Les DEBATS Votre quotidien national Tribunal criminel d'Ouargla Perpétuité à l'encontre de trois narcotrafiquants Page 24 ationale ont enregistré 179 morts et 1 255 blessés sur les routes du territoire national, oit durant la période allant du 18 juin au 1er juillet. Les candidats tentent de convaincre les électeurs Participation et changement Les marchés de gros comme leitmotiv pour freiner l'inflation Sellal préconise depuis Djelfa Les différents candidats aux prochaines élections législatives tentent tant bien que mal de capter l'intérêt des citoyens, en multipliant les promesses d'un avenir meilleur. Page 3 Le premier ministre, qui a effectué hier une visite de travail dans la wilaya de Djelfa, a expliqué que l'inflation est liée au manque de marchés de gros. Pour lui, accélérer la réalisation de ces marchés qui jouent le rôle de régulateur de la production et de la commercialisation des produits agricoles, est la solution pour une maîtrise de l'inflation et des prix des fruits et légumes, et à la spéculation. Page 2 Lors d'opérations de l'armée Destruction de trois abris pour terroristes Page 24 Mogherini depuis Alger Il touche à toute la chaine de production Pas de solution militaire à la crise en Syrie Page 9 Gestion des marchés publics La commande publique à l’épreuve de la crise financière Par Saâd Taferka E n subissant une sensible contraction, suite à la crise qui a affecté le budget de l’Etat depuis presque trois ans, les investissements publics- visant la réalisation des infrastructures et équipements, ainsi que les autres prestations (études, fournitures)- sont devenus une «denrée rare» N° 1880 - MARDI 11 face à la demande des entreprises, bureaux d’études et fournisseurs qui avaient l'habitude de vivre des seules commandes publiques. Le gel et l’annulation ayant affecté un grand nombre de projets, déjà inscrits, et la parcimonie dans l’inscription de nouveaux programmes, ont chamboulé la vie de milliers d’entreprises qui peinent à se redéployer sur d'autres créneaux. L’impact du rétrécissement des programmes a naturellement touché le secteur de la publicité institutionnelle, à travers l’Agence nationale d’adition et de publicité (ANEP); situation qui s’est directement répercuté sur la santé financière de plusieurs journaux.Une telle conjoncture ne manque pas de rendre la AV R I L 2017- PRIX concurrence sur les marchés publics plus rude et, sans doute, plus problématique, du fait de possibilités de dérives dans l’évaluation des offres des entreprises soumissionnaires. À la fin du mois de mars dernier, cette problématique a été mise franchement sur la table au cours d'une journée d’étude, qui s’est déroulée à Boumerdès, consacrée à la concurrence dans les marchés publics. Les intervenants ont tenu à dénoncer ce qu’ils ont appelé «les dépassements», enregistrés au cours des procédures de passation de marchés par les différents maîtres d’ouvrages publics (administration de l’Etat, EPA, EPIC,..). Pages 4 et 5 : 10 DA - Sonatrach et Total signent un important accord L'Algérie est déterminée à développer son secteur des hydrocarbures au cours des prochaines années. Cette volonté affichée à maintes reprises par des différents responsables s'est traduite hier, par la signature d'un important accord avec le géant français des hydrocarbures Total. Page 5 H T T P : / / W W W. L E S D E B AT S . C O M 2 Les DEBATS EVENEMENT Sellal préconise depuis Djelfa Les marchés de gros pour freiner l'inflation Le premier ministre, qui a effectué hier une visite de travail dans la wilaya de Djelfa, a expliqué que l'inflation est liée au manque de marchés de gros. Pour lui, accélérer la réalisation de ces marchés qui jouent le rôle de régulateur de la production et de la commercialisation des produits agricoles, est la solution pour une maîtrise de l'inflation et des prix des fruits et légumes, et à la spéculation. N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Attentats de Tanta et d'Alexandrie Bouteflika réaffirme la solidarité de l'Algérie avec l'Egypte Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a réaffirmé dimanche la solidarité de l'Algérie avec l'Egypte "dans ses efforts pour l'éradication du terrorisme" et ce suite aux attentats à la bombe ayant ciblé deux églises à Tanta et Alexandrie. "C'est avec une profonde affliction que j'ai appris la nouvelle des lâches attentats qui ont ciblé un lieu de culte, et faisant des dizaines de morts et blessés parmi nos frères égyptiens. Ces actes terroristes constituent une nouvelle atteinte aux valeurs de l'Islam, religion de coexistence entre les différentes confessions et une religion qui sacralise la vie", a écrit le Président Bouteflika dans un message de condoléances à son homologue égyptien. "Je vous présente, au nom du peuple et du gouvernement algériens, et en mon nom personnel, mes sincères condoléances et je souhaite un prompt rétablissement aux blessés, victimes de cet acte barbare", ajoute le chef de l'Etat. Le président Bouteflika a en outre " réaffirmé la solidarité de l'Algérie avec l'Egypte, pays frère, dans ses efforts visant à assurer la sécurité de ses citoyens et de leurs biens et éradiquer le fléau du terrorisme". Y. N. Coopération parlementaire Réunion entre délégations du Conseil de nation et le Congrès américain Par Karima Nacer L ors d'une visite de travail dans la wilaya de Djelfa, le Premier m i n i s t r e , Abdelmalek Sellal considère que " Les marchés de gros mettent un frein à l'inflation et assurent la disponibilité des fruits et légumes tout au long de l'année ". " Le rôle d'un marché de gros est de réguler le marché, lutter contre l'inflation et assurer la disponibilité des produits à longueur d'année." a-t-il soutenu. Sellal qui visitait le projet de marché de gros des fruits et légumes à Ain Oussara dans la wilaya de Djelfa, a indiqué que " la commercialisation des fruits et légumes en Algérie demeure otage de l'inflation induite par la spéculation, en l'absence de marchés de gros dont le rôle est important en termes de régulation des prix des produits agricoles et de disponibilité de la production agricole tout au long de l'année ". Dans ce contexte, le Premier ministre a appelé à accélérer la réalisation de ces infrastructures qui jouent le rôle de régulateur de la production et de la commercialisation des produits agricoles. Par ailleurs, le Premier ministre a insisté sur une augmentation de la production nationale, notamment du lait, rappelant les grands projets lancés à Djelfa, Ain Defla et Constantine pour la production de lait frais et de poudre de lait. Ces projets permettront de réduire la facture d'importation en poudre de lait à partir de 2019, a-t-il souligné. En vue d'atteindre cet objectif, toutes les facilitations seront accordées aux agriculteurs désirant investir dans ce type d'activités agricoles, acquisition de terres et octroi de crédits compris, a assuré Sellal. Sellal qui a visité une exploitation agricole dans la région d'Ouled M'barek, destinéé à la culture intensive d'oliviers et 20 ha pour la culture de grenadiers, s'est montré très admiratif de ce type d'investissements dans le secteur agricole, qui soutiennent l'économie nationale. Selon les explications fournies, sur place, au Premier ministre, cette exploitation englobe, également, une autre activité liée à l'élevage de près d'un millier de vaches laitières. Après avoir souligné l'orientation de l'Etat vers la réduction de la facture d'importation du lait, qui coûte des sommes colossales, Sellal a soutenu que cette unité d'élevage bovin, à laquelle s'ajoutent deux autres similaires à Constantine et Ain Defla, pourraient dans les deux années, à venir, mettre un terme définitif au problème d'importation de la poudre de lait. Cependant, lors de sa visite au projet de réalisation d'une centrale électrique, le Premier ministre a exhorté les responsables de ce projet à remplacer le fioul par d'autres ressources en vue d'assurer le fonctionnement de la centrale et réduire le coût de production pour parer à une éventuelle hausse des prix de ce carburant. K. N. La délégation de membres du Conseil de la Nation conduite par le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération internationale et de la communauté à l'étranger, Mohamed Tayeb Laskri, et la délégation des collaborateurs parlementaires au Congrès américain ont affirmé dimanche lors d'une réunion à Alger, l'importance de la coopération au plan parlementaire entre les deux pays à travers des "mécanismes susceptibles de contribuer au renforcement et à l'enrichissement des relations" , a indiqué un communiqué de cette institution. La rencontre qui s'est déroulée en présence de l'ambassadrice des Etats Unis à Alger, Joan Polaschik, a permis à la délégation américaine de "prendre connaissance du Conseil de la Nation, de ses prérogatives et de ses missions notamment après l'amendement constitutionnel du 7 février 2016, et le contrôle de l'activité gouvernementale à travers les mécanismes juridiques dont les questions orales, les séances d'écoute et les visites sur le terrain. L'entrevue a été également une opportunité pour évoquer certains aspects des relations entre les deux pays notamment parlementaires. Les deux parties ont souligné d'autre part, l'importance de la coopération au plan parlementaire à travers des mécanismes en mesure de contribuer au renforcement et à l'enrichissement des relations. K. L. Selon le ministère de la Communication Regroupement des journaux publics en un "groupe de presse" L es six médias publics (El moudjahid, Echaab, El Massa, Horizons, El-djoumhouria et Ennasr) seront rassemblés dans un même groupe de presse à terme, a-t-on appris dimanche auprès du ministère de la Communication. Ce groupe sera dirigé par un Président-directeur général unique, et des directeurs exécutifs des quotidiens publics. Ceux-ci pourraient être regroupés par langue, comme il n'est pas exclu que des quotidiens soient transformés en hebdomadaires, à l'image de leurs illustres prédécesseurs Algérie Actualités et Révolution africaine. Deux autres groupes seront également créés dans la même foulée et suivant le même encadrement organique (PD-G et directeurs exécutifs). Il s'agit du groupe communication comprenant notamment l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP) et le groupe Imprimeries qui réunira les imprime- ries localisées dans les différentes régions du pays. En discussion depuis plus d'un an, ce projet de réaménagement des entreprises publiques économiques (EPE) du secteur de la communication, soumises à ce titre aux lois du marché, vise à viabiliser et développer ces entreprises, sans toucher aux salaires des personnels et aux effectifs. Cette reconfiguration des journaux publics, actée par le Conseil de la participation de l'Etat (CPE), vise à faire face aux difficultés économiques de ces entreprises ainsi qu'au déclin des médias publics qui souffrent d'une "désaffection du public". Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a assuré dimanche les responsables de ces médias publics au cours d'une réunion tenue au siège de son ministère, qu'il n'est pas envisagé de réduire les effectifs ou les salaires, comme l'ont laissé entendre certaines sources. Mais, a- t-il soutenu, nous ne pouvons pas ignorer "la désaffection" qui frappe les médias publics et les difficultés économiques qui s'en sont suivies, à l'exception relative des médias qui assument encore une fonction utilitaire et symbolique. Le projet de réorganisation a été approuvé au cours d'une réunion du Conseil de la participation de l'Etat, présidé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, tenue au début du mois d'avril. Riad D. N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 ÉVÈNEMENT Les DEBATS Les candidats tentent de convaincre les électeurs «Participation et changement» comme leitmotiv Les différents candidats aux prochaines élections législatives tentent tant bien que mal de capter l'intérêt des citoyens, en multipliant les promesses d'un avenir meilleur. Par M. Ait Chabane A u deuxième jour de la campagne électorale, les prétendants à la députation ont sillonné les quatre coins du pays, organisant meetings populaires, rencontres, conférences et activités de proximité, pour tenter de séduire des citoyens pas très enclins au discours électoraliste. Pour ce faire, la quasi-totalité des formations politiques et même les candidats indépendants ont joué la carte de la stabilité politique, sociale et économique du pays et l'impérieuse nécessité de se présenter en masse le 4 mai prochain aux urnes pour opérer le changement politique escompté. C'est le cas du secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) qui, depuis la wilaya de Souk Ahras, où il a animé un meeting populaire, a appelé les électeurs à voter en force pour opérer le changement et consolider la sécurité et la stabilité de l'Algérie. "La préservation de la sécurité et de la stabilité du pays ainsi que l'unité de la nation signifient pour le RND la défense de la Déclaration du 1er Novembre 1954 et de la Constitution, et soutenir le président de la République, Abdelaziz Bouteflika", a-t-il scandé. Le programme du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) insiste, pour sa part, sur le changement, en appelant à une mobilisation citoyenne qui "peut changer la donne". Cela devra se faire selon le RCD à travers une mobilisation de l'ensemble des potentialités socio-économiques du pays, un planning "rigoureux", des opérations "concrètes" et un "contrôle des états d'avancement à tous les niveaux". De son côté, le leader du Mouvement de la société pour la paix, Abderezzak Makri a qualifié de " devoir natio- nal " de participer aux prochaines législatives, afin de protéger le processus politique dans le pays. A ce titre, l'Alliance "a décidé de participer aux prochaines législatives pour sauver l'Algérie et protéger le processus politique contre les corrompus, les opportunistes et les individus impliqués dans des affaires de corruption", a-t-il affirmé, lors d'un meeting populaire organisé dimanche soir dans la localité de Koléa (Tipaza). C'est le même leitmotiv chez le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, qui a plaidé, lors d'un meeting populaire dans la wilaya de Mostaganem, pour aller voter en force le jour du scrutin afin de donner une dynamique au pays, créer le changement à tous les niveaux et, ainsi, acquérir la souveraineté. Il a exhorté les citoyens à ne pas écouter ceux qui appellent au boycott des élections "qui n'est pas en soi une solution pour sortir le pays de la crise économique dans laquelle il vit", selon lui. Le président du parti "El Karama", Mohamed Benhamou, a insisté lui, lors d'un meeting populaire à Mahdia (Tiaret), sur l'édification d'un Etat fort exploitant les capacités de tous ses enfants, appelant à tirer les leçons des crises de l'Algérie et des sacrifices des martyrs de la glorieuse Révolution et de la décennie noire, et à oeuvrer avec détermination pour préserver la stabilité et la sécurité qui constituent des "acquis pour le citoyen". C'est dire toutes les similitudes dans les programmes des différentes formations politiques pour aborder une campagne électorale. Cela renseigne aussi bien sur les limites de ces programmes censés convaincre les citoyens mais aussi et surtout sur les fortes appréhensions d'une abstention record lors du scrutin du 4 mai prochain. M. A. C. 3 Le FLN et RND en tête 940 listes électorales en lice Les partis politiques et les indépendants engagés dans les législatives du 4 mai prochain se présenteront avec un total de 940 listes électorales et 11.334 candidats, selon des données communiquées lundi par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) se présenteront, chacun, avec 52 listes électorales et 614 candidats, alors que les indépendants ont présenté 98 listes électorales et 1.125 candidats pour le prochain scrutin. L'Alliance HMS se présente avec 51 listes et 610 candidats, suivie de Tajamoue Amel El Djazair avec 49 listes comptant 570 candidats, puis de l'autre alliance, Nahda-Adala-Bina, avec 48 listes et 576 candidats. Ces cinq partis politiques sont ainsi les seuls à être représentés sur l'ensemble des wilayas du territoire national, cette présence nécessitant un minimum de 48 listes électorales. Les mêmes données font ressortir un classement partagé par le Mouvement populaire algérien (MPA) et le Front El Moustakbal avec 47 listes électorales chacun, 571 candidats pour le premier et 557 pour le second. Le Parti des Travailleurs (PT) se présentera, quant à lui, avec 39 listes composées de 517 candidats, suivi par l'Alliance nationale républicaine (ANR) présentant 36 listes de 421 candidats, puis par le Front national algérien (FNA) engagé avec 34 listes et 443 candidats. Le Front des forces socialistes (FFS) disputera les sièges de la future APN avec un total de 33 listes et 419 candidats, tandis que le Mouvement Islah y sera présent avec 31 listes et 401 candidats, l'Alliance El-Feth avec 26 listes et 328 candidats, le parti El-Fedjr El-Jadid avec 23 listes et 323 candidats et enfin, le parti de la Liberté et de la Justice avec 20 listes et 259 candidats. Sur l'ensemble des partis postulants, 24 sont dotés de moins de 10 listes électorales tandis que quatre (4) autres n'ont réussi à obtenir qu'une seule liste, indiquent les données actualisées du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Riad D. Financement de la campagne électorale Les lignes rouges à ne pas dépasser Par S. Aït Mohamed L a campagne électorale pour les élections législatives du 4 mai qui a officiellement débuté dimanche nécessite de gros moyens financiers pour être menée à bien. Si la nouvelle loi relative au régime électoral a clairement défini le mode de son financement, il reste que les partis et les indépendants engagés doivent aussi mettre la main à la poche La loi relative au régime électoral de 2016 stipule dans son article 190, que les campagnes électorales sont financées au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques, de l'aide éventuelle de l'Etat accordée équitablement et des revenus des candidats. L'article 191 de la même loi interdit à tout candidat à une élection à un mandat national ou local de recevoir, de manière directe ou indirecte, des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution quelle qu'en soit la forme, émanant d'un Etat étranger ou d'une personne physique ou morale de nationalité étrangère, alors que l'article 194 précise que les dépenses de campagne électorale pour chaque liste de candidats aux élections législatives ne peut dépasser 1.500.000 DA par candidat. Toujours au chapitre des dépenses liées à la campagne électorale, l'article 195 stipule que les listes des candidats aux élections législatives ayant recueilli au moins 20% des suffrages exprimés peuvent obtenir un remboursement de 25% des dépenses réellement engagées et dans la limite du plafond autorisé qui est versé au parti politique sous l'égide duquel la candidature a été déposée. La loi relative aux partis politiques a également réservé un chapitre au financement des activités de ces formations. Ainsi, l'article 52 de cette loi stipule que les activités du parti sont financées au moyen de ressources constituées par les cotisations de ses membres, les dons, legs et libéralités, les revenus liés à ses activités et ses biens ou les aides éventuelles de l'Etat, alors que l'article 53 précise que les cotisations des membres du parti politique, y compris ceux résidant à l'étranger, sont versées au compte du parti et que leur montant est fixé par les instances délibérantes et exécutives du parti. La même loi indique, dans son article 54, que le parti politique peut recevoir des dons, legs et libéralités d'origine nationale, alors que l'article 55 stipule que les dons, legs et libéralités ne peuvent provenir que de personnes physiques identifiées et ils ne peuvent excéder trois cents (300) fois le salaire national minimum garanti, par donation et par an. L'article 56 interdit au parti politique de recevoir directement ou indirectement un soutien financier ou matériel d'une quelconque partie étrangère, à quelque titre ou forme que ce soit, tandis que l'article 58 affirme que le parti politique agréé peut bénéficier d'une aide financière de l'Etat, selon le nombre de sièges obtenus au Parlement et le nombre de ses élues dans les assemblées. Beaucoup de partis estiment que l'aide de l'Etat est " insuffisante " et demandent le relèvement du plafond. Il faut dire aussi que le financement de la campagne reste un sujet tabou et beaucoup contournent la loi, d'où le terme " chkara ", qui est désormais entré dans le langage politique national pour parler de corruption ou d'achat de voix. S. A. M. 4 Les DEBATS ACTULE N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Gestion des marchés publics La commande publique à l'épreuve de la crise financière En subissant une sensible contraction, suite à la crise qui a affecté le budget de l'Etat depuis presque trois ans, les investissements publics- visant la réalisation des infrastructures et équipements, ainsi que les autres prestations (études, fournitures)- sont devenus une "denrée rare" face à la demande des entreprises, bureaux d'études et fournisseurs qui avaient l'habitude de vivre des seules commandes publiques. Chronologiquement, cette évolution a connu une forme de stagnation pendant les années 70 et 80 du siècle dernier, puis, elle a connu des changements fréquents, voire trop rapprochés, au cours des ces douze dernières années. De l'hégémonie de l'Etat à la diversification de l'offre Par Saâd Taferka L e gel et l'annulation ayant affecté un grand nombre de projets, déjà inscrits, et la parcimonie dans l'inscription de nouveaux programmes, ont chamboulé la vie de milliers d'entreprises qui peinent à se redéployer sur d'autres créneaux. L'impact du rétrécissement des programmes a naturellement touché le secteur de la publicité institutionnelle, à travers l'Agence nationale d'adition et de publicité (ANEP); situation qui s'est directement répercuté sur la santé financière de plusieurs journaux.Une telle conjoncture ne manque pas de rendre la concurrence sur les marchés publics plus rude et, sans doute, plus problématique, du fait de possibilités de dérives dans l'évaluation des offres des entreprises soumissionnaires. À la fin du mois de mars dernier, cette problématique a été mise franchement sur la table au cours d'une journée d'étude, qui s'est déroulée à Boumerdès, consacrée à la concurrence dans les marchés publics. Les intervenants ont tenu à dénoncer ce qu'ils ont appelé "les dépassements", enregistrés au cours des procédures de passation de marchés par les différents maîtres d'ouvrages publics (administration de l'Etat, EPA, EPIC,..). La journée d'étude a d'ailleurs été inscrite sous la devise claire: "Pour une concurrence loyale et transparente dans la signature des marchés publics", faisant partie du plan de travail du ministère du Commerce, visant à informer les opérateurs économiques de la législation relative à la concurrence, aux pratiques commerciales, aux marchés publics et à l'organisation et la régulation du marché.Les différents intervenants ont appelé les opérateurs économiques, soumissionnaires aux marchés publics, qui s'estimeraient lésés par la commission d'évaluation des offres, à dénoncer ce genre de dérives afin qu'ils récupèrent leurs droits et permettre de lutter contre ces dépassements sanctionnés par la législation . à cette occasion, le représentant du ministère du Commerce, Mohamed Serdoune, a déploré le peu de plaintes et recours introduits en la matière, par les opérateurs économiques lésés dans leurs droits, "en dépit du fait que les principes de concurrence consacrés par la loi sur les marchés publics- décret présidentiel n° 15-247 16 septembre 2015 portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public-, garantissent la protection de l'opérateur et l'égalité entre toutes les parties". L'orateur a cité un certains nombre d'anomalies grevant les procédures d'attribution de marchés (nombre d'entreprises très faible dans les marchés, les prix proposés par les entreprises soumissionnaires, l'élimination répétitive de certains entreprises qui participent régulièrement aux appels d'offres,…). Le problème de l'évaluation juste et professionnelle des offres des entreprises soumissionnaires a été abordé par l'universitaire Mounia Djalila, qui a mis en relief "les mécanismes d'activation de la concurrence lors de la présentation des offres". Il s'agit de mettre dans les commissions d'ouverture des plis et d'évaluation des offres des employés compétents et de faire appliquer le principe de l'égalité dans le traitement des offres. Les micro-entreprises réclament 20 % des marchés Le problème du traitement des offres se pose singulièrement pour les micro-entreprises pour lesquelles le Code des marchés publics accorde, depuis 2012, une part de 20 % de chaque consultation ou appel d'offre, avec des limites de montants fixés pour l'année d'exercice. Depuis que cette clause a été insérée dans le Code des marchés publics, très peu de wilayas et de maitres d'ouvrage publics ont daigné procéder à son application. La preuve étant les multiples protestations de milliers de micro-entreprises- financées sur les dispositifs de l'Ansej, de l'Angem ou de la Cnac- à l'échelle de toutes les wilayas et à toutes les occasion qui se présentent aux porteurs de projets. La dernière occasion où l'appel à l'application de cette clause a été lancé, c'est le Congrès national des promoteurs des petites entreprises, qui a vient d'achever ses travaux dans la commune de Aïn El Hammam, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Ce congrès a regroupé, du 6 eu 8 avril, de jeunes porteurs de projets venus de toutes les régions du pays. Outre les problèmes de remboursement des crédits et les menaces de poursuites judiciaires qui pèsent sur ces jeunes entrepreneurs, il a été relevé avec force la "défaillance" des administrations et autres opérateurs publics qui lancent les consultations et avis d'appel d'offres sans prévoir dans leurs cahiers de charges la part de 20 % devant revenir aux jeunes entrepre- neurs. Dans les cas rares où cette disposition est respectée, le problème se pose dans l'évaluation des offres, où ces micro-entreprises sont généralement éliminées pour des motifs jugés "inadmissibles" par les jeunes promoteurs. En tous cas, la législation des marchés publics, comme l'ont relevé plusieurs maitres d'ouvrage, souffre de certaines incompréhensions ou "vides" juridiques; ce qui charrie parfois un excès de "prudence", lequel est interprété de plusieurs manières par les entreprises soumissionnaires. Ceci n'exonère pas les commissions d'ouverture des plis et d'évaluation des offres des charges qui sont les leurs, apparaissant dans certains cas mal assumés. Ce qui, d'ailleurs, aboutit à des recours et même à des poursuites judiciaires contre des directeurs de wilaya, des présidents d'APC et d'autres opérateurs publics lançant des appels d'offres ou des consultations. La législation relative aux marchés publics a montré ses insuffisances et ses limites au fur et à mesure que, pendant plus d'une décennie de l'embellie financière du pays, le gouvernement mobilisait des plans de développements orientés vers les investissements publics. Dès qu'un amendement ou un complément est adopté par l'Assemblée populaire nationale dans ce texte, qui fait partie de ce qu'on appelle communément le droit des affaires, des réunions et des séminaires sont organisés pour en expliquer la teneur et le vulgariser auprès des agents de l'État qui sont appelés à appliquer le Code des marchés sur le terrain dans la cadre des opérations de la commande publique. Cette dernière est composée de commande de travaux, exécutés par des entreprises de réalisation; de fournitures, acquises auprès de fournisseurs; de prestations de services ou d'études, exécutées par des entités spécialisées. Pour que les l'État, par le biais de ses différents démembrements et institutions-administrations publiques, établissements publics administratifs (EPA), établissement publics à caractère industriel et commercial (EPIC), institutions scientifiques et académiquescontracte des marchés auprès de particuliers et d'entreprises publiques, le législateur a conçu une réglementation, appelée à évoluer selon les changements économiques, les volumes des transactions et les nouvelles performances technologiques. Cette dynamique inégale qui a caractérisé la législation algérienne relative aux marchés publics depuis l'Indépendance s'explique nécessairement par la nature même de l'économie nationale et son mode de fonctionnement. Après l'Indépendance, l'Algérie a produit une première législation des marchés publics. Il s'agit de l'ordonnance du 17 juin 1967. Cette dernière, avec l'hégémonie du secteur étatique qui allait crescendo, n'avait pas été changée pendant 24 ans. Souvent, le contractant et le cocontractant, les deux parties d'un contrat public, se trouvent être l'État lui-même, mais présenté sous deux formes: administration et entreprise publique. Dans ses applications inhérentes aux prestations de travaux, le code de 1967 s'appuyait sur le cahier des clauses administratives générales (CCAG), promulgué par arrêté du 21 novembre 1964. Le CCAG n'a pas été abrogé; il accompagne toujours les cahiers de charges relatifs aux travaux. Ce n'est que le 9 novembre 1991, qu'un nouveau code des marchés a vu le jour. C'était au moment où l'Algérie entamait ses premières réformes économiques, réservant une place aux entreprises privées dans l'échiquier économique national. C'était une suite logique de la vision développée par la Constitution du 23 février 1989 dans la reconnaissance simultanée qu'elle a aux partis politique et à la propriété privée. Ce texte, avec ses insuffisances, ses contradictions et le manque de garanties par rapport à la mission de la réalisation de marchés publics dans un cadre de transparence et d'égalité des chances sur le plan de la concurrence, vivra quand même onze ans; intervalle de temps pendant lequel le secteur privé se forgera un nouveau destin par la multiplication des entreprises, par le regroupement de branches d'entreprises dans des associations de patronats et par l'accès à certaines facilités de crédits bancaires avec l'augmentation des recettes extérieures du pays. Les entreprises publiques, quant à elles, continuaient à broyer du noir et à traîner les traumatismes des banqueroutes et des dégraissages massifs du milieu des années 1990 sous les le régime du Plan d'ajustement structurel dicté à l'Algérie par le Fonds monétaire international (FMI). La restructuration de ces entités publiques et leur remontée de la pente allaient encore attendre quelques années, avec la valsehésitation des pouvoirs publics quant à la poursuite des assainissements financiers ou le passage vers la privatisation. Juillet 2002: une législation de transition C'est dans ce contexte ambigu, où le vrai cap des réformes économiques n'était pas encore bien fixé, que sera élaboré et adopté un nouveau code des marchés publics, porté par le décret présidentiel n°02-250 du 24 juillet 2002. Aussi complet et aussi ambitieux que puisse apparaître ce nouveau code, il montrera, au bout de quelques années, des insuffisances induites par l'évolution rapide de l'économie algérienne. lll ACTUEL N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Les DEBATS 5 Il touche à toute la chaine de production Sonatrach et Total signent un important accord L'Algérie est déterminée à développer son secteur des hydrocarbures au cours des prochaines années. Cette volonté affichée à maintes reprises par des différents responsables s'est traduite hier, par la signature d'un important accord avec le géant français des hydrocarbures Total. Par Rachid Chihab E n effet, la Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures Sonatrach, et la compagnie française Total ont signé " un accord global visant à consolider le partenariat existant entre les deux compagnies ", a indiqué Sonatrach dans un communiqué. L'accord a été signé par le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, et le P-dg de Total, Patrick Pouyanne. Cet accord permettra à Sonatrach et Total " de fructifier leur partenariat à travers la zzz concrétisation de nouveaux projets dans l'amont pétrolier, notamment le nouveau cadre contractuel pour le projet Timimoun, la poursuite de l'exploitation conjointe du champ Tin Fouyé Tabankort dans le cadre d'un nouveau contrat, le développement d'un nouveau projet ainsi que le règlement à l'amiable des différends entre les deux compagnies ", souligne la même source Il s'agit également d'"élargir la coopération dans les autres activités, notamment l'exploration, la pétrochimie, le solaire et le développement à l'international", précise Sonatrach.L'accord signé " confirme et matérialise la volonté de Sonatrach et de Total d'œuvrer conjointement au En effet, les plans d'investissements publics enclenchés dès le début des années 2000, avec des volumes colossaux en matière de travaux et de fournitures et des partenaires de plus en plus nombreux et diversifiés (avec des entreprises étrangères, allant du partenariat classique, mais révisé à la baisse, avec des entreprises européennes, aux nouveaux espaces de partenariats avec la Chine, la Corée, le Japon, la Turquie,…). Dans ce cas de figure, et dans les limites de la législation des marchés publics tracées sans cette grande vision d'ouverture vers l'extérieure qui allait prédominer au bout de deux ou trois ans, les partenaires économiques de l'État, et particulièrement les entreprises algériennes publiques et privées, commençaient à évaluer les dégâts d'une ouverture précipitée sur l'extérieur, mettant sur le même pied d'égalité les partenaires étrangers avec les entités algériennes. Cela, au moment où les entreprises algériennes avaient le plus besoin d'un traitement qui leur donnerait le souffle nécessaire pour se mettre au diapason des normes et standards internationaux. Devant des appels d'offres nationaux et internationaux qui ont élevé trop haut la barre de la qualification pour des prestations portant essentiellement sur les travaux publics (routes, autoroutes), les travaux hydrauliques (barrages et transferts) et le bâtiment, les entreprises algériennes se trouvaient indument pénalisées. Il arriva alors que certaines d'entre elles quémandent des sous-traitances auprès d'entreprises étrangères détentrices de marchés nationaux. Ce paradoxe a été mal vécu dans des circonstances où les entreprises algériennes espéraient une ouverture moins plus mesurée et plus étudiée sur l'extérieur pour permettre à l'outil national de réalisation de reprendre sa santé.Dans le secteur des études et de l'expertise, le drame est sans doute plus grand. À la faveur de l'intervention offensive des partenaires étrangers dans des projets nationaux, des dizaines de bureaux d'études algé- développement et au renforcement de leur partenariat histo- rique ", ajoute le communiqué. Notons que la Sonatrach compte à partir de l'année en cours, réaliser plusieurs projets en Algérie, dont une plateforme pétrochimique éventuellement à Bejaia, explorer le pétrole en offshore près des côtes des wilayas d'Oran et Bejaia et aussi intensifier les opérations d'exploration dans le grand Sahara. La baisse des prix du baril entamée depuis 2015 n'a pas freiné les investissements de la première entreprise du pays. La raison ? Les pouvoirs publics estiment nécessaire voir primordial de poursuivre les investissements en vue d'augmenter le volume des exportations et surtout répondre à la demande domestique de plus en plus importante. R. C. Salon international "Djazagro" Participation de plus de 700 exposants Plus de 700 exposants nationaux et étrangers prennent part au 15ème Salon international de la production agroalimentaire (Djazagro) qui s'est ouvert hier au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger. Ce salon, dédié aux professionnels de l`agroalimentaire et des secteurs connexes, se tient avec la participation d'entreprises venant d'une trentaine de pays et qui sont spécialisées dans les équipements, les techniques innovantes dans la transformation et packaging des produits alimentaires. La plupart des exposants viennent de pays d'Europe comme l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque et la Turquie. Le Salon enregistre aussi une participation massive d'entreprises représentant des pays d'Afrique et d'Asie dont l'Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, les Emirats arabes unis, la Chine, l'Inde, la Jordanie, et le Liban. Pour ce qui est des équipements, services et matériels exposés, il s'agit de ceux utilisés notamment dans les filières boulangerie et pâtisserie, ingrédients et arômes, produits alimentaires et boissons, restauration, matériel et équipements et process agroalimentaire, emballage et conditionnement. Reda A. riens ont été poussés à mettre la clef sous le paillasson, et d'autres vivotaient dans des branches peu porteuses (dossiers d'accès au FNRDA, par exemple). Le résultat des courses est doublement pénalisant: le montant d'importation de ces études et expertises avait atteint, dès 2009, quelque 12 milliards de dollars, et les prestations, sur le plan de la qualité, n'étaient pas au-dessus de tout soupçon. La médiocrité et l'arnaque le disputaient à la surenchère financière, au point où le président de la République à dû intervenir avec une directive adressée à ses ministres et aux walis pour limiter au strict minimum, voire à des cas exceptionnels, des études faites par des bureaux d'études étrangers. Une marge de préférence problématique Cependant, l'Algérie, dans la foulée des désinvestissements des années 1990 et du démantèlement de son outil de production et de réalisation, a beaucoup perdu aussi dans son tissu de bureaux d'études, fait pourtant d'un encadrement de qualité. C'étaient des cadres qui avaient, pendant les années 1970, fréquenté les grandes écoles de travaux publics, ponts et chaussées, hydraulique, génie civil et architecture. Avec le démantèlement du secteur public, certains de ces cadres avaient tenté l'aventure de l'entreprise privée dans des circonstances de patente adversité. Le climat d'investissement, les difficultés d'accès aux technologies modernes (au moment où un appareil comme le GPS, devenu banal aujourd'hui, n'était détenu que par les services de l'armée et…les harragas) et, enfin, le code des marchés publics, constituaient des "vents contraires" à ce qui était attendu comme la promotion des bureaux d'études algériens, publics et privés. Mettre sur le même pied d'égalité les bureaux algériens et étrangers dans la compétition autour d'un appel d'offre lancé par l'État, équivaut à la mort certaine des entités algériennes, d'autant plus que l'importation de certains matériels techniques était soumise à des restrictions douanières. Le gouvernement a tenté de faire face à cette situation avec le critère de la marge de préférence nationale (25 %) dont il fait bénéficier les entreprises algériennes dans le cadre des appels d'offres internationaux. L'arrêté de mai 2011 stipule qu' "une marge de préférence de 25% aux produits d'origine algérienne et aux entreprises de droit algérien pour les marchés de fourniture et les marchés de travaux de services et d'études".Mais, la mise en application de cette marge est parfois entravée par d'autres considérations liées au niveau de qualification et de technicité sollicité par les maîtres d'ouvrage. Organisations patronales et opérateurs veulent à être associés Partant de ces constats et des autres difficultés d'application de la législation relative aux marchés publics- et ce, malgré, les mini-amendements dont elle fait l'objet en 2007 et 2008- le gouvernement s'est senti dans l'obligation de la réviser entièrement et de produire un nouveau code en octobre 2010. Ce dernier, qui régit actuellement tous les contrats engageant l'État et des partenaires économiques dans le cadre de la commande publique, a été amendé quatre fois après sa publication (deux fois en 2011, une fois en 2012 et une fois en 2013). C'est dire le rythme avec lequel les nouvelles donnes économiques évoluent. Les amendements les plus significatifs sont, sans doute, ceux qui sont en relation avec l'intégration des micro-entreprises (financées sur dispositif Ansej, Angem ou Cnac) et avec la qualification des entreprises soumissionnaires aux appels d'offres et consultations. Aux microentreprises, il est accordé une part de 20 % sur les marchés de travaux, avec une limite de 7 millions de dinars par exercice annuel. Quant à la qualification des entreprises de travaux, le décret exécutif d'avril 2014 fait obligation aux entreprises, groupes d'entreprises et groupements d'entreprises intervenant dans le cadre de la réalisation des marchés publics du bâtiment, des travaux publics, des ressources en eau, des travaux forestiers et des travaux des infrastructures passives des télécommunications d'être titulaires du certificat de qualification et de classification professionnelles pour conclure des marchés avec l'État, les wilayas, les communes, les administrations, les établissements et les organismes publics. "La qualification définit la capacité de l'entreprise, du groupe d'entreprises et du groupement d'entreprises à exécuter avec des moyens appropriés, tant humains que matériels et techniques, les travaux de la nature et de la complexité envisagées", d'après les termes de ce décret. La classification, quant à elle, "détermine l'importance de l'entreprise, du groupe d'entreprises, et du groupement d'entreprises et leurs capacités à exécuter les travaux d'un volume considéré, sur la base des critères fixés par la loi". Un même document (appelé certificat de qualification et de classification) est établi par une commission de la wilaya pour les catégories inférieures, et par les ministères concernées (travaux publics, hydraulique, agriculture, habitat) pour les catégories supérieures. Nonobstant tous ces changements, le code des marchés publics demeure perfectible; il est d'ailleurs critiqué aussi bien par les agents de l'État appelés à l'appliquer que par les entreprises sur lesquelles il est appliqué. Des organisations patronales ont émis le souhait à l'élaboration de la législation des marchés publics, comme elles voudraient y associer également les opérateurs économiques activant sur le terrain. S. T. 6 ECONOMIE Les DEBATS N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Textile Une joint-venture algéro-turque pour la production de filés laine Un protocole d'accord a été signé, dimanche à Alger, entre l'entreprise publique Texalg et le société turque Boyner Sanayi A.S, pour la création d'une joint-venture pour la production de filés laine et d'autres produits textiles à Meskiana (Oum-El Bouaghi). L e document a été paraphé par le directeur général de Texalg, une SPA relevant du groupe industriel public Getex, Mebarki Bouzid, et le représentant de Boyner Sanayi A.S, spécialisée dans le textile, Osman Feyzi, en présence du ministre de l'Industrie et des mines Abdessalem Bouchouareb. Détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne et 49% par la société turque, cette société dont l'usine sera implantée à Meskiana (Oum-El Bouaghi) sur une superficie de 160.000 m2, la joint-venture prévoit un montant total d'investissements de 16 millions de dollars et un chiffre d'affaires de 36 millions de dollars d'ici 2020 avec la création de 400 emplois à cette échéance. L'usine dont les travaux de réalisation seront lancés avant fin 2017, alors que l'entrée en production effective est prévue pour 2018, sera dotée d'une capacité de production de 1.000 tonnes par an de filés laine et mélanges (laine, polyester, acrylique) dans une première phase puis 2.000 T/an en 2019 et 3.000 T/an en 2020. A cette occasion, M. Bouchouareb, a estimé que la Turquie est un partenaire "important" de l'Algérie, voire "le principal et l'unique" dans le domaine du textile. A cet effet, il a expliqué que cette usine est totalement à l'arrêt suite à sa dissolution par anticipation en juin 2006, en exprimant sa "satisfaction" de sa prochaine relance. Pour le ministre, ce projet donnera un nouveau souffle à la région et ressuscitera le savoir-faire local, surtout que tout un écosystème du textile a disparu car le complexe de Meskiana alimentait les complexes de filature de Tébessa et Ain Beida en laine et produits synthétiques. Précisant que l'ensemble des unités textiles à l'échelle nationale sont en phase de modernisation et de relance, M. Bouchouareb a souligné que la relance de cet écosystème rentre dans le cadre de la stratégie nationale de reconstruction de la filière textile. M. Bouchouareb ajouté, dans ce sillage, que Algérie commence à récolter les fruits de sa stratégie, car en 2016, toutes les filières du Groupe C&H relevant du nouveau Groupe Getex étaient bénéficiaires. "C'est la première fois que cela arrive depuis l'ouverture du marché. Ces filiales ont payé l'IBS et le Groupe Getex a pris des dividendes. Jusqu'à présent, la filière textile publique vivait sur les dotations du budget. Ce qui est le plus rassurant, c'est que cette reprise s'effectue dans la branche confection, là où la bataille est féroce", a expliqué M. Bouchouareb. Interrogé sur le lancement du complexe textile de Relizane, le ministre a affirmé que ce complexe fera son entrée en production dès le mois de juin prochain avec la filature, ajoutant qu'il dispose déjà d'un bon de commande d'une valeur de 2 milliards de dinar destiné à l'export. Le ministre a expliqué ainsi que le prochain défi actuellement dans le textile "n'est pas seulement de faire revivre les entreprises, mais celui d'aller vers une remontée totale de la chaine des valeurs", en appelant les investisseurs privés à conquérir l'amont cette filière, notamment la branche confection/habillement. Il a révélé, dans ce sens, que le ministère accompagne actuellement plusieurs projets, comme celui d'un opérateur privé à Adrar pour la culture de coton (production : 20.000 tonnes /an), alors que des discussions sont en cours pour un partenariat dans la production de la fibre synthétique au niveau du pôle chimique de Hadjar Essoud (Skikda) destinée aux marchés national et international. L'Algérie autosuffisante nationale en rond à béton dès 2018 Interrogé par la presse sur l'industrie sidérurgique nationale, M. Bouchouareb a annoncé que lancement du 2ème laminoir du complexe de Tosyali à Oran est prévu pour le 22 avril prochain, tandis que le troisième laminoir du même complexe le sera en juillet 2017, en affirmant que le complexe de Bellara (Jijel) démarrera "vers mai-juin 2017". "Comme je m'engageais en 2014 à satisfaire nos besoins en ciment en 2017, je vous annonce aujourd'hui qu'à la fin du 1er semestre 2018, nous n'importons plus un kilo de rond à béton. Je m'y engage et assume mes responsabilités", a souligné le ministre. Il a également précisé que la cadence des travaux du complexe d'El Hadjar "monte progressivement sans aucun problème", expliquant qu'il était plus facile de construire une nouvelle usine que d'en rénover un complexe à 80%. R. E. Prévention des risques professionnels Formation prochaine de 8.000 stagiaires L'Institut national de la prévention des risques professionnels (INPRP) envisage de former 8.000 stagiaires apprentis en hygiène et sécurité pour l'année 2017/2018, a-t-on appris dimanche à Oran de la Directrice générale de cet établissement relevant du ministère de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale. A l'ouverture d'une rencontre sur la formation des formateurs, Dr Iles Merad Farida a indiqué que la formation en hygiène et sécurité touchera entre 45 et 50 CFPA au profit de 8.000 apprentis au niveau national durant l'exercice 2017-2018. Cette opération a ciblé 50 CFPA au niveau du pays dont a bénéficié 7.500 stagiaires apprentis l'année dernière, a rappelé la même responsable qui a signalé que l'objectif de cette opération est d'inculquer aux stagiaires la culture d'hygiène, de sécurité et de médecine du travail en milieu professionnel pour les préparer au monde du travail à l'avenir dans des entreprises. Pour augmenter le nombre de journées de sensibilisation sur l'hygiène et la sécurité au profit des apprentis et des stagiaires, l'INPRP dont le siège est basé à Alger, a décidé la formation de 50 formateurs des CFPA sur ce domaine au niveau des annexes d'Alger, d'Oran et d'Annaba, a encore souligné sa Directrice générale. Cette formation s'inscrit dans le cadre de la convention signée entre l'INPRP et la Caisse nationale d'assurance sociale des salariés (CNAS) pour financer cette opération durant trois années, selon la même responsable qui a présenté, lors de cette rencontre organisée en faveur de 20 formateurs des CFPA d'Oran, un exposé sur la mesure législative réglementaire en matière d'hygiène et de sécurité en milieu professionnel en Algérie. Cette rencontre de cinq jours, qui sera couronnée par la remise de diplômes aux formateurs, prévoit la présentation de communications abordant, entre autres, les maladies et risques professionnels (chimiques, mécaniques, électriques, ...) les accidents du travail, les indemnités et les mesures de prévention contre ces risques. H. O. Conditions de travail en industrie du bois 5.000 travailleurs ciblés par une enquête U ne enquête sur les conditions du travail en industrie du bois menée dernièrement par l'Institut national de la prévention des risques professionnels (INPRP) a ciblé 5.000 travailleurs au niveau du pays, a-t-on appris dimanche à Oran de la Directrice générale de cet établissement relevant du ministère de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale. Ilès Merad Farida a déclaré, en marge d'une rencontre sur la formation des formateurs des centres de formation professionnelles (CFPA), que cette enquête dont les résultats seront rendus publiques en fin avril en cours ont ciblé 5.000 employés activant dans la fabrication du bois dans des petites et moyennes entreprises (PME) et grandes sociétés du pays. Cette enquête menée en collaboration avec la Caisse nationale d'assurance sociales pour salariés (CNAS) vise à évaluer les conditions du travail dans secteur d'activité, la prise de conscience des employés et des employeurs quant aux risques professionnels, la disponibilité des moyens de prévention et l'engagement des travailleurs face à la situation, a indiqué la même responsable qui a fait remarquer plusieurs risques et maladies professionnelles et accidents en industrie du bois. L'INPRP, qui compte trois annexes à Algér, Oran et Annaba, réalise cette enquête depuis six mois, a fait savoir Ilès Merad Farida, soulignant que les responsables effectuent des visites aux entreprises de ce secteur fermées ou dont l'activité a été reconvertie dans l'aluminium. Par ailleurs, l'institut aspirant à plusieurs missions pour garantir la sécurité et la santé des travailleurs a mené d'autres enquêtes en col- laboration avec la CNAS, dont une sur les risques de produits chimiques touchant 250 entreprises publiques et privées au niveau national et une autre sur la déclaration des procédés et des matières dangereuses auprés de la CNAS dont les résultats ont démontré que 13 pour cent des entreprises ont fait des déclarations sur 350 publiques et privées du pays touchées par l'enquête. K. M. SOCIÉTÉ N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Les DEBATS 7 Thermalisme Attribution de concessions d'exploitation Soixante dix sources thermales sur un total de 282 sources à travers le territoire national ont été octroyées en concession dans le cadre de la promotion du tourisme thermale, a indiqué à l'APS M. Djamel Alili, directeur des activités thermales au ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat. D es concessions pour l'exploitation de 70 sources thermales ont été octroyés à des investisseurs privés après étude de leurs dossiers par une commission intersectorielle composée des ministères du Tourisme, de la Santé et des Ressources en eau, a précisé M. Alili. Il a appelé dans ce cadre à l'exploitation des sources thermales disponibles au niveau national pour la concrétisation de projets touristiques et la promotion du tourisme interne. Ces sites thermaux situés au niveau de 24 wilayas du pays dont Sétif, Guelma, Khenchla, Mila, Biskra, Ain Timouchent, Blida et Ain Defla, Saida, Tissemsilt, Djelfa, El Oued, Mascara, Tlemcen et Oran, comptent 8 stations thermales publiques qui font actuellement l'objet d'une opération de modernisation et réorganisation. M. Alili a affirmé que les statistiques réalisées en 2015 montrent que le pays dispose 282 sites thermaux dont 61% sont des sources d'eau minérale naturelle au nord du pays et 39% des sources d'eau souterraine au sud du pays. Le même responsable a indiqué que 30 projets touristiques thermaux d'un coût de plus de 12 milliards de dinars sont en cours de réalisation affirmant que ces projets contribueront à la création de près de 2000 postes d'emploi. Il a précisé dans ce contexte qu'environ 13 nouvelles stations thermales appartenant à des investisseurs privés ont été mises en exploitation récemment, soulignant l'intérêt accordé par le secteur du Tourisme à cette activité à travers l'adoption de mesures de facilitation en matière d'investissement et l'intervention pour aplanir les difficultés financières qui entravent la réalisation des projets thermaux. M. Alili a précisé, dans ce sens, que le ministère concerné avait conclu au cours des dernières années plusieurs conventions avec 11 banques publiques pour la facilitation des opérations d'octroi de crédits aux investisseurs, notamment porteurs de projets d'activité thermale. Il a rappelé les dernières mesures prises par le secteur du Tourisme pour développer l'organisation et faciliter l'exploitation de ces stations thermales en matière d'investissement, soulignant que le décret ministériel de 1999 portant gestion de ces stations a été actualisé en 2007en vue de renforcer et de définir les méthodes de classification de ces projets thermaux et les modes d'exploitation de leurs eaux minérales. L'Algérie compte 8 stations thermales relevant du secteur public et 13 stations appartenant à des privés, outre les centres de thalassothérapie de Sidi Fredj et d'Oran. Selon les statistiques, près de 500.000 personnes se rendent annuellement à ces établissements pour des soins ou pour des vacances. Environ 3 millions de clients par an ont été enregistré d'où, a-t-il dit, la nécessité de promouvoir ce type d'activité "importante et vitale" pour le développement économique au regard de son apport financier tout au long de l'année. Huit stations thermales publiques en cours de réhabilitation Le directeur des stations et activités thermales a fait état, dans ce contexte, de travaux de modernisation, de développement et d'aménagement de 8 stations thermales publiques, y compris les stations de Hammam Righa dans la wilaya de Ain Defla, Guergour à Sétif, Bouhnifia à Mascara et Hammam Rabi (Saida) et Salihine à Biskra, Hammam Debagh à Guelma, Hammam Bouhadjar dans la wilaya de Tlemcen, en plus de la réhabilitation d'environ 40 hammams traditionnels. L'enveloppe allouée aux opérations de modernisation et d'extension de l'activité de ces complexes thermaux est estimée à 12 milliards de DA, inscrite au titre d'un budget de 70 milliards de DA destiné à la réhabilitation et la modernisation d'environ 65 établissements touristiques publics au niveau national. Par ailleurs, M. Alili a mis l'accent sur l'impératif de soutenir la formation au profit de ces stations thermales, en vue de renforcer les qualifications de la main d'£uvre spécialisée et de promouvoir les prestations touristiques, indiquant à ce propos, que plus de 200 médecins, agents paramédicaux et masseurs ont déjà bénéficié au cours des dernières années d'une formation. Pour les besoins de la promotion de cette activité vitale et prometteuse pour le développement du tourisme interne et pour l'attrait de touristes étrangers, le responsable a indiqué qu'une stratégie nationale a été tracée pour développer et faire contribuer l'activité touristique thermale dans la concrétisation du développement économique et l'amélioration de l'image touristique de l'Algérie et le renforcement du marché national dans ce domaine. A travers cette démarche, nous désirons accorder de l'importance au marché interne par l'amélioration de la qualité des prestations pour attirer les touristes nationaux et assurer la pérennité de l'économie, et s'ouverture sur le marché externe, en vue d'attirer les touristes étrangers qui viendront passer leurs vacances dans ces stations thermales , a-t-il ajouté. Grâce à la coordination et la coopération avec le secteur de la santé, le département du tourisme tend également à intégrer la spécialité de soins thermales dans chaque station thermale, en plus de la consolidation des espaces de loisirs et de divertissement au sein de ces établissements , a affirmé le même responsable. Cette stratégie comprend, selon M. Alili, le classement, la protection et la valorisation des sites riches en eaux thermales, ainsi que la création de zones d'expansion touristique dans ce domaine d'activité, d'autant plus que le nombre de ces zones disposant de sources thermales, est estimé à 17 à l'échelle nationale, outre la réalisation d'études techniques pour la réhabilitation et renforcement des sources thermales de faible débit. M. Alili a également exhorté les investisseurs, dans le cadre de la réalisation des projets, à prendre en charge les aspects loisirs et environnement à travers la création d'espaces de divertissement et loisirs, l'aménagement d'espaces verts et l'investissement pour la réalisation de centres de thalassothérapie, rappelant à cet égard, l'existence de 2 centres en cours de réalisation (1 dans la wilaya d'Oran et 1 à Ténès-Chlef). M. Alili a également appelé à la création d'une école de formation dans le domaine du tourisme thermal et de thalassothérapie outre l'étude minutieuse de coûts financiers encourus durant le séjour des clients dans ces stations et leur détermination fixer d'une manière rationnelle et responsable. Reda A. Bassin lac de "Dounia Park" à Alger Lancement des travaux d'aménagement L es travaux d'aménagement du bassin du lac situé au niveau du parc des Grands Vents "Dounia Park" ont été lancés dimanche à Dely Brahim (Alger). L'entreprise publique "MEDITRAM" a lancé dimanche les travaux d'aménagement du bassin du lac situé au niveau du parc des Grands Vents "Dounia Park" à Delly Brahim, dans le cadre de la mise en £uvre du plan stratégique d'Alger (2012-2035), a indiqué le Wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, lors de la pose de la première pierre du nouveau siège de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) d'Alger dans la commune d'ElMohammadia, près de la Grande mosquée d'Alger. L'étude du bassin du lac a été effectuée par un bureau d'études étranger jouissant d'une expérience internationale dans la réalisation de tels grands projets, a-t-il affirmé, précisant que le lac de "Dounia Park" sera au niveau des normes internationales en matière de jeux, de loisirs, de technique, d'aménagement et de réalisation. La wilaya d'Alger envisage de transfor- mer le parc des Grands Vents,"Dounia Parc", dans la commune de Dely Brahim en espace de loisirs dans l'ouest de la capitale, notamment après la signature par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal d'un décret exécutif portant la transformation de cet espace et sa gestion par les services de la wilaya d'Alger, a indiqué M. Zoukh. La wilaya d'Alger mise sur cet espace de loisirs "en tant que projet vital qui sera réceptionné la saison touristique 2017 pour offrir un lieu de détente aux familles algé- roises, en plus de la promenade des Sablettes". Le journal officiel avait publié dans son numéro 69 en date du 6 décembre 2016, le décret exécutif n 16-300 en date du 23 Safar 1438 correspondant au 23 novembre 2016 portant "dissolution de l'Agence de promotion du parc les Grands Vents et transfert de ses biens, droits et personnels vers l'Office des parcs des sports et de divertissement de la wilaya d'Alger. L. T. 8 Les DEBATS REGIONS N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Alger Distribution de 4000 unités de logement sur trois étapes Près de 4000 unités de logement seront distribuées aux habitants des bidonvilles sur trois étapes principales dans le cadre de la 22e opération de relogement de la wilaya d'Alger qui débutera peu avant le 4 mai prochain, a annoncé samedi le wali d'Alger. L e plan de distribution des nouveaux logements se fera en trois étapes dans le cadre de la 22e opération de relogement. Au total 4000 unités de logement seront distribuées dont 2000 unités selon la formule public-locatif (LPL) et 2000 autres selon la formule social-participatif (LSP), a précisé le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, lors de sa visite sur terrain à plusieurs communes Achèvement de la distribution d’un quota de logements AADL L’Agence nationale d’amélioration et de développement du logement (AADL) achèvera aujourd’hui la distribution de la totalité du quota (3.000 unités) de logements de type location-vente prévus pour le mois d’avril au niveau de la capitale, a-t-on appris auprès d’une source au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Ces 3.000 unités sont réparties comme suit: 911 unités au niveau du site de Semrouni, 480 unités à Ouled Fayet, 1.200 unités à Reghaia et 292 unités au niveau du site d’Ain Malha, a précisé la même source. L’AADL avait entamé début avril l’opération de remise des clés de logements de type location-vente au titre de l’achèvement de son programme AADL 2001-2002. Cette opération sera suivie de trois (3) autres portant sur la distribution de 7.000 unités fin avril, 8.000 unités fin mai et 22.000 logements en juillet à travers les différentes wilayas du pays. Un total de 40.000 nouvelles unités au titre du programme «AADL 2001-2002» seront ainsi distribuées avant la fin du premier semestre 2017. G. L. Réhabilitation des chemins communaux Une enveloppe de 1,4 milliards de Dinars accordée à Tizi-Ouzou Une Enveloppe de 1,3 milliards de dinars été accordée par le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales à la wilaya de Tizi-Ouzou, pour la réhabilitation de son réseau routier, a-t-on indiqué dimanche dans un communiqué de la wilaya. Cette enveloppe financière mobilisée consécutivement à la visite de travail et d’inspection effectuée par du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Nouredine Bedoui, dans cette wilaya le 23 février 2017, sera destinée à la prise en charge des opérations d’entretien et de réhabilitation de chemins communaux de plusieurs localités, a-t-on précisé de même source. Lors de cette même visite le ministre qui avait écouté les préoccupations des élus locaux et des comités de villages, s’était engagé à prendre en charge «une partie» des besoins exprimés afin d’améliorer le cadre de vie des citoyens. «Un engagement qui se trouve aujourd’hui honoré», souligne le même communiqué de la wilaya. Cette enveloppe s’ajoute à un premier montant de 1,09 milliards de dinars qui a été déjà mobilisé, en mars dernier, par le ministère au profit de la wilaya de Tizi-Ouzou et destiné à la prise en charge d’opérations relevant notamment des secteurs de la jeunesse et des sports, de l’agriculture, des ressources en eau, de la modernisation des services de l’état civil, de l’extension du réseau électrique et de l’assainissement, rappelle-t-on. Lors de cette même visite, le ministre de l’Intérieurvait et des collectivités locales avait rassuré la population de cette wilaya, que l’action de développement y sera poursuivie et que les projets inscrits au titre du programme présidentiel, et qui ont été reportés en raison de la conjoncture financière exceptionnelle du pays, seront concrétisés. M. R. de l’est d’Alger. Avec la distribution de ce lot de logement, la campagne d’éradication des bidonvilles à Alger sera totalement achevée, a indiqué M. Zoukh qui a ajouté que la priorité sera accordée par la suite à l’embellissement de la capitale. Le responsable a évoqué par ailleurs des projets de développement dans des communes relevant de la circonscription administrative de Dar El Beida qui a bénéficié du plus grand nombre d’opérations de relogement outre la restitution de terrains importants exploités pout l’intérêt public. Le wali d’Alger a inauguré à cette occasion des espaces récréatifs et culturels ainsi que 10 stades de proximité. M. Zoukh qui a inspecté près de 35 projets de développement à travers 7 communes, a mis l’accent sur l’importance de la mise en £uvre du plan de développement local, appelant les collectivités locales à contribuer à l’amélioration de l’environnement du citoyen. A El Marsa, M. Zoukh a annoncé le lancement de la desserte maritime reliant le port de Tamentfoust à celui d’Alger durant l’été 2017. Les travaux de base dans ce port sont achevés à 100 %, tandis que les travaux relatifs à l’accostage du bateau de transport ont atteint 50 %, selon les superviseurs du projet. Au niveau des communes de El Mohammadia, Dar El Beida et Bab Ezzouar, le wali a appelé les citoyens et responsables d’accélérer l’élimination des paraboles et de les remplacer par des paraboles collectifs. A Bordj El Kiffan, le wali a inspecté les travaux d’aménagement du Fort Turc qui sera transformé en un service public permettant de l’exploiter dans le tourisme local de la commune et cette dernière bénéficiera d’un quai de plaisance au quartier de la verte rive d’une longueur de 20.000 mètres carrés et d’espaces verts d’une superficie de 2.700 mètres carrés. Le président de l’APC de Dar El Beida, Ilyes Kamkami, a, quant à lui, précisé que le plan de développement local avait bénéficié de 450 milliards de centimes pour relancer le plan de désengorgement la circulation dans la ville en ouvrant de nouvelles pénétrantes. L. T. Daïra d'El Hadaiek à Skikda L'eau potable H24 vers la fin de l'année L es trois communes de la daïra d’El Hadaiek dans la wilaya de Skikda seront alimentées H24 en eau potable «vers la fin de l’année en cours», a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya. L’opération concernera, dans sa première phase, la commune de Bouchetata Mahmoud qui bénéficiera de l’eau potable avant «le mois de ramadhan» à la faveur du parachèvement des travaux de réalisation des réservoirs et des raccordements depuis la station de dessalement de l’eau de mer, a précisé la même sour- ce. Une enveloppe financière similaire a été mobilisée pour le renforcement de l’alimentation en eau potable (AEP) dans la commune d’El Hadaeik vers la fin de l’année en cours, a souligné la même source, indiquant que ce projet permettra, une fois achevé, aux habitants de bénéficier de l’eau H24. Parallèlement, une vaste opération d’élimination des fuites d’eau, signalées sur le réseau d’eau potable, a été lancée conformément aux instructions du chef d’exécutif local, ont indiqué les mêmes services. La commune d’Ain Zouit, dans la daïra d’El Hadaiek, a été raccordée au réseau d’AEP la semaine dernière depuis un réservoir d’eau d’une capacité de 300 m3 de la mechta de Mohamed Tich Aissa qui approvisionne actuellement 545 foyers, selon la même source. Cet ouvrage hydraulique permettra l’alimentation de 2.400 âmes et mettra fin au problème de la rareté de l’ eau potable dans la région pendant au moins les 15 prochaines années, selon des explications fournies par la même source. Reda A. Illizi 7.000 doses de vaccin contre la clavelée ovine mobilisées P as moins de 7.000 doses de vaccin contre la clavelée ovine ont été mobilisées dans la wilaya d’Illizi, dans le cadre de la campagne de lutte contre les zoonoses, a-t-on appris dimanche auprès de la direction locale des services agricoles (DSA). Inscrite dans le cadre de la campagne nationale lancée par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche visant la protection de la richesse animale des zoonoses, l’opération a donné lieu à la distribution de cette quantité de vaccin aux différentes communes de la wilaya, y compris les zones enclavées à vocation pastorale, a précisé le DSA, Ahmed Brahimi. Devant se poursuivre jusqu’à la fin du mois d’avril en cours, elle sera encadrée par 14 vétérinaires appelés à sillonner les différentes régions pastorales. Selon le même responsable, la DSA a mis en place dernièrement un dispositif de contrôle et de suivi de la fièvre de la vallée du Rift, zoonose vectorielle contagieuse et transmissible à l’homme, pour mener une campagne de dépistage à travers les différentes communes de la wilaya. Selon M. Brahimi, les échantillons de sang animal prélevés et transférés au laboratoire national de la santé animale à Alger se sont avérés négatifs et ne signalent aucun cas de cette fièvre à travers la wilaya d’Illizi. T. K. N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 CONFLITS Les DEBATS 9 Mogherini depuis Alger Pas de solution militaire à la crise en Syrie La Haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, viceprésidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, a réaffirmé dimanche à Alger, qu'il n y'avait pas de solution militaire à la crise en Syrie, soulignant une convergence de points de vue entre l'Algérie et l'UE concernant cette crise. cohérence dans nos politiques et actes dans tous les domaines. Je pense honnêtement que l'UE représente une force diplomatique, économique humanitaire", soulignant que l'UE a toujours sa place dans le monde d'ajourd'hui. Et cela, a-t-elle soutenu, "reflète très bien ce nouvel élan qu'on a donné à notre partenariat soit avec l'Union africaine (UA) soit avec la Ligue arabe parce que le monde aujourd'hui est exposé à des tensions". Riad D. Pakistan L'exécution d'un "espion" indien, un "meurtre prémédité", selon Delhi "I l n y'a pas de solution militaire à la crise en Syrie, c'est le moment de donner une chance aux efforts diplomatiques dans le cadre des négociations de paix de Genève, sous l'égide des Nations unies en vue d'aboutir à une solution politique et de ramener la paix en Syrie", a déclaré Mme Mogherini lors d'une conférence de presse qu'elle a animée conjointement avec le ministre d'Etat et ministre des Affaires étrangères, et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. "Nous partageons avec l'Algérie la même analyse et nous avons adopté une position commune concernant la crise en Syrie, et dans plusieurs cas les mêmes démarches et engagé un même travail diplomatique, ce qui démontre très bien notre capacité à construire un partenariat solide et sur le long terme dans le respect de nos spé- Daech attaque une base de la coalition Les forces alliées sous commandement américain et les rebelles syriens ont réussi à contenir samedi une attaque perpétrée par le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech) contre une de leurs bases, près de la frontière jordanienne, a indiqué dimanche la coalition anti-EI. Cette attaque contre la base de At-Tanf, dans le sud de la Syrie, avait notamment impliqué un véhicule piégé suivi d'un groupe d'assaut d'une trentaine de kamikazes vêtus de gilets explosifs. "La coalition et ses forces partenaires se sont défendues en ouvrant directement le feu sur ces assaillants, avant de détruire les véhicules ennemis et les combattants restant grâce à plusieurs frappes aériennes de la coalition", a précisé la coalition dans un communiqué. Les forces d'opposition syriennes qui ont participé à ces opérations sont distinctes des Forces démocratiques syriennes (FDS) basées elles dans le nord de la Syrie. "Dans le sud de la Syrie, les forces volontaires syriennes s'occupent notamment de nettoyer le désert d'Hamad des forces de l'EI, et elles ont été absolument essentielles pour contenir cette menace de l'EI et préserver la sécurité le long de la frontière jordanienne", a précisé le communiqué de la coalition. R. N. cificités respectives dans un intérêt mutuel", a déclaré Mme Mogherini, réaffirmant la "ferme réponse de Bruxelles contre l'usage de l'arme chimique qui constitue un crime de guerre et crime contre humanité". La cheffe de la diplomatie a dit, en outre, avoir beaucoup échangé sur la lutte commune contre la déradicalisation et sur la mobilité des personnes. "Nous avons abordé avec le ministre d'Etat aussi la situation en Libye et le travail que nous (Algérie/UE) faisons pour essayer de rapprocher les visions entre les Libyens afin de parvenir à une solution dans le cadre de l'accord politique", a-t-elle ajouté, exprimant le soutien de l'UE aux efforts que fournit l'Algérie soit au sujet de la crise libyenne, la situation au Sahel ou alors le dossier malien. Invitée à s'exprimer sur la montée de mouvements "populistes" en Europe dans la foulée du Brexit, les défis, et le rôle de l'UE à l'avenir, Mme Mogherini, a indiqué que ces "mouvements anti-systèmes", existent un peu partout dans le monde, affirmant toutefois que cela "n'empêche pas le bloc européen d'avancer", mais plutôt "renforce la nécessité d'avoir une Europe forte sur laquelle nos partenaires dans le monde et dans la région peuvent compter". "On a un certain degré de solidité et de L'exécution par Islamabad d'un ressortissant indien, accusé d'espionnage par l'armée pakistanaise, constituerait un "meurtre prémédité", a réagi lundi New Delhi. L'exécution de Kulbushan Sudhir Jadhav "sans considération pour les règles les plus élémentaires de droit et de justice" suite à sa condamnation par une cour martiale serait "un cas de meurtre prémédité", a dénoncé le gouvernement indien dans un communiqué. Selon l'armée pakistanaise, l'homme a été arrêté en mars 2016 dans la province pakistanaise instable du Baloutchistan où il espionnait pour le compte des services de renseignements indiens RAW. Mais l'Inde affirme elle que son ressortissant a été "kidnappé" en Iran frontalier et "que sa présence ultérieure au Pakistan n'a jamais eu d'explication crédible", a déclaré son ministère des Affaires étrangères. New Delhi a qualifié le procès de M. Jadhav de "mascarade" et regretté que ses diplomates n'aient pu avoir accès au détenu malgré "13 demandes formelles". L'Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires ennemies, s'accusent régulièrement d'envoyer des espions l'un chez l'autre et il n'est pas rare qu'ils expulsent des diplomates accusés d'espionnage, notamment lorsque leurs relations se tendent. Mais cela s'est rarement soldé par des condamnations à mort ces dernières années. AFP Yémen Plus de 40 morts dans des combats P lus de 40 rebelles, soldats et civils ont été tués en 24 heures au Yémen dans des combats et une tentative d'attentat contre un commandant des forces loyales au gouvernement, ont indiqué lundi des sources militaires et hospitalières. Trois civils ont été tués lundi dans la ville de Dhaleh (sud) lorsqu'un engin a explosé au passage du commandant de la 3e Brigade blindée Ali Mokbil, a indiqué une source militaire. Le commandant et les membres de son escorte n'ont pas été touchés, a ajouté cette source, citée par des médias, tandis que l'hôpital S'nah de Dhaleh a confirmé le bilan des victimes civiles. Dans l'ouest du Yémen, des combats entre rebelles houthis et soldats progouvernementaux ont fait 38 morts au cours des dernières 24 heures, ont indiqué lundi des sources militaires et hospitalières. L'aviation de la coalition arabe sous commandement saoudien, qui intervient en soutien au gouvernement yéménite, a multiplié les raids aériens sur les positions rebelles, selon les sources militaires. Ces raids ont visé des positions à la limite entre les provinces de Taëz et de Lahej, d'une part, et de Taëz et Hodeida, d'autre part, selon ces sources. Au moins 28 rebelles ont été tués dans ces raids qui ont détruit neuf de leurs véhicules et trois bases de roquettes Katioucha. Des accrochages ont suivi ces raids au cours desquels 10 soldats gouvernementaux ont été tués et 15 autres blessés, selon des sources hospitalières à Aden (sud) où les victimes ont été transportées. Les fronts de l'ouest du Yémen connaissent des combats récurrents, les troupes progouvernementales tentant d'avancer en direction du port de Hodeida, contrôlé par les rebelles. Le conflit au Yémen oppose les troupes loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi aux rebelles Houthis et à leurs alliés --des militaires restés fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh--, qui contrôlent la capitale Sanaa et d'autres parties du pays, notamment dans le nord et l'ouest. Deux ans de combats, depuis l'intervention de la coalition arabe, ont fait plus de 7.700 morts, majoritairement des civils, et 42.500 blessés, selon l'ONU. Reda A. 10 Les DEBATS FRICAINES Egypte Sissi déclare l'état d'urgence pour trois mois Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a annoncé dimanche soir l'"état d'urgence pour trois mois", après des attentats à la bombe contre deux églises coptes qui ont fait 44 morts. S elon la constitution égyptienne, le chef de l'Etat doit encore soumettre la question au Parlement sous une semaine pour obtenir son accord. L'hémicycle est dominé par les partisans du président Sissi, qui dirige le pays d'une main de fer depuis qu'il a destitué en 2013 son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi. Le chef de l'Etat s'exprimait lors d'une conférence de presse au palais présidentiel au Caire, quelques heures après les deux attaques revendiquées par le groupe jihadiste Etat islamique (EI). "Il y a une série de procédures qui vont être prises, en premier lieu un état d'urgence de trois mois", a annoncé le président, le visage grave, précisant que la mesure avait été prise pour "protéger" et "préserver" le pays. L'Etat d'urgence élargit considérablement les pouvoirs de la police en matière d'arrestation, de surveillance, et peut imposer des restrictions à la liberté de mouvement. L'Egypte a été durant trente ans sous état d'urgence, qui n'a été annulé qu'un mois avant l'arrivée au pouvoir du président islamiste Mohamed Morsi, en 2012.Son abrogation était l'une des demandes principales des militants qui ont mené la révolte de 2011 contre Hosni Moubarak.Après la destitution de M. Morsi à l'été 2013, l'état d'urgence a été décrété durant un mois, alors que les forces de sécurité réprimaient dans le sang les partisans islamistes de l'ancien président, et que des églises et propriétés chrétiennes étaient attaquées.Une partie du nord de la péninsule du Sinaï, où l'EI est très actif, est déjà sous état d'urgence. AFP Somalie Le nouveau chef de l'armée réchappe à un attentat meurtrier A u moins dix personnes dont sept civils ont péri dimanche à Mogadiscio dans un attentat à la voiture piégée qui a visé, sans l'atteindre, le chef de l'armée somalienne, réponse sanglante des shebab au récent discours martial du président somalien. Un kamikaze au volant d'une voiture bourrée d'explosifs a foncé dimanche à la mi-journée sur le convoi escortant Mohamed Ahmed Jimale. Celui-ci, connu de la population sous le surnom de "Irfid", a été nommé à la tête de l'armée somalienne jeudi par le président Mohamed Abdullahi Mohamed. "Un minibus bourré d'explosifs a frappé de plein fouet un bus transportant des civils alors qu'il tentait d'atteindre le convoi du chef de l'armée. Nous avons confirmé la mort de sept civils et de trois membres des forces de sécurité", a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'armée somalienne, Muktar Adan Moalim. Le directeur du service d'ambulances privées "Amin" de la capitale Mogadiscio, Abdulkadir Abdirahman Adem, a de son côté fait état de cinq blessés hospitalisés. Selon plusieurs témoins, le bilan de cette attaque perpétrée à proximité du ministère de la Défense s'avérait difficile à établir, plusieurs victimes ayant été démembrées par la puissante explosion. Un vidéaste de l'AFP qui s'était rendu sur les lieux peu après l'attaque avait vu les cadavres de cinq personnes et des morceaux de membres humains éparpillés au sol. Les islamistes radicaux shebab ont rapidement revendiqué l'attentat dans un communiqué publié sur le site de leur station, Radio Andalus. "Les premières informations indiquent que le chef de l'armée en a réchappé de peu", ont-ils concédé, une information confirmée à l'AFP par plusieurs sources sécuritaires somaliennes."Le responsable visé n'a pas été blessé", a ainsi affirmé Muktar Adan Moalim.Cette attaque ciblée contre le nouveau commandant en chef de l'armée somalienne sonne comme la réponse des shebab, affiliés à Al-Qaïda, au discours martial tenu cette semaine par le président Mohamed à l'occasion d'une série de nominations à la tête de l'armée, de la police et des services de renseignements."J'annonce l'état de guerre dans le pays et appelle le public à soutenir l'armée nationale pour l'aider à combattre les terroristes", avait déclaré jeudi à la presse le président élu le 8 février, plus connu sous son surnom "Farmajo" et dont un des principaux défis est d'améliorer la situation sécu- ritaire de cet Etat défaillant. "Nous n'attendrons pas que les éléments violents fassent exploser notre peuple, nous devons les attaquer et libérer les zones dans lesquelles ils sont stationnés", avait ajouté le président, vêtu d'un treillis militaire. M. Mohamed avait également lancé un appel aux jeunes shebab. "Nous sommes désolés pour ces enfants qui ont été trompés et nous leur offrons un ultimatum de 60 jours pour se rendre, ou alors ils en subiront les conséquences". Les shebab, qui ont juré la perte du fragile gouvernement central somalien, soutenu à bout de bras par la communauté internationale et par les 22.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), ont menacé à la mi-février de mener une guerre "sans merci" contre le nouveau président. Confrontés à la puissance de feu de l'Amisom déployée en 2007, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011. Ils ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions, mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, jusque dans la capitale. AFP N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Madagascar 171 écoles privées menacées de fermeture Le ministère de l'Education malgache a annoncé samedi 8 avril que 171 écoles privées sont menacées de fermeture. Absence d'autorisation d'ouverture, salles de classe délabrées, professeurs n'ayant pas les diplômes requis, voici quelques-unes des raisons de ces fermetures. Les équipes du ministère ont procédé à plusieurs descentes dans ces écoles la semaine dernière, une action qui continue cette semaine, a-t-il fait savoir. Des fermetures qui interviennent alors qu'une vidéo montrant une enseignante gifler une élève dans une école privée d'Antananarivo a fait scandale auprès de nombreux Malgaches. " Ces écoles ont jusqu'à la fin de l'année scolaire pour se régulariser, sinon elles seront contraintes de fermer. " C'est ce qu'a annoncé samedi la directrice de l'Office national de l'enseignement privé, Fara Randrianantoandro. La liste des quelque 170 écoles concernées dans tout le pays sera affichée dans chaque quartier pour tenir informés les parents d'élèves. Depuis le mois de janvier, une nouvelle loi contrôle plus strictement les écoles privées. Les professeurs doivent posséder le niveau baccalauréat et un certificat d'aptitude pédagogique pour pouvoir enseigner. La semaine dernière une de ces écoles a fait beaucoup parler d'elle à travers une vidéo postée sur Facebook. On y voit une enseignante d'une école privée d'Antananarivo gifler à plusieurs reprises une lycéenne. Visionnée plus de 130 000 fois, elle a suscité l'indignation de nombreux internautes malgaches. Pour d'autres, au contraire, ce genre d'agissement de la part d'un professeur n'est pas exceptionnel... Face à cette polémique, le ministre de l'Education a réagi en publiant un communiqué sur sa page Facebook. Paul Rabary a rappelé que la violence envers les élèves était interdite. Après s'être déplacé dans cette école, il a pris la décision de la faire fermer d'ici la fin de l'année. L'enseignante a, elle, été suspendue. Après une plainte des parents pour coups et blessures volontaires, elle se trouve actuellement en détention provisoire. RFI Sénégal Le projet de centrale à charbon entériné malgré la contestation Un projet de centrale à charbon dans la petite ville sénégalaise de Bargny est rejeté par une partie de la population qui a repris ses protestations ces derniers jours, et craint de lourdes conséquences environnementales. Du côté des autorités, on estime que le pays n'a pas le choix s'il veut se développer : l'ouverture de la centrale est donc prévue pour octobre 2017. A Bargny, ni l'érosion côtière due aux changements climatiques, ni la mobilisation d'une partie de la population, notamment au moment de la COP21, n'ont fait reculer les autorités. La construction de la centrale à charbon, à quelques centaines de mètres de la plage, se poursuit. Face à l'avancement des travaux, les habitants qui continuent de se mobiliser contre le projet proposent aujourd'hui un passage du charbon au gaz. " On n'est pas contre l'usine, mais nous proposons la substitution du charbon par le gaz parce que le gaz est moins polluant et en même temps les effets négatifs vont être diminués de 30% ", explique Daouda Guèye, habitant de Bargny. La production d'électricité n'est pas suffisante au Sénégal pour répondre aux besoins qui augmentent. L'Etat a donc lancé un plan énergétique, dont l'un des grands projets est cette centrale à charbon, source d'une future pollution selon les habitants qui se mobilisent. Les promoteurs, eux, affirment que le projet respectera les normes internationales. " Bien évidemment, il y a un suivi environnemental et social qui va se faire, en rapport avec les autorités locales et les communautés ", promet Badara Gueye, chargé des questions environnementales à la compagnie d'électricité du Sénégal. Le projet suscitait jusqu'ici le rejet des autorités municipales. Récemment, le maire de Bargny Abou Ahmed Seck a pourtant validé un protocole d'accord dans lequel les promoteurs s'engagent à étudier la transition du charbon au gaz. Pour le maire de la ville, la mobilisation n'a pas porté ses fruits, il fallait tenter autre chose : " A partir du moment où on a eu des débats, des discussions, il s'est avéré que le point de non-retour était là. " En octobre, la première unité de la centrale de Bargny sera-t-elle mise en service en fonctionnant au charbon, malgré les nombreuses craintes ? Où passera-t-elle au gaz jugé plus propre que le charbon ? Cette source d'énergie demeure néanmoins émettrice de CO2. En tout cas, pour le moment, à l'heure où le Sénégal a inscrit dans sa Constitution le droit à un environnement sain, le pays entérine donc son choix de miser sur une énergie particulièrement polluante. RFI 12 Les DEBATS EN DEBAT Les calculs de Donald Trump à propos de la Syrie N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 L’administration Trump est ainsi mise au défi d’exister à nouveau dans ce conflit. L’attaque de la base de Shayrat va donc bien au-delà d’une simple réaction à l’utilisation d’armes chimiques. Elle s’inscrit dans un contexte ou les États-Unis tentent de regagner l’influence perdue sur le destin de la Syrie et le règlement du conflit. L’envoi de troupes en nombre pour appuyer l’assaut annoncé sur Raqqa et récemment même de blindés et d’unités d’artillerie en sont les prémisses même s’ils sont passés assez inaperçus. En ciblant le régime syrien, Donald Trump veut faire taire les critiques intérieures sur sa proximité avec Moscou. Il cherche à se donner une stature internationale et à permettre aux États-Unis de peser dans l'issue du conflit syrien. Par Eric Leser D onald Trump a peut-être réussi, pour la première fois depuis son entrée à la Maison-Blanche, un coup gagnant. A condition évidemment qu’il n’y ait pas de mesures de rétorsion trop douloureuses de la Russie, de l’Iran ou du Hezbollah après la destruction par des missiles de croisière américains de la base aérienne syrienne de Shayrat, dans la nuit du 6 au 7 avril. Sur le plan politique intérieur, c’est d’ores et déjà un succès. Il se démarque nettement de son prédécesseur Barack Obama en faisant ce que ce dernier avait refusé de faire à l’été 2013. Barack Obama avait pourtant lui-même fixé une ligne rouge à ne pas franchir par le régime de Bachar el-Assad. Ce dernier avait gazé à mort plus de 1.400 civils le 21 août 2013, mais la Maison-Blanche avait finalement renoncé à frapper, même symboliquement, pour satisfaire l’Iran avec qui elle négociait alors clandestinement un accord sur son programme nucléaire. Barack Obama s’était même défaussé sur la Russie qui s’était engagée à détruire le stock d’armes chimiques syrien… avec l’efficacité que l’on sait. Le président Trump a agi Le président des Etats-Unis avait alors commis une erreur plus grande encore en montrant au monde entier que ces menaces n’avaient pas de substance et que l’Amérique n’entendait plus jouer le rôle de gendarme au Moyen-Orient… et ailleurs. Dans les mois qui Donald Trump, c'est d'abord et avant tout l'anti-Obama. La rapidité avec laquelle il a décidé d'ordonner des frappes sur des installations du régime syrien après l'utilisation d'armes chimiques par l'armée de Bachar el-Assad, tranche avec les hésitations de son prédécesseur à l'été 2013. Par Daniel Vernet V ingt-quatre heures après avoir qualifié «d’horrible» le largage de gaz sarin sur les populations civiles de Khan Cheikhoun, le président américain a réuni ses conseillers diplomatiques et militaires. Il s’est rangé à l’avis de ceux qui poussaient pour ne pas laisser impuni le recours aux armes chimiques. Les plans étaient prêts depuis plusieurs années. Barack Obama en avait fait une «ligne rouge» alors qu’il refusait par ailleurs une intervention directe dans la guerre civile syrienne. Mais quand Bachar el-Assad a utilisé des gaz pour combattre l’opposition installée dans des quartiers de la banlieue de Damas, il a hésité. François Hollande était prêt à faire participer la France à des frappes contre des installations du régime. Tout était prêt à la fin du mois d’août 2013. Traumatisé par les conséquences de l’intervention en Irak en 2003, les Britanniques ont refusé leur ont suivi la Russie s’est engouffrée dans la brèche en Ukraine et en Syrie, et l’Iran et le Hezbollah sont intervenus massivement pour sauver le régime de Bachar el-Assad. En s’en prenant directement à l’armée de Bachar el-Assad, l’allié que Vladimir Poutine a tout fait pour sauver, Donald Trump répond aussi indirectement à ceux qui l’accusent d’être trop proche de l’autocrate de Moscou. L’enquête au Congrès sur les liens entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie est une menace pour l’avenir même du président. Après la destruction de la base de Shayrat, Donald Trump a même reçu un soutien appuyé de deux sénateurs américains républicains parmi les plus critiques et les plus respectés, John McCain et Lindsey Graham. Ils se félicitent que les États-Unis aient «envoyé un important message, qu’ils ne resteront plus sans réaction quand Assad, aidé et protégé par la Russie de Poutine, massacrera des Syriens innocents avec des armes chimiques et des barils d’explosifs. Au contraire de l’administration précédente, le président Trump confronté à un moment important en Syrie a agi. Pour cela, il mérite le soutien du peuple américain». Un isolationnisme de façade Enfin, Donald Trump émerge sur la scène internationale et plus seulement comme un provocateur inconséquent et narcissique. Il vient de redonner corps à ce qui est indispensable à toute grande puissance, sa capacité de dissuasion. Il montre de fait que la doctrine isolationniste mise en avant pendant sa campagne et le slogan l’Amérique en premier («America First»)n’étaient que des mots. Un premier indice a été l’augmentation de 54 milliards de dollars (9%) du budget de la défense. Mais la partie qui se joue aujourd’hui en Syrie s’annonce difficile pour l’Amérique. Washington ne semble pas avoir le moindre doute sur le fait que le bombardier SU-22 syrien qui a lancé une bombe au gaz sarin mardi 4 avril sur Khan Cheikhoun est un message envoyé par la Syrie, mais aussi par la Russie et l’Iran. Ils ne pouvaient pas ne pas être informés. Il y a des unités russes sur la base de Shayrat d’où a décollé l’avion. «La Russie complice ou incompétente...» Le plan syrien de la Maison-Blanche consiste à coordonner et appuyer une offensive sur Raqqa pour chasser l’Etat islamique de sa capitale. Moscou, Téhéran et Damas n’y sont pas opposés sur le principe mais ils sont plus inquiets des conséquences d’un éventuel succès. D’autant plus que l’administration Trump n’a pas fait mystère de son ambition ensuite de chasser les forces iraniennes et du Hezbollah du sol syrien. Le Secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, s’en est même pris directement à Moscou en affirmant que si la Syrie n’a pas détruit la totalité de son stock d’armes chimiques, c’est que la Russie a «failli à sa responsabilité de lui faire tenir son engagement… Soit la Russie a été complice soit incompétente…». La question maintenant est de savoir si Vladimir Poutine décidera de répliquer. La Russie ne l’a pas fait quand Israël a attaqué le 17 marsune autre base aérienne syrienne. Il est très vraisemblable que les Etats-Unis et la Russie soient parvenus à un accord sur l’ampleur des frappes américaines au cours de nombreux échanges entre les Etats-Majors des deux pays au cours des derniers jours. Moscou a été prévenu à l’avance notamment pour ne pas exposer les soldats russes déployées sur la base de Shayrat. Et puis Vladimir Poutine n’a peut-être pas envie d’entrer dans un conflit avec un président américain dont il s’est tant félicité de l’élection. Le raid américain en Syrie, participation. Barack Obama a décidé de consulter le Congrès, ce qui revenait à reculer. Il s’en est remis à la bonne volonté de Vladimir Poutine. Allié des Russes, Bachar el-Assad a promis de détruire, sous leur contrôle, son stock d’armes chimiques. Force est de constater qu’il n’a pas tenu ses engagements et que ses tuteurs de Moscou l’ont laissé faire. Contraint de signer la Convention de 1993 sur l’interdiction des armes chimiques, il en a gardées suffisamment comme le montre le bombardement du village de Khan Cheikhoun qui a fait 86 morts et plus d’une centaine de blessés. Le «monstre» de l’arme chimique Outre l’indignation provoquée par les images d’enfants gazés que sa représentante à l’ONU, Nikki Haley, a montrées au Conseil de sécurité, une des raisons invoquées par Donald Trump pour expliquer sa décision d’intervenir en Syrie est la volonté de ne pas laisser créer un précédent. Il s’agissait pour lui de justifier une volte-face. Pendant la campagne, il a dénoncé la «faiblesse» de Barack Obama, tout en ayant approuvé son refus d’intervenir en 2013. Sans craindre la contradiction, il prônait une certaine réserve dans l’utilisation du «gros bâton» militaire mais augmentait le budget de la défense. Avant le drame de Khan Cheikhoun, il suivait le précepte du président John Adams Quincy (1925-1829) : «L’Amérique n’a pas à aller chercher à l’extérieur des monstres à abattre». Le «monstre» de l’arme chimique est une menace pour les intérêts vitaux des ÉtatsUnis, a jugé Donald Trump: «il est dans l’intérêt de la sécurité nationale des États-Unis de prévenir et de dissuader la dissémination et l’utilisation des armes chimiques mortelles». C’est la raison pour laquelle 59 missiles de croisière sont tombés, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur la base de Shayrat à une quarantaine de kilomètres au sud-est de la ville de Homs. Des avions, des hangars, des installations radar, des dépôts de munitions, des systèmes de défense, des stocks de carburant ont été détruits. Les Russes, qui contrôlent l’espace aérien syrien, avaient été avertis afin d’éviter tout incident. Les Américains ont d’autre part pris soin de viser une base sur laquelle ne se trouvait aucun appareil russe. Par la voix de sa représentante à l’ONU, Washington avait menacé d’une «action unilatérale» au cas où les négociations sur le texte d’une résolution condamnant le régime syrien présentée par les Occidentaux et critiquée par la Russie –et par la Chine–s’enliseraient. La décision de Donald Trump n’en a pas moins créé la surprise. Le président américain n’a pas tergiversé. Ce faisant il envoie plusieurs messages à divers interlocuteurs. À tous ses interlocuteurs, il signifie qu’il n’hésitera pas à prendre ses responsa- bilités. S’il ne donne pas une impression de grande cohérence, il montre qu’au slogan «America first» s’en ajoute un autre «America is back». Le ton est en train de changer à Washington Le raid sur la Syrie est la première décision importante et personnelle de Donald Trump en matière de politique étrangère et de sécurité. Les bombardements américains dans la lutte contre Daech en Irak ou au Yémen sont du ressort des commandants sur place. Pas du commander in chief. C’est aussi la première fois que des mesures militaires directes sont prises par les Américains contre le régime de Bachar el-Assad. Officiellement, il s’agit d’amener le dictateur syrien à «changer de comportement», pas de provoquer un changement de régime. Toutefois, le ton est en train de changer à Washington. Il y a quelques jours encore, le sort de Bachar el-Assad était considéré comme secondaire. Le secrétaire d’Etat Rex Tillerson évoque maintenant la création d’une coalition ayant pour but de remplacer le président syrien. L’un des destinataires principaux du «message» est la Russie. Donald Trump se débat dans les accusations visant certains de ses collaborateurs et de ses proches sur N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Les DEBATS 13 Syrie Relations tendues entre Etats-Unis et alliés d'Assad Les relations se sont tendues entre les Etats-Unis, qui ont appelé dimanche au départ du président syrien Bachar al-Assad, et les alliés de Damas, notamment Russie et Iran, qui ont eux menacé Washington de représailles. L a petite phrase du Secrétaire d’état américain Rex Tillerson, dimanche, qui s’est demandé «quelle relation la Russie veut avoir avec» les Etats-Unis, est symptomatique de ce durcissement du climat. «Il n’existe aucune option où une solution politique qui pourrait intervenir avec Assad à la tête du régime», a en tous cas assuré dimanche l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley sur la chaîne de télévision CNN: «Nous pensons qu’un changement de régime est quelque chose qui va arriver», a-t-elle ajouté. Après des années durant lesquelles Washington, sous Barack Obama, exigeait sans relâche le départ d’Assad, la nouvelle administration ne semblait plus faire une priorité du changement de régime à Damas pour résoudre la guerre meurtrière qui ravage ce pays depuis 2011. Mais les propos de Mme Haley semblent augurer un possible changement d’approche du président américain Donald Trump après «l’attaque chimique» qui a fait au moins 87 morts mardi, dont des dizaines d’enfants, dans la localité rebelle de Khan Cheikhoun (nord-ouest de la Syrie). Accusant le régime Assad d’en être l’auteur, les Etats-Unis ont mené vendredi des frappes contre une base aérienne de l’armée syrienne, les premières en plus de six ans de guerre en Syrie. L’administration Trump a ensuite informé le Congrès qu’elle «pourrait mener des actions supplémentaires». - Radicalisation des positions Ces frappes américaines ont radicalisé le camp d’en face. «L’agression contre la Syrie outrepasse toutes les lignes rouges. Désormais, nous réagirons fermement à toute agression contre la Syrie et à toute violation des lignes rouges», a affirmé dans un communiqué la «chambre d’opération conjointe», un organe basé en Syrie qui regroupe la Russie, l’Iran et les forces «alliées» dont le Hezbollah libanais. Le président iranien Hassan Rohani a appelé Bachar al-Assad pour lui renouveler son soutien et condamner l’attaque américaine, selon l’agence de presse officielle syrienne Sana. Les «allégations selon lesquelles Assad serait derrière cette attaque chimique (de Khan Cheikhoun) sont sans fondement», avait affirmé M. Rohani samedi soir dans un communiqué. Les chefs des armées russe et iranienne ont exprimé samedi leur volonté de poursuivre leur coopération militaire en soutien au président Assad, «jusqu’à la défaite totale des terroristes et de ceux qui les soutiennent». Iran, Russie et Syrie qualifient de «ter- roristes» tous les opposants au régime syrien. Pour sa part, le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson s’est interrogé dimanche, deux jours avant une visite capitale à Moscou, sur les réelles intentions de la Russie en Syrie, où elle s’est montrée selon lui «incompétente» pour surveiller l’élimination de l’arsenal chimique de Damas. Offensive de l’EI contenue «Clairement ce sont les alliés de Bachar al-Assad», a repris M. Tillerson à propos des Russes dans une interview sur la chaîne ABC. «Je ne pense pas que les Russes veulent une dégradation des relations avec les Etats-Unis, mais il va falloir beaucoup de discussions et de dialogue pour mieux comprendre quelle relation la Russie veut avoir avec nous», a-t-il encore dit. «Il fallait faire quelque chose», a souligné de son côté sur NBC Nikki Haley, évoquant «l’arrogance» du régime syrien. «Il fallait dire à Assad: «ça suf- fit». Et il fallait montrer à la Russie qu’on n’allait plus la laisser couvrir ce régime». Elle a toutefois ajouté que Washington reste focalisé sur la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) et sur les moyens de mettre fin à l’influence iranienne dans la région. Le gouvernement syrien de son côté a rejeté les accusations américaines et souligné qu’il avait ratifié en 2013 la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Aux termes d’un accord américano-russe, la Syrie était censée avoir détruit son arsenal chimique, mais le régime a été suspecté à plusieurs reprises par la suite d’avoir mené des attaques chimiques. Sur le front, les forces alliées sous commandement américain et les rebelles syriens ont réussi samedi à contenir une offensive du groupe Etat islamique contre une de leurs bases, près de la frontière jordanienne, grâce notamment à plusieurs frappes aériennes de la coalition. AFP un coup de semonce diplomatique leurs connexions supposées avec le Kremlin. En n’hésitant pas à défier Moscou, il montre qu’il n’est pas sous influence. En même temps, il porte relativise l’idée, qui relevait de la légende, d’une proximité avec Vladimir Poutine. Après un accueil quasi-enthousiaste de la victoire de Trump contre Hillary Clinton, les Russes étaient revenus à une appréciation plus réaliste des relations avec les États-Unis. Le bombardement américain sur la Syrie est «un gros coup porté aux relations russo-américaines qui sont déjà dans un état lamen- table», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Rex Tillerson doit rencontrer Vladimir Poutine à Moscou la semaine prochaine. L’action américaine renforce sa position de négociation. Elle lui donne des arguments pour pousser la Russie à faire pression sur son allié Assad. Le message s’adresse aussi à la Corée du nord –il a été lancé juste avant la rencontre de Donald Trump avec le président chinois Xi Jinping– et à l’Iran, comme à tous les pays qui seraient tentés de miser sur la «faiblesse» ou l’abstention des États-Unis. La décision présidentielle n’est cependant pas sans risque. Un des arguments avancés auparavant pour justifier la prudence américaine était la crainte qu’une intervention armée ne crée un vide politique propice au développement des mouvements djihadistes, en particulier l’Etat islamique. Cet argument n’a pas disparu. Que fera Donald Trump si Vladimir Poutine ne se laisse pas fléchir? A-t-il un plan pour le «jour d’après», une vision sur la solution politique qu’il souhaite en Syrie? Si non, il peut être rapidement placé dans la situation déplaisante de devoir choisir entre un repli peu glorieux ou une fuite en avant aux conséquences imprévisibles. Le raid sur Shayrat est un coup de semonce qui ne peut rester sans lendemain diplomatique. 14 Les DEBATS KIOSQUE N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Serbie/présidentielle Vucic accusé de fraude par son principal adversaire Un candidat indépendant pro-européen à l'élection présidentielle serbe du 2 avril a dénoncé dimanche des "irrégularités scandaleuses" lors du scrutin remporté par le Premier ministre Aleksandar Vucic, qui a réfuté ces accusations. L a commission électorale, qui a aussitôt publiquement recompté les voix des bureaux de vote contestés, a aussi rejeté les accusations du candidat de centre gauche, Sasa Jankovic, les qualifiant d’»absolu- ment inacceptables». Des manifestations rassemblant quotidiennement plusieurs milliers de personnes, notamment des étudiants, sont organisées depuis une semai- Venezuela La chef de la diplomatie rejette les critiques internationales La chef de la diplomatie vénézuelienne, Delcy Rodriguez a rejeté dimanche les critiques formulées par l’Argentine, la Colombie, le Mexique et le Brésil à l’encontre du gouvernement du président Nicolas Maduro, après la sanction infligée à son principal opposant, déclaré inéligible pour 15 ans. La ministre a accusé ces pays d’agir de concert en faveur d’une ingérence dans les affaires du Venezuela pour «satisfaire les intérêts de Washington». Le président argentin Mauricio Macri a estimé dans une interview télévisée que le Venezuela ne peut pas être «qualifié de démocratie» après que Henrique Capriles, principal rival de Nicolas Maduro qui l’avait battu de justesse à la présidentielle de 2013, eut été déclaré inéligible pour 15 ans, ce qui lui interdit de facto de se présenter à la présidentielle de 2018. Pour la Colombie, la sanction infligée à M. Capriles «augmente la polarisation» dans le pays. «Nous rejetons et protestons énergiquement contre la position exprimée par le ministère colombien des Affaires étrangères», a déclaré la ministre vénézuélienne. «Regardez votre propre réalité, où sont les violations massives des droits de l’homme? Où assassine-t-on les dirigeants des mouvements paysans?», s’est-elle exclamée à l’issue d’une réunion avec des syndicalistes urugayens. La ministre s’en est également pris au Mexique et au Brésil, considérés comme les principaux instigateurs des discussions sur le Venezuela au sein d’instances internationales comme l’Organisation des Etats américains (OEA) et le Mercosur. «Comment le Brésil, un gouvernement qui a de facto mené un coup d’Etat contre une présidente élue par plus de 54 millions de Brésiliens, peut-il prétendre donner des leçons de démocratie?», a-t-elle asséné, faisant allusion à Dilma Roussef, destituée en 2016. F. D. ne à Belgrade et dans plusieurs autres villes du pays pour protester contre l’élection de M. Vucic dès le premier tour. Mais c’est la première fois qu’un des adversaires du Premier ministre dénonce ouvertement des «irrégularités» dans le scrutin. Le camp de Sasa Jankovic, principal rival d’Aleksandar Vucic et qui a obtenu 16% des voix, a indi- qué plus tôt dans la journée qu’il disposait des «preuves sur les irrégularités graves dans le processus électoral», en accusant M. Vucic d’avoir «potentiellement volé 319.000 voix». Ils ont porté ces accusations après avoir recompté vendredi, avec l’aval de la commission électorale, les voix sur un échantillon de 25 sacs avec les bulletins. Ils affirment que la commission électorale a accordé à Aleksandar Vucic 964 voix de plus, dans les bureaux concernés, que le nombre de bulletins recomptés, dont près de 800 dans deux bureaux de vote à Novi Pazar (sudouest). «Les irrégularités que nous avons remarquées à la faveur de ce recomptage sont scandaleuses», ont-ils déclaré dans un communiqué. En réagissant aux accusations, M. Vucic a déploré «une mathématique ridicule» de son adversaire. «Lorsque les hommes politiques en Serbie ne peuvent pas, avec leur programmes et leurs plans, obtenir la confiance du peuple, alors ils se servent de mensonges le plus grossiers», a-t-il déclaré en conférence de presse. M. Vucic a appelé la commission électorale à rouvrir les sacs contestés devant les journalistes, ce qui a finalement été fait. «Nous avons constaté que ce n’est pas vrai (...) et avons établi qu’il s’agit de seulement quatre voix (irrégulières, ndlr), ce qui peut être attribué à une erreur technique», a ensuite déclaré le président de la commission électorale, Vladimir Dimitrijevic, accusant «certains candidats» d’avoir relayé des «mensonges absolus». Aleksandar Vucic, qui veut arrimer son pays à l’Union européenne, est un ancien ultranationaliste converti au centre droit. Premier ministre depuis 2014, il a remporté la victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle avec 55% des suffrages, devançant largement les dix autres candidats. AFP Grande barrière Les coraux blanchis deux années de suite sont condamnés Philippines Manille n’entend pas militariser ses îlots en mer de Chine Le président philippin Rodrigo Duterte a déclaré lundi qu’il avait ordonné à l’armée de «renforcer» les îlots contrôlés par Manille en mer de Chine méridionale pour maintenir un «équilibre géopolitique», tout en promettant à Pékin qu’aucune «arme offensive» n’y serait déployée. Rodrigo Duterte a opéré depuis son élection un rapprochement avec la Chine tout en se montrant extrêmement critique envers son allié américain à la fin de la présidence Obama. Mais il a dit dans le même temps vouloir sécuriser les territoires sous contrôle philippin dans l’archipel contesté des Spratleys, où Pékin a récemment développé des infrastructures militaires. Jeudi, le président philippin a annoncé que son pays allait occuper plusieurs îlots jusqu’alors inhabités de l’archipel, situé au coeur d’une importante voie maritime commerciale et qui recèlerait de grandes réserves d’hydrocarbures. Des responsables de l’armée philippine ont par la suite tempéré ses propos en parlant de modernisation de structures existantes et non d’occupation de nouveaux territoires dans ce secteur également convoité par d’autres pays de la région — le sultanat de Bruneï, la Malaisie, le Vietnam et Taïwan. Rodrigo Duterte, coutumier des déclarations intempestives, a lui-même adopté un ton plus conciliant envers la Chine lundi en assurant à cette dernière qu’il ne mènerait pas une politique agressive en mer de Chine et qu’il n’y déploierait notamment pas d’armes susceptibles de menacer sa sécurité. Reuters D es scientifiques australiens ont averti lundi que les coraux de la Grande barrière qui ont subi pour la seconde année consécutive un phénomène de blanchissement dû à la hausse des températures n’ont aucune chance de s’en remettre. Des chercheurs ont annoncé en mars que les récifs de la Grande Barrière de corail en Australie avaient connu un épisode de blanchissement sans précédent, et ce pour la deuxième année de suite. Et leurs craintes ont été confirmées par des observations aériennes de ce site inscrit au patrimoine de l’Humanité depuis 1981. L’écosystème qui s’étend sur 2.300 km — le plus grand du monde — avait déjà subi en 2016 son plus grave épisode de blanchissement jamais enregistré, en raison du réchauffement des températures de l’océan en mars et avril. «Des coraux qui ont blanchi ne sont pas nécessairement morts. Mais dans la partie centrale (de la Grande barrière) nous nous attendons à des pertes très élevées», a déclaré James Kerry, biologiste à l’Université James Cook, qui a coordonné les observations aériennes. «Il faut au moins une décennies pour le rétablissement total des coraux qui grandissent le plus vite», a-t-il expliqué. «Alors deux épisodes graves de blanchissement à 12 mois d’intervalle font que les récifs endommagés en 2016 n’ont aucune chance de se rétablir». Le blanchissement des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une déco- loration. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments. Les récifs peuvent s’en remettre si l’eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste. L’épisode de blanchissement en cours est le quatrième après ceux de 1998, 2002 et 2016. Entre l’année dernière et cette année, 1.500 kilomètres de récifs ont été affectés par le blanchissement, a déclaré Terry Hughes, de l’Université James Cook. «Ce qui fait que seul le tiers sud du récif est indemne». «Le blanchissement est lié aux températures records provoquées par le réchauffement climatique», a-t-il expliqué. T. K. FEMMES N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 PAROLES DE FEMMES «La fierté a rarement un juste milieu, on en a trop ou pas assez.» Comtesse de Blessington Les DEBATS 17 ILS ONT DIT : «Il y a des fiertés authentiques qui meurent difficilement.» Yves Thériault Actus-femmes Page animée par Tinhinan Amber Heard craque en pleine soirée Le mystère plane sur son état de santé Qu'arrive-tt-iil à Amber Heard ? Depuis l'annonce de son divorce avec Johnny Depp et le tourbillon médiatique qui a suivi, l'actrice se fait discrète, évitant les apparitions publiques. Son absence à une soirée à laquelle elle devait prendre la parole entretient un peu plus le mystère. S i Johnny Depp peine à se remettre de sa séparation avec Amber Heard et est apparu très amaigri il y a quelques jours, la jeune actrice n'est pas en reste. Si la presse américaine lui prête une idylle avec le millionnaire Elon Musk, l'actrice se fait rare. Amber Heard aurait dû recevoir ce samedi un prix pour son travail humanitaire vendredi au gala Unite4 à Beverly Hills mais elle a dû quitter la cérémonie de façon précipitée après être "tombée gravement malade" rapporte People.com. La comédienne a parlé d'une urgence, avant de disparaître, laissant seule son amie, le mannequin Cara Delevingne Depuis, aucune information n'a filtrée sur son état de santé. Selon TMZ, elle irait " mieux " et se reposerait chez elle. En son absence, Cara Delevingne et l'animatrice iO Tillet Wright ont accepté son prix. Celle-ci a confié qu'elle était " très nerveuse " pendant la cérémonie. Un autre témoin fait savoir qu'elle était réellement malade, rapporte Perez Hilton. "Je ne l'avais jamais vue comme ça et je la connais depuis longtemps, explique encore Cara Delevingne. Il n'en fallait pas plus pour relancer les spéculations sur la comédienne après son divorce. Rencontre par affinité COMMENT ÉCONDUIRE QUELQU'UN EN DOUCEUR B ien souvent, lors de rendezvous amoureux, vous devez dire non. Que vous décliniez un premier rendez-vous ou négociiez le futur de votre relation, parfois, vous n'avez pas d'autre choix que de refuser, voire d'y mettre un terme. Apprendre à faire cela avec considération, gentillesse et empathie est un atout précieux. Peut-être même qu'en disant non, il ressortira quelque chose de positif qui améliorera votre relation. Comment refuser… À QUELQU'UN DE GENTIL, MAIS QUI N'EST PAS VOTRE TYPE Instinctivement, vous vous en rendez bien compte : vous ne pouvez pas lui dire, la bouche en cœur, «Même pas en rêve !» Dans ce cas, préférez un simple «ça a l'air super, mais je ne vais pas pouvoir.» Puis souriez gentiment et amenez la conversation sur un terrain moins miné. Par exemple, la possible découverte d'un remède aux pellicules. UN SECOND RENDEZ-VOUS Lors de votre premier rendezvous, ça n'a pas été le feu d'artifice. Alors que faire ? D'abord, n'anticipez pas. Si l'autre personne n'a pas accroché avec vous non plus, vous risquez de sembler un tantinet arrogant si vous envoyez un message en rentrant chez vous du type : «Tu es mignon, mais ça ne fait pas d'étincelles entre nous. Bonne chance pour tes recherches !» Attendez qu'elle vous invite à nou- veau pour atténuer le coup doucement : «Tu es vraiment adorable, mais je pense que ça ne colle pas entre nous.» Et voilà ! UN EMMÉNAGEMENT À DEUX Voilà un moment que vous sortez ensemble, et maintenant, votre partenaire vous veut tout à lui. Vous avez des doutes ? Alors, découvrez vite lesquels, car vous allez devoir être précis : un simple non serait cruel. Alors… Parce qu'il vit dans une porcherie ? Proposez une solution : «D'accord, mais il faudra qu'on prenne une femme de ménage, parce que nous n'avons vraiment pas la même vision de la propreté.» Parce que vous préféreriez vous marier ? «Je suis heureuse que tu veuilles qu'on aille plus loin, mais vivre ensemble ne me procurera pas le sentiment de sécurité dont j'ai besoin.» Parce que c'est trop tôt ? «Je t'aime, mais je ne suis pas prêt. Reparlons-en dans six mois.» Parce que vous ne voulez vraiment pas. Dans ce cas, prenez un instant pour vous demander pourquoi vous sortez avec cette personne. Il vaudrait probablement mieux arrêter les frais et trouver quelqu'un sans qui vous ne pouvez pas vivre. QUELQUE CHOSE DE TROP OLÉ OLÉ DANS LA CHAMBRE À COUCHER Au lieu de lancer : «Il y a des psys pour les tordus dans ton genre’, pouvons-nous suggérer quelque chose de moins abrupt, comme : «Je comprends pourquoi cela t'attire, mais ça me met mal à l'aise.» UN RENDEZ-VOUS QUI PROMET D'ÊTRE ENNUYEUX Vous adorez votre partenaire, mais passer la soirée à faire du squash/à des leçons de danses de salon/au karaoké, très peu pour vous. Assurez-vous d'être bien clair : c'est l'activité que vous déclinez, pas sa compagnie. «Tu sais que j'adore passer du temps avec toi, mais cette activité nous gâcherait la soirée à tous les deux, ce n'est pas mon truc. Vas-y avec quelqu'un d'autre, tu pourras me raconter en rentrant.» DE PAYER CHACUN SA PART QUAND L'AUTRE VOUS A INVITÉ À SORTIR Si c'est un premier rendezvous, vous ne pouvez pas refuser. Payez votre part et dites-vous que c'est peu cher payé pour vous rendre compte que c'est un radin. Au suivant ! Si c'est un autre rendez-vous, mais que vous trouvez vraiment injuste qu'on vous demande de mettre la main à la poche, répliquez : «Oh, je suis vraiment désolé ! Je croyais que tu m'invitais, je n'ai pas pris mon portefeuille.» UNE FAVEUR PAS TRÈS RAISONNABLE Si votre nouveau partenaire vous demande une faveur qui ne vous semble pas très raisonnable, comme l'emmener à l'aéroport à 3 heures du matin, laver ses vêtements ou conduire lors de chacun de vos rendez-vous, résistez à la tentation de vous excuser en refu- sant. C'est un signe de faiblesse. Souriez gentiment et dites simplement : «Je ne peux pas.» Sa réaction sera révélatrice. Essaie-t-il de vous expliquer pourquoi, en fait, vous pouvez très bien ? Dans ce cas, c'est un égoïste, et c'est terminé. DE LUI PRÊTER DE L'ARGENT La meilleure façon de refuser cela, c'est toujours : «Je gagne suffisamment d'argent pour vivre, mais pas assez pour en prêter.» TOUT LE RESTE Le meilleur moyen de refuser quelque chose, c'est de parler de vos sentiments. Par exemple, «ça ne me rendrait pas heureux», ou encore, «ça me met mal à l'aise». Personne ne peut argumenter contre des sentiments, ni négocier pour que vous ressentiez autre chose. Au lieu de faire appel à la logique et à la raison, parlez simplement de vos émotions. Et restez calme. Ne laissez pas la culpabilité vous pousser à dire oui à tout. Vous gagnerez bien plus de respect et de bon traitement en montrant que vous accordez de la valeur à votre temps qu'en courbant l'échine pour être serviable. • Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI • Le fondateur Quotidien national d’information Edité par la SARL MAHMOUDI INFO Abderrahmane Mahmoudi •Direction-Administration 2, boulevard Mohamed V, Alger. Tél. : 021.63.45.42 Fax : 021.63.45.13 - Service Publicité : 021.63.42.65 •Email : [email protected] • Web : http://www.lesdebats.com • Impression SIA • Publicité ANEP 1, avenue Pasteur, Alger, Tél. : 021.73.30.43 18 Les DEBATS JS.Saoura Le club sudiste en regroupement technique à Bechar et Ain-Benian La JS.Saoura est en regroupement technique à Bechar sous la conduite de son entraineur Karim Khouda, au titre de son programme de préparation pour les prochaines étapes du championnat de la ligue 1 Mobilis, at-on appris auprès de la direction du club à Bechar. Ce regroupement qui a débuté jeudi, s’étalera jusqu’au 18 de ce mois avant de se poursuivre dans une deuxième phase, à Ain-Benian (Alger) jusqu’au 26 avril. Au programme de ce stage, figurent deux rencontres amicales avec des La JS.Saoura qui aura à recevoir le 8 mai prochain à Bechar, deux rencontres de mise à jour du calendrier du championnat de ligue 1 Mobilis, compte ‘‘sérieusement’’ se hisser au podium du championnat de la ligue 1 Mobilis, d’où l’organisation de ce double regroupement «, a-t-on souligné. «L’objectif de ce regroupement est le perfectionnement des différents compartiments de l’équipe et l’amélioration du rendement technique des joueurs», a-t-on indiqué. SPORTS N° 1880 - Mardi 11 avril 2017 Direction technique nationale Tikanouine ne fait pas l’unanimité WA Tlemcen Une grande joie des supporters après l’accession en ligue 2 p L’accession du Widad de Tlemcen (WAT) en ligue 2 professionnelle de football a suscité une grand joie des supporters décelable dimanche dans les places publiques de la ville de Tlemcen. Cette accession a été assurée à quatre journées de la fin du championnat national amateur groupe «ouest», après la victoire du WAT lors de la 26ème journée devant le Chabab Sendjas (2-1) confortant sa position en tête du classement avec 60 points et une large avance sur le poursuivant immédiat, l’OM Arzew. De nouveau en seconde division professionnelle après deux années en championnat amateur, le WAT pourra espérer retrouver l’élite en 1ère ligue professionnelle, où ses supporters voient la place qui lui convient, rappelant que leur club avait remporté à deux reprises la coupe d’Algérie en 1998 et 2002 et le titre du championnat arabe des clubs en 1998. Pour rappel, le wali de Tlemcen Saci Ahmed Adelhafidh a visité dernièrement le complexe sportif «Akid Lotfi» de la ville de Tlemcen où il a rencontré les joueurs et les membres du staff technique et de gestion du WAT. soulignant que cette visite s’inscrit dans le cadre de l’encouragement de l’équipe pour poursuivre ses résultats et de l’expression de son soutien moral et matériel à l’équipe pour l’accompagner dans son parcours. Jeux Islamiques de 2017 La liste des représentants algériens bouclée «incessamment» La liste des athlètes qui représenteront l’Algérie aux jeux de la solidarité islamique de 2017 en Azerbaïdjan sera «bouclée incessamment» a affirmé dimanche à l’APS la responsable Nouria Benida Merrah, qui fera office de chef de délégation pendant cette compétition. «Dès que nous auront arrêté la liste des athlètes qui participeront aux prochains jeux de la solidarité islamique, nous tiendrons une réunion avec le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) pour régler les derniers détails» a indiqué l’ancienne championne olympique du 1500m. «Environ 130 athlètes, dans 15 disciplines différentes sont actuellement candidats pour participer à cette compétition, mais leur nombre sera réduit pendant la semaine» a ajouté Benida Merrah, en rappelant qu’initialement, le nombre était de «200 athlètes». Les différentes fédérations sportives avaient commencé en effet par présenter des listes élargies, avant de procéder par élimination, pour ne garder que les meilleurs. Les hautes instances du sport algérien ont insisté sur la nécessité de bien représenter les couleurs nationales pendant cet évènement majeur, prévu au mois de mai prochain, dans la capitale azérie, Baku. Nouria Benida Merrah a été désignée en septembre 2016 comme chef de la délégation algérienne pendant cette compétition. L e président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, a tranché donc la question de la direction technique nationale en confiant le poste, à l’ancien DTN, Fodil Tikanouine, dont c’est un retour après avoir déjà occupé le même poste il y a quelques temps. Il était, en effet, à ce poste entre 2007 et 2011. A 73 ans, Tikanouine pense qu’il peut toujours apporter quelque chose au football national. D’ailleurs, c’est à la base d’un projet qu’il aurait présenté à Zetchi qu’il a obtenu ce poste, en lui permettant de relancer la formation que ce soit sur le plan des sections jeunes ou des entraîneurs. Il faut savoir que ce dernier avait été débarqué du temps de l’ancien président, Raouraoua, qui l’avait remplacé par Laroum. Zetchi pensait lui à engager un technicien étranger pour ce poste, mais il a vite changé d’idée préférant faire confiance aux compétences locales et c’est ainsi qu’il a pensé à Tikanouine qui connaît bien la maison pour avoir déjà travaillé dans ce même poste aupara- vant. La désignation de ce dernier qui s’est faite officiellement hier avec son installation par le patron de la FAF ne fait pas vraiment l’unanimité si l’on croit certaines sources qui affirment que beaucoup sont sceptiques en raison de son âge avancé qui pourrait l’handicaper surtout que ce poste demande du souffle qu’il ne pourrait pas avoir, étant donné qu’un grand travail attendra le DTN qui doit lancer un véritable chantier dans le territoire nationale pour développer la discipline surtout qu’un grand travail l’attend du fait que la formation est totalement délaissée avec ce qui se passe et l’échec de toutes les sélections jeunes qui sont à chaque fois éliminée des premiers tours éliminatoires pour les différentes CAN. En plus ce cela, il y a aussi ce problème de la formation des entraîneurs qui n’arrivent pas à se retrouver avec ces différentes sessions qui ne servent pas à grand-chose, d’où le fait que les coachs locaux échouent dans leur mission. Imad M. Coupe de la Confédération (16 de finale/Bis) e Défaite de la JSK devant TP Mazembé La JS Kabylie, l’un des représentants algériens en Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), s’est inclinée devant son homologue de la RD Congo, le TP Mazembe (tenant du trophée) sur le score de 2-0 (mi-temps 1-0), en match aller des 16es de finale (Bis), disputé dimanche à Lubumbashi (RD Congo). Les buts de la rencontre ont été inscrits par Nathan Sinkala (10e) et Coulibaly (90+5) pour le TP Mazembé. Les Canaris joueront le match «retour», dimanche prochain (16 avril), au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou (18h00). Le MC Alger, l’autre représentants algérien dans cette compétition, avait perdu 1-0 (mi-temps 0-0), devant les Young Africans (Tanzanie), lors du match joué hier samedi à Dar Es Salam. Le match retour du Doyen, aura lieu le 15 avril courant, à 18h00, au stade du 5-Juillet (Alger). USM Alger Rétablis, Benguit et Darfalou réintègrent le groupe Le milieu de terrain Raouf Benguit et l’attaquant Oussama Darfalou, deux six joueurs de l’USM Alger qui étaient jusque-là indisponibles pour cause de blessure «reprendront les entraînements avec le reste du groupe mardi», a annoncé la direction du club champion d’Algérie en titre. «Benguit et Darfalou qui souffraient tous les deux d’une blessure à une cuisse se sont entièrement remis et pourront réintégrer les entraînements avec le reste du groupe dès la reprise, prévue mardi» a indiqué la direction des Rouge et Noir dans un communiqué. L’ex-attaquant de la JS Kabylie, Mohamed Benkablia sera le premier des quatre autres blessés à rejoindre Benguit et Darfalou, puisque son «retour à l’entraînement» est prévu en fin de semaine, à l’occasion du stage bloqué, prévu à Aïn Bénian (Alger). Le gardien Mohamed Amine Zemmamouche, le milieu de terrain Mohamed Benkhemassa et l’attaquant Ziri Hammar quant à eux devront «attendre un peu» avant de réintégrer le groupe, car jugés «encore inaptes». Souffrant d’une légère blessure à un genou, «Zema» est actuellement soumis à un «repos actif», pendant lequel il alterne des soins et des séances de musculation. De son côté, Benkhemassa est toujours astreint à un programme de préparation spécifique. «Son retour à l’entraînement devrait se faire juste après la trêve» qu’observe actuellement le championnat de Ligue 1 Mobilis. Concernant Ziri Hammar, la direction de l’USMA a indiqué vouloir le «récupérer pour le Clasico contre la JS Kabylie», prévu le 28 avril courant. Le retour des blessés sera salutaire pour les Rouge et Noir qui, entre championnat, matchs en retard et phase de poules de la Ligue des champions africaine, seront soumis à un calendrier très chargé au cours des prochaines semaines. Athlétisme/ (lancer de disque) Record national pour Katia Hammoumraoui L’athlète Katia Hammoumraoui de la catégorie des moins de 18 ans (U18) a battu le record national du lancer de disque de sa catégorie, lors de la 2ème journée des jeunes talents disputée samedi au stade ‘’Sato’’ de la cité olympique 5 Juillet (Alger). Katia a réalisé un lancé de (39,79 M), alors que l’ancien record (39,41 m) était détenu par Lamia Hanouti du RB Souk Lethnine depuis le 30 Juin 2000 à Béjaia. La première journée des jeunes talents, s’est déroulée le vendredi le 31 mars. Volley-bball/Championnat d’Afrique des clubs champions (2eJ) L’ASW Bejaia défait par Prisons (Kenya) Le club féminin algérien de volley-ball, l’ASW Bejaia a été battu par son homologue kenyan, Prisons sur le score sans appel de 3 sets à 0 (12-25, 19-25 et 21-25 ), en match comptant pour la 3e journée du championnat d’Afrique des clubs champions (G.B), disputé dimanche à Monastir (Tunisie). C’est la 2e défaite des Bougiotes après celle concédée vendredi devant les Tunisiennes de l’AS Marsa (0-3). L’ASWB livrera mardi son 3e match du 1er tour, devant les redoutables égyptiennes d’Al-Ahly du Caire. Le second représentant algérien, le GS Pétroliers, qui fait partie du groupe C, s’est incliné hier (samedi) devant l’autre club kenyan, Pipelines par 3-0. Les Pétrolières qui affronteront ce lundi, Army du Rwanda, avaient remporté leur 1er match devant les Camerounaises de Bafia (3-0: 25-12, 25-14, 2517), en match comptant pour la 1ere journée disputée vendredi. La 27e édition du championnat d’Afrique féminin des clubs champions regroupe 17 clubs repartis en 4 poules. Les deux premiers de chaque groupe à l’issue de la phase de poule seront qualifiés aux quarts de finale. Météo Les DEBATS Alger Ensoleillé Min 14 °C Max 28 °C Oran Ensoleillé Min 12 °C Max 29 °C Annaba Ensoleillé Min 15 °C Max 28 °C http://www.lesdebats.com Selon la ministre suédoise des Affaires étrangères GHIR HAK [email protected] Tribunal criminel d'Ouargla Le peuple sahraoui doit exercer son droit à l'autodétermination La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstr?m, a réaffirmé la position inébranlable de son pays vis-à-vis de la question du Sahara occidental estimant qu'après 40 ans d'occupation, "le peuple sahraoui doit exercer son droit à l'autodétermination". Lors du 39e congrès du parti social-démocrate suédois, Mme Wallstr?m a mis en avant le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général de l'ONU Antonio Guteres et de son Envoyé spécial pour promouvoir le processus des pourparlers afin de trouver une solution juste dans le cadre de l'ONU. Par ailleurs, la question sahraouie était au centre des débats consacrés à la politique extérieure du congrès du parti social-démocrate dont les travaux dureront jusqu'au 12 avril, indique l'Agence de presse sahraouie (SPS). Les intervenants ont souligné, lors des travaux, "l'engagement politique, moral et humain de la Suède envers le peuple sahraoui", rappelant que le Sahara occidental demeurait la dernière colonie en Afrique et que le gouvernement Suédois devait prendre des mesures "audacieuses" pour appliquer la décision du parti Social-démocrate, prise lors de son congrès de 2009, confirmée en 2013 et consacrée par le parlement suédois en 2012, parallèlement à la promulgation de la décision de la Cour de justice européenne (CJUE) qui a ouvert de nouvelles perspectives à la question sahraouie notamment sur le plan européen. Les travaux du congrès se déroulent en présence d'une délégation du Front Polisario représentée par le membre du Secrétariat général, le ministre sahraoui délégué pour l'Europe, Mohamed Sidati, la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS), Fatima El Mahdi et le représentant du Polisario en Suède Aline Habib El Kantaoui. Riad D. L'UE reste attachée aux efforts de l'ONU La Haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, a déclaré dimanche à Alger, que la position de l'UE vis-à-vis de la question du Sahara occidental ne change pas et reste une position "de fort soutien" aux efforts des Nations unies en vue de parvenir à une solution politique juste et durable et mutuellement acceptable qui permet autodétermination au peuple sahraoui. "Notre position de même notre politique concernant la question du Sahara occidental reste une position de fort soutien aux efforts du secrétaire générale des Nations unies en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permet autodétermination au peuple sahraoui dans le cadre des résolutions de l'ONU", a affirmé Mme Mogherini lors d'une conférence de presse qu'elle a conjointement animée avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. A une question si Bruxelles va appliquer la décision de la Cour de justice européenne (CJUE) du 21 décembre 2016, qui a conclu que les accords d'association et de libéralisation UE-Maroc ne sont pas applicables au Sahara occidental, Mme Mogherini a répondu que l'"UE était sur la phase de l'exploration technique dudit accord et que sur le fond sa position ne change pas concernant la question du Sahara occidental", a-t-elle insisté. R. N. ACTU... Perpétuité à l'encontre de trois narcotrafiquants Lutte contre la criminalité Saisie de plusieurs sceaux falsifiés Une peine d'emprisonnement à vie a été prononcée lundi par contumace par le tribunal criminel d'Ouargla à l'encontre de trois individus (B.Ab, B.Ad et LS) pour chargement et transport de stupéfiants dans le cadre d'une bande criminelle organisée. Dans cette affaire, deux autres individus, B.M.H (34 ans) et B.H (30 ans) ont écopé chacun d'une peine de 20 ans de prison ferme assortie d'une amende de cinq (5) millions DA, pour détention et transport de drogue. Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire remonte au mois de septembre 2016 lorsque les services de la gendarmerie nationale, agissant sur informations faisant état d'une tentative d'acheminement de drogue vers Ouargla à partir de l'Ouest du pays via Touggourt, ont intercepté à l'entrée Est de la ville d'Ouargla deux véhicules conduits par B.M.H et B.H. Les gendarmes ont décelé une quantité de 5,2 quintaux de résine de cannabis dans le véhicule conduit par B.M.H, sachant que la deuxième voiture servait pour la reconnaissance dans cette opération d'acheminement de la drogue vers le reste de la bande criminelle à Ouargla. O. R. Lors d'opérations de l'armée Destruction de trois abris pour terroristes L es services de la Sûreté nationale ont saisi récemment un lot d'équipement informatique et plusieurs sceaux falsifiés et ont arrêté de plus de 90 individus impliqués dans différentes affaires à travers 10 wilayas, a indiqué dimanche un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Les éléments de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) relevant des services de la sûreté de la wilaya d'Alger, ont saisi sept (7) micro-ordinateurs portables, indique le communique, relevant que l'opéra- tion a été menée grâce à des informations faisant état qu'un individu détenait un lot d'appareil informatique de source suspecte qu'il entendait vendre en compagnie de son acolyte. L'un des deux suspects faisait l'objet de plusieurs avis de recherche et des jugements définitifs de prison étaient prononcés à son encontre pour plusieurs crimes et délits, ajoute le même communiqué. L'opération a permis de retrouver 8 sceaux falsifiés et plusieurs documents officiels, précise le communiqué de la cellule de communication de la DGSN. Poursuivant à travers 10 wilayas leurs opérations préventives contre les organisations criminelles qui menacent la sécurité du citoyen, les forces de police ont saisi 937 comprimés psychotropes, 14 armes blanches, 126 grammes de drogues, en plus de 1 232 unités de boissons alcoolisées sans autorisation. Ces mêmes opérations se sont soldées pat l'arrestation de 94 individus pour constitution de réseaux criminels, qui se livraient au trafic de psychotropes, drogues et à des agressions à l'arme blanche, conclut le communiqué. Reda A. Dossier nucléaire de la péninsule coréenne L La Chine appelle à faire preuve de retenue a Chine a appelé lundi les parties concernées par la question nucléaire dans la péninsule coréenne à faire preuve de retenue et ne pas aggraver la tension dans la région, a déclaré la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a indiqué lors d'une conférence de presse quotidienne que la Chine suivait de près la situation de la péninsule coréenne, ajoutant que "dans l'actuelle situation, toutes les parties concernées doivent faire preuve de retenue et s'abstenir de faire des choses susceptibles d'aggraver la tension dans la région". Mme Hua a ajouté que la Chine avait proposé une "approche à deux voies" pour promou- voir la dénucléarisation de la péninsule et parallèlement établir un mécanisme pacifique, ainsi qu'une "double suspension" pour apaiser la crise de la péninsule coréenne. Pour la première étape, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) devrait suspendre ses activités liées à son programme nucléaire et de missiles, en échange d'une suspension des exercices militaires de grande ampleur menés par les Etats-Unis et la République de Corée. Alors que ces propositions ont été faites de manière raisonnable, équitable et objective, la Chine espère que toutes les parties concernées pourront sérieusement tenir compte des propositions et avoir des réactions constructives, a indiqué Mme Hua. R. N. Trois (03) abris pour terroristes, une mine de confection artisanale et deux (02) barils contenant des outils de détonation et des denrées alimentaires ont été détruit, dimanche, par des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP) à Bordj Bou Arreridj et Batna, indique lundi un communiqué de ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors des opérations de recherche et de ratissage, des détachements de l'Armée nationale populaire ont détruit, le 09 avril 2017 à Bordj Bou Arreridj et Batna/5 RM, trois (03) abris pour terroristes, une mine de confection artisanale et deux (02) barils contenant des outils de détonation et des denrées alimentaires", note la même source. D'autre part, et dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l'ANP "a saisi à In Guezzam/6 RM, quatre (04) véhicules tout-terrain, 20 quintaux de denrées alimentaires, trois (03) groupes électrogènes, deux (02) marteaux piqueurs et deux (02) kilogrammes d'explosifs, tandis qu'un autre détachement a saisi 12 quintaux de tabac à Biskra/4 RM". Reda A. Sétif 16.000 paquets de cigarettes saisis Les services de la Sûreté nationale ont saisi plus de 16.000 paquets de cigarettes et 900 sachets de tabac à chiquer dans la wilaya de Sétif, ainsi que 937 comprimés psychotropes dans 10 autres wilayas, a indiqué dimanche un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les services de sureté de Sétif ont saisi 16.700 paquets de cigarettes, 960 sachets de tabac à chiquer. L'opération a été effectuée sur la base d'informations parvenues aux services de police de la daïra de Hammam Sakhna et faisant état de la tentative de transport d'une quantité considérable de paquets de cigarettes et de la poudre de tabac contrefait, par un individu qui a été arrêté par la suite, a ajouté la même source. La quantité saisie a été transmise aux juridictions compétentes, tandis qu'un dossier pénal a été dressé à l'encontre du même suspect, précise le communiqué. L. M.