VRAI 67) Identifier les réponses exactes caractérisant la psychothérapie institutionnelle A. La prise en charge des psychiatres souffrant de « burn-out » FAUX B. Une méthode prônant les activités de plein air pour éviter les conséquences de l’insalubrité des hôpitaux après la guerre FAUX C. Rompre l’isolement du malade mental favorisé par l’organisation traditionnelle de l’hôpital psychiatrique VRAI D. Un mouvement qui a inspiré les partisans de la politique de secteur en France VRAI : reste dans le même esprit d’une nouvelle conception des soins en psychiatrie E. Transformer l’équipe soignante en octroyant notamment un rôle majeur aux malades pour qu’ils décident de leurs soins FAUX : Même si on cherche à favoriser l’autonomie du patient, on ne va pas jusqu’à ce qu’il choisisse lui même son traitement 68) Cocher les bonnes réponses A. Hippocrate est un fils de médecin VRAI B. La collection hippocratique rassemble les écrits médicaux de l’Antiquité FAUX : pas tous les écrits médicaux : juste ceux de l’Ecole de Cos C. Le serment d’Hippocrate a été écrit par Platon FAUX : par les membres de l’école de Cos D. Hippocrate est le père de la médecine VRAI E. Emile Littré est le traducteur des textes d’Hippocrate en français VRAI 69) Concernant la révolution scientifique, lesquelles de ces phrases sont inexactes ? A. La révolution scientifique se situe au XVIIe siècle VRAI B. La révolution scientifique correspond à un mouvement de transformation de la pensée économique FAUX : de la pensée scientifique C. Le développement de la révolution scientifique marque le développement des Académies VRAI D. La révolution scientifique inaugure le développement de la philosophie morale notamment d’origine kantienne FAUX : Kant est un philosophe du XVIIIeS E. La révolution scientifique prône la nécessité de la métaphysique FAUX : remise en question du fait que la science et la philosophie ne soit pas séparées. 70) Parmi les informations suivantes, lesquelles sont à l’actif d’Elliot Joslin A. L’insuline est produite par les cellules bêta des cellules endocrines du pancréas FAUX B. Le traitement du diabète repose sur l’insuline, le régime, l’exercice physique VRAI C. L’épidémiologie est un atout pour la compréhension du diabète VRAI : premier grand épidémiologiste du diabète D. Les unités spécialisées en diabétologie sont mieux à même de soigner le diabète VRAI : il crée le premier cabinet spécialisé en diabétologie E. L’hémoglobine glyquée (HbA1c) est un marqueur important du diabète FAUX Questions à réponses ouvertes et courtes (QROC) Cette correction n’est pas l’officielle mais celle réalisée par l’équipe du tutorat. C’est une correction possible ; cela ne veut naturellement pas dire qu’on pourrait répondre d’autres choses. Texte support : Extrait du livre « Visions éthiques de la personne » p 152 – 152 Collection l’Ethique en mouvement. Editions l’Harmattan 2006 Question 1 a) Identifier les arguments qui dans le texte plaident en faveur d’une décision médicale qui ne soit pas exclusivement déterminée par l’environnement économique b) Quels sont les éléments qui dans le texte et les cours évoquent la construction sociale du système de santé définie par Pierre Laroque ? Question 2 De quelle manière la médecine participe à la construction du lien social ? (vous vous aiderez d’exemples également issus des cours ) Question 3 En quoi la transplantation d’organes est elle un exemple de société solidaire ? Texte La santé est un facteur d’épanouissement de la personne. C’est un indicateur du bien-être d’individus qui, ensemble, composent le corps social. Ainsi, la médecine est elle un acteur naturel de la formation du lien social. C’est alors que la mission, affectée de tout temps à la médecine, de « réconcilier le malade avec le beau, le bien et le juste »recouvre de tout son sens et perd le caractère factice qui lui est aujourd’hui prêté. C’est réconcilier l’être souffrant avec son corps, dans une société humaine et solidaire. Le médecin est bien, dans ce processus, un acteur à part entière, par les mots qu’il emploie et les gestes qu’il accomplit, tous éléments qui caractérisent l’action et témoignent des valeurs vécues dans la réalité du jeu social. Les comportements des médecins ne peuvent, alors, dans une telle mission, que s’aligner sur des comportements et des attitudes eux-mêmes caractérises par la justesse citoyenne de leurs actions, inspirées par la mission de service public qu’implique le recouvrement de l’état de santé. Tout praticien est astreint, en vertu du code de déontologie, à délivrer ses soins à tout individu intégrant les aspects de santé publique. Il est l’ordonnateur d’une mission de service public, dont l’objectif est de permettre l’accès aux différentes valeurs de promotion et d’épanouissement, dont la santé. Cette conception, en opposition à toute autre qui n’exprimerait que des intérêts individuels, nécessite une prise de conscience, reconnue et partagée par le corps social. Les acteurs du champ sanitaire et médico-social sont ainsi en droit d’attendre des messages clairs, sur le sens de la médecine, d’autorités trop exclusivement préoccupées de normes de gestion, le référentiel choisi n’étant, trop souvent, qu’économique. Quelle que soit l’emprise de l’incidence économique, le médecin ne peut rester sourd et aveugle à une demande d’assistance morale que toute personne en état d’isolement recherche, et cela d’autant plus lorsque vient s’y ajouter un état de vulnérabilité. Sans tomber dans une affectivité qui pourrait devenir perverse, le serment d’Hippocrate nous rappelle constamment que le médecin doit être capable de sentir, de ressentir, en fait, de « vivre l’autre » dans ses difficultés et sa différence. Il doit, alors, en accord avec le patient, tout entreprendre pour lui permettre d’acquérir cet épanouissement auquel peut prétendre chaque homme et chaque femme dans une société solidaire. C’est, selon les termes même de Paul Ricoeur, donner à chacun ses chances « d’une vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes ». Réponse 1 a) La décision médicale reste primordiale dans la relation médicale mais elle doit être fondée sur l’assistance morale, sur le colloque singulier entre le médecin et le patient. Par des attitudes respectueuses et caractéristiques des valeurs d’aide et de solidarité, le médecin doit accueillir le patient en état de vulnérabilité et non de considérer la consultation comme un produit économique. b) En 1945, Pierre Laroque signe les ordonnances de la Sécurité Sociale après le cri "Plus jamais cela" pour reconstruire une société où les pires choses avaient été vues pendant la guerre. Il s’inspire d’une réflexion sur le sens de la vie, de l’aide et de la solidarité par rapport à la maladie ou la vieillesse participant ainsi à la reconstruction d'une France refusant toute discrimination quelque soit la race et la religion. Réponse 2 Tout d’abord, la santé est primordiale pour l’épanouissement personnel. Pour la construction du lien social il faut des patients épanouis, « réconciliés avec le bien, le beau et le juste » comme le dit Alajouanine. La médecine permet cette réconciliation par une relation particulière d’écoute, de communication et de décision thérapeutique qui vient soulager la souffrance, l’isolement et la vulnérabilité du patient. De plus, la médecine participe à ce lien car c’est une pratique sociale en relation avec les instances sociales : par exemple, les prix sont fixés par la caisse d’assurance maladie et les dépenses de santé sont votées par le parlement. Réponse 3 Le don de greffes peut être un don entre vifs ou un don cadavérique. Les deux correspondent au principe de bienfaisance. La solidarité est le lien qui pousse des personnes à s’entraider, particulièrement pour améliorer leur santé comme dans le cas du don d’organes, surtout quand le pronostic vital est engagé. Bien qu’il fasse respecter les conditions de respect, de dignité, de non patrimonialité et d’une visée thérapeutique et de recherche, la possibilité de donner ses organes pendant sa vie ou après sa mort est donc signe de solidarité. Cette correction a été réalisée par Constance Mouterde (RM d’UE7 2011-2012), Victoria Dubar (RM Santé Publique 2012-2013) et Aurélie Jourdes (RM SHS 2011-2012).