Festina Lente
Manucius
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Le Philosophe l e m a rt e au s a n s
m a î t r e
É  ’ Le Philologue
m o d é l i s a t i o n s d e s i m a g i n a i r e s
i n n o v a t i o n e t c r é a t i o n
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LE SECRET DES DÉSENCHANTÉES
Marc Hélys
Avant-propos par Jean-Benoît Puech
Format 12x16 cm - 264 p - 16,1
Le roman Les Désenchantées de Pierre Loti paraît en 1906
et connaît un immense succès. Loti est alors une gure
éminente de la littérature dont on peine aujourd’hui à imaginer
le rayonnement. En Turquie, il est une véritable idole,
particulièrement auprès de la gente féminine qui s’identie tout
entière à la belle héroïne de son roman Aziyadé.
Le secret des “désenchantées” est publié en 1923, quelques
mois après la mort du grand écrivain. Il révèle, documents
à l’appui, comment l’auteur des Désenchantées a été l’objet
d’une supercherie magistralement orchestrée par Marie Léra
(alias Marc Hélys), journaliste française, et deux de ses amies
turques et musulmanes.
Protégées par l’anonymat de leur voile, les trois complices
osent rencontrer l’écrivain à Constantinople, et entament une
relation épistolaire suivie dans laquelle elles lui suggèrent
d’écrire leur histoire de femmes soumises à la règle de l’islam
traditionnel. S’inspirant de leurs lettres, Loti s’exécute et
construit peu à peu son roman. Mais il ignore – et il ignorera
toujours –, que l’essentiel de ces témoignages révoltés est
le fait d’une journaliste occidentale, elle-même très engagée
dans le combat féministe de l’époque. Et c’est sous le charme
de cette singulière et si romanesque mystication que Loti va
écrire l’un de ses plus grands succès.
SONGES ET VISIONS PHILOSOPHIQUES
Louis Sébastien Mercier
Préface de Jean-Claude Bonnet
Format 15x24 cm - 192 p - 20,3
Dramaturge, journaliste et romancier, Louis Sébastien Mercier,
écrit dès 1771 un curieux roman d’« anticipation », L’an 2240,
où il bâtit les plans d’une société future « idéale » (d’ailleurs
assez sinistre). Mais il réussit mieux dans le reportage
réaliste. Le Tableau de Paris est sans doute le plus formidable
document existant sur le Paris pré-révolutionnaire dont
tous les aspects sont décrits, avec une prédilection pour les
effets de la misère et la vie quotidienne des couches pauvres
de la population. Dans cette œuvre foisonnante qui reste
injustement oubliée, les Songes et Visions philosophiques
(1788) occupent une place singulière : cet ouvrage révèle en
effet, toute une part nocturne de l’écrivain qui fait de celui-ci un
extraordinaire passeur entre les Lumières et le Romantisme.
Mercier avait déjà publié, en 1768, des Songes philosophiques
qu’il reprend vingt ans plus tard en leur adjoignant des Visions
plus fuligineuses. Ce livre (lu par les romantiques allemands
et plus particulièrement par Jean Paul) permet de prendre la
mesure des métamorphoses de l’écriture du rêve dans les
dernières années du xviiie siècle, c’est-à-dire d’une profonde
révolution esthétique.
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Collection dirigée par Éric Marty
MES INSCRIPCIONS (1779-1785) – JOURNAL (1785-1789)
Nicolas Rétif de La Bretonne
Texte établi, présenté et annoté par Pierre Testud
Format 15x24 cm - 608 p - 36,4
Rétif de la Bretonne (1734-1806), eut une conscience
particulièrement aiguë de la fuite du temps et de l’importance
de la mémoire. Mes Inscripcions sont un relevé des
inscriptions gravées de 1779 à 1785 sur les parapets de l’île
Saint-Louis. Pour Rétif il s’agit d’un rite à usage intime :
retrouver le temps passé, au jour marqué, année après année,
et se procurer ainsi, selon son expression, « un véritable
aliment de sensibilité ». En 1785, il décide, pour assurer leur
conservation, de les recueillir sur papier. Sitôt ce relevé
terminé, et sur le même manuscrit, il s’engage dans la tenue
d’un journal : « Je continuerai désormais à écrire, jour par
jour, tout ce qui m’arrivera, jusqu’à la n de ma vie ». Lire ces
inscriptions et ce journal, c’est connaître dans sa réalité brute
la condition d’un homme de lettres sans pension ni fortune
personnelle au xviiie siècle : son inlassable travail d’écrivain,
ses difcultés pour publier et vendre ses ouvrages, son
environnement social, sa vie familiale et ses secrets.
C’est aussi, d’un point de vue historique, découvrir un
important jalon dans le processus d’apparition de l’écriture
intime en France dans la seconde moitié du xviiie siècle.
JOURNAL II (1790-1796)
Nicolas Rétif de La Bretonne
Texte établi, présenté et annoté par Pierre Testud
Format 15x24 cm - 448 p - 30,4
L’édition de cette partie du Journal est le
complément nécessaire du volume I qui portait sur
les premières années, 1779-1789.
Ce journal ne ressemble à aucun autre : loin de toute
préoccupation littéraire, de toute pensée d’un lecteur futur,
il se présente comme une suite de notes lapidaires, où Rétif
consigne les étapes de son travail d’écrivain et d’imprimeur,
ses relations avec les libraires, ses déambulations dans
les rues de Paris, ses rencontres, ses sorties au théâtre. Il
tient également registre de ses maladies, et des secrets de
sa vie sexuelle auprès de ses deux lles. C’est une masse
d’informations que nous livrent ces notes prises au jour le jour.
On y voit un Rétif acharné à imprimer les milliers de pages de
son autobiographie, Monsieur Nicolas, de la somme théâtrale
qu’est Le Drame de la vie. Le papier est rare, donc cher, et les
caractères dans la casse sont disparates, de mauvaise qualité,
parfois manquants. Mais ni le délabrement de
sa santé, ni la misère, ne l’empêcheront de mener
à bien ces grandes entreprises.
Au nal, cette œuvre qui s’interrompt brusquement au bas
d’une page, à la date du 12 juin 1796, et dont la suite est sans
doute perdue à jamais, révèle une personnalité complexe,
attachante, un travailleur inlassable, et cependant un homme
ouvert sur le monde qui l’entoure. Un homme aux prises avec
les pires difcultés matérielles et toujours habité, cependant,
par sa foi dans l’importance du livre.
LE PALAIS-ROYAL
Nicolas Rétif de La Bretonne
Texte établi, présenté et annoté par Pierre Testud
Format 15x24 cm - 320 p - 23,3
Depuis 1786, le Palais-royal est devenu, avec ses boutiques,
ses cafés et ses théâtres, le centre de la vie parisienne,
politique, mondaine et libertine. Là se retrouvent écrivains,
journalistes, avocats, badauds et curieux. On y discute, on
s’y promène, on se plaît à détailler dans la foule les demi-
mondaines, les grisettes et les lles publiques. Par son titre,
l’ouvrage de Rétif est donc bien propre à attirer l’attention
du lecteur. Le faux titre, « Les Filles du Palais-royal », puis le
titre de la première partie, « Les Filles de l’Allée des Soupirs »,
précisent le sujet en annonçant un livre libertin. À vrai dire, il
s’agit de tout autre chose que de ces almanachs ou catalogues
de lles publiques, sortes de guides des plaisirs à l’usage des
provinciaux débarquant à Paris. Le Palais-royal est avant tout
le lieu d’un plaisir romanesque : le narrateur paye les lles non
pour en obtenir des faveurs, mais pour entendre leur histoire.
À la relation sexuelle est substituée une relation de parole et
d’écoute. Ainsi, à mesure que l’ouvrage progresse, le monde
du Palais-royal s’élève au-dessus du vulgaire et du sordide
pour atteindre un niveau où la parole seule est le souverain
remède à toutes les infortunes où converser c’est conserver,
où narrer des histoires est la fonction salvatrice par excellence.
C’est en somme la célébration de l’écrivain.
LE LIVRE DES MASQUES
Remy de Gourmont
Édition établie par Daniel Grojnowski
Format 15x24 cm - 320 p - 23,3
Remy de Gourmont publie les deux séries du Livre des
Masques au Mercure de France dans les dernières années
du xixe siècle. Il y fédère des œuvres fort diverses qui ont été
fondatrices du Symbolisme littéraire et qui ont fourni leurs
références à plusieurs générations d’écrivains, modernistes
(Apollinaire, Cendrars) ou surréalistes (Breton).
Cinquante-trois monographies présentent des auteurs alors
inconnus ou mésestimés comme Lautréamont, Rimbaud,
Verlaine, Villiers de l’Isle-Adam, Mallarmé, Corbière, Laforgue.
Et d’autres qui ont été appelés à la notoriété, ou que la
postérité a consacrés : Gide, Louÿs, Lorrain, Maeterlinck,
Verhaeren, Huysmans, Renard, Bloy, Schwob, Claudel, Barrès,
les frères Goncourt. Ces études offrent l’intérêt d’un jugement
daté. Elles permettent également de découvrir un grand
nombre d’écrivains qu’on est désormais en droit de juger
injustement ou justement oubliés.
Cette édition donne à lire les remaniements qu’a effectués
l’auteur lorsqu’il a assemblé ses monographies en volumes.
Elle les accompagne de notices qui situent chaque écrivain au
moment où il est présenté.
Enn elle reproduit à l’identique les « masques » remarquables
gravés par Félix Vallotton.
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