MORPHOLOGIE. — Sur l`inflorescence du Chanvre, du

La préfloraison du calice est clairement selon le type 5/5. Les
premier et deuxième sépales sont plus petits. Sur les trois éta-
mines, la première répond au troisième sépale, la deuxième au
quatrième sépale ; la troisième au cinquième sépale. Les deux
qui manquent se seraient trouvées devant les sépales I et 2. Des
trois carpelles, l'un est postérieur et les deux autres antérieurs.
MORPHOLOGIE. — Sur l'inflorescence du Chanvre, du
Houblon, de l'Ortie et de la Pariétaire (Zur Kennl-
niss der Inflorescenz von CANNABIS, IIUMULUS , URTICA ET PAMETAWA ,
par M. H. Wydler. (Flora, n° 43, 1844, pag. 755-747, plane. I1I-IV.)
A. Chanvre. — -1° La tige du chanvre mâle a un accroisse-
ment indéfini, c'est-à-dire qu'elle ne produit pas de fleur ter-
minale; elle porte intérieurement des feuilles parfaites qui se
réduisent graduellement vers le haut, de telle sorte qu'à son
extrémité il n'en reste plus que les stipules avec une petite
écaille presque sétacée. Sa ramification commence vers le milieu
de sa longueur et se simplifie aussi progressivement vers le haut.
Une branche complète se compose d'un jet médian à feuilles et
fleurs, indéfini, et de deux rameaux latéraux définis, naissant
de la base du premier et seulement à fleur. Ceux-ci n'ont pas
de feuille-mère, quoique quelques auteurs aient pris pour telles
les stipules. Chez le chanvre mâle, le jet médian de ces branches
va en diminuant toujours à mesure qu'on s'élève vers le som-
met de la tige, et finit par se réduire à un rudiment à peine per-
ceptible ; au contraire, les deux rameaux latéraux se conservent
toujours. En même temps la tige raccourcit peu à peu ses entre-
nœuds vers le haut. Au total, il résulte de là une inflorescence
terminale assez compliquée. — Pour s'y reconnaître, il faut se
reporter à ce qui vient d'être dit sur les branches qui la com-
posent. Son jet médian, avec ses deux rameaux latéraux, se
comporte comme la fleur centrale d'une cime triflore par rap-
port aux deux fleurs latérales. Les deux rameaux latéraux sont
constamment antidromes entre eux, mais l'un d'eux est homo-