REPERES
Dans le département, plusieurs
masseurs-kinésithérapeutes se
sont engagés dans les actions
de prévention liées à la santé du
dos, dans le cadre des services
en santé de l’Assurance Maladie
(Santé Active).
Ils participent à des ateliers de
sensibilisation, et délivrent des
conseils pour prévenir les troubles
du dos.
Repérer les patients en
situation de vulnérabilité
Directeur de la publication : Philippe TROTABAS - Réalisation : CPAM de la Charente-Maritime - Photos : Fotolia - Contextes - Julie Bourges - CPAM 86 // Coordonnées du comité rédactionnel : Pascale FERNANDEZ - Hervé GUILLOUX - Nolwenn DUBOIS - Marie-Laure GATELIER - Marie-Rose AURY
55 rue
de Suède
- CS
70507 - 17014
LA ROCHELLE cedex 1
-
Tél. 05
46 51 66
93
-
Fax :
05 46
51 66
74
-
www
.ameli.fr
-
Courriel :
[email protected]Zoom sur...
La préparation et/ou la distribution des médicaments par
les inrmier(e)s au domicile du patient peut être prise en
charge par l’Assurance Maladie dans quelques cas parti-
culiers, sur prescription médicale :
• Administration et surveillance d’une thérapeutique
orale au domicile des patients présentant des troubles
psychiatriques avec établissement d’une che de
surveillance.
Cotation par passage : AMI 1 (au-delà du premier mois
avec accord préalable).
Exemple : administration de médicaments matin et soir
chez un patient atteint de troubles cognitifs sévères, dans le
cadre d’une maladie d’Alzheimer : AMI 1 matin, AMI 1 soir.
• Surveillance et observation d’un patient lors de la mise
en œuvre d’un traitement ou lors de la modication de
celui-ci, sauf pour les patients insulino-dépendants,
avec établissement d’une che de surveillance, avec un
maximum de 15 jours.
Cotation : AMI 1 (un seul passage par jour cotable)
Exemple : surveillance de tension tous les jours après
mise en route d’un traitement antihypertenseur : 1 AMI 1
par jour, au maximum 15 jours.
• La préparation du pilulier pour la semaine par l’inrmier
n’est pas cotable en général mais peut éventuellement
être prise en charge dans le cadre d’une DSI (Démarche
de soins inrmiers) prescrite par le médecin auprès d’un
patient en situation de dépendance.
Cotation : AIS 4 (séance hebdomadaire de surveillance
clinique inrmière et de prévention).
Des prescriptions inadaptées peuvent mettre en difculté
les inrmiers
La préparation et/ou la distribution des médicaments par les
infirmier(e)s
Les carences nutritionnelles sont particulièrement
observées chez les personnes âgées et peuvent entraîner
ou accentuer un état de fragilité et de dépendance.
Au-delà de l’enjeu de santé publique, la dénutrition est un
poste de dépense important pour l'Assurance Maladie, qui
a représenté plus de 177 millions d’euros en 2013.
Repérer et évaluer l'état nutritionnel
Plusieurs signaux d’alerte permettent de repérer les
situations à risque chez la personne âgée de plus de 70
ans, comme le deuil, l’isolement, la maladie ou les troubles
bucco-dentaires.
Un certain nombre d’indicateurs permettent d’évaluer
l’état nutritionnel et d’établir le diagnostic : une perte de
poids signicative, un IMC (Indice de masse corporelle)
inférieur ou égal à 21 ou encore les résultats du test MNA
(Mini nutritional assessment) très utilisé en gériatrie.
Remboursables uniquement sur les critères de dénutrition,
les CNO (Compléments nutritionnels oraux) sont des
mélanges nutritifs complets hyperénergétiques et/ou
hyperprotidiques administrables par voie orale qui se
prennent en plus des repas.
Les recommandations
de la HAS
Les recommandations
de la HAS (Haute
autorité de santé)
indiquent qu’avant toute
prescription, le médecin
doit délivrer des conseils
nutritionnels à son patient et ne peut prescrire des CNO
qu’après réévaluation de la situation ou en cas d’échec
des conseils alimentaires.
Dans les cas de dénutrition les plus sévères, les CNO
peuvent être prescrits d’emblée. La prescription initiale
est prévue pour 1 mois maximum et les prescriptions
suivantes ne doivent pas excéder 3 mois.
Dans tous les cas la prise de CNO doit être transitoire et une
réévaluation par le médecin doit être faite tous les mois
La dénutrition chez la personne âgée
Accédez ici directement aux recommandations
de la HAS en matière de dénutrition chez la
personne âgée.
EN
SAVOIR
PLUS
Le programme de stabilité budgétaire, engagé par le gou-
vernement, implique la maîtrise des dépenses publiques.
À ce titre, l’État, les collectivités locales, la protection sociale
et l’Assurance Maladie sont mis à contribution.
Ainsi, 50 milliards d’économies sont attendues sur la pério-
de 2015-2017 dont 10 milliards sur les dépenses de santé
traduites dans l’ONDAM (Objectif national de dépenses
d'assurance maladie).
Ce calcul est réalisé par rapport à un tendanciel d’évolution
des dépenses qui se situerait à + 3,8 %
d’ici 2017 si aucune
action de maîtrise n'était menée.
L’ambition n’est donc pas
de diminuer les dépenses mais de les contenir à 2,05 %
en
2015, + 1,75 % en 2016 et 2017.
Les objectifs
Alliant qualité des soins et maîtrise des dépenses, ce plan
s’articule autour de 4 grands objectifs :
•
améliorer la qualité de l’offre hospitalière pour mieux ré-
pondre à ses missions ;
•
prendre le virage ambulatoire et mieux adapter les prises
en charge en établissement et en ville ;
•
poursuivre les efforts sur les prix des médicaments et le
développement des génériques ;
•
améliorer la pertinence et le bon usage des soins en ville
et à l’hôpital.
Concrètement, l’accompagnement de l’Assurance Maladie
auprès des professionnels de santé libéraux et hospitaliers
sera renforcé notamment sur les thématiques des prescrip-
tions d’indemnités journalières, de transports, de médica-
ments, d’actes de masso-kinésithérapie, de biologie sans
oublier la iatrogénie chez les sujets âgés.
Un plan national de communication autour du médicament
générique est également attendu pour 2015.
Ce plan ONDAM 2015-2017 demandera donc une mobilisa-
tion de chacun pour garantir la pérennité de notre système
de santé et la protection de tous
Le plan ONDAM 2015-2017 : efficience et performance du système de soins
Santé du dos
Les professionnels de santé sont
des acteurs à part entière de l’ac-
compagnement des assurés en
situation de vulnérabilité sociale.
Tout professionnel confronté à
une situation de vulnérabilité lour-
de peut contacter les services de
l’Assurance Maladie an d’adres-
ser un message d’alerte : l’assuré
sera contacté pour un examen et
un suivi de sa situation.
Appelez le 36 46.