enseignements seront approfondis et complétés en troisième année de licence et en master avec des
cours de niveaux supérieurs (sociétés européennes, sociétés méditerranéennes et proches orientales,
sociétés africaines, sociétés océaniennes, sociétés asiatiques, sociétés créoles, Amérique
hispanique…).
Les objectifs en terme de compétences
En termes de compétences, la licence vise à développer la précision dans l’observation des faits de
société et la rigueur de l’analyse, le goût du savoir, l'ouverture d'esprit, l'autonomie intellectuelle,
autant de qualités essentielles pour rendre compte des processus culturels et sociaux qui animent le
monde d'aujourd'hui sans tomber dans les travers du sens commun ou de la précipitation médiatique.
Préciser un projet professionnel
L’un des objectifs de la licence d’anthropologie est d’aider les étudiants à préciser leur projet
professionnel. A cette fin, au cours des semestres quatre, cinq et six, des stages de méthodologie et
un stage en entreprise (musées, collectivités territoriales, associations, médiations culturelles…)
permettent une initiation à l'enquête ethnographique (B.A.BA des savoir-faire requis pour tous les
métiers de l’anthropologie sociale) et à l’application des compétences de l’anthropologue dans
différents secteurs professionnels (patrimoine, développement, environnement, enseignement, travail
social, journalisme, animation culturelle, tourisme, production artisanale ou industrielle…). En effet, si
la formation en anthropologie sociale et culturelle débouche (après l’obtention du doctorat) sur les
métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche, la plupart des étudiants s'orientent, après la
licence ou le master, vers d’autres débouchés professionnels :
- La valorisation du ‘patrimoine culturel’ est à la source d’un développement important de métiers liés
à l’inventaire, à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine ‘immatériel’ (conservateurs de
musées, conseillers scientifiques des parcs régionaux ou nationaux, conseillers à l'ethnologie des
DRAC, etc.). L'anthropologie est une excellente formation pour exercer ces métiers de la
patrimonialisation et de la médiation culturelle sans oublier le tourisme. Différents concours sont
organisés par le CNFPT (centre national de la fonction publique territoriale). Le concours de
‘conservateur du patrimoine’ de l'Institut National du Patrimoine est également accessible aux
étudiants licenciés en anthropologie (‘l’ethnologie’ est une des spécialités du concours).
- Certains étudiants visent les métiers du journalisme (écrit ou audiovisuel). Les étudiants diplômés
d’une école de journalisme ou souhaitant le devenir trouveront une formation complémentaire
(notamment une spécialisation sur une aire culturelle donnée) au sein de la licence d’anthropologie.
- L'approche anthropologique est également essentielle aux métiers de la coopération internationale et
de l'action humanitaire. Dans le cadre du ‘développement’, elle permet de découvrir, d'analyser et de
favoriser les conditions d'une appropriation durable, par les populations locales, des objectifs
poursuivis et des infrastructures mises en place par les programmes de développement. La formation,
au niveau licence, ne vise pas une professionnalisation immédiate des étudiants mais les prépare aux
formations de type ‘master professionnel’ (Voir Master Pro : « Anthropologie et métiers du
développement durable »).
- La formation peut également être très utile pour exercer des métiers de proximité sociale
(enseignement, médiation, assistance sociale, police,...) A l’issue d’une licence d’anthropologie, les
étudiants peuvent passer les concours de professeur des écoles et ceux de la fonction publique
nationale et territoriale. Les travailleurs sociaux et les enseignants ne peuvent faire l'économie d'une
compréhension des relations interculturelles qui sont bien souvent au cœur de leur pratique
quotidienne.
- Enfin, il n’est pas interdit d’imaginer que la formation de licence, considérée alors comme une
‘anthropologie socio-dynamique’, donne des idées dans le cadre de la création artisanale et/ou
industrielle liées à la mise en valeur des ressources locales et des savoir-faire vernaculaires. Dans le
même ordre d’idée, les questions posées par le respect de l’environnement peuvent trouver nombre
de réponses à travers les pratiques traditionnelles.