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2. Nous sommes favorables à une amélioration constante des connaissances
scientifiques et des mécanismes de surveillance, mais la recherche ne peut
servir de prétexte pour retarder l'action.
L'UE estime que les pOpPHQWVGHSUHXYHVFLHQWLILTXHV tels qu'ils figurent dans
le troisième rapport d'évaluation du GIEC, et qui sont confirmés par le rapport
récent de l'US National Academy of Science VRQWVXIILVDPPHQWVROLGHVSRXU
MXVWLILHUXQHDFWLRQFRQFUqWHHWXUJHQWH La Convention cadre de 1992 sur le
changement climatique dont les États-Unis sont signataires invitait déjà les
Parties à prendre des mesures de précaution et soulignait que l'absence de
certitude scientifique ne pouvait servir de prétexte pour retarder de telles
mesures.
3. Nous souhaitons même promouvoir davantage l'innovation technologique.
Toutefois, l'UE estime TXLO H[LVWH GpMj XQ JUDQG QRPEUH GH WHFKQRORJLHV
SURSUHV GLVSRQLEOHV HW VXVFHSWLEOHV GrWUH PLVHV HQ °XYUH
LPPpGLDWHPHQWÀ titre d'exemple, les résultats du programme européen sur le
changement climatique montrent qu'il existe de nombreuses mesures peu
coûteuses permettant de réduire les émissions dans l'UE (voir IP/01/816). Cette
constatation est certainement valable également pour les États-Unis.
4. La plupart des idées émises par les États-Unis au sujet de la recherche, de la
surveillance et de l'accroissement des capacités des pays en développement
dans ces domaines semblent UHSRVHUVXUOHVHQJDJHPHQWVGpMjSULVSDUOHV
3DUWLHV GDQV OH FDGUH GH OD &RQYHQWLRQ VXU OH FKDQJHPHQW FOLPDWLTXH
Toutefois, l'approche évoquée par le Président Bush semble ignorer que les
Parties ont jugé nécessaire de franchir un pas supplémentaire en adoptant le
Protocole de Kyoto, pour que les pays industrialisés prennent l'initiative et
réduisent leurs émissions sur la base GREMHFWLIVHWGHFDOHQGULHUVFODLUHPHQW
pWDEOLV afin de freiner la courbe globale des émissions de polluants. Dès lors,
nous souhaiterions connaître les détails des propositions américaines et voir
dans quelle mesure elles complètent et dépassent les engagements déjà pris
au titre de la Convention.
5. L'UE reconnaît que le changement climatique est une menace pour le monde
entier, et exige donc une solution à l'échelle mondiale. Toutefois, l'action doit
reposer sur le SULQFLSH GH UHVSRQVDELOLWpV FRPPXQHV PDLV GLIIpUHQFLpHV
comme le prévoit la Convention sur le changement climatique. Nous ne
pouvons pas demander aux pays en développement d'atteindre des résultats
que bon nombre de pays industrialisés dans le monde n'ont pu atteindre malgré
leur potentiel de recherche et leurs compétences technologiques. L'UE estime
que ce ne serait ni réaliste ni équitable, compte tenu des responsabilités
historiques, des capacités actuelles et des émissions par habitant.