(révélée)
- La science a un réel pouvoir d’explication du monde, la religion n’a aucun pouvoir
d’explication du monde
- La reproductibilité des expériences scientifiques, la non-reproductibilité des expériences
religieuses
- La capacité de la science à se remettre en cause, l’incapacité des religions en la matière
- Le progrès de la science, le non progrès des religions (elles ne progressent pas)
- Unité de la science, irréconciliabilité des religions
3 - De ce fait, la science est anti-religieuse
IV L’ILLUSION DES DEUX MAGISTÈRES
1 - Il n’y a aucun élément objectif qui permette de valider le principe des deux magistères
2 - Il n’y aucune justification scientifique de la validité des crédos religieux
3 - Malgré des siècles de tentative de «preuve», le constat de l’infondation de toutes les religions
4 - L’inexistence du magistère des religions : ni réalité surnaturelle, ni réalité métaphysique
5 - Il ne s’agit pas de deux magistères, mais d’un seul - l’autre relève des croyances
5 - L’illusion de la distinction entre nature/surnaturel, monde physique et monde métaphysique
7 - La religion ne parle pas d’une autre réalité, mais d’une non-réalité
8 - Il n’y a pas de vérités «religieuses» et de l’autre des vérités «scientifiques», les vérités
religieuses sont nihilologiques
9 - La notion de déité n’est pas une découverte scientifique, mais une illusion anté-scientifique
10 - La science apporte aussi des réponses aux «pourquoi» des choses (mais les croyants ne
veulent pas les entendre)
11 - L’existence de questions métaphysiques ne légitiment pas la réalité ou l’utilité des religions
V NI COMPLÉMENTARITÉ, NI CONVERGENCE, NI DIALOGUE
1 - Il n’y a nulle complémentarité ou convergence entre science et religion
2 - Les réponses de la science ne vont pas dans le sens des religions, elle ne s’en préoccupe pas
3 - La religion n’a rien à nous apprendre sur la réalité, elle est une voie d’ignorance
4 - La science n’a rien à apprendre de la religion, la religion n'a rien à apporter à la science
5 - Les limites de la science ne sont pas des espaces relevant de la religion, ce sont seulement des
champs d’ignorances
6 - Au mieux les religions profitent de notre ignorance momentanée, dieu est un bouche-trou de
notre ignorance
7 - La raison ne témoigne pas de Dieu mais de la déraison de la raison, «ex nihilo religion fit»
8 - il n’y a pas de dialogue entre science et religion, il n’y a pas de dialogue entre science et foi
9 - Si on veut établir un «dialogue» entre les deux, c’est toujours pour valider
«pseudo-scientifiquement» ces croyances religieuses ou crédibiliser le fait de croire
VI UNE OPPOSITION A ASSUMER
1 - Bertrand Russell a raison sur S. J. Gould, les deux sont bien inconciliables
2 - Entre science et religion, il s’agit bien d’un conflit de nature, qui est structurel
3 - Ce conflit est structurel, indépendant en soi des convictions dogmatiques de telle ou telle religion
4 - Toute position concordiste est un aveuglement sur la nature de la science et de la religion
5 - Ce conflit qui n’étant pas dépassable, il faut donc l’assumer
6 - Un conflit qui n’est pas un problème, il est légitime et normal
7 - Le problème c’est de ne pas vouloir l’admettre
8 - Toute tentative pour le dépasser est vouée à l’échec scientifique et ne peut amener qu’à de la
fausse science
9 - Les tentatives pour le dépasser sont toujours de nature religieuse et au profit de la religion
10 - Cela se fait toujours au détriment de la science, de la raison, de la connaissance et de la vérité
VII CONCLUSION
1 - Mieux comprendre ces principes permet d’éviter les confusions entre science et religion
2 - Une condition pour éviter les manipulations religionnistes pseudo-scientifiquesORA ET LABORA
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-339 : “Science et religion, un antagonisme irréductible” - 18/05/2016 - page 4