
Les points G et G’ sont au même potentiel, on peut donc écrire les différences de
potentiel entre G et P d’une part et G’ et P’ d’autre part comme suit :
a.I = X.I’ et b.I = R.I’.
D’où : X.b = a.R (1) et X = (a/b).R (2).
Lorsque l’aiguille du galvanomètre g est en zéro, le pont est dit en équilibre. La condition (1)
s’énonce : à l’équilibre, les produits des valeurs des résistances opposées sont égaux.
II.3. Mesure d’une résistance.
L’équation (2) montre que ce dispositif permet de déterminer une résistance inconnue
X grâce à trois résistances connues a, b et R.
Pour des valeurs quelconques des résistances a, b et R, l’aiguille du galvanomètre g
dévie à droite ou à gauche du zéro puisqu’il est parcouru par un courant non nul.
On fixe a et b et on fait varier R jusqu’à l’obtention de l’équilibre du pont.
II.4. Calcul de l’incertitude sur X.
Le calcul d’incertitude sur X se fait à partir de la formule (2). La différentielle
logarithmique de l’expression (2) donne alors :
En passant aux valeurs absolues, il vient :
.
Les erreurs sur a et b sont dues uniquement à l’erreur systématique donnée par le
constructeur. Alors que l’erreur sur R comporte une erreur systématique et une erreur
expérimentale :
.
En réalité, on n’arrive pas à obtenir l’équilibre rigoureux du pont pour deux raisons :
- La discontinuité des valeurs de R qui varient par pas. Le plus petit de ces pas est de 1
,
R étant une boîte aoip de résistances à plusieurs décades multiple de 1, 10, 100, … .
- La sensibilité limitée du galvanomètre g.