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Rapport annuel 2015
2
Profil
La BECM est la banque dédiée aux grandes et moyennes entreprises du groupe Crédit Mutuel.
S’appuyant sur la puissance financière du groupe Crédit Mutuel et notamment de la BFCM,
la BECM est une banque à taille humaine, largement décentralisée, proche de ses clients,
avec des circuits de décisions courts.
La stratégie de la BECM repose sur des valeurs de proximité, de réactivité et de compétence
qui en font la banque référente de l'entreprise au sein du groupe CM11*.
Autant d'atouts qui permettent de développer avec les clients des relations personnalisées et
durables, en France et à l’international.
La BFCM est le bras financier
du groupe CM11. Holding du groupe
comprenant les adhérents à la Caisse
Fédérale de Crédit Mutuel, la BFCM
détient les participations du groupe et
coordonne les activités des filiales.
Fédérations
93,0 %
Caisse Fédérale
de Crédit Mutuel
93,7 %
Banque Fédérative
du Crédit Mutuel
5,1 %
BFCM
96,1 %
100 %
Allemagne
100 %
Réseau
Caisses de Crédit Mutuel
et Caisses régionales
3,9 %
Filiales
Secteur financier
Technologies
• Immobilier
• Assurance
• Crédits à la consommation
• Métiers spécialisés
54,6 %
•
•
34 %
32,6 %
50 %
4 %
50 %
50 %
Espagne
* Le groupe CM11 est constitué des groupes adhérents à la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel. Il fédère les caisses de Crédit Mutuel
Centre Est Europe, Sud-Est, Ile-de-France, Savoie-Mont-Blanc, Midi-Atlantique, Loire-Atlantique et Centre-Ouest, Centre, Normandie,
Dauphiné-Vivarais, Méditerranéen et Anjou, la Caisse fédérale commune (CFCM), la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM) et
ses principales filiales : ACM, BECM, informatique, mais aussi le CIC, Targobank Espagne, Targobank Allemagne, Cofidis, CIC Iberbanco.
3
Un groupe présent à l'international
Norvège
Canada
New York
Royaume-uni
Antilles
Guyane
Belgique
Lux.
Allemagne
France
Republique Tchèque
Suisse
Portugal
Slovaquie
Espagne
Hongrie
Croatie
Italie
Maroc
Tunisie
Algérie
Singapore
Grande-Bretagne
•
CIC
Espagne
erbrock Correduria
S
(Assurance)
• Cofidis Espagne
• Royal Automobile Club
de Catalogne (Assurance)
• Targobank
• Agrupació
•
Italie
•
Cofidis Italie
Tunisie
•
Banque de Tunisie
STREE (Assurance)
A
Information International
Developments (IID)
• Direct Phone Services
•
•
Maroc
BMCE (Banque Marocaine
du Commerce Extérieur)
• RMA Watanya (Assurance)
• EurAfric Information
•
Allemagne
BFCM Francfort
• BECM Francfort, Düsseldorf,
Stuttgart, Hambourg et Munich
• CM-CIC Leasing GMBH
• Targobank
•
Luxembourg
Banque de Luxembourg
BT Luxembourg
• ICM Life (Assurance)
•
•
Belgique
CM-CIC Leasing Belgique
BT Belgium
• Partners (Assurance)
• Cofidis Belgique
•
•
Suisse
•
•
CIC Private Banking
Banque CIC Suisse
4
Organes de direction
et de contrôle
au 31 décembre 2015
Directoire
René Dangel,
Président
Claude Brun
Maurice Fauvet
Bruno Ligonnet
Conseil de surveillance
Nicolas Théry,
Président
Jean-Louis Boisson,
Vice-président
Jean-Daniel Azaïs
Gérard Bontoux
Hervé Brochard
Hervé Chatanay
Roger Danguel
Gérard Diacquenod
Bernard Flouriot
Rémy Grosz
Pierre Hussherr
Danielle Joannes
Robert Laval
Damien Lievens
Patrick Morel
Daniel Schoepf
Alain Têtedoie
Michel Vieux
Président d’honneur
Étienne Pflimlin
Représentants du comité
d’entreprise auprès du
conseil de surveillance
Matthieu Bazin
Céline Taesch
Commissaires aux comptes
Ernst & Young et autres
membre de la compagnie
régionale de Versailles
KPMG S.A.
Membre de la compagnie
régionale de Versailles
Suppléants
Isabelle Goalec
Picarle & Associés
5
Sommaire
1 Rapports et résolutions
6
Rapport de gestion du directoire
Rapport du conseil de surveillance
Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes annuels
Rapport des commissaires aux comptes
sur les conventions réglementées
Projet de résolutions
19
20
2 États financiers
22
Bilan
Compte de résultat
3 Notes annexes aux comptes annuels
4 Résultats financiers
5Annexe au rapport de gestion :
mandats et fonctions
8
17
18
24
27
30
58
62
1
Rapports et
résolutions
8
Rapports et résolutions
Les membres du directoire. De gauche à droite : Claude Brun, Maurice Fauvet, René Dangel et Bruno Ligonnet
Rapport de gestion
du directoire
f économie mondiale,
des divergences grandissantes
La croissance mondiale a ralenti en 2015 et ce ralentissement s’est installé dans les pays développés notamment
en raison de la baisse du cours du baril liée à un excès
structurel d’offre. En fait, les divergences sont grandissantes.
Dans les pays développés, la désynchronisation des rythmes
de croissance et des politiques monétaires s’est accrue,
alors même que la croissance des pays émergents BRIC
(Brésil, Russie, Inde et Chine), présentés comme des entités
à dynamique économique homogène, a également marqué
le pas.
Un début d’année sous l’influence
des banques centrales
Au début de l’année, la BCE a choisi de frapper fort
par le lancement le 22 janvier d’un programme d’achat
d’actifs (Quantitative easing) de grande envergure. Cette
décision visait à garantir des coûts de financement
faibles, mais aussi à déprécier la monnaie unique afin
de favoriser les exportations. L’euro a poursuivi sa chute
amorcée en 2014 pour atteindre un point bas à 1,05
contre dollar au mois de mars, alors que les indicateurs
d’activité ont validé une dynamique encourageante
alimentée par la demande. Aux états-Unis cependant, la
Fed sera restée prudente en première partie d’année au
regard de la faiblesse des salaires qui alimentent les
doutes sur la vigueur de la croissance.
Au mois de mai, une correction à la baisse brutale s’est
opérée sur les actifs. Les taux des obligations d’état,
qui avaient atteint des niveaux historiquement bas et
proche de 0 % en Allemagne (échéance 10 ans), se sont
brutalement redressés, alors que les premiers signes
d’inflexion des taux d’inflation ont mis fin aux anticipations
d’une entrée en spirale déflationniste. Dans le même temps,
les marchés actions européens, qui avaient fortement
progressé jusqu’au mois d’avril, ont corrigé à la baisse.
La montée des inquiétudes quant à la solidité de la
croissance chinoise a aussi pesé sur la confiance. Du côté
des matières premières, la production américaine de pétrole
n’a que peu baissé, contre toute attente, grâce à une
baisse accélérée des coûts d’exploitation. En réaction, les
pays du Golfe persique ont augmenté la leur, entraînant
une nouvelle chute des prix du baril de pétrole pour
atteindre 37 $ en décembre.
Cette baisse continue du prix du baril de pétrole explique
largement l’incrément de croissance économique en zone
euro en 2015. Ce contexte a profité à l’hexagone, qui aura
enregistré une croissance supérieure à 1 % en 2015,
malgré un marché immobilier toujours à la peine au premier
semestre et une amélioration graduelle à partir de la rentrée
à la suite des ajustements décidés par le gouvernement en
termes de soutien à la pierre. Les mesures politiques prises
pour améliorer la compétitivité génèrent un redressement
de la rentabilité des entreprises, mais l’effort est encore
insuffisant. La dynamique modeste des exportations a de
nouveau témoigné de la faiblesse de la compétitivité française.
Les turbulences en Grèce puis en Chine
perturbent la donne
La Grèce a aussi contribué à la volatilité en faisant reparler
d’elle de manière croissante au premier semestre.
Le gouvernement du pays, au pouvoir depuis début 2015,
est finalement entré en confrontation avec ses créanciers
internationaux. La situation s’est envenimée et a conduit
9
à la fermeture des banques hellènes. Depuis, le Parlement
grec a approuvé une série de mesures d’austérité et les
partenaires européens ont financé le pays, mais la situation
économique restera instable tant que la dette publique
ne sera pas restructurée. Ailleurs en Europe du Sud,
les élections législatives au Portugal et en Espagne au
second semestre ont continué d’alimenter les incertitudes.
Fin août, les investisseurs ont été confrontés à une mauvaise
gestion de la crise boursière en Chine, qui a une nouvelle
fois entamé la confiance. Le dégonflement brutal d’une
bulle sur les « actions », sans précédent, a entraîné les
autres marchés à la baisse, tout en alimentant les craintes
d’un ralentissement marqué de la croissance. Depuis, les
autorités multiplient les mesures de soutien à l’économie
(sous forme budgétaire et monétaire) et les déclarations
rassurantes afin de redresser la situation, mais les équilibres
se dégradent et la capacité de réaccélération de la Chine
est faible. Plus généralement, les pays émergents sont restés
sous pression, d’autant que les anticipations d’un premier
relèvement des taux directeurs par la Fed (en plus des
craintes concernant la Chine) ont pesé toute l’année sur les
parités de change de leurs devises contre dollar. Les pays
les plus fragiles en ont particulièrement payé le prix, dont le
Brésil qui a aussi subi une tourmente politique intense,
sans perspective de redressement de l’économie à court
terme. La Russie souffre, elle, des sanctions appliquées en
lien avec l’Ukraine, ainsi que de l’effondrement du cours
de l’or noir.
Une fin d’année marquée par
la résilience de la croissance
Enfin, le quatrième trimestre a été marqué par les attentats
en France et hors de l’hexagone, sans que ceci ait pour
l’instant brisé la confiance. La résilience des économies
des pays développés, combinée à la bonne orientation
du marché du travail aux états-Unis, a même permis à
la Banque centrale américaine de finalement relever
ses taux directeurs le 16 décembre, modestement, avec
un passage de 0-0,25 % à 0,25-0,50 %, laissant entrevoir,
progressivement, une meilleure rémunération de l’épargne.
La Fed restera très prudente quant au rythme de remontée
des taux en 2016 car le secteur industriel reste pénalisé
par la vigueur retrouvée du dollar. La Banque centrale
européenne avait, pour sa part, renforcé son action début
décembre en raison de la faiblesse des anticipations
d’inflation en zone euro. La modération dont elle a fait
preuve a généré une correction des marchés actions,
trop optimistes.
f Banque Européenne du Crédit Mutuel
Banque à réseau, la BECM exerce ses activités en France
et en Allemagne où son maillage a été renforcé en 2015
avec l’ouverture d’une nouvelle agence corporate à
Munich.
Ses champs de compétences positionnent la BECM
comme une banque multi-marchés pour :
• les grandes et moyennes entreprises (GME),
• le financement de la promotion immobilière et des
investisseurs immobiliers en France, principalement
dans le secteur de l’habitat,
• les sociétés foncières ayant pour objet la gestion de
parcs locatifs à caractère commercial et tertiaire,
• la gestion des flux en provenance des grands donneurs
d’ordres du secteur de la distribution, du transport et des
services.
La BECM intervient, en transversalité avec les banques
régionales du CIC et en subsidiarité par rapport au réseau
des caisses de Crédit Mutuel de CM11 avec des seuils
d’intervention adaptés à chaque région, sur le marché
des entreprises.
En Allemagne, la BECM se développe prioritairement sur le
créneau de clientèle des grandes et moyennes entreprises
allemandes, à travers les relations avec les maisons-mères
filiales franco allemandes. Elle apporte sa connaissance
des marchés locaux allemands et met son savoir-faire au
service du réseau domestique du groupe.
La BECM distribue également les produits et services des
autres filiales et centres de métier du groupe dans tous les
domaines reliés aux marchés des entreprises et de l’immobilier.
Son réseau comporte 48 agences dont 36 dédiées
au marché des entreprises et 12 spécialisées dans le
financement des professionnels de l’immobilier. Il est
régulièrement adapté et redéployé en fonction de la
stratégie du groupe et des réalités économiques régionales.
La BECM dispose de deux succursales à l'étranger : à
Francfort et à Sint Maarten.
La productivité opérationnelle est basée sur l’utilisation des
services fonctionnels du groupe (informatique, ressources
humaines, comptabilité, finances — gestion de bilan —
10
Rapports et résolutions
liquidité - refinancement, juridique et fiscal, marketing,
contrôle périodique), sur des services supports partagés
(engagements, fonctions technico commerciales, contrôle
permanent et de la conformité) et sur des services
d’exploitation.
L’organisation de la BECM est fondée sur la qualité de la
relation client. Pour ce faire, la formation des équipes est
un point important de développement de compétences au
service des clients. Cette qualité de relation est également
assurée par la grande proximité des agences qui bénéficient
de délégations de pouvoirs importantes. Avec des circuits
de décisions courts, une plus grande réactivité s’exerce
au bénéfice des clients de la BECM. Cette réactivité se
complète d’une stratégie de contacts multi canal et multi
supports.
Une année marquée par une conjoncture atone
et des taux d’intérêts historiquement bas
En Europe et particulièrement en France, la croissance est
restée faible bien qu’en amélioration. La progression du
chômage n’est pas endiguée, et la désinflation s’est
poursuivie dans la plupart des pays européens.
Cet environnement instable a généré de nouvelles contraintes
sur les marges d’intérêt avec des index de marché à zéro
ou légèrement négatifs en fin d’exercice. Les prévisions
sur les taux futurs jusqu’à 12 mois laissent présager que
les index de marché resteront un certain temps en zone
négative approfondie.
Ces conditions de crédit favorables ont certes bénéficié
aux entreprises ayant des besoins d’investissements,
mais pour la plupart d’entre-elles, les activités n’ont que
peu progressé et les perspectives de croissance restent
faibles. Dans un contexte de facilité d’accès au crédit,
les crédits accordés non utilisés ont progressé en 2015
à la BECM.
L’abondance de liquidités sur les marchés financiers
et dans les entreprises a soutenu les efforts de collecte
auprès des entreprises françaises et allemandes. L’offre
a été sensiblement révisée à la baisse en matière de
conditions et de maturité pour correspondre aux conditions
de marché, notamment en Allemagne où, en l’absence
d’épargne réglementée, les taux de rémunération de
l’épargne sont définis par la concurrence et les marchés
financiers.
Des innovations et de nécessaires mesures
de soutien au développement
Pour faire face à un environnement économique et
réglementaire marqué pour les banques européennes par un
accroissement des contraintes et des charges (notamment
sous forme d’impôts et de taxes), la BECM a accentué sa
proximité avec sa clientèle en multipliant les offres de
financements personnalisées. Elle a également innové en
proposant à ses clients, mais aussi à des entreprises non
encore clientes sélectionnées sur la base de critères de
solidité financière, des enveloppes de crédits pré accordées pour leur permettre de saisir rapidement toute
opportunité de croissance. Ces actions volontaristes et
poussées sur les volumes de crédits ont conduit à faire
progresser la marge financière de la BECM.
Pour accentuer son développement, protéger ses revenus
et assurer la rentabilité de ses activités, la BECM a concentré
ses efforts sur les orientations prioritaires de son plan
d’actions commerciales, avec les objectifs suivants :
– une amélioration du ratio crédits / dépôts pour l’aligner
sur celui du groupe, par une politique de collecte
d’épargne comptable maîtrisée et active sur tous les
marchés, et en renforçant les moyens de développement
sur le marché allemand ;
– une augmentation des moyens dédiés à la prospection
pour soutenir la conquête de nouveaux clients, avec
une régularité dans l’effort de prospection, de suivi et de
relance des prospects, avec une prospection ciblée sur
des thèmes identifiés, notamment lors des temps forts,
et avec une coopération renforcée entre les différents
segments de clientèle ;
– une offensive en matière de distribution de crédits,
pour mettre à profit le redémarrage escompté de l’économie, avec la montée en puissance des financements
spécialisés, la mise en place, le renouvellement et le
suivi organisé des enveloppes en matière de crédit-bail
mobilier. Sur le marché immobilier, un plan d’actions a
été déployé pour une diversification de l’offre en direction
des investisseurs professionnels ;
– un accent mis sur la commercialisation de produits et
services à valeur ajoutée sources de commissions,
pour contrebalancer les contraintes en terme de rentabilité
liées à la situation sur les taux d’intérêt historiquement bas
et au retour de l’agressivité de la concurrence sur les marges ;
– un renforcement des flux sécurisés comme outil de
conquête, à travers la sécurité des outils de banque à
distance et le traitement des fichiers comme socle de
la qualité. L’élargissement du périmètre relationnel avec
l’appui de l’offre de cash management et de cash pooling,
l’évolution des prestations SEPAMAIL et KSign RGS**
pour le remplacement des cartes CAB (point d’entrée
11
unique pour les ouvertures de comptes maisons mères
filiales), les changements de la règlementation (commissions d’inter-change cartes débit et crédit) et
l’adaptation des offres (CM CIC Paiement, acquisition
monétique cross border) ont également contribué à la
stratégie de développement des flux. Des actions de sensibilisation de la clientèle aux risques de cybercriminalité
et au piratage informatique ont été multipliées en 2015,
en mettant en place des mesures de sécurisation
adéquates ;
– le développement du marché des assurances pour
les entreprises avec l’assurance santé collective,
les produits Perco, indemnités de fin de carrière,
Homme Clé, Assurance emprunteur, Assurance matériel.
Une forte progression des capitaux gérés
et un nouveau renforcement des fonds propres
Les crédits (en capitaux moyens mensuels)
Malgré la faiblesse de la demande, les crédits tirés ont
progressé plus fortement qu’en 2014 conformément
aux objectifs. La hausse des encours ressort à 7,5 %, soit
+ 826 millions d'euros en montant. En 2014, ils augmentaient de + 527 millions d'euros, soit de 5,0 %. Tous les
marchés ont contribué à cette augmentation des crédits,
notamment au second semestre.
Les crédits d’investissement aux entreprises progressent
de 13,6 %, grâce aux actions engagées pour mobiliser les
crédits autorisés non utilisés et les crédits pré-accordés.
Les encours de financements externes en crédit-bail
mobilier, crédit-bail immobilier et affacturage (produits
des filiales du groupe) sont en hausse de 8,5 %.
Le total des engagements gérés dépasse pour la première
fois les 21 milliards d'euros, en hausse de 1,414 milliard
d'euros sur 12 mois, soit + 7,1 %.
Les ressources (en capitaux moyens mensuels)
S’appuyant sur la solidité financière du groupe, la BECM a
maintenu un haut niveau de collecte de dépôts en 2015.
Les ressources totales augmentent de 17,6 % contre une
hausse de 17,1 % en 2014. L’épargne financière arbitrée
au profit des dépôts comptables diminue de 8,4 %, baisse
moins forte néanmoins qu’en 2014 (- 12,2 %). Les ressources
comptables progressent de 26,9 %, soit de 2 302 millions
d'euros contre une hausse de 2 116 millions d'euros
en 2014.
La collecte en Allemagne représente 48,5 % de la progression
des ressources comptables, et le marché allemand pèse
désormais pour 27,4 % dans les ressources comptables de la
banque, avec quasiment 3 milliards d'euros de stocks.
La collecte sur le marché Entreprise en France progresse
également fortement, avec une hausse de 20,5 %
(+1 059 millions d'euros), de manière plus importante
encore que l’an dernier 18,3 % (+ 797 millions d'euros).
Ces évolutions des crédits tirés et de l’épargne comptable
ont permis une nouvelle réduction de l’impasse de liquidité
commerciale de 1,48 milliard d'euros sur les comptes
sociaux de la BECM, faisant passer le coefficient d’engagement de 129 % à 109 %.
Les résultats
La marge d’intérêt a progressé de 9,3 % à 111,4 millions
d'euros. Cette évolution favorable est la conséquence,
d’une part, d’une politique tarifaire volontariste de baisse
du coût moyen de la collecte des comptes à terme et
d’autre part, de la forte progression des comptes courants
créditeurs et des livrets d’épargne pour les entreprises en
Allemagne. Elle est aussi la conséquence de la maîtrise
de la marge moyenne sur les crédits malgré une nouvelle
baisse de l’Euribor moyen en 2015, et d’un volume supérieur de capitaux prêtés. Positionnée essentiellement sur
des swaps prêteur taux fixe, la contribution des produits
nets sur les opérations de couverture de taux est en
progression compte tenu de la baisse de l’Euribor sur la
période considérée.
Au global, les commissions (hors commissions de découvert)
sont stables mais à un niveau élevé représentant 51,2 %
du produit net bancaire (PNB). La concurrence bancaire
accrue par la faiblesse des investissements en France,
les modalités des financements corporate en Allemagne
orientés massivement vers les Schuldscheindarlehen
dépourvus de commissions flat et les renégociations
intervenues en 2014 sur des lignes de crédits aux foncières
(rallongement des durées avec des commissions flats
augmentées) ont généré en 2015 une moindre contribution des commissions sur crédits. Toutefois, d’autres postes
de commissions viennent compenser cette baisse, notamment les commissions sur le financement de la promotion
immobilière, sur la monétique et sur les opérations salle
de marché en couverture de change.
Le PNB ressort à 235,5 millions d'euros, en progression
de 9,4 millions d'euros, soit + 4,2 %.
Les frais généraux sont en hausse de 3,1 %. Cette évolution
provient principalement de l’augmentation des taxes,
12
Rapports et résolutions
notamment la nouvelle contribution au Fonds de résolution
unique (FRU) et des frais directs de fonctionnement en
année pleine liés à l’extension du réseau allemand.
Le coût du risque s’inscrit en sensible baisse de 29,6 %,
à 13,9 millions d'euros. Il représente 0,12 % des capitaux
moyens annuels des crédits.
Le résultat courant avant impôts ressort à 142,2 millions
d'euros, en augmentation de 12,9 millions d'euros, soit
+ 10,0 %.
L’impôt sur les sociétés progresse fortement de 13,3 %,
à 53,6 millions d'euros, conséquence de la croissance
du résultat courant mais aussi de la non déductibilité
des taxes pour risques systémiques et pour le Fonds de
résolution unique.
Ainsi, le résultat net comptable atteint 88,1 millions d'euros,
en progression de 7,1 %, niveau historique le plus élevé
atteint par la banque.
Le marché des entreprises
Pour assurer le développement de son fonds de commerce,
la BECM a orienté ses actions sur la conquête de clientèle,
en ajustant autant que de besoin ses cibles de prospection
en fonction de la localisation de ses agences sur les territoires
des réseaux grand public des caisses de Crédit Mutuel
des fédérations régionales adhérentes à la Caisse Fédérale
de Crédit Mutuel.
La priorité a toutefois été maintenue sur la prospection
des entreprises avec un chiffre d’affaires supérieur
à 10 millions d'euros avec un coeur de cible au-delà de
50 millions d'euros. Sur cette cible, les nouvelles entrées
en relations d’affaires ont concerné 237 entreprises.
Les rendez-vous dédiés à la prospection ont fortement
progressé en France (+ 37 %) et en Allemagne (+ 34 %).
Le portefeuille de clients entreprises, tous segments
confondus, ressort à 11 930 clients, en hausse de 3,3 %.
Pour augmenter la production de crédits, des enveloppes
de crédits pré-accordés ont été définies par clients et par
prospects pour financer leurs projets. Le développement
de la gamme de produits réalisé en 2014 a bénéficié à
la production, avec une formule de crédit in fine destiné à
consolider le haut de bilan des clients coeur de portefeuille.
Dénommé Crédit Premium, le crédit Privilège dans le
cadre du mécanisme de TLTRO de la BCE est une
formule de crédit à taux variable avec option taux fixe.
Le renouvellement de la gamme de crédits s’est poursuivi
en 2015 avec notamment un prêt destiné aux entreprises
innovantes assorti de la contre garantie BPI. Par ailleurs, de
nouveaux outils visant l’activation des crédits non tirés ont
été mis à disposition des chargés d’affaires.
La production de crédits d’investissement et de crédit-bail
en France est ressortie à 1,94 milliard d’euros contre
1,67 milliard d’euros en 2014, soit + 16,6 %. En Allemagne,
la production de crédits et de crédit-bail a représenté
481 millions d’euros.
Au niveau des crédits utilisés, toutes natures confondues,
les encours ont progressé au bilan de 8,7 %, dont
+ 7,7 % en France et + 14,2 % en Allemagne, alors qu’ils
avaient progressé de 4,2 % en 2014.
La collecte nette des ressources comptables qui a porté
sur 2,17 milliards d'euros, provient à 51,3 % du marché
allemand.
Les activités de diversification et d’équipement, qui prennent
appui sur les compétences et l’offre des centres de métiers
et filiales ­spécialisées du groupe, ont vu les performances
augmentées par ­rapport à 2014 en matière de production
de crédit-bail mobilier de 13 %, d’encours d’épargne
salariale de 17 % avec une progression de 68 % du
nombre de contrats. Le volume d’affacturage en flux
confiés a, quant à lui, progressé de 35 %.
La stabilité de l’activité des clients du secteur de la grande
­distribution a impacté l’évolution des flux monétiques
commerçants confiés. La production de crédit-bail immobilier a été affectée par le manque d’investissements dans
des outils de production par les entreprises.
Concernant la sécurité des moyens de paiement et la lutte
contre les risques de fraude, des solutions d’authentification
forte avec les ­certificats K-Sign RGS** et la solution Safetrans ont été proposées à la ­clientèle et de nombreuses
actions de sensibilisation ont été menées.
Au sein de temps forts à l’international, des actions de
prospection valorisant le réseau de la BECM en Allemagne
ont été reconduites. L’objectif est de multiplier les relations
maisons-mères/filiales. Pour la première fois, ces actions
ont également été élargies aux maisons mères ­françaises
ayant des filiales en Espagne, au Canada et au Maroc, et
inversement à des filiales françaises ayant des maisons
mères en A
­ llemagne, Espagne, Canada et Maroc.
13
Le marché des professionnels de l’immobilier
La BECM a la responsabilité du pôle métiers du financement
des ­professionnels de l’immobilier pour le groupe. À ce titre,
elle a en charge les relations avec les sociétés foncières
cotées et les grands investisseurs gérant des parcs locatifs
à caractère résidentiel, ­commercial ou tertiaire.
D’autre part, elle gère les relations avec les promoteurs
immobiliers nationaux et multirégionaux et compte, dans sa
clientèle, les ­principaux marchands de biens, aménageurs
et investisseurs ­immobiliers professionnels en France.
Grâce à l’implantation de ses agences sur l'essentiel du
territoire national, la BECM intervient en financements
de projets de promotion immobilière essentiellement
orientés sur l’habitat, en complé­mentarité des réseaux
bancaires et des filiales immobilières du groupe.
Par sa connaissance des marchés et des opérateurs,
elle joue un rôle-clé dans la chaine de valeur immobilière
et favorise ainsi : la prise de mandats de ventes de biens
immobiliers par CM-CIC Agence Immobilière, le développement de la télésurveillance EPS par le ­pré-équipement
des programmes financés et le financement du crédit à
l’habitat par les réseaux grand public du groupe.
Enfin, sur les métiers de l’immobilier, la BECM organise et
pilote pour le compte du groupe, la formation, les procédures
et référentiels, la veille juridique ainsi que la gestion et
le développement des outils informatiques « métiers » dont
elle assure la maîtrise d’ouvrage.
En matière de logement neuf, l’année 2015 se caractérise
par un rebond des ventes amorcé mi 2015, soutenu
notamment par le ­dispositif Pinel de vente aux investisseurs.
Par contre, concernant les autorisations de construire,
les mises en vente et les mises en ­chantiers, les volumes
ont très peu évolué. En effet, après à une année 2014
très basse en termes de ventes, les professionnels avaient
adapté leur production à la baisse. L’inertie, liée au lan­
cement de nouvelles opérations, est donc à l’origine de ce
décalage entre mises en vente et ventes.
De fait, l’année 2015 se caractérise par une baisse des
encours de ­production de logements, un maintien des
stocks durs à un niveau très faible, et une baisse des
délais d’écoulement.
Dans ce contexte de stabilisation des volumes de nouvelles
affaires, la BECM a néanmoins vu la production de crédits
progresser de 9 % par rapport à 2014, notamment grâce à
sa politique de diversification en direction d’investisseurs
patrimoniaux.
Pour l’année 2016, malgré le climat économique, les
professionnels attendent une progression du volume des
ventes en raison des mesures de soutien au logement
neuf et des niveaux actuels des taux.
L’offre de financements de la BECM aux promoteurs est
encadrée par des règles prudentielles strictes et adaptées
à la nature de ces i­nterventions.
La BECM, par sa politique exigeante de sélection des
opérateurs et des opérations, se démarque avec un
niveau de risques historiquement bas. Son organisation
décentralisée, proche des marchés sur lesquels elle
intervient, ses équipes très spécialisées, son outil d’étude et
de ­gestion dédié, et le cadre du référentiel de financements,
lui ­permettent d’assurer une gestion rigoureuse des risques.
Sur le marché des foncières et des grands investisseurs,
l’année a été marquée par les très bonnes performances
du marché français de l’investissement en immobilier
14
Rapports et résolutions
d’entreprises, comparable à l’année 2014 qui avait été
portée par des opérations de tailles exceptionnelles.
L’intérêt toujours très marqué des investisseurs y compris
étrangers, l’afflux de liquidité et des taux historiquement bas
ont à nouveau ­favorisé l’investissement en 2015. Le retour
des opérations se situant entre 100 à 200 millions d’euros
qui constituent le cœur traditionnel du marché, attestent
de la vigueur retrouvée du marché.
Par ailleurs, on observe un nombre croissant d’investissements sur des portefeuilles paneuropéens et, dans ce
contexte, une nouvelle agence BECM à Francfort destinée
au financement des investisseurs immobiliers sera ouverte
début 2016.
Les ressources humaines
Dans ce marché, la BECM a réalisé des entrées en relation
assurant une production nouvelle en phase avec ses
objectifs, et a pris ­l’initiative de retravailler des lignes de
financements existantes de plusieurs foncières pour gagner
en maturité, générant de fortes ­commissions d’arrangement.
Cette production a permis une ­progression des encours,
et ce malgré la concurrence d’un marché obligataire
encore animé.
L’effectif moyen de la BECM est de 386 personnes.
La formation à la BECM est au cœur de toutes les actions
commerciales. Elle est un levier d’accompagnement fort
sur l’ensemble des défis technologiques, concurrentiels,
économiques et réglementaires que la BECM relève au
quotidien. Grâce à la formation, chaque ­collaborateur peut
pleinement s’approprier son périmètre de ­responsabilité
dans des unités privilégiant la taille humaine.
Le plan de formation de la BECM est construit autour
de 7 axes ­stratégiques : la conquête et la fidélisation de la
clientèle, les offres en matière de flux, les financements à
l’international, l’impact du ­numérique sur les méthodes
commerciales, l’adaptation au changement de modes de
financements des entreprises, l’action santé collective,
les évolutions dans l’immobilier. Ces axes se complètent de
2 parcours d’accompagnement à des prises de responsabilité pour les chargés d’affaires et les directeurs d’agence,
1 parcours dans les métiers spécialisés, 9 modules de
renforcement de compétences et 1 dispositif de perfectionnement pour les équipes de back-office.
Globalement l’année 2015 aura été une des meilleures
années pour la BECM sur le marché immobilier avec un
niveau de risques ­toujours extrêmement bas qui a permis
de contribuer de manière significative aux résultats de
l’exercice.
En 2015, des actions de formation spécifiques aux activités
de haut de bilan et d’investissement ont été menées, avec
l’appui technique des équipes des filiales spécialisées du
groupe dans les domaines de ­l’investissement en capital
et de la banque privée.
15
Composition des organes sociaux
L’assemblée générale du 13 mai 2015 a renouvelé les
mandats de membre du conseil de surveillance de
Messieurs Gérard Bontoux, Hervé Brochard, Hervé Chatanay,
Gérard Diacquenod, Bernard Flouriot, Pierre Hussherr,
Robert Laval et Daniel Schoepf et ­ratifié la cooptation,
décidée par le conseil de surveillance du 14 novembre
2014, de Monsieur Nicolas Théry pour la durée restant à
courir du mandat de Monsieur Michel Lucas.
Elle a reconduit le mandat de commissaire aux comptes
titulaire du Cabinet KPMG SA pour une période de six
exercices et a nommé Madame Isabelle Goalec comme
commissaire aux comptes ­suppléant pour une période de
six exercices.
Conformément à l’article L.225-102-1 du Code de
commerce, la liste des mandats et fonctions exercés
durant l’exercice écoulé par chacun des mandataires
sociaux figure en annexe.
Participations BECM
Le total des titres de filiales et de participation s’élevait
à 11 007 146,82 euros au 31 décembre 2015 dont
9 999 900 euros pour la filiale BECM Monaco.
Pour l’exercice 2015, la Banque Européenne du Crédit
Mutuel Monaco a dégagé un résultat net comptable de
1 493 789,82 euros.
La filiale SNC Foncière du Crédit Mutuel a une activité
de marchand de biens dans le cadre de la gestion des
garanties afférentes aux dossiers litigieux ou contentieux.
Suite à la dépréciation de l’un de ses actifs, le résultat de
l’exercice s’est soldé par une perte de 688 675,21 euros.
Évolutions et perspectives
Malgré une perspective de croissance en France actuellement estimée à 1,7 % pour 2016, la croissance reste fragile
sur le plan mondial. Le ralentissement de la croissance
chinoise et de l’activité du secteur manufacturier aux
États-Unis inquiète les marchés financiers. Les bourses
dans le monde entier affichent l’un des plus mauvais
débuts d’année depuis bien longtemps.
Ceci étant dit, la BECM est en ordre de marche pour
affronter des ­nouveaux défis. Plusieurs chantiers ont
d’ores et déjà été engagés pour poursuivre la production
d’une offre qualitative et adaptée aux besoins des clients.
Le développement des outils informatiques est un des
enjeux ­prioritaires pour la BECM, avec l’évolution des
outils internet, leur contenu et leurs fonctionnalités, et la
sensibilisation des collabo­rateurs à l’approche numérique
de leurs méthodes de travail, en interne et en externe,
avec les clients.
La BECM prépare la prolongation du plan moyen terme
2014-2016, dans le cadre de la poursuite d’un développement fort, en s’adaptant pour compenser l’érosion des
marges et des prix par des gains de ­productivité, et en
préservant son identité à travers la priorité Services Clients
2018 intégrant les évolutions digitales.
Elle fera évoluer la valeur ajoutée apportée aux clients
(accessibilité, réactivité, simplicité, flexibilité) grâce
aux outils de communication à distance intégrant voix /
données / images.
Un nouvel outil internet et la visiophonie complèteront ces
dispositifs qui seront également enrichis par la formation
des collaborateurs à l’approche haut de bilan (financements spécialisés, gestion privée, capital investissement,
financements de marché).
La BECM améliorera encore l’efficacité opérationnelle des
agences au service des clients à travers la dématérialisation
des contrats, la gestion des dossiers en ligne et la souscription de produits à distance, et la signature électronique.
Elle contribuera enfin à la sécurité des transactions et
à la lutte contre la fraude par la gestion des pouvoirs,
les outils d’authentification, l’analyse des profils de
transaction et la connaissance des clients.
16
Rapports et résolutions
f Éléments financiers
Gestion des risques financiers
Le comité technique ALM du groupe CM11 gère les
risques de taux, de change et de liquidité du groupe et,
à ce titre, ceux de la BECM. Dans le cadre de la gestion
globale du bilan, les durées et les types de refinancement
sont arrêtés en fonction des règles de gestion actif-passif,
notamment en matière de risque de taux et de transformation,
et des ratios réglementaires.
Centrale de trésorerie, la BFCM garantit la liquidité des
entités du groupe, de sorte que la BECM ne porte pas de
risque de liquidité propre.
Bilan
Le total du bilan au 31 décembre 2015 ressort à 16,1 milliards d’euros, contre 14,1 milliards en 2014 (+ 14,6 %).
Au passif
Les opérations interbancaires de 3,5 milliards d’euros
sont quasi ­intégralement constituées par le refinancement
des activités auprès de la BFCM.
Les dépôts de la clientèle, de 10,8 milliards d’euros soit
+ 27,8 % (dettes rattachées comprises), sont composés
pour l’essentiel des comptes à terme (5,5 milliards), des
comptes ordinaires créditeurs de la clientèle (3,3 milliards)
et des comptes d’épargne (2,0 milliards).
Le fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) s’élève
à 160 millions d’euros.
Les capitaux propres comptables (FRBG et résultat inclus)
se situent à 1 003 millions d’euros, contre 939 millions
en 2014, à la suite de ­l’affectation du résultat non distribué
de 2014.
Les dettes subordonnées atteignent 371 millions d’euros
(hors dettes rattachées), dont 50 millions sous forme de
titres super subordonnés, souscrits par la BFCM pour
permettre à la BECM de conforter ses ­r essources
longues et de répondre aux exigences en matière de
ratios prudentiels.
Les articles L.441-6-1 et D.441-4 du Code de commerce
prévoient une information spécifique sur les dates
d’échéance des dettes à l’égard des fournisseurs ; les
sommes en question sont négligeables pour la BECM.
À l’actif
Les opérations interbancaires retracent essentiellement
le placement des excédents de trésorerie auprès de la
BFCM.
À la date d’arrêté, les crédits à la clientèle sont en hausse
de 7,4 % à 11,7 milliards d’euros (créances rattachées
incluses) contre 10,9 milliards en 2014.
Les crédits de trésorerie (1,9 milliard d’euros), d’équipement
­(5,8 milliards), les crédits promoteurs (0,9 milliard),
les autres crédits (1,7 milliard) et les comptes ordinaires
débiteurs de la clientèle (1,0 milliard) représentent la
majorité des concours accordés.
La couverture des créances douteuses clientèle (203 millions
d’euros d’encours brut) par des provisions est de 52 %.
La BECM suit une politique prudente de déclassement
des créances et de provisionnement.
Compte de résultat
Au 31 décembre 2015, les intérêts et produits assimilés,
à 270,8 millions d’euros, sont constitués en majorité par
les intérêts perçus sur les opérations de crédit avec la
clientèle (220,2 millions).
Les charges d’intérêt et assimilées (100,0 millions d’euros)
sont pour l’essentiel des intérêts servis à la BFCM au titre
des refinancements accordés et des intérêts rémunérant
les dépôts à terme des clients.
Le PNB ressort à 235,5 millions d’euros, contre 226,1 millions
en 2014.
Les charges générales d’exploitation totalisent 82,4 millions
d’euros, dont 3,2 millions exposés pour le compte d’autres
organismes du groupe CM11 et récupérés à ce titre. Il en
résulte une charge nette pour la BECM de 79,2 millions.
Le coût du risque s’établit à 13,9 millions d’euros.
Un montant de 30 628 euros, correspondant aux loyers et aux
amortissements de véhicules de fonction non déductibles
fiscalement, est réintégré au résultat imposable.
Après comptabilisation des impôts sur les bénéfices
(53,6 millions), le résultat de l’exercice atteint 88,1 millions
d’euros contre 82,7 millions d’euros en 2014.
Affectation des réserves et du bénéfice proposée
à l’assemblée g­ énérale des actionnaires
L’affectation du bénéfice et du report à nouveau soumise
à ­l’assemblée générale porte sur les sommes suivantes :
88 065 182,42
593 478,06
88 658 660,48
Bénéfice 2015
Report à nouveau créditeur antérieur
Soit un total de
Le directoire propose de :
distribuer à chacune des 5 440 086 actions portant
jouissance sur l’année complète un dividende de
4,85 euros, soit un total de 26 384 417,10 euros.
Une option entre le paiement du dividende en numéraire
ou en actions sera proposée aux actionnaires après
accord de l’assemblée générale ;
• affecter un montant de 62 000 000 euros à la réserve
facultative ;
• reporter à nouveau le solde résiduel de 274 243,38 euros.
•
Ce dividende est éligible à l’abattement prévu par l’article
158 du Code général des impôts.
Conformément aux dispositions légales en vigueur,
le directoire ­rappelle que les dividendes par action versés
au titre des derniers exercices sont les suivants :
Exercice
2012
2013
2014
3,64
4,04
4,53
(1)
Montant en euros
(1)
1,91(2) 2,12(3)
Dividende éligible à l’abattement
prévu par l’article 158 du CGI
oui
oui
oui
(1) Pour les actions portant jouissance sur l’année complète.
(2) Pour les actions créées avec jouissance au 23 juin 2012.
(3) Pour les actions créées avec jouissance au 23 juin 2013.
Strasbourg, le 26 février 2016
Le directoire
17
Rapport du conseil
de surveillance
Mesdames, Messieurs,
Le directoire de notre société vous a convoqués à cette assemblée générale ordinaire annuelle, conformément à la loi et
aux statuts, afin de vous rendre compte de la situation et de l’activité de la société durant l’exercice clos le 31 décembre 2015
et de soumettre à votre approbation les comptes dudit exercice et l’affectation du résultat.
Le directoire nous a régulièrement informés de la marche des affaires, des principales opérations sociales et de leurs
résultats. Malgré un contexte de faiblesse de la demande de crédits et d’abondance de liquidités, les crédits tirés
ont fortement progressé de 7,5 % et les ressources comptables ont augmenté de 26,9 %. Le renforcement du réseau
et le développement du fonds de commerce en Allemagne, sur l’axe des maisons mères franco-allemandes, contribuent
à soutenir la croissance des capitaux gérés avec une hausse des encours de crédits de 14,2 % et des ressources
comptables de 60 %.
L’évolution des crédits au bilan et de l’épargne comptable ont abouti à une nouvelle réduction de l’impasse de liquidité
de la BECM de 1,5 milliard d'euros, en cohérence avec les objectifs stratégiques du groupe.
Les actions volontaristes visant la conquête de nouveaux clients, et la constante préoccupation des équipes visant à
améliorer la qualité des produits et services à la clientèle, à anticiper les besoins des clients, ont été au coeur des actions
commerciales réalisées dans un contexte très concurrentiel et ont permis d’augmenter la contribution de la BECM aux
résultats du groupe.
Le directoire a sollicité toutes les autorisations nécessaires en vertu des statuts et du règlement intérieur.
Conformément à l’article L 225-68 du Code de commerce, nous avons examiné et vérifié les comptes annuels.
Nous estimons que le rapport du directoire et les comptes annuels reflètent l’activité de notre société et ne donnent lieu
à aucune observation particulière.
Nous approuvons la gestion du directoire et le contenu de son rapport et vous invitons, en conséquence, à marquer votre
accord sur le bilan et le compte de résultat de l’exercice 2015 ainsi que sur la proposition d’affectation du bénéfice et les
résolutions.
Nous vous proposons le renouvellement des mandats de Messieurs Roger Danguel, Rémy Grosz, Patrick Morel et
Nicolas Théry ainsi que la ratification de la cooptation de Madame Danielle Joannes et de Monsieur Damien Lievens.
Par ailleurs, les mandats du Cabinet Ernst & Young (EY), Commissaire aux comptes titulaire, et du Cabinet Picarle et
Associés, Commissaire aux comptes suppléant, arrivent à expiration. Nous vous proposons de les renouveler pour une
durée de six exercices.
Dans un environnement économique et financier pénalisant, la BECM a toutefois poursuivi le développement de ses
activités commerciales en France comme en Allemagne, renforcé la structure de son bilan, maitrisé le coût des risques
et amélioré sa rentabilité.
Nous en félicitons le directoire et l’ensemble des collaborateurs de la banque.
Fait à Strasbourg, le 26 février 2016
Le conseil de surveillance
18
Rapport des commissaires
aux comptes sur les comptes annuels
(Exercice clos le 31 décembre 2015)
Aux Associés,
II. Justification des appréciations
En exécution de la mission qui nous a été confiée par
vos assemblées générales, nous vous présentons notre
rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :
• le contrôle des comptes annuels de la Banque Européenne du Crédit Mutuel, tels qu'ils sont joints au
présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• les vérifications et informations spécifiques prévues par
la loi.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du
Code de commerce relatives à la justification de nos
appréciations, nous vous informons que les appréciations
auxquelles nous avons procédé ont porté sur le caractère approprié des principes comptables appliqués, sur
le caractère raisonnable des estimations significatives
retenues et sur la présentation d’ensemble des comptes,
notamment pour ce qui concerne les provisions pour
couvrir les risques de crédit inhérents aux activités de
votre société.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il
nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer
une opinion sur ces comptes.
I. Opinion sur les comptes annuels
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes
annuels ne comportent pas d'anomalies significatives.
Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen
d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant
des montants et informations figurant dans les comptes
annuels. Il consiste également à apprécier les principes
comptables suivis, les estimations significatives retenues
et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont
suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard
des règles et principes comptables français, réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat des
opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice.
Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au
suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de
non-recouvrement et à leur couverture par des provisions
spécifiques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre
de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris
dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation
de notre opinion exprimée dans la première partie de ce
rapport.
III. Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux
normes d'exercice professionnel applicables en France,
aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité
et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et
dans les documents adressés aux associés sur la situation financière et les comptes annuels.
Paris-La Défense, le 19 avril 2016
Les Commissaires aux Comptes
KPMG Audit - Département de KPMG S.A.
Arnaud Bourdeille
ERNST & YOUNG et Autres
Olivier Durand
19
Rapport spécial des commissaires aux comptes
sur les conventions réglementées
(Exercice clos le 31 décembre 2015)
Aux Associés,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre
société, nous vous présentons notre rapport sur les
conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des
informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont
nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à
l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer
sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient d'apprécier
l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions
en vue de leur approbation.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons
estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux
comptes relative à cette mission.
Conventions soumises à l'approbation
de l'assemblée générale
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis
d’aucune convention intervenue au cours de l’exercice
écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 227-10
du Code de commerce.
Paris-La Défense, le 19 avril 2016
Les Commissaires aux Comptes
KPMG Audit - Département de KPMG S.A.
Arnaud Bourdeille
ERNST & YOUNG et Autres
Olivier Durand
20
Rapports et résolutions
Projet de résolutions
Première résolution
Troisième résolution
L’assemblée générale, après avoir entendu les rapports
du directoire et du conseil de surveillance, et le rapport
général des commissaires aux comptes approuve les
comptes annuels, à savoir le bilan, le compte de résultat et
l'annexe arrêtés le 31 décembre 2015, tels qu'ils lui ont été
présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces
comptes et résumées dans ces rapports.
L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture
du rapport du directoire, décide de proposer à chaque
actionnaire une option entre le paiement du dividende
en numéraire ou en actions créées avec jouissance
au 1er janvier 2016.
En conséquence, elle donne pour l'exercice clos le
31 décembre 2015 quitus de leur gestion aux membres
du directoire et du conseil de surveillance.
Deuxième résolution L’assemblée générale approuve la proposition du directoire,
et après avoir constaté que les comptes de l’exercice font
apparaître un bénéfice de 88 065 182,42 €, décide que les
sommes distribuables de 88 658 660,48 €, constituées
comme suit, seront réparties de la manière suivante :
Origine du résultat à affecter (en euros) :
593 478,06
1) report à nouveau créditeur antérieur
2) résultat de l'exercice
88 065 182,42
Total
88 658 660,48
Affectation proposée (en euros) :
1) à la distribution d’un dividende
de 4,85 euros par action portant
jouissance sur l’année complète
(5 440 086 actions),
26 384 417,10 2) à la réserve facultative
62 000 000,00
274 243,38
3) au report à nouveau
88 658 660,48
Total
Le dividende mis en distribution est éligible à l’abattement
prévu par l’article 158 du Code général des impôts.
Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du
Code général des impôts, les dividendes par action versés
au titre des derniers ­exercices sont les suivants :
Exercice
Montant en euros
Dividende éligible
à l’abattement prévu par
l’article 158 du CGI
2012
2013
2014
3,64(1)
4,04(1)
4,53
1,91(2)
2,12(3)
oui
oui
(1) Pour les actions portant jouissance sur l’année complète.
(2) Pour les actions créées avec jouissance au 23 juin 2012.
(3) Pour les actions créées avec jouissance au 23 juin 2013.
oui
Cette option porte sur la totalité du dividende mis en
distribution, soit 4,85 euros par action portant jouissance
sur l’année complète.
Après avoir entendu la lecture du rapport des commissaires
aux comptes établi dans le cadre du paiement du dividende
en actions, l’assemblée générale fixe à 179,46 euros,
prime d’émission de 159,46 euros incluse, le prix unitaire
d’émission des actions créées en paiement du dividende.
Les actionnaires qui souhaitent opter pour le paiement du
­dividende en actions disposeront d’un délai de 21 jours à
compter de la ­décision prise par l’assemblée générale pour
en faire la demande. En ­conséquence, tout actionnaire
qui n’aura pas exercé son option avant le 2 juin 2016 ne
pourra recevoir le dividende lui revenant qu’en espèces.
Des bulletins de souscription seront mis à la disposition
des ­actionnaires.
Chaque actionnaire pourra opter pour l’un ou l’autre mode
de ­paiement du dividende, mais cette option concernera
le montant total du dividende pour lequel l’option lui
est offerte.
Si le montant du dividende auquel il a droit ne correspond
pas à un nombre entier d’actions, l’actionnaire pourra
obtenir le nombre ­d’actions immédiatement supérieur en
versant la différence en numéraire.
Tous pouvoirs sont donnés au directoire pour effectuer
toutes les opérations consécutives à l’exercice de l’option
et à l’augmentation de capital qui en résultera, notamment
modifier corrélativement les statuts de la société.
Quatrième résolution
L'assemblée générale, après avoir pris connaissance
du rapport ­spécial des commissaires aux comptes sur
les conventions visé à ­l'article L. 227-10 du Code de
commerce, prend acte qu'aucune convention de cette
nature n'a été conclue au cours de l'exercice.
Cinquième résolution
L'assemblée générale renouvelle le mandat de membre
du conseil de surveillance de Monsieur Roger Danguel
pour une période de trois années, qui prendra fin à l'issue
de l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes
de l'exercice 2018.
Sixième résolution
L'assemblée générale renouvelle le mandat de membre
du conseil de surveillance de Monsieur Rémy Grosz pour
21
une période de trois années, qui prendra fin à l'issue de
l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de
l'exercice 2018.
Septième résolution
L'assemblée générale renouvelle le mandat de membre du
conseil de surveillance de Monsieur Patrick Morel pour
une période de trois années, qui prendra fin à l'issue de
l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de
l'exercice 2018.
Huitième résolution
L'assemblée générale renouvelle le mandat de membre du
conseil de surveillance de Monsieur Nicolas Théry pour
une période de trois années, qui prendra fin à l'issue de
l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de
l'exercice 2018.
Neuvième résolution
L'assemblée générale ratifie la cooptation de Madame
Danielle Joannes en qualité de membre du conseil
de surveillance pour la durée restant à courir du mandat
de Monsieur Michel Paoli qui prendra fin à l’issue de
l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de
l'exercice 2016.
Dixième résolution
L'assemblée générale ratifie la cooptation de Monsieur
Damien ­Lievens en qualité de membre du conseil de
surveillance pour la durée restant à courir du mandat
de Monsieur François Duret qui prendra fin à l’issue de
l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de
l'exercice 2016.
Onzième résolution
Le mandat du Cabinet Ernst & Young (EY), commissaire
aux comptes titulaire, est arrivé à expiration. L’assemblée
générale décide de renouveler le mandat de commissaire
aux comptes titulaire du ­Cabinet Ernst & Young (EY) pour une
période de six exercices, soit jusqu’à l’issue de la réunion
de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes
de l’exercice 2021.
Douzième résolution
Le mandat du Cabinet Picarle & Associés, commissaire aux
comptes suppléant, est arrivé à expiration. L’assemblée
générale décide de renouveler le mandat de commissaire
aux comptes ­suppléant du Cabinet Picarle & Associés
pour une période de six exercices, soit jusqu’à l’issue de
la réunion de l’assemblée générale appelée à statuer sur
les comptes de l’exercice 2021.
2
États
financiers
24
États financiers
Bilan
Actif
(en euros)
31 décembre 2015
31 décembre 2014
35 310 464,11
26 214 957,50
3 832 125 204,35
2 604 515 088,57
11 673 996 323,75
10 866 134 436,54
Obligations et autres titres à revenu fixe
3 977 317,90
5 963 788,71
Actions et autres titres à revenu variable
28 638,51
27 173,98
Participation et autres titres détenus a L.T.
1 007 246,82
889 446,82
Parts dans les entreprises liées
9 999 900,00
9 999 900,00
Immobilisations incorporelles
1 017 480,79
1 030 389,37
921 838,95
877 372,50
36 135 135,29
18 152 702,48
527 971 740,76
538 525 895,02
Total de l'actif
16 122 491 291,23
14 072 331 151,49
Hors bilan
(engagements donnés)
31 décembre 2015
31 décembre 2014
Caisse, banques centrales
Créances sur les établissements de crédit
Opérations avec la clientèle
Immobilisations corporelles
Autres actifs
Comptes de régularisation
Engagements de financement
6 073 789 063,18
5 422 492 738,61
Engagements de garantie
3 161 023 766,50
3 104 476 135,13
25
Passif
(en euros)
31 décembre 2015
31 décembre 2014
Dettes envers les établissements de crédit
3 460 570 931,77
3 898 527 783,33
10 817 259 917,37
8 464 417 407,32
34 021 248,49
39 422 864,05
364 994 028,62
263 421 738,21
Comptes de régularisation
57 928 383,64
32 257 369,77
Provisions
13 929 028,22
19 858 992,64
Dettes subordonnées
371 146 449,67
415 189 312,56
Fonds pour risques bancaires généraux
160 000 000,00
160 000 000,00
Capitaux propres hors frbg
842 641 303,45
779 235 683,61
Capital souscrit
108 801 720,00
108 801 720,00
Primes d'émission
163 197 809,78
163 197 809,78
Réserves
481 957 533,19
423 957 533,19
25 580,00
41 553,00
593 478,06
489 454,96
88 065 182,42
82 747 612,68
16 122 491 291,23
14 072 331 151,49
Hors bilan
(engagements reçus)
31 décembre 2015
31 décembre 2014
Engagements de financement
2 400 000 000,00
2 400 000 000,00
Engagements de garantie
3 038 048 225,73
2 910 137 813,03
Opérations avec la clientèle
Dettes représentées par un titre
Autres passifs
Provisions réglementées et subventions d'investissement
Report à nouveau (+/-)
Résultat de l'exercice (+/-)
Total du passif
26
États financiers
27
Compte de résultat
(en euros)
31 décembre 2015
31 décembre 2014
270 789 566,52
289 756 936,74
- 100 015 203,45
- 129 401 983,26
11 381,86
3 691,45
Commissions (produits)
401 792 501,02
253 186 379,28
Commissions (charges)
- 337 505 166,49
- 188 144 799,96
1 355 950,17
947 761,52
2 396,33
98 742,99
Autres produits d'exploitation bancaire
689 926,44
975 221,54
Autres charges d'exploitation bancaire
- 1 647 439,13
- 1 318 423,36
Produit net bancaire
235 473 913,27
226 103 526,94
Charges générales d'exploitation
- 79 168 464,92
- 76 817 473,34
- 232 770,70
- 230 836,48
Résultat brut d'exploitation
156 072 677,65
149 055 217,12
Coût du risque
- 13 911 472,80
- 19 737 508,00
Résultat d'exploitation
142 161 204,85
129 317 709,12
- 537,94
0,00
142 160 666,91
129 317 709,12
- 528 128,43
172 210,83
- 53 583 329,06
- 47 283 170,27
15 973,00
540 863,00
88 065 182,42
82 747 612,68
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilées
Revenus des titres à revenu variable
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation
Gains ou pertes sur opérat. des portefeuilles de placement et assimilés
otations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations
D
incorporelles et corporelles
Gains ou pertes sur actifs immobilisés
Résultat courant avant impôt
Résultat exceptionnel
Impôt sur les bénéfices
Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées
Résultat net
3
Notes
annexes
30
Notes annexes
Notes annexes
aux comptes annuels
f Principes comptables et méthodes
d'évaluations
Les comptes de la Banque Européenne du Crédit Mutuel
(BECM) sont établis conformément aux principes comptables
généraux et aux normes 2014-03 et 2014-07 de l’Autorité
des normes comptables (ANC) homologués par arrêté
ministériel.
Ils respectent la règle de prudence et les conventions de
base­­concernant :
- la continuité de l'exploitation ;
- la permanence des méthodes ;
- l’indépendance des exercices.
Note n° 1.1 Évaluation des créances et dettes
Les créances et dettes sur la clientèle et les établissements
de crédit sont inscrites au bilan pour leur valeur nominale
ou leur coût d’acquisition, s’il est différent de la valeur
nominale.
Les commissions reçues à l’occasion de l’octroi d’un
concours et celles versées aux apporteurs d’affaires sur
crédits sont rapportées progressivement au résultat suivant
une méthode qui revient à les assimiler à des intérêts.
Cet étalement est comptabilisé en produits nets d’intérêts
au compte de résultat. Au bilan, les commissions reçues et
les coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un
­étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.
Les créances et dettes rattachées (intérêts courus ou
échus, à ­recevoir et à payer) sont regroupées avec les
postes d’actif ou de ­passif ­auxquels elles se rapportent.
Note n° 1.2 Créances douteuses
Conformément à la norme ANC 2014-07, les créances de
toute nature sont déclassées en créances douteuses dans
les cas suivants :
• en cas de survenance d’une échéance impayée depuis
plus de neuf mois pour les crédits aux collectivités
locales, de plus de six mois pour les crédits immobiliers
aux acquéreurs de logement, de plus de trois mois pour
les autres concours ;
• lorsque la créance présente un caractère contentieux judiciaire ­(procédures d’alerte, de redressement, de liquidation
judiciaire, etc.) ;
• lorsque la créance présente d’autres risques de non
recouvrement total ou partiel.
La classification en créance douteuse d’un concours
accordé à une personne physique ou morale entraîne
le transfert de l’intégralité des engagements sur cette
personne vers les rubriques d’encours ­douteux.
Les créances douteuses font l’objet de dépréciations
individualisées créance par créance.
Les intérêts sur créances douteuses non réglés et inscrits
au compte de résultat sont couverts par des dépréciations
à hauteur de l’intégralité du montant comptabilisé.
Les dotations ou reprises de dépréciations, les pertes sur
créances irrécouvrables et les ­récupérations sur créances
amorties se rapportant à des intérêts sur créances
douteuses sont enregistrées au poste « Intérêts et produits
assimilés » du compte de résultat.
Le principal de la créance est provisionné selon l’estimation
la plus probable de la dépréciation, conformément aux
principes généraux de prudence. Le calcul de la dépréciation
tient compte de la valeur de réalisation des garanties
personnelles ou réelles liées à la créance.
Concernant les créances douteuses sur les professionnels
de ­l’immobilier, l'application de ces règles conduit à tenir
compte de la valeur marchande des immeubles financés
dans le secteur des ­marchands de biens. De même,
le calcul du provisionnement des ­opérations liées à la
promotion immobilière tient compte des frais financiers
supplémentaires exposés par le promoteur, en raison
du ralentissement éventuel de la commercialisation des
programmes.
La provision constituée couvre la perte prévisionnelle
actualisée au taux d’intérêt d’origine du crédit. Les pertes
prévisionnelles sont égales à la différence entre les flux
contractuels initiaux et les flux prévisionnels de recouvrement.
La détermination des flux de recouvrement repose notamment
sur des statistiques qui permettent d’estimer les séries
de recouvrement moyennes dans le temps à ­partir de la
date de déclassement du crédit. Une reprise de provision
du fait du passage du temps est enregistrée en produit net
bancaire.
Les encours ­douteux pour lesquels la déchéance du terme a
été prononcée ou qui sont classés depuis plus d’un an en
créances douteuses, sont spécifi­quement identifiés dans la
catégorie « encours douteux compromis ». La banque a
défini des règles internes de déclassement automatique, qui
présument le caractère nécessairement compromis de la
créance dès lors qu’elle a été classée plus d’un an
en créance douteuse, sauf à démontrer formellement
l’existence et la validité de garanties couvrant la totalité des
risques. La comptabilisation des intérêts sur la créance cesse
à partir du classement en « encours douteux compromis ».
31
L’article 2221-5 prescrit un traitement spécifique de
­certains encours restructurés. Lorsqu’ils sont significatifs,
les encours douteux redevenus sains à la suite d’une
restructuration à des conditions hors marché sont isolés
dans une catégorie ­spécifique. Dans cette hypothèse,
les abandons de principal ou d’intérêts, échus ou courus,
ainsi que les écarts d’intérêts futurs, sont immédiatement
constatés en perte, puis réintégrés au fur et à mesure de
l’amortis­sement du prêt. Le nombre de prêts concernés et
les montants en cause sont faibles et le calcul d’une décote
serait sans impact ­significatif sur les états financiers de
l’exercice.
Note n° 1.3 Opérations sur titres
Les postes du bilan :
•«
Obligations et autres titres à revenu fixe » ;
•«
Actions et autres titres à revenu variable » ;
enregistrent des titres de transaction, de placement et
d'inves­tissement, selon leur nature.
Cette classification résulte de l'application l'application de
l’article 1124-15 de la norme ANC 2014-07 qui prescrit la
ventilation des titres en fonction de leur destination.
Titres de transaction
Sont classés dans ce portefeuille les titres acquis ou vendus
avec ­l'intention de les revendre ou de les racheter à brève
échéance (moins de six mois en principe) et qui sont
négociables sur un marché dont la liquidité est assurée.
Ils sont enregistrés frais d'acquisition et coupon couru
éventuel à l'achat inclus. à la date de clôture, les titres de
transaction sont évalués au prix de marché. Le solde global
des gains et des pertes résultant des variations de cours est
porté au compte de résultat.
Titres de placement
Les titres de placement sont acquis avec l'intention de les
détenir plus de six mois, afin d'en tirer un revenu direct ou
une plus-value. Cette détention n'implique pas, pour les
titres à revenu fixe, une conser­vation jusqu'à l'échéance.
Les primes ou décotes constatées lors de l'acquisition de
titres à revenu fixe sont étalées sur la durée de vie de
l'instrument concerné, conformément à l'option offerte.
à la clôture de l'exercice, les moins-values latentes sur titres
de ­placement, ­corrigées éventuellement des amortissements
et reprises des ­différences visées ci-dessus, font l'objet
d'un provisionnement ­individuel. Les plus-values latentes
ne sont pas comptabilisées.
Titres d'investissement
Sont classés dans ce portefeuille les titres à revenu fixe
acquis avec ­l'intention de les détenir durablement, en principe
jusqu'à leur échéance, et pour lesquels il existe soit
des ressources de ­f inancement adossées en durée,
soit une ­couverture permanente contre le risque de taux.
L'écart constaté entre le prix d'acquisition et la valeur
de ­remboursement est étalé sur la durée de vie du titre.
Les moins-values latentes ne font pas l'objet de dépréciations.
Les bons du Trésor, titres de créances négociables et
instruments du marché interbancaire classés dans les
portefeuilles de placement et d'investissement sont
enregistrés au prix d'acquisition coupon couru à l'achat
inclus. Les produits d'intérêts sont calculés au taux négocié,
le montant de la prime ou de la décote faisant l'objet d'un
amortis­sement selon la méthode actuarielle.
Les obligations comprises dans les portefeuilles de placement et d'investissement sont comptabilisées hors coupon
couru. Les ­produits d'intérêts sont calculés au taux nominal des titres. Lorsque leur prix d'acquisition est différent
de leur valeur de remboursement, cette différence est
­amortie linéairement et portée en charges ou produits
selon le cas.
Les titres libellés en devises sont évalués au cours de change
à la date de clôture ou à la date antérieure la plus proche.
Les différences ­d'évaluation sont portées en pertes ou en
gains sur opérations financières.
Cessions temporaires de titres
Les cessions temporaires de titres sont destinées à garantir
des prêts ou des emprunts de trésorerie par des titres. Elles
prennent princi­palement deux formes distinctes, selon le
mécanisme juridique utilisé, à savoir :
• l es pensions ;
• l es prêts et emprunts de titres.
La pension consiste juridiquement à céder en pleine
propriété des titres, l’acheteur s’engageant irrévocablement
à les rétrocéder et le vendeur à les reprendre, à un prix
et une date convenus lors de la conclusion du contrat.
Comptablement, les titres donnés en ­pension sont maintenus
dans leur poste d’origine et continuent à être évalués selon
les règles applicables aux portefeuilles auxquels ils se
­rattachent. Parallèlement, la dette représentative du montant
­encaissé est enregistrée au passif. La créance représentative
d’une pension sur titres reçus est enregistrée à l’actif.
Les prêts de titres sont des prêts à la consommation régis
par le Code civil dans lesquels l’emprunteur s’engage
irrévocablement à ­r estituer les titres empruntés à
l’échéance. Ces prêts sont ­généralement garantis par la
remise d’espèces, qui restent acquises au prêteur en cas
de défaillance de l’emprunteur. Dans ce dernier cas,
l’opération est assimilée à une opération de pension et
­enregistrée comptablement comme telle.
32
Notes annexes
Note n° 1.4 Options
Les primes payées ou perçues sont enregistrées en compte
de bilan lors de leur paiement ou à leur encaissement.
Au dénouement, elles sont enregistrées immédiatement
au compte de résultat s'il s'agit d'opérations spéculatives.
Les primes sur options non dénouées sont évaluées à la
clôture de l'exercice lorsqu'elles sont traitées sur un marché
organisé. L'écart est enregistré au compte de résultat.
Note n° 1.5 T itres de participation et parts
dans les entreprises liées
Les titres de participation et de filiales sont comptabilisés
au coût historique.
à la clôture de l’exercice, chaque ligne fait séparément
l’objet d’une estimation. Lorsque la valeur comptable
apparaît supérieure à la valeur d’utilité, une dépréciation
est constituée pour le montant de la moins-value latente.
Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
La valeur d’utilité représente ce que l’entreprise accepterait
de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir
compte tenu de son objectif de détention : elle peut être
estimée par différents critères tels que l’actif net éventuellement corrigé, la rentabilité et la perspective de rentabilité,
les cours moyens de Bourse des derniers mois.
Note n° 1.6 Immobilisations
Les immobilisations ­corporelles sont amorties sur la durée
d’utilité correspondant à la durée réelle d’utilisation du bien,
en tenant compte, le cas échéant, de leur valeur résiduelle.
Dans le cas où les composants d’un actif ont des durées
d’utilité différentes, chacun d’entre eux est compta­bilisé
­séparément et fait l’objet d’un plan d’amortissement propre.
Un ­amortissement dérogatoire peut être pratiqué dans les
­conditions admises par la réglementation, lorsque la durée
d’usage admise ­fiscalement est plus courte que la durée
d’utilité du bien ou du ­composant.
Note n° 1.7 Conversion des opérations en devises
Les créances et dettes, ainsi que les contrats de change à
terme ­figurant en engagements hors bilan, sont convertis
au cours de ­marché à la clôture de l'exercice, à l’exception
des éléments libellés en devises participant à la monnaie
unique européenne, pour lesquels le taux de conversion
officiel a été retenu.
Les actifs corporels sont maintenus au coût historique.
Les actifs financiers sont convertis au cours de clôture
(voir précisions notes précédentes).
Les produits et charges en devises sont enregistrés en
résultat au cours de change en vigueur le dernier jour du
mois de leur perception ou de leur paiement ; les charges
et produits courus mais non payés à la date de clôture sont
convertis au cours de change à cette date.
Les gains et pertes de change latents ou définitifs résultant
des ­opérations de conversion sont constatés à chaque
arrêté comptable.
Note n° 1.8 Contrats d'échange (swaps )
Les contrats d’échange (swaps) sont inscrits à leur valeur
nominale en hors bilan.
En application de l'article 2522-1 de la norme ANC 2014-07,
la banque est susceptible de constituer quatre portefeuilles distincts enregistrant les contrats selon qu'ils ont
pour objet de maintenir des positions ouvertes et isolées
(a), de couvrir le risque de taux d'un élément isolé ou d'un
ensemble d'éléments homogènes (b), de couvrir et de
gérer le risque global de taux dans un portefeuille de
contrats d’échange, dit portefeuille de catégorie (c), ou de
permettre une gestion spécialisée d'un portefeuille de
transaction (d).
Dans ces conditions, les transferts d’un portefeuille à
l’autre ne sont possibles que du :
•P
ortefeuille (a) vers le portefeuille (b) ;
• Portefeuille
(b) vers les portefeuilles (a) ou (d) ;
• Portefeuille
(d) vers le portefeuille (b) ou (c).
La valeur de marché retenue pour les contrats d'échange
dits de ­transaction est issue de l'application de la méthode
d'actualisation des flux futurs avec une courbe de taux
zéro coupon. La branche à taux fixe est estimée à partir
des différentes échéances actualisées en fonction de la
courbe de taux, alors que la valeur actuelle de la branche
à taux variable est estimée à partir de la valeur du coupon
en cours majoré du nominal. La valeur de marché résulte
de la ­comparaison de ces deux valeurs actualisées, après
prise en compte du risque de contrepartie et des frais de
gestion futurs.
Le risque de contrepartie est calculé conformément
l’article 5.1 du règlement ANC 2014-07, auquel est appliqué
un coefficient de fonds propres de 8 %. Les frais de gestion
sont ensuite déterminés en majorant ce montant de fonds
propres d’un taux de 10 %.
Les soultes éventuellement perçues ou versées lors de la
­c onclusion d’un contrat d’échange sont constatées
au compte de résultat ­prorata temporis sur la durée
du contrat. En cas de résiliation ­anticipée d’un contrat,
la soulte perçue ou versée est ­immédiatement constatée
en résultat, sauf lorsque le contrat a été initié dans le cadre
d’une ­opération de couverture. La soulte est alors rapportée au compte de résultat en fonction de la durée de vie de
l’élément initialement ­couvert.
33
Afin de mesurer et de suivre les risques encourus en raison
de ces opérations, des limites globales de sensibilité
incluant les contrats d'échange de taux d'intérêt et de
devises sont fixées. Ces ­positions font l'objet d'une information régulière à l'organe exécutif de la banque, pris au
sens de l'article L 511-13 du Code monétaire et ­financier.
Note n° 1.9 E ngagements en matière de retraite,
indemnités de fin de carrière
et primes de médaille du travail
La comptabilisation et l’évaluation des engagements
de retraites et avantages similaires sont conformes à la
recommandation n°2003-R01 du Conseil national de
la comptabilité. Le taux d’actualisation utilisé repose sur les
titres d’état à long terme.
Régimes de retraite des employés
Les pensions de retraite sont prises en charge par diverses
institutions auxquelles la Banque Européenne du Crédit
Mutuel et ses salariés versent périodiquement des cotisations.
Ces dernières sont compta­bilisées en charges de l'exercice
au cours duquel elles sont dues.
D'autre part, les salariés de la BECM bénéficient d'un
régime de retraite supplémentaire financé par l'employeur,
au travers de deux contrats d’assurance. Le premier
contrat de type article 83 CGI assure le service d’un
régime de capitalisation en points à ­cotisations ­définies.
Le second contrat est de type article 39 CGI est un régime
à prestations définies additives sur les tranches salariales
B et C. Les engagements relatifs à ces régimes sont
entièrement couverts par les réserves constituées.
En conséquence, aucun engagement ­résiduel n’en résulte
pour l’employeur.
Indemnités de fin de carrière et primes de médaille du travail
Les futures indemnités de fin de carrière et primes à verser
pour ­l’attribution de médailles de travail sont intégralement
couvertes par des contrats d’assurance. Les primes versées
annuellement ­p rennent en compte les droits acquis
au 31 décembre de chaque exercice, pondérés par des
coefficients de rotation et de probabilité de survie du
personnel.
Les engagements sont calculés suivant la méthode des
unités de ­crédits projetés conformément aux normes IFRS.
Sont notamment pris en compte, la mortalité, le taux de
rotation du personnel, le taux d’évolution des salaires, le
taux de charges sociales dans les cas ­prévus et le taux
d’actualisation financière.
Les engagements correspondants aux droits acquis par
les ­salariés au 31 décembre sont intégralement couverts
par les réserves ­constituées auprès de la compagnie
d’assurance. Les ­indemnités de fin de carrière et primes
médailles du travail arrivées à échéance et versées aux
salariés au cours de l’année font l’objet de ­remboursements
par l’assureur.
Les engagements d’indemnité de fin de carrière sont
déterminés sur la base de l’indemnité conventionnelle de
départ à la retraite à ­l’initiative du salarié qui atteint son
62e anniversaire.
Note n° 1.10 F onds pour risques bancaires
généraux
Définis dans le poste 9 de l’article 1121-3 de la norme
ANC 2014-07, ce fonds est le montant que la banque
décide d'affecter aux risques ­bancaires généraux lorsque
des raisons de prudence ­l'imposent eu égard aux risques
inhérents à la profession bancaire, parmi lesquels son
exposition globale aux risques de taux et de contrepartie.
Au 31 décembre 2015, les montants affectés à ce fonds
s’élèvent à 160 millions d’euros.
Note n° 1.11 Provisions
Les provisions affectées à des postes d'actifs sont déduites
des créances correspondantes qui apparaissent ainsi pour
leur ­montant net. Les provisions relatives aux engagements
hors bilan sont ­inscrites en provisions pour risques.
La BECM peut être partie à un certain nombre de litiges ;
leurs issues possibles et leurs conséquences financières
éventuelles sont ­examinées régulièrement et, en tant que
de besoin, font l’objet de dotations aux provisions reconnues nécessaires.
Note n° 1.12 Provision épargne logement
Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne
­logement (PEL) sont des produits réglementés accessibles
à la clientèle ­(personnes ­physiques). Ces produits associent
une phase d’épargne rémunérée ouvrant des droits à un
prêt immobilier dans une seconde phase. Ils génèrent
des engagements de deux ordres pour l’établissement
distributeur :
•u
n engagement de rémunération future de l’épargne à un
taux fixe (uniquement sur les PEL, le taux de rémunération
des CEL étant ­assimilable à un taux variable, périodiquement révisé en fonction d’une formule d’indexation) ;
•u
n engagement d’accord de prêt aux clients qui le demandent, à des conditions prédéterminées (PEL et CEL).
Lorsque ces engagements sont potentiellement défavorables, ils font l’objet de provisions calculées conformément
aux dispositions règlementaires. Ces provisions couvrent
les engagements sur contrats existant à la date de détermination de la provision ; il n’est pas tenu compte des futures
ouvertures de plans et comptes épargne logement.
34
Notes annexes
Les encours futurs liés aux produits d’épargne logement
sont ­estimés à partir de statistiques comportementales des
clients dans un ­environnement de taux donné. Les PEL qui
sont souscrits dans le cadre d’une offre globale de produits
liés et ne répondant pas aux lois comportementales susvisées
sont exclus des projections. Les encours à risques qui font
l’objet d’une provision sont constitués :
• p
our
les dépôts PEL, de la différence entre les encours
probables d’épargne et les encours d’épargne minimum
attendus. Ces encours minimum sont déterminés avec un
seuil de confiance de 99,5 % sur la base de plusieurs
milliers de scénarios de taux ­différents ;
les crédits épargne logement, des volumes futurs
dépendant de la réalisation probable des droits acquis et
des crédits déjà en force.
L’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et
les contributions additionnelles sont déterminés selon la
réglementation fiscale ­applicable. Les crédits d'impôt
attachés aux revenus de valeurs ­mobilières ne sont pas
comptabilisés. Leur imputation est faite ­d irectement
en déduction de la charge d'impôt.
Au cours du 1er semestre 2015, la BECM a subi un
contrôle fiscal sur les exercices 2012 et 2013. Le principal
redressement a porté sur la remise en cause de provisions
pour créances douteuses. Le rappel d’impôt sur les sociétés
correspondant a été enregistré en charges de l’exercice
2015.
• p
our
Les pertes futures sont évaluées par rapport aux taux non
­réglementés des comptes à terme pour l’épargne et des
prêts ­ordinaires à l’habitat pour les crédits. Cette approche
est menée par génération homogène de PEL et de CEL en
termes de ­conditions réglementées, sans compen­sation
entre les différentes ­générations. Les pertes ainsi déterminées sont actualisées à partir des taux déduits de la
moyenne des douze ­derniers mois de la courbe des swaps
zéro coupon contre Euribor 3 mois. Le montant des
provisions repose sur la perte moyenne constatée à ­partir
de plusieurs milliers de scénarios de taux générés par une
­modélisation stochastique. Les impacts sur le résultat sont
­inscrits parmi les intérêts versés à la clientèle.
Note n° 1.13 Impôt sur les bénéfices
La Banque Fédérative du Crédit Mutuel est à la tête d’un
groupe ­d’intégration fiscale qu’elle a constitué avec
certaines de ses filiales, dont la Banque Européenne du
Crédit Mutuel. La BFCM est seule ­redevable de l'impôt sur
les sociétés, des contributions additionnelles sur l'impôt
sur les sociétés de toutes les filiales de son groupe.
Les filiales contribuent à la charge d'impôt comme en
l'absence ­d'intégration fiscale. En cas d'éventuelle sortie
du périmètre, les conventions d’intégration signées entre la
BFCM et ses filiales ­prévoient que la BFCM et la ­société
sortant du groupe d’intégration fiscale détermineront d’un
commun accord si la société sortante a subi des surcoûts
du fait de son ­appartenance au groupe et si cette situation
justifie son ­indemnisation par la BFCM et pour quel montant.
Le poste « Impôt sur les bénéfices » comprend :
sur les sociétés dû au titre de l'exercice, majoré
des ­contributions additionnelles ;
• l es dotations et reprises de provisions se rapportant aux
éléments précédents ;
• l es crédits d’impôts étrangers et les pénalités et dégrèvements de l’exercice.
• l 'impôt
La quasi-totalité des provisions ayant été reprises en 2014
et 2015, le redressement n’a finalement pas d’impact
significatif sur les comptes 2015.
Note n° 1.14 C
rédit d’impôt pour la
compétitivité et l’emploi - CICE
La comptabilisation du crédit d’impôt pour la compétitivité
et ­l’emploi est conforme à la note d’information du
28 février 2013 du Collège de l’Autorité des normes
comptables. Le montant du CICE, non imposable, est
comptabilisé au crédit d’un sous compte des charges de
personnel.
Note n° 1.15 Consolidation
La société est intégrée globalement dans les périmètres
de consolidation du Groupe CM11 d’une part, et de la
Banque Fédérative du Crédit Mutuel d’autre part.
Note n° 1.16 Implantation dans les états ou
territoires non coopératifs en
matière de lutte contre la fraude
et l’évasion fiscales
La banque ne possède pas d’implantation directe ou
indirecte dans les états ou territoires visés par l’article
L511-45 du Code monétaire et financier et figurant sur la
liste fixée par l’arrêté du 12 février 2010.
35
f Notes annexes au bilan
Les chiffres donnés dans les différents tableaux qui suivent sont exprimés en milliers d'euros.
2.1 Mouvements ayant affecté les postes de l'actif immobilisé
Valeur brute au
31 décembre 2015
Immobilisations financières
Acquisitions
11 007
118
4 449
266
Cessions
Transferts
Valeur brute au
31 décembre 2014
10 889
Immobilisations corporelles
- d'exploitation
- hors exploitation
41
4 224
271
271
1 170
1 170
Immobilisations incorporelles
- d'exploitation
- hors exploitation
Totaux
16 897
384
41
0
16 554
2.2 Amortissements et provisions sur actif immobilisé
Amortissements
Amortissements
31 décembre 2015
Dotations
Amortissements
31 décembre 2014
Reprises
Immobilisations financières
Immobilisations corporelles
3 588
- d'exploitation
40
220
3 408
211
- hors exploitation
211
Immobilisations incorporelles
- d'exploitation
152
13
3 951
233
139
- hors exploitation
Totaux
40
3 758
Provisions
31 décembre 2015
Dotations
Reprises
Amortissements
31 décembre 2014
Immobilisations financières
0
0
0
0
Immobilisations corporelles
0
0
0
0
Immobilisations incorporelles
0
0
0
0
Totaux
0
0
0
0
Provisions
36
Notes annexes
2.3 Ventilation des créances sur la clientèle
Prêts
Créances commerciales
Total
2015
Créances
rattachées
265 531
Total
2014
265 531
243 928
Crédits à l'exportation
4 871
1
4 872
8 563
Crédits à l'équipement
5 759 498
7 143
5 766 641
5 220 303
941 483
934 808
25 973
25 018
4 946
6 354
Crédits - promoteurs
Autres crédits à l'habitat
Prêts personnels
941 483
25 934
39
4 946
Crédits de trésorerie
1 924 989
1 345
1 926 334
1 974 844
Autres crédits à la clientèle
1 667 197
5 164
1 672 361
1 393 563
0
0
Prêts participatifs
Comptes ordinaires clientèle
969 106
969 106
944 959
Créances douteuses brutes - Compromises
152 983
152 983
126 500
50 453
93 953
- 87 209
- 87 209
- 87 534
- 19 478
- 19 478
- 19 125
0
0
11 673 996
10 866 134
Créances douteuses brutes - Autres
Provisions pour dépréciation des
créances douteuses - Compromises
Provisions pour dépréciation des
créances douteuses - Autres
50 388
65
Titres reçus en pension livrée
Totaux
11 660 239
13 757
Parmi les créances douteuses, les créances compromises s'élèvent à 152 983 milliers d'euros en 2015 et font l'objet de
87 209 milliers d'euros de provisions.
37
2.4 Répartition des créances sur la clientèle
Hors créances rattachées de 13 757 milliers d'euros sur créances brutes 2015.
Créances
douteuses
compromises
Répartition par grand type de contrepartie
2015
Créances
brutes
Sociétés
11 456 931
50 008
150 564
105 132
Entrepreneurs individuels
16 588
2
1 264
939
Particuliers
20 581
376
1 155
616
Administrations publiques
64 068
0
0
0
5 387
2
0
0
11 563 555
50 388
152 983
106 687
62 353
0
2 886
1 512
Industries
2 350 392
9 114
42 935
37 473
Services aux entreprises et holding
2 112 002
7 916
27 152
16 731
Collectivités et autres services aux particuliers
1 079 634
5 152
13 189
10 690
Services financiers
1 922 761
13 347
30 392
22 272
Services immobiliers
3 876 748
6 785
32 209
11 862
127 867
7 696
2 662
4 712
31 798
378
1 558
1 435
11 563 555
50 388
152 983
106 687
France
9 840 728
42 673
152 181
103 042
Europe hors France
1 652 173
7 665
641
3 518
70 654
50
161
127
11 563 555
50 388
152 983
106 687
Administrations privées
Totaux
Créances
douteuses
Provisions
Répartition par secteur d'activité
2015
Agriculture et industries minières
Transports et communications
Non ventilés et autres
Totaux
Répartition par secteur géographique
2015
Autres pays
Totaux
38
Notes annexes
2.4 Répartition des créances sur la clientèle (année précédente)
Hors créances rattachées de 11 946 milliers d'euros sur créances brutes 2014
Créances
douteuses
compromises
Répartition par grand type de contrepartie
2014
Créances
brutes
Sociétés
10 659 177
92 973
124 703
105 202
Entrepreneurs individuels
15 998
47
1 344
913
Particuliers
21 527
863
453
527
Administrations publiques
34 192
Administrations privées
Totaux
Créances
douteuses
9 537
33
10 740 431
93 916
Provisions
17
126 500
106 659
2 409
1 819
Répartition par secteur d'activité
2014
Agriculture et industries minières
49 748
Industries
2 090 451
10 891
44 820
33 995
Services aux entreprises et holding
2 040 094
7 996
14 978
12 986
Collectivités et autres services aux particuliers
1 128 904
2 392
17 223
12 051
Services financiers
1 663 560
11 115
32 563
25 046
Services immobiliers
3 586 411
48 192
13 872
12 464
125 443
12 388
73
7 645
55 820
942
562
653
10 740 431
93 916
126 500
106 659
France
9 251 460
85 440
125 694
106 554
Europe hors France
1 436 444
8 429
654
22
52 527
47
152
83
10 740 431
93 916
126 500
106 659
Transports et communications
Non ventilés et autres
Totaux
Répartition par secteur géographique
2014
Autres pays
Totaux
2.5 Répartition des créances sur les établissements de crédit
Hors opérations de pension et hors créances rattachées
Répartition par secteur géographique
France
Europe hors France
Créances
brutes
3 826 057
Créances
douteuses
Provisions
0
0
0
0
779
Autres pays
Totaux
3 826 836
39
2.6 Ventilation des risques immobiliers
Le montant total des créances brutes et des engagements non pondérés enregistrés en hors bilan (y compris Crédit bail
immobilier et dérivés de taux) concernant le financement des professionnels de l'immobilier est de 8 071,42 millions
d'euros en 2015 (7 774,75 millions d'euros en 2014).
Le montant total se répartit ainsi :
2015
2014
Crédits bruts inscrits au bilan
49 %
45 %
Engagements hors-bilan
51 %
55 %
- dont Engagements de financement
33 %
44 %
- dont Engagements de garantie
17 %
10 %
1 %
1 %
33 %
34 %
5 %
6 %
Grandes foncières cotées
40 %
38 %
Investisseurs et autres sociétés foncières
14 %
13 %
8 %
9 %
Immobilier résidentiel
39 %
45 %
Bureaux
36 %
16 %
Locaux commerciaux
19 %
22 %
Locaux d'activité
2 %
3 %
Autres
4 %
14 %
98 %
100 %
2 %
0 %
Forme d'engagement
- dont Engagements de crédit-bail immobilier
Type de bénéficiaire
Promoteurs et aménageurs fonciers + SEM
Marchands de biens
Financements spécialisés immobilier
Type de produits
Localisation géographique immobilier logement
France
Reste de l'UE
Reste du monde
0 %
0 %
en millions d'Euros
Montants 2015
Montants 2014
Encours douteux
39,8
52,9
Provisions
23,6
24,1
Taux de provision
59 %
46 %
40
Notes annexes
2.7 Ventilation des créances et dettes selon leur durée résiduelle
2015
Actif
Inférieure
ou égale
à trois mois
De trois
mois
à un an
De un an
à cinq ans
Plus de cinq
ans
et à durée
indéterminée
Intérêts
courus et
échus
Total
Créances sur les établissements de crédit
À vue
3 820 477
3 820 477
À terme
3 588
6 087
263 776
1 755
Autres concours à la clientèle
2 728 866
810 614
Comptes ordinaires débiteurs
985 298
1 892
11 648
81
Créances sur la clientèle
Créances commerciales
265 539
8
4 378 611
2 491 310
13 758
10 423 159
985 298
Titres reçus en pension livrée
0
Prêts participatifs clientèle
0
Obligations et autres titres
à revenu fixe
3 976
1
3 977
0
- dont titres de transaction
Actions et autres titres à
revenu variable
Totaux
29
7 802 005
818 456
4 384 479
2 491 347
29
13 840
15 510 127
Les comptes ordinaires douteux sont considérés comme étant immédiatement exigibles.
Les autres créances douteuses sont considérées comme étant remboursables dans le délai le plus éloigné.
Les crédits à durée indéterminée accordés à la clientèle s'élèvent au 31.12.2015 à 80 492 milliers d'euros.
2015
Passif
Dettes envers les établissements de crédit
À vue
À terme
51 239
51 239
279 414
670 861
2 452 663
6 394
3 409 332
Comptes créditeurs de la clientèle
Comptes d'épargne
à régime spécial
– à vue
– à terme
424 202
424 202
1 555 996
111
290
35
1 556 432
Autres dettes
– à vue
3 346 017
– à terme
1 615 717
3 346 017
2 579 722
1 074 513
191 865
28 792
5 490 609
387
11 848
1 278
22 173
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse
Titres du marché
interbancaire et titres
de créances négociables
84
3 000
11 377
8 595
7 800
1 500
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées
par un titre
Dettes subordonnées
Totaux
70 000
7 275 669
3 329 178
20 000
3 566 464
281 000
474 655
146
37 032
371 146
14 682 998
41
Ventilation des créances et dettes selon leur durée résiduelle (année précédente)
2014
Actif
Inférieure
ou égale
à trois mois
De trois
mois
à un an
De un an
à cinq ans
Plus de
cinq ans
et à durée
indéterminée
Intérêts
courus et
échus
Total
Créances sur les établissements de crédit
À vue
À terme
2 552 163
2 552 163
11 844
7 724
237 598
6 330
Autres concours à la clientèle
2 707 419
885 676
Comptes ordinaires débiteurs
960 768
32 195
407
182
52 352
Créances sur la clientèle
Créances commerciales
473
4 014 203
2 041 721
244 401
11 946
9 660 965
960 768
Titres reçus en pension livrée
0
Prêts participatifs clientèle
0
Obligations et autres titres
à revenu fixe
5 963
1
5 964
- dont titres de transaction
0
Actions et autres titres à
revenu variable
Totaux
27
6 469 792
899 730
4 052 361
2 042 628
27
12 129
13 476 640
Les comptes ordinaires douteux sont considérés comme étant immédiatement exigibles.
Les autres créances douteuses sont considérées comme étant remboursables dans le délai le plus éloigné.
Les crédits à durée indéterminée accordés à la clientèle s'élèvent au 31.12.2014 à 97 947 milliers d'euros.
2014
Passif
Dettes envers les établissements de crédit
À vue
À terme
23 753
1 001 649
693 835
2 030 973
141 585
197
23 950
6 536
3 874 578
Comptes créditeurs de la clientèle
Comptes d'épargne
à régime spécial
– à vue
318 124
– à terme
889 923
318 124
60
95
890 078
Autres dettes
– à vue
2 475 902
– à terme
1 248 225
2 475 902
1 690 087
1 784 455
26 495
31 051
4 780 313
352
12 251
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse
Titres du marché
interbancaire et titres
de créances négociables
102
11 797
8 100
17 225
820
1 027
27 172
44 000
90 000
281 000
189
415 189
2 427 922
3 934 510
449 995
39 352
12 817 557
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées
par un titre
Dettes subordonnées
Totaux
5 965 778
42
Notes annexes
2.8 Portefeuille titres : ventilation entre portefeuille de transaction, placement et investissement
Portefeuille
de transaction
Portefeuille
de placement
Portefeuille
d'investissement
Total
2015
Total
2014
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe
3 977
3 977
5 964
Actions et autres titres à revenu variable
29
29
27
4 006
5 991
Total
2015
Total
2014
3 977
3 977
5 964
4
29
27
Actions propres
Totaux
0
4 006
0
2.9 Portefeuille titres : ventilation selon la cotation
Titres cotés
Titres non cotés
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe
Actions et autres titres à revenu variable
25
Actions propres
Totaux
25
3 981
4 006
5 991
2.10 Sociétés à responsabilité illimitée dans lesquelles l'établissement est associé
Nom de la société
Foncière du Crédit Mutuel
Sci Rhin et Danube
Siège social
Forme juridique
Strasbourg
Société en nom collectif
Lyon
Société civile immobilière
43
2.11 Fonds propres
Montant
2014
Affectation
Résultat
Montant
2015
Variations
2015
Capital
108 802
108 802
Prime d'émission
163 197
163 197
10 880
10 880
Réserve légale
Réserve statutaire
Autres réserves et provisions réglementées
410 834
2 285
Report a nouveau
Résultat
- 16
2 269
594
490
104
82 748
- 82 748
88 065
88 065
0
24 644
- 24 644
0
779 236
0
63 405
842 641
Dividende versé
Totaux
468 834
58 000
Le capital social se compose de 5 440 086 actions d'une valeur nominale de 20 euros chacune.
Toutes les actions sont des actions ordinaires, chacune ayant un droit de vote et ouvrant droit au même dividende.
2.12 Frais d'établissement, frais de recherche et de développement et fonds commerciaux
Montant 2015
Montant 2014
Frais d'établissement
- frais de constitution
- frais de premier établissement
- frais d'augmentation de capital et d'opérations diverses
Autres réserves et provisions réglementées
Frais de recherche et de développement
Fonds commerciaux
1 017
1 017
Totaux
1 017
1 017
2.13 Créances éligibles au refinancement d'une banque centrale
Le montant des créances clientèle éligibles au refinancement de la banque centrale est de 1 196 225 milliers d'euros au
31.12.2015
44
Notes annexes
2.14 Intérêts courus à recevoir ou à payer
Actif
Intérêts courus à recevoir
2015
2014
Caisse, banques centrales
Effets publics et valeurs assimilées
Créances sur les établissements de crédit
à vue
à terme
81
182
13 757
11 946
1
1
13 839
12 129
6 393
6 733
Créances sur la clientèle
Créances commerciales
Autres concours à la clientèle
Comptes ordinaires débiteurs
Obligations et autres titres a revenu fixe
Actions et autres titres a revenu va riable
Promotion immobilière
Participations et activités de portefeuille
Parts dans les entreprises liées
Totaux
Passif
Intérêts courus à payer
Banques centrales
Dettes envers les établissements de crédit
à vue
à terme
Comptes créditeurs de la clientèle
Comptes d'épargne à régime spécial
à vue
à terme
Autres dettes
à vue
à terme
35
28 792
31 051
387
352
1 278
1 027
147
189
37 032
39 352
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse
Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
Totaux
45
2.15 Postes « Autres actifs » et « Autres passifs »
Autres actifs
Montant 2015
Montant 2014
Instruments conditionnels achetés
Comptes de réglement relatifs aux opérations sur titres
36 135
18 153
36 135
18 153
Crediteurs divers
364 994
263 422
Totaux
364 994
263 422
Débiteurs divers
Succursales territoriales
Avoirs en or et métaux précieux
Autres stocks et assimilés
Autres emplois divers
Totaux
Autres passifs
Instruments conditionnels vendus
Dettes de titres de transaction
dont dettes sur titres empruntés
Comptes de réglement relatifs aux opérations sur titres
Versements restant a effectuer sur titres non libérés
46
Notes annexes
2.16 Comptes de régularisation
Actif
Montant 2015
Montant 2014
Siège et succursale - Réseau
39 340
90 474
71
70
1
1
120
121
6 637
13 916
Comptes de régularisation divers
481 802
433 944
Totaux
527 971
538 526
5
3
908
1 063
Charges a payer
16 615
23 721
Comptes de régularisation divers
40 400
7 470
Totaux
57 928
32 257
Comptes d'encaissement
Comptes d'ajustement
Comptes d'écarts
Pertes potentielles sur contrats de couverture
D'instruments financiers a terme non dénoués
Pertes a étaler sur contrats de couverture
D'instruments financiers a terme dénoués
Charges a répartir
Charges constatées d'avance
Produits a recevoir
Passif
Siège et succursale - Réseau
Comptes indisponibles sur opérations de recouvrement
Comptes d'ajustement
Comptes d'écarts
Gains potentiels sur contrats de couverture
D'instruments financiers a terme non dénoués
Gains a étaler sur contrats de couverture
D'instruments financiers a terme dénoués
Produits constates d'avance
2.17 Provisions
Montant 2015
Montant 2014
Provisions pour charges de retraite
Provisions pour risques d'exécution d'engagement par signature
3 943
5 721
9 986
14 138
13 929
19 859
Provisions pour risques sur opérations de promotion immobilière
Provisions pour risques-pays
Provisions pour impôt
Autres provisions
Totaux
47
2.18 épargne logement
Solde
2015
Plans d'épargne logement
Comptes d'épargne logement
Solde
2014
846
633
18
18
864
651
Provisions
2015
Provisions
2014
1
1
1
1
Prêts épargne logement
Totaux
2.19 Contre-valeur en euros de l’actif et du passif en devises hors zone euro
Actif
Montant 2015
Montant 2014
2 974
2 665
7 249
76 218
220 173
204 177
17
15
54
167
4 450
179
234 917
283 421
1,46 %
2,01 %
Dettes envers les établissements de crédit
108 960
196 302
Comptes créditeurs de la clientèle
123 799
85 611
72
29
2 086
1 479
234 917
283 421
1,46 %
2,01 %
Caisse, banques centrales
Effets publics et valeurs assimilées
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Obligations et autres titres à revenu fixe
Actions et autres titres à revenu variable
Promotion immobilière
Participations et activités de portefeuille
Parts dans les entreprises liées
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Autres actifs
Comptes de régularisation
Total activité devises
Pourcentage du total actif
Passif
Banques centrales
Dettes representées par un titre
Autres passifs
Comptes de régularisation
Provisions pour risques et charges
Dettes subordonnées
Total activité devises
48
Notes annexes
f Notes annexes au hors bilan
Les chiffres donnés dans les différents tableaux qui suivent sont exprimés en milliers d’euros.
3.1 Actifs donnés en garantie d’engagements
Montant 2015
Montant 2014
Valeurs affectées en garantie d'opérations sur marchés a terme
néant
néant
Autres valeurs affectées en garantie
néant
néant
Totaux
3.2 Opérations à terme en devises non encore dénouées à la date de clôture du bilan
Montant 2015
Montant 2014
néant
néant
néant
néant
- Euros à recevoir contre devises à livrer
néant
néant
néant
néant
- Devises à recevoir contre euros à livrer
néant
néant
néant
néant
- Devises à recevoir contre devises à livrer
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
Opérations de change a terme
Opérations effectuées sur marchés organisés
et assimilés d’instruments de cours de change
Opérations effectuées de gré à gré sur instruments
de cours de change
3.3 Autres opérations à terme non encore dénouées à la date de clôture du bilan
Montant 2015
Montant 2014
néant
néant
Opérations effectuées de gré à gré sur instruments de taux d’intérêt
2 599 987
2 218 674
• Opérations fermes de couverture
2 599 987
2 218 674
2 599 987
2 218 674
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
néant
Opérations effectuées sur marchés organisés et assimilés
d’instruments de taux d’intérêt
dont : - swaps euros de couverture
- achat de FRA couverture
- vente de FRA couverture
• Opérations conditionnelles de couverture
dont : - achat CAP FLOOR couverture
- vente CAP FLOOR couverture
• Autres opérations fermées
dont : - swaps euros de spéculation
- achat de FRA spéculation
- vente de FRA spéculation
Opérations effectuées sur marchés organisés et assimilés d’autres instruments
que les instruments de taux d’intérêt et de cours de change
Opérations effectuées de gré à gré sur d’autres instruments que les instruments
de taux d’intérêt et de cours de change
49
3.4 Juste valeur des instruments dérivés
Valeur de marché (en milliers d’euros)
Comptes individuels
31 décembre 2015
Actif
Passif
31 décembre 2014
Actif
Passif
66 508
89 456
Risques de taux - Comptabilité de couverture (micro et macro)
- Instruments conditionnels ou optionnels
- Instruments fermés autres que swaps
- IRS
911
546
Risques de taux - Hors comptabilité de couverture
- Instruments conditionnels ou optionnels
- Instruments fermés autres que swaps
- IRS
Risques de change
- Instruments conditionnels ou optionnels
- Instruments fermés autres que swaps
- Swaps
Risques de crédit
- CDS
Autres risques
- Instruments conditionnels ou optionnels
- Instruments fermés autres que swaps
- Swaps
La présentation de cette annexe résulte de l’application des règlements du CRC n° 2004-14 à 2004-19 relatifs aux informations à fournir sur la juste valeur des instruments financiers.
La juste valeur des instruments dérivés est déterminée par rapport à leur valeur de marché, ou à défaut par l’application de
modèles de marché.
50
Notes annexes
f Notes annexes au compte de résultat
Les chiffres donnés dans les différents tableaux qui suivent sont exprimés en milliers d’euros.
4.1 Produits et charges d’intérêts
Produits
Produits sur opérations avec les établissements de crédit
Produits sur opérations avec la clientèle
Produits sur obligations ou autres titres à revenu fixe
Produits 2015
Produits 2014
- 2 842
5 491
220 215
232 074
89
131
53 336
52 374
-8
- 313
270 790
289 757
Produits sur prêts subordonnés
Autres produits a caractère d'intérêts
Dotations / reprises de provisions relatives aux intérêts
Totaux
Charges
Charges 2015
Charges 2014
Charges sur opérations avec les établissements de crédit
- 21 082
- 31 420
Charges sur opérations avec la clientèle
- 73 325
- 90 806
Charges sur obligations ou autres titres à revenu fixe
- 1 084
- 1 697
Charges sur prêts subordonnés
- 3 815
- 4 755
- 709
- 724
- 100 015
- 129 402
Autres charges a caractère d'intérêts
Totaux
4.2 Revenu des titres à revenu variable
Montant 2015
Revenus des actions et autres titres à revenu variable de placement
Montant 2014
11
4
11
4
Revenus des titres participations et de filiales
Revenus des titres de l'activité de portefeuille
Totaux
51
4.3 Commissions
Produits
Produits 2015
Produits 2014
1
Commissions sur opérations avec les établissements de crédit
35 279
36 968
1
1
200
195
358 856
207 936
Autres commissions d'exploitation bancaire
3 834
4 566
Commissions sur activites non bancaires
3 621
3 520
401 792
253 186
Commissions sur opérations avec la clientèle
Commissions relatives aux opérations sur titres
Commissions sur opérations de change
Commissions sur engagements titres
Commissions relatives aux opérations sur instruments financiers à terme
Commissions sur prestations de services pour le compte de tiers
Totaux
Charges
Commissions sur opérations avec les établissements de crédit
Commissions sur opérations avec la clientèle
Commissions relatives aux opérations sur titres
Charges 2015
Charges 2014
-1
-4
- 3 223
- 2 440
- 167
- 442
- 334 097
- 185 220
- 17
- 39
- 337 505
- 188 145
Commissions sur opérations de change
Commissions sur opérations hors-bilan
Commissions sur engagements sur titres
Commissions relatives aux opérations sur instruments financiers à terme
Commissions sur prestations de services pour le compte de tiers
Autres commissions d'exploitation bancaire
Totaux
52
Notes annexes
4.4 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation
Montant 2015
Montant 2014
Gains sur titres de transaction
Gains sur opérations de change
1 356
948
Totaux
1 356
948
4.5 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés
Montant 2015
Montant 2014
Gains / pertes sur titres de placement
2
99
Totaux
2
99
4.6 Autres produits d’exploitation bancaire
Montant 2015
Montant 2014
Revenus des immeubles
4
Récupérations frais sur clients
213
221
Autres produits
477
750
Totaux
690
975
4.7 Autres charges d’exploitation bancaire
Montant 2015
Montant 014
Dotations aux amortissements
Frais de télétransmission
- 619
Cotisations fonds de garantie
- 596
- 70
Autres charges
- 1 028
- 652
Totaux
- 1 647
- 1 318
53
4.8 Charges générales d’exploitation
Montant 2015
Montant 2014
- 24 076
- 24 540
Charges de retraite
- 2 517
- 2 544
Autres charges sociales
- 7 962
- 7 509
Intéressement et participation des salariés
- 2 572
- 2 028
Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations
- 3 731
- 3 577
Autres impôts et taxes
- 9 433
- 9 284
- 28 878
- 27 335
- 79 169
- 76 817
Salaires et traitements
Services exterieurs
Dotations / Reprises de provisions sur charges générales d'exploitation
Totaux
Les rémunérations perçues par les dirigeants de la BECM
peuvent comporter une part relative à leurs activités au
sein du Crédit Mutuel et du CIC.
Elles peuvent se composer d’une partie fixe et d’une partie
variable. Ces rémunérations sont fixées par les organes
délibérants à partir des propositions des comités de rémunérations des organes délibérants concernés. Les dirigeants peuvent également bénéficier des dispositifs
de prévoyance collective et de retraite complémentaire
institués pour tous les salariés du groupe.
Aucun titre de capital ou donnant accès au capital ou
donnant le droit d’acquérir des titres du capital des entités
sous contrôle du Groupe ne leur a été attribué. De plus,
ils ne perçoivent pas de jetons de présence en raison
des mandats qu’ils exercent, que ce soit dans les sociétés
du Groupe ou dans des sociétés autres mais en raison
de leurs fonctions dans le Groupe.
Les dirigeants de la BECM peuvent par ailleurs détenir
des avoirs ou des emprunts dans les livres des banques du
Groupe, aux conditions offertes à l’ensemble du personnel. Dans ce cadre, les montants globaux des rémunérations et
indemnités de toutes natures versées aux quatre dirigeants
de la BECM membres rémunérés des organes exécutif et
délibérant se sont élevés à 1 171 648,68 euros en 2015.
CICE : Le montant du crédit d’impôt pour la compétitivité et
l’emploi, comptabilisé au crédit des charges de personnel
s’élève à 426 345 € au titre de l’exercice 2015.
Le CICE a notamment permis de maintenir, voire d’accroître
le ­financement de la formation des salariés à un niveau
bien au-delà des allocations règlementaires et d’améliorer
globalement la compéti­tivité du groupe, à travers des
efforts notamment :
•e
n matière d’investissements, en particulier dans de nouvelles ­technologies telles que les outils numériques
(tablettes) et ­systèmes de visioconférences sur ordinateur
portable permettant aux clients et aux sociétaires d’être
à la fois plus proches de leurs chargés de clientèle et à
la fois de réaliser des économies énergétiques ;
•e
n développements informatiques concernant de
nouveaux moyens de paiement par téléphone et services
annexes ;
• e
n développements informatiques concernant le remodelage du site internet permettant aux clients et aux
sociétaires de disposer d’une meilleure visibilité globale
des comptes et des services proposés ;
•e
n recherches de nouveaux services au bénéfice de notre
clientèle de commerçants ;
•d
ans la prospection de nouveaux marchés nationaux
et internationaux.
54
Notes annexes
4.9 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles
Montant 2015
Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles
Dotations aux provisions sur immobilisations incorporelles
Totaux
Montant 2014
220
211
13
20
233
231
4.10 Coût du risque
Montant 2015
Montant 2014
Dotations aux provisions liées a des créances
- 32 974
- 26 908
Créances irrecouvrables
- 16 104
- 21 889
33 290
28 453
114
242
- 1 647
- 3 034
3 409
3 398
- 13 912
- 19 738
Reprises de provisions liées a des créances
Récupération des créances amorties
Dotations aux provisions liées a des opérations de hors bilan
Dotations aux provisions liées a d'autres risques et charges
Reprises de provisions liées a des opérations de hors bilan
Reprises de provisions liées a d'autres risques et charges
Totaux
4.11 Gains ou pertes sur actifs immobilisés
Montant 2015
Pertes sur immobilisations corporelles
Montant 2014
1
Pertes sur titres d'investissement
Pertes sur titres de participation
Gains sur cessions d'immobilisations incorporelles
Gains sur cessions d'immobilisations corporelles
Gains sur titres d'investissement
Gains sur titres de participation
Totaux
1
0
55
4.12 Résultat exceptionnel
Montant 2015
Montant 2014
Charges exceptionnelles
Produits exceptionnels
Déficit snc
172
1 172
- 700
Résultat snc
Autres dotations pour charges exceptionnelles
Autres reprises pour charges exceptionnelles
Totaux
- 528
172
4.13 Impôt sur les sociétés
Montant 2015
Impôt sur les sociétés afférent au résultat ordinaire
Montant 2014
- 50 564
- 44 848
Impôt sur les sociétés afférent au résultat exceptionnel
Avoirs fiscaux et crédits d'impôt
2
Provisions pour redressement fiscal
Impôt étranger
Redressements fiscaux / dégrèvements
Impôt sur les sociétés de l’exercice
- 2 189
- 2 435
- 832
- 53 583
- 47 283
56
Notes annexes
Renseignements concernant les filiales et participations
Capital au
dernier bilan
Capitaux
propres autres
que le capital
et le résultat
au dernier bilan
Quote-part du
capital détenu
au 31.12.2015
en %
A) Renseignements detaillees concernant les participations
dont la valeur comptable brute excede 1 % de notre capital,
a savoir 1 088 017 €
1) Filiales (plus de 50 % du capital détenu par notre société
Banque Européenne du Crédit Mutuel Monaco
2) Participations (de 10 à 50 % du capital détenu par notre société)
Néant
3) Autres titres de participations (le capital détenu par notre société
est inférieur à 10 %)
Néant
B) renseignements globaux concernant les autres filiales
et participations
1) Filiales non reprises au paragraphe A
a) Filiales françaises (ensemble)
dont SNC Foncière du Crédit Mutuel, Strasbourg
b) Filiales étrangères (ensemble)
Néant
2) Participations non reprises au paragraphe A
a) Participations françaises (ensemble)
Néant
b) Participations étrangères (ensemble)
Néant
3) Autres titres de participations non repris au paragraphe A
a) Autres titres détenus dans les sociétés françaises (ensemble)
b) Autres titres détenus dans les sociétés étrangères (ensemble)
10 000 000
-
99,99
57
Prêts et
avances
consentis
par la Banque
et non
remboursés au
31/12/2015
Valeur comptable
des titres détenus
au 31/12/2015
Brute
Nette
Montant
des cautions
et avals
fournis par
la Banque au
31/12/2015
Chiffre
d’affaires
du dernier
exercice
31/12/2015
Bénéfice net
ou perte (-)
du dernier
exercice
Dividendes
encaissés
par la Banque
31/12/2015
Observations
Exercice
clos le :
2 973 012
1 493 789
0
31-déc.
9 999 900
9 999 900
0
0
38 097
38 097
1 707 351
0
38 097
38 097
1 707 351
0
30 500
30 500
0
0
0
10
10
0
0
0
0
- 688 675
0
31-déc.
4
Résultats
financiers
60
Résultats financiers
Résultats financiers de la société
(en euros)
2011
2012
2013
2014
2015
100 560 780,00
105 933 880,00
108 801 720,00
108 801 720,00
108 801 720,00
5 028 039
5 296 694
5 440 086
5 440 086
5 440 086
206 476 580,69
191 125 513,34
205 409 246,06
226 103 526,94
235 473 913,27
126 576 367,18
111 784 524,10
99 796 669,55
124 764 411,49
135 978 993,52
49 533 062,20
40 488 436,57
42 090 491,00
47 283 170,27
53 583 329,06
694 545,41
366 118,57
526 003,73
442 195,61
375 341,60
68 983 528,73
63 640 588,96
73 030 002,00
82 747 612,68
88 065 182,42
24 034 026,42
19 103 013,11
21 946 344,24
24 643 589,58
26 384 417,10
15,18
13,52
10,53
14 ,16
15,08
13,72
12,13
13,44
15,21
16,19
4,78
3,64
4,04
4,53
4,85
372
395
400
393
386
19 598 588,75
21 487 830,93
21 433 005,45
22 492 550,47
23 275 409,57
9 145 429,24
10 527 821,96
10 142 415,74
10 052 980,33
10 479 308,72
1. Capital en fin d’exercice
a) Capital social
b) Nombre d'actions ordinaires existantes
c) Nombre d'actions à dividende prioritaire
(sans droit de vote) existantes
d) Nombre maximal d'actions futures à créer
• Par conversion d'obligations
• Par exercice de droits de souscription
2. Opérations et résultats de l’exercice
a) Produit net bancaire, produit du
portefeuille titres et divers
b) Résultat avant impôt, participation des
salariés et dotations aux amortissements
et provisions
c) Impôt sur les bénéfices
d) Participation des salariés due au titre
de l’exercice
e) Résultat après impôt, participation des
salariés et dotations aux amortissements
et provisions
f) Résultat distribué
3. Résultat par action
a) Résultat après impôt, participation
des salariés mais avant dotations
aux amortissements et provisions
b) Résultat après impôt, participation des
salariés et dotations aux amortissements
et provisions
c) Dividende attribué à chaque action
4. Personnel
a) Effectif moyen des salariés employés
pendant l’exercice
b) Montant de la masse salariale de l’exercice
c) Montant des sommes versées au titre
des avantages sociaux de l’exercice
(Sécurité Sociale, oeuvres sociales)
61
5
Annexe au rapport
de gestion
Mandats et
fonctions
64
Mandats et fonctions
Liste des mandats et fonctions
exercés durant l’exercice 2015.
f Conseil de surveillance
Gérard Bontoux
Membre du conseil de surveillance
est également :
Nicolas Théry
Président
• Fédération du Crédit Mutuel Midi-Atlantique • Caisse
régionale du Crédit Mutuel Midi-Atlantique
Président-Directeur général
• Banque CIC Est
Membre du conseil d’administration
• Confédération nationale du Crédit Mutuel • Caisse
fédérale de Crédit Mutuel • Banque Fédérative du Crédit
Mutuel • Caisse de Crédit Mutuel Toulouse St-Cyprien
Président du conseil de surveillance
est également :
Président du conseil d’administration
• Caisse fédérale de Crédit Mutuel • Banque Fédérative
du Crédit Mutuel • Assurances du Crédit Mutuel Vie SA
• Assurances du Crédit Mutuel IARD SA • Assurances du
Crédit Mutuel Vie SAM • Crédit Industriel et Commercial
Représentant permanent
• Caisse régionale du Crédit Mutuel Midi-Atlantique
(membre du conseil d’administration des Assurances du
Crédit Mutuel Vie SAM) • Marsovalor (membre du conseil
d’administration du CIC Sud Ouest).
Président du directoire
• Groupe des Assurances du Crédit Mutuel S.A.
Hervé Brochard
Membre du conseil d’administration
• Targobank Espagne • Confédération nationale du Crédit
Mutuel • Caisse de Crédit Mutuel Strasbourg Vosges
Membre du conseil de surveillance
• CM-CIC Services
Membre du conseil de direction
• Euro Information SAS
Représentant permanent
• BECM (membre du conseil d’administration de la
fédération du Crédit Mutuel Centre Est Europe).
Jean-Louis Boisson
Vice-Président du conseil de surveillance
est également :
Président
• Union des caisses de Crédit Mutuel du district de
Bourgogne Champagne
Président du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel de Montbard Venarey
Vice-président du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Centre Est Europe
Membre du conseil d’administration
• Confédération nationale du Crédit Mutuel • Caisse
fédérale de Crédit Mutuel • Banque Fédérative du Crédit
Mutuel • Est Bourgogne Média • Targobank Espagne
Membre du conseil de surveillance
• Euro Information Production
Membre du conseil de surveillance
est également :
Président du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel de Normandie • Caisse
régionale de Crédit Mutuel de Normandie • Créavenir
• Caisse de Crédit Mutuel de Caen Écuyère
Membre du conseil d’administration
• Confédération nationale du Crédit Mutuel • Caisse
fédérale de Crédit Mutuel • Banque Fédérative du Crédit
Mutuel
Représentant permanent
• Fédération du Crédit Mutuel de Normandie (membre
du conseil d’administration du CICM) • Caisse régionale
de Crédit Mutuel de Normandie (membre du conseil
d’administration des Assurances du Crédit Mutuel Vie SAM).
Hervé Chatanay
Membre du conseil de surveillance
est également :
Président du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel Villefranche-sur-Saône
Membre du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel du Sud-Est.
Roger Danguel
Membre du conseil de surveillance
est également :
Représentant permanent
• Caisse fédérale de Crédit Mutuel (membre du conseil
d’administration des Assurances du Crédit Mutuel Vie SA).
Président
• Union des caisses de Crédit Mutuel du district de Sélestat
Jean-Daniel Azaïs
Président du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel de Sélestat-Scherwiller
Président du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel Levallois Hôtel-de-Ville
Membre du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Centre Est Europe
• Confédération nationale du Crédit Mutuel • Caisse
centrale du Crédit Mutuel
Membre du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Ile-de-France.
Membre du conseil de surveillance
• Éditions Coprur.
Membre du conseil de surveillance
est également :
65
Gérard Diacquenod
Robert Laval
Président du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel Annecy Bonlieu
Président
• Union des caisses de Crédit Mutuel du district de
Sarrebourg
Membre du conseil de surveillance
est également :
Membre du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Savoie-Mont Blanc.
Bernard Flouriot
Membre du conseil de surveillance
est également :
Président du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Anjou • Caisse régionale
du Crédit Mutuel Anjou • Caisse de Crédit Mutuel Anjou
Saint-Serge • Caisse centrale du Crédit Mutuel
Membre du conseil d’administration
• Confédération nationale du Crédit Mutuel • Caisse
fédérale de Crédit Mutuel
Représentant permanent
• Caisse régionale du Crédit Mutuel Anjou (membre du
conseil d’administration des Assurances du Crédit Mutuel
Vie SAM).
Rémy Grosz
Membre du conseil de surveillance
est également :
Membre du conseil de surveillance
est également :
Président du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel Sarrebourg et environs
Membre du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Centre Est Europe
Représentant permanent
• Caisse de Crédit Mutuel Sarrebourg et environs (gérant
de la SCI Crédit Mutuel Les Cordeliers).
Damien Lievens
Membre du conseil de surveillance
est également :
Président
• Caisse de Crédit Mutuel Agricole du Centre
Vice-Président
• Caisse de Crédit Mutuel de Brezolles
Membre du conseil d’administration
• Caisse régionale de Crédit Mutuel du Centre • Fédération
régionale des caisses de Crédit Mutuel du Centre • Caisse
fédérale de Crédit Mutuel • Banque Fédérative du Crédit
Mutuel • Caisse Agricole Crédit Mutuel
Membre du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel secteur Farébersviller • Fédération
du Crédit Mutuel Centre Est Europe.
Représentant permanent
• Fédération du Crédit Mutuel du Centre (CNCM) • Caisse
de Crédit Mutuel Agricole du Centre (Fédération du Crédit
Mutuel Agricole et Rural) • Caisse régionale de Crédit
Mutuel du Centre (membre du conseil d’administration
des Assurances du Crédit Mutuel Vie SAM).
Pierre Hussherr
Patrick Morel
Président
• Union des caisses de Crédit Mutuel du district de Saint-Avold
Membre du conseil de surveillance
est également :
Membre du conseil de surveillance
est également :
Président
• Union des caisses de Crédit Mutuel du district de Colmar
Président
• Union des caisses de Crédit Mutuel du district de Nancy
Président honoraire - Membre du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel Colmar Bartholdi
Président du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel Enseignants Meurthe-et-Moselle
Membre du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Centre Est Europe
Membre du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Centre Est Europe
Membre du conseil de surveillance
• Éditions Coprur • Cautionnement mutuel de l’habitat
Membre du conseil de surveillance
• CM-CIC Immobilier.
Représentant permanent
• Caisse de Crédit Mutuel Colmar Bartholdi (Gérant SCI
rue des Prêtres) • Fédération du Crédit Mutuel Centre
Est Europe (membre du conseil d’administration des
Assurances du Crédit Mutuel Vie SAM)
Directeur général honoraire
• Groupe Wolfberger.
Danielle Joannes
Membre du conseil de surveillance
est également :
Présidente
• Caisse de Crédit Mutuel Aubagne.
Daniel Schoepf
Membre du conseil de surveillance
est également :
Président
• Union des caisses de Crédit Mutuel du district de Saverne
Président du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel Dettwiller
Membre du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Centre Est Europe
Représentant permanent
• Banque Fédérative du Crédit Mutuel (membre du conseil
d’administration des Assurances du Crédit Mutuel Vie SAM).
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Mandats et fonctions
Alain Têtedoie
Membre du conseil de surveillance
est également :
f Directoire
René Dangel
Président du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du
Centre Ouest • Caisse régionale du Crédit Mutuel de
Loire-Atlantique et du Centre-Ouest
Président du directoire
est également :
Vice-Président du conseil d’administration
• Caisse de Crédit Mutuel de Saint-Julien-de-Concelles
Vice-président
• CM-CIC Investissement
Membre du conseil d’administration
• Confédération nationale du Crédit Mutuel • Banque
Fédérative du Crédit Mutuel • Caisse fédérale de Crédit
Mutuel
Président du conseil de surveillance
• CM-CIC Services
Président du comité de surveillance
• CM-CIC Immobilier
Représentant permanent
• Fédération du Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du
Centre Ouest (Président d’Investlaco) • Caisse régionale
du Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest
(membre du conseil d’administration des Assurances du
Crédit Mutuel Vie SAM, gérance de la SCI Champs de
Mars 2015) • EFSA (membre du conseil d’administration
de CIC Ouest) • Ufigestion 2 (membre du conseil
d’administration de CM-CIC Bail).
Michel Vieux
Membre du conseil de surveillance
est également :
Président du conseil d’administration
• Fédération du Crédit Mutuel Dauphiné-Vivarais • Caisse
régionale du Crédit Mutuel Dauphiné Vivarais • Caisse
de Crédit Mutuel Pierrelatte • Caisse du Crédit Mutuel du
Dauphiné (CAFIDA)
Membre du conseil d’administration
• Confédération nationale du Crédit Mutuel • Banque
Fédérative du Crédit Mutuel • Caisse fédérale de Crédit
Mutuel • Caisse de Crédit Mutuel Agriculture de Valréas
• Caisse de Crédit Mutuel de Loriol.
Président-Directeur général
• Banque Européenne du Crédit Mutuel Monaco
Directeur général adjoint
• Caisse fédérale de Crédit Mutuel
Membre du comité de surveillance
• CM-CIC Immobilier
Représentant permanent
• Banque Européenne du Crédit Mutuel (membre du
conseil d’administration de CM-CIC Épargne Salariale)
• Crédit Industriel et Commercial (membre du conseil
d’administration de CM-CIC Bail, CM-CIC Gestion,
CM-CIC Factor, membre du comité de direction EuroInformation) • VTP1 Investissements (membre du conseil
de surveillance de CM-CIC Lease).
Claude Brun
Membre du directoire
est également :
Président général délégué
• Fivory SA
Membre du conseil d’administration
Fivory SAS • Euro Information Services • Crédit Mutuel
Cartes de Paiements • STET • SEPAMAIL
Membre du comité de direction
• Compagnie alsacienne d’eau et d’assainissement
Représentant permanent
• Banque Fédérative du Crédit Mutuel (membre du
comité de direction d’Euro TVS) • Devestmédia (membre
du conseil d’administration d’Espace Group – les Amis de
Radio Espace) • Euro Information (membre du conseil
d’administration Euro P3C).
Maurice Fauvet
Membre du directoire
est également :
Président du conseil de surveillance
• CM-CIC Lease
Membre du directoire
• CIC Iberbanco
Vice-Président du comité de surveillance
• CM-CIC Immobilier
Représentant permanent
• Banque Européenne du Crédit Mutuel (gérant de la SNC
Foncière du Crédit Mutuel) • Banque Fédérative du Crédit
Mutuel (membre du conseil d’administration CM-CIC SCPI
Gestion, membre du conseil de surveillance de Soderec).
Bruno Ligonnet
Membre du directoire.
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Édition mai 2016 - Crédit photos : Arnaud du Boistesselin - BECM - Thinkstock
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